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15/07/2016

TRANSPORTS L’abandon de Ségolène Royal revient cher Ecotaxe : la facture pourrait dépasser 1,2 milliard

La facture de l’abandon de l’éco-taxe par Ségolène Royal ne finit pas de s’allonger. Estimée par le gouvernement à 800 millions d’euros - ce qui est déjà énorme -, elle pourrait franchir au final
1,2 milliard !

Les 800 millions d’euros sont le dédommagement de la société Ecomouv’ qui avait obtenu le con-
trat d’exploitation de la taxe poids lourds et qui a été obligée de licencier tout le personnel recruté pour l’occasion. Mais il y a bien d’autres « détails » à régler. Le gouvernement vient d’envoyer un récapitulatif au Parlement, arrêté à 967,6 millions d’euros. Selon la Cour des comptes, ce dépassement s’explique par l’indemnisation des banques qui sont intervenues dans le partenariat public-privé mis en place pour l’écotaxe.
Et le député socialiste Olivier Fau- re craint que la facture ne s’alourdisse encore à la suite d’un bras de fer juridique avec les sociétés de télépéage. Si elles obtiennent gain de cause, le coût de l’abandon de l’écotaxe dépassera 1,2 milliard d’euros ! C’est exacte-
ment le montant que la taxe poids lourds devait rapporter chaque année !
Démonter les portiques coûterait cher aussi... extraits dna


 

 

01/07/2016

Un scanner pour analyser les aliments

Les scanners alimentaires arrivent sur le marché européen. Ces appareils, de la taille d’un gros porte-clés, sont connectés à un smartphone par Internet et permettent d’analyser la composition des aliments grâce à la technologie du spectroscope. Un faisceau lumineux est émis par l’appareil et traverse l’aliment (fruits, légume, fromage, viande, etc.) dont les molécules renvoient des ondes au scanner. L’appareil est alors en mesure d’afficher les informations nutritionnelles du produits (glucides, lipides, fibres, calories, etc.) mais aussi les allergènes présents (oeuf, lait, gluten, noix, etc.). D’ici 2 ans, il devrait être capable de détecter les pesticides et les OGM.
Deux entreprises développent actuellement ce scanner : Consumer Physics en Israël et TellSpec aux États-Unis. Leur objectif est de redonner du pouvoir aux consommateurs en leur permettant de réellement savoir ce qu’ils mangent et de vérifier l’authenticité des informations délivrées sur les étiquettes. L’appareil ne permet d’analyser que les aliments bruts (sont donc exclus les plats préparés, les pizzas, les biscuits, etc.). Il reste malgré tout un gros travail à faire en amont pour alimenter la base de données dont le scanner se sert ensuite pour décrypter le contenu des aliments.
Le directeur général de Consumer Physics, Dror Sharon, souhaite démocratiser cet outil en l’intégrant directement au smartphone, offrant aux utilisateurs un usage simplifié, comme le GPS aujourd’hui. Il rappelle d’ailleurs : « il y a quinze ans, il aurait été difficile d'imaginer que chacun aurait un GPS dans son smartphone ».
Il est possible d’envisager d’autres usages avec cet appareil. Les chercheurs travaillant sur cette technologie imaginent à l’avenir pouvoir analyser la composition de médicaments, et pourquoi pas de notre propre corps (taux de graisse corporelle, qualité de la peau, etc.).
Prix affichés pour le moment : de 400 à 1 000 €. Pas encore accessible pour l’ensemble des consommateurs… source CCA