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06/01/2011

Des élevages contaminés à la dioxine en Allemagne

Plus de 3.000 tonnes de graisses contaminées par de la dioxine ont été livrées à des producteurs de nourriture pour animaux en Allemagne, mais aucune livraison n’a été faite à l’étranger, a indiqué mercredi le ministère allemand de l’Agriculture dans un courrier à des parlementaires.

Plus de 1.000 élevages de poules, dindes et cochons, situés pour la plupart dans le nord de l’Allemagne, ont dû suspendre leurs livraisons après détection de dioxine, au départ dans des oeufs.

A l’origine probable de cette contamination, quelque 3.000 tonnes de graisses contaminées, en provenance de l’entreprise Harles & Jentzsch, installée à Uetersen, dans le nord du pays, qui ont été livrées en novembre et décembre à 25 producteurs de nourriture pour animaux dans quatre Etats régionaux, a indiqué le ministère de l’Agriculture dans une lettre adressée à la commission parlementaire chargée de ces dossiers.

«Il n’y a pas eu de livraison de graisses alimentaires à d’autres pays de l’Union» européenne, a ajouté le ministère dans la lettre obtenue par l’AFP.

(Source AFP et libération)

01/07/2010

Compte rendu Des députés veulent faciliter l'installation d'élevages de porcs en Bretagne LEMONDE | 29.06.10

Peut-on lutter contre les algues vertes en Bretagne d'un côté et y faciliter de l'autre l'implantation d'élevages de porcs et de volailles, dont la concentration est l'une des causes de l'excès de nitrates dans l'eau... donc des proliférations d'algues ? Le débat promet d'être vif à l'Assemblée nationale, où le projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche est examiné en première lecture à partir de mardi 29 juin.Un amendement du député Marc Le Fur (UMP, Côtes-d'Armor), adopté en commission des affaires économiques, propose en effet d'alléger la réglementation applicable aux installations ou extensions d'élevages. Les écologistes parlent de "déclaration de guerre à la politique environnementale"...

Selon Marc Le Fur, il s'agit "d'harmoniser les seuils nationaux avec les seuils européens, cinq fois moins stricts". Le député pour qui l'élevage français est pénalisé face aux autres pays européens veut ainsi corriger une "distorsion de concurrence" dans le monde agricole, et "simplifier la vie aux élevages de taille moyenne ". Ses propositions sont soutenues par la FNSEA, premier syndicat agricole français, et la chambre d'agriculture de Bretagne, qui parle "d'amendements essentiels", susceptibles de constituer "une réponse concrète aux attentes des agriculteurs" en matière d'allégement administratif.....

Selon les écologistes, les amendements Le Fur sont incompatibles avec le droit communautaire. En effet, une directive de 1985 exige une étude d'impact préalable pour les élevages intensifs dans les zones de "sensibilité environnementale". Or, le régime de déclaration qui prévaudrait jusqu'au seuil de 2 000 places ne prévoit aucune enquête préalable et le préfet ne peut rejeter l'implantation.EXTRAITS LE MONDE

Commentaire d'un lecteur utile : Jean-Michel Lemétayer président de la FNSEA, grand céréalier et défenseur des droits des cochons qui habite dans la banlieue de Rennes. Marc Le fur député de la 3ème circonscription des cotes d’Armor et qui habite à moins de 30mn en voiture du premier. Il n’y a pas que à la tête de l’état que l’entre soi existe. Je mange mon chapeau que dans ce cas la demande est juste bien relayée. Aux journalistes de faire leur travail d’investigation.

21/02/2010

L'essor de l'élevage, une menace pour la planète

L'élevage est responsable, aujourd'hui, de 18 % des émissions totales de gaz à effet de serre, à l'origine de 8 % de la consommation mondiale annuelle d'eau, et occupe près de 80 % de la superficie agricole de la planète.
AFP/JOEL ROBINE
L'élevage est responsable, aujourd'hui, de 18 % des émissions totales de gaz à effet de serre, à l'origine de 8 % de la consommation mondiale annuelle d'eau, et occupe près de 80 % de la superficie agricole de la planète.

La consommation mondiale d'aliments issus de l'élevage (viande, œufs, produits laitiers) progresse à une vitesse vertigineuse. Aujourd'hui, par exemple, un Chinois mange en moyenne 59,5 kg de viande par an, contre 13,7 kg en 1980. Il a aussi multiplié sa consommation de produits laitiers par dix sur la même période, à 23,2kg !

Cette expansion soutenue ne va pas sans poser une multitude de défis, estime le rapport annuel sur "La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture", publiée, jeudi 18 février, par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) : "La croissance rapide du secteur de l'élevage (…) a engendré des risques systémiques qui pourraient avoir des conséquences catastrophiques pour les moyens de subsistance, ainsi que pour la santé humaine et animale et pour l'environnement."

Commentaire du site : Mais aussi nous sommes trop nombreux sur cette terre....Il faut agir.

L'élevage est un gros facteur de pollution par les gaz à effet de serre. Mais comme le dit un commentateur, le plus gros problème sur cette planète, c'est que la population continue à augmenter à la vitesse grand V. Quand se décidera-t-on à dire qu'il faut recourir partout à contraception et limiter la population pour ne pas tuer la planète?

Si vous réfléchissez, il n'y aura pas besoin de plus de céréales, car moins d'élevage signifie avant tout moins de production agricole pour l'élevage. Pour une Calorie animale produite il faut en moyenne 7 calories végétales. donc moins d'élevage signifie plus de calorie végétales pour l'alimentation humaine à production constante.

Supposons que nous mangions moins de viande, il faudra plus de légumes de céréales etc... d'ou un nouveau risque. Pourquoi ne veut on pas dire la triste vérité nous sommes trop nombreux sur cette terre. Tant que 2 milliards d'hommes (Chine + Inde) mangeaient chichement c'était encore possible.Mais tous à bien manger notre planète est saturée. Est-ce que quelqu'un va le dire clairement!

02/12/2009

Algues vertes: condamnation de l’Etat confirmée en appel

JUSTICE - La cour administrative d’appel de Nantes a confirmé la condamnation prononcée en octobre 2007 par le tribunal de Rennes qui avait reconnu la responsabilité de l’Etat dans la prolifération des algues vertes sur le littoral breton. Lors de l’audience en appel, le rapporteur public avait relevé une “pratique générale défaillante des préfets” alors qu’ils avaient “obligation d’agir”.

Lors du premier procès, le tribunal, soulignant la responsabilité des nitrates d’origine agricole dans le phénomène des marées vertes, avait également souligné les carences de l’Etat dans l’application des règlementations nationales et européennes. Dans son jugement, la cour d’appel de Nantes a sensiblement augmenté les indemnités accordées aux associations écologistes.

“Cette décision est une victoire historique pour les associations et une date clef pour le littoral breton, a réagi Jean-François Piquot, porte-parole d’Eau et Rivières dans un communiqué. L’Etat est mis face à ses responsabilités, il doit cesser de tergiverser”.

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PHA

Commentaires

Tout le monde sait d'où vient cette pollution.
Et pourtant on augmente la cause en autorisant des extensions légales et en laissant faire les illégales. Un éleveur de porcs autorisé pour 4.000 têtes en a couramment 6.000 !
Amis bretons buvez de l'eau minérale !

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Rédigé par: meduse r | 01/12/2009 à 12:38

habitant proche de la baie de saint-brieuc, je suis complètement concerné par les algues vertes, effectivement il faut stopper les extensions d'élevages et revenir rapidement à des cultures adaptées à notre région, terres de prairies et d'élevage. La condamnation de l'état est justifiée, les engagements pris ne sont pas tenus.

Rédigé par: lanoë | 01/12/2009 à 13:09

Je trouve ça quand même un peu fort de ne dénoncer que les préfets là ou le coupable est clairement l'agriculteur...

On est face à un double problème, d'un coté les algues vertes et les risques qu'elles impliquent..
De l'autre, les agriculteurs et leurs sempiternelles grèves, leurs blocages et saccages divers et variés dès qu'on touche à leurs habitudes..

Délicat

Rédigé par: xplisite | 01/12/2009 à 15:59

Bon sang, mais c'est quoi ça? Qu'un préfet hésite à faire fermer une exploitation, je peux le comprendre. Mais qu'il en autorise de nouvelles, dans la situation où nous sommes, ça devient intolérable!

Rédigé par: Lacuzon | 01/12/2009 à 16:30

source 01/12/2009 extrait libération

14/11/2009

La Norvège veut lutter contre la pollution piscicole

...Tout au long de la côte, l'élevage de poissons est devenu la plus importante source de pollution à cause des rejets de nourriture. L'Agence veut renforcer les contraintes dans les zones à risque, mais rendre la réglementation plus simple dans les zones où la situation reste satisfaisante. Dans ces dernières, où sont situées 90 % des fermes, les règles seront assouplies.

"Mais dans les eaux de mauvaise qualité, où sont aujourd'hui installées 1 % des fermes, il sera interdit d'agrandir ou d'installer de nouvelles fermes. Et dans les eaux où la qualité de l'eau est incertaine, concernant 9 % des fermes, les conditions seront beaucoup plus strictes", souligne Ellen Hambro, directrice de SFT. L'Agence s'appuie sur la directive sur l'eau adoptée par l'UE en 2000 pour renforcer les règles.

SFT avait tiré la sonnette d'alarme en mars 2008, indiquant que les rejets de nitrates et de phosphates des fermes piscicoles avaient respectivement augmenté de 20 % et 55 % depuis 2000, alors que la pisciculture s'est développée en moyenne de 10 % par an et a doublé en dix ans....

Mauvaise réputation

La pisciculture n'a pas toujours bonne réputation. Si ses partisans affirment que c'est l'une des réponses indispensables au développement de la population mondiale, les critiques sont nombreuses : emploi d'antibiotiques ou de pigments pour colorer les saumons

Le gouvernement norvégien, qui a lancé en avril 2009 une stratégie pour une pisciculture durable, encourage toutefois son développement afin, entre autres, de consolider l'emploi dans les régions du Nord. L'organisation écologiste Bellona réclame une croissance zéro des concessions et un contrôle accru des conditions d'élevage.

 

Extraits LE MONDE 12.11.09