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24/02/2017

Le Conseil d'État réclame la mise à disposition du vaccin DTP seul

En France, trois vaccinations sont obligatoires pour les nourrissons de moins de 18 mois : contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DT-Polio). Mais aucun vaccin concernant ces seules trois maladies n’est commercialisé. Ainsi, pour se conformer à l’obligation, les parents n’ont d’autre choix que de se tourner vers des vaccins plus « larges », comportant des vaccinations contre des maladies supplémentaires : la coqueluche, les infections dues à certains Heamophilus influenzae ou l’hépatite B. Or tous les parents ne souhaitent pas forcément avoir recours à ces vaccins concernant des maladies pour lesquels ils sont simplement « recommandés ». L’UFC-Que choisir indique pour sa part qu’« aucun acte médical ne devrait être pratiqué sans que le consentement libre et éclairé du patient n’ait été recueilli ». D’autant que ces vaccins combinés sont plus chers. Il faut compter 40 € pour l’InfanrixHexa – « hexa » pour « hexavalent » car il contient 6 vaccins – contre seulement 10 € pour le Revaxis (contenant le DTP seul) réservé pour les rappels chez l’adulte.
Pour faire cesser cet état de fait, le Conseil d’État « enjoint au ministre de la Santé de prendre des mesures pour rendre disponible des vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination » dans les 6 mois. De leur côté les laboratoires invoquent un processus de mise sur le marché très long, « il faudrait compter une dizaine d’années » selon Le laboratoire GSK (qui produit les vaccins Infanrix).
Que peut faire le ministère de la Santé ? La première hypothèse serait d’élargir l’obligation vaccinale. En passant à 6 vaccins obligatoires contre 3 actuellement, il n’y aurait plus de décalage entre la loi et la pratique. Mais ce serait accroître davantage la défiance des familles envers les institutions. Sans compter que l’introduction de nouvelles obligations nécessite un texte de loi, ce qui prendra aussi du temps. La seconde hypothèse, soufflée par le Conseil d’État, serait de « sanctionner les entreprises et laboratoires qui ne respectent pas leur obligation d’élaborer et de mettre en oeuvre un plan de gestion des pénuries des vaccins » ou encore de « saisir l’Agence nationale de la santé publique » qui a le pouvoir d’importer et de distribuer des médicaments en cas de pénurie.
À l’heure actuelle, des parents réussissent à contourner les vaccins combinés en utilisant un « kit » composé d’un vaccin « Diphtérie-Tétanos » produit par Sanofi-Pasteur et importé du Canada, en le complétant par un simple vaccin « Polio » (Imovax). …Extraits chambre de consommation d'alsace

17/02/2017

Fleurs coupées : un commerce pas si rose…

D’où proviennent les fleurs que nous achetons ? Comment sont-elles cultivées ? Quelle quantité de pesticides reçoivent-elles ? Autant de questions légitimes pour le consommateur mais auxquelles il est quasiment impossible d’apporter une réponse !
À l’heure actuelle, 85 % des fleurs coupées viennent de l’étranger. Selon le bilan annuel 2015 de France Agrimer sur le commerce extérieur français des produits de l’horticulture, la France importe en valeur près de 16 fois plus qu’elle n’exporte. Les Pays-Bas sont nos premiers fournisseurs. Neuf fleurs étrangères sur dix transitent par FloraHolland, une société de mise aux enchères de fleurs. C’est le plus grand importateur et distributeur au monde. Chaque jour, plus de 20 millions de fleurs y sont réceptionnées et cédées aux enchères… même la majorité des lots français ! Ces derniers sont d’ailleurs susceptibles d’être ensuite revendus en France, parcourant des centaines de kilomètres en camion réfrigéré supplémentaires.
Si les Pays-Bas sont adeptes de serres chauffées (et connus pour leurs tulipes), les trois quarts de leur fleurs viennent des pays du sud : Kenya (22 %), Éthiopie (12 %), Équateur (10 %), Colombie (5 %) ou Costa Rica (4 %). Des pays dans lesquels les conditions climatiques sont plus propices à la floriculture mais où la main d’oeuvre est surtout bien moins onéreuse. Les fleurs sont cultivées dans des fermes géantes, dans des conditions souvent très difficiles. Fairtrade/Max Havelaar, qui délivre un label garantissant des fleurs issues d’un commerce équitable, explique sur son site Internet qu’en plus des conditions de travail difficiles, « les travailleurs de plantations sont confrontés à une forte instabilité d’emploi, liée au caractère cyclique de la demande dans les pays consommateurs ». C’est le cas notamment à la période de la fête des mères, de la Toussaint ou encore de la Saint Valentin.
Mais en plus de l’impact social, le commerce des fleurs a un impact environnemental particulièrement néfaste. François Bataillard, directeur technique de Fleur de cocagne (première structure à cultiver des roses bio en France) indique : « par rapport à son volume et son poids, la fleur est le végétal le plus gourmand en eau et en produits chimiques ». Des pesticides sont en effet massivement utilisés, parfois même des produits frelatés et non homologués, sans aucune formation ni information, sans limite ni protection. Cela n’est pas sans conséquence sur tous les acteurs de la chaîne, de la production aux consommateurs, en passant par les fleuristes. Quant à la consommation en eau, elle est très importante (7 à 13 litres pour qu’un bouton de rose arrive à maturité). Les plantations sont irriguées sans que quiconque ne se préoccupe du niveau des eaux avec un risque accru d’épuisement des ressources.
Aujourd’hui la seule garantie possible pour le consommateur est la labélisation. Il y a d’une part le label Fairtrade/Max Havelaar qui garantit des fleurs issues du commerce équitable, et d’autre part le label Fleur de France qui vise à distinguer la culture locale. La solution la plus écoresponsable reste encore les fleurs locales issues de l’agriculture biologique, ....... extraits chambre de consommation d'alsace

13/02/2017

Le Grand Est va-t-il reprendre à son compte les portiques de l’écotaxe ?

Il y aurait une quinzaine de portiques dans le Grand Est. Ces « points de contrôle » ont été dressés là où il

y a le plus de poids lourds en circulation : le long du Sillon Lorrain, entre Nancy et la frontière

luxembourgeoise, et en Alsace, région qui était à l’origine de l’écotaxe. Chaque portique aurait coûté entre

600 000 et un million d’euros, selon un rapport du Sénat de mai 2014. Le démontage d’un seul portique

coûterait 150 000€. Faut-il donc les enlever ? Qui le ferait ? Et qui paierait ? Ecomouv’ qui, a priori, reste le

propriétaire des portiques ? La société l’aurait certainement déjà fait après l’annonce de l’État de

suspendre la mise en place de l’écotaxe...

Président de la Région Grand Est et président de l’assemblée des Régions de France, Philippe Richert

(Les Républicains) a une idée. Il ne propose pas de démonter les portiques, mais de s’en servir. « Je

souhaite que l’État transfère aux régions son patrimoine routier national hors autoroute. Une fois que cela

sera fait, nous pourrons mettre en place l’écotaxe. Dans le Grand Est, cela nous rapporterait entre 200 et

300 millions d’euros par an », explique Philippe Richert.

Le président du Grand Est estime par ailleurs que le rapport de la Cour des comptes dévoilé hier est « un

scandale ».

« La Cour sous-estime grandement les recettes de l’écotaxe pour la collectivité. En Allemagne, c’est 4

milliards d’euros par an ! »

Philippe Richert va soumettre sa proposition aux candidats à la présidentielle. source dna

03/02/2017

LES ONDES ENREGISTRÉES GRÂCE AU PORTABLE

Une application permet de mesurer l'exposition à la pollution électromagnétique.

Elles sont partout, invisibles. î, selon l'Organisation mondiale de la santé. Telles sont les ondes électromagnétiques, notamment celles émises par une flopée d'outils de communication, mobiles, bornes Wi-Fi, appareils connectés en Bluetooth. Un projet de recherche original, ElectroSmart, propose d'en mesurer la présence grâce à un... mobile (seulement valable pour Android). Développée par une équipe de l'Inria à Nice en collaboration avec le Laboratoire d'électronique, antennes et télécommunications (CNRS et université Sophia Antipolis), l'application a été lancée fin 2016 et téléchargée 2 000 fois........


Elle enregistre les ondes liées aux protocoles du GSM, de la 3G ou 4G, du Wi-Fi ou du Bluetooth. Un micro-ondes émettant pourtant aux mêmes fréquences que le Wi-Fi ne sera pas compté. Tout comme les téléphones sans fil d'appartement, les ondes radio de la TNT ou de la FM ou les champs électromagnétiques des portiques de contrôle ou de sécurité.

Avoir des informations

« On ne connaît pas la nocivité de l'environnement électromagnétique, et notre but est que les utilisateurs puissent avoir des informations afin d'agir en coupant tel appareil ou en le déplaçant. Ça peut aussi rassurer les électrosensibles », indique Arnaud Legout, responsable du projet. Ainsi les connexions Bluetooth des kits mains libres d'une voiture peuvent dominer lors d'un trajet. Il n'existe pas d'autres solutions pour estimer une exposition aujourd'hui sinon de coûteux appareils, délicats à utiliser. Des applications permettent de repérer les antennes relais ou Wi-Fi (comme OpenSignal, Network Cell Info, Wifi Analyzer), mais elles informent sur la qualité de service plus que sur les puissances reçues.

Le logiciel enregistre en continu les différentes puissances rencontrées au long d'une journée (ainsi que la géolocalisation et l'orientation du téléphone dans l'espace). Sur l'écran, des vagues colorées résument l'exposition au cours du temps et permettent de savoir quel protocole ou quel appareil est responsable de la puissance. L'ergonomie peut surprendre. La puissance est exprimée en dBm, décibels-milliwatt. C'est-à-dire la puissance mesurée par rapport à un milliwatt (qui plus est en logarithme). Le nombre peut donc être négatif (en dessous d'un milliwatt) ou positif (au-dessus), ce qui est rare, à moins d'être très près des émetteurs. « Nous voulons aussi ajouter des comparaisons avec des niveaux moyens, dès lors que nous aurons plus d'utilisateurs », explique Arnaud Legout, qui envisage aussi prochainement d'indiquer si le mobile est lui-même émetteur.

......

ElectroSmart pourrait aussi intéresser des professionnels pour des mesures rapides sur le terrain ou des médecins pour des études épidémiologiques. « Jusqu'où peut-on aller dans la précision ? C'est un défi pour la recherche », estime Arnaud Legout, en quête d'un ingénieur rompu aux subtilités des matériels fonctionnant sous Android pour poursuivre son projet.Extraits le monde du 31janvier 2017

01/02/2017

Pourquoi construire le long du littoral pourrait devenir plus facile

ENVIRONNEMENT. L'Assemblée nationale planche ce mardi sur des amendements qui pourraient détricoter la loi Littoral.

«Ne touchez pas à la loi Littoral.» À côté des paraphes de Yann Arthus-Bertrand, Nicolas Hulot et Isabelle Autissier, près de 147 000 personnes ont signé une pétition sur le site Change.org pour s'inquiéter des risques de bétonnage des côtes françaises. En cause : le vote aujourd'hui à l'Assemblée d'une proposition de loi sur l'adaptation des territoires littoraux au changement climatique.

Ce texte vise à éviter un nouveau Xynthia en aidant les élus locaux à s'adapter à la montée des eaux qui menace à terme 10 000 constructions. Mais à la faveur de cette loi, le Sénat a adopté deux amendements qui hérissent les écologistes. Le premier donnerait, selon les signataires, la «possibilité d'installer des activités nouvelles dans les zones proches du rivage» et autoriserait «l'extension de l'urbanisation en dehors des bourgs et villages existants».

«Les sénateurs ont kidnappé notre texte de loi en cherchant à assouplir la loi Littoral, déplore la députée socialiste de Gironde Pascale Got, rapporteuse du texte. On ne peut pas à la fois vouloir protéger nos côtes de la montée des eaux et construire toujours plus de bâtiments.» La Fédération des parcs naturels régionaux a adressé une motion à la ministre de l'Ecologie, jugeant que l'on risque de fragiliser «les équilibres écologiques, socio-économiques et paysagers de ces espaces sous pression».

«Dents creuses»

D'autant que le second amendement adopté au Sénat autoriserait le comblement des «dents creuses» (des parcelles non construites entourées par des terrains bâtis). Une mesure que soutient la coordination des Plumés de Bretagne. Représentant un millier de propriétaires de terrains de 500 à 1 000 m2 situés dans des «dents creuses», cette association milite pour un «toilettage» de la loi Littoral, de 1986. «Cet amendement ne veut pas remettre en cause les fondements de la loi, souligne le porte-parole du collectif, André Gouzerh. Il permettra simplement la densification des hameaux dans le respect de bâti existant [...] et la création de zones d'activités économiques.» extraits le parisien 31 janvier 2017