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17/02/2017

Fleurs coupées : un commerce pas si rose…

D’où proviennent les fleurs que nous achetons ? Comment sont-elles cultivées ? Quelle quantité de pesticides reçoivent-elles ? Autant de questions légitimes pour le consommateur mais auxquelles il est quasiment impossible d’apporter une réponse !
À l’heure actuelle, 85 % des fleurs coupées viennent de l’étranger. Selon le bilan annuel 2015 de France Agrimer sur le commerce extérieur français des produits de l’horticulture, la France importe en valeur près de 16 fois plus qu’elle n’exporte. Les Pays-Bas sont nos premiers fournisseurs. Neuf fleurs étrangères sur dix transitent par FloraHolland, une société de mise aux enchères de fleurs. C’est le plus grand importateur et distributeur au monde. Chaque jour, plus de 20 millions de fleurs y sont réceptionnées et cédées aux enchères… même la majorité des lots français ! Ces derniers sont d’ailleurs susceptibles d’être ensuite revendus en France, parcourant des centaines de kilomètres en camion réfrigéré supplémentaires.
Si les Pays-Bas sont adeptes de serres chauffées (et connus pour leurs tulipes), les trois quarts de leur fleurs viennent des pays du sud : Kenya (22 %), Éthiopie (12 %), Équateur (10 %), Colombie (5 %) ou Costa Rica (4 %). Des pays dans lesquels les conditions climatiques sont plus propices à la floriculture mais où la main d’oeuvre est surtout bien moins onéreuse. Les fleurs sont cultivées dans des fermes géantes, dans des conditions souvent très difficiles. Fairtrade/Max Havelaar, qui délivre un label garantissant des fleurs issues d’un commerce équitable, explique sur son site Internet qu’en plus des conditions de travail difficiles, « les travailleurs de plantations sont confrontés à une forte instabilité d’emploi, liée au caractère cyclique de la demande dans les pays consommateurs ». C’est le cas notamment à la période de la fête des mères, de la Toussaint ou encore de la Saint Valentin.
Mais en plus de l’impact social, le commerce des fleurs a un impact environnemental particulièrement néfaste. François Bataillard, directeur technique de Fleur de cocagne (première structure à cultiver des roses bio en France) indique : « par rapport à son volume et son poids, la fleur est le végétal le plus gourmand en eau et en produits chimiques ». Des pesticides sont en effet massivement utilisés, parfois même des produits frelatés et non homologués, sans aucune formation ni information, sans limite ni protection. Cela n’est pas sans conséquence sur tous les acteurs de la chaîne, de la production aux consommateurs, en passant par les fleuristes. Quant à la consommation en eau, elle est très importante (7 à 13 litres pour qu’un bouton de rose arrive à maturité). Les plantations sont irriguées sans que quiconque ne se préoccupe du niveau des eaux avec un risque accru d’épuisement des ressources.
Aujourd’hui la seule garantie possible pour le consommateur est la labélisation. Il y a d’une part le label Fairtrade/Max Havelaar qui garantit des fleurs issues du commerce équitable, et d’autre part le label Fleur de France qui vise à distinguer la culture locale. La solution la plus écoresponsable reste encore les fleurs locales issues de l’agriculture biologique, ....... extraits chambre de consommation d'alsace

09/02/2015

Une vision pour la Suisse de demain mais pas seulement, un zeste d'Agroquartier avec la création d'un cellier communautaire

Sans oublier le développement des cultures sur le toit des immeubles, le projet de l'hepia* propose de manière remarquable des solutions à une nouvelle dimension du développement urbain: le paysage urbanisé. Les auteurs ont fait preuve de courage, dans la mesure où ils ont pris en compte le désir d'une frange de la population de vivre dans un paysage productif. En outre, leur présentation a confirmé au jury que les étudiants s'identifiaient avec leur projet et qu'ils étaient motivés à façonner leur avenir. Enfin, ils ont défendu certaines valeurs dans leur projet.....

....la contribution d'hepia s'inscrit dans le genre de la réflexion littéraire. Il s'agit en quelque sorte d'un scénario décrivant l'évolution utopique de la Suisse au cours des vingt prochaines années. L'équipe hepia a choisi en toute connaissance de cause une approche interdisciplinaire pour éviter l'écueil de la perspective d'experts. Afin de présenter leurs idées, les étudiants des filières architecture, architecture du paysage, agronomie, génie de l'ingénieur, gestion de l'environnement et domotique ont recouru à une méthode de science-fiction. Les idées se réfèrent à des faits rationnels tout en contrôlant le mieux possible les paramètres.

Le travail présenté a intégré des aspects de la société, de l'aménagement du territoire, de l'environnement et de l'économie (consommation). Il en résulte une image d'avenir aux multiples facettes dépassant les questions territoriales et d'infrastructure. Dans la contribution d'hepia, le clivage entre ville et campagne est progressivement comblé; il en résulte une société urbaine qui s'engage à vivre ensemble et dans le respect de la nature. Dans le développement durable, l'environnement et la société sont prioritaires par rapport à l'économie, ce qui n'exclut pourtant pas la création de valeur ajoutée. De plus, l'organisation du temps de travail évolue, grâce par exemple à l'introduction de modèles de temps de travail innovants. La contribution a fourni des images relatives aux problématiques à incidence spatiale comme la densification des zones de villas et la réorganisation des services sociaux.

Cette nouvelle démarche participative fait un carton en Suisse depuis son développement en 2015. Le but vise à offrir la possibilité à chaque habitant de contribuer aux apports alimentaires de son quartier. Cette nouveauté permet également de mettre en relation les producteurs de proximité avec les consommateurs.Autant de points positifs dont les habitants peuvent bénéficier.

Financement

Ce projet est financé à moitié par l’État grâce aux PSR (Prestations Sociales Requises), et l’autre moitié par les habitants du quartier. En étant acteurs de ce projet immobilier, les propriétaires développent des relations basées sur la solidarité, le partage et le dialogue. Comme ce cellier dépend de leurs attentes sociales, environnementales, ainsi que de leurs possibilités financières, ils se sentent d’autant plus concernés par l’impact que ce dernier aura dans leur vie quotidienne. Ils participent donc également à la conception du lieu, au choix de son emplacement et même jusqu’à l’horaire d’ouverture du cellier.

Un cellier autonome


Un des arguments en faveur du résultat a été de confirmer que ce cellier communautaire serait autonome en électricité. Les habitants n’auront donc pas de frais supplémentaires à payer une fois son installation
terminée. Cette démarche s’inscrit dans la continuité de ce qu’il se fait dans le quartier car aujourd’hui, sur chacune des villas, il y a un panneau solaire, pour chauffer les chauffe-eaux individuels.

Les avantages du cellier communautaire expliqués en trois points :

  • économique - Les habitants se disent heureux de la mise en place de cette infrastructure pour des raisons économiques. En effet, cet espace de vie partagé permet aux foyers d’épargner grâce au système du « donnant-donnant ». Chaque famille pourra troquer des denrées inutilisées,des fruits et légumes provenant de leur potager, des oeufs des poules de leur propriété, et plus si intéressés. Ceci dans un but commun de mieux gérer les stocks des foyers, et, in fine, de réduire les déchets alimentaires. Le cellier dispose aussi d’une chambre froide et congélateur aménagés pour que chacun puisse y conserver des denrées. Cela éviter le besoin d’une capacité de stockage frigorifique importante dans leur maison.
  • social - Cette installation permettra aussi de réaffirmer les liens sociaux trop souvent oubliés dans ces zones. La création d’un lieu de rencontre et de partage permettra de redynamiser cet endroit. En effet, des activités au sein de ce cellier pourront être créées. Des emplois seront ainsi mis en place dans le but de gérer le bon fonctionnement de la redistribution. De plus, ils ont prévus de créer, en collaboration avec d’autres celliers à proximité, un site Web. Les familles pourront avoir des informations sur le stock de celui-ci ou les denrées spéciales arrivées le jour même.mobilité et activités - Il se trouve que les transports publics genevois ont émis la possibilité d’ajouter un arrêt de bus non loin de là s’il y a suffisamment d’intérêt de la part de la population. Comme les habitants du quartier ont délaissé la voiture privée au profit du carsharing ou des transports publics, ils bénéficient d’un plus grand espace commun, autrefois utilisé par les voitures. Grâce à cela, des activités pour les enfants ont été mises en place. Leur bon fonctionnement est notamment dû aux journées de travail à domicile. Chaque habitant a l’opportunité de profiter au mieux de ces nouveaux espaces verts. Si un arrêt des TPG est finalement ajouté, c’est bien sûr non seulement les habitants du quartier «coin de terre» mais aussi une grande partie de la population de Bellevue qui profitera de ce nouvel espace d’échange.

En quelques chiffres
Sur une base de 36 villas, on compte :
Frigo 0.1 m2/villa
Denrées sèches 0.2 m2/villa
Espace distribution 5 m2/villa
Soit une surface pour le cellier de 200 m2

Création d’un nouveau site Web pour le cellier communautaire du quartier du Pré

Le quartier villas de Morges a créé un nouveau site Web pour que ses habitants puissent réserver, connaître le stock, les nouveaux arrivages, et même commander pour les personnes à mobilité réduite.

 Ce genre de création n’est pas inconnue en Suisse depuis plusieurs années. La différence est que, jusqu’à présent, seuls les stocks du cellier étaient mis à la portée des habitants. Dans ce quartier du Pré à Morges (VD), ils ont aujourd’hui décidé d’offrir de nouveaux services, tels que les approvisionnements provenant du voisinage, a réservation de produits pour les personnes travaillant tard et une possibilité de se faire livrer pour les personnes âgées ou celles à mobilité réduite.

La nouveauté créée par la «surproduction » des potagers du quartier

Aujourd’hui, face à l’ampleur du phénomène des potagers familiaux et communautaires, des personnes ayant une production trop élevée pour leur propre consommation n’hésitent pas à amener leur surplus dans les celliers, afin d’en faire profiter leurs voisins. De ce fait, le stockage peut facilement varier. Les habitants ont donc décidé d’apporter une amélioration comparée aux autres sites déjà créés par le passé. Ceci en mettant les petites productions potagères en disponibilité d’échange et de commercialisation de proximité.

Réserver les denrées

Comme tout le monde n’a pas la possibilité d’avoir une journée de travail à la maison, les habitants ont songé à une solution alternative pour ces personnes. En effet, aujourd’hui, une grande partie de la population travaille encore bien tard, le but n’étant pas d’encourager cette méthode de travail, mais d’aider ceux qui sont dans cette situation. Il suffira à ces personnes de réserver leurs denrées, puis d’aller les chercher soit le matin juste avant de partir au travail, soit le soir, ou encore qu’une personne de la famille ou un voisin prenne la commande au cellier communautaire. Une place pour une dizaine de boîtes fonctionnant avec codes va être également mise en place pour que les personnes n’ayant pas d’autre possibilité puissent tout de même réserver des denrées et aller les chercher même pendant les heures de fermeture.

Mobilité réduite

Il y a 20 ans, être une personne âgée ou avoir une mobilité réduite conduisait à des situations de perte d’autonomie importante, vu le peu de prestations mises en œuvre pour aider ces personnes-là. Ce temps est révolu depuis quelques années. Il était temps que l’on trouve une solution pour leurs courses alimentaires. En effet, bien que les voisins ou la famille apportent une aide précieuse à ces personnes, ces dernières ne sont jamais à l’abri d’imprévus contraignants. Dans ce cas, la livraison à domicile réservée aux personnes âgées et à celles ayant un handicap réduisant leur mobilité est indispensable. Ce service peut aussi s’adresser aux femmes enceintes ainsi qu’aux personnes malades. Cette solution préserve ainsi leur autonomie.   extraits office fédéral du développement concernant le projet Swisstopia développé par la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (hepia*)

07/02/2015

L’année 2014 confirmée comme la plus chaude jamais enregistrée

......

Fin 2014, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) annonçait que l’année en cours pourrait être la plus chaude jamais enregistrée. Les relevés du mois de décembre le confirment. Deux des trois principaux laboratoires engagés dans la mesure de la température terrestre — l’un à l’Agence spatiale américaine (NASA), l’autre à l’Agence américaine chargée de l'étude de l'océan et de l’atmosphère (NOAA) — ont présenté, vendredi 16 janvier, leurs résultats : 2014 a bel et bien été la plus chaude jamais mesurée depuis 1880, date du début des relevés thermométriques..... Extraits le monde
 
Cela se passe de commentaires et on n'entends plus tous ces climatosceptiques de tous bords payées par...

19/01/2015

cinéma à 3,50 € du 21 au 27 janvier 2015 avec le Festival cinéma Télérama avec BNP Paribas

Pour la 8ème année consécutive, BNP Paribas est partenaire du Festival cinéma Télérama qui aura lieu cette année du 21 au 27 janvier 2015. Une semaine pour voir ou revoir les meilleurs films de l'année, sélectionnés par la rédaction de Télérama. 

252 salles en France participent à l'opération, et pour 3,50* euros seulement sur présentation d'un Pass (valable pour 2 personnes) à découper dans les numéros de Télérama des 14 et 21 janvier 2015, les cinéphiles pourront regarder les 16 films sélectionnés. 

*Hors majoration pour les films en 3D, en Imax, séances spéciales et prestations complémentaires.

14/07/2014

Covoiturage : Blablacar lève 100 millions de dollars mais aussi de la location de voitures entre particuliers sécurisée avec drivy...

Le leader du covoiturage en France a levé 100 millions de dollars auprès de plusieurs fonds d’investissement. Un record pour une start-up européenne. L’objectif ? Poursuivre son développement à l’international. Déjà présente dans 12 pays, la start-up apparaît comme un concurrent sérieux du train en France, et va bientôt s’attaquer au marché des trajets courts.

8 millions de membres dans 12 pays européens, près de 1 million de passagers par mois, "soit autant qu’Eurostar en 12 mois", aime répéter Frédéric Mazzella, co-fondateur de Blablacar (ex-covoiturage.fr). Pour financer son développement à l’international, le leader sur ce marché en France, a levé 100 millions de dollars (73 millions d’euros) auprès du fonds d’investissement Index Ventures, et de fonds déjà associés - Accel Partners, ISAI et Lead Edge Capital. Un signe que le covoiturage est considéré comme une affaire rentable et un mode de transport qui s’exporte. Blablacar entend s’implanter dans les pays qui disposent à la fois d’un réseau routier développé et d’un usage répandu des smartphones. La start-up est déjà présente en Angleterre, Espagne, Portugal, Italie, Bénélux, Allemagne, Pologne, Ukraine, et en Russie depuis le début de l’année 2014.

......

Merci la grève !

"Pic historique sur Blablacar pendant la grève SNCF", indiquait un tweet de la start-up, le dimanche 15 juin 2014. Les arrêts de travail à la SNCF ont relancé l’idée que les trajets domicile-travail pourraient représenter un levier de croissance pour ce marché. En effet, tous les sites de covoiturages ont vu leur nombre d’inscrits grimper. Une "progression de 100% par rapport à un jour normal", selon une porte-parole de Blablacar, citée par Le Figaro. Le site a, ainsi, recensé 1900 trajets entre 16 heures et minuit le 15 juin. "D’habitude, nous avons 1500 voyages sur toute la journée de dimanche", ajoute-t-elle. Reste à savoir si cet afflux de clients d’un jour va se transformer en une habitude voire un mode de vie.

Un concurrent sérieux pour la SNCF

Aujourd’hui, le prix apparaît, comme la première motivation à utiliser le covoiturage, selon l’enquête menée par Vinci Autoroutes en 2013. En France, le tarif d’un trajet en covoiturage, revient deux à trois fois moins cher qu’un billet de train sur les longues distances, selon Frédéric Mazzella, sachant que le trajet moyen chez Blablacar est de 350 kilomètres. Ce mode de transport se positionne, ainsi, clairement comme un concurrent de la SNCF. Ce dernier a d’ailleurs racheté, en juillet 2013, le site de covoiturage 123envoiture.com afin d’être présent sur ce marché et de compléter son offre de transport. La SNCF mène déjà la bataille du porte-à-porte ou du dernier kilomètre avec plusieurs services de réservation de taxis et de voitures avec chauffeur, mais aussi de location de voitures. Depuis le 19 juin 2014, l’entreprise propose même une offre d’autopartage dans certaines gares via la start-up Wattmobile

Un modèle vertueux

Fondé en 2006, Blablacar revendique concentrer 95% des annonces en France. La start-up semble avoir trouvé la formule gagnante en ayant réussi à lever les principaux freins au covoiturage côté conducteurs comme passagers : en 2011, le site met en place le pré-paiement en ligne. La somme est, ensuite, réglée au conducteur par virement sur son compte, la commission de 10% de Blablacar déduite. Ce modèle vertueux a permis de réduire le taux de désistement de 35% à moins de 4%. En outre, le système de notation des conducteurs comme des passagers, a permis de générer la confiance indispensable avant de voyager avec des inconnus. Un modèle que Blablacar entend dupliquer à l’étranger. extraits mobilites

De plus la location entre particuliers sur le mode drivy.fr permet aussi de concurrence à l'arrivée les loueurs de voitures classiques avec des prix plus bas de 20 à 30 % tout en assurant des transactions sécurisées...

 

Qu'on se le dise.... la mobilité augmente et les prix deviennent plus concurrentiels avec l'arrivée de nouveaux acteurs qui se servent de la souplesse et des sécurité nouvelles sur le net.

06/05/2014

Enfin de la musique gratuite sans limite.... et en toute légalité

Le site web de toutes les musiques

Lundi 5 mai 2014 | 23h58

RF8 veut réaliser la synthèse entre les possibilités infinies offertes par les nouveaux usages numériques de la musique et le savoir-faire historique de Radio France.


Depuis 50 ans, Radio France propose de découvrir toutes les musiques sur les sept chaînes du groupe. A l’heure de l’essor du streaming et des radios en ligne, le service public entend, avec le lancement de son huitième réseau, en cliquant sur RF8, assumer son rôle de défricheur et de prescripteur dans le champ numérique.
 
Grâce à RF8, les auditeurs ont accès gratuitement à la musique sélectionnée par une cinquantaine de contributeurs issus de toutes les antennes du groupe Radio France : programmateurs, producteurs, chroniqueurs, journalistes, experts de la discothèque.

Une offre de playlists

Chaque semaine, une trentaine de nouvelles playlists sont mises en ligne sur le site. Elles sont écoutables sur les principales plateformes musicales du marché : YouTube, Spotify et bientôt Deezer, iTunes, Qobuz, etc.

Chaque playlist est enrichie et contextualisée par des reportages, des programmes et des archives des différentes antennes.

Les utilisateurs peuvent mettre en favori les playlists, les programmateurs, les artistes et les genres qu’ils préfèrent afin de disposer progressivement d'une expérience de plus en plus personnalisée. source e-alsace.net

08/04/2014

un scandale en soi : le viticulteur bio de Côte-d'Or coupable d'avoir dit non aux pesticides...

Le viticulteur bio Emmanuel Giboulot a finalement été reconnu coupable. Lundi 7 avril, le tribunal correctionnel de Dijon a condamné à 1 000 euros d'amende, dont 500 avec sursis, ce vigneron de Côte-d'Or pour avoir refusé de traiter chimiquement, comme le prévoit le code rural, ses 10 hectares de chardonnay et de pinot noir contre une grave maladie de la vigne, la flavescence dorée. M. Giboulot a décidé de faire appel du jugement.

Le tribunal a suivi les réquisitions de la procureure, Jeanne Delatronchette, qui avait requis, lors du procès le 24 février, cette peine légère alors qu'elle aurait pu pousser jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros. Le jugement était très attendu, tant l'affaire, largement médiatisée, a divisé militants écologistes et profession viticole.

« Je ne me sens pas du tout coupable, c'est intolérable aujourd'hui d'être obligé de se masquer, d'être dans la peur quand on assume une position », a déclaré à la presse Emmanuel Giboulot à l'issue du délibéré. Quelque 120 personnes étaient venues lui apporter leur soutien devant le tribunal........extraits lemonde

14/02/2014

En France, la production de miel est en chute libre

Presque pas d’acacia, de thym ni de romarin, à peine un peu de colza, de sapin, de châtaignier : la récolte de miel est en chute libre en France. Elle n’atteint même pas 15 000 tonnes pour 2013, moins qu’en 2012 (16 000 t) et loin derrière les 33 000 t par an que l’apiculture enregistrait jusqu’en 1995. Compte tenu de l’engouement actuel pour cette activité professionnelle ou amateur, le nombre de ruches est resté stable, aux alentours de 1,3 million. Mais la mortalité des colonies ne cesse de grimper : de 15 % à 30 % en moyenne selon les régions, voire 100% par endroit. Et la situation se dégrade pareillement dans de nombreux pays....

L'’Unaf (Union Nationale des Apiculteurs de France) s’apprête à rejoindre le label européen Bee Friendly (ami des abeilles) qui distingue les pratiques agricoles respectueuses des insectes pollinisateurs. L’organisation en appelle par ailleurs au ministre de l’agriculture. Dans une lettre ouverte en date du 10 février, elle demande à Stéphane Le Foll « d’interdire totalement l’usage de tous les néonicotinoïdes, y compris l’acétamipride et le thiaclopride ». Et de réviser sérieusement le processus d’attribution de la mention « abeille »… en premier lieu pour les « produits reconnus comme dangereux pour les abeilles ».  extraits le monde

08/12/2013

Un moratoire inutile sur les insecticides tueurs d'abeilles : où la Commission Européenne est pressée par les lobbys de faire semblant d'agir...

Un fait notable s’est produit cette semaine en Europe : quatre insecticides agricoles y ont été suspendus pour deux ans, dans le but affiché de protéger les abeilles et les pollinisateurs sauvages. Il n’y a pourtant aucune raison de s’en réjouir. Au contraire. Le moratoire, qui vise certains usages du fipronil et de trois molécules dites néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride, thiaméthoxame), marque une profonde faillite de gouvernance. Trois raisons à cela.

 

La première est celle du temps perdu. Voilà une décennie, un rapport d’experts commandé par Jean Glavany, alors ministre de l’agriculture, concluait à un risque inacceptable de l’imidaclopride pour les abeilles. ..... En prenant au sérieux ce rapport publié en 2003, nous aurions pu éviter une grande part de ce qui s’est produit depuis.

La deuxième raison d’être déprimé par la décision européenne est qu’elle ne servira probablement à rien. Le moratoire (deux ans) est en effet inférieur à la durée de vie de ces molécules dans l’environnement. ....

« De l’imidaclopride a été détecté dans 97 % des 33 échantillons de sols prélevés sur des champs non traités, mais sur lesquels des semences de maïs enrobées avaient été utilisées un à deux ans avant le prélèvement des échantillons, ajoutent les chercheurs, citant une expérience menée en 2005. Plusieurs études ont retrouvé des néonicotinoïdes dans les fleurs sauvages à proximité des champs traités. »

 Les pollinisateurs continueront donc, à l’évidence, à être exposés à ces molécules malgré leur suspension… Enfin, comble de l’absurde, un nouveau produit vient d’être autorisé, sur la foi des tests ayant conduit à l’homologation de ceux que l’on suspend aujourd’hui. Les mêmes erreurs sont reproduites en connaissance de cause.

 La troisième raison est la plus déprimante de toutes. David Goulson (université du Sussex, Royaume-Uni) la donne dans une review publiée cette année dans Journal of Applied Ecology. Le biologiste britannique s’est amusé à chercher un lien entre les rendements du colza et du blé (au Royaume-Uni), et la quantité totale de néo- nicotinoïdes utilisée. Le résultat est éloquent. Les traitements préventifs déployés depuis une vingtaine d’années ne semblent pas avoir eu d’impact notable sur les rendements..... extraits le Monde 08/12/13

Commentaire : A quoi sert vraiment la Commission Européenne qui s'occupe de standardiser les WC.... pour limiter les consommations d'eau pendant que la ...Grèce s'enfonce dans la crise de la Rigueur pour qui !!!!!!

10/11/2013

Pesticides : les mathématiques au secours des abeilles

L'exposition à des doses très faibles de certains pesticides – dits néonicotinoïdes – peut conduire les colonies d'insectes sociaux au déclin. Les travaux conduits par John Bryden (Royal Holloway University of London, Royaume-Uni) et publiés dans l'édition de décembre de la revue Ecology Letters s'ajoutent à d'autres, menés ces dernières années, qui montrent que les effets de pesticides systémiques (utilisés en enrobage de semences ou en traitement des sols) peuvent se manifester de manière "sub-létale" : ils peuvent provoquer l'effondrement de colonies sans avoir d'effet mortel aigu sur chacun des insectes du groupe.

La publication des chercheurs britanniques intervient alors que la Fédération française des apiculteurs professionnels (FFAP) a dressé, mercredi 6 novembre, au cours de son assemblée générale annuelle, un état des lieux dramatique de la filière apicole. Selon la FFAP, la surmortalité des abeilles domestiques (Apis mellifera) continue d'augmenter, avec l'utilisation des pesticides comme cause majeure de ce déclin.

 

L'originalité des travaux de M. Bryden et ses coauteurs tient à la construction d'un modèle mathématique capable de simuler la réaction d'une colonie à un stress subtil mais chronique. La littérature scientifique permet de lister plusieurs effets dits sub-létaux sur les abeilles ou les bourdons : déficit du succès reproductif, déficit des capacités cognitives, déficit de l'immunité... Les auteurs ont intégré ces paramètres à un modèle de dynamique des colonies. "Les colonies d'abeilles sociales dépendent de l'efficacité de la coopération entre une multitude d'ouvrières et les tâches comme le butinage, la régulation thermique du nid et le soin au couvain sont essentielles pour maintenir et améliorer la fonction de la colonie", écrivent les chercheurs. extraits le monde 08/11/13

17/09/2013

Enfin le meilleur pour nos habitants : L’AgroquartierPlus Européen après l’écoquartier

Le projet d'Agro Quartier Mélanie Pourtales - Image ADIR

Le projet d’Agroquartier Mélanie Pourtales – image adir

 

1/Constat 

Une étude qui vient d’être publiée par Navigant Research nous révèle que le nombre de citadins augmentera de 75 % dans le monde d’ici 2050 et passera de 3,6 à 6,3 milliards d’individus. Au milieu de ce siècle, deux terriens sur trois seront donc devenus urbains, ce qui supposera de relever à une échelle inédite de nouveaux défis dans les domaines de l’énergie, de l’urbanisme, de l’environnement, des transports ou encore de la sécurité (Voir rapport) .Ce rapport précise qu’en 2025 la planète comptera 37 mégalopoles, dont chacune aura une population supérieure à 10 millions d’habitants. Sans surprise, 22 de ces villes se trouveront en Asie. (extraits 20 minutes du 15 juillet 2013)

Parmi les défis à relever, le premier consistera à se nourrir quotidiennement sainement et en quantités suffisantes et avec des produits variés

Il s’agit donc de trouver des solutions pour rendre la ville plus supportable pour les  habitants-citadins qui vivront majoritairement en zone urbaine. Qui veut donc encore habiter  aujourd’hui,

  • soit dans des logements bruyants, vétustes, sans confort et énergivore, …. Rappelons pour mémoire les fameuses  immeubles sous forme de  gigantesques barres rectangulaires en béton qui sont en train d’être démolies…clapiers tours-laboratoire comme à Marseille avec la « Cité radieuse » où des architectes des années 50  dite « génération Le Corbusier »  et ses émules tellement encensés en leur temps ont construit ces horreurs sous couvert de modernité et de solution à la reconstruction rapide de l’après-guerre. Non,  ces soi-disant experts en habitat n’avaient vraiment rien compris. On peut dire qu’ils ont franchement « tapé à côté de la plaque »….
  • soit dans des nouveaux logements trop chers avec des surfaces de plus en plus petites au point de ne pouvoir se mouvoir dans une chambre, ni d’y installer une armoire de rangement, voire de vivre avec une cuisine américaine ouverte avec toutes les odeurs de cuisine ? De plus, l’aménagement de ces nouveaux logements tend à la convivialité  proche de zéro…Chacun est calfeutré dans son isolement et sa solitude, ne fréquentant pas son voisin ou l’ignorant.

Actuellement, les habitants aspirent à autre chose qu’habiter dans des clapiers ou des maisons individuelles ou en bandes sans charme la plupart du temps  à des distances de plus en plus lointaines de leur travail.. La galère des « banlieusards » à l’image de Cayenne  ne disposent pas de répit,  avec le temps de à rallonge, d’où le fameux slogan « Métro-Boulot-Dodo ».

Les gens se sentent de plus déracinés, isolés, sans lien social ni au travail ni sur leur lieu de résidence. Ils veulent à nouveau fouler, toucher la terre, en être imprégnés, bref la travailler.

2/ Une première réponse donnée : créer des écoquartier

On trouve de nombreuses réalisations des écoquartiers dans de grandes métropoles comme :

En France, selon le ministère français de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, ce mot d’écoquartier désigne un projet d’aménagement urbain visant à intégrer des objectifs dits « de développement durable » et à réduire l’empreinte écologique du projet. Cette notion insiste sur la prise en compte de l’ensemble des enjeux environnementaux en leur attribuant des niveaux d’exigence ambitieux. Pour simplifier, nous dirons qu’ils sont construits pour faire des économies d’énergie et de réduction des déchets.

Rappelons que 394 projets ont postulé au second appel à projet Écoquartiers (2011) pour la France uniquement dont une grande partie est en cours de réalisations. Extraits wikipédia

De fait, le principal objectif de l’Écoquartier est d’économiser l’énergie tout en associant les futurs habitants dès la conception du porjet de cet Écoquartier.

Sous forme  de schéma, l’écoquartier peut se représenter simplement ci-dessous :

NB : les signes + donnent le niveau d’intensité de chaque domaine représenté  :

  • + intensité faible
  • ++ intensité moyenne
  • +++ intensité forte

aq1

 Figure 1 : Schéma classique de l’Ecoquartier  protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER

Une volonté d’harmonie et de contact avec la terre et plus d’humain, voilà ce que recherchent maintenant les habitants. Les gens veulent des produits frais en circuit court dans tous les domaines et pas seulement pour leur alimentation. Ils devraient prendre conscience de la quantité inutile d’emballages et de transports dans toute l’Europe pour confectionner ou produire les aliments. Différentes formes d’urbanisme, mêlant jardins et habitation de manière diverse ont commencé à émerger depuis quelques années : Carrot city, Ville-jardin, Agroquartier, etc. Mais seul le modèle d’AGROQUARTIER  nous intéresse à ce stade car il nous parait plus avancé, mariant production agricole et habitat.

 

3/ Les modèles Suisses d’Agroquartier

Ces modèles ciblent  2 axes : la production Alimentaire et le lien social

Sous forme de schéma, les modèle Suisses d’Agroquartier peut se représenter simplement ci-dessous :

aq2 copie

Figure 2 : Schéma du modèle Suisse d’Agroquartier protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER

A ce jour, il n’existe aucun Agroquartier de modèle suisse réalisé au monde. Si l’idée a germé dans l’esprit des Genevois suisses, il n’a pas encore pris de forme concrète. Cependant, des étudiants…Suisses ont cependant cherché à en approfondir le concept.  Ils ont sérié et analysé 3 types d’Agroquartier possibles :

  • 3.1 Modèle Suisse d’Agroquartier appelé « Des carottes et des hommes » avec des surfaces vertes minimum (< à 20 % du total des surfaces )  Ce modèle «mêle étroitement du bâti de type urbain (majoritairement de l’habitat, mais aussi des infrastructures publiques, des commerces,       etc.), des surfaces non bâties de type classique pour un quartier (parcs, places, cours intérieures, jardins privatifs, plantages communautaires) et des surfaces agricoles exploitées par des professionnels …..  c’est-à-dire que l’on peut imaginer des bandes ou des parcelles rectangulaires non construites dont certaines seraient dédiées à l’agriculture.»Le type de culture se porte sur le maraichage.
  • 3.2 Modèle Suisse  d’Agroquartier appelé « Mon voisin l’agriculteur » avec des surfaces vertes moyennes  (> à 20 à  < à 50% du total des surfaces)…« Avec une superficie agricole qui occuperait la plupart de la superficie totale du quartier et desinstallations de production, transformation et vente des produits, c’est la fonction de production qui est la plus importante pour ce modèle. Une deuxième fonction qui serait remplie dans ce modèle est celle du lien social….nous considérons que le plus important pour le lien social….créer les conditions les plus favorables au développement du lien et de laisser que les acteurs le tissent par eux-mêmes, d’une façon spontanée. »              Le type de culture est mixte (maraichage/grande culture/élevage).
  • 3.3 Modèle Suisse d’Agroquartier appelé « Terre commune » avec des surfaces de cultures importantes (>à 50% du total des surfaces )  « Dans ce dernier modèle, il n’y a pas de proximité physique entre la production agricole et l’habitat. C’est-à-dire que les cultures se trouvent à l’extérieur du quartier. Les habitants du quartier ont la possibilité d’avoir un lien avec la production alimentaire qui passe par un professionnel et/ou par une production non professionnelle qui est gérée par les habitants eux-mêmes. »Le type de culture est mixte (maraichage/grande culture/élevage).

Ci-dessous, une présentation simplifiée des 3 modèles (extraits du mémoire) sous forme urbanistique où, « En jaune nous avons les superficies bâties, en brun les superficies agricoles et en vert les espaces publics ou de loisir »

aq3

modèle 1                         modèle 2                                modèle 3
peu de surfaces vertes    surfaces vertes moyennes  grandes surfaces culture

Figure 3 : Schéma urbanistique des 3 modèles Suisse d’Agroquartier

source Mémoire en Master ’Université de Lausanne (Suisse) Aurélie Daiz, Pauline François et Luciano Villalba

 Pour plus de détails, vous êtes invités à consulter le mémoire de Master en géosciences de l’environnement rédigé  par 3 étudiants de l’Université de Lausanne (Suisse) Aurélie Daiz, Pauline François et Luciano Villalba  que vous trouverez en lien ICI Dessine-moi un agroquartier

 

4/ le modèle d’AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

Ce modèle est complet et ciblent  3 axes : ExcédentAlimentaire, Excédent d’énérgie et un lien social renforcé.

4.1 Définition synthétique de l’AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

L’AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN vise à créer en zone périurbaine un quartier où les habitant bénéficient de :

+++ PLUS d’excédent éco-énergie

+++ PLUS  d’excédent alimentaire

+++ PLUS de lien social

Sous forme  de schéma, l’ AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN peut se représenter simplement ci-dessous :

aq4 copie

Figure 4 : Schéma du modèle d’AgroquartierPLUS Européen  protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER

Ce dernier modèle est celui que j’ai mis au point et qui a déjà été explicité dans un article rédigé dans un journal local de Strasbourg en juin 2011.

4.2 « Le 21 Siècle sera Alimentaire ou ne sera pas. »

C’est tout l’enjeu de l’AgroquartierPlus Européen dont je suis l’initiateur le promoteur. ( voir à ce sujet article paru dans le Journal régional Dernières Nouvelles d’Alsace du 21/08/2013)

Robertsau Projet immobilier entre les rues Kempf et MélanieUn agroquartier idéa

Le rêve d’un Agroquartier deviendra-t-il réalité à la Robertsau ? Des habitants y travaillent avec un cabinet d’études, en espérant convaincre la municipalité.

Notre avenir passe d’abord en priorité absolue par la capacité de chacun des habitants à pouvoir s’alimenter durablement et en sécurité avec des produits de proximité car la pénurie …guette et ce, avant même de penser à se loger.  C’est un besoin primaire que l’on occulté dans nos sociétés modernes comme allant de soi, voir naturellement automatique. Or dans le futur, ce risque grandit compte tenu des facteurs instables en cours de modification profonde :

  • L’accroissement de la population mondiale,
  • Le réchauffement climatique,
  • La mondialisation des échanges,

Dans nos sociétés occidentales, nous vivons, sans vraiement en avoir conscience, en permanence dans l’instant présent, c’est-à-dire dans le juste-à-temps qui peut se gripper à tout moment…on est en rupture et c’est la panique (on fait des stocks….) le tout à cause d’un grain de sable; les échanges économiques sont tellement imbriqués à l’image des rocades et périphériques de nos grandes agglomérations. Or, s’alimenter régulièrement avec de bons produits est devenu vitale.

Les habitants exigent également maintenant des produits frais en circuit court dans tous les domaines et pas seulement pour leur alimentation. Ils sont conscients de la quantité inutile d’emballages et de transports dans toute l’Europe et au-delà  pour confectionner ou produire les aliments.

Aussi, allons examiner les conditions requises pour mettre en œuvre un AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

2013-08-28 10.13.04 phto agroquartier G BROtHIER.jpg photo Gérald BROTHIER 28/08/13

4.3 Conditions relatives à la création d’un AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

La notion de zones périurbaines peut être définies comme celles immédiatement adjacentes aux zones urbaines, localisées en dehors de limites et juridictions urbaines, et qui sont dans un processus d’urbanisation. Ces zones périurbaines sont également perçues comme une interface entre les zones urbaines et zones rurales, également appelée la zone de transition ou zone d’interaction, où les activités urbaines et rurales sont juxtaposés;  les caractéristiques du paysage sont sujettes à des modifications rapides, caractérisées par une forte influence urbaine, un accès facile aux marchés et aux transports collectifs,  aux services et autres, les prestataires de services, une relative pénurie de terres et les risques de pollution, les problèmes de croissance urbaine et d’élimination des déchets.

L’AGROQUARTIERPLUS  EUROPÉEN  peut principalement s’édifier en zone périurbaine comme le montre les critères dans les différents domaines ci-après :

4.3.1.Type d’agriculture

Les différentes formes d’agriculture doivent être mises en œuvre dans le même périmètre

  • Agriculture sous forme traditionnelle ou d’AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) voire ACP en Suisse : exploitations à créer ou à développer sous forme de fermes et entreprises de maraichage de proximité
  • Possibilité libre cueillette ou mini-marchés
  • Jardins familiaux à créer ou existants à valoriser
  • Micro-parcelles individuelles pour logements en rez-de-chaussée d’habitation (rez-de-jardin par ex.)
  • Gestion et partage des outils et machines pour l’entretien des jardins
  • Mise en place systématique de très grandes balconnières et profondes afin de pouvoir cultiver des plantes tout au long de la saison sur chaque terrasse (Minimum : prévoir une balconnière de ce type pour tous les appartements en étage
  • Jardins partagés au sol mais aussi sur les toits

4.3.2 Structure juridique/Organisation/Éducation

  • Création spécifique d’une structure adaptée (forme association ou coopérative en participation par ex.)
  • Mise en place d’un Règlement intérieur adapté
  • Adoption et mise à jour permanente d’une Charte éthique de conduite qui rassemble les partenaires du projet  et qui doit décliner les intentions de respect de la vie sous toutes ses formes
  • Partenariat pérenne à développer avec le groupement des jardins familiaux, le ou les agriculteurs de proximité, maraichers.
  • Partenariat à nouer avec collectivité/ville au démarrage création Agroquartier et suivi
  • Formation permanente du bureau ou Conseil de la structure à la culture et à l’environnement

4.3.3 Circulation

  • Limitation circulation automobile par barrière avec accès possible en  urgence
  • Garage souterrain (maximum 1 place de garage  pour 2 appartements
  • Accès latéral à l’Agroquartier des transports en commun
  • Chemins piéton
  • Pistes cyclables

4.3.4 Traitement des déchets

  • Compostage collectif
  • Lombricompost individuel généralisé

4.3.5 Démographie/urbanisme

  • Densification de l’habitat compatible avec son environnement (pas plus de 3 étages)
  • Habitat et logements modulables dans le temps
  • Certains espaces et matériels domestiques sont mutualisés (laverie, séchage, repassage, vélo-partage, auto-partage…).
  • Mixité sociale et générationnelle
  • Services de proximité : crèche, maison des Ainés avec surveillance médicale, point services, etc.
  • Label énergie positive : excédent de production d’énergie renouvelables (géothermie, pnneaux solaires, éoliennes, etc)
  • Chaque appartement doit avoir un accès logement orienté au SUD

4.3.6 Conditions ressources humaines

  • Motivation des personnes volontaires souhaitant s’insérer et vivre dans ce quartier
  • Adhésion à la démarche dan la durée

4.3.7 Paysage/ Environnement

  • Arbres fruitiers régionaux  origine autochtones ; pas  arbres d’ornement , etc.
  • Pelouses naturelles sans aucun traitement chimique
  • Récupération des eaux pluviales (réserve, arrosage, et petit lac pour flore et faune)
  • Zones réservées à la régénération de la flore e de la faune locale
  • Interdiction de planter des variétés invasives ou exotiques
  • Zone de vergers de fruits locaux (vieilles variétés, conservatoire, etc.)
  • Création et aménagements avec fléchage de chemins environnement pédagogiques (liens et cheminement à relier avec les jardins familiaux, la ou les exploitations de maraichage et agricoles de proximité)

Ces conditions peuvent s’appliquer  aisément en zone périurbaine .Pour répondre à la question Réamiser un AgroquartioerPLUS Européen, est-ce possible ? je reponds OUI dans toutes les villes d’Europe disposant de zone périurbaine avec à proximité des zones vertes plus ou moins étendues et la présence d’agriculuteur et de maraichers à proximité.

Pour balayer les éternels sceptiques sur un sujet majeur de notre urbanisme de demain, il y a une vieille légende politique dans le Tennessee. C’est l’histoire d’un jeune garçon et d’un vieil homme qui a la réputation de trouver toutes les réponses aux questions qu’on lui pose. Le garçon veut piéger l’aïeul. Il capture un petit oiseau, l’enferme dans ses mains et met au défi le vieil homme de répondre à cette question : cet oiseau est-il mort ou vivant ? Bien sûr, il prévoit d’étouffer l’oiseau si le vieil homme répond qu’il est vivant. Mais le vieil homme lui dit : « La réponse est dans tes mains, mon fils. » Le futur est aussi entre nos mains.  Extraits  Interview Al Gore : « L’atmosphère est un égout à ciel ouvert » Al Gore : « L’atmosphère est un égout à ciel ouvert » Extraits LE MONDE | 11.09.2013

Une occasion unique se présente aujourd’hui dans le cadre de la mise en place des nouveaux PLU (Plan Local d’Urbanisme) dans toute la France afin d’y intégrer les innovations de l’AGROQUARTIERPLUS EUROPEEN et d’y apporter des éléments structurants indispensables au mieux-vivre en commun et ce , conformes aux aspirations des habitants de nos pays européens.

Gérald Brothier

Voir également le site de l’Adir : La création de notre projet Agro-Quartier est en bonne voie ?

15/08/2013

Le géant américain reconnaît lui-même que la confidentialité de la correspondance est illusoire dès que l'usager choisit d'utiliser Gmail.

Le géant américain Google reconnaît lui-même dans un document transmis à la justice, et repéré par le site numerama.com, que la confidentialité de la correspondance est illusoire dès lors que l'usager choisit d'utiliser Gmail pour échanger avec autrui. Dans ce rapport, Google rappelle que sa boîte de messagerie Gmail est utilisée par "400 millions d'internautes dans le monde".

La firme reconnaît en outre que "comme tous les systèmes de délivrance de messages électroniques, Google utilise un système automatique qui scanne le contenu des messages afin de repérer les spams, de détecter les virus ou de diriger correctement les e-mails". Google assure malgré tout qu'"aucune intervention humaine ne participe à ce système de scanners automatisé". "Données confiées volontairement"

C'est l'ONG américaine Consumer Watchdog qui a repéré l'information. Selon elle, Google s'appuie sur une décision de la Cour suprême (Smith v. Maryland), relative à la collecte des communications électroniques sans mandat, afin de faire échouer un recours collectif lancé par des usagers préoccupés par la protection de leur vie privée et qui établit que "tout comme l'expéditeur d'un courrier à un collègue ne peut être surpris que l'assistant de ce dernier l'ouvre à son intention, les personnes qui se servent aujourd'hui d'un service de messagerie en ligne ne peuvent être étonnés si leurs e-mails sont traités par le fournisseur du service utilisé par le destinataire", rapporte le site numerama.com.

Fort de cette précédente jurisprudence, Google se permet donc de poursuivre "qu'une personne n'a aucune attente légitime en matière de vie privée [à avoir] dans les données qu'elle confie volontairement à des tiers".

Des propos qui ont fait réagir John M. Simpson, le président de Consumer Watchdog, qui estime que la firme américaine "a finalement admis qu'elle ne respecte pas la vie privée".source lepoint

31/07/2012

300 millions d’oiseaux disparus en 30 ans, quelle PAC pour demain ?

 Le 13 juillet, la Commission européenne et la nouvelle Présidence chypriote de l'Union européenne (UE) organise une conférence pour traiter de la Politique Agricole Commune (PAC).

Face aux craintes croissantes à l'égard de cette « réforme verte de la PAC » qui pourrait ne pas tenir ses promesses, une étude scientifique récente montre que 300 millions d'oiseaux communs des milieux agricoles ont disparu depuis 1980. Des résultats qui devraient nous interpeller et nous rappeler ce qui est en jeu.

Le 13 juillet, un important débat de la société civile, organisé par la Commission européenne, devrait permettre de faire le point sur ce qu'attendent les ONG de la nouvelle Politique Agricole Commune, dont la proposition de la Commission est actuellement en discussion au sein du Conseil et du Parlement européen.

L'actuelle PAC encourage des pratiques agricoles qui nuisent à l'environnement, telles que l'intensification des cultures, qui s'accompagne d'une sur-utilisation de produits chimiques et la perte de la diversité des paysages.

Cette politique est donc une des principales causes de destruction de nombreux écosystèmes de milieux agricoles dans toute l'Europe, impactant directement les populations d'oiseaux des espaces agricoles. Selon les données récoltées par BirdLife international et la Conseil européen pour le recensement des oiseaux, le déclin de ces populations se poursuit : 300 millions d'oiseaux ont disparu des milieux agricoles depuis 1980...

Or, les oiseaux sont l'un des meilleurs indicateurs disponibles pour mesurer la santé des écosystèmes, et ces nouvelles données montrent que les populations de nombreuses espèces sont à leur plus bas niveau depuis que ce suivi existe [2]. Au-delà des oiseaux, il est également désormais reconnu que la perte de biodiversité affecte directement et indirectement nos vies et nos économies via la perte d'une série de services écosystémiques dont nous dépendons tous.

Aujourd'hui, le verdissement annoncé de la PAC est en train de tourner au greenwashing. Ces nouvelles données devraient nous aider à recentrer le débat sur les priorités : les décideurs doivent avoir la volonté politique d'inverser la tendance pour la biodiversité des milieux agricoles.

La LPO (représentant de BirdLife en France) maintient que ces orientations ne peuvent être modifiées que si le verdissement est appliqué à l'ensemble de la PAC. Cela implique donc de fixer des critères d'éco-conditionnalité au versement de l'ensemble des subventions :

  • les paiements directs devraient être liés à de bonnes pratiques agronomiques
  • les agriculteurs qui vont au-delà des bonnes pratiques de base et mettent en œuvre une gestion spécifique pour améliorer l'environnement devraient être récompensés

De telles réformes devraient permettre de garantir une PAC qui offre une meilleure rentabilité économique, un attrait non négligeable en période de crise financière à l'heure où les citoyens européens attendent que chaque euro soit dépensé à bon escient.

La LPO/BirdLife France espère que cette information va permettre d'aider les décideurs et les parties prenantes à s'engager pour une meilleure PAC. Le débat qui va avoir lieu le 13 juillet devrait favoriser de vrais échanges entre les décideurs et les citoyens européens, pour avancer vers une Politique agricole commune plus durable et garante d'une sécurité alimentaire sur le long-terme, tout en respectant l'environnement. source LPO

02/04/2012

La nocivité des pesticides sur les abeilles devient incontestable

Plus la recherche scientifique avance, moins il devient possible de contester la nocivité des pesticides sur l'environnement. Pour son rôle d'éclaireuse en territoire de plus en plus miné, l'abeille a déjà fait l'objet de nombreux travaux.

 

Elle a droit cette fois à deux études publiées dans la revue Science du jeudi 29 mars, inédites par la technologie retenue et parce qu'elles ont l'une et l'autre opté pour des conditions réalistes plutôt que pour des expériences de laboratoire. Et toutes deux soulignent l'impact de la famille d'insecticides la plus répandue dans le monde : les néonicotinoïdes, qui agissent sur le système nerveux central des insectes.

 

L'équipe française - codirigée par Mickaël Henry, de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), et Axel Decourtye, écologue pour le réseau des instituts des filières agricoles et végétales (ACTA) - a placé avec de la colle à dent une minuscule puce de radio-identification (RFID) sur le thorax de 653 abeilles mellifères.....extraits lemonde

 

08/03/2012

Google .... menacent l'avenir du cinéma français

....ce n'est pas au nom de la liberté d'Internet qu'ils cherchent à s'exonérer de ces contraintes, mais bien pour des raisons économiques. Pourquoi Apple a-t-il installé le siège d'iTunes Europe au Luxembourg ? Pourquoi Google a-t-il choisi l'Irlande pour développer son activité en Europe ? Pour bénéficier de régimes fiscaux favorables. Pour alléger leurs obligations. C'est ainsi que, pour la première fois en France, une partie notable du chiffre d'affaires lié à la diffusion de contenus audiovisuels ne contribue pas à la production de nouveaux contenus : ces sociétés ne sont pas soumises aux taxes et obligations qui incombent aux acteurs français, au premier rang desquels le Groupe Canal+, pour soutenir la filière audiovisuelle française...extr

09/01/2012

Consommer modérément les poissons en bout de chaine qui capte toute la pollution comme le bar (loup) ou le thon... Qu'on se le dise

Polluants organiques: la mer boit la tasse

 

 

Le marsouin, sentinelle de l’océan

Il y a quelques années, Krishna Das, Chercheur Qualifié au F.R.S.- FNRS dans le Laboratoire d’Océanologie, s’est penchée sur la santé des marsouins, le cétacé le plus répandu en mer du Nord (environ 300.000 individus). « Le marsouin est aussi au bout de la chaîne alimentaire, explique Krishna Das. C’est une espèce sentinelle. Il constitue un bon indicateur de l’état de propreté de nos océans. » Krishna Das, lors de son séjour post-doctoral au FTZ (Forschung-und Technologie Zentrum) chez le Dr U. Siebert,  a étudié au microscope des thyroïdes prélevées chez des marsouins provenant de l’Atlantique, la mer du Nord et la mer Baltique. « Nous avons montré que les taux de PCB dans la thyroïde varie selon l’origine des marsouins. Ceux de la mer Baltique, qui est plus polluée que la Mer du Nord, sont plus contaminés. Notre étude a également montré que les thyroïdes des marsouins issus de la mer Baltique étaient en moins bon état que les autres. » (1 & 2) Les taux de PCB mesurés sur les marsouins des zones arctiques, beaucoup plus au nord et surtout plus éloignés des sources de pollution, sont dix fois moins élevés que ceux mesurés en mer du Nord. extraits réflexions université de liège

Commentaire : diversifiez votre consommation en mangeant plus de bio si c'est financièrement possible

23/12/2011

Pratique - En hiver, aidez les oiseaux à se nourrir ! "Noêl doit être aussi pour eux"

Le froid n’épargne pas la faune sauvage, à l’instar des oiseaux qui ont du mal à trouver leur nourriture. Aidée d’un expert de la LPO, la Fondation 30 Millions d’Amis dispense quelques conseils pour secourir ces animaux pour lesquels l’hiver peut aussi être fatal.

 

En hiver, aidez les oiseaux à se nourrir !La chute des températures provoque une raréfaction des aliments naturels dont se nourrissent les oiseaux. Ces derniers, pour affronter le froid, brûlent davantage de calories que durant le reste de l’année. Ils peuvent perdre en une seule nuit jusqu'à 10 à 12 % de leur poids ! Dès l’apparition des premières gelées et ce jusqu’à l’arrivée du printemps, il est possible de leur permettre de trouver plus facilement les nutriments dont ils ont besoin et de leur venir en aide.extraits 30 millionsd'amis

La faim, plus dangereuse que le froid.....


14/12/2011

Le frelon asiatique donne le bourdon aux apiculteurs

 Les apiculteurs sont désemparés. Le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, cherche donc à les rassurer. "La préservation des populations d'abeilles en France fait partie des sujets importants," a-t-il déclaré, mercredi 16 novembre, à des professionnels qui s'inquiètent des dégâts provoqués par les frelons asiatiques sur leurs ruches.

Le frelon asiatique (Vespa velutina) est un tueur d'abeilles entré en France, dans le Lot-et-Garonne, en 2004, dans des poteries importées de Chine. Il sévit désormais dans plus de la moitié des départements de l'Hexagone, ceux situés à l'ouest d'une ligne Marseille-Saint-Malo (hormis deux département bretons encore épargnés). Et Vespa velutina pourrait "envahir toute la France si les pouvoirs publics ne font rien", déclarent les apiculteurs en colère.

"SCÈNES DE MASSACRE"

"Les frelons se postent en vol stationnaire devant la ruche, attaquent les abeilles qui en sortent, leur coupent la tête, puis se nourrissent de leur thorax. En quelques jours, la colonie de butineuses décline et les frelons pénètrent alors dans le rucher pour tuer les survivantes," explique Olivier Belval, président de l'Union nationale de l'apiculture française, dans le Parisien. Des "scènes de massacre" qui se produisent chaque été, précise le quotidien.

"Plus de la moitié des départements sont plus ou moins envahis et le frelon, présent dans tous les départements du sud de la Loire, a désormais franchi le fleuve pour se retrouver en Bretagne et en Normandie," poursuit Olivier Belval. Un nid a même été découvert et détruit en 2009 au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) près de Paris, et des frelons ont été observés en Côte-d'Or, dans les Alpes-Maritimes et dans le Nord.

Autre problème soulevé par les apiculteurs, l'utilisation du pesticide Cruiser. source lemonde

10/12/2011

Belle action pour un meilleur environnement : "Abeilles en ville ? Abeilles à Lampertheim !"

« Si les abeilles venaient à disparaître de la planète, les hommes n’auraient plus que quatre années à vivre » Cette affirmation attribuée à tort à Einstein n’est probablement pas exacte. Il n’en est pas moins vrai que les abeilles assurent la pollinisation de 200 000 espèces de plantes à fleurs et là où les colonies d’abeilles disparaissent, la biodiversité se réduit et un tiers des réserves alimentaires en fruits et légumes dépendent directement des abeilles.

La raréfaction des abeilles encore appelée syndrome de l’effondrement des colonies est une réalité qui touche 20% et jusqu’à  40% des ruches aux Etats-Unis. Les causes de ce phénomène ne sont pas exactement connues et elles sont probablement multiples. On peut citer les maladies habituelles (varroase, nosémose ou loque) ou la prolifération de certains frelons asiatiques, mais elles n’expliquent pas tout. Les pesticides systémiques sont également mis en cause. Ces molécules circulent dans la sève de la plante et se retrouvent dans le pollen et les fines gouttelettes dues à la transpiration de la plante. Les études les plus récentes montrent que la mortalité des abeilles est due à la synergie entre un insecticide, l’imidaclopride agissant en quantité infinitésimale et du champignon parasite Nosema. La Nosema seule peut exister dans une ruche sans la tuer, mais la combinaison avec l’insecticide est fatale parce qu’elle bloque une enzyme et rend la ruche incapable de se protéger.

Que pouvons-nous faire ? En réalité, l’abeille domestique souffre également de la diminution du nombre d’apiculteurs. L’apiculture demande disponibilité, sérénité et compétence mais elle apporte beaucoup de plaisir, une vraie passion. Paradoxalement, c’est en ville que les abeilles rencontrent le moins de pesticides et elles y vivent très bien. C’est dans ce but qu’a été lancée l’opération Abeill’en ville. Il s’agit d’un partenariat entre les communes et une association d’apiculteurs Asapista. Les communes proposent des emplacements pour les ruches et Asapista assure l’installation, l’entretien et les opérations de communication et de pédagogie.

Le conseil municipal des jeunes ne s’y est pas trompé. Nos jeunes conseillers ont saisi l’occasion pour mettre l’installation des abeilles dans leurs objectifs. Un peu de crainte au début -les abeilles, ça pique- a été vite dissipée au cours d’une excellente conférence donnée par Jean-Claude Moes, président d’Asapistra. Très attentifs, ils ont appris que les abeilles étaient sur terre bien avant nous et bien avant les dinosaures et le monde des plantes à fleurs s’est développé grâce à eux. Et elles travaillent beaucoup, nos abeilles : pour faire un kilo de miel, les trajets cumulés font en moyenne 40 000Km, c'est-à-dire le tour de la terre! Nous avons également fait la différence entre abeilles, guêpes et frelons. Les abeilles piquent beaucoup moins que les guêpes, uniquement si vous avez le malheur de les toucher ou les écraser ou si vous vous agitez devant un rucher.

Une fois la décision prise, il a fallu construire les ruchers et les installer. Nous n’avions pas la compétence ni le matériel pour construire deux ruchers. Heureusement que Bernard Eschrich a accepté ce travail. Il y a mis tout son savoir faire et a construit deux magnifiques ruchers pouvant contenir chacun trois ruches. Ces ruchers ont été installés par notre équipe d’employés municipaux que je tiens à remercier, d’une part près du rond point route de Plulgriesheim et près de la départementale un peu au-delà du village sur un terrain que Mr WENZ a bien voulu mettre à notre disposition. Je tiens à le remercier très chaleureusement. Vous les apercevrez facilement lorsque vous entrez à Lampertheim. Les ruches seront la propriété de la commune et le miel pourra être donné aux personnes âgées ou nécessiteuses.

Les abeilles ont été installées .... en présence des enfants de CMDJ. Il s’agit de très jeunes ruches qui ne donneront pas beaucoup de miel cette année. Les colonies devront se développer pour atteindre une taille de 50 000 ouvrières et nous donneront satisfaction l’an prochain.

Mais qui sont ces enfants en tenue de cosmonaute ? C’est Florian et Nicolas, bien protégés par leur tenue d’apiculteur qui nous aident à installer les ruches et à libérer les abeilles.

Cette opération sera un geste positif pour l’environnement. Des Journées pédagogiques pourront être organisées avec les enfants de l’école primaire sur le thème des abeilles et des fleurs. Souhaitons un bon développement à nos petites protégées.

Souces : INRA magazine juin 2009, Sciences et Avenir, N° 771, mai 2011

Pierre Jost 

L’association ASAPISTRA

Asapistra est une association créée en 2008 sous l’égide de Jean-Claude Moes. Elle est  partenaire de l’opération Abeill’en ville.

Elle s’occupe de la formation de nouveaux apiculteurs, d’actions éducatives et d’animations.

Vous pouvez parrainer des ruches. Celles-ci sont déposées et entretenues par un membre de l’association. Ainsi Mr et Mme Waksman ont confié leurs ruches à Mme Calillère, apicultrice membre d’Asapistra.

Cycle de formation des apiculteurs : http://www.u-populaire-europeenne/.com

Site d’Asapistra : asapistra@free.fr

Président J-C Moes : JCmoes@free.fr

Apicultrice référente pour LampertheimMichèle Caillère :  mcaillere@yahoo.fr

 

 

source mairie de Lampertheim

 

28/11/2011

Action "Un verger dans ma ville" : C'est la saison de planter un arbre fruitier dans votre jardin en lieu et place de votre arbre d'agrément inutile en temps de crise...

Nous vous invitons à  planter un arbre fruitier si vous avez la place suffisante.

C'est unene façon originale et innovante de développer et de conserver le patrimoine fruitier en milieu urbain. C'est aussi une source d 'économie pour toute la famille et de plaisir....renouvelé.

C'est une initiative qui devrait porter ses fruits surtout en temps de crise !!!