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07/12/2009

Copenhague: la pétition «TckTckTck» dépasse les 10 millions de signatures

La pétition «TckTckTck», signée en ligne par plus de 10 millions de personnes, a été remise aux organisateurs de la conférence de Copenhague: le Premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen, sa ministre du Climat et présidente de la conférence, Connie Hedegaard ainsi qu'au secrétaire-exécutif de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC), Yvo de Boer. «TckTckTck» réunit plus de 200 organisations appelant à un accord ambitieux d'ici au 18 décembre.

Remous au parlement indien

Le ministre indien de l'Environnement Jairam Ramesh a été vivement critiqué par les députés pour avoir annoncé jeudi qu'il visait une baisse de l'«intensité carbonique» (quantité de gaz à effet de serre émise par point de Produit intérieur brut) de 20 à 25% d'ici 2020 par rapport à 2005.

Jusqu'ici New Delhi avait refusé toute réduction chiffrée de ses émissions de gaz à effet de serre tout en demandant aux pays développés une aide financière pour l'aider à lutter contre les effets du changement climatique.

L'Afrique du Sud s'engage sous conditions

L'Afrique du Sud propose de mettre en oeuvre des actions de prévention qui permettraient de limiter ses émissions de gaz, dont la hausse serait inférieure d'environ 34% d'ici à 2020 et d'environ 42% d'ici à 2025 aux prévisions actuelles

«Ce niveau d'effort va permettre de voir un pic des émissions sud-africaines entre 2020 et 2025 avant de se stabiliser pendant environ une décennie puis de baisser», selon un communiqué de la présidence. Mais cette offre n'est valable qu'avec «l'aide de la communauté internationale, en particulier dans les domaines financier, technologique et de transfert de savoir-faire».

Un film en ouverture du sommet

La conférence a débuté avec 45 minutes de retard sur l'horaire prévu avec la projection d'un film sur les peuples du monde confrontés au changement climatique.

Les représentants de 192 pays, ainsi que le Premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen, ont assisté, en séance plénière, au coup d'envoi de deux semaines de négociations en présence de plus de 100 chefs d'Etat et de gouvernement.

...lire la suite sur liberation

Commentaire : espérons aboutir à des résultats tangibles....192pays et + de 100 chefs d'Etat et ne pas accoucher d'une souris car la pression est maintenant énorme, malgré les négationistes du réchauffement climatique qui n'ont aucun argument de fond valable.

Strasbourg veut limiter la vitesse des voitures à 30 kilomètres à l'heure

Strasbourg veut limiter la vitesse des voitures à 30 kilomètres à l'heure

Strasbourg Correspondance

Dans quelques années, la vitesse automobile pourrait être limitée à 30 km/h dans la plupart des rues de Strasbourg. Seules les voies "structurantes", c'est-à-dire de liaison entre quartiers, toléreraient les 50 km/h.

La priorité à droite, qui impose de prudents ralentissements, serait généralisée dans ces zones 30 et la signalisation remaniée pour plus de clarté. Actuellement, ces limitations de vitesse à 30 km/h concernent 168 kilomètres de voirie dans la ville. Ces mesures font partie des dix propositions formulées, fin novembre, par le maire Roland Ries (PS) devant le Comité technique national du "code de la rue", réuni pour l'occasion à Strasbourg. ...

L'équipe municipale entend accentuer la politique du "déplacement doux". ....

Changer les règles

La large pratique du vélo, qui rapproche Strasbourg des grandes villes d'Allemagne ou de Suisse, a été encouragée par 520 kilomètres d'aménagements cyclables, et par de nombreux parcs de stationnement spécifiques. L'étape suivante, pour "partager de manière plus équilibrée l'espace urbain entre ses différents usagers" et "favoriser les modes de déplacement doux", sera de changer les règles.

Avant la quasi-généralisation des 30 km/h, Strasbourg voudrait tester, dès le printemps 2010, deux "zones de rencontres" : priorité au piéton, principe des 20 km/h, double sens cyclable, stationnement très délimité. L'une serait à l'est de la cathédrale, l'autre dans le quartier ancien de la Krutenau.

La ville souhaite aussi rédiger une "charte du piéton", réfléchir à la priorité des écoliers devant leurs établissements, concevoir de façon innovante les déplacements dans les deux écoquartiers en construction, ou favoriser les livraisons par triporteurs électriques dans le coeur de la ville.

Jacques Fortier

 

06/12/2009

Faut-il ou non se faire vacciner contre la grippe ?

Voici un avis qui semble objectif d'un médecin laissant chacun à son libre arbitre.

Les médias affolent à tort les citoyens inutilement et ne leur donnent pas les outils pour comprendre cette problèmatique.

Quant à mon avis personnel, les moyens préventifs (adopter le salut asiatique en joignant les mains, éviter de serrer les mains et ..d'embrasser sans discernement).... les habitudes ont la vie dure) ont ma préférence relayée en cela par les recommandations de la  Confédération Suisse sur la droite du site ; regardez particulièrement la vidéo drôle aussi "conseils H1N1"..

Conflits d’intérêts de l’auteur : je n’ai aucun lien l’intérêt personnel et n’ai jamais touché de rémunération de l’industrie des vaccins. Mon épouse travaille chez Sanofi mais hors vaccins. Notez que cette déclaration, obligatoire, est rarement faite par les médecins experts qui s’expriment sur les vaccins contre la grippe.

Eléments de réponse

Une page d’opinion de plus sur la vaccination antigrippale ? Non, une page d’information. Ce texte est la réponse à mes patients qui assiègent mon téléphone depuis quelques jours. Ces informations sont relayées par de nombreux médecins qui tentent d’éclairer leurs patients pour ce choix difficile.

Résumé : La question n’est finalement pas uniquement celle de la vaccination pandémique, mais bien celle de la vaccination annuelle contre la grippe. La réponse sur la question de la pertinence de la vaccination antigrippale doit être globale et personnelle.
Les risques liés à la maladie ou au vaccin chez le bien-portant sont tellement infimes qu’ils peuvent difficilement être comparés. Les négliger pour soi ou ses enfants ne constitue pas une perte de chance significative.

Se faire vacciner ou pas ?

La réponse n’est pas aussi simple qu’un oui ou un non ; prenez le temps de lire complètement cet article avant de forger votre opinion. Si vous ne souhaitez pas le lire, transmettez-le à une personne de confiance pour lui demander son avis. Vous pouvez bien sûr consulter votre médecin. Il fera le point avec vous et pourra répondre à vos questions. Il pourra même vous dire ce qu’il ferait à votre place, ce qui ne veut pas dire que l’avenir lui donnera raison. Chaque cas est particulier et il connait le vôtre, mais de grâce, évitez le téléphone, ne serait-ce que parce qu’il n’aura pas votre dossier sous les yeux quand il vous répondra. D’ailleurs, votre médecin figure peut-être dans la liste (voir en bas de l’article) de ceux qui reprennent ces informations à leur compte pour leurs patients.

Mais avant de parler du vaccin, il faut passer par un bref historique de la grippe et de ses virus, c’est indispensable pour comprendre.

Un bref historique pour bien comprendre le contexte

lire la suite de l'article en cliquant sur atoute du Dr Dominique Dupagne

90 000 emplois crées par la croissance verte en 3 ans

Malgré la crise, les marchés de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables restent dynamiques : selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la croissance verte a créé 90 000 emplois depuis 2006.

Dans son étude annuelle consacrée aux marchés et aux métiers des secteurs de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, qui contribuera à l’observatoire national des métiers de la croissance verte (mise en place en 2010), l’Ademe fait un constat encourageant : le nombre d’emplois directs liés à ces activités, exportations comprises, représente 294 000 équivalents temps plein (contre 204 000 en 2006). Un chiffre comparable à celui de l’industrie chimique !

Depuis 2006, 90 000 emplois ont ainsi été créés dans l’économie verte : « Une évolution cohérente avec les estimations précédentes des emplois concernés par le Grenelle de l’environnement », note L’Ademe, qui prévoit par ailleurs près de 500 000 emplois en 2012. Et d’ajouter : « Avec une croissance de 28 % sur la période 2006-2008, les biens et services contribuant à l’amélioration de l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables sont l’un des secteurs qui résistent le mieux à la crise économique ».

Le marché a en effet dépassé la barre des 50 milliards d’euros en 2008 et devrait atteindre 57 milliards en 2009. « La croissance est tirée par les énergies renouvelables (en particulier le photovoltaïque et les pompes à chaleur) et l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les transports (infrastructure de transport collectif et ventes de véhicules neufs de classe A et B) ».....

source AFP et boursereflex

05/12/2009

Des centrales qui turbinent à la bouse de vache

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Faire de l’énergie avec des bouses de vaches, voilà une idée qui “veau le coup” ! Vendredi dernier, les Pays-Bas ont inauguré une centrale au biogaz fonctionnant avec des déchets bovins. Et le procédé est loin d’être expérimental puisqu’à terme l’usine pourra alimenter en énergie près de 1200 habitations près de Leeuwarden, dans le nord du pays. D’autant que les Néerlandais n’en sont pas à leur coup d’essai : une autre centrale de ce type fonctionne déjà dans la province de Flevoland.

 

Mais comment ces charmantes bouses que nous évitons lors de nos balades champêtres peuvent-elles servir à produire de l’énergie ? Les déchets sont d’abord fermentés avec de l’herbe, des restes de l’industrie alimentaire et de l’eau, sans oxygène. Ce mélange produit un gaz composé principalement de méthane et de gaz carbonique. Acheminé jusqu’à la centrale par des conduites, le biogaz peut alors être utilisé comme combustible, notamment pour produire de l’électricité.

Son avantage ? Sa combustion transforme le méthane qu’il contient en CO2, 23 fois moins polluant. Il se substitue par ailleurs aux autres énergies (notamment fossile et nucléaire) tout en réduisant la charge en carbone des déchets animaux. Car vous le savez sans doute, le système digestif d’une vache émet une quantité importante de gaz à effet de serre (GES) sous forme de méthane. Le bétail produirait ainsi 37% des émissions mondiales de méthane liées aux activités humaines, selon un rapport de la FAO de 2006. Et contribuerait donc fortement au réchauffement climatique.

Etant donné la faible empreinte écologique du biogaz et les 8 millions de vaches que compte la France (auxquelles on pourrait ajouter d’autres animaux), on peut légitimement se demander pourquoi cette technique n’est pas davantage répandue dans l’Hexagone…

SOURCE LEMONDE

04/12/2009

Internet donne à la radio une nouvelle jeunesse... le cadeau de noël

On compte de 50 000 à 70 000 radios accessibles sur Internet. Le mouvement est un peu comparable à celui des radios libres en 1981 sur la bande FM, cette fois à l'échelle planétaire. La diversité est infinie : de Radio Free Colorado, la radio du Colorado libre à DeegayClassic, la station qui ne diffuse que les standards préférés de la communauté homosexuelle en passant par cette radio, qui joue, à longueur d'année, des mélodies de Noël ou cette autre, qui ne s'adresse qu'aux amoureux des solos de pianos.

Au milieu de cette sono mondiale, la France fait entendre sa voix. Sebastien Troquier s'est lancé, il y a quatre ans avec La Radio de Sebb, "par passion", explique cet ancien réalisateur et monteur pour M6, Disney et Paris Première. "J'ai monté la radio que j'avais envie d'écouter car je ne trouvais pas mon bonheur sur la FM", explique-t-il.

Un bonheur à peu de frais. "La Radio de Sebb m'a coûté 1 500 euros. Il faut ajouter 1 000 euros de frais de diffusion par mois", précise M. Troquier. Une somme si modique qu'en 2008 il a lancé une deuxième radio : Classic and jazz... Et ça marche ! Il dénombre "un million de connexions par mois. Une audience plutôt conséquente", se félicite-t-il.

Des chiffres qui ne laissent pas les annonceurs indifférents : une chaîne de restauration rapide, une banque ou un fabriquant d'électronique grand public ont investi dans des spots publicitaires, des bandeaux ou des bannières.

Mais les webradios ne se limitent pas à des initiatives personnelles. Au fur et à mesure que les enjeux économiques grandissent, le secteur se professionnalise. Ainsi aux Etats-Unis le chiffre d'affaires des webradios a déjà atteint 550 millions de dollars. Goom radio pourrait bien être le nouvel NRJ du Web. Justement ce groupe de webradios a été fondé il y a deux par Roberto Ciurléo, un ancien directeur des programmes de NRJ.

En deux ans, Goom est devenu un groupe international avec 22 webradios en France et 12 aux Etats-Unis, un chiffre d'affaires de 13 millions d'euros, 135 salariés et 100 000 auditeurs. Surtout Goom conçoit des stations en "marque blanche", c'est-à-dire qu'il propose des webradios clés en main pour des concurrents. Ainsi, Goom produit notamment les webradios de SFR, du Crédit mutuel, du magazine Têtu, de la chaîne Trace TV ou d'i-Télé, lancée le 17 novembre.

"Cadeau de Noël 2010"

Goom, HotMix Radio et d'autres groupes parient sur l'explosion de l'audience, notamment chez les plus jeunes. "18 à 20 millions de personnes écoutent la radio par Internet chaque mois", selon M. Ciurléo. La généralisation de la technologie "3G", qui permet d'écouter la radio sur son téléphone portable, devrait accélérer la tendance. Ce moyen d'écoute concerne déjà 5 millions d'auditeur, estime M. Ciurléo.

De la même façon, les webradios seront bientôt dans toutes les voitures. BMW, Ford, Mercedes et PSA Peugeot Citroën vont lancer dès 2010 des voitures avec des autoradios 3G ou avec un port Iphone. Le téléphone captera la radio via la 3G et fera aussi office de GPS

2010 pourrait bien être l'année des webradios. "En Asie, il se fabrique un milliard de récepteurs wifi (sans fil)", annonce M. Ciurléo. "Ce sera le cadeau de Noël 2010", s'enthousiasme le patron de Goom. Avec ce futur transistor wifi, il vise les "45 millions de Français qui ont accès à Internet".

Guy Dutheil

source LE MONDE | 01.12.09

01:03 Publié dans consommation, Web | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : radio, web, cadeau |  Facebook |

03/12/2009

FLASH MOB MONDIALE POUR LE CLIMAT 05.12.09 à 11 h 45 partout en France

GREENPEACE VOUS DONNE RENDEZ-VOUS
Le 5 décembre 2009
Rendez-vous 48h avant le sommet de Copenhague pour une flashmob musicale
Informations pratiques
Dress code Accessoires
venez habillé en orange, noir ou blanc poêle, casserole, vos deux mains, instruments de musique
Le rendez-vous
A 11h45 partout en France ! cliquez ici pour voir la liste des villes

Signez l'appel ULTIMATUM CLIMATIQUE

02/12/2009

Algues vertes: condamnation de l’Etat confirmée en appel

JUSTICE - La cour administrative d’appel de Nantes a confirmé la condamnation prononcée en octobre 2007 par le tribunal de Rennes qui avait reconnu la responsabilité de l’Etat dans la prolifération des algues vertes sur le littoral breton. Lors de l’audience en appel, le rapporteur public avait relevé une “pratique générale défaillante des préfets” alors qu’ils avaient “obligation d’agir”.

Lors du premier procès, le tribunal, soulignant la responsabilité des nitrates d’origine agricole dans le phénomène des marées vertes, avait également souligné les carences de l’Etat dans l’application des règlementations nationales et européennes. Dans son jugement, la cour d’appel de Nantes a sensiblement augmenté les indemnités accordées aux associations écologistes.

“Cette décision est une victoire historique pour les associations et une date clef pour le littoral breton, a réagi Jean-François Piquot, porte-parole d’Eau et Rivières dans un communiqué. L’Etat est mis face à ses responsabilités, il doit cesser de tergiverser”.

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PHA

Commentaires

Tout le monde sait d'où vient cette pollution.
Et pourtant on augmente la cause en autorisant des extensions légales et en laissant faire les illégales. Un éleveur de porcs autorisé pour 4.000 têtes en a couramment 6.000 !
Amis bretons buvez de l'eau minérale !

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Rédigé par: meduse r | 01/12/2009 à 12:38

habitant proche de la baie de saint-brieuc, je suis complètement concerné par les algues vertes, effectivement il faut stopper les extensions d'élevages et revenir rapidement à des cultures adaptées à notre région, terres de prairies et d'élevage. La condamnation de l'état est justifiée, les engagements pris ne sont pas tenus.

Rédigé par: lanoë | 01/12/2009 à 13:09

Je trouve ça quand même un peu fort de ne dénoncer que les préfets là ou le coupable est clairement l'agriculteur...

On est face à un double problème, d'un coté les algues vertes et les risques qu'elles impliquent..
De l'autre, les agriculteurs et leurs sempiternelles grèves, leurs blocages et saccages divers et variés dès qu'on touche à leurs habitudes..

Délicat

Rédigé par: xplisite | 01/12/2009 à 15:59

Bon sang, mais c'est quoi ça? Qu'un préfet hésite à faire fermer une exploitation, je peux le comprendre. Mais qu'il en autorise de nouvelles, dans la situation où nous sommes, ça devient intolérable!

Rédigé par: Lacuzon | 01/12/2009 à 16:30

source 01/12/2009 extrait libération

30/11/2009

Le réchauffement climatique pourrait atteindre 7 degrés en 2100

C'est le pire scénario jamais imaginé. Le réchauffement climatique pourrait atteindre sept degrés en 2100 selon vingt-six climatologues de renom. L'Institut de recherche sur les impacts du climat de Potsdam, en Allemagne, publie en effet mardi 24 novembre un document de 64 pages représentant une synthèse des travaux scientifiques sur le changement climatique parus depuis le 4e rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC, 2007).

"La température moyenne de l'air devrait se réchauffer entre 2 et 7 degrés en 2100 par rapport à la période préindustrielle", affirment les auteurs. L'augmentation de 40 % des émissions de CO2 entre 1990 et 2008 rend plus difficile à atteindre l'objectif fixé en juillet de limiter à 2 degrés le réchauffement global. "Chaque année de retard dans l'action augmente les chances que le réchauffement dépasse 2 °C", avertissent-ils.

A l'attention de ceux qui douteraient encore de l'origine humaine du réchauffement, le document de Potsdam rappelle que durant le dernier quart de siècle, les températures moyennes ont augmenté de 0,19 degré par décennie, ce qui correspond parfaitement aux prévisions calculées sur la base des émissions de gaz à effet de serre.

PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES EXTRÊMES

L'un des effets les plus alarmants du changement à venir concerne la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, que ce soit au niveau des températures (canicules) ou des précipitations (sécheresses, inondations). Un autre concerne l'élévation du niveau des mers. "La montée actuelle du niveau des mers", de 3,4 mm par an durant les quinze dernières années, "est supérieure de 80 % aux prévisions passées du GIEC", selon les climatologues. Au lieu d'une fourchette comprise entre 18 et 59 cm d'augmentation, les experts estiment désormais que si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, la fonte des calottes glaciaires provoquera une montée des eaux comprise entre un et deux mètres d'ici à la fin du siècle.

Extraits  LEMONDE.FR | 24.11.09

Commentaire : les négationistes seront tous morts; la survie de notre espèce est entre nos mains.

26/11/2009

Aux Etats-Unis, la "Transition" prépare l'après-pétrole

Boulder (Colorado) Envoyé spécial

Au beau milieu des Etats-Unis, l'après-pétrole a commencé. Au pays de l'essence pas chère et de la négation du réchauffement, des groupes de citoyens se sont donné pour mission d'aider les communautés américaines à se préparer à la double échéance de la fin du pétrole et du changement climatique. Leur mouvement a un nom : la Transition. Son coeur bat à Boulder, dans l'Etat du Colorado (Etats-Unis), une enclave libérale et progressiste de 100 000 habitants au sein de montagnes Rocheuses, réputées très conservatrices.

Tous les mercredis, on se bouscule sur le marché fermier de Boulder - une curiosité en soi au royaume du centre commercial. Entre les étals de fruits et légumes des agriculteurs bio, les militants de la Transition distribuent leurs tracts. "L'agriculture industrielle, fondée sur des carburants bon marché, va s'effondrer", prédit Michael Brownlee, chef de file du mouvement aux Etats-Unis. "Tout notre mode de vie est condamné. C'est très dur à entendre pour les Américains, élevés dans l'idée qu'ils le méritent."

Fondé par Rob Hopkins, le mouvement de la Transition a pris corps en 2006 à Totnes, petite ville anglaise de 8 000 habitants, avant d'essaimer dans le monde entier. Ses militants ont un but : rendre leurs villes résilientes avant le chaos qui s'annonce, par la quête de l'autarcie énergétique et alimentaire. Avec une conviction : c'est l'opportunité pour l'humanité de construire un monde meilleur. Et un credo : la relocalisation de toutes les productions.

Formé par les fondateurs du mouvement à Totnes, Michael Brownlee, ancien journaliste, a créé à Boulder, en 2008, la première initiative américaine de la Transition. Depuis, l'association locale, qui emploie trois salariés, a mué en centre de formation de nouveaux groupes dans tout le pays et accouché d'un Transition Colorado, puis d'un Transition US. En un an, quarante initiatives ont vu le jour aux Etats-Unis.

"80 % de notre travail est centré sur l'agriculture locale, c'est le levier le plus efficace à court terme, ce dans quoi les gens peuvent le plus facilement s'engager", explique M. Brownlee. "1 % seulement de notre nourriture est produite à l'intérieur du comté, or ses habitants dépensent 650 millions de dollars par an pour l'alimentation. Il y aurait là de quoi sauver notre économie !" Les groupes créent des potagers communautaires, encouragent l'installation d'agriculteurs bio par des systèmes d'abonnement proches de ceux des Associations de maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) en France.

Au sein d'une nation où le sens de la communauté et du lobbying ne sont pas des vains mots, le message passe. Soixante-quinze restaurants du comté affichent leur engagement à privilégier les produits locaux. Même les supermarchés mettent en valeur sur leurs rayons la production de la région. "La Transition ne doit pas juste être un groupe de gens dans leur coin. Il faut engager toute la communauté pour avoir une chance de réussir", explique M. Brownlee.

Le comté de Boulder soutient et finance le mouvement. La collectivité a créé un conseil de l'agriculture et de l'alimentation, dans lequel siègent des représentants de la Transition. Et ses élus ont entrepris de réorienter en douceur les monocultures industrielles vers une agriculture vivrière de proximité. Avec un atout maître : grâce à une politique d'acquisition foncière de longue haleine, la majorité des terres agricoles sont des propriétés publiques louées aux exploitants. Un quasi-kolkhose, au pays de l'Oncle Sam !

....source extrait le monde édition du 22.11.09.Grégoire Allix

25/11/2009

Consommation : un inventaire des produits contenant des nanomatériaux

Le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), basé à Bruxelles, vient de mettre en ligne sur son site Internet (Beuc.eu) un inventaire des produits de consommation contenant des nanomatériaux - des particules infiniment petites : un nanomètre équivaut à un milliardième de mètre. Cette liste, qui recense 151 articles, concerne des produits de beauté (crèmes solaires, dentifrices blanchissants), des tissus (couvertures, chaussettes ou serviettes antibactéries), des jouets pour enfants (certaines peluches), des compléments alimentaires, des produits d'entretien, etc. Avec l'aide de ses organisations-membres, notamment l'UFC-Que choisir en France, le BEUC a identifié plusieurs marques françaises, comme Babyliss, Chanel, Dior, Chantecaille et G. M. Collin. Les scientifiques ne sont pas en mesure de conclure à l'innocuité des nanomatériaux sur la santé ou l'environnement, toutefois, l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a recommandé, en octobre, "l'application du principe de précaution" à leur égard. Compte tenu de ce manque de données, le Bureau européen des unions de consommateurs réclame une plus grande transparence sur l'étiquetage. Il déplore "l'absence de législation qui rendrait obligatoire cet étiquetage", hormis un règlement européen sur les cosmétiques, dont l'entrée en vigueur est prévu à l'horizon 2013. Le BEUC précise que son inventaire n'est pas "officiel", dans la mesure où il n'a pas réalisé de tests en laboratoire pour vérifier que les produits attestant la présence de nanomatériaux en contiennent réellement. Il n'est pas non plus exhaustif, du fait de "la difficulté à trouver des informations" sur le sujet.

Rafaële Rivais
source lemonde 20/11/09

00:06 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nanomatériaux, santé |  Facebook |

23/11/2009

Agriculture Une association demande le retrait de deux herbicides Round Up de Monsanto

L'association écologiste Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) et un agriculteur bio français ont demandé au ministère de l'agriculture le « retrait immédiat » de deux formulations de l'herbicide Round Up de Monsanto, mercredi 18 novembre. Ils dénoncent des différences entre les formules déclarées dans le cadre des autorisations de mise sur le marché et leur composition. Ces herbicides pour le jardin - Round Up express et Round Up GT Plus - contiennent du polyoxyéthylène amine (POEA ), « contrairement aux informations transmises par le ministre de l'agriculture », indique François Veillerette, président du MDRGF. Or, le POEA renforce la toxicité de la matière active du Round Up, le glyphosate, à l'encontre des cellules humaines, indique l'association. - (AFP.)

+d'infos sur  mdrgf

21/11/2009

La crise relance le thème de la décroissance

Jusqu'alors cantonnées à des économistes en marge ou d'écologistes radicaux, les théories des décroissants (remise en cause de l'accumulation matérielle comme source d'épanouissement et de la croissance économique à tout prix) progressent. Des Verts à la gauche radicale, elles font des adeptes.

Il y a deux ans à peine, la thématique effrayait. Parler de sobriété économique était synonyme de limitation du progrès, un nouveau jansénisme triste. On raillait ceux qui voulaient revenir à la bougie comme on avait moqué les premiers écologistes et leur lait de brebis bio. Même les Verts se méfiaient du mot, le jugeant trop « raide ». A l'automne 2006, Yves Cochet, alors candidat à la candidature pour la présidentielle, avait perdu la primaire interne ; son discours ouvertement décroissant avait fait peur à ses camarades.

Depuis, la crise a sévi, la récession est là. La critique d'un système économique fondé sur la seule croissance des biens et de la consommation est générale. L'opinion n'y croit plus et d'aucuns découvrent la théorie de la tempérance. Selon un sondage IFOP- Sud-Ouest (réalisé les 8 et 9 octobre auprès de 955 personnes), 27 % des Français se disent « prêts à changer en profondeur leur mode de vie et à restreindre leur consommation de manière significative ». 53 %, en revanche, concèdent n'être prêts qu'à « des efforts limités ».

« On sent la montée en puissance de comportements écocitoyens et d'une consommation plus sobre mais ce n'est pas encore la décroissance », tempère Jérome Fourquet, directeur de l'IFOP. « Plutôt que de décroissance, il s'agit d'une autre croissance. Les Français ont envie d'un mode de consommation en harmonie entre ce qu'ils estiment bénéfique pour la société et ce dont ils ont besoin », complète Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA-opinions. Le succès des Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP, un réseau d'achat du producteur au consommateur) le confirme....

Extrait paru dans l'édition du Monde du 15.11.09

20/11/2009

Voiture : la révolution des usages

L'automobile n'a jamais été aussi présente dans notre société, et pourtant sa place n'a jamais été autant remise en cause qu'aujourd'hui. Ainsi, 86 % des kilomètres parcourus le sont en voiture et 80 % des ménages possèdent un véhicule. Mais, dans le même temps, on observe une prise de distance par rapport à l'automobile. Un mouvement inédit, qui frappe par sa rapidité et son ampleur. Trois chocs successifs ont servi de révélateur à cette évolution, qui oblige à repenser l'usage de la voiture d'une manière radicale.

  • Le choc pétrolier de 2008 a porté la première estocade.....
  • Choc environnemental ensuite. La montée de la conscience écologique face au réchauffement climatique...
  • Choc économique enfin. La crise financière et ses conséquences sur l'emploi ont d'inévitables répercussions sur le pouvoir d'achat....

...Mais si la voiture restera dans les années qui viennent vraisemblablement un mode de transport incontournable, elle doit en même temps opérer une double révolution. Technologique, afin de s'abstraire de la dépendance du pétrole, mais surtout pratique, sur son mode d'utilisation. Un seul chiffre doit faire réfléchir à l'absurdité à laquelle le modèle actuel a abouti. En Ile-de-France une voiture est immobile 80 % du temps. Objet de liberté après la seconde guerre mondiale, l'automobile est de plus en plus vécue comme une contrainte.

La densité du paysage urbain et celle du parc automobile ont conduit à mettre en place des péages à l'entrée des centres-villes, à rendre de plus en plus compliqué le stationnement. A force d'être utilisée en toutes circonstances, la voiture a fini par perdre sa praticité, et son usage doit être réinventé.

Pour cela l'automobile doit retrouver de la flexibilité pour répondre aux contraintes économiques et aux attentes sociétales. L'une des solutions passe par l'évolution de la notion de propriété. Aujourd'hui la voiture se résume à un bien patrimonial, au travers duquel s'exprime une partie du statut social. Demain, elle devra se partager : d'objet elle deviendra service. Des expériences d'autopartage comme Zipcar, qui existe déjà dans une soixantaine de villes, ou Autolib', qui s'apprête à voir le jour à Paris, ouvrent la voie à une nouvelle ère automobile.

Stéphane Lauer

extrait LE MONDE | 17.11.09

19/11/2009

Edito du Monde Covoiturage

...constat : A force de devenir incontournable, la voiture a elle-même créé les conditions de sa remise en cause. L'exemple de l'Ile-de-France est éloquent : les déplacements quotidiens effectués en voiture y ont explosé de 60 % en dix ans, pendant que la population n'augmentait que de 12 %. Jusqu'à présent, la réponse a été de construire plus de routes, plus de ponts, plus de contournements d'agglomération pour accompagner la tendance.....

pistes de progrès : l'automobile doit changer de nature : d'objet statutaire, elle doit se muer en instrument de service.

Cela suppose une évolution de la notion de propriété : à quoi bon posséder, assurer et entretenir une voiture si celle-ci reste 80 % de son temps immobile ? Aujourd'hui, il y a en moyenne deux voitures par foyer. Sans doute faut-il se dire qu'il y aura une voiture pour plusieurs foyers. Le covoiturage, l'auto-partage, les voitures en libre service se banalisent un peu partout dans le monde. Parallèlement, il faut organiser une meilleure articulation entre voiture et transports collectifs. Les obstacles économiques et culturels restent nombreux. Il revient aux pouvoirs publics de donner l'impulsion nécessaire pour que ces nouvelles solutions se développent.

un avis utile :

Progressivement, on s'achemine vers ce que recommandait naguère André Gorz, et qu'on pouvait juger gentiment utopique : des transports collectifs dans les villes et entre les villes, et des garages municipaux pour le prêt de véhicules utilitaires individuels (pour les déménagements, par exemple). Encore un effort, et on y parviendra !

extraits LE MONDE | 17.11.09

Commentaire : les moyens informatiques (GPS, informatique embarquée ,etc.) existent pour optimiser nos déplacement tout en réduisant ,otre empreinte humaine sur notre terre.

18/11/2009

Une énième étude met en cause le bisphénol A


la molécule de BPA bisphénol A

Depuis 1995, les études se suivent et se ressemblent sur les dangers du bisphénol A (BPA), un monomère entrant dans la fabrication de polymères, en l’occurrence un plastique dur et transparent, le polycarbonate..........

Selon une nouvelle étude portant sur des sujets adultes, le BPA serait également dangereuse pour les adultes qui y seraient exposés. Conduite en Chine sur des ouvriers travaillant dans une usine où le BPA est utilisé en grande quantité, cette étude vient d’être publiée dans la revue Human Reproduction.

Ces ouvriers, expliquent les chercheurs chinois, ont quatre fois plus de risques de souffrir de troubles de l’érection et sept fois plus d’avoir des problèmes d’éjaculation – en comparaison d’ouvriers employés d’une usine n’en utilisant pas.Cette étude serait ainsi la première à faire le lien entre “une exposition au BPA sur le lieu de travail et un dysfonctionnement sexuel chez l’homme”.

Les taux de BPA auxquels étaient exposés les ouvriers étudiés étaient très élevés. ......

Pionnier, le Canada a été le premier pays à bannir, en 2008, les produits contenant du BPA. Quid de la France ? Dans un rapport de 2008, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation (AFSSA) ne s’est pas inquiétée outre mesure, suscitant les moqueries du Canard. L’Agence ne voit pas de risques pour les bébés :

“Lorsque le contenu des biberons en polycarbonate est chauffé via un traitement au four à micro-ondes en conditions réalistes (durée de chauffage inférieure à 10 minutes), les quantités de Bisphenol A transférable à l’aliment restent très inférieures à la valeur maximale de 50 μg de Bisphenol A par litre retenue par l’AESA pour son calcul d’exposition conservateur.”

L’Agence a toutefois promis de relancer les investigations à ce sujet.

Une proposition de loi visant à proscrire “la fabrication, l’importation, l’offre, la détention en vue de la vente ou de la distribution à titre gratuit, la mise en vente, la vente ou la distribution à titre gratuit de plastiques alimentaires contenant du Bisphénol A” a été déposée au début de l’été au Sénat par le socialiste Yvon Collin, mais n’a pas été, à notre connaissance, soumise au vote.

extraits et cliquer pour + de détails sur sciences.blog.lemonde

16/11/2009

Slow life, Décroissance, Écologie, Coopération, Slow Food, Slow money ... La vie meilleure, mode d’emploi : changer de modèle face à la crise Un hors-série de Courrier International vendredi 13 novembre 2009 Posté par David Naulin

La vie meilleure, mode d’emploi : changer de modèle face à la crise

Un hors-série de Courrier International

vendredi 13 novembre 2009

 

Préserver la planète pour les générations suivantes, partager les ressources, choisir au quotidien de n’être “ni maître ni esclave”, comme le suggérait le poète Khalil Gibran, c’est possible. C’est ce dont témoignent une multitude d’initiatives individuelles et collectives menées aux quatre coins du monde, dont la presse internationale se fait l’écho. Le nouveau hors-série de Courrier International démontre brillamment que partout des femmes et des hommes réinventent leur vie, transforment leur quartier, renoncent à la voiture ou en restreignent l’usage, consomment autrement, travaillent moins et différemment. Et pas seulement parce qu’ils y sont contraints par la récession. Cette “crise de plus” s’accompagne d’une prise de conscience. La parole, les idées, semblent libérées, comme le montrent des intellectuels tels que l’Américain Amitai Etzioni ou le Philippin Walden Bello.

lire la suite en cliquant cdurable

 

15/11/2009

Ecologie Strasbourg, première ville écolo de France

Elodie Grangié -Strasbourg, une longueur d'avance sur les transports durables

La capitale de l'Alsace sort grande gagnante de notre classement des villes françaises les plus "vertes". Elle a bâti son succès sur une politique de transports volontariste, respectueuse du paysage urbain et de l'environnement. Dès le début des années 90, Strasbourg a interdit le transit automobile par l'hypercentre et a créé des places de stationnement à l'entrée de la ville "pour dissuader le déferlement des voitures et changer l'état d'esprit des habitants, souligne Roland Ries, le maire socialiste. Nous avons aussi lancé un vaste plan de développement des modes de transport doux." Si le vélo est très prisé des Strasbourgeois, grâce au plus grand réseau de pistes cyclables de France (près de 500 kilomètres), la ville peut se flatter de posséder aussi le premier réseau maillé de tramways, avec 54 kilomètres de lignes. Pour autant, le tramway n'est pas le remède universel aux problèmes des transports et du développement durable. Roland Ries raisonne "en zones de pertinence" et prône "la complémentarité des modes de transport". Si le tramway atteint sa pleine efficacité en centre-ville, il coûte cher et n'est pas pertinent en périphérie.....

extrait et lire la suite en cliquant sur  l'expansion

17:55 Publié dans environnement, Strasbourg | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : 

14/11/2009

La Norvège veut lutter contre la pollution piscicole

...Tout au long de la côte, l'élevage de poissons est devenu la plus importante source de pollution à cause des rejets de nourriture. L'Agence veut renforcer les contraintes dans les zones à risque, mais rendre la réglementation plus simple dans les zones où la situation reste satisfaisante. Dans ces dernières, où sont situées 90 % des fermes, les règles seront assouplies.

"Mais dans les eaux de mauvaise qualité, où sont aujourd'hui installées 1 % des fermes, il sera interdit d'agrandir ou d'installer de nouvelles fermes. Et dans les eaux où la qualité de l'eau est incertaine, concernant 9 % des fermes, les conditions seront beaucoup plus strictes", souligne Ellen Hambro, directrice de SFT. L'Agence s'appuie sur la directive sur l'eau adoptée par l'UE en 2000 pour renforcer les règles.

SFT avait tiré la sonnette d'alarme en mars 2008, indiquant que les rejets de nitrates et de phosphates des fermes piscicoles avaient respectivement augmenté de 20 % et 55 % depuis 2000, alors que la pisciculture s'est développée en moyenne de 10 % par an et a doublé en dix ans....

Mauvaise réputation

La pisciculture n'a pas toujours bonne réputation. Si ses partisans affirment que c'est l'une des réponses indispensables au développement de la population mondiale, les critiques sont nombreuses : emploi d'antibiotiques ou de pigments pour colorer les saumons

Le gouvernement norvégien, qui a lancé en avril 2009 une stratégie pour une pisciculture durable, encourage toutefois son développement afin, entre autres, de consolider l'emploi dans les régions du Nord. L'organisation écologiste Bellona réclame une croissance zéro des concessions et un contrôle accru des conditions d'élevage.

 

Extraits LE MONDE 12.11.09

13/11/2009

La dégradation des tourbières aggrave le réchauffement

3,8 millions de km2 de zones humides dans le monde

Superficie. La superficie mondiale des zones humides telles que les tourbières représente 3,8 millions de km2. Les pays les plus largement dotés sont la Russie (1 176 280 km2 pour la partie asiatique et 199 410 km2 pour la partie européenne), le Canada (1 133 926 km2) et l'Indonésie (265 500 km2).

Emissions. L'assèchement des zones humides dans le monde aurait provoqué des émissions de 1,3 milliard de tonnes de CO2 en 2008. Les principaux émetteurs de gaz sont l'Indonésie (500 millions de tonnes de CO2), la Russie (160 millions) et la Chine (77 millions). L'Europe des Vingt-Sept émet 174 millions de tonnes.

Ratio. Dans 15 pays, dont l'Islande, l'Ouganda ou la Mongolie, les émissions dues à la dégradation des tourbières sont plus élevées que celles qui proviennent des combustibles d'origine fossile.

Les tourbières qui tapissent le globe sont comme un "no man's land" dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elles ne sont pas prises en compte par le protocole de Kyoto dans l'estimation des émissions de carbone des pays et, du coup, les gouvernements n'y accordent qu'un intérêt très limité dans leurs discussions actuelles. Pourtant, résultat de l'accumulation progressive de matière végétale, la tourbe retient en elle des quantités importantes de carbone d'origine organique. La dégradation ou l'assèchement des zones humides, pour les besoins de l'agriculture et de la production d'énergie, libère ce gaz. Un processus qui contribue sensiblement au réchauffement du climat.......

Face à ces quantités de CO2 émises, les pays qui s'apprêtent à se réunir à Copenhague ne sont pas enclins à réagir, regrette Alex Kaat. "Le CO2 provenant de la destruction des zones humides est l'orphelin de la négociation climatique, lâche-t-il. Le gaz provenant du sol est moins sexy que la déforestation ou la régulation de la consommation de combustibles fossiles."

Bertrand d'Armagnac
commentaire de 10.11.09 | 18h00

LE MONDE édition du 11.11.09.+ d'infos en cliquant sur lemonde