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24/02/2017

Le Conseil d'État réclame la mise à disposition du vaccin DTP seul

En France, trois vaccinations sont obligatoires pour les nourrissons de moins de 18 mois : contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DT-Polio). Mais aucun vaccin concernant ces seules trois maladies n’est commercialisé. Ainsi, pour se conformer à l’obligation, les parents n’ont d’autre choix que de se tourner vers des vaccins plus « larges », comportant des vaccinations contre des maladies supplémentaires : la coqueluche, les infections dues à certains Heamophilus influenzae ou l’hépatite B. Or tous les parents ne souhaitent pas forcément avoir recours à ces vaccins concernant des maladies pour lesquels ils sont simplement « recommandés ». L’UFC-Que choisir indique pour sa part qu’« aucun acte médical ne devrait être pratiqué sans que le consentement libre et éclairé du patient n’ait été recueilli ». D’autant que ces vaccins combinés sont plus chers. Il faut compter 40 € pour l’InfanrixHexa – « hexa » pour « hexavalent » car il contient 6 vaccins – contre seulement 10 € pour le Revaxis (contenant le DTP seul) réservé pour les rappels chez l’adulte.
Pour faire cesser cet état de fait, le Conseil d’État « enjoint au ministre de la Santé de prendre des mesures pour rendre disponible des vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination » dans les 6 mois. De leur côté les laboratoires invoquent un processus de mise sur le marché très long, « il faudrait compter une dizaine d’années » selon Le laboratoire GSK (qui produit les vaccins Infanrix).
Que peut faire le ministère de la Santé ? La première hypothèse serait d’élargir l’obligation vaccinale. En passant à 6 vaccins obligatoires contre 3 actuellement, il n’y aurait plus de décalage entre la loi et la pratique. Mais ce serait accroître davantage la défiance des familles envers les institutions. Sans compter que l’introduction de nouvelles obligations nécessite un texte de loi, ce qui prendra aussi du temps. La seconde hypothèse, soufflée par le Conseil d’État, serait de « sanctionner les entreprises et laboratoires qui ne respectent pas leur obligation d’élaborer et de mettre en oeuvre un plan de gestion des pénuries des vaccins » ou encore de « saisir l’Agence nationale de la santé publique » qui a le pouvoir d’importer et de distribuer des médicaments en cas de pénurie.
À l’heure actuelle, des parents réussissent à contourner les vaccins combinés en utilisant un « kit » composé d’un vaccin « Diphtérie-Tétanos » produit par Sanofi-Pasteur et importé du Canada, en le complétant par un simple vaccin « Polio » (Imovax). …Extraits chambre de consommation d'alsace

13/02/2017

Le Grand Est va-t-il reprendre à son compte les portiques de l’écotaxe ?

Il y aurait une quinzaine de portiques dans le Grand Est. Ces « points de contrôle » ont été dressés là où il

y a le plus de poids lourds en circulation : le long du Sillon Lorrain, entre Nancy et la frontière

luxembourgeoise, et en Alsace, région qui était à l’origine de l’écotaxe. Chaque portique aurait coûté entre

600 000 et un million d’euros, selon un rapport du Sénat de mai 2014. Le démontage d’un seul portique

coûterait 150 000€. Faut-il donc les enlever ? Qui le ferait ? Et qui paierait ? Ecomouv’ qui, a priori, reste le

propriétaire des portiques ? La société l’aurait certainement déjà fait après l’annonce de l’État de

suspendre la mise en place de l’écotaxe...

Président de la Région Grand Est et président de l’assemblée des Régions de France, Philippe Richert

(Les Républicains) a une idée. Il ne propose pas de démonter les portiques, mais de s’en servir. « Je

souhaite que l’État transfère aux régions son patrimoine routier national hors autoroute. Une fois que cela

sera fait, nous pourrons mettre en place l’écotaxe. Dans le Grand Est, cela nous rapporterait entre 200 et

300 millions d’euros par an », explique Philippe Richert.

Le président du Grand Est estime par ailleurs que le rapport de la Cour des comptes dévoilé hier est « un

scandale ».

« La Cour sous-estime grandement les recettes de l’écotaxe pour la collectivité. En Allemagne, c’est 4

milliards d’euros par an ! »

Philippe Richert va soumettre sa proposition aux candidats à la présidentielle. source dna

03/02/2017

LES ONDES ENREGISTRÉES GRÂCE AU PORTABLE

Une application permet de mesurer l'exposition à la pollution électromagnétique.

Elles sont partout, invisibles. î, selon l'Organisation mondiale de la santé. Telles sont les ondes électromagnétiques, notamment celles émises par une flopée d'outils de communication, mobiles, bornes Wi-Fi, appareils connectés en Bluetooth. Un projet de recherche original, ElectroSmart, propose d'en mesurer la présence grâce à un... mobile (seulement valable pour Android). Développée par une équipe de l'Inria à Nice en collaboration avec le Laboratoire d'électronique, antennes et télécommunications (CNRS et université Sophia Antipolis), l'application a été lancée fin 2016 et téléchargée 2 000 fois........


Elle enregistre les ondes liées aux protocoles du GSM, de la 3G ou 4G, du Wi-Fi ou du Bluetooth. Un micro-ondes émettant pourtant aux mêmes fréquences que le Wi-Fi ne sera pas compté. Tout comme les téléphones sans fil d'appartement, les ondes radio de la TNT ou de la FM ou les champs électromagnétiques des portiques de contrôle ou de sécurité.

Avoir des informations

« On ne connaît pas la nocivité de l'environnement électromagnétique, et notre but est que les utilisateurs puissent avoir des informations afin d'agir en coupant tel appareil ou en le déplaçant. Ça peut aussi rassurer les électrosensibles », indique Arnaud Legout, responsable du projet. Ainsi les connexions Bluetooth des kits mains libres d'une voiture peuvent dominer lors d'un trajet. Il n'existe pas d'autres solutions pour estimer une exposition aujourd'hui sinon de coûteux appareils, délicats à utiliser. Des applications permettent de repérer les antennes relais ou Wi-Fi (comme OpenSignal, Network Cell Info, Wifi Analyzer), mais elles informent sur la qualité de service plus que sur les puissances reçues.

Le logiciel enregistre en continu les différentes puissances rencontrées au long d'une journée (ainsi que la géolocalisation et l'orientation du téléphone dans l'espace). Sur l'écran, des vagues colorées résument l'exposition au cours du temps et permettent de savoir quel protocole ou quel appareil est responsable de la puissance. L'ergonomie peut surprendre. La puissance est exprimée en dBm, décibels-milliwatt. C'est-à-dire la puissance mesurée par rapport à un milliwatt (qui plus est en logarithme). Le nombre peut donc être négatif (en dessous d'un milliwatt) ou positif (au-dessus), ce qui est rare, à moins d'être très près des émetteurs. « Nous voulons aussi ajouter des comparaisons avec des niveaux moyens, dès lors que nous aurons plus d'utilisateurs », explique Arnaud Legout, qui envisage aussi prochainement d'indiquer si le mobile est lui-même émetteur.

......

ElectroSmart pourrait aussi intéresser des professionnels pour des mesures rapides sur le terrain ou des médecins pour des études épidémiologiques. « Jusqu'où peut-on aller dans la précision ? C'est un défi pour la recherche », estime Arnaud Legout, en quête d'un ingénieur rompu aux subtilités des matériels fonctionnant sous Android pour poursuivre son projet.Extraits le monde du 31janvier 2017

15/07/2016

TRANSPORTS L’abandon de Ségolène Royal revient cher Ecotaxe : la facture pourrait dépasser 1,2 milliard

La facture de l’abandon de l’éco-taxe par Ségolène Royal ne finit pas de s’allonger. Estimée par le gouvernement à 800 millions d’euros - ce qui est déjà énorme -, elle pourrait franchir au final
1,2 milliard !

Les 800 millions d’euros sont le dédommagement de la société Ecomouv’ qui avait obtenu le con-
trat d’exploitation de la taxe poids lourds et qui a été obligée de licencier tout le personnel recruté pour l’occasion. Mais il y a bien d’autres « détails » à régler. Le gouvernement vient d’envoyer un récapitulatif au Parlement, arrêté à 967,6 millions d’euros. Selon la Cour des comptes, ce dépassement s’explique par l’indemnisation des banques qui sont intervenues dans le partenariat public-privé mis en place pour l’écotaxe.
Et le député socialiste Olivier Fau- re craint que la facture ne s’alourdisse encore à la suite d’un bras de fer juridique avec les sociétés de télépéage. Si elles obtiennent gain de cause, le coût de l’abandon de l’écotaxe dépassera 1,2 milliard d’euros ! C’est exacte-
ment le montant que la taxe poids lourds devait rapporter chaque année !
Démonter les portiques coûterait cher aussi... extraits dna


 

 

03/05/2015

a présence d’ allergènes signalée sur les produits alimentaires

Un décret paru au journal officiel le 19 avril 2015 précise les modalités relatives à l’indication de la présence d’allergènes sur les produits alimentaires. Il entrera en vigueur le 1er juillet 2015.
 
L’objectif est de " permettre aux consommateurs allergiques d'être informés du risque qu'ils
peuvent courir "rappelle Carole DELGA, Secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l' Économie sociale et solidaire.
 
    Pour les denrées préemballées, la  liste des 14 allergènes doit être indiquée sur l’étiquetage.
 
    Pour les denrées non préemballées (servies par les cantines, restaurants, traiteurs rayons à la coupe des hypermarchés et supermarchés...), l’indication de la présence d’allergènes se fait obligatoirement par écrit, sans que le consommateur n’ait à en faire la demande. Les opérateurs sont libres de choisir le système qui leur convient le mieux et leur permet, de la façon la plus simple, de remplir cette obligation
.
Pour les produits en vue d’une consommation immédiate, l'information doit être signalée « à proximité immédiate de l'aliment » (sur les vitrines de magasins par exemple)
.
Pour les aliments utilisés dans la restauration collective un document écrit devra être tenu à jour sur la présence d'allergènes dans les plats proposés. il devra également pouvoir «être facilement accessible pour le consommateur » s'il en fait la demande. source CCA

08/03/2015

Obésité, diabète, troubles de la fertilité et neuro-comportementaux : la part de ces maladies et troubles chroniques attribuable aux perturbateurs endocriniens (PE) coûtent chaque année à l’Union européenne plus de 157 milliards d’euros, soit environ 1,23

Obésité, diabète, troubles de la fertilité et neuro-comportementaux : la part de ces maladies et troubles chroniques attribuable aux perturbateurs endocriniens (PE) coûtent chaque année à l’Union européenne plus de 157 milliards d’euros, soit environ 1,23 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Union. Frappante, cette estimation est le principal résultat d’une série d’études conduites par une vingtaine de chercheurs américains et européens, à paraître dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism et qui devaient être présentées à San Diego (Californie), jeudi 5 mars, au congrès annuel de l’Endocrine Society – la principale société savante dévolue à l’endocrinologie. Les auteurs, qui ne font pas mystère des marges d’incertitudes inhérentes à ce genre de calculs, placent la fourchette haute de leur estimation à quelque 270 milliards d’euros annuels, soit 2 % du PIB européen.

Les PE sont une catégorie de molécules présentes dans de nombreux pesticides et plastiques, dans certains cosmétiques ou conditionnements alimentaires, et susceptibles d’interférer avec le système hormonal, même à de faibles doses. Aux échelles européennes ou nationales, certains d’entre eux – bisphénol A et phtalates – ont déjà fait l’objet de restrictions ou d’interdiction. Mais la plupart de ces substances ne sont pas régulées en tant que telles, et sont toujours autorisées. Selon l’Endocrine Society, « près de 100 % des gens ont des niveaux détectables de perturbateurs endocriniens dans leur organisme ».

 extraits lemonde

05/02/2015

Bruxelles, paradis des lobbies

......Entre 20 000 et 30 000 lobbyistes s’activent quotidiennement dans cette « Brussells Bubble ». Encore plus ces derniers mois, après les élections européennes, avec l’arrivée d’un gros contingent de nouveaux eurodéputés, et la mise en place de la commission Juncker (novembre 2014) qui a promis de légiférer à marche forcée dans le domaine du numérique, de l’énergie ou de la fiscalité.
....

Besoin de règlementation

On l’aura compris : à Bruxelles, la caricature du lobby forcément nuisible énerve. Mais personne ne nie qu’ils auraient besoin d’être davantage réglementés. Et que le nouveau registre de transparence n’y suffira sûrement pas. Un groupe d’ONG, dont CEO, l’a décortiqué ces derniers jours. Son constat est sévère : les changements apportés sont jugés « minimes » et « ne résoudront pas les problèmes fondamentaux ». Parmi les manques, le fait que de gros lobbies comme la City de Londres, Electrabel ou Walmart n’y figurent pas.

Les associations LobbyControl, CEO et Friends of the Earth Europe devaient d’ailleurs, mardi, annoncer qu’elles portent plainte auprès du secrétariat du registre contre Goldman Sachs pour avoir déclaré moins de 50 000 euros de dépenses de lobbying en 2013, alors qu’elles estiment que c’est bien davantage. « C’est un test pour voir si la Commission Juncker aura plus de volonté que la Commission Barroso pour faire respecter les principes du registre », selon Olivier Hoedeman, de CEO......

Assainir les relations entre lobbies et institutions

Les soupçons de permissivité n’épargnent pas la Commission. Ainsi l’affaire du « Dalligate », toujours pas élucidée. Il s’agit du limogeage, en 2012, par le président Manuel Barroso de son commissaire à la santé, le Maltais John Dalli, mis en cause dans une affaire de corruption par l’industrie du tabac. Ce dernier dénonce aujourd’hui un complot fomenté par le cigarettier Philip Morris pour faire échouer son projet de directive sur le tabac. L’ex-commissaire a saisi la Cour de justice de l’Union européenne, à Luxembourg. Les ONG pointent aussi le problème, jugé sérieux, des « revolving doors », ces portes tournantes qu’empruntent d’anciens de la Commission pour émarger dans le privé. Des pantouflages jugés peu ou pas assez encadrés.

Que faire pour assainir davantage ces relations entre lobbies et institutions ? La réponse n’est pas simple. Des eurodéputés militent pour que la Commission propose un texte législatif, seul moyen de pouvoir imposer des sanctions à ceux qui violent les codes de bonne conduite. La Commission, elle, voudrait rendre le registre obligatoire, ce qui contraindrait les eurodéputés à publier leur agenda comme les commissaires..... Extraits du Monde

03/02/2015

Combien de morts, chaque année, à cause du vélo? REPONSE UNE SEULE PERSONNEEN 2013...

STOP AU FANTASME DU CYCLISTE TUEUR DE PIÉTONS....VOICI LES CHIFRES

....4080 accidents, 1344 hospitalisés, 147 décès. Prenons plutôt les chiffres. En effet, en 2013, selon le bilan de sécurité routière publié par le ministère de l'intérieur, 147 personnes (et non 164) sont mortes d’un accident de la circulation, alors qu’elles circulaient sur un vélo. Bien sûr, ce n’est pas le vélo qui a tué ces personnes, mais elles ont été, dans 118 cas sur 147, percutées par un véhicule motorisé alors qu’elles circulaient à vélo. 19 personnes se sont "tuées toutes seules", décédées suite à un accident n'impliquant aucun autre usager. Ce ne sont d’ailleurs jamais les objets eux-mêmes qui sont responsables d’accidents, mais les êtres humains qui les manipulent. Toujours en 2013, 4080 accidents impliquant un vélo ont été déclarés à la police, mais 1344 personnes (et non 4000) ont été hospitalisées......

Piéton vs. cycliste. Les cyclistes seraient-ils par ailleurs responsables du décès de piétons ? Certains l’avancent, en particulier parmi les commentateurs de ce blog. Examinons les chiffres, à nouveau. En 2013, 465 personnes ont trouvé la mort dans des accidents de circulation alors qu’elles circulaient à pied. 0,2% d’entre elles sont décédés suite à une collision avec un cycliste. C’est-à-dire exactement une personne.

En 2012, la route a tué 489 piétons, dont 0,4%, soit exactement 2, sont décédés suite à une collision avec un cycliste. En 2011, sur les 519 piétons tués, la même proportion, 0,4%, soit toujours 2, sont mortes suite à une collision avec un cycliste. On ignore les circonstances précises de ces accidents. Ont-ils eu lieu en ville ou à la campagne, le jour ou la nuit, sur un aménagement protégé ou non ? L’un des deux usagers était-il en infraction, voire les deux ? On ne sait pas, même si on peut constater que la responsabilité du conducteur le plus rapide est souvent engagée.

Baisse de la mortalité. Ce que l’on sait, en revanche, c’est "la baisse constante du nombre d’accidents mortels à vélo depuis les années 1960", comme le constate Sébastien Torro-Tokodi, de l’association Droit au vélo, à Lille. La courbe est en phase avec celle des accidents de la route, comme on peut le voir dans cet article de Libération. On sait également, à rebours de ce que l'on croit généralement, que les accidents de vélo sont plus mortels en dehors des agglomérations que dans les villes (à ce sujet, une carte publiée par Terra Eco qui répertorie tous les accidents). extraits M blog

24/01/2015

Vaccin: un nanopatch qui pourrait tout changer

Et si un petit carré de silicone à peine plus grand qu’un cachou pouvait changer la face du monde ? Inventé par un chercheur australien, Mark Kendall, le nanopatch pourrait bientôt reléguer aux oubliettes de l’histoire les seringues utilisées depuis plus d’un siècle pour administrer les vaccins. Hérissé de 20 000 nano-aiguilles enrobées d’antigènes (le principe actif du vaccin), il déclenche une réponse du système immunitaire en sollicitant les cellules de la peau qui sont très sensibles.

Indolore, le nanopatch a aussi le mérite d’être bon marché. Il peut être fabriqué pour moins de 50 centimes de dollars à partir de silicone ou de bicarbonate, et il requiert une dose d’antigène minime (moins de 1 % de la dose utilisée dans les vaccins classiques). Autre atout : il est stable à température ambiante. « S’affranchir de la coûteuse et fragile chaîne du froid changerait tout », s’enthousiasme Seth Berkley, de Gavi Alliance, qui finance des campagnes de vaccinations dans le monde........ extraits le monde

Et en plus cela ne ferait plus mal...Mare des piqûres....



23/08/2014

Les produits électroniques usagés désormais repris sans obligation d'achat

Les distributeurs de produits électroniques et électriques sont désormais obligés de reprendre « gratuitement et sans obligation d'achat » les équipements usagés des consommateurs, selon un décret publié vendredi 22 août au Journal officiel.

 

Gros et petits appareils électroménagers, équipements informatiques, outils électriques et électroniques, télévisions, tablettes, téléphones portables, jouets et équipements de sport... : tous les équipements fonctionnant à l'électricité ou avec des piles sont concernés.

 

Selon ce décret, qui modifie le code de l'environnement en transposant une directive européenne de 2012, l’obligation de reprise concerne « les magasins disposant d'une surface de plus de 400 m2 dédiée à la vente d'équipements électriques et électroniques », soit les magasins spécialisés et certaines enseignes de la grande distribution. Les conditions dans lesquelles se fera cette reprise gratuite seront précisées ultérieurement par un arrêté.

 

AMÉLIORER LE RECYCLAGE

Globalement, le décret vise à mieux encadrer la gestion des déchets électriques et électroniques, et à en améliorer le traitement et le recyclage.....extraits lemonde

20/07/2014

Le photovoltaïque: on vous l'avait bien dit dans ces colonnes ....une belle arnaque

Vous trouverez un extraits commenté du monde ci-dessous des turpitudes de sociétés qui ont excroqué plus d'un propriétaire...

L'heure de rendre des comptes a sonné, pour nombre d'aigrefins de l'énergie solaire. Les installateurs de panneaux photovoltaïques aux méthodes commerciales agressives, promettant des rendements mirifiques, mais incapables de faire marcher leurs ouvrages, sont peu à peu traduits en justice. Abdel Madoui, qui dirigeait la société Couverture énergie solaire photovoltaïque (CESP), a ainsi été condamné à un an de prison par le tribunal correctionnel d'Avignon, mardi 15 juillet. Il a été jugé coupable de pratiques commerciales trompeuses. Sa société avait fait l'objet de 156 plaintes pénales entre 2008 et 2011, date de sa mise en liquidation.

 

Chaouki Bouskaya, qui dirigeait une autre entreprise avignonnaise, BSP, fait également l'objet de poursuites. Cet ancien boxeur amateur, ancien portier de boîte de nuit, et exploitant de machines à sous, est fiché au grand banditisme. Il a été acquitté du meurtre d'un truand, après cinq ans de prison. Il s'est reconverti dans le solaire en 2006 : une affaire qui ne pouvait que rapporter, les particuliers étant séduits par les crédits d'impôts, les aides régionales aux énergies renouvelables et le tarif avantageux de rachat de l'électricité par EDF.

 

Lui et son directeur commercial, Yannic Squivée, ont mené grand train, grâce à l'argent de la clientèle. BSP a été liquidée en 2010, laissant derrière elle 350 contentieux et un passif de 32 millions d'euros. On ignore si Chaouki Bouskaya sera présent à son procès, car il a disparu, le 4 avril, après avoir indiqué à sa compagne qu'il allait acheter du pain.

 

En mars, Willy Bernard, le PDG de Next Generation et ancien président du club de football d'Angers, a été condamné à deux ans de prison ferme pour fraude fiscale par le tribunal correctionnel du Mans. Il a fait appel.

 

Au procès Madoui, l'enquête diligentée par la direction générale de la concurrence, de consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mis en évidence une stratégie bien huilée, que les treize avocats des parties civiles ont confirmée : les commerciaux de CESP persuadaient des propriétaires de maison individuelle d'installer des panneaux photovoltaïques sur leur toit, en surestimant les rendements attendus. Ils garantissaient un autofinancement, grâce à un emprunt différé, fourni par une société de crédit – Sofemo, en l'occurrence. Le client ne commencerait à rembourser sa dette que plusieurs mois après la souscription du contrat, lorsque les aides publiques tomberaient et que l'installation tournerait à plein rendement : une opération blanche.

 

Les commerciaux faisaient signer un bon de commande, ainsi qu'un contrat de crédit associé. CESP, pressée d'encaisser l'argent de l'emprunt, n'attendait ni le délai de rétractation légal de sept jours ni l'autorisation de la mairie pour livrer les panneaux. Ses installateurs ne prenaient pas le temps de les poser correctement et de les raccorder à l'onduleur devant les faire fonctionner. Ils faisaient pression sur les clients pour qu'ils signent le bon de livraison permettant de transférer les fonds de Sofemo vers leur entreprise.

 

Arnaques en série

 

Après encaissement, CESP ne s'occupait plus de ses clients. Lorsque ces derniers devaient commencer à rembourser leur crédit (de 20 000 à 35 000 euros), sans disposer des recettes correspondantes, ils se trouvaient plongés dans une situation dramatique.

 

A l'audience, les avocats des parties civiles ont dénoncé non seulement les pratiques de CESP, mais aussi celles de Sofemo, qui, à leur grand regret, n'était ni citée ni représentée : ils ont signalé que cette filiale du Crédit mutuel débloquait les crédits sans attendre que l'installation fonctionne réellement.

 

Abdel Madoui a prétendu le contraire, ce qui lui a valu les dénégations de l'assistance. Interrogé par l'une des avocates, Me Agnès Barré, il a d'ailleurs indiqué que CESP percevait une commission de 2 % sur chaque emprunt contracté auprès de Sofemo. Me Elisabeth Hanocq a accusé Sofemo de " complicité " avec CESP.

 

Une thèse que partage le magazine Que choisir, dans un article de mai intitulé " L'incompréhensible cécité des sociétés de crédit " : Sofemo, Solfea et autres Sygma ont cautionné les méthodes d'entreprises qui faisaient pourtant l'objet de sévères critiques sur les forums ; elles ont en effet évité de relever les irrégularités des bons de commande, des factures ou des bons de livraison.

 

Aujourd'hui, elles refusent d'en payer le prix. Lorsque des consommateurs obtiennent des tribunaux, en première instance, l'annulation de leur contrat, en raison de ses irrégularités, et, par voie de conséquence, celle de leur crédit, elles les poursuivent impitoyablement en appel et en cassation, leur imposant de redoutables dépenses. Pour elles aussi, l'heure des comptes ne devrait-elle pas sonner ?

D'autres acteurs, enfin, ont été remarquablement silencieux, face à ces arnaques en série. Il s'agit des assurances des sociétés d'installation photovoltaïque. Pour la première fois, le 13 juin, une compagnie d'assurances, Groupama, a été condamnée, par le tribunal de grande instance de Toulon, à rembourser la différence entre le rendement promis par l'installateur, Néo Solaire (qui a été liquidé depuis),...extraits le monde

16/07/2014

Informations Sécurité INTERNET : protégez-vous facilement en suivant ces recommandations impérativement

Protégez vos informations personnelles et votre ordinateu


Faux remboursements

Des mails sont envoyés vous incitant à rentrer vos coordonnées personnelles dont votre numéro de carte bancaire. Ceci afin que l'on puisse, soit disant, vous verser une somme qui vous est due. Ce genre de mail est une arnaque, il ne faut pas cliquer sur le lien fourni qui vous redirige vers un site malveillant.

Voici des exemples de mails envoyés:

 

Notification d'impôt - Remboursement
Après les derniers calculs annuels de l'exercice de votre activité, nous avons déterminé que vous êtes admissible à recevoir un remboursement d'impôt de XXX €.
S'il vous plaît soumettre la demande de remboursement d'impôt et nous permettre de 10 jours ouvrables pour le traitement.
Pour accéder au formulaire pour votre remboursement d'impôt, cliquez ici
Un remboursement peut être retardé pour diverses raisons. Par exemple la soumission des dossiers non valides ou inscrivez après la date limite.
Le Conciliateur fiscal adjoint

Notification de droits et paiements.
Nous avons étudié vos droits.
Il apparait après cumul que pour la période du XX.XX.XXXX au XX.XX.XXXX,
vous n'avez rien reçu alors que vous avez droit à XXX,XX €.

Escroquerie à l’appel surtaxé

 

Un SMS est actuellement envoyé :  
cela fait 30 jours que vos chéquiers sont en attente à l'agence pour retrait.
Merci de nous contacter avant le 5/11/08 au 0X XX XX XX XX pour retrait.
MRCS XXX XXX XXX
Ce message n’est pas
émis par le Crédit Mutuel
Il s'agit d’une escroquerie visant à vous faire appeler inutilement un numéro surtaxé.
Le 0899 est un numéro surtaxé à 1,35 € par appel + 0,34 €/mn.
Les escrocs perçoivent les reversements de votre opérateur téléphonique sur le montant qui vous est facturé.
Les arnaqueurs jouent sur le fait qu'il n'y a pas de dépôt de plainte pour des montants si faibles.

Escroquerie au SMS surtaxé

 

Vous recevez par exemple le SMS :  
tu as reçu à 14h 1 message de quelqu'un ki tente de te joindr.
Pour le lire envoi par sms CONTACT au XXXXX ou par tel:0XXXXXXXXX.(0.35€/sms ou 1.35€/appel+0.34€/min).
Il s'agit d’une escroquerie visant à vous faire envoyer inutilement un SMS surtaxé.
Le 0899 est un numéro surtaxé à 1,35 € par appel + 0,34 €/mn.
Les escrocs perçoivent les reversements de votre opérateur téléphonique sur le montant qui vous est facturé.
Les arnaqueurs jouent sur le fait qu'il n'y a pas de dépôt de plainte pour des montants si faibles.

Fraudes aux chèques de banque sur Internet

Une fraude aux faux chèques de banque sévit sur Internet et concerne les internautes ayant mis en vente des biens sur des sites de ventes en ligne entre particuliers. Le temps que la banque du vendeur identifie la fraude, la victime aura soit perdu l'objet en vente, soit effectué un virement sur le compte de l'escroc suite à un montant indiqué sur le faux chèque de banque supérieur au prix initial fixé.
Prudence donc, et privilégiez le virement pour le règlement de ces transactions entre particuliers. source banque CIC

24/05/2014

Acheter et vendre en toute tranquillité sur Internet

Le Net est devenu un terrain de chasse idéal pour les arnaqueurs sans scrupule. Mais comment faire pour repérer ces truands des temps modernes qui se cachent derrière leurs écrans ?

 


 

Cédric Gourbault, fondateur d’Explorimo.com, FlashVisit.com, Quelproduitchoisir.com, est un multi-entrepreneur du Web depuis plus de 15 ans. .....

 

Il signe "Guide anti-arnaque - Acheter et vendre en toute tranquillité sur Internet" aux Editions Eyrolles. Ce manuel décrypte les dangers d’Internet et résume de manière simple les points essentiels à retenir pour que vous surfiez en toute tranquillité.

Voici, en avant-première de la parution du livre, les 20 conseils pour éviter les arnaques sur Internet

    1.    Les arnaqueurs sont des menteurs professionnels. Quelle que soit votre connaissance du Web et de l’informatique, ne vous croyez pas à l’abri d’une arnaque.

    2.    La valorisation endort la méfiance. Méfiez-vous des beaux parleurs qui vous disent ce que vous avez toujours voulu entendre !

    3.    Beaucoup d’arnaques sont menées depuis le continent africain. Lors de vos échanges marchands ou sentimentaux sur Internet, cessez tout contact dès lors que la personne se trouve en Afrique.

    4.    Aucune autorité judiciaire ne possède d’adresse mail gratuite de type Hotmail, Yahoo, Gmail... N’hésitez pas à vous rendre physiquement dans une gendarmerie, un commissariat ou votre mairie, ils sauront vous indiquer si le courrier que vous avez reçu provient d’une réelle institution publique. En cas de problème, ils vous orienteront vers les autorités compétentes.

    5.    Ne communiquez jamais d’informations compromettantes sur Internet. Ne communiquez pas non plus vos vidéos et/ ou photos. Ces informations peuvent être exploitées par des personnes malintentionnées. Ne leur livrez aucun élément de chantage.

    6.    Ne divulguez pas d’informations personnelles sur Internet, prenez le temps de sécuriser vos comptes ainsi que ceux de vos enfants. Ne rendez pas visibles vos contacts sur Facebook

    7.    Partez toujours de l’adresse https:// officielle et habituelle pour vous connecter à votre compte bancaire, à votre messa- gerie ou autres réseaux sociaux.

    8.    Ne donnez jamais vos codes secrets, mots de passe et autres identifiants par mail. Sous aucun prétexte. Aucun organisme financier ou autre ne demande à ses clients leurs codes confidentiels.

    9.    Lors d’un échange sur Internet avec une personne inconnue, saisissez son nom dans les moteurs de recherche afin de vous assurer qu’il ne figure pas dans un listing d’escrocs.

    10.    Pensez à vérifier l’adresse IP de votre interlocuteur. Si ce dernier vous ment au sujet de sa localisation, vous avez affaire à un escroc, surtout s’il se trouve à l’étranger.

    11.    Ne versez jamais d’argent par Mandat Cash ou Western Union à une personne que vous ne connaissez pas, que vous n’avez jamais rencontrée physiquement.

    12.    Votre souris d’ordinateur n’est pas une baguette magique ! Elle n’a pas le pouvoir de transformer un bien de valeur en un bien bon marché. Méfiez-vous des trop bonnes affaires.

    13.    Lors d’une transaction marchande entre particuliers, ne versez jamais d’argent en gage de votre bonne foi ! Ne payez que lorsque vous avez l’objet entre les mains.

    14.    Pour tout achat via Internet, privilégiez les transactions sur des sites protégés comme Paypal.

    15.    Ignorez les petites annonces qui vous demandent d’appeler un numéro commençant par 08. Il s’agit de numéros surtaxés.

    16.    Ne cédez jamais à la précipitation, surtout si votre interlo- cuteur prétexte un départ imminent à l’étranger.

    17.    Les « arnacœurs » ont quelques points en commun, ils se disent en France mais ont un accent étranger, ont une très belle situation financière, vous accaparent de manière immodérée, voyagent beaucoup, sont actifs dans des organismes humanitaires. N’ouvrez pas les portes de votre cœur à des inconnus trop rapidement, restez en alerte.

    18.    Le grand amour ne se nourrit pas d’argent. Ne donnez jamais d’argent à une personne avec qui vous entretenez une relation sentimentale virtuelle.

    19.    La meilleure arme contre le chantage est l’indifférence. Coupez tout contact avec votre maître chanteur dès la première menace. Ne payez jamais ce qu’il vous demande. Supprimez vos comptes de réseaux sociaux.

    20.    Ne vous rendez jamais à l’étranger pour effectuer une transaction financière d’argent liquide. extraits e-alsace.net

17/05/2014

Les cyclones tropicaux gagnent du terrain, au nord comme au sud

Katrina (2005, Louisiane, 1 800 morts), Nargis (2008, Birmanie, 138 000 morts et disparus), Sandy (2012, Antilles et Côte est des Etats-Unis, 210 morts), Haiyan (2013, Philippines, 8 000 morts et disparus)…

Les cyclones tropicaux – appelés ouragans dans l'Atlantique et typhons dans le Pacifique – comptent parmi les phénomènes météorologiques les plus dévastateurs, par les pluies torrentielles et les violentes rafales (près de 380 km/h pour le typhon Haiyan) qui les accompagnent. Or, depuis trois décennies, ils atteignent leur pic d'intensité à des latitudes toujours plus élevées, au nord comme au sud, mettant en péril des régions qui n'y sont pas préparées.

C'est l'alarmant tableau que dresse une étude de climatologues américains, publiée jeudi 15 mai dans la revue Nature. James Kossin (National Oceanic and Atmospheric Administration, NOAA) et ses collègues ont compilé les données issues des observations satellitaires sur la période 1982-2012, pour laquelle existent des séries de données homogènes.

Il en ressort que la latitude où les cyclones tropicaux atteignent leur intensité maximale, pendant leur parcours et leur cycle de vie, qui peut durer de quelques jours à quelques semaines, s'est déplacée vers les pôles. Cela, à raison de 53 km par décennie dans l'hémisphère Nord, et de 62 km dans l'hémisphère Sud. Soit, au total, un élargissement de la bande d'impact maximal de 115 km par décennie, l'équivalent d'un degré de latitude (environ 111 km).

« GRAVES CONSÉQUENCES »

Cette « migration globale vers les pôles » n'empêche pas des disparités régionales. Les déplacements les plus marqués sont observés dans le Pacifique nord et sud ainsi que dans le sud de l'océan Indien. La tendance est en revanche peu prononcée dans l'Atlantique.

Si ce mouvement migratoire se poursuit, préviennent les auteurs, il pourrait réduire le risque cyclonique dans les régions proches de l'équateur. A l'inverse, il « pourrait avoir de graves conséquences », en termes de pertes de vies humaines et en dégâts matériels, sur les zones de plus hautes latitudes. extraits lemonde 15/05/2014

15/04/2014

Réchauffement : les 10 points marquants du rapport du GIEC

Une compilation de près de 20 000 études et projections scientifiques par plus de 800 chercheurs. Voilà la somme que représente le cinquième rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) qui vient d'être intégralement achevé et s'avère bien plus alarmant que la précédente édition, en 2007........

 

  • Jusqu'à 4,8 °C d'augmentation de la température d'ici à 2100

 

Les modèles climatiques prévoient, selon quatre scénarios plus ou moins pessimistes, une élévation de la température comprise entre 0,3 °C et 4,8 °C pour la période 2081-2100, par rapport à la moyenne de 1986-2005. La forte incertitude dépend en premier lieu des quantités de gaz à effet de serre qui seront émises dans l'atmosphère ces prochaines décennies.

 

Pour l'instant, la Terre s'est réchauffée de 0,85 °C depuis l'époque pré-industrielle, et les trois dernières décennies sont « probablement » les plus chaudes qu'a connu l'hémisphère Nord depuis au moins mille quatre cents ans. .......

 

  • Un réchauffement d'origine humaine

 

Les experts du climat estiment désormais « extrêmement probable » – c'est-à-dire, dans le jargon du GIEC, avec une probabilité supérieure à 95 % – que l'élévation de la température terrestre relevée depuis le milieu du XXe siècle est bel et bien le fait de l'accumulation des gaz à effet de serre d'origine humaine. Cette probabilité était évaluée à 90 % dans le précédent rapport. 

 

  • Une hausse du niveau des mers jusqu'à un mètre

 

 

L'élévation du niveau de la mer, l'une des conséquences majeures du réchauffement, a été revue à la hausse : les scientifiques tablent désormais sur une augmentation moyenne de 26 cm à 98 cm d'ici à 2100 contre 18 cm à 59 cm dans le rapport 2007. Les climatologues prennent désormais mieux en compte la fonte dans les océans des calottes glacières du Groenland et de l'Antarctique. Entre 1901 et 2010, les océans se sont déjà élevés de 19 cm.......

 

 

  • Des événements climatiques extrêmes plus nombreux

 

Les experts s'attendent également à ce que le réchauffement climatique provoque des événements météorologiques extrêmes plus intenses, tels que les sécheresses, pluies diluviennes et – cela est encore débattu – des cyclones tropicaux plus fréquents. « Les vagues de chaleur vont très probablement se produire plus fréquemment et durer plus longtemps, a déclaré le climatologue Thomas Stocker, coprésident du groupe de travail du GIEC. Avec le réchauffement, nous nous attendons à voir les régions humides recevoir plus de pluies et les régions les plus sèches à en recevoir moins, même s'il va y avoir des exceptions. »

 

 

 

  • Une insécurité alimentaire exacerbée

 

 

L'agriculture est en première ligne des impacts du réchauffement – et souffre déjà du changement en cours. Selon le GIEC, les rendements des grandes cultures pourraient perdre en moyenne 2 % par décennie sans réel effort d'adaptation, alors que, pour répondre à la demande mondiale, il faudrait en augmenter la production de 14 % par décennie. La pêche sera aussi touchée, avec des espèces marines moins nombreuses autour des tropiques et de forts taux d'extinction au niveau local. Enfin, le GIEC évoque des pénuries d'eau en Afrique, en Asie et dans le sud de l'Australie. Conséquence : la sécurité alimentaire en sera affectée et la pauvreté augmentera, particulièrement dans les pays d'Afrique et d'Amérique du Sud......

 

  • Des problèmes sanitaires en hausse

 

 

Corollaire de cette insécurité alimentaire, le GIEC s'attend à une augmentation des problèmes de santé dans de nombreuses régions, spécialement les pays en développement (accroissement des vagues de chaleur intense, mauvaise nutrition ou encore maladies liées à la contamination de l'eau et de la nourriture). ......

 

  • Des risques accrus d'extinction des espèces

 

Ces risques concernent « une large partie » des espèces terrestres et marines, dont de nombreuses « ne seront pas capables de se déplacer suffisamment rapidement pour trouver des climats plus adaptés » au cours des changements climatiques. Des écosystèmes marins cruciaux, comme ceux des pôles et les barrières de corail, sont déjà particulièrement exposés avec l'acidification des océans. Une hausse de la mortalité des arbres pourrait survenir dans de nombreuses régions, alors que l'un des enjeux de la lutte contre le réchauffement passe par la reforestation.

 

  • Plus de conflits et de rivalités

 

Le GIEC table sur une augmentation des déplacements de population et des « risques de conflits violents » avec « une aggravation des facteurs classiques que sont la pauvreté et les chocs économiques ». Des rivalités risquent de survenir entre les populations ou les Etats autour de ressources plus rares, comme l'eau ou les stocks de poissons,.......

 

  • Un coût économique de l'inaction élevé

 

Comme en 2007, les experts mettent en garde contre le coût économique de l'inaction. Toutes les études le confirment : plus les gouvernements tardent, plus la charge sera lourde pour les générations futures. Une augmentation de la température mondiale de 2 °C pourrait ainsi entraîner une perte d'entre 0,2 % et 2 % des revenus annuels mondiaux. ........

 

  • Un modèle énergétique à revoir

 

Limiter d'ici la fin du siècle la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère à 450 partie par million (ppm) – valeur associée par les scientifiques à un réchauffement de 2 °C – suppose de réduire les émissions mondiales entre 40 % et 70 % d'ici 2050 et de les ramener à un niveau « proche de zéro » d'ici à 2100.

 

Pour y parvenir, des changements d'approche doivent intervenir dans tous les secteurs dont, en premier lieu, celui de l'énergie – qui représente 35 % des émissions, devant l'agriculture et la forêt (24 %), l'industrie (21 %), les transports (14 %) et le bâtiment (6 %). Pour cela, prônent les experts du GIEC, les investissements dans les énergies peu carbonées (renouvelables, nucléaire) vont devoir tripler voire quadrupler d'ici 2050, l'efficacité énergétique des bâtiments doit être améliorée, sans oublier le développement des techniques de captage et de stockage du CO2. L'instauration de normes d'émissions plus contraignantes, la mis en place de taxes fondées sur les émissions (taxe carbone) et de marchés du carbone, la réduction des subventions aux énergies fossiles sont d'autres leviers possibles. extraits lemonde 140414

31/01/2014

Pesticides : la mise en garde de 1200 médecins

Les produits phytosanitaires (insecticides, herbicides, fongicides, etc.) et leurs effets indésirables étaient à l’honneur, jeudi 30 janvier, de l’agenda du Parlement. Le groupe d’études de l’Assemblée sur la santé et l’environnement organisait un colloque sur le thème « Pesticides, santé et biodiversité », tandis qu’était rendu public, au Sénat, un appel signé par 1 200 médecins mettant en garde contre les risques posés par beaucoup de ces molécules.

Initiative parlementaire d’un côté, initiative locale d’acteurs de terrain de l’autre : « Cela met en lumière la convergence de préoccupations communes », commente Pierre-Michel Périnaud, médecin généraliste à Limoges (Haute-Vienne), l’un des initiateurs de l’appel des 1 200. « Tout a commencé de manière très locale, dans le Limousin, vers la fin 2012 : des riverains de zones d’épandage nous ont interpellés à propos des effets de ces pratiques agricoles sur leur santé, raconte M. Périnaud. Nous avons creusé le dossier scientifique et constaté que ces gens ne racontaient pas n’importe quoi. Puis nous avons, à notre tour, interpellé les responsables politiques locaux. »

Essentiellement, en vain. Mais en quelques mois, l’association, pourtant « minuscule et archi-inconnue », selon M. Périnaud, parvient à rassembler plusieurs centaines de signatures dans la communauté médicale. Des médecins de Guadeloupe et de Martinique se joignent au mouvement, sensibilisés à la question par l’imprégnation de ces deux départements par le chlordécone, un organochloré persistant dont les effets sanitaires (cancer de la prostate) sur les populations sont avérés.

INTERDICTION DES PESTICIDES DE SYNTHÈSE DÈS 2020...extraits lemonde

29/01/2014

SOS CONSO Les e-mails pirates, la banque et le client

 

 

 

 

Christophe vient de recevoir un courriel de la Direction générale des finances publiques, lui annonçant une bonne nouvelle : le remboursement de 312 euros liés à son impôt sur le revenu. Bien qu'il voie le logo bleu-blanc-rouge de la République française, Christophe pense qu'il s'agit d'un faux, le texte étant plein de fautes d'orthographe, et signé « conseil général de la Côte-d'Or »

 

Mais d'autres mails, bien imités, peuvent semer le doute : vraie relance ou tentative d'escroquerie ? Pour le savoir, vous pouvez soumettre au site Phishing-initiative.com l'adresse URL du domaine auquel ils renvoient. Si cette adresse a déjà été analysée, vous obtenez tout de suite une réponse.

 

Sinon, il vous faut attendre un peu. « Quand il s'agit d'un site de phishing , nous l'envoyons aux navigateurs Firefox, Safari, Internet Explorer et Chrome afin qu'ils la bloquent, explique Thomas Gayet, le président de l'association Phishing-Initiative. Dès lors, une personne qui voudra le visiter verra s'afficher une fenêtre rouge le mettant en garde contre le danger d'aller plus loin. »

 

En général, les sites frauduleux vous demandent le numéro de votre carte bancaire, la date d'expiration de celle-ci et son cryptogramme : autrement dit toutes les informations nécessaires pour faire des achats en ligne, sur des sites non sécurisés – comme Amazon, Fnac ou PriceMinister. Ces informations, en revanche, ne suffisent pas sur des sites de commerce en ligne exigeant l'authentification du porteur, grâce, par exemple, à l'envoi par SMS d'un code de validation, comme le propose le système 3D Secure.

 

50 % ÉQUIPÉS DE 3D SECURE

 

Hélas, en 2012, seuls 50 % environ des e-commerçants étaient équipés de 3D Secure : la Fédération e-commerce et vente à distance (Fevad) estime que ce système déroute les clients et conduit à l'échec de 20 % de leurs transactions. Toutefois, certains poids lourds comme Voyages-sncf, Air France, Orange et Mistergooddeal s'y sont mis, sous l'impulsion de l'Observatoire de la sécurité des cartes de paiement de la Banque de France. Et pour cause : avec 9,2 % des transactions, l'e-commerce concentrait encore 61 % du montant des fraudes aux cartes bancaires, soit 450,7 millions d'euros.

 

Si, après la récupération frauduleuse de vos données, votre compte a été débité, tout n'est pas perdu : vous pouvez demander à votre banque de vous rembourser les sommes extorquées, comme le prévoit le code monétaire et financier (article 133-18).

 

Ce remboursement est censé être intégral et immédiat. Mais en réalité, les banques y mettent de nombreux freins, comme l'a montré le résultat d'un appel à témoignages, publié en février 2012 par l'UFC-Que choisir.

 

Elles réclament souvent un dépôt de plainte, alors que, sur instruction du ministère de la justice en date d'août 2011, les commissariats et les gendarmeries refusent de les enregistrer, puisque ce n'est pas nécessaire.

 

DES VICTIMES NON REMBOURSÉES

 

Les banques peuvent également mettre trois mois pour rembourser leurs clients. Certaines leur facturent des frais d'incident de paiement liés au débit qu'elles auraient dû combler ! Toutes ne prennent pas en charge les frais d'opposition et de remplacement de la carte bancaire.

 

Certaines victimes ne sont pas du tout remboursées. C'est le cas d'Alexandre, un consommateur du Nord, qui a fait état sur notre blog SOS conso de la mésaventure suivante : fin mai 2013, il reçoit un courriel du Crédit mutuel l'avisant que « sa carte de clés personnelles est révoquée » et qu'il ne « pourra plus effectuer d'opérations protégées sans avoir activé une nouvelle carte ». La « carte de clés » personnelle est une grille comportant 64 chiffres, disposés différemment pour chaque titulaire d'une carte bancaire.

 

Comme lors d'une partie de bataille navale, le client est invité par SMS à y puiser un code, (« cocher A1 B3 »), pour valider son achat.

 

Pour activer la nouvelle carte, Alexandre clique sur le lien inséré dans le courriel et saisit son identifiant ainsi que son mot de passe. Puis, « plus rien ne se passe ». Il se déconnecte et vaque à ses occupations. Quelques heures plus tard, il constate que des achats en livres sterling ont été débités de son compte. Pensant qu'il a été victime de phishing, il fait opposition, mais des prélèvements continuent, jusqu'à la fin juin 2013.

 

CRÉDIT MUTUEL NORD-EUROPE ACCUSÉ

 

Lorsqu'il en demande le remboursement (environ 900 euros) à la Fédération du Crédit mutuel Nord-Europe, le service clients le lui refuse : les achats ont été validés grâce à la saisie de chiffres que lui seul pouvait connaître. Il l'accuse d'avoir « communiqué l'ensemble de ses informations personnelles (…) ; ce qui constitue une négligence ».

 

Le service client, auquel le médiateur de la banque donne raison, assure que, « au regard de ses connexions régulières » sur le site du Crédit mutuel, Alexandre ne « pouvait ignorer que des e-mails pirates étaient diffusés sur Internet ».

 

Pourtant, Alexandre nie avoir communiqué les données de sa carte bancaire ou de sa carte de clés, ni même avoir reçu un quelconque SMS. Et il n'est pas le seul : l'UFC-Que choisir du Nord - Pas-de-Calais indique avoir reçu une dizaine de témoignages comme le sien, en quelques mois. extraits blog lemonde

24/12/2013

Attention rappel mangez modérément du poisson d'élevage et particulièrement du saumon....danger

Ajuster sa consommation de poisson à ses goûts et ses besoins

Alternatives de consommation pour s'adapter aux goûts de tous et recommandations spécifiques pour les plus sensibles

Mots-clés : PCB (Polychlorobiphényles), Lipides, Graisses, Oméga 3, Poissons, Nutrition, Femmes enceintes

Pour aider le consommateur dans ses choix, l'Agence propose également des alternatives de consommation qui permettent d'approcher au mieux ces recommandations en tenant compte des habitudes alimentaires, des préférences, et des situations particulières de chaque consommateur.

 

Des alternatives de consommation pour s'adapter aux goûts de tous

  • Si on ne mange du poisson qu'une fois par semaine, il doit être riche en oméga 3 à longue chaine. Pensez donc par exemple au saumon, à la sardine, au maquereau, au hareng, ou à la truite fumée, auxquels on peut ajouter le rouget, l'anchois ou le pilchard pour les enfants de 3 à 10 ans.
  • Si l'on souhaite varier les plaisirs, on peut consommer deux portions de poisson moyennement riche en omégas 3 comme le rouget l'anchois, le pilchard, le bar ou loup, la truite, la dorade, le turbot, l'éperlan, le brochet, ou le flétan. 
  • Si on souhaite aller au delà de ces recommandations et manger du poisson plus de deux fois par semaine, il convient de choisir les parts supplémentaires parmi les poissons maigres : Thon (conserve), Colin ou lieu noir, Cabillaud, Merlan, Sole, Julienne, Raie, Merlu, Baudroie ou Lotte, Carrelet ou Plie, Limande. 

 

Des recommandations spécifiques pour les plus sensibles à d'éventuelles contaminations

Recommandations de consommation de poissons destinées aux populations sensibles

 Enfants de moins de 3 ansFillettes et adolescentesFemmes en âge de procréerFemmes enceintes et allaitantes

Poissons fortement bio-accumulateurs de PCB :
anguille, barbeau, brème, carpe, silure…

Éviter de les consommer

Éviter de les consommer

Éviter de les consommer

Éviter de les consommer

Poissons susceptibles de présenter de fortes teneurs en méthyl-mercure : lotte (baudroie), loup (bar), bonite, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon…

Limiter leur consommation

 

 

Limiter leur consommation

Espadon, marlin, siki, requins et lamproies

Éviter de les consommer

 

 

Éviter de les consommer

 

Au cours de la grossesse et jusqu'à 3 ans (période périnatale), le cerveau de l'enfant est particulièrement vulnérable à l'action toxique des contaminants chimiques et notamment du méthyl-mercure et des PCB. Des recommandations spécifiques destinées aux fillettes, aux adolescentes, aux femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes, ainsi qu'aux enfants de moins de 3 ans viennent préciser les recommandations générales. 

Attention ! Pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 3 ans, la consommation de poissons et coquillages crus est également déconseillée au regard des risques microbiologiques (Listériose notamment). source anes

15/08/2013

Le géant américain reconnaît lui-même que la confidentialité de la correspondance est illusoire dès que l'usager choisit d'utiliser Gmail.

Le géant américain Google reconnaît lui-même dans un document transmis à la justice, et repéré par le site numerama.com, que la confidentialité de la correspondance est illusoire dès lors que l'usager choisit d'utiliser Gmail pour échanger avec autrui. Dans ce rapport, Google rappelle que sa boîte de messagerie Gmail est utilisée par "400 millions d'internautes dans le monde".

La firme reconnaît en outre que "comme tous les systèmes de délivrance de messages électroniques, Google utilise un système automatique qui scanne le contenu des messages afin de repérer les spams, de détecter les virus ou de diriger correctement les e-mails". Google assure malgré tout qu'"aucune intervention humaine ne participe à ce système de scanners automatisé". "Données confiées volontairement"

C'est l'ONG américaine Consumer Watchdog qui a repéré l'information. Selon elle, Google s'appuie sur une décision de la Cour suprême (Smith v. Maryland), relative à la collecte des communications électroniques sans mandat, afin de faire échouer un recours collectif lancé par des usagers préoccupés par la protection de leur vie privée et qui établit que "tout comme l'expéditeur d'un courrier à un collègue ne peut être surpris que l'assistant de ce dernier l'ouvre à son intention, les personnes qui se servent aujourd'hui d'un service de messagerie en ligne ne peuvent être étonnés si leurs e-mails sont traités par le fournisseur du service utilisé par le destinataire", rapporte le site numerama.com.

Fort de cette précédente jurisprudence, Google se permet donc de poursuivre "qu'une personne n'a aucune attente légitime en matière de vie privée [à avoir] dans les données qu'elle confie volontairement à des tiers".

Des propos qui ont fait réagir John M. Simpson, le président de Consumer Watchdog, qui estime que la firme américaine "a finalement admis qu'elle ne respecte pas la vie privée".source lepoint

22/07/2013

CB à l'étranger : mode d'emploi

 

CB à l'étranger : mode d'emploi

Quelques conseils pour bien maîtriser son budget en vacances à l’étranger  et éviter les mauvaises surprises.

En voyage à l’intérieur de la zone euro, les achats et les retraits par carte sont gratuits ou engagent les mêmes frais qu’en France.  

Hors de la zone euro
Hors zone euro, une opération de change est réalisée et des frais sont facturés. Ils sont fixés par chaque établissement et indiqués sur la brochure. Ces frais sont généralement constitués d’une commission fixe (x euros par opération) et/ou d’une commission variable (pourcentage du montant de du retrait ou de l’achat). Des plafonds peuvent aussi être prévus.

Bon à savoir : certaines banques françaises possèdent un réseau de partenaires hors de la zone euro auprès desquels les frais de retrait auprès de la banque partenaire peuvent être réduits, voire nuls.

Conseils utiles en toutes circonstances :
•    Etre en possession d’une carte bancaire de paiement internationale en cours de validité. 
•    Attention  au plafond autorisé de retrait et de paiement. Il dépend du type de carte souscrite, à vérifier avant de partir. Sachez également que vous pouvez demander à votre conseiller de relever temporairement ce plafond en fonction de vos prévisions de dépenses, mais cette opération peut être payante.
•    En dehors de la zone euro, multiplier les retraits de petites sommes peut faire augmenter la facture très vite. Il peut être intéressant de changer 100 à 200€ en France afin d’assurer les frais les plus urgents en début de séjour.
•    Dans certains pays, au lieu de composer un code confidentiel, on demandera de signer une facturette. En toutes hypothèses, il est conseillé de ne jamais quitter sa carte bancaire des yeux.
•    Enfin, en cas de perte ou de vol de votre carte, il s’agit de faire opposition aussitôt que possible auprès de sa banque grâce au service interbancaire d’opposition + 33 442 605 303 depuis l’étranger. source CCA