21/02/2011
En France, la mise en oeuvre de la taxe poids lourds ne fait pas l'unanimité
La taxe sur les poids lourds -l'une des mesures phares du Grenelle de l'environnement - sera bien mise en place. Mais quand et comment ? Et aura-t-elle des effets bénéfiques sur l'environnement ? Ces interrogations reflètent celles apparues lors de l'audition organisée, mercredi 16 février, par la commission des finances du Sénat. Elles traduisent aussi les inquiétudes de plusieurs ONG (FNE, Greenpeace, WWF, etc.) et syndicats (CGT, CFDT, UNSA cheminots) qui ont publié, vendredi 18 février, un texte commun pour dénoncer une politique des transports qui continue, selon eux, à favoriser la route.
Inspirée de l'exemple allemand, l'éco-taxe sur les poids lourds pose le principe que les véhicules de transport de marchandises pesant plus de 3,5 tonnes et empruntant les routes nationales et certaines départementales devront payer autour de 12 centimes du km. Générant une recette de l'ordre de 1,2 milliard d'euros par an, la taxe servira surtout à alimenter l'Agence de financement des infrastructures de transport (AFIT). Celle-ci verrait ainsi doubler son budget annuel, qui atteint aujourd'hui environ 800 millions d'euros.
La taxe reste contestée par la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) : son délégué général, Jean-Paul Deneuville, parle d'un "réel danger pour (nos) entreprises", dans une période de choc énergétique et de concurrence accrue, avec la libéralisation du transport en Europe. La taxe représenterait entre 3 % et 6 % du chiffre d'affaires de la profession.
"DU RAIL VERS LA ROUTE"
Le ministère de l'écologie, chargé des transports, évoque des compensations qui pourraient passer par une aide au renouvellement de la flotte. De surcroît, un décret du 18 janvier autorise désormais la circulation de camions de 44 tonnes, au lieu des 40 tonnes antérieures. Ce qui suscite l'inquiétude des élus locaux : Philippe Adnot, sénateur non inscrit, a souligné que "cette mesure allait encore fragiliser le réseau, alors que les collectivités locales en ont de plus en plus la charge..."
Le débat porte aussi sur le coût de fonctionnement du système - mise en place de portiques sur les routes, gestion électronique, etc. -, qui devrait tourner autour de 300 millions d'euros par an, soit près de 20 % des recettes attendues. "20 %, c'est énorme, estime Marie-Hélène des Esgaulx (UMP), rapporteuse de la commission des finances du Sénat. Nous sommes dans le cadre d'un partenariat public-privé qui, en principe, est moins coûteux qu'une gestion par l'administration." Compte tenu de ces difficultés, la taxe ne serait pas mise en oeuvre avant mi-2012, voire plutôt en 2013, après l'élection présidentielle.
Reste à déterminer si cet impôt aura un effet environnemental positif. Selon M. Deneuville, les trajets concernés seront en majorité courts, donc le report sur le ferroviaire (moins émetteur de gaz à effet de serre) ne se produira pas. En revanche, le surcoût entraîné par la taxe pousse à réduire les voyages à vide et les kilomètres parcourus. Selon la sénatrice Fabienne Keller (UMP), "l'augmentation du prix du transport aura un effet à terme de report sur le ferroviaire".
extraits lemonde
Commentaire : on voit bien ici les lobbys toujours à trouver de FAUX ARGUEMENTS ALORS QUE CETTE TAXE EXISTE DEPUIS DE NOMBREUSES ANN2ES EN ALLEMAGNE ET CELA N'A PAS EU UN EFFET DEVASTATEUR SUR LES ENTREPRISES......
07:24 Publié dans politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : la taxe poids lourds, environnement | Facebook |
03/11/2010
Entretien Dominique Bourg : "Un système [Démocratie] qui ne peut répondre au défi environnemental" extraits LEMONDE | 30.10.10
Professeur à la faculté des géosciences et de l'environnement de l'université de Lausanne, Dominique Bourg vient de publier, avec Kerry Whiteside, professeur de sciences politiques au Franklin and Marshall College de Pennsylvanie, un essai intitulé Vers une démocratie écologique (Seuil, 106 pages, 11,50 euros). Les deux chercheurs y expliquent pourquoi, à leurs yeux, nos institutions politiques sont inaptes à régler les grands problèmes environnementaux de la planète et doivent être refondées.
"Les dégradations que l'humanité inflige aujourd'hui à la biosphère sont sans précédent", écrivez-vous. Toute l'histoire de l'humanité, de la vie même, n'est-elle pas faite de crises et de bouleversements de la nature ? La Terre a connu des changements brutaux. Mais la situation actuelle n'a aucun antécédent. D'une part, l'humanité bouscule les mécanismes régulateurs de la biosphère, autrefois hors d'atteinte. De l'autre, elle est confrontée à un problème de ressources qui devient sévère.
Les deux préoccupations majeures sont le changement climatique et l'accélération du rythme de l'érosion de la diversité des espèces. Nous agissons à très grande échelle sur le système climatique, avec 40 % de CO2 dans l'atmosphère de plus qu'au début de l'ère industrielle, et les climatologues nous disent qu'aller au-delà d'un réchauffement de 2° C, ce serait ouvrir une boîte de Pandore, libérant une série de rétroactions qui nous feraient dériver vers des températures difficilement supportables par l'espèce humaine.
S'agissant de la biodiversité, des espèces ont certes disparu chaque fois que les hommes ont investi des territoires nouveaux. C'est ce que le biologiste américain Edward Osborne Wilson appelait les "disparitions coup de marteau". Mais aujourd'hui, il s'agit d'une "disparition holocauste". Nous entrons probablement dans la sixième extinction et celle-ci, extrêmement rapide, nous est totalement imputable.
Dans le même temps, nous nous heurtons aux limites des ressources de la biosphère : ressources énergétiques, minérales, biotiques, et, à l'échelle locale, en eau douce. Un seul exemple : les ressources halieutiques sur lesquelles nous avons opéré une razzia. Nous avons vidé les mers.
Indépendamment de leur ampleur inédite, en quoi ces problèmes environnementaux sont-ils radicalement nouveaux ? D'abord, ils ne sont plus locaux, mais transfrontaliers et, pour certains, globaux. Le changement climatique, l'acidification des océans, l'érosion de la biodiversité... sont des problèmes planétaires, à l'interface entre l'humanité et la biosphère. C'est une situation totalement originale.
Ensuite, à la différence des pollutions traditionnelles, les grandes menaces actuelles sont invisibles. Ni le changement de la composition chimique de l'atmosphère, ni l'accélération de la perte de biodiversité, ni les micropolluants de l'air ou de l'eau ne sont accessibles à nos sens.
A l'invisibilité s'ajoute l'imprévisibilité. Aucun des grands problèmes écologiques apparus dans la seconde moitié du XXe siècle n'a été anticipé. Découvrir, avec l'effet de serre, que ce qui a assuré notre confort compromet tous les acquis de la saga du progrès et menace notre propre avenir a été une surprise complète.
De plus, la temporalité des atteintes à l'environnement a changé. Il existe un effet d'inertie qui fait que le temps de réponse des écosystèmes aux dégradations qu'on leur inflige est extrêmement long. Et une irréversibilité : une fois qu'on a changé un état de l'atmosphère ou des océans, on n'a aucun moyen de revenir en arrière.
Enfin, les problèmes écologiques ne peuvent plus être réduits aux seules pollutions. Elles n'en représentent qu'une petite composante et, alors qu'on peut y trouver des parades techniques, les deux grandes questions auxquelles nous devons faire face - celle des perturbations de la biosphère et celle des ressources - ne relèvent pas de solutions techniques seules.
Selon vous, les démocraties ne répondent pas à ces exigences et sont donc impuissantes à résoudre les grands problèmes écologiques. Pourquoi ? Dans son principe même, la démocratie représentative suppose que les élus repassent régulièrement devant leurs électeurs pour rendre compte de leur action. In fine, l'individu est donc le seul juge des politiques publiques et de son bien-être. Or les problèmes environnementaux échappent au jugement individuel spontané. En outre, les élus sont portés à défendre les intérêts d'électeurs particuliers, et non des intérêts globaux.
Autre difficulté : on nous a mis dans la tête depuis soixante ans que l'enrichissement matériel est la clé du bien-être, alors que nous avons aujourd'hui la nécessité de produire et de consommer moins, ce qui ne veut pas dire qu'on sera moins heureux.
Enfin, nos démocraties accordent une prime au court terme : elles ont beaucoup de mal à prendre en compte les intérêts du futur quand ils paraissent en contradiction avec ceux du présent. Pour toutes ces raisons, notre système souffre d'une incapacité politique structurelle à répondre aux défis environnementaux.
Par quel autre système le remplacer ? Il ne s'agit pas de l'abroger, mais de l'enrichir. L'enjeu est de trouver une articulation entre le citoyen, le savant et le politique. Sur les questions environnementales, la connaissance scientifique doit être au coeur du système décisionnel - sans verser dans une "expertocratie" - et la société civile impliquée. Rien ne doit être décidé sans participation citoyenne.
Nous proposons deux objectifs constitutionnels nouveaux, stipulant que l'Etat, dont la mission est de préserver l'intérêt fondamental de la nation, doit veiller à la sauvegarde du bien commun que constitue l'équilibre de la biosphère, et que la finitude des ressources naturelles impose une gestion concertée, à l'échelle internationale.
Une "académie du futur", composée de chercheurs internationalement reconnus, aurait pour charge d'exercer une veille sur l'état de la planète et d'éclairer les décisions politiques. A ses côtés, un nouveau Sénat, formé pour deux tiers au moins de personnalités qualifiées - proposées, par exemple, par les organisations non gouvernementales environnementales - et pour un tiers de citoyens, aurait pour rôle d'élaborer, en amont de l'Assemblée nationale, les grands mécanismes législatifs, par exemple fiscaux, permettant de répondre aux nouveaux objectifs constitutionnels. Ce Sénat pourrait, avec l'aval de conférences de citoyens, opposer son veto aux propositions de loi contraires à ces objectifs.....
07:33 Publié dans diversité, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : démocratie, environnement, système, constitution | Facebook |
11/10/2010
Certification bois (CFC): une certification de gestion durable de la forêt ?
En réalité, le bilan n'est pas bon car ces bois vientnent de pantations industrielles de culture de bois en monoculture qui ne respectent absolument pas la diversité.
19:55 Publié dans consommation, diversité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, bois, certification, cfc | Facebook |
07/10/2010
Etat d'urgence en Hongrie après une inondation de boue toxique meurtrière extraits LEMONDE.FR avec AFP | 05.10.10
COMMENTAIRE : CELA CONTINUE.... ON NE MAITRISE VRAIMENT RIEN
......La boue rouge est un résidu toxique de la production d'aluminium, composé d'éléments nocifs, comme le plomb, et très corrosif, notamment pour la peau, provoquant de graves lésions, notamment des brûlures. La production d'une tonne d'aluminium entraîne la production de près de trois tonnes de boue rouge.
LE DANUBE POURRAIT ÊTRE ATTEINT
Selon un responsable de la gestion des eaux, Sandor Toth, la boue pourrait atteindre d'ici quatre ou cinq jours le Danube, deuxième plus long fleuve d'Europe après la Volga. D'ores et déjà "une catastrophe a eu lieu, puisque le ruisseau Torna, dans lequel s'est déversée la boue, se jette dans la rivière Marcal, qui se déverse dans la Raab, laquelle est elle-même un affluent du Danube", a-t-il dit.........
07:03 Publié dans consommation, europe, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pollution, environnement, danube, hongrie | Facebook |
09/09/2010
OFFRE D'EMPLOI - COORDINATEUR-TRICE GÉNÉRAL-E ADJOINT-E
Le Réseau "Sortir du nucléaire"
http://www.sortirdunucleaire.org/
recrute un ou une :
COORDINATEUR OU COORDINATRICE GÉNÉRAL-E ADJOINT-E
Date limite de réponse : vendredi 24 septembre 2010
Merci de rediffuser cette annonce à toute personne susceptible d'être intéressée
Le Réseau "Sortir du nucléaire", association loi 1901, est une fédération de 880 associations. Le Réseau est administré par un Conseil d’administration bénévole, constitué de 9 titulaires et 9 suppléants élus par son Assemblée générale. Le Réseau emploie 13 salarié-e-s.
L’activité du Réseau se décline en missions nombreuses et variées : organisation d'actions et de campagnes d’information, édition et diffusion d’une revue trimestrielle et de diverses publications, communication en direction des médias et du grand public, veille informationnelle et réaction à l’actualité, lien avec et coordination entre associations et militants, actions en justice, relations avec les associations antinucléaires étrangères, …
Le coordinateur général et le coordinateur général adjoint sont garants de la mise en œuvre des orientations décidées par l’Assemblée générale et le Conseil d’administration. Attachés à développer et promouvoir une vision transversale et prospective de l'action du Réseau, ils veillent à la coordination et à la cohérence de ses différents projets et activités.
Travaillant en collaboration étroite, le coordinateur général et le coordinateur général adjoint se concertent régulièrement pour se répartir missions et responsabilités. Cette collaboration est à envisager explicitement dans la perspective d'une véritable co-direction.
Les missions :
- Aide à la coordination générale du travail et de la vie de la structure (vision globale, suivi quotidien du travail avec le Conseil d’administration, supervision de nombreuses commissions, suivi des projets et du calendrier général, évaluation de la faisabilité des projets, préparation des Assemblées générales…)
- Aide à la direction administrative (organisation et animation de réunions, comptes rendus, dossiers administratifs divers…)
- Préparation de notes, synthèses et analyses aidant le Conseil d'administration et les différentes commissions à prendre des décisions informées (prospective, évaluation de projets, ...) ; participation à la réflexion stratégique
- Aide à la gestion des ressources humaines (organisation et suivi du travail de 13 salariés)
- Gestion et amélioration des outils de travail et amélioration des procédures
- Aide au suivi de la gestion financière (budget annuel de 1,2 million d’euros), recherche de nouveaux financements
- Remplace le coordinateur général dans ses missions lorsqu'il est absent
Le profil recherché :
- Réel intérêt pour la lutte antinucléaire et connaissance du Réseau "Sortir du nucléaire"
- Expérience professionnelle exigée en coordination et gestion d'équipe et de projets
- Expérience bénévole ou professionnelle dans le secteur associatif exigée
- Fortes aptitudes relationnelles et expression orale aisée
- Bonnes capacités d’organisation et de travail en équipe
- Sens des responsabilités, autonomie, fiabilité, rigueur intellectuelle et esprit d'initiative
- Adaptabilité, réactivité, gestion du stress
- Bonnes capacités rédactionnelles
- Familiarité avec les outils informatiques (utilisation quotidienne des mails et d’internet Word, Excel, Power Point... ; utilisation quotidienne et gestion de l’intranet de l’association)
- Connaissance des problématiques du nucléaire et des alternatives énergétiques
- Bonnes capacités de défrichage et d’apprentissage face à des problématiques insuffisamment connues
- Maîtrise de l’anglais (écrit et parlé)
- Des connaissances en droit du travail et en droit des associations seraient un plus.
Le poste est à pourvoir à compter du 2 novembre 2010.
Ce poste à plein temps sera basé au siège de l'association au 9 rue Dumenge, 69004 Lyon.
Durée de travail : 35 h de travail hebdomadaire + forfait cadre.
Travail ponctuel en soirée et week-end dans le cadre d’une collaboration étroite avec les administrateurs bénévoles et des militants.
Salaire : environ 2 200 € brut + avantages sociaux (tickets restaurant, participation à 50 % de votre mutuelle, épargne pour retraite complémentaire, prise en charge de 50 % des frais de transport en commun…)
Envoyez votre candidature (lettre de motivation, CV, photo), uniquement par mail, dans un seul document au format PDF exclusivement, d’ici le 24 septembre 2010 au plus tard, à :
recrutement@sortirdunucleaire.fr
Indiquer impérativement comme sujet de votre mail :
Recrutement coordinateur général adjoint
Merci beaucoup pour votre éventuelle candidature.
Le Réseau "Sortir du nucléaire"
http://www.sortirdunucleaire.org/
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27/03/2010
RAPPEL: ce samedi 27 mars 2010, de 20h30 à 21h30, faites un geste pour la planète : éteignez vos lumières, allumez vos consciences !
ce samedi 27 mars 2010, de 20h30 à 21h30, faites un geste pour la planète : éteignez vos lumières, allumez vos consciences !
Engagez-vous sur http://www.earthhour.fr/
16:32 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, earthhour, 27 mars 2010 | Facebook |
19/03/2010
En meeting, M. Fillon martèle les thèmes de la sécurité et de l'écologie
....
Le premier ministre a adressé un message aux électeurs de droite qui ont voté pour Europe Ecologie, rappelant que Mme Jouanno avait été l'"une des chefs d'orchestre du Grenelle de l'environnement". Puis, il a lancé un appel aux électeurs du Front national : "A tous ceux que la violence inquiète, je demande de nous juger sur nos actes et de ne pas se disperser dans leurs votes", a-t-il déclaré, rendant hommage au policier tué, mardi, à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne). Lors de son discours, le premier ministre a annoncé, à tort, la mort du policier qui avait été caillassé à Epernay (Marne) le 8 mars, après avoir procédé à un contrôle routier. Jeudi matin, les services du premier ministre ont évoqué une "confusion". Un syndicaliste de policiers SGP-FO a dénoncé une "récupération" politique.
....
source extraits le monde de ce jour
De qui se moque--t-on ? l'Etat vient de valider la Déclaration d'Utilité Publique du Grand Contournement Ouest de Strasbourg alors qu'une large part des citoyens y sont opposés....y compris de nombreux élus locaux de tout bords.
Un GCO a été réalisé en Ecosse du même type et a donné un fiasco financier voir les tarifs en avant-goût pour les alsaciens en cliquant ici
source strasbourg
08:11 Publié dans politique & environnement, santé, transports doux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gco, strasbourg, environnement, fillon, électionrégionales | Facebook |
01/03/2010
Nouveau site pour l'information publique environnementale
Bienvenue sur toutsurlenvironnement.fr, le portail des informations environnementales des services publics!
toutsurlenvironnement.fr est la porte d’entrée sur de nombreuses informations environnementales publiques, disponibles sur Internet.
Réalisé suite au Grenelle Environnement, dans le respect de la convention d’Aarhus, toutsurlenvironnement.fr vous oriente vers les informations, documents et données portant sur l’environnement, disponibles gratuitement sur les sites et portails publics existants.
Vous trouverez le site en cliquant ici
00:28 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, gratuit, public, information | Facebook |
21/02/2010
L'essor de l'élevage, une menace pour la planète
La consommation mondiale d'aliments issus de l'élevage (viande, œufs, produits laitiers) progresse à une vitesse vertigineuse. Aujourd'hui, par exemple, un Chinois mange en moyenne 59,5 kg de viande par an, contre 13,7 kg en 1980. Il a aussi multiplié sa consommation de produits laitiers par dix sur la même période, à 23,2kg !
Cette expansion soutenue ne va pas sans poser une multitude de défis, estime le rapport annuel sur "La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture", publiée, jeudi 18 février, par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) : "La croissance rapide du secteur de l'élevage (…) a engendré des risques systémiques qui pourraient avoir des conséquences catastrophiques pour les moyens de subsistance, ainsi que pour la santé humaine et animale et pour l'environnement."
Commentaire du site : Mais aussi nous sommes trop nombreux sur cette terre....Il faut agir.L'élevage est un gros facteur de pollution par les gaz à effet de serre. Mais comme le dit un commentateur, le plus gros problème sur cette planète, c'est que la population continue à augmenter à la vitesse grand V. Quand se décidera-t-on à dire qu'il faut recourir partout à contraception et limiter la population pour ne pas tuer la planète?
Si vous réfléchissez, il n'y aura pas besoin de plus de céréales, car moins d'élevage signifie avant tout moins de production agricole pour l'élevage. Pour une Calorie animale produite il faut en moyenne 7 calories végétales. donc moins d'élevage signifie plus de calorie végétales pour l'alimentation humaine à production constante.
Supposons que nous mangions moins de viande, il faudra plus de légumes de céréales etc... d'ou un nouveau risque. Pourquoi ne veut on pas dire la triste vérité nous sommes trop nombreux sur cette terre. Tant que 2 milliards d'hommes (Chine + Inde) mangeaient chichement c'était encore possible.Mais tous à bien manger notre planète est saturée. Est-ce que quelqu'un va le dire clairement!
00:10 Publié dans consommation, diversité, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élevage, surpopulation, santé, environnement, pollution | Facebook |
08/02/2010
Barroso veut imposer la culture des OGM
Le président de la Commission européenne veut relancer le processus d'autorisation de culture de deux OGM controversés au sein de tous les pays de l'UE : le maïs MON 810 et la pomme de terre Amflora.
Quand on parle d'organismes génétiquement modifiés, les opinions de nombre de pays européens se font méfiantes, voire hostiles. Les gouvernements ont dû en tenir compte, de sorte qu'aujourd'hui, les autorisations de culture d'OGM au sein de l'UE sont bloquées. Mais le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, veut relancer le processus pour deux OGM particulièrement controversés. Et ce, très vite après la prise de fonction de sa nouvelle équipe, prévue la semaine prochaine.
"L'autorisation de la culture du maïs MON 810 et de la pomme de terre Amflora est une de ses priorités", confie ainsi, sous couvert de l'anonymat, une source au sein de l'exécutif bruxellois. "Il veut aller vite pour se débarrasser de ce problème qui lui a pourri son premier mandat", confirme un responsable européen. Du côté de la Commission européenne, pour l'instant, on botte en touche : la première réunion de la nouvelle équipe est prévue le 17 février, "mais le programme de travail est encore en cours d'élaboration", a précisé la porte-parole de la Commission, Pia Ahrenkilde Hansen.
D'énormes intérêts financiers
, attend le renouvellement de l'autorisation pour la culture du MON 810, seul OGM cultivé à ce jour dans l'UE, et BASF bataille pour sa pomme de terre. D'énormes intérêts financiers sont en jeu. BASF estime entre 30 et 40 millions d'euros par an les revenus dégagés par Amflora, si sa culture est autorisée. Or, souligne un responsable européen, "Barroso ne raisonne qu'en termes de marchés et de relations commerciales. Il se fonde sur les avis scientifiques qui disent que ces OGM ne présentent pas de risques pour la santé, mais ne se préoccupe pas des possibles conséquences à long terme sur l'environnement".
Le départ de Stavros Dimas, commissaire à l'Environnement opposé à la culture des OGM, facilite la tâche à José Manuel Barroso. Mais il doit tenir compte des réticences des Etats. A ce jour, six pays, dont la France et l'Allemagne, ont interdit la culture du MON 810 et onze Etats ont demandé à pouvoir interdire toutes les cultures d'OGM. Le président de la Commission européenne a subi un revers politique l'an dernier lorsque 22 pays ont voté contre sa demande de faire lever les interdictions, et les gouvernements européens sont aujourd'hui très réticents à autoriser les produits OGM en raison de l'opposition de leur opinion, inquiète de leur possible toxicité. D'où ce commentaire d'un diplomate : "Nous attendons de voir comment il compte s'y prendre".
source le post
Par TF1 News (Avec agence) le 08 février 2010 à 11:10
commentaire : soyons très...très vigilants avec tous ces lobbyistes qui gqngtènent avec notre argent les autorités eiropéennes de Bruxelles
16:40 Publié dans diversité, europe, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, monsanto, environnement | Facebook |
31/01/2010
"Energies renouvelables: en finir avec la mauvaise foi" - Une analyse de Hélène Gassin, Denis Baupin et Cécile Duflot (MediaPart.fr)
" La schizophrénie du gouvernement, en matière d'environnement en général et d'énergies renouvelables en particulier, vient d'atteindre un stade alarmant avec les péripéties autour du tarif d'achat du solaire photovoltaïque.
Après les atteintes systématiques au développement de l'éolien - il existe aujourd'hui en France une forme de moratoire de fait, puisque les dossiers ne sont plus instruits dans les préfectures - c'est maintenant le solaire photovoltaïque qu'on tente d'entraver... A rebours des envolées lyriques officielles en faveur de la diversité énergétique et de la lutte contre le dérèglement climatique (...) Ce qui gêne dans cette « bulle spéculative » du solaire, ce ne sont pas les petits profits mais bien le développement à grande échelle d'énergies renouvelables que l'on préfèrerait garder dans une niche de communication tout en continuant à favoriser les « vraies énergies sérieuses » : le pétrole, le charbon, le gaz et bien sûr le nucléaire (...)"
source .electron-economy
Denis Baupin, adjoint au maire de Paris chargé du développement durable, de l'environnement et du plan climat. Membre de l'exécutif des Verts.
Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts. Tête de liste Europe Ecologie en Ile-de-France pour les élections régionales de mars 2010.
Hélène Gassin, spécialiste des questions d'énergie. Candidate Europe Ecologie en Ile-de-France pour les élections régionales de mars 2010.
00:14 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, solaire, bulle | Facebook |
13/01/2010
La malédiction des plastiques
C'est à voir ...et à revoir
Comment faire face à la menace écologique que font peser les déchets plastiques ?
17:48 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plastique, environnement, pollution | Facebook |
09/12/2009
Manger autant de viande est une aberration pour l'environnement et la santé
Il faut manger moins de viande et préférer celle issue de l'agriculture biologique !
Autrefois l'apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse d'augmenter dans le monde. L'élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement amplifie les effets déjà catastrophiques, mais peu évoqués, d'une surconsommation de viande non soutenable et inutile.
En moyenne, un être humain consomme 100 g de viande par jour. Dans les pays développés, la consommation est supérieure à 200 g par jour alors que dans les pays en développement elle est de 47 g, avec de fortes disparités régionales.
En moyenne, un Français mange 92,5 kg de viande par an, soit plus de 250 g par jour : l'équivalent de 6 tranches de jambon ! Cela représente l'abattage de 1,1 milliard d'animaux par an, rien qu'en France...
Une pression sur la surface agricole disponible
La production mondiale de viande a quintuplé entre 1950 et 2000. Elle était de 229 millions de tonnes en 2001 et pourrait atteindre 465 millions de tonnes en 2050 tandis que la production de lait passerait de 580 millions de tonnes à 1043 millions de tonnes sur la même période au regard de la croissance démographique et de l'évolution des habitudes alimentaires. Or, pour nourrir le bétail, la demande en céréales augmente de manière considérable, les céréales étant de plus en plus l'aliment de base du bétail, au détriment de l'herbe des pâturages.
C'est pourquoi, selon les prévisions de la FAO, il serait nécessaire de doubler la production agricole d'ici à 2050. En effet, pour produire un kilo de viande, il faut 7 kilos de céréales. Pour répondre à cette demande, il est possible d'augmenter la surface des terres cultivées, mais à quel prix ? Déforestation, monocultures intensives, utilisation de pesticides, d'OGM, destruction d'écosystèmes et perte de biodiversité...
L'élevage extensif et le soja exporté comme aliment du bétail sont la première cause de la déforestation selon Alain Karsenty, économiste au Centre de coopération internationale pour le développement et expert auprès de la Banque mondiale. Après une enquête de 3 ans publiée en juin 2009, Greenpeace affirme que l'élevage bovin est responsable à 80% de la destruction de la forêt amazonienne...
L'UE, dont la superficie des forêts augmente, est le 4e importateur de bovins derrière les USA, la Russie, et le Japon. En outre, 80% des importations de bovins de l'UE viennent d'Amérique du Sud. Or, la France est le premier consommateur européen de viande bovine. Ainsi la consommation de viande en Europe et en France est une cause de la déforestation en Amérique du Sud.
Enfin, n'oublions pas de mentionner la concurrence de plus en plus accrue des agrocarburants et bientôt des bioplastiques pour l'utilisation des surfaces agricoles.
Élevage et émissions de gaz à effet de serre
En 2006, un rapport de la FAO soulignait que l'élevage était responsable de 18 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, plus que l'ensemble du secteur des transports... Mais de nouveaux calculs effectués en 2009 par deux experts des questions environnementales auprès de la Banque mondiale démontreraient l'élevage représenterait en réalité plus de la moitié des émissions mondiales de GES !
En France, l'élevage est le deuxième secteur d'émissions anthropiques de gaz à effet de serre(1) (9,2 %), derrière le premier contributeur : le résidentiel (12%). Ce secteur participe donc massivement au réchauffement climatique alors que son impact n'est jamais souligné ni même évoqué par les décideurs...
Le rapport de Foodwatch propose une illustration de l'effet sur le climat de 3 types de régimes alimentaires. Une alimentation sans produits animaux émet de 7 à 15 fois moins de GES qu'une alimentation qui contient de la viande et des produits laitiers.
Les conséquences environnementales de l'élevage intensif
.....lire la suite sur notre-planete.info
Commentaire : Nous devons faire comme pour les oies. Pour les respecter et pour améliorer notre santé, nous ne devons plus nous gaver...de viande.
00:56 Publié dans consommation, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : viande, surconsommation, danger, santé, environnement | Facebook |
15/11/2009
Ecologie Strasbourg, première ville écolo de France
Elodie Grangié -Strasbourg, une longueur d'avance sur les transports durables
La capitale de l'Alsace sort grande gagnante de notre classement des villes françaises les plus "vertes". Elle a bâti son succès sur une politique de transports volontariste, respectueuse du paysage urbain et de l'environnement. Dès le début des années 90, Strasbourg a interdit le transit automobile par l'hypercentre et a créé des places de stationnement à l'entrée de la ville "pour dissuader le déferlement des voitures et changer l'état d'esprit des habitants, souligne Roland Ries, le maire socialiste. Nous avons aussi lancé un vaste plan de développement des modes de transport doux." Si le vélo est très prisé des Strasbourgeois, grâce au plus grand réseau de pistes cyclables de France (près de 500 kilomètres), la ville peut se flatter de posséder aussi le premier réseau maillé de tramways, avec 54 kilomètres de lignes. Pour autant, le tramway n'est pas le remède universel aux problèmes des transports et du développement durable. Roland Ries raisonne "en zones de pertinence" et prône "la complémentarité des modes de transport". Si le tramway atteint sa pleine efficacité en centre-ville, il coûte cher et n'est pas pertinent en périphérie.....
extrait et lire la suite en cliquant sur l'expansion
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03/11/2009
Déménager à vélo
Le camion qui bloque la rue, qui gêne la circulation des piétons et qui empeste le voisinage, ce n'est pas une fatalité. A Montréal, au Canada, une entreprise propose depuis le printemps d'effectuer les déménagements... à vélo !
"On peut transporter près de 300 kg sur une plate-forme tirée par un cycliste", assure Julien Myette, le fondateur, fier de ses "convictions écologistes". Le lit, la machine à laver, le buffet ou les cartons remplis de livres, tout, "sauf le piano", se transporte à vélo, "à condition d'éviter les rues trop pentues et de faire plusieurs voyages", assure l'entrepreneur, qui a déjà embauché deux salariés, quelques mois après le lancement de sa société.
Dans un rayon de 5 km, le vélo se révèle plus rapide et moins cher que le camion. Pour déménager un deux-pièces, M. Myette préconise deux voyages qui coûteront au client 200 dollars canadiens, soit 125 euros.
Le service fonctionne même pendant une partie du rigoureux hiver montréalais. Toutefois, "en janvier et en février, quand il neigera et que les températures seront inférieures à - 15 °C, il faudra sans doute faire une pause", admet le créateur de l'entreprise.
Extraits LE MONDE | 31.10.09
14:24 Publié dans politique & environnement, santé, vélo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vélo, déménager, environnement | Facebook |
14/10/2009
En Allemagne, des écologistes stoppent la construction d'une centrale au charbon
Bravo aux citoyens courageux qui se battent...
"On repère de loin son imposante silhouette en béton qui pointe à 180 mètres de hauteur : la tour de refroidissement de la centrale à charbon de Datteln, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Ouest), est pratiquement achevée. Selon les plans du géant allemand de l'énergie E.ON, cette installation thermique - la plus performante outre-Rhin, avec une capacité de 1 055 mégawatts (MW) - aurait dû être mise en service dès 2011.
Pourtant, l'immense chantier pourrait bien ne jamais être mené à son terme à la suite d'une décision de justice déclarant le projet non conforme aux critères environnementaux. Depuis un mois, les travaux ont cessé partiellement.
A l'origine, des plaintes avaient été déposées contre la centrale par des riverains et des associations écologistes. Début septembre, un tribunal régional a suspendu l'autorisation de construire, relevant des infractions aux plans d'urbanisme, aux lois sur la protection de la faune et la flore, aux directives contre le bruit, etc. Depuis, les autorités locales ont déjà retiré deux des cinq permis de construire.
....Un développement jugé inacceptable par les écologistes qui pointent les objectifs ambitieux de réduction d'émissions de gaz à effet de serre fixés par la chancelière, Angela Merkel....
extrait LE MONDE | 13.10.09 "
21:16 Publié dans politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : centrale charbon, environnement, pollution | Facebook |
13/10/2009
Le Grand Ménage ::: Recettes écologiques et économiques pour l'entretien de la maison
voici des infos très pratiques à consulter en permanence pour soigner la terre et...son porte-monnaie en même temps
00:37 Publié dans courrier des internautes, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écolo pratique, environnement, gratuit | Facebook |
02/10/2009
Autoroutes : limitation de vitesse à 110 km/h participez au sondage
Trés bonne mesure A ETENDRE A LA FRANCE ENTIERE, voire A promouvoir au niveau EUROPEEN.
Sans compter la réduction des émissions à effet de serre de 6%, signalons une diminution notable des accidents de la route de ...20% alors que le gain en temps est minime. Toute mesure est bonne à prendre surtout si elle ne coûte rien. Nous ne sommes donc en désaccord sur ce point avec la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Chantal Jouanno.
Participez en cliquant sur sondage
Plusieurs membres du gouvernement, dont la secrétaire d’Etat à l’Ecologie Chantel Jouanno, ont écarté hier la possibilité de généraliser, à court terme, la limitation de vitesse à 110 km/h aujourd’hui appliquée sur certains tronçons d’autoroutes, telle l’A31. « Ce n’est pas une mauvaise idée mais ce n’est pas LA mesure majeure qui nous permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce n’est pas la plus importante», a notamment expliqué Jouanno.
source lerépublicainlorrain
Depuis 7 heures ce matin, les automobilistes lorrains doivent lever le pied. Dans la moitié des autoroutes de cette région, la vitesse maximale autorisée est ramenée à 110 km/h à titre d'expérimentation. La mesure «n’est pas une mauvaise idée» pour la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Chantal Jouanno, «mais ce n’est pas la priorité. Ce qu'il faut c'est réduire globalement la vitesse», a-t-elle déclaré sur RMC.
Selon elle, passer de 130 à 110 km/heure permet cependant de limiter les émissions de gaz à effet de serre (responsables du réchauffement climatique) de 6%
source 20minutes
09:24 Publié dans europe, politique & environnement, sécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : autoroute, vitesse, limitation, environnement, co2 | Facebook |
22/09/2009
Des réveils contre le réchauffement climatique
Un collectif d'associations a organisé lundi des flash mobs partout dans le monde pour «réveiller les politiques». En France, le réveil était pour Sarkozy.
source libération
08:21 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copenhague, réveil, climat, environnement | Facebook |
16/09/2009
manifestation pour sortir de la pollution en Bretagne et pour la reconquete de l'eau. 27/09/09
Communiqué
10:22 Publié dans Pétitions nationales à signer, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, eau | Facebook |