23/12/2009
L'usage du pesticide prolongé malgré l'opposition des apiculteurs
+ d'onfos en cliquant sur unaf
Cruiser : FNE interpelle...
Non au Cruiser, sauvons les pollinisateurs !
Le Ministre de l’agriculture vient de renouveler l’autorisation de mise en vente du Cruiser. Cet insecticide (Thiaméthoxam, produit similaire au Gaucho), est classé "dangereux pour l’environnement" et officiellement reconnu "dangereux pour la qualité de l’eau, très toxique pour les organismes aquatiques, dangereux pour les abeilles, pour les oiseaux et pour les mammifères sauvages".
+ d'infos en cliquant sur FNE
00:53 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cruiser, pesticides, danger | Facebook |
22/12/2009
La théorie du plaisir ou comment encourager les petits gestes écolos par l'amusement
Extrait :Une poubelle couverte d'un petit toit en métal, dans un parc de Stockholm. Une mère de famille y jette un papier gras. Aussitôt, la poubelle émet un son qui semble tout droit sorti d'une bataille navale électronique, un long sifflement puis une sourde explosion. Intriguée, une autre personne tente l'expérience. Même bruit, même étonnement. D'autres passants se prennent au jeu, des enfants ramassent des ordures qui traînent par terre. Bientôt, on se presse autour de la poubelle magique. A l'origine de cette facétie, un système électronique qui s'actionne lorsqu'une personne passe la main entre la poubelle et le toit. Le mécanisme prouve son efficacité....LE MONDE | 13 décembre 2009
L’idée est simple : nous faire prendre conscience de notre environnement tout en s’amusant.
À cet effet, un concours web a été lancé en octobre et incite toutes les personnes séduites par l’idée à soumettre leur propres initiatives écologiques amusantes. Ce concours a pris fin le 15 décembre 2009, alors changez vos habitudes de citoyen.... c'est aussi la fête en faisant nos gestes écolo...
Volkswagen a bien compris que l’image écolo et amusante séduit le public, nous séduit.
+ d'infos en cliquant sur thefuntheory
00:37 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poubelle, communication | Facebook |
21/12/2009
Allemagne : Région Bade-Wurtemberg / Géothermie 237 maisons endommagées
Ville de Staufen : le sous-sol se calme
Lueur d'espoir à Staufen: des mesures récentes indiquent que le sous-sol se soulève moins vite. Les autorités émettent l'hypothèse que les mesures prises pour enrayer la catastrophe liée à des forages géothermiques pourraient bien montrer leurs premiers résultats.
Le bout du tunnel serait-il envisageable pour la petite ville médiévale de Staufen au sud de Fribourg ? Depuis qu'en décembre 2007, sept puits de forage ont été creusés pour chauffer la mairie par géothermie, le sous-sol se soulève à la cadence d'un centimètre par mois, provoquant ainsi des fissures impressionnantes dans les murs des bâtiments du centre-ville.
237 maisons endommagées
Sans être formels, les experts s'accordent à dire que ce phénomène n'est probablement pas d'origine naturelle. Un forage test indique que le passage d'eau dans une couche de roches sédimentaires riches en anhydrite transforme celle-ci en gypse-keuper et fait augmenter son volume de 60%. Reste à savoir si cette arrivée d'eau a été provoquée par l'un des forages.
Alors que l'on dénombre à présent 237 maisons fissurées, dont une évacuée, la municipalité tente de réagir en deux temps : trouver d'abord une solution pour stopper le gonflement du sol tout en sécurisant le périmètre touché et plus tard, lorsque le phénomène aura cessé, rénover les bâtiments endommagés.
Les premières mesures prises sont le pompage de la nappe phréatique à 140 m de profondeur et le colmatage du fond des sept puits par injection de ciment. A cette occasion, les techniciens ont remarqué qu'ils avaient eu besoin de 1 000 litres de coulis de ciment pour colmater le puits n°7 sur une quarantaine de mètres, alors que seulement 100 litres avaient été nécessaires pour les autres. Ce qui confirmerait l'une des hypothèses sur les causes du gonflement.
L'épineuse question du financement
Parallèlement, la ville se préoccupe de trouver des fonds pour faire face aux dommages. Le maire, Michael Benitz, a affirmé cette semaine que les dommages pourraient atteindre entre 40 et 50 millions d'euros. A elle seule, la rénovation de la mairie devrait s'élever à 3,1 millions d'euros. Une somme énorme pour une cité comptant seulement 7 800 âmes....
extrait source DNA Dimanche 20 décembre 2009
La géothermie est une technique délicate.. Après la région de Bâle que a commu des secousses sysmiques suite à des recherches de géothermie, la région du Bade-Wurtemberg est confrontée à des problèmes de montée de l'eau... qui déchire les maisons
00:26 Publié dans politique & environnement, sécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géothermie, allemagne, danger | Facebook |
20/12/2009
Bonnes fêtes à tous : astices pour bien digérer à Noël et Nouvel an
La pomme regorge de pectines
Pectine, protopectine et acide pectique : ce trio gagnant fait de la pomme un aliment bénéfique à la digestion.
Le secret de l’ananas : la broméline
L’ananas aide au bon transit intestinal grâce à sa teneur en broméline. Cette enzyme accélère l’absorption des protéines par l’organisme.
La poire contient des fibres insolubles
En cas de problème digestif, pensez à manger des poires.
Le gingembre stimule les enzymes digestives
Finie la paresse intestinale grâce au gingembre. Cette épice originaire d’Orient peut faciliter le transit tout en apportant un soupçon d’exotisme à votre alimentation. source medisite
et ne pas oublier la Sauge en tisane après le repas difficile...
"Qui a de la sauge dans son jardin, n'a pas besoin d'un médecin" (dicton provençal)
et se rappeler que Louis XIV en avait même fait sa tisane d'élection et en servait à tout propos. source wikipedia
12:41 Publié dans consommation, santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : digestion, noël, nouvel an, solution | Facebook |
19/12/2009
NANOtechnologies pour en savoir +
Un site tout à fait utile pour s'imprégner à consulter en cliquant sur debatpublic
00:38 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nanotechnologie | Facebook |
18/12/2009
Bourses : l'essor des bourses parallèles dites "dark pools" inquiète
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Les "dark pools" sont en quelque sorte des "Bourses de l'ombre", des plates-formes permettant à un investisseur de vendre ou d'acheter des actions de façon anonyme. Le principe en soi n'est pas contestable. Les investisseurs ont toujours échangé entre eux des gros blocs de titres, hors marché, en s'entendant sur le prix. L'objectif est de ne pas chahuter la Bourse, de ne pas faire chuter ou flamber les prix avec une quantité trop importante de titres.
Mais depuis 2007, la mise en place de la directive Marchés d'instruments financiers (MIF) a ouvert à la concurrence le marché boursier et mis fin au monopole des opérateurs historiques (Euronext, London Stock Exchange etc..). Les banques et les opérateurs de marché s'y sont engouffrés pour créer les "dark pools" et se procurer ainsi des sources de revenus complémentaires.
Aujourd'hui ce marché électronique et ultra-sophistiqué représenterait moins de 10 % des échanges totaux. Mais "la progression des "dark pools" peut être dangereuse au regard des objectifs de la régulation, et notamment de l'efficience des marchés", s'inquiète Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Ces marchés de l'ombre font notamment redouter des manipulations de cours : on vend des actions sur une Bourse transparente pour faire baisser le cours officiel et l'on en achète ensuite sur une dark pool, à bon prix.
....
Aux Etats-Unis le phénomène des "dark pools" inquiète aussi le régulateur. La présidente de la Securities and Exchange Commission (SEC), Mary Schapiro, a été la première à s'en alarmer. "Ce manque de transparence a le potentiel de saper la confiance du public dans les marchés actions", a-t-elle déclaré en août.
Aux Etats-Unis, les dark pools ont émergé au début des années 1990. Mais leur nombre a crû ces récemment, avec la sophistication des systèmes informatiques. Aussi le système, de "consolidated tape" mis en place il y a trente ans, afin d'agréger l'ensemble des ordres enregistrés sur les différents marchés réglementés, semble ne plus suffire. En octobre, la SEC a annoncé des mesures plus strictes pour limiter l'essor de ces plates-formes opaques.
"Dark pool". Plate-forme d'échanges de gros blocs d'actions opérés de façon confidentielle.
En Europe. Les grandes Dark Pools sont Liquidnet, EuroMillenium, Smartpool (gérée par Nyse-Euronext) et bientôt Baikal (gérée par la Bourse de Londres). Ces plates-formes se sont développée à partir de 2007 après la directive "MIF" sur la libéralisation du marché des opérateurs de Bourse.
Pour ces Bourses, le sujet n'est pas tant celui des "dark pools" que celui d'une concurrence déloyale des banques dans ce domaine. De fait, depuis 2007, les Bourses historiques ont développé leurs propres "dark pools". Nyse-Euronext, la Bourse transatlantique a créé SmartPool et le London Stock exchange (LSE), de Londres, s'apprête à mettre sur pieds "très prochainement" la sienne, Baikal. Et selon eux, il y a des "bonnes" et des "mauvaises" "dark pools". Celles qui obéissent à des règles de transparence et de surveillance, car elles sont gérées par des opérateurs de Bourse comme eux et leurs nouveaux concurrents, les plates-formes alternatives telles Turquoise ou Chi-X. Et puis il y a les autres, celles mises en place en interne par les banques qui n'ont pas les mêmes exigences.
Les banques ont en effet développé des "dark pools" appelées "crossing network", comme un service complémentaire offert à leurs clients. Mais n'ayant pas le statut d'opérateur de marché, mais celui de banques, elles ne sont pas soumises aux mêmes règles. Elles ne doivent pas assumer une surveillance des ordres. Le prix est fixé plus librement. Et les ordres ne transitent pas par une chambre de compensation. En cas de problème (faillite de la banque, etc.), les investisseurs supportent seuls le risque de contrepartie. Enfin, elles peuvent être discrétionnaires et refuser l'accès de leurs "dark pools" à des clients extérieurs.
Pour les Bourses historiques, déjà sévèrement ébranlées par l'arrivée de plates-formes alternatives qui ont rogné leurs parts de marché, c'en est trop. "Nous sommes favorables à la concurrence mais cette concurrence n'est pas loyale", dénonce Roland Bellegarde, vice président exécutif chez Nyse Euronext.
"Les Bourses sont ambiguës, estime pour sa part un banquier. Si le message est d'exiger plus de transparence, il faut aller plus loin. Ici elles ne réclament que le droit pour tout le monde de dissimuler la même chose !". Entre ces deux camps, la Commission va rapidement devoir arbitrer.
LE MONDE extrait 16/12/09
Commentaire ; c'est en trop et comme le signale une réaction de Kiko, nous devrons bientôt retirer notre argent des banques, car après les superbonus, étrangement taxés uniquement sur 2009, une nouvelle arnaque est de nouveau organisée par les banquiers en trippot clandestins dignes des années 30. Après les subprimes, un nouveau scandale en perspective
Les dirigeants devraient bien comprendre une chose, finalement assez simple : les crises économiques font le lit des populistes, des révolutions et des des despotes. La politique de l'autruche (on fait semblant de réguler pour faire plaisir au peuple, mais au fond on laisse faire le "business as usual") nous conduit droit dans le mur. Un autre monde est possible. Ce slogan n'est ni de droite ni de gauche. C'est une question de simple survie... de la démocratie.
Ah, et puis il y a bien plus de 40 banques. Chers concitoyen/ne/s nous serons plumés sournoisement par le cancer bancaire. A moins que nous ne soutenions et poussions avec force nos politiciens, Angela, Gordon et Nicolas. Bon courage.
Les banquiers mangent les sous de tout le monde, brillamment... Offrez- vous pour Noël le dernier Attali sur le Crise.
Voilà que les spéculateurs "officiels" se plaignent de la concurrence des spéculateurs "au noir" ! Rigolons, rigolons, mes frères habituellement cocus, ils seront de plus en plus nombreux à nous faire cracher le sang. On apprécie, évidemment. Les "régulateurs sont inquiets", alors qu'ils n'ont jamais rien régulé et qu'ils n'ont pas l'intention de le faire. Et les journalistes gobent ça ? et nous le reservent sans la critique virulente qu'ils devraient en faire ? Quele soumission au système !
Bref, tout recommence comme avant !! A quand la prochaine crise ? Et que fait notre Conducator National ?
00:15 Publié dans consommation, éthique, gestion crise | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : dark pools, subprimes, superbonus, scandale, banque | Facebook |
17/12/2009
Comment limiter facilement sa consommation d’énergie pendant l’hiver ?
Au quotidien
Garder un œil sur la température intérieure : 19°C dans les pièces à vivre, 16°C à 17°C dans les chambres, c’est bon pour la santé, le porte-monnaie et l’environnement. Passer de 20°C à 19°C, c’est réduire sa consommation d’énergie de 7%. Et en cas d’absence prolongée, mais aussi lorsque l’on est absent dans la journée, il est important de baisser le chauffage. Il est inutile de pousser les convecteurs électriques au maximum lors de l’allumage : ils ne chaufferont pas la pièce plus vite.
Empêcher la chaleur de s’échapper : Fermer les volets la nuit et le matin avant de partir de chez soi empêche le froid d’entrer et permet ainsi de réduire sa consommation de chauffage. Il est toutefois indispensable d’aérer son logement : il suffit pour cela d’ouvrir les fenêtres 5 minutes par jour et de penser à éteindre les radiateurs à ces moments-là.
Limiter sa consommation d’électricité : Pour limiter sa consommation d’énergie, il faut également penser à la consommation des appareils électriques : l’utilisation des lave-linge, sèche-linge et lave-vaisselle en dehors des périodes de pics de consommation, l’extinction des lumières inutiles ou encore la mise hors tension plutôt qu’en veille des équipements (Hi-Fi, ordinateurs…) permettent de faire des économies non négligeables. Le widget de l’ADEME rappelle au quotidien les gestes et astuces pour économiser l’énergie et maîtriser ses dépenses. Exemple de conseil : « Pour éviter les pertes d’énergie, réglez la flamme de votre brûleur à gaz pour qu’elle ne dépasse pas de la casserole ». Le widget est téléchargeable sur www.faisonsvite.fr/Widget.
En plus des petits gestes quotidiens, il est possible d’agir à plus long terme pour limiter sa consommation d’énergie.
Bien isoler son logement : Pour limiter ses dépenses énergétiques, il est avant tout important de conserver la chaleur à l’intérieur du bâtiment, grâce à l’isolation. En isolant le toit ou les murs (10 à 20 % d’énergie épargnée), les planchers bas (5 à 10 %), en optant pour des fenêtres à double vitrage (un double vitrage à isolation renforcée améliore votre confort et permet des économies de chauffage de l’ordre de 10 %) et en veillant à l’étanchéité du bâti.
Entretenir son chauffage, la clé pour maîtriser sa consommation d’énergie. Une chaudière régulièrement entretenue permet de réduire sa consommation énergétique de 8 à 12%. L’entretien, obligatoire tous les ans, est également indispensable pour la sécurité des habitants et permet de réduire le risque de panne et d’accroître la durée de vie du matériel. Si la chaudière a plus de 20 ans, le plus écologique et économique est de la remplacer ! En changeant son ancienne chaudière par un modèle « basse température », on économise de 25 % à 34% de consommation et si on opte pour une chaudière à condensation, on peut gagner de 30 à 40%.
Réguler son chauffage. Pour maintenir une température constante dans une pièce, on peut poser un robinet thermostatique sur les radiateurs ou un installer un système de régulation (qui commande le chauffage en fonction d’une température choisie) ou une horloge de programmation (qui réduit automatiquement la température la nuit ou quand la maison est vide). On peut ainsi réduire sa consommation d’énergie jusqu’à 10% !
mardi 15 décembre 2009 source cdurable
03:17 Publié dans consommation, gestion crise, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : consommation, énergie, réduction, geste, hiver, co2 | Facebook |
16/12/2009
Le bisphénol A présent dans les plastiques agit, même à faible dose, sur l'intestin
Au Canada, il est interdit dans les biberons, mais aux Etats-Unis et en Europe, les autorités sanitaires s'interrogent encore sur la nocivité du bisphénol A (BPA). Ce composé, qui avait été étudié dans les années 1930 pour ses propriétés hormonales, entre dans la composition de nombreux plastiques alimentaires au point qu'on en retrouve la trace dans les urines de plus de 90 % de la population des pays développés. L'industrie chimique soutient que le plastifiant est inoffensif, mais les travaux s'accumulent pour montrer que le composé, assimilé à un perturbateur endocrinien, a bien des effets biologiques.
Dernière en date, une étude conduite par des équipes de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) à Toulouse s'est intéressée à l'impact du BPA sur l'intestin. Publiée dans les comptes rendus de l'Académie des sciences américaine (PNAS) le 14 décembre, elle montre un impact chez le rat femelle, y compris à très faible dose. "Nous avons mis en évidence des effets à des doses considérées jusqu'ici comme sans effet sur les fonctions biologiques chez l'animal", explique Eric Houdeau, qui a dirigé ces travaux. L'intestin répond à des concentrations mille fois moins importantes que celles définies pour d'autres tissus.
L'intestin avait jusqu'à présent été considéré comme une simple voie d'absorption du BPA, "et non comme une cible de ce leurre hormonal, qui mime les oestrogènes", des hormones sexuelles femelles, explique M. Houdeau. La présence de récepteurs à oestrogènes sur la paroi intestinale avait été montrée dans les années 1990, ce qui a poussé son équipe à tester l'interaction éventuelle avec le BPA.
Plusieurs effets ont été constatés : le BPA réduit la perméabilité de l'intestin, ce qui peut faciliter la rétention d'eau. Il augmente la sensibilité à la douleur viscérale, mais montre aussi une activité anti-inflammatoire. En revanche, les rates exposées in utero puis à la naissance voient augmenter le risque de développer une maladie inflammatoire sévère à l'âge adulte. Les chercheurs font l'hypothèse qu'en réduisant la perméabilité de l'intestin, le BPA freine les échanges avec le système immunitaire et la maturation de celui-ci......
extrait le monde du 16/12/09
Commentaire : nous nous battons pour supprimer cette substance au nom du principe de précaution. Il y a trop d'information et de retour d'étude qui montrent le danger du Bisphénol A
02:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bisphénol a, danger, bpa | Facebook |
15/12/2009
Google veut aussi faire trembler les opérateurs de téléphonie mobile
Le Google Phone arrive. Google redouble d'efforts pour révolutionner le marché de la téléphonie mobile en lançant un appareil entièrement conçu par ses soins. Si les ventes s'annoncent modestes, du fait que le géant de la requête en ligne compte le commercialiser tel quel, c'est-à-dire sans subvention de la part des opérateurs de téléphonie, c'est l'occasion pour Google de promouvoir son propre système.
L'achat d'appareils non subventionnés n'est pas très populaire aux Etats-Unis. Si l'on se fie au prix des autres "smartphones", le téléphone Google pourrait être vendu de 500 à 1 000 dollars. Le consommateur n'aime pas débourser comptant une telle somme, mais il est friand de nouveautés. C'est pourquoi les opérateurs subventionnent traditionnellement l'achat des appareils : l'abonné les paie moins cher, en contrepartie, il s'engage pour plusieurs années.
Changement des habitudes
Pourquoi Google veut-il tenter une telle aventure ? Certains consommateurs peu regardants sur le prix se seraient-ils déjà lassés d'équipements concurrents comme l'iPhone ? D'autres ont-ils fait le calcul et réalisé qu'il était plus économique de payer l'appareil au prix fort ? Google pourrait aussi rendre son offre compétitive en l'assortissant de services gratuits et d'une forme de prime. L'explication la plus vraisemblable, cependant, est que Google cherche à provoquer un changement radical des habitudes. Les opérateurs de téléphonie influencent considérablement la conception des appareils. N'oublions pas qu'ils versent des fortunes aux fabricants d'équipements pour attirer les utilisateurs et les retenir sur leur réseau. Ils n'ont aucun intérêt à mettre en avant les services gratuits de téléphonie et d'envoi de SMS via Internet, qui menaceraient de réduire à néant les bénéfices qu'ils engrangent sur ces prestations qui utilisent peu de bande passante et sont donc très rentables.
Ce n'est pas le cas de Google. Le Google Phone pourrait démontrer que le système Google et sa gamme fournie d'applications procurent performance et confort, tout en évitant d'avoir à en passer par les contraintes imposées par un opérateur......
Google en profiterait à plein, car les besoins en requêtes augmenteraient, et le chiffre d'affaires juteux de la publicité ciblée en fonction de l'endroit où se trouve l'utilisateur monterait en flèche. Ainsi, pour Google, la réussite ne se mesurerait pas au nombre d'appareils vendus. Et c'est cela qui peut donner des sueurs froides aux opérateurs de téléphonie mobile.
(Traduction de Christine Lahuec.) source extraits le monde 16.12.09.
Commentaire : BIG Google pointe son nez pour développer la concurrence...m'enfin des accès gratuits pour lire nos mail et nos SMS au prix de choisir et de payer son portable...!
15:09 Publié dans consommation, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : google, téléphone, internet, gratuit | Facebook |
journal (suite) sommet Copenhague association Objectif Climat de Strasbourg
Bonjour à tous,
Nous sommes de retour après un long trajet Copenhague-Hambourg-Aix la Chapelle- Bruxelles- Paris- Strasbourg. Je crois pouvoir affirmer que nous sommes tous carbonisés (désolé pour le jeu de mots un peu facile). Nous n'avons pas eu de connection possible à internet durant 24h, ce qui explique notre silence jusqu'à maintenant. Le voyage du retour a été à l'image du voyage aller : militant, festif, joyeux. Le grand moment du trajet a été, sans contestation possible la mêlée gigantesque avec les militants d'Oxfam, des amis de la terre et les basques de Bizi au beau milieu du train. Au rugby, on appelait ça un empilage (le nouveau règlement l'interdit) ...Un peu viril, mais pacifique, avec en conclusion, un grand choeur de chants basques...
Entre mon dernier message et celui-çi s'est déroulé l'essentiel : Les deux manifestations de samedi étaient splendides, incroyablement colorées et très multiculturelles. 100 000 participants au total nous disent les Danois. Jamais depuis que je fais des manifs je n'avais vu autant de gens engagés avec autant de pancartes, de déguisements et de bonne humeur. Nous n'avons pas vu les violences, auxquelles la presse semble avoir donné une place exagérée. Laurent a fait fureur avec ses célèbres peluches. Il a donné plusieurs interviews télévisées à des chaînes de différents pays. Hier des journalistes de l'express.fr rencontrés dans un bar, ont découvert notre action et nous ont donné rdv pour une itw au départ de notre train dimanche ap-midi. A l'heure ou je vous écris,cet article doit déjà être en ligne. Par ailleurs, vous avez du lire les 2 articles rédigés par Simone Wehrung dans les dna. Elle nous a accompagné durant tout le séjour. Nous, on a trouvé ça très sympa. Elle était toujours d'humeur joyeuse et semblait totalement prise par l'événement. Pour notre part, nous n' avons pas encore lu ses articles. Nous allons à présent nous précipiter sur notre quotidien régionale préféré afin de les découvrir :-)
Enfin, si vous n'avez pas encore acheté le journal "le monde" de ce jour, faites-le, OBJECTIF CLIMAT y est à l'honneur, avec Peggy en gros plan de la photo illustrant le départ du train de militants à Paris. C'est déjà un collector :-)
Hier matin, au Klimaforum, on a touché du doigt les déséquilibres planétaires lorsque les paysans Salvadoriens sont venus nous expliquer les impacts désastreux des activités de certaines grandes entreprises pétrolières sur leur vie quotidienne et sur les écosystèmes locaux. Même chose en ce qui concerne les effets sur les populations Paraguayennes et Argentines de la culture intensive du soja destiné à nourrir ... les porcs danois !
Il est difficile de décrire en quelques phrases le sentiment qui a pu nous envahir lors de la manifestation de samedi après-midi. L'impression que j'en retire à titre personnel est celle d'une mobilisation d'une puissance tout à fait étonnante. La conscience écologique du monde était rassemblée ce week-end à Copenhague. Pour la première fois sans doute dans l'histoire des négociations interétatiques pour la protection du climat, on entrevoit -enfin- une convergence possible entre les aspirations citoyennes et les engagements des responsables politiques.
Toutefois, il ne s'agit là que d'une perspective. Il appartient aux chefs d'Etat des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre de la concrétiser. Le bras de fer ou -comme on voudra- la partie de poker menteur que se livrent actuellement les USA et la Chine dans les négociations sur le niveau de réduction de leurs émission respectives, ainsi que sur l'aide à la transition à apporter aux grands émergents pour les 10 à 20 prochaines années, est un moment tout à fait crucial des négociations. De façon plus générale, ce bras de fer illustre les nouveaux rapports de force géostratégiques mondiaux.
Si les dirigeants du monde ne trouvent pas de bon accord à Copenhague, nous devrons être beaucoup plus insistants à Mexico l'année prochaine, et çà sera beaucoup, beaucoup plus fatiguant !
Bien à vous tous
Jean-Michel
00:46 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copenhague, sommet, strasbourg, objectif climat | Facebook |
Enquête Pourquoi le monde gaspille autant de nourriture
Et si, au lieu de chercher à augmenter la production agricole pour nourrir le monde, les hommes commençaient par cesser de gaspiller la nourriture ? Une étude, parue dans la revue scientifique PLOS One de novembre, démontre que, chaque année, 40 % de l'alimentation disponible aux Etats-Unis est jetée. Ce gâchis entraîne la dilapidation d'un quart de l'eau douce consommée annuellement dans le pays (utilisée pour produire ces aliments) et de l'équivalent en énergie de 300 millions de barils de pétrole par an. Ces données confirment des estimations antérieures du gaspillage alimentaire dans les pays développés, évalué de 30 % à 40 % des denrées....
En mer comme sur terre, des aliments qui pourraient être consommés sont jetés. Sept millions de tonnes de poissons seraient rejetés chaque année dans l'océan, soit un peu moins de 10 % des captures totales. Selon les pêcheries, les rejets peuvent aller de 10 % à 90 % des prises. Les pêcheurs remettent à l'eau les poissons peu appréciés qu'ils ne pourront pas commercialiser. Ils y sont aussi contraints par la réglementation : ils n'ont pas le droit de rapporter à terre des spécimens trop petits ou pour lesquels leur quota est épuisé. Les rejets sont combattus par la réglementation européenne. Le 20 novembre 2009, l'interdiction du high grading (rejets de poissons pour des raisons commerciales) a été adoptée, mais la mesure sera difficile à contrôler.
extrait LE MONDE | 12.12.09
00:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
14/12/2009
journal quotidien sommet Copenhague association Objectif Climat de Strasbbourg
Bonsoir à tous,
Nous voyageons depuis ce matin 8h dans le train de militants qui nous conduit à Copenhague. A l'heure où je vous écris, nous sommes entrés au Danemark. Notre vitesse a varié dans une fourchette de 40 à 120 kmh tout au long de la journée. A notre arrivée tout à l'heure à la frontière Danoise, nous avons dû changer de train, car les trains belges (et oui, notre train est belge) ne sont pas configurés pour franchir les tunnels danois. Vive l'Europe !
Notre périple à travers l'Europe du Nord s'est effectué dans une ambiance extraordinairement festive. Les participants viennent de tous les pays : France, Belgique, Irlande, Angleterre, Allemagne. Des espagnols ont également fait le voyage. Et puis aussi des amis Basques d'une association locale qui milite pour la sauvegarde du climat : Bizi (« la vie » en langue Basque). Leur dynamisme fait plaisir à voir. Il faudra que nous les invitions à Strasbourg.
A bord, de nombreux journalistes de la presse écrite et audiovisuelle. Un centre de presse fonctionne en permanence dans le train. Les interviews s'enchaînent et sont transmis en direct au moyen d'une radio dont les émissions nous bercent en permanence.
Cécile DUFLOT, secrétaire nationale des verts est là. Complètement dans le gaz au début du voyage. Début de grippe A ? effets du vaccin contre la grippe A ? En tout état de cause, en quelques heures, elle a repris de sa superbe et répond aux journalistes avec énergie.
Les copains de Sortir du nucléaire ont décoré le train avec des affiches « don't nuke the climate ». Nous, on trouve cela plutôt sympa, n'en déplaise à certains...
Au sein de notre petite délégation OBJECTIF CLIMAT, l'ambiance est excellente. Nous expliquons nos modalités d'action à d'autres assocs et ONG. Manifestement, ça intrigue et ça intéresse.
Nous mangeons sobre en carbone : c'est végétarien et c'est très bon ! Les menus sont servis à bord par les bénévoles des amis de la terre. L'organisation est millimétrée. Impressionnant.
Le plus dur -physiquement- commence dans quelques heures. Arrivés à Copenhague à 3h du matin, nous quitterons notre logis très tôt pour participer à la grande manifestation. Elle durera toute la journée. Nous y participerons avec d'autant plus d'énergie que les négociations semblent patiner.
Désolé pour le côté un peu «en vrac« de ces infos.
Demain soir, je vous ferai un petit retour de notre journée de manif.
Bien à vous tous
JM
00:43 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copenhague, sommet, strasbourg, objectif climat | Facebook |
13/12/2009
SANTÉ Des ateliers pour vider les placards des produits toxiques Guidés par des spécialistes de la santé et de l'environnement, les particuliers apprennent à lutter contre la pollution domestique
es produits d'entretien, mais aussi des jouets et des cosmétiques encombrent la table. « A votre avis, quels sont les objets qui contiennent potentiellement des substances dangereuses ? », demande la Canadienne Nita Chaudhuri, docteur en santé et environnement, membre de l'association Women in Europe for a Common Future (WECF). Une quinzaine de femmes participent à l'atelier nesting (de l'anglais nest, « nid »), ce 17 novembre, au domicile de la scientifique, à Croissy-sur-Seine (Yvelines), en banlieue parisienne. S'il semble évident pour tout le monde que les produits détergents ou désodorisants sont potentiellement dangereux, c'est l'étonnement lorsque l'on constate que trois petits chiens en plastique ou un anneau de dentition, contiennent des phtalates dont certaines études montrent qu'ils sont des perturbateurs endocriniens.
Présents au Canada depuis plus de dix ans, ces ateliers ont démarré en France il y a deux ans. Leur but : identifier les polluants de l'environnement intérieur et trouver des solutions pour les éliminer, sachant que l'on passe de 70 à 90% de son temps à l'intérieur.
« J'ai eu un cancer du sein en 2002, à 37 ans. Menant une vie «saine», je me suis demandé pourquoi, explique Isabelle, mère de deux enfants. Mon cancérologue m'a alors orienté vers l'environnement et de probables effets des produits de beauté, notamment les déodorants. Je mettais le même depuis des années, quand j'ai regardé sa composition, il contenait de nombreuses substances chimiques. »
Nombre de cosmétiques contiennent des substances potentiellement toxiques. De même pour les produits de toilette pour bébés, dont la peau est cinq fois plus fine et sensible que celle d'un adulte. « Nous manquons d'informations », constate Lisa, qui a eu un cancer de l'utérus à 31 ans.
La pollution de l'air intérieur est assez méconnue. Pourtant, les concentrations de polluants peuvent y être élevées. Parmi plus de 100 000 substances utilisées par l'industrie, certaines sont évaluées cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR).
Nita Chaudhuri, qui a déjà organisé une trentaine d'ateliers partout en France, plante le décor : monoxyde de carbone, oxydes d'azote, fumée de tabac, moisissures, allergènes d'acariens et d'animaux, formaldéhyde, composés organiques volatils (COV), etc. L'habitation est une niche pour les substances toxiques. A l'issue d'un quiz, on apprend que presque tous les plastiques - ustensiles de cuisine, biberons, emballages - contiennent des adjuvants qui peuvent être nocifs (bisphénol A, polystyrène...)
En quête de conseils pratiques, les mamans s'interrogent. Telle Valérie, mère de trois enfants, « sans réelle conviction », et qui « ne faisai[t]pas attention » jusqu'alors. « Il est très important d'aérer matin et soir, et de contrôler la température et l'humidité de la maison », indique Nita Chaudhuri. Il est également conseillé de ne pas fumer en milieu clos, de contrôler les appareils de chauffage, de chasser les allergènes d'acariens (poussières) et d'animaux (poils de chat par exemple), et d'éteindre ordinateur et autres appareils électroniques la nuit (le rayonnement électromagnétique fait débat).
Les produits d'entretien peuvent être remplacés par des produits moins polluants et bon marché : vinaigre blanc, jus de citron, bicarbonate de soude, savon noir, etc. « Il faut aussi regarder attentivement les étiquettes, les sigles », explique l'experte.
65 % des personnes allergiques se disent préoccupées par la pollution intérieure , selon un sondage du CSA pour le Comité français d'observation des allergies (CFOA), rendu public lundi 23 novembre. « 30 % des gens nés après 1980 sont cliniquement allergiques (asthme, rhinites, allergies alimentaires...), constate Frédéric de Blay, pneumologue (CHRU de Strasbourg). Les maladies respiratoires et allergiques ont souvent comme cause les polluants de l'h abitat. » Les ateliers comme celui-ci sont un moyen de sensibiliser le grand public à cette question. Sur la table, les produits potentiellement dangereux sont désormais bien identifiés.
Pascale Santi Article du Monde
13:37 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : phtalate, formaldéhyde, composés organiques volatils, bisphénol a | Facebook |
12/12/2009
Attention aux substances toxiques dans les jouets
Extrait : NOËL APPROCHE et les choix se dessinent pour savoir quels cadeaux seront déposés sous le sapin. Si les parents sont attentifs à faire plaisir à leurs enfants, ils doivent aussi être vigilants pour ne pas offrir des jouets contenant des substances toxiques. L'association 60 millions de consommateurs a testé soixante-six articles pour enfants. Trente ont été épinglés en raison de la présence de « substances chimiques à risque », indique le mensuel dans son numéro de décembre. Ainsi, sur 25 jouets en plastique étudiés, neuf contiennent du phtalate à des concentrations supérieures à 0,1 %.
Article publié le 08 Décembre 2009
Par Pascale Santi Source : LE MONDE
Commentaire : même les jouets en bois sont contaminés...On trouve du formaldéhyde dans certaines peintures et pâtes à modeler alors qu'ilest classé cancérigène. L'Institut des consommateurs américains (The Ecology Center) a rendu publique le 2 décembre que 32% des 700 jouets testés contenaient des métaux lourds ou des produits chimiques dangereux pour la santé comme du plomb ou de l'arsenic, voire du mercure....svp plus de cadeaux de noël empoisonnés.
00:55 Publié dans politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noël, phtalate, plomb, mercure, arsenic, jouet | Facebook |
Quand le CNRS renvoie dos à dos climatologues et "climato-sceptiques"
Commentaire : cela chauffe sur le climat même au CNRS où le débat fait rage. Peu importe, le principal, c'est que l'on fasse bouger les lignes et qu'on agisse pour une plus grande sobriété de notre consommation dans tous les domaines.Déjà 40 commentaires sur cet article....
A l'heure de la conférence de Copenhague et alors que la revue Nature, l'une des plus vénérables institutions du monde scientifique, qualifie désormais de "négateurs" ceux qui ne voient dans le réchauffement actuel que l'effet de cycles naturels, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) se pose toujours la question.n témoigne la préparation, houleuse, du dernier numéro du Journal du CNRS, qui vient tout juste de paraître. Ce mensuel institutionnel de belle facture, préparé par la direction de la communication de l'organisme, est pourtant peu coutumier des polémiques. Mais, dès qu'il s'agit du climat, la confection du plus paisible des périodiques peut se transformer en foire d'empoigne.
Précisément : Copenhague oblige, le principal sujet de l'édition de décembre était le réchauffement. Logiquement, des climatologues devaient intervenir dans une première partie du dossier, consacrée au diagnostic scientifique. Mais, face à eux, deux géologues de l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP), Vincent Courtillot et Jean-Louis Le Mouël, étaient invités à développer leur thèse, très marginale, d'une cause solaire au réchauffement.
"Théories"
Bogue éditorial ? Non : c'est de la présidence même du CNRS qu'émanait la décision d'associer les deux géophysiciens à la rédaction du dossier. Décision assortie de la demande que le CNRS ne prenne pas position sur l'une ou l'autre des "théories". Colère des climatologues. Et, en définitive, impossibilité de concilier les deux "théories" dans le même numéro. Comment résoudre le problème ? Par le vide. Le journal a finalement été amputé - chose cocasse s'agissant d'une publication du CNRS - de tout article sur les sciences du climat...
extraits LE MONDE | 10.12.09
00:49 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnrs, débat, climat, réchauffement climatique, copenhague | Facebook |
11/12/2009
Action internationale sur la Petite Sirène de Copenhague contre l'inclusion du nucléaire dans le deal climatique
Photo Nouara Aci Scalabre All rights reserved
Lors du Sommet de Copenhague, les décideurs ont non seulement le devoir de parvenir à un accord ambitieux sur le climat, mais aussi de refuser les « fausses bonnes solutions ». Or, lors de la session de négociations à Bangkok au mois d’octobre 2009, le nucléaire, pourtant exclu à juste titre des mécanismes du Protocole de Kyoto, a refait surface.
De nombreux pays, dont la France, souhaitent en effet que cette source d’énergie puisse être reconnue à Copenhague comme une solution au changement climatique. Si le prochain accord climatique accorde une place au nucléaire, certains Etats pourraient « s'acquitter » de leurs objectifs de réduction d'émission en vendant des réacteurs aux pays en développement ; ils éviteraient ainsi la remise en question de leurs modes de
production et de consommation, pourtant à l'origine du problème climatique. Par ailleurs, si le nucléaire devenait éligible aux financements par ce biais, l’industrie nucléaire trouverait ainsi une source majeure de subventions publiques.
L’action de ce matin, quelques jours après le déploiement d’une grande banderole à 100 m du lieu du Sommet sur le climat, s’inscrit dans le cadre de la campagne citoyenne internationale « Don’t Nuke the Climate ! » coordonnée par le Réseau « Sortir du nucléaire ». Cette campagne rassemble aujourd’hui plus de 350 organisations dans 45 pays, qui refusent le nucléaire comme « solution » au changement climatique.
Le nucléaire est trop dangereux (déchets, accidents, prolifération…), trop lent face à l'urgence climatique (10 ans pour construire un réacteur), trop coûteux et inapproprié pour le développement du Sud. Si cette technologie était incluse dans le nouvel accord climatique, elle priverait de financement les vraies solutions que sont notamment l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Recourir au nucléaire, c’est donc condamner à l’échec la lutte contre le changement climatique.
Les citoyens de tous les pays sont appelés à signer la pétition « Don’t Nuke the Climate ! », traduite en dix langues. Déjà 50 000 personnes ont signé l’appel.
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Pour plus d’information : www.dont-nuke-the-climate.org
Photos disponible sur : ftpperso.free.fr – login : sdnphotos – public09
et www.flickr.com/photos/43160621@N08/sets
Contact :
- Charlotte Mijeon, Réseau "Sortir du nucléaire" (France): + 33 6 75 36 20 20 ; charlotte.mijeon@sortirdunucleaire.fr
07:03 Publié dans courrier des internautes, Pétitions nationales à signer, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copenhague, nucléaire, sommet | Facebook |
09/12/2009
Reportage Des vélos aux éoliennes, la capitale du Danemark soigne son image de "ville verte"
AFP/ADRIAN DENNIS
Le canal de Nyhaven, à Copenhague.
.....Copenhague ne part pas de rien. La cité de la Petite Sirène a déjà réduit ses émissions de CO2 de 20 % ces dix dernières années. 37 % des habitants vont travailler ou étudier chaque jour à bicyclette - on compte 560 000 vélos pour 519 000 habitants ! -, près de 15 % de l'électricité est produite par des éoliennes et 98 % des immeubles sont connectés à un efficace réseau de chauffage urbain. Résultat : "Un habitant de Copenhague émet moins de 5 tonnes de CO2 par an, contre 10 tonnes pour un Danois moyen, 20 tonnes pour un Américain", se félicite M. Bondam.
Pour atteindre son médiatique objectif, la ville vise d'abord une réduction supplémentaire des rejets de CO2 de 20 % d'ici à 2015. Comment ? En portant la part des cyclistes à 50 %, en améliorant l'isolation des bâtiments, en développant l'offre de transports en commun... mais surtout en faisant massivement passer sa production d'énergie du côté des sources renouvelables, alors que 73 % de l'électricité de la ville est aujourd'hui produite par du charbon, du gaz naturel ou du pétrole.
07:52 Publié dans politique & environnement, vélo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copenhague, co2 | Facebook |
Manger autant de viande est une aberration pour l'environnement et la santé
Il faut manger moins de viande et préférer celle issue de l'agriculture biologique !
Autrefois l'apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse d'augmenter dans le monde. L'élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement amplifie les effets déjà catastrophiques, mais peu évoqués, d'une surconsommation de viande non soutenable et inutile.
En moyenne, un être humain consomme 100 g de viande par jour. Dans les pays développés, la consommation est supérieure à 200 g par jour alors que dans les pays en développement elle est de 47 g, avec de fortes disparités régionales.
En moyenne, un Français mange 92,5 kg de viande par an, soit plus de 250 g par jour : l'équivalent de 6 tranches de jambon ! Cela représente l'abattage de 1,1 milliard d'animaux par an, rien qu'en France...
Une pression sur la surface agricole disponible
La production mondiale de viande a quintuplé entre 1950 et 2000. Elle était de 229 millions de tonnes en 2001 et pourrait atteindre 465 millions de tonnes en 2050 tandis que la production de lait passerait de 580 millions de tonnes à 1043 millions de tonnes sur la même période au regard de la croissance démographique et de l'évolution des habitudes alimentaires. Or, pour nourrir le bétail, la demande en céréales augmente de manière considérable, les céréales étant de plus en plus l'aliment de base du bétail, au détriment de l'herbe des pâturages.
C'est pourquoi, selon les prévisions de la FAO, il serait nécessaire de doubler la production agricole d'ici à 2050. En effet, pour produire un kilo de viande, il faut 7 kilos de céréales. Pour répondre à cette demande, il est possible d'augmenter la surface des terres cultivées, mais à quel prix ? Déforestation, monocultures intensives, utilisation de pesticides, d'OGM, destruction d'écosystèmes et perte de biodiversité...
L'élevage extensif et le soja exporté comme aliment du bétail sont la première cause de la déforestation selon Alain Karsenty, économiste au Centre de coopération internationale pour le développement et expert auprès de la Banque mondiale. Après une enquête de 3 ans publiée en juin 2009, Greenpeace affirme que l'élevage bovin est responsable à 80% de la destruction de la forêt amazonienne...
L'UE, dont la superficie des forêts augmente, est le 4e importateur de bovins derrière les USA, la Russie, et le Japon. En outre, 80% des importations de bovins de l'UE viennent d'Amérique du Sud. Or, la France est le premier consommateur européen de viande bovine. Ainsi la consommation de viande en Europe et en France est une cause de la déforestation en Amérique du Sud.
Enfin, n'oublions pas de mentionner la concurrence de plus en plus accrue des agrocarburants et bientôt des bioplastiques pour l'utilisation des surfaces agricoles.
Élevage et émissions de gaz à effet de serre
En 2006, un rapport de la FAO soulignait que l'élevage était responsable de 18 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, plus que l'ensemble du secteur des transports... Mais de nouveaux calculs effectués en 2009 par deux experts des questions environnementales auprès de la Banque mondiale démontreraient l'élevage représenterait en réalité plus de la moitié des émissions mondiales de GES !
En France, l'élevage est le deuxième secteur d'émissions anthropiques de gaz à effet de serre(1) (9,2 %), derrière le premier contributeur : le résidentiel (12%). Ce secteur participe donc massivement au réchauffement climatique alors que son impact n'est jamais souligné ni même évoqué par les décideurs...
Le rapport de Foodwatch propose une illustration de l'effet sur le climat de 3 types de régimes alimentaires. Une alimentation sans produits animaux émet de 7 à 15 fois moins de GES qu'une alimentation qui contient de la viande et des produits laitiers.
Les conséquences environnementales de l'élevage intensif
.....lire la suite sur notre-planete.info
Commentaire : Nous devons faire comme pour les oies. Pour les respecter et pour améliorer notre santé, nous ne devons plus nous gaver...de viande.
00:56 Publié dans consommation, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : viande, surconsommation, danger, santé, environnement | Facebook |
Les "évadés fiscaux" rechignent à se régulariser
...
Le bilan de cette opération de rapatriement fiscal est, à un mois de la fermeture, pour le moins mitigé. Elle permet pourtant aux détenteurs d'avoirs non déclarés dans les paradis fiscaux de bénéficier d'une certaine mansuétude de l'administration (intérêts de retard et pénalités sont modulables).
L'étau se resserre
Sur les 2 500 personnes "ayant établi un premier contact" avec les 17 agents de cette "cellule de dégrisement", comme l'ont rebaptisée les avocats, 800 seulement auraient finalement décidé de sortir de l'anonymat.....
Extraits LE MONDE 1 décembre 2009
Commentaire : c'est très peu moins d'un tiers seulement
00:49 Publié dans gestion crise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement fiscal | Facebook |
08/12/2009
Coffrets cadeaux : gare aux pièges !
Si le succès des coffrets cadeaux du type Smartbox et Wonderbox ne se dément pas - les ventes devraient atteindre un chiffre d'affaires de 300 millions d'euros fin 2009 - la formule, a priori séduisante, recèle de nombreux pièges, selon une enquête réalisée par UFC-Que Choisir en septembre et octobre et publiée dans le magazine de décembre. Sur les 21 coffrets cadeaux testés par l'association de consommateurs, seuls 6 correspondaient réellement à ce qui était annoncé lors de l'achat. Dans les autres cas, "on est loin des promesses marketing et des belles images sur papier glacé", déclare Florence Humbert, d'UFC-Que choisir. L'écart de prix entre le coffret et la prestation (bien-être, restaurants, séjours ou activités) vendue par la société est parfois important, et la réservation peut se révéler difficile. Attention également aux dates de validité indiquées sur le coffret. Car si les bons de paiement inclus sont en général valables un an, voire dix-huit mois, ce délai court à partir de la date d'édition et non d'achat du produit. "Ainsi, un coffret commandé mi-septembre, expirait au 31 décembre", indique Mme Humbert. Enfin, l'offre est très irrégulière, et certaines régions comme le Centre ou le nord-est de la France sont peu couvertes. Pour tenter de normaliser le secteur, une Association française des professionnels des coffrets et cartes cadeaux (AFP3C) a certes vu le jour récemment, mais les deux poids lourds du secteur, Smartbox et Wonderbox, n'en font pas partie.
00:05 Publié dans consommation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coffret cadeau | Facebook |