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09/04/2010

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04/12/2009

Internet donne à la radio une nouvelle jeunesse... le cadeau de noël

On compte de 50 000 à 70 000 radios accessibles sur Internet. Le mouvement est un peu comparable à celui des radios libres en 1981 sur la bande FM, cette fois à l'échelle planétaire. La diversité est infinie : de Radio Free Colorado, la radio du Colorado libre à DeegayClassic, la station qui ne diffuse que les standards préférés de la communauté homosexuelle en passant par cette radio, qui joue, à longueur d'année, des mélodies de Noël ou cette autre, qui ne s'adresse qu'aux amoureux des solos de pianos.

Au milieu de cette sono mondiale, la France fait entendre sa voix. Sebastien Troquier s'est lancé, il y a quatre ans avec La Radio de Sebb, "par passion", explique cet ancien réalisateur et monteur pour M6, Disney et Paris Première. "J'ai monté la radio que j'avais envie d'écouter car je ne trouvais pas mon bonheur sur la FM", explique-t-il.

Un bonheur à peu de frais. "La Radio de Sebb m'a coûté 1 500 euros. Il faut ajouter 1 000 euros de frais de diffusion par mois", précise M. Troquier. Une somme si modique qu'en 2008 il a lancé une deuxième radio : Classic and jazz... Et ça marche ! Il dénombre "un million de connexions par mois. Une audience plutôt conséquente", se félicite-t-il.

Des chiffres qui ne laissent pas les annonceurs indifférents : une chaîne de restauration rapide, une banque ou un fabriquant d'électronique grand public ont investi dans des spots publicitaires, des bandeaux ou des bannières.

Mais les webradios ne se limitent pas à des initiatives personnelles. Au fur et à mesure que les enjeux économiques grandissent, le secteur se professionnalise. Ainsi aux Etats-Unis le chiffre d'affaires des webradios a déjà atteint 550 millions de dollars. Goom radio pourrait bien être le nouvel NRJ du Web. Justement ce groupe de webradios a été fondé il y a deux par Roberto Ciurléo, un ancien directeur des programmes de NRJ.

En deux ans, Goom est devenu un groupe international avec 22 webradios en France et 12 aux Etats-Unis, un chiffre d'affaires de 13 millions d'euros, 135 salariés et 100 000 auditeurs. Surtout Goom conçoit des stations en "marque blanche", c'est-à-dire qu'il propose des webradios clés en main pour des concurrents. Ainsi, Goom produit notamment les webradios de SFR, du Crédit mutuel, du magazine Têtu, de la chaîne Trace TV ou d'i-Télé, lancée le 17 novembre.

"Cadeau de Noël 2010"

Goom, HotMix Radio et d'autres groupes parient sur l'explosion de l'audience, notamment chez les plus jeunes. "18 à 20 millions de personnes écoutent la radio par Internet chaque mois", selon M. Ciurléo. La généralisation de la technologie "3G", qui permet d'écouter la radio sur son téléphone portable, devrait accélérer la tendance. Ce moyen d'écoute concerne déjà 5 millions d'auditeur, estime M. Ciurléo.

De la même façon, les webradios seront bientôt dans toutes les voitures. BMW, Ford, Mercedes et PSA Peugeot Citroën vont lancer dès 2010 des voitures avec des autoradios 3G ou avec un port Iphone. Le téléphone captera la radio via la 3G et fera aussi office de GPS

2010 pourrait bien être l'année des webradios. "En Asie, il se fabrique un milliard de récepteurs wifi (sans fil)", annonce M. Ciurléo. "Ce sera le cadeau de Noël 2010", s'enthousiasme le patron de Goom. Avec ce futur transistor wifi, il vise les "45 millions de Français qui ont accès à Internet".

Guy Dutheil

source LE MONDE | 01.12.09

01:03 Publié dans consommation, Web | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : radio, web, cadeau |  Facebook |