12/06/2010
Bruxelles veut assouplir les conditions de cultures d'OGM
La Commission européenne cherche à débloquer les autorisations de cultures d'OGM dans l'Union européenne et, à cette fin, propose de laisser les gouvernements libres de les interdire sur leur territoire. Le commissaire à la santé, John Dalli, chargé de ce dossier sensible, a annoncé cette solution pour sortir de l'impasse et souhaite finaliser rapidement sa proposition pour lui donner une sécurité juridique, a indiqué vendredi 4 juin une source proche du dossier.
Il compte la présenter le 13 juillet, mais n'exclut pas de le faire dès la réunion de la Commission prévue le 7 juillet. Il a entrepris de consulter toutes les parties pour obtenir le plus large consensus. L'organisation Greenpeace, très critique contre "l'indigeste menu OGM concocté par l'apprenti marmiton José Manuel Barroso [président de la Commission européenne]", a salué "le droit pour les Etats et les régions de se déclarer libres d'OGM".
"Mais nous refusons que la Commission utilise cette proposition pour accélerer les autorisations de culture", a déclaré un de ses responsables, Marco Contiero. Trois demandes sont sur la table du commissaire pour les maïs BT 11, du groupe suisse Syngenta, BT 1507, du groupe américain Pionner, et MON 810, de l'américain Monsanto, pour la reconduction de leur autorisation....
extraits le monde
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11/06/2010
Le tarif réglementé renforcé
Tous les consommateurs qui avaient quitté le tarif réglementé de l'électricité depuis le 1er janvier pour passer au prix de marché étaient piégés : il leur était impossible de revenir en arrière. Une nouvelle loi vient de mettre fin à cette anomalie.
Cette fois, c'est décidé : les consommateurs qui ont quitté le tarif réglementé d'EDF pour l'électricité et de Gaz de France (GDF-Suez) pour le gaz vont pouvoir y revenir à compter du 1er juillet 2010. L'Assemblée nationale et le Sénat, fin mai, ont en effet adopté la proposition de loi présentée par le sénateur de l'Eure Ladislas Poniatowski. Elle supprime la date limite du 1er juillet 2010 jusqu'à présent en vigueur. Il était d'ailleurs grand temps, car ce retour était déjà devenu impossible pour tous les clients qui étaient passés au prix de marché pour l'électricité depuis le 1er janvier, alors qu'une partie d'entre eux avaient été victimes de démarchages agressifs se soldant par des ventes forcées ou des souscriptions à leur insu. Par ailleurs, emménager dans un logement neuf obligeait à passer au prix de marché à compter du 1er juillet, ce n'est plus le cas. Le nouvel occupant d'un logement peut également revenir au tarif réglementé, même si son prédécesseur était passé au prix de marché. Ces possibilités de retour au tarif réglementé sont étendues au gaz, qui n'en bénéficiait pas jusqu'à présent. L'avancée est donc réelle pour les consommateurs. Tout l'enjeu est désormais de conserver ces tarifs réglementés à des niveaux inférieurs aux prix européens pour l'électricité. Le parc nucléaire français le justifie pleinement, encore faudra-t-il que le gouvernement résiste aux demandes de hausse des tarifs formulées par EDF.
Élisabeth Chesnais source quechoisir
Commentaire : enfin une bonne nouvelle pour tous les particuliers...M'enfin...
00:45 Publié dans consommation, gestion crise, politique & environnement, social | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edf, électricité, tarif | Facebook |
09/06/2010
Petites annonces : de faux acheteurs, de vrais numéros surtaxés
Les petites annonces de particuliers sont à leur tour la cible d’arnaques au numéro surtaxé. Un certain Sébastien Fernandez a ainsi piégé des dizaines de consommateurs qui proposaient une voiture ou un logement à la vente. Suite à notre intervention, le numéro suspect a été coupé.
Vous avez déposé une petite annonce sur un site Internet pour vendre votre voiture ou un bien immobilier. Un candidat à l’achat vous contacte par mail et vous demande de le rappeler à un numéro commençant par 0 899 : méfiance !
1,35 € la connexion, puis 0,34 € la minute
Nous avons reçu plusieurs témoignages de consommateurs qui se sont fait piéger par ce nouveau type d’arnaque. Pierre raconte : «Je reçois un mail d’un individu de Nice qui demande à visiter mon bien qui se trouve à Carcassonne. Il me demande de le rappeler au 0 899 23 50 15, aux heures de bureau du lundi au samedi de 8 h à 21 h. Je m’exécute : répondeur et… facturation énorme.» Ce numéro est effectivement surtaxé à raison de 1,35 € la connexion, puis 0,34 € la minute à partir d’un téléphone fixe.
Pierre a laissé un message mais n’a évidemment jamais reçu de réponse. Il n’est pas la première victime du 0 899 23 50 15. L’arnaque existe depuis au moins six mois, si l’on en croit les forums, et vise surtout des annonceurs du site leboncoin.fr. Les messages sont tous signés par un certain Sébastien Fernandez, de la société Auto Service Leasing GHMB. Il indique appartenir à l’agence de Nice ou bien, selon les cas, de Nantes, de Lyon, de Dole…
Trois heures après notre appel le numéro était bloqué
Aucune trace de la société Auto Service Leasing. En revanche, le numéro qu’elle utilise a été attribué par Colt Telecommunications France, que nous avons contacté. Réponse d’Emmanuel Tricaud, directeur des affaires réglementaires de la société : «Ce numéro a bien été commercialisé par l’un de nos revendeurs. Nous allons en bloquer l’accès dès aujourd’hui.» L’hébergeur, qui jusqu’ici n’avait pas été alerté de cette fraude, a réagi rapidement puisque trois heures à peine après notre appel, le numéro était désactivé.
«Nous soumettons tous nos clients à notre code de déontologie, explique Emmanuel Tricaud. Mais nous ne sommes pas tenus d’exercer un contrôle en temps réel de tous les numéros que nous hébergeons. Nous procédons à un contrôle a posteriori, dès que l’on nous prévient d’un problème.»
À quand une véritable instance de contrôle ?
Après le phénomène des SMS invitant à rappeler une connaissance et celui des appels en absence (voir nos actus du 12/11/2008 et du 08/02/2010), cette nouvelle affaire montre une fois encore qu’une instance de contrôle indépendante fait réellement défaut. Or le Comité de déontologie des services de communication au public en ligne, annoncé par Luc Chatel le 9 mai 2008, est toujours aux abonnés absents.
Cet organisme devait réunir des représentants des pouvoirs publics, des éditeurs professionnels, des opérateurs et des hébergeurs «afin de discuter des modalités techniques pour parer aux pratiques intrusives et renforcer la protection du consommateur».
En attendant, la vigilance reste de mise avec tous les numéros commençant par 08. Si vous êtes victime ou repérez un numéro surtaxé suspect, vous pouvez alerter directement l’hébergeur, comme nous l’avons fait avec Colt, afin qu’il bloque le numéro litigieux. Pour connaître l’identité et l’adresse de l’hébergeur, il suffit de faire une recherche sur le site de l’Arcep.
source 60millions de consommateurs
00:32 Publié dans consommation, gestion crise, Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : surtaxe, arnaque, internet, sms | Facebook |
07/06/2010
Un nouvel anticorps découvert pour lutter contre le mélanome
Un nouvel anticorps a permis pour la première fois un net gain de survie de malades atteints d'un mélanome avancé, forme agressive de cancer de la peau en forte augmentation dans le monde.
Selon l'essai clinique, dévoilé samedi, deux ans après le début du traitement 24 % des patients traités avec cet anticorps, appelé Ipilimumab, étaient encore en vie comparativement à 14 % dans le groupe témoin. La durée médiane de survie a été de dix mois avec l'ipilimumab contre un peu plus de six mois pour les malades traités avec les thérapies traditionnelles. Tous ces patients étaient inopérables alors que leur mélanome s'était déjà propagé dans d'autres organes de leur corps, rendant le pronostic sombre......
"C'est tout simplement la première fois qu'un essai clinique avec des patients atteints d'un mélanome avancé montre un gain de survie", a commenté le Dr Lynn Schuchter, professeur de médecine à l'Université de Pennsylvanie et spécialiste du cancer de la peau depuis 25 ans qui n'a pas participé à l'étude......extraits lemonde du 06062019
00:45 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mélanome, anticorps, avancée | Facebook |
05/06/2010
L’UE émet moins de CO2
4,9 milliards de tonnes d’équivalent CO2 ont été émis en 2008 dans l’UE selon l’Agence européenne pour l’environnement, soit 99 millions de tonnes de moins qu’en 2007. Alors que l’UE s’est engagée à réduire en 2020 ses émissions de gaz à effet de serre de 20 %...
Bonne nouvelle
06:19 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : co2, ue, union européenne | Facebook |
04/06/2010
pétition en ligne pour dénoncer les fruits et légumes d’été vendus en hiver dans les supermarchés européens…
Le site suisse « Ras-la-fraise! » suggère de signer une pétition en ligne pour dénoncer les fruits et légumes d’été vendus en hiver dans les supermarchés européens…
Actuellement, les centre commerciaux et même les marchés nous proposent la plupart des fruits et légumes toute l'année...mais comment se fait-ce???
Et bien, ils sont généralement produits à l'autre bout du monde. Leur acheminement jusqu'à nos assiettes contribue alors à la pollution de notre planète (beaucoup de carburant nécessaire au transport), et/ou produits en serre, ce qui non seulement est néfaste d'un point de vue écologique puisque ce mode de production nécéssite bien souvent l'utilisation de chauffage et d'engrais (chimiques), mais en plus donne des fruits et des légumes peux goûteux.
Et si vous avez une minute, visitez « Ras-la fraise » pour dire votre propre ras-le-bol….. Une petite pétition peut faire grand bruit et les petits gestes de chacun, additionnés, feront boule de neige, n'hésiter pas a n parlé autour de vous !
source horizon-durable
01:30 Publié dans Pétitions nationales à signer, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fruits, légumes, hors saison, pétition | Facebook |
02/06/2010
"Erika" : la cour d'appel de Paris consacre le principe du préjudice écologique
Pour Total, le revers juridique est cinglant. La cour d'appel de Paris a confirmé et aggravé, mardi 30 mars, le jugement de condamnation rendu par le tribunal correctionnel dans l'affaire de l'Erika.
D'une part, elle retient la responsabilité pénale de tous les acteurs de la chaîne du transport maritime, de l'armateur à la compagnie pétrolière - Total SA - en passant par le gérant technique et la société de contrôle RINA. D'autre part, elle consacre le "préjudice écologique" qui avait été reconnu par le jugement du tribunal, en lui donnant une définition extensive. En conséquence, la cour d'appel a porté à un peu plus de 200 millions d'euros les indemnités accordées aux parties civiles, y compris les sommes déjà réglées par Total, dont celle de 153 millions due à l'Etat. Elle a alloué en outre plus de 3 millions d'euros pour frais de procédure.
Dans le dispositif lu à l'audience mardi matin, la cour observe, à propos de l'origine du naufrage de l'Erika le 12 décembre 1999 que la "corrosion était directement en relation avec l'insuffisance d'entretien de ce navire".
Elle en tire des conséquences sur la responsabilité pénale de Antonio Pollara et Giuseppe Savarese, respectivement gestionnaire et armateur du navire. Ils ont, selon la cour, "commis une faute en relation de causalité directe avec le naufrage" en "minimisant volontairement l'entretien de l'Erika". L'arrêt est particulièrement sévère à l'égard de l'armateur, en relevant que celui-ci a "commis également la faute d'affréter à temps un navire dont l'entretien avait été volontairement négligé, faute caractérisée, indirectement à l'origine du sinistre et qu'ils avaient fait courir au navire le risque de naufrage et à son équipage celui d'être noyé".
L'examen de la chaîne de responsabilité pénale se poursuit avec le rôle du RINA, société italienne de classification qui avait fourni les certificats de navigation de l'Erika. La cour considère que cette société "disposait d'un pouvoir de contrôle sur la gestion de l'Erika". Elle juge "particulièrement fautive et en relation de causalité avec le naufrage" la confirmation du certificat de classe de ce navire, en novembre 1999. En effet, souligne l'arrêt "si le certificat n'avait pas été prorogé, l'Erika n'aurait pu naviguer et sombrer".
"Faute d'imprudence" Elle applique le même raisonnement à la compagnie pétrolière Total. Contrairement à ce que soutenait la défense de Total, qui faisait valoir que le système de contrôle volontaire mis en place par la compagnie - le vetting - ne pouvait générer d'obligation pour elle, la cour estime qu'"en se dispensant d'appliquer les règles de précaution", Total a commis "une faute d'imprudence en relation de causalité avec le naufrage".
"S'il y avait eu une nouvelle inspection (du navire), elle aurait nécessairement révélé, notamment, que son certificat de classe était limité à janvier 2000 et que ce navire présentait diverses déficiences et un âge qui auraient nécessairement conduit à son refus", note la cour.
Elle confirme en conséquence les peines prononcées par le tribunal : 75 000 euros d'amende contre MM. Savarese et Pollara et 375 000 euros d'amende contre les sociétés RINA et Total.
Mais c'est évidemment sur le préjudice écologique que la cour était le plus attendue. Non seulement, elle confirme que ce préjudice existe pour les collectivités territoriales et les associations de défense de l'environnement, mais elle l'étend.
Le tribunal en avait donné une application restreinte : il avait en effet écarté de son bénéfice les régions et les communes au motif qu'elles n'avaient pas apporté la preuve de leurs compétences spéciales en matière d'environnement. Il avait reconnu en revanche ce préjudice à deux des quatre départements demandeurs, le Morbihan et la Loire-Atlantique....
La cour octroie donc à chacune des collectivités territoriales touchées par la marée noire de décembre 1999 une indemnité pour préjudice écologique....
extraits du monde de ce jour
Commentaire : la catastrophe de la plate-forme ax USA plane sur ce procès....Mais les pertes sont irréparables et le préjudice imcommensurable.
16:47 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : total, erika, condamnation | Facebook |
01/06/2010
Un champ de stevia au Paraguay. Aussi appelée chanvre d’eau, cette plante d’Amérique du Sud a un pouvoir sucrant environ 300 fois supérieur à celui du sucre
La sucrette verte est arrivée ! Stevia (rebaudioside A pour les scientifiques), un édulcorant naturel à fort pouvoir sucrant, déboule sur les linéaires des supermarchés.
Au début de l'année, Coca-Cola a ouvert le feu avec le Fanta Still qui, grâce à la stevia, contient 30 % de sucre en moins. En mars, Phare Ouest a lancé le Breizh Cola Stevia, signalant l'événement par une feuille verte sur l'étiquette. En avril, Eckes Granini a annoncé le lancement de Joker Vital Equilibre, une gamme de nectars à teneur réduite en calories (- 30 %) grâce à cet édulcorant.
La société suisse Hermes Sweetener commercialise directement sucres et sucrettes issus de stevia en France, Australie et Suisse. En juin, Danone lancera, sous la marque Taillefine, la première gamme de yaourts à l'extrait de stevia.
La stevia a tout pour séduire un monde voué au développement durable. Cette molécule n'est pas issue d'une synthèse chimique mais extraite d'une plante poussant au Paraguay et très utilisée par les Indiens Guarani pour sucrer plats et boissons.
Les feuilles de stevia renferment un édulcorant dont le pouvoir sucrant est 300 fois supérieur à celui du saccharose. Elle est utilisée depuis de nombreuses années au Japon et a été autorisée fin 2008 aux Etats-Unis par la Food and Drug Administration (FDA).
En France, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a autorisé la stevia comme additif depuis septembre 2009. Cet agrément, valable pour une catégorie restreinte de produits alimentaires, a été étendu en janvier 2010 pour les édulcorants de table.
extrait du monde du 280510
Commentaire : un additif n'est pas un aliment et ne doit remplacer tous les autres sucres. Il reste à faire des tests de longue durée sur les effets de concentration de produit.
00:04 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stevia, sucre, nouveau | Facebook |
30/05/2010
Bisphénol A : l’Afssa préconise un étiquetage systématique
Mardi 27 avril, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a fait un pas de plus vers la limitation de l'utilisation des récipients alimentaires et des biberons contenant du Bisphénol A. L'agence préconise un étiquetage systématique sur les récipients et ustensiles ménagers
extraits developpementdurable
05:16 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bisphénol a, contamination | Facebook |
29/05/2010
Le suremballage d'un produit ne fait l'objet d'aucune régulation
Ce pourrait être chose faite au niveau européen, si Frédéric Crépin, militaire français du Tarn, parvient à rassembler un million de signatures. Explications...
Combien de couches de plastiques, cartons et autres films transparents avez-vous dû retirer (puis jeter) avant d'accéder à votre produit ? Deux ? Trois ? Quatre ? Le suremballage, s'il n'est pas clairement quantifié, peut être appréhendé par chaque consommateur. A ce jour, aucune loi ne réglemente l'emballage des produits.
Pourtant, « Une pétition dépassant le million de signatures provenant de citoyens de l'Union européenne peut faire l'objet d'une saisie du Parlement européen. » Cette phrase, entendue au JT de 20h par Frédéric Crépin, militaire du sud-ouest de la France, n'est pas entrée dans l'oreille d'un sourd. Ce citoyen français, sensible à l'écologie, souhaite passer à l'action. Il créé, fin décembre 2009, un groupe Facebook (130 000 membres) sur lequel il exprime son projet : monter une pétition à l'échelle européenne, avec l'espoir de déboucher sur une loi communautaire réglementant l'emballage des produits. « Le suremballage se pose en problème à la fois écologique et économique, et peut faire l'objet de mesures concrètes », estime Frédéric Crépin.
Sa cause est entendue auprès d'Eric Farman, webmaster, de Me Pierre-François Morin, avocat spécialiste du droit de l'environnement, et de plusieurs dizaines de traducteurs partout en Europe. Une pétition est rédigée en huit langues, et mise en ligne depuis une semaine sur www.overpacking.eu. Près de 7 000 signatures récoltées à ce jour. « Ma démarche est avant tout citoyenne, explique Frédéric Crépin, qui ne se revendique d'aucune association écologique ni d'aucun parti politique. Tout citoyen européen est invité à signer cette pétition. » Reste encore 99 300 000 signatures : alors à vos clics !
source notre planete info
02:11 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
27/05/2010
En Chine, un coton transgénique provoque une infestation imprévue de punaises
Le constat est pour le moins paradoxal : la mise en culture d'un OGM insecticide peut accroître considérablement les populations de certains ravageurs. Dans six provinces de Chine septentrionale, des agronomes chinois documentent, pour la première fois à grande échelle, ce type de réaction d'un agro-écosystème au remplacement d'une culture conventionnelle par une culture transgénique.aradoxaux à première vue, ces résultats, publiés vendredi 14 mai dans la revue Science, ne sont pourtant pas totalement surprenants. Le coton Bt - modifié pour produire la toxine Bt (Bacillus thuringiensis) - est en effet si efficace sur son principal parasite local, une petite noctuelle (Helicoverpa armigera), qu'il en réduit considérablement les populations et permet à une niche écologique de se libérer. "Or, quand on libère une niche écologique, il est attendu qu'elle soit réoccupée, explique Denis Bourguet, chercheur (INRA) au Centre de biologie et de gestion des populations (CBGP). La nature, en somme, a horreur du vide."
Or, dans les six provinces chinoises surveillées par Kongming Wu (Institut pour la protection des plantes, Pékin) et ses collègues, les taux d'infestation par des miridés - des insectes hétéroptères de la famille des punaises - ont progressé à mesure que l'OGM gagnait du terrain. Les observations, menées tout au long de la dernière décennie, montrent un lien univoque entre les surfaces plantées en coton Bt et les taux d'infestation par les miridés. Le coton Bt lui-même en est victime, mais aussi et surtout les autres cultures pratiquées alentour (raisin, pomme, poire, pêche, etc.). Les changements de pratiques agricoles sur les quelque 3 millions d'hectares de coton (désormais à 95 % OGM) ont donc un impact sur les 26 millions d'hectares des autres exploitations....
extraits du monde
commentaire : apprenti-sorcier, Monsanto sera bientôt débusqué et devra payer...
17:02 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ogm, danger, coton bt, monsanto | Facebook |
26/05/2010
Aucun pays n'a réussi à enrayer l'érosion de la biodiversité
La troisième édition des "Perspectives mondiales de la biodiversité", publiée lundi 10 mai par les Nations unies, confirme, chiffres à l'appui, que la communauté internationale a échoué à freiner l'érosion de la biodiversité, comme elle s'y était engagée en 2002. Aucun des 110 pays qui ont remis un rapport à l'ONU - document devant faire état des progrès réalisés - n'est au rendez-vous de 2010. "Les écosystèmes sur lesquels reposent l'économie, l'agriculture, la vie (...) sont menacés d'une rapide dégradation, voire de disparition, si aucune action radicale n'est engagée pour les préserver", écrivent les auteurs du rapport.
La superficie et l'état des habitats naturels dans la majorité des parties du monde continuent de diminuer. Trois "points de basculement" sont identifiés : les lacs d'eau douce gagnés par les algues et l'asphyxie, "l'effondrement de plusieurs écosystèmes de massifs coralliens" et "le dépérissement de vastes zones de forêt amazonienne".
Tous les indicateurs servant à décrire l'état de nature et les risques d'extinction des espèces sont au rouge. Ce rapport va alimenter les discussions engagées par les Nations unies pour se fixer de nouveaux objectifs après le rendez-vous manqué de 2010. La communauté internationale se retrouvera en octobre à Nagoya (Japon) pour arrêter sa décision.
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23/05/2010
27 mai : Journée nationale de dépistage du cancer de la peau
La Journée nationale de dépistage du cancer de la peau est une opération de santé publique parrainée, depuis sa création en 1998, par le Ministère de la santé, est soutenue également par l’Institut National du Cancer (INCa).
Compte tenu de l’agmentation constante du nombre des cancers cutanés et s’agissant de la 10ème édition de cette journée, 2008 aura un relief particulier avec la mobilisation de plus de
1 000 dermatologues qui interviendronnt à titre bénévole sur l’ensemble du territoire national, avec le soutien des municipalités et des collectivités locales.
Très sensibilisés aux enjeux d’une politique offensive de santé publique, les dermatologues sont impliqués dans les actions d’éducation et de prévention qui figurent au premier plan des programmes gouvernementaux de lutte contre le cancer.
La journée du 27 mai 2010 devrait permettre d’informer le plus grand nombre sur la nécessité d’un contrôle régulier de la peau et du recours à un dermatologue dès qu’apparaît une lésion suspecte.
Vous pouvez retrouver de nombreuses informations sur le cancer de la peau dans le site internet du syndicat des dermatologues de France (voir ci-dessous).
Un site à visiter
00:28 Publié dans politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : santé, peau, cancer, journée | Facebook |
22/05/2010
e vin alsacien génétiquement manipulé ?
– Alors que les agriculteurs et vignerons d’Alsace et de toute la région du Rhin supérieur s’orientent de plus en plus vers une production biologique approuvée par les consommateurs, le ministère de l’Agriculture vient de signer un arrêté autorisant un essai en plein champ de vignes transgéniques. Mauvaise nouvelle pour l’Alsace et toute la région, orientée vers des solutions durables. L’image de marque de l’Alsace, ainsi que le craint l’eurodéputée Sandrine Bélier (Europe Ecologie, photo) pourrait souffrir : «Alors que le gouvernement français ne cesse de communiquer sur la nécessaire préservation de la biodiversité, la signature de cet arrêté apparaît comme une nouvelle évidence du double langage politique. Pour une région qui a fait de la production du vin biologique une priorité et un axe important de développement économique, cette décision risque de surcroît de fragiliser toute une filière et de dénaturer l’image des vins d’Alsace. Nous demandons le retrait de cette autorisation techniquement inutile et contraire à l’intérêt public».
Cette prise de position recueille sans doute le soutien des vignerons de part et d’autre du Rhin. L’image d’une production viticole aux gènes modifiés ne correspond en rien aux grandes orientations de la région du Rhin supérieur, ni même au Grenelle de l’environnement lancé par le président Sarkozy. L’arrêté ministériel est d’autant plus surprenant que le Tribunal administratif de Strasbourg avait déjà annulé en 2009 une première autorisation d’effectuer des tests en plein champ avec des ceps de vigne génétiquement modifiés.
On peut légitimement poser la question à qui profite le crime : aux multinationales telles que Monsanto ? A la concurrence d’autres régions viticoles ? S’agit-il d’augmenter la productivité ? Les tests concernent l’éradication des nématodes véhiculant le virus du «court-noué», qui obligent à prendre la décision radicale d’arracher la parcelle de vignoble infectée. Cependant, ainsi que le soulignent Sandrine Bélier et son collègue eurodéputé Jose Bové, vice-président de la commission de l’environnement du Parlement européen, des recherches effectuées au mois de novembre 2008 avaient déjà démontré que ces modifications génétiques n’étaient aucunement efficaces contre ces nématodes. Par conséquent, on ne comprend pas pourquoi la même expérience aurait dorénavant une efficacité supérieure. Il semble ainsi parfaitement inutile d’infester le piémont des Vosges d’organismes génétiquement modifiés.
Pour Jose Bové, «Le court-noué est un problème agronomique et sanitaire qui doit être pris au sérieux. La recherche dans ce domaine doit être orientée vers des alternatives multiples, issues des savoir-faire paysans et de leurs capacités d’organisation. Malheureusement, la modernisation ne prend pas en compte les besoins fondamentaux de l’avenir de l’agriculture en général et de la vigne dans ce cas particulier».
Sachant que Sandrine Bélier autant que Jose Bové savent utiliser les médias à merveille, l’espoir subsiste que leur démarche aboutisse et que la vigne alsacienne ne devienne un succédané de vin californien ou australien. Un patrimoine et une tradition authentique de plusieurs siècles demandent à être protégés de cette pseudo-modernité !
source2ufer
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20/05/2010
Les biberons au Bisphénol A sont finalement interdits en France
Fin janvier 2010, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) rendait un avis mitigé sur les effets toxiques du Bisphénol A, un composant que l'on retrouve notamment dans la majorité des biberons en plastique. Finalement, l'interdiction de commercialiser des biberons au bisphénol A a été définitivement adoptée par l'Assemblée nationale.
extrait source notre-planete.info
07:04 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bisphénol a, interdiction, france | Facebook |
19/05/2010
Qu’est-ce qu’Ecosia ? Ecosia est un moteur de recherche écologique
Qu’est-ce qu’Ecosia ?
Ecosia est un moteur de recherche écologique partenaire de Yahoo, Bing et du WWF (World Wide Fund For Nature). Ecosia fonctionne comme n’importe quel autre moteur de recherche à la différence près qu’Ecosia reverse 80% de ses revenus publicitaires à un projet WWF de protection de la forêt amazonienne.
Grâce à cela, les internautes utilisant Ecosia peuvent sauver environ 2 m² de forêt amazonienne à chaque recherche, et ce sans débourser un seul centime. De plus, l’ensemble des serveurs Ecosia est alimenté par de l’électricité verte et ne rejette pas de Co2. Avec Ecosia, vous utilisez un moteur de recherche respectueux de l’environnement.
Comment Ecosia génère-t-il des revenus ?
Yahoo et Bing ne nous aident pas seulement à proposer d’excellents résultats de recherche ; ils fournissent également les liens sponsorisés synonymes de recettes publicitaires. Un lien sponsorisé est un petit encart publicitaire pertinent inséré par une entreprise offrant un produit ou un service aux utilisateurs du moteur de recherche. Ces entreprises reversent au moteur de recherche quelques centimes pour chaque clic sur ces liens sponsorisés.
Près de 2% des recherches via Ecosia sont associées à un clic sur un lien sponsorisé. A partir de calculs tenant compte des clics effectués sur des liens de recherche classique et de ceux sur des liens sponsorisés, chaque recherche génère en moyenne 13 centimes d’euro. Ecosia reverse au minimum 80% de ces revenus au WWF. Grâce à ces dons, vous pouvez sauver environ 2 m² de forêt amazonienne à chaque recherche.
Comment Ecosia peut-il sauver la forêt amazonienne ?
Ecosia ne sauve pas lui-même la forêt amazonienne, mais soutient financièrement un programme de protection des forêts tropicales mené par le WWF. Le projet WWF que nous soutenons actuellement est implanté dans le Parc national Juruena (région amazonienne du Brésil). Cliquez ici pour en apprendre davantage sur ce projet de protection de la forêt amazonienne.
Pourquoi utiliser Ecosia ?
Chaque année, une superficie de forêt amazonienne plus grande que celle du Royaume-Uni est brûlée ou abattue. De plus, la déforestation de la forêt amazonienne est la plus importante source d’émissions de Co2 au monde (20% des émissions mondiales de Co2).
Chaque recherche effectuée via Ecosia permet de sauver une petite parcelle de forêt amazonienne. En choisissant Ecosia comme moteur de recherche, vous pouvez protéger l’environnement clic après clic. Grâce à Ecosia, un internaute peut en moyenne sauver 2000 m² de forêt amazonienne, soit l’équivalent de la superficie d’un terrain de hockey. En utilisant Ecosia comme moteur de recherche par défaut vous optez pour un moteur de recherche écologique, réduisez votre empreinte carbone et faites un geste pour la planète. Vos recherches Internet n’émettent plus de Co2 et vous pouvez participer à la lutte contre les changements climatiques puisque vos recherches contribuent à sauver les forêts tropicales menacées.
En matière de protection de la vie privée, Ecosia est également la solution idéale. Certains moteurs de recherche enregistrent vos recherches allant jusqu’à créer votre profile. Vos données personnelles sont même parfois revendues à d’autres entreprises. Ecosia, en revanche, efface toutes vos données personnelles au plus tard après 48 heures.
Comment faire d’Ecosia mon moteur de recherche ?
Pour effectuer une recherche sur Internet avec Ecosia, vous pouvez tout simplement aller sur la page d’accueil Ecosia, rentrer votre recherche puis cliquer sur le bouton de recherche (loupe).
Il existe toutefois une méthode plus pratique. Cliquez sur le lien installer situé en bas de la page d’accueil Ecosia et la barre de recherche Ecosia sera ajoutée à votre navigateur. Vous pouvez ensuite entrer simplement votre recherche dans le champ prévu à cet effet sans avoir à aller à chaque recherche sur la page d’accueil Ecosia. Une fois Ecosia installé, vous pourrez voir combien de mètres carrés vous avez déjà sauvegardés.
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16/05/2010
RDV TV: Lundi 17 mai 2010 à 20h35 sur France 3 Du poison dans l’eau du robinet film de Sophie Le Gallmard iUn documentaire qui laisse présager la future arrivée de la thématique de la qualité de l'eau de boisson sur la scène médiatique
> par David Naulin L’eau du robinet est-elle potable? Sans le savoir, des millions de Français boivent une eau trop chargée en aluminium, nitrates, pesticides, médicaments et en radioactivité. Dans certains cas, l’eau est même non-conforme aux normes de précautions sanitaires. Ce danger invisible menace les foyers et la santé des Français, des plus jeunes aux plus âgés. Munie d’une valise multimédia équipée d’éprouvettes, Sophie Le Gall, la réalisatrice de ce documentaire d’investigation a parcouru la France pour recueillir les preuves de la contamination et interpeller les autorités.Résultats de son enquête?Dans le Centre et en Ile-de-France, l’eau du robinet regorge de pesticides ou de nitrates, ces traitements chimiques qui sont soupçonnés d’être à l’origine de cancers. Les autorités le savent mais elles délivrent régulièrement des dérogations qui permettent de distribuer une eau qui dépasse les normes pesticides ou nitrates.Dans des villages d’Auvergne ou à Saint Etienne, les habitants boivent une eau blanchie avec de la poudre d’aluminium qui pourrait déclencher la maladie d’Alzheimer. Les doses dépassent largement le seuil de risque fixé par certains scientifiques mais les autorités ignorent les dangers de ce neurotoxique.La réglementation fait par ailleurs l’impasse sur le radon, ce gaz hautement radioactif, présent dans l’eau potable de plusieurs villages du Limousin. Résultat, des habitants boivent une eau chargée en radon sans en être informés.Depuis quelques années, des citoyens et des scientifiques isolés tirent la sonnette d’alarme sur ces toxiques qui coulent de nos robinets. Partout en France, l’eau potable charrie désormais des résidus médicamenteux: antiépileptiques, aspirine, antidiabétique. Nul ne connait l’impact sur la santé des populations exposées. Pour décontaminer l’eau potable des Français, il faudrait bâtir des usines pour éliminer nitrates et pesticides, investir pour filtrer les molécules de médicaments, protéger les réserves d’eau des pollutions… Mais les communes et les grandes compagnies de distribution de l’eau ne souhaitent pas que de nouvelles règles viennent compromettre leurs affaires. En tant pis si les Français trinquent à leur santé.Le documentaire sera suivi d’un post-scriptum présenté par Marie Drucker. Cette partie est un prolongement du film, un lieu de discussions avec auteur, réalisateur, témoin ou expert, pour que les téléspectateurs puissent se forger leur propre opinion.Du poison dans l’eau du robinet - Un film de Sophie Le Gall - Produit par Ligne de Mire avec la participation de France Télévisions - Durée: 90’ - Diffusion: Lundi 17 mai 2010 à 20h35 sur France 3
11:41 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eau, poisson, pesticides, france 3 | Facebook |
15/05/2010
Kaysersguet : le « lieu d'Europe » ?
Klaus Schumann, ancien directeur général des affaires politiques au Conseil de l'Europe, entre à son tour dans le débat sur le devenir de la villa Kaysersguet et de l'implantation d'un « lieu d'Europe ».
Les Robertsauviens s'inquiètent du devenir du Kaysersguet, belle maison de maître du début du XIXe siècle, propriété municipale à l'angle de la rue Boecklin et de l'allée Kastner.
En mai 2009, lors d'une visite dans le quartier, le maire promet une large concertation en vue d'un projet permettant une utilisation régulière de la villa par les habitants de la Robertsau. Le collectif « Kartier Nord » avait en effet souhaité un projet alliant culture et convivialité pour les quelque 26 000 habitants du quartier qui - selon leurs dires - ne disposeraient pas d'équipement culturel digne de la Robertsau. On a alors évoqué un café avec un théâtre, ou des locaux pour l'école de musique qui doit quitter le collège.
Parallèlement, et depuis de nombreuses années, des associations, des élus, des citoyens souhaitent la création d'une véritable vitrine de l'Europe à Strasbourg, ouverte aux millions de visiteurs annuels de la capitale alsacienne. Strasbourg est devenue capitale européenne grâce à la présence et l'action des multiples institutions européennes.
En référence au projet « Eurodom » porté, il y a une dizaine d'années déjà, par « Strasbourg- Promotion-Evénements », un comité de soutien « Pour un lieu d'Europe à Strasbourg » s'est engagé en faveur de la création d'un lieu d'accueil, de mémoire, de connaissance et d'émergence d'une identité européenne. Ce serait en effet un point d'attraction pour Strasbourg et la région créant ainsi une nouvelle dynamique économique et touristique.
L'Europe « de » et « à » Strasbourg
Le comité de soutien a fait des nombreuses enquêtes auprès des citoyens quant au contenu, au nom et à la localisation du futur lieu d'Europe.
Au conseil municipal du 26 avril 2010 le maire a présenté une communication écrite sur les orientations stratégiques européennes et internationales de Strasbourg. Cette communication souligne la forte dimension européenne de la ville qui mérite d'être plus solidement inscrite dans son paysage urbain. Ceci nécessite un lieu de découverte de l'Europe qui présentera son histoire et qui fera connaître l'action européenne en associant les citoyens et les institutions européennes, le Pôle universitaire et le Pôle européen d'administration publique. La communication parle d'une « Maison de l'Europe » qui a pour mission de doter Strasbourg d'un espace permettant aux citoyens strasbourgeois, touristes et visiteurs de découvrir l'Europe « de » et « à » Strasbourg.
La veille de la réunion du conseil municipal, les DNA annoncent que le maire a décidé que le Kaysersguet deviendra la Maison de l'Europe et que cette décision sur sa localisation est ferme et définitive.
Le lundi suivant, au conseil municipal, l'ensemble des élus accueille très favorablement le principe et la nécessité de créer à Strasbourg un lieu fédérateur qui donnerait visibilité et crédibilité à son statut de capitale européenne. Mais il n'y a pas unanimité sur la localisation et de la dimension nécessaire d'un tel site qui doit être un véritable pôle d'attraction pour des centaines de milliers de visiteurs annuels de la ville.
Le danger d'une « maisonnette de l'Europe »
Il est évident que le Kaysersguet ne répond pas aux exigences symboliques et spatiales d'un lieu d'Europe pour Strasbourg. Il est aussi évident que les Robertsauviens souhaitent que cette villa trouve une affectation au service des citoyens et des visiteurs du quartier européen. Des propositions dans ce sens ont été faites lors du débat au conseil municipal notamment par Robert Grossmann (reprise dans les DNA du 4 mai). Un tel centre pourrait s'ouvrir régulièrement à des manifestations littéraires pour l'ensemble des pays membres du Conseil de l'Europe. Au lieu de vouloir opposer Kaysersguet - lieu d'Europe, il faut prendre en considération leur complémentarité.
Le danger est de faire du Kaysersguet une « Maisonnette de l'Europe », qui ne répondrait pas aux exigences d'une véritable stratégie européenne et internationale pour Strasbourg, surtout si on tient compte de la remarque du maire : « Ce que l'on dépense ici, on ne pourra pas le dépenser ailleurs », disait-il en 2009.
Mais les budgets à mobiliser sont aussi une fonction des ambitions et des buts qu'on souhaite d'atteindre. Et la création d'un lieu d'attraction dédié à l'Europe n'a rien de budgétairement irréaliste. Avec la création du « Vaisseau », le conseil général a prouvé qu'un lieu de découverte des sciences et des techniques pouvait connaître un véritable succès populaire attirant des centaines de milliers de visiteurs, bien au-delà de la région et des frontières. Strasbourg mérite un « Vaisseau européen », et c'est un projet dont les études sont financées par le contrat triennal 2009-2012 « Strasbourg Capitale Européenne » dont les partenaires sont la Ville, la CUS, le conseil général, la Région et l'État.
La question n'est pas de trouver « à tout prix » une solution pour le Kaysersguet, mais de rendre le rayonnement européen de Strasbourg plus lisible, attirant et accessible au plus grand nombre possible de citoyens européens.
source dna du 15.05.10
16:25 Publié dans europe, Robertsau | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kaysersguet, europe, robertsau | Facebook |
La tour en spirale (« The Spiral Tower » en anglais), un concept d’eco construction conçu par Philipp von Bock pour Berlin … un projet de tour résidentielle durable et écologique !
Ce projet d’eco construction à pour objectif de réduire l’empreinte écologique d’une petite famille résidant en ville, et de leurs permettre de disposer d’avantage d’espace vert (ce qui va dans le sens du 1er objectif).
Réduire l’empreinte écologique de ses habitants en permettant à cette construction ecolo de s’auto-alimenter en énergie renouvelable … La tour est en effet prévu pour accueillir des panneaux solaires, des éoliennes et un système de récupération de l’eau de pluie, ainsi qu’un système de purification (afin que cette eau soit utilisable par les habitants).
L’architecture de la tour, va aussi permettre à chaque appartements de disposer d’une terrasse et d’espaces verts. Les appartements empilés dans des directions opposées, chaque niveau à la forme d’un X, permet de disposer de suffisamment d’espace libre pour accueillir de grands espaces ouverts pour les terrasses et jardins.
Un concept séduisant, alliant énergie renouvelable et espaces verts, qui prône le développement de villes plus écologiques et plus vertes !
source .horizon-durable
00:03 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tour durable, projet | Facebook |
13/05/2010
Quand les piétons éclaireront les rues des villes
Ce n'était pas un poisson d'avril. La ville de Toulouse a très officiellement installé sous le porche d'une annexe de la mairie une sorte de rampe alimentant des ampoules grâce à l'énergie des passants qui l'empruntaient. L'expérience, lancée le 1er avril, s'est prolongée durant une quinzaine de jours à l'occasion de la semaine du développement durable. Elle est jugée « encourageante » par Alexandre Marciel, le jeune adjoint au maire qui a présenté l'initiative comme « unique au monde ».
Pour Alexandre Martiel, cette courte attraction locale a fait la démonstration qu'un piéton pouvait, sans effort particulier, allumer des lampes sur son passage. Un candélabre urbain de 30 watts et quatre rangées d'ampoules LED de 7 watts sont alimentés par des dalles munies de capteurs récupérant l'énergie cinétique des marcheurs. Si l'on ajoute les 10 watts nécessaires à l'alimentation du système, c'est une puissance totale de presque 70 watts qui est récupérée par la rampe, longue de 10 mètres. Le procédé, mis au point par une société néerlandaise, a déjà été installé, en 2006, dans une boîte de nuit de Rotterdam pour éclairer une piste de danse. Les marcheurs toulousains ont dégagé proportionnellement quatre fois moins d'énergie que des danseurs qui se trémoussent frénétiquement, mais les services techniques de la ville ont calculé qu'un piéton produit tout de même 5 watts en moyenne à chaque pas.
Stockage de l'électricité
« Il y a encore des améliorations à apporter », reconnaît Alexandre Marciel, qui a noté que le passage sur les dalles provoquait « un léger grincement ». L'élu espère que la sensibilité des dalles pourra être encore améliorée. Il envisage d'installer ce dispositif en complément de réverbères déjà testés à Toulouse, qui, par souci d'économie d'énergie, ne s'allument que lorsqu'ils détectent un mouvement dans la rue. Capter plus massivement l'énergie des piétons des villes pour la restituer la nuit, quand les rues sont moins fréquentées mais nécessitent d'être éclairées, pose la redoutable question du stockage de l'électricité. Sans parler du coût. Le démonstrateur installé à Toulouse aura coûté 15 000 euros pour deux semaines de test.
source lemonde
00:50 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergie des passants, toulouse, expérimentation, électricité | Facebook |