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05/01/2017

Comment Lyon a banni les pesticides de ses parcs et jardins Au 1er janvier 2017, l’Etat et les collectivités locales devront se passer de traitements chimiques dans leurs espaces verts, et même sur la voirie.

 Un objectif que la capitale des Gaules a atteint en 2008.

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Avec l’abandon des traitements chimiques, la vie minuscule reprend à Lyon. Une orchidée rare est de retour, accompagnée d’un cortège d’insectes, de papillons ou d’oiseaux dans la grande roseraie. Riche de trente mille rosiers, celle-ci est classée parmi les vingt plus belles du monde. Elle a demandé quelques attentions supplémentaires. Ses allées ont été retravaillées pour leur donner une forme bombée qui évite les flaques d’eau propices à des pousses d’adventices et qui concentre le piétinement des promeneurs.

« Au fur et à mesure, nous avons demandé au personnel de passer des petites fleurs plantées au pied de l’hôtel de ville à la gestion écologique de prairies naturelles ou de milieux aquatiques dans les bassins du nouveau quartier Confluence », dit Mme Bouvin. N’était la qualité douteuse des sols urbains, elle planterait volontiers pommiers et autres comestibles.

Trois mille mètres carrés de plates-formes de compostage

Ce matin-là, dans une ancienne cressonnière bucolique fermée au public, une quinzaine de jardiniers observent un petit poisson, une épinochette à neuf épines, que leur présente un naturaliste. Ici, dans ce trou de verdure le long de l’autoroute, ils se forment au recensement d’oiseaux, de tritons, de chauves-souris, de papillons, d’insectes et de la flore… Tous volontaires, ils veulent savoir quoi répondre aux questions du public sur la biodiversité présente dans leurs espaces verts respectifs.

Avant 2004, la ville achetait pour 30 000 euros de pesticides par an. L’économie est relative, car les nouvelles pratiques ont un coût supplémentaire en heures de travail : désherber au brûleur ou à la brosse rotative prend plus de temps que d’épandre un produit. Il a fallu en dégager ailleurs. Dans certaines parcelles d’aspect plus naturel, on tond trois fois moins et on attend davantage avant de ramasser les feuilles mortes.

« Entretenir autant que nécessaire, mais aussi peu que possible, voilà notre maxime, annonce Daniel Boulens. Avant de réduire nos déchets verts à la source, nos deux camions en exportaient 3 500 tonnes par an vers une société privée située à vingt-cinq kilomètres de là. Après avoir payé pour cette mise en décharge, on en rachetait sous forme de compost… Quel système ! » Depuis, la ville a créé trois mille mètres carrés de plates-formes de compostage sur son territoire et acquis des broyeurs.

Superficie des jardins en hausse de 10 %

L’homme, agronome de formation, assure travailler à budget constant depuis dix ans. Avant d’ajouter fièrement que la superficie des jardins a, dans le même temps, augmenté de 10 % à Lyon. « Rennes a été la première à se lancer dans la gestion durable de ses espaces verts, il y a une trentaine d’années mais, depuis, on a rattrapé notre retard », se réjouit-il. Assailli de demandes d’information, le service que gère M. Boulens est à l’origine d’Echos-Paysage, un réseau d’échanges d’informations avec des professionnels publics et privés, qui répond aux demandes de nombreuses cités.

Anticiper les effets du réchauffement, mieux gérer l’eau en lui permettant de s’infiltrer dans des « jardins de pluie » et la récupérer pour l’arrosage, améliorer la qualité de la vie à l’intérieur d’une agglomération qui se densifie : pour toutes ses raisons, la nature en ville a bénéficié d’un soutien politique à Lyon de la part de la majorité socialiste et écologiste.

Jusque sur les trottoirs. Plus de huit cents entailles ont été découpées dans le bitume. La terre et les semences sont fournies. A charge, pour les habitants, de les entretenir. L’été, des roses trémières égaient certains quartiers. Mais l’hiver, devant les cafés, ces micro-jardinières attirent les mégots des consommateurs… La notion de « mauvaise herbe » mérite encore un peu de pédagogie.


extraits .lemonde.fr/planete/article/2016/12/30/

08/04/2014

un scandale en soi : le viticulteur bio de Côte-d'Or coupable d'avoir dit non aux pesticides...

Le viticulteur bio Emmanuel Giboulot a finalement été reconnu coupable. Lundi 7 avril, le tribunal correctionnel de Dijon a condamné à 1 000 euros d'amende, dont 500 avec sursis, ce vigneron de Côte-d'Or pour avoir refusé de traiter chimiquement, comme le prévoit le code rural, ses 10 hectares de chardonnay et de pinot noir contre une grave maladie de la vigne, la flavescence dorée. M. Giboulot a décidé de faire appel du jugement.

Le tribunal a suivi les réquisitions de la procureure, Jeanne Delatronchette, qui avait requis, lors du procès le 24 février, cette peine légère alors qu'elle aurait pu pousser jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros. Le jugement était très attendu, tant l'affaire, largement médiatisée, a divisé militants écologistes et profession viticole.

« Je ne me sens pas du tout coupable, c'est intolérable aujourd'hui d'être obligé de se masquer, d'être dans la peur quand on assume une position », a déclaré à la presse Emmanuel Giboulot à l'issue du délibéré. Quelque 120 personnes étaient venues lui apporter leur soutien devant le tribunal........extraits lemonde

31/01/2014

Pesticides : la mise en garde de 1200 médecins

Les produits phytosanitaires (insecticides, herbicides, fongicides, etc.) et leurs effets indésirables étaient à l’honneur, jeudi 30 janvier, de l’agenda du Parlement. Le groupe d’études de l’Assemblée sur la santé et l’environnement organisait un colloque sur le thème « Pesticides, santé et biodiversité », tandis qu’était rendu public, au Sénat, un appel signé par 1 200 médecins mettant en garde contre les risques posés par beaucoup de ces molécules.

Initiative parlementaire d’un côté, initiative locale d’acteurs de terrain de l’autre : « Cela met en lumière la convergence de préoccupations communes », commente Pierre-Michel Périnaud, médecin généraliste à Limoges (Haute-Vienne), l’un des initiateurs de l’appel des 1 200. « Tout a commencé de manière très locale, dans le Limousin, vers la fin 2012 : des riverains de zones d’épandage nous ont interpellés à propos des effets de ces pratiques agricoles sur leur santé, raconte M. Périnaud. Nous avons creusé le dossier scientifique et constaté que ces gens ne racontaient pas n’importe quoi. Puis nous avons, à notre tour, interpellé les responsables politiques locaux. »

Essentiellement, en vain. Mais en quelques mois, l’association, pourtant « minuscule et archi-inconnue », selon M. Périnaud, parvient à rassembler plusieurs centaines de signatures dans la communauté médicale. Des médecins de Guadeloupe et de Martinique se joignent au mouvement, sensibilisés à la question par l’imprégnation de ces deux départements par le chlordécone, un organochloré persistant dont les effets sanitaires (cancer de la prostate) sur les populations sont avérés.

INTERDICTION DES PESTICIDES DE SYNTHÈSE DÈS 2020...extraits lemonde

17/09/2013

Enfin le meilleur pour nos habitants : L’AgroquartierPlus Européen après l’écoquartier

Le projet d'Agro Quartier Mélanie Pourtales - Image ADIR

Le projet d’Agroquartier Mélanie Pourtales – image adir

 

1/Constat 

Une étude qui vient d’être publiée par Navigant Research nous révèle que le nombre de citadins augmentera de 75 % dans le monde d’ici 2050 et passera de 3,6 à 6,3 milliards d’individus. Au milieu de ce siècle, deux terriens sur trois seront donc devenus urbains, ce qui supposera de relever à une échelle inédite de nouveaux défis dans les domaines de l’énergie, de l’urbanisme, de l’environnement, des transports ou encore de la sécurité (Voir rapport) .Ce rapport précise qu’en 2025 la planète comptera 37 mégalopoles, dont chacune aura une population supérieure à 10 millions d’habitants. Sans surprise, 22 de ces villes se trouveront en Asie. (extraits 20 minutes du 15 juillet 2013)

Parmi les défis à relever, le premier consistera à se nourrir quotidiennement sainement et en quantités suffisantes et avec des produits variés

Il s’agit donc de trouver des solutions pour rendre la ville plus supportable pour les  habitants-citadins qui vivront majoritairement en zone urbaine. Qui veut donc encore habiter  aujourd’hui,

  • soit dans des logements bruyants, vétustes, sans confort et énergivore, …. Rappelons pour mémoire les fameuses  immeubles sous forme de  gigantesques barres rectangulaires en béton qui sont en train d’être démolies…clapiers tours-laboratoire comme à Marseille avec la « Cité radieuse » où des architectes des années 50  dite « génération Le Corbusier »  et ses émules tellement encensés en leur temps ont construit ces horreurs sous couvert de modernité et de solution à la reconstruction rapide de l’après-guerre. Non,  ces soi-disant experts en habitat n’avaient vraiment rien compris. On peut dire qu’ils ont franchement « tapé à côté de la plaque »….
  • soit dans des nouveaux logements trop chers avec des surfaces de plus en plus petites au point de ne pouvoir se mouvoir dans une chambre, ni d’y installer une armoire de rangement, voire de vivre avec une cuisine américaine ouverte avec toutes les odeurs de cuisine ? De plus, l’aménagement de ces nouveaux logements tend à la convivialité  proche de zéro…Chacun est calfeutré dans son isolement et sa solitude, ne fréquentant pas son voisin ou l’ignorant.

Actuellement, les habitants aspirent à autre chose qu’habiter dans des clapiers ou des maisons individuelles ou en bandes sans charme la plupart du temps  à des distances de plus en plus lointaines de leur travail.. La galère des « banlieusards » à l’image de Cayenne  ne disposent pas de répit,  avec le temps de à rallonge, d’où le fameux slogan « Métro-Boulot-Dodo ».

Les gens se sentent de plus déracinés, isolés, sans lien social ni au travail ni sur leur lieu de résidence. Ils veulent à nouveau fouler, toucher la terre, en être imprégnés, bref la travailler.

2/ Une première réponse donnée : créer des écoquartier

On trouve de nombreuses réalisations des écoquartiers dans de grandes métropoles comme :

En France, selon le ministère français de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, ce mot d’écoquartier désigne un projet d’aménagement urbain visant à intégrer des objectifs dits « de développement durable » et à réduire l’empreinte écologique du projet. Cette notion insiste sur la prise en compte de l’ensemble des enjeux environnementaux en leur attribuant des niveaux d’exigence ambitieux. Pour simplifier, nous dirons qu’ils sont construits pour faire des économies d’énergie et de réduction des déchets.

Rappelons que 394 projets ont postulé au second appel à projet Écoquartiers (2011) pour la France uniquement dont une grande partie est en cours de réalisations. Extraits wikipédia

De fait, le principal objectif de l’Écoquartier est d’économiser l’énergie tout en associant les futurs habitants dès la conception du porjet de cet Écoquartier.

Sous forme  de schéma, l’écoquartier peut se représenter simplement ci-dessous :

NB : les signes + donnent le niveau d’intensité de chaque domaine représenté  :

  • + intensité faible
  • ++ intensité moyenne
  • +++ intensité forte

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 Figure 1 : Schéma classique de l’Ecoquartier  protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER

Une volonté d’harmonie et de contact avec la terre et plus d’humain, voilà ce que recherchent maintenant les habitants. Les gens veulent des produits frais en circuit court dans tous les domaines et pas seulement pour leur alimentation. Ils devraient prendre conscience de la quantité inutile d’emballages et de transports dans toute l’Europe pour confectionner ou produire les aliments. Différentes formes d’urbanisme, mêlant jardins et habitation de manière diverse ont commencé à émerger depuis quelques années : Carrot city, Ville-jardin, Agroquartier, etc. Mais seul le modèle d’AGROQUARTIER  nous intéresse à ce stade car il nous parait plus avancé, mariant production agricole et habitat.

 

3/ Les modèles Suisses d’Agroquartier

Ces modèles ciblent  2 axes : la production Alimentaire et le lien social

Sous forme de schéma, les modèle Suisses d’Agroquartier peut se représenter simplement ci-dessous :

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Figure 2 : Schéma du modèle Suisse d’Agroquartier protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER

A ce jour, il n’existe aucun Agroquartier de modèle suisse réalisé au monde. Si l’idée a germé dans l’esprit des Genevois suisses, il n’a pas encore pris de forme concrète. Cependant, des étudiants…Suisses ont cependant cherché à en approfondir le concept.  Ils ont sérié et analysé 3 types d’Agroquartier possibles :

  • 3.1 Modèle Suisse d’Agroquartier appelé « Des carottes et des hommes » avec des surfaces vertes minimum (< à 20 % du total des surfaces )  Ce modèle «mêle étroitement du bâti de type urbain (majoritairement de l’habitat, mais aussi des infrastructures publiques, des commerces,       etc.), des surfaces non bâties de type classique pour un quartier (parcs, places, cours intérieures, jardins privatifs, plantages communautaires) et des surfaces agricoles exploitées par des professionnels …..  c’est-à-dire que l’on peut imaginer des bandes ou des parcelles rectangulaires non construites dont certaines seraient dédiées à l’agriculture.»Le type de culture se porte sur le maraichage.
  • 3.2 Modèle Suisse  d’Agroquartier appelé « Mon voisin l’agriculteur » avec des surfaces vertes moyennes  (> à 20 à  < à 50% du total des surfaces)…« Avec une superficie agricole qui occuperait la plupart de la superficie totale du quartier et desinstallations de production, transformation et vente des produits, c’est la fonction de production qui est la plus importante pour ce modèle. Une deuxième fonction qui serait remplie dans ce modèle est celle du lien social….nous considérons que le plus important pour le lien social….créer les conditions les plus favorables au développement du lien et de laisser que les acteurs le tissent par eux-mêmes, d’une façon spontanée. »              Le type de culture est mixte (maraichage/grande culture/élevage).
  • 3.3 Modèle Suisse d’Agroquartier appelé « Terre commune » avec des surfaces de cultures importantes (>à 50% du total des surfaces )  « Dans ce dernier modèle, il n’y a pas de proximité physique entre la production agricole et l’habitat. C’est-à-dire que les cultures se trouvent à l’extérieur du quartier. Les habitants du quartier ont la possibilité d’avoir un lien avec la production alimentaire qui passe par un professionnel et/ou par une production non professionnelle qui est gérée par les habitants eux-mêmes. »Le type de culture est mixte (maraichage/grande culture/élevage).

Ci-dessous, une présentation simplifiée des 3 modèles (extraits du mémoire) sous forme urbanistique où, « En jaune nous avons les superficies bâties, en brun les superficies agricoles et en vert les espaces publics ou de loisir »

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modèle 1                         modèle 2                                modèle 3
peu de surfaces vertes    surfaces vertes moyennes  grandes surfaces culture

Figure 3 : Schéma urbanistique des 3 modèles Suisse d’Agroquartier

source Mémoire en Master ’Université de Lausanne (Suisse) Aurélie Daiz, Pauline François et Luciano Villalba

 Pour plus de détails, vous êtes invités à consulter le mémoire de Master en géosciences de l’environnement rédigé  par 3 étudiants de l’Université de Lausanne (Suisse) Aurélie Daiz, Pauline François et Luciano Villalba  que vous trouverez en lien ICI Dessine-moi un agroquartier

 

4/ le modèle d’AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

Ce modèle est complet et ciblent  3 axes : ExcédentAlimentaire, Excédent d’énérgie et un lien social renforcé.

4.1 Définition synthétique de l’AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

L’AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN vise à créer en zone périurbaine un quartier où les habitant bénéficient de :

+++ PLUS d’excédent éco-énergie

+++ PLUS  d’excédent alimentaire

+++ PLUS de lien social

Sous forme  de schéma, l’ AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN peut se représenter simplement ci-dessous :

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Figure 4 : Schéma du modèle d’AgroquartierPLUS Européen  protégé par Droit d’Auteur Gérald BROTHIER

Ce dernier modèle est celui que j’ai mis au point et qui a déjà été explicité dans un article rédigé dans un journal local de Strasbourg en juin 2011.

4.2 « Le 21 Siècle sera Alimentaire ou ne sera pas. »

C’est tout l’enjeu de l’AgroquartierPlus Européen dont je suis l’initiateur le promoteur. ( voir à ce sujet article paru dans le Journal régional Dernières Nouvelles d’Alsace du 21/08/2013)

Robertsau Projet immobilier entre les rues Kempf et MélanieUn agroquartier idéa

Le rêve d’un Agroquartier deviendra-t-il réalité à la Robertsau ? Des habitants y travaillent avec un cabinet d’études, en espérant convaincre la municipalité.

Notre avenir passe d’abord en priorité absolue par la capacité de chacun des habitants à pouvoir s’alimenter durablement et en sécurité avec des produits de proximité car la pénurie …guette et ce, avant même de penser à se loger.  C’est un besoin primaire que l’on occulté dans nos sociétés modernes comme allant de soi, voir naturellement automatique. Or dans le futur, ce risque grandit compte tenu des facteurs instables en cours de modification profonde :

  • L’accroissement de la population mondiale,
  • Le réchauffement climatique,
  • La mondialisation des échanges,

Dans nos sociétés occidentales, nous vivons, sans vraiement en avoir conscience, en permanence dans l’instant présent, c’est-à-dire dans le juste-à-temps qui peut se gripper à tout moment…on est en rupture et c’est la panique (on fait des stocks….) le tout à cause d’un grain de sable; les échanges économiques sont tellement imbriqués à l’image des rocades et périphériques de nos grandes agglomérations. Or, s’alimenter régulièrement avec de bons produits est devenu vitale.

Les habitants exigent également maintenant des produits frais en circuit court dans tous les domaines et pas seulement pour leur alimentation. Ils sont conscients de la quantité inutile d’emballages et de transports dans toute l’Europe et au-delà  pour confectionner ou produire les aliments.

Aussi, allons examiner les conditions requises pour mettre en œuvre un AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

2013-08-28 10.13.04 phto agroquartier G BROtHIER.jpg photo Gérald BROTHIER 28/08/13

4.3 Conditions relatives à la création d’un AGROQUARTIERPLUS  EUROPEEN

La notion de zones périurbaines peut être définies comme celles immédiatement adjacentes aux zones urbaines, localisées en dehors de limites et juridictions urbaines, et qui sont dans un processus d’urbanisation. Ces zones périurbaines sont également perçues comme une interface entre les zones urbaines et zones rurales, également appelée la zone de transition ou zone d’interaction, où les activités urbaines et rurales sont juxtaposés;  les caractéristiques du paysage sont sujettes à des modifications rapides, caractérisées par une forte influence urbaine, un accès facile aux marchés et aux transports collectifs,  aux services et autres, les prestataires de services, une relative pénurie de terres et les risques de pollution, les problèmes de croissance urbaine et d’élimination des déchets.

L’AGROQUARTIERPLUS  EUROPÉEN  peut principalement s’édifier en zone périurbaine comme le montre les critères dans les différents domaines ci-après :

4.3.1.Type d’agriculture

Les différentes formes d’agriculture doivent être mises en œuvre dans le même périmètre

  • Agriculture sous forme traditionnelle ou d’AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) voire ACP en Suisse : exploitations à créer ou à développer sous forme de fermes et entreprises de maraichage de proximité
  • Possibilité libre cueillette ou mini-marchés
  • Jardins familiaux à créer ou existants à valoriser
  • Micro-parcelles individuelles pour logements en rez-de-chaussée d’habitation (rez-de-jardin par ex.)
  • Gestion et partage des outils et machines pour l’entretien des jardins
  • Mise en place systématique de très grandes balconnières et profondes afin de pouvoir cultiver des plantes tout au long de la saison sur chaque terrasse (Minimum : prévoir une balconnière de ce type pour tous les appartements en étage
  • Jardins partagés au sol mais aussi sur les toits

4.3.2 Structure juridique/Organisation/Éducation

  • Création spécifique d’une structure adaptée (forme association ou coopérative en participation par ex.)
  • Mise en place d’un Règlement intérieur adapté
  • Adoption et mise à jour permanente d’une Charte éthique de conduite qui rassemble les partenaires du projet  et qui doit décliner les intentions de respect de la vie sous toutes ses formes
  • Partenariat pérenne à développer avec le groupement des jardins familiaux, le ou les agriculteurs de proximité, maraichers.
  • Partenariat à nouer avec collectivité/ville au démarrage création Agroquartier et suivi
  • Formation permanente du bureau ou Conseil de la structure à la culture et à l’environnement

4.3.3 Circulation

  • Limitation circulation automobile par barrière avec accès possible en  urgence
  • Garage souterrain (maximum 1 place de garage  pour 2 appartements
  • Accès latéral à l’Agroquartier des transports en commun
  • Chemins piéton
  • Pistes cyclables

4.3.4 Traitement des déchets

  • Compostage collectif
  • Lombricompost individuel généralisé

4.3.5 Démographie/urbanisme

  • Densification de l’habitat compatible avec son environnement (pas plus de 3 étages)
  • Habitat et logements modulables dans le temps
  • Certains espaces et matériels domestiques sont mutualisés (laverie, séchage, repassage, vélo-partage, auto-partage…).
  • Mixité sociale et générationnelle
  • Services de proximité : crèche, maison des Ainés avec surveillance médicale, point services, etc.
  • Label énergie positive : excédent de production d’énergie renouvelables (géothermie, pnneaux solaires, éoliennes, etc)
  • Chaque appartement doit avoir un accès logement orienté au SUD

4.3.6 Conditions ressources humaines

  • Motivation des personnes volontaires souhaitant s’insérer et vivre dans ce quartier
  • Adhésion à la démarche dan la durée

4.3.7 Paysage/ Environnement

  • Arbres fruitiers régionaux  origine autochtones ; pas  arbres d’ornement , etc.
  • Pelouses naturelles sans aucun traitement chimique
  • Récupération des eaux pluviales (réserve, arrosage, et petit lac pour flore et faune)
  • Zones réservées à la régénération de la flore e de la faune locale
  • Interdiction de planter des variétés invasives ou exotiques
  • Zone de vergers de fruits locaux (vieilles variétés, conservatoire, etc.)
  • Création et aménagements avec fléchage de chemins environnement pédagogiques (liens et cheminement à relier avec les jardins familiaux, la ou les exploitations de maraichage et agricoles de proximité)

Ces conditions peuvent s’appliquer  aisément en zone périurbaine .Pour répondre à la question Réamiser un AgroquartioerPLUS Européen, est-ce possible ? je reponds OUI dans toutes les villes d’Europe disposant de zone périurbaine avec à proximité des zones vertes plus ou moins étendues et la présence d’agriculuteur et de maraichers à proximité.

Pour balayer les éternels sceptiques sur un sujet majeur de notre urbanisme de demain, il y a une vieille légende politique dans le Tennessee. C’est l’histoire d’un jeune garçon et d’un vieil homme qui a la réputation de trouver toutes les réponses aux questions qu’on lui pose. Le garçon veut piéger l’aïeul. Il capture un petit oiseau, l’enferme dans ses mains et met au défi le vieil homme de répondre à cette question : cet oiseau est-il mort ou vivant ? Bien sûr, il prévoit d’étouffer l’oiseau si le vieil homme répond qu’il est vivant. Mais le vieil homme lui dit : « La réponse est dans tes mains, mon fils. » Le futur est aussi entre nos mains.  Extraits  Interview Al Gore : « L’atmosphère est un égout à ciel ouvert » Al Gore : « L’atmosphère est un égout à ciel ouvert » Extraits LE MONDE | 11.09.2013

Une occasion unique se présente aujourd’hui dans le cadre de la mise en place des nouveaux PLU (Plan Local d’Urbanisme) dans toute la France afin d’y intégrer les innovations de l’AGROQUARTIERPLUS EUROPEEN et d’y apporter des éléments structurants indispensables au mieux-vivre en commun et ce , conformes aux aspirations des habitants de nos pays européens.

Gérald Brothier

Voir également le site de l’Adir : La création de notre projet Agro-Quartier est en bonne voie ?

04/05/2013

Abeilles et pesticides: la Commission reste déterminée à mieux protéger les abeilles.....

Commission européenne

Communiqué de presse

Bruxelles, le 29 avril 2013

Les États membres ne sont pas parvenus à une majorité qualifiée pour ou contre la proposition de la Commission de restreindre l'utilisation de trois insecticides néonicotinoïdes qu’examinait aujourd’hui le comité d'appel1.

Le commissaire européen à la santé et à la politique des consommateurs, M. Tonio Borg, a déclaré: «Bien qu'une majorité d'États membres soutienne à présent notre proposition, la majorité qualifiée requise n'a pas été atteinte. Il revient maintenant à la Commission de prendre une décision. Étant donné que notre proposition se justifie par un certain nombre de risques pour la santé des abeilles recensés par l'Autorité européenne de sécurité des aliments, la Commission maintiendra son texte dans les prochaines semaines.» Et de conclure: «Je m'engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que soit assurée la protection de nos abeilles, qui sont vitales pour notre écosystème et dont la contribution à l'agriculture européenne dépasse les 22 milliards d'euros chaque année.»

Quinze États membres se sont exprimés en faveur des restrictions, huit États membres ont voté contre et quatre se sont abstenus lors du vote en comité d'appel.

Éléments principaux de la proposition

La proposition limite l'utilisation de trois néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame) pour le traitement des semences, le traitement des sols (granulés) et les applications foliaires sur les plantes et les céréales attirant les abeilles.

Les autres utilisations autorisées sont réservées aux professionnels

Le traitement des cultures attirant les abeilles sera exceptionnellement possible pour les cultures sous serre et les cultures de plein champ après la floraison.

Les restrictions s'appliqueront à compter du 1er décembre 2013.

Dès que de nouvelles informations seront disponibles, et dans deux ans au plus tard, la Commission réexaminera les conditions d'approbation des trois néonicotinoïdes concernés afin de tenir compte des avancées scientifiques et techniques pertinentes.

Prochaines étapes

En l'absence d'accord entre les États membres, il appartient à la Commission de décider de l'adoption des restrictions proposées.

Contexte

Faisant suite à la demande de la Commission européenne, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié, le 16 janvier, ses conclusions scientifiques sur les risques que fait courir à la santé des abeilles l'utilisation de trois pesticides appartenant à la famille des néonicotinoïdes. Sur la base de cet avis, la Commission a soumis aux États membres une proposition visant à restreindre l'utilisation de ces trois pesticides.

Le 15 mars, des experts représentant l'UE-27 se sont réunis au sein du comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, mais ils ne sont pas parvenus à une majorité qualifiée pour ou contre cette proposition. Treize États membres se sont exprimés en faveur des restrictions, neuf États membres ont voté contre et cinq se sont abstenus. La proposition a alors été soumise au comité d'appel le 29 avril.

Pour en savoir plus:

http://ec.europa.eu/food/animal/liveanimals/bees/neonicot...

Site internet de l'EFSA:

http://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/beehealth.htm?wtrl=01

source commission Européenne

23/02/2013

Innovation En bref GRANDE DISTRIBUTION Monoprix s'engage en faveur des poules élevées en plein air source lemonde du 19.02.13

A partir du 1er avril, tous les oeufs de la marque Monoprix seront issus de poules « plein air ou biologiques ». Les quatre références d'oeufs issus de poules élevées en cage vont « disparaître des rayons » des 300 magasins français, a précisé l'enseigne, qui entend « promouvoir une consommation responsable ». « C'est la première chaîne de supermarchés française à exclure un produit de sa marque du fait des souffrances animales générées », souligne l'association L214, qui s'est battue quinze mois pour ce retrait. Cette dernière compte désormais obtenir la même chose pour tous les oeufs vendus chez Monoprix.

12/08/2012

Alerte à l'ambroisie, plante allergisante toujours plus enracinée en France

photos source ambroisie.info

 

Allergiques à l'ambroisie, si vous voulez éviter asthme, rhinite ou eczéma, calfeutrez-vous ! C'est ce week-end que cette plante fortement allergisante atteindra son premier pic annuel de pollinisation. Chaque pied de la mauvaise herbe va produire jusqu'à 2,5 milliards de grains de pollen par jour, que le vent pourra disperser jusqu'à 100 kilomètres de distance.

 

"Dans la région lyonnaise, la Drôme, l'Ardèche, la libération des pollens va être très forte à partir du 10 août et risque d'empirer jusqu'à la fin du mois ; dans les zones périphériques, ce sera un peu plus tardif", détaille Gilles Oliver, du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

 

Nul n'a été capable, jusqu'à présent, d'enrayer la progression de cette plante invasive, importée des Etats-Unis au milieu du XIXe siècle et disséminée sur le territoire hexagonal à la faveur des grands travaux des années 1950. ....

Seuls l'arrachage systématique des buissons d'ambroisie le long des routes et leur destruction dans les champs cultivés, en retournant la terre après la récolte, permettraient de limiter à la fois les réactions allergiques et la prolifération de la mauvaise herbe - à condition d'agir avant la période de pollinisation, à partir de la mi-juillet, puis de grenaison, à l'automne....

En attendant que les sécateurs de la loi s'attaquent enfin à l'ambroisie, ses victimes devront, cet été encore, se contenter de quelques conseils de prudence : ne pas faire sécher son linge dehors ; ne pas rouler fenêtres ouvertes ; se laver les cheveux tous les soirs... et éviter de sortir en début de matinée, quand la libération des pollens est la plus forte. extrait le monde

17/03/2012

Moratoire sur le maïs Mon810

Le 7 février 2008, le gouvernement français a interdit la culture de la seule plante génétiquement modifiée (PGM) autorisée à la culture en Union Européenne, le maïs MON810. Cette interdiction repose sur l’avis rendu par le comité de préfiguration de la Haute autorité sur cette PGM. Dans le même temps, la France a informé la Commission européenne de l’interdiction, en notifiant la mise en œuvre de la « clause de sauvegarde » de la directive 2001/18. La « clause de sauvegarde » est un article de la directive qui permet à un Etat de l’Union européenne de suspendre une ou plusieurs utilisations d’un OGM autorisé sur le territoire de l’Union européenne, lorsque que cet Etat a des « raisons précises de considérer qu’un OGM (...) présente un risque pour la santé humaine ou l’environnement ». La clause de sauvegarde française est en cours d’examen par les institutions communautaires.

ACTUALITE  extraits infogm
FRANCE - OGM : le moratoire sur le MON810 sera publié au JO le dimanche 18 mars 2012


25/02/2012

une idée de sortie dans le Ried à proximité de Strasbourg

voir la vidéo ICI

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10/02/2012

Pétition pour une protection de l’apiculture et des consommateurs face au lobby des OGM

par Les organisations apicoles et environnementales

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L’impossible coexistence « OGM / apiculture » établie par la justice

Depuis l’apparition des premières cultures d’OGM en Europe il y a quelques années, les apiculteurs ne cessent d’alerter les pouvoirs publics sur l’impossible coexistence entre ces cultures et l’apiculture. Sous l’influence du lobby OGM et semencier, la Commission Européenne et les autorités nationales sont jusqu’à présent restées sourdes à cet appel.

Or, un apiculteur allemand qui a constaté la présence de pollen de maïs OGM MON 810 dans son miel a intenté une action en justice. Le 5 septembre 2011, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a décidé qu’un tel miel ne pouvait pas être commercialisé [1].

Nos gouvernants ne peuvent donc plus feindre d’ignorer cette réalité : l’autorisation de cultures d’OGM en plein champ serait fatale à l’apiculture (miel, pollen, propolis) et à l’abeille.source ogm-abeille.org

Gare aux manigances

Les consommateurs européens ne veulent pas d’OGM dans le miel. La prise de conscience environnementale est devenue telle que la Commission Européenne ne peut prendre le risque de sacrifier délibérément l’abeille au profit de multinationales. Depuis la décision de la CJUE, les tractations vont pourtant bon train.

L’arrêt de la Cour de Justice s’appuie sur le fait que le pollen de maïs MON 810 n’est pas autorisé à la consommation humaine. Des manipulations juridiques qui permettraient de contourner cette interdiction dans le cas du miel sont à l’étude, au mépris de la transparence exigée par les consommateurs.

Seule solution : le moratoire

La coexistence des cultures OGM en plein champ et de l’apiculture est impossible. Personne ne peut plus ignorer cette réalité.

L’abeille est un élément indispensable de l’environnement, de la biodiversité, et un atout incontournable pour la pollinisation de nombreuses cultures. Déjà mise à mal par la pression des pesticides, elle pourrait tout bonnement disparaître de nos campagnes par décision politique, ou être accusée de disséminer les pollens OGM !

Face à ce risque inadmissible, nous demandons instamment à John Dalli, Commissaire européen à la Santé et à la Consommation, et à nos décideurs européens et nationaux de protéger l’abeille, l’apiculture et les professionnels de l’apiculture et de :
- suspendre immédiatement et ne pas renouveler l’autorisation de culture en plein champ du maïs MON 810,
- bloquer l’avancée de tous les dossiers de plantes génétiquement modifiées nectarifères ou pollinifères,
- faire évaluer rigoureusement l’impact des plantes transgéniques sur les ruchers, notamment les couvains et les abeilles hivernales, et de rendre publics tous les protocoles et résultats
- respecter le droit à la transparence pour les consommateurs.

Le miel et les produits de la ruche doivent rester des aliments sains et naturels.

07/01/2012

Quelques conseils utiles pour votre compostage

Alire attentivement et à mettre en oeuvre si c'est possible pour vous

lettre 3 compostage.pdf

23/12/2011

Pratique - En hiver, aidez les oiseaux à se nourrir ! "Noêl doit être aussi pour eux"

Le froid n’épargne pas la faune sauvage, à l’instar des oiseaux qui ont du mal à trouver leur nourriture. Aidée d’un expert de la LPO, la Fondation 30 Millions d’Amis dispense quelques conseils pour secourir ces animaux pour lesquels l’hiver peut aussi être fatal.

 

En hiver, aidez les oiseaux à se nourrir !La chute des températures provoque une raréfaction des aliments naturels dont se nourrissent les oiseaux. Ces derniers, pour affronter le froid, brûlent davantage de calories que durant le reste de l’année. Ils peuvent perdre en une seule nuit jusqu'à 10 à 12 % de leur poids ! Dès l’apparition des premières gelées et ce jusqu’à l’arrivée du printemps, il est possible de leur permettre de trouver plus facilement les nutriments dont ils ont besoin et de leur venir en aide.extraits 30 millionsd'amis

La faim, plus dangereuse que le froid.....


10/12/2011

Belle action pour un meilleur environnement : "Abeilles en ville ? Abeilles à Lampertheim !"

« Si les abeilles venaient à disparaître de la planète, les hommes n’auraient plus que quatre années à vivre » Cette affirmation attribuée à tort à Einstein n’est probablement pas exacte. Il n’en est pas moins vrai que les abeilles assurent la pollinisation de 200 000 espèces de plantes à fleurs et là où les colonies d’abeilles disparaissent, la biodiversité se réduit et un tiers des réserves alimentaires en fruits et légumes dépendent directement des abeilles.

La raréfaction des abeilles encore appelée syndrome de l’effondrement des colonies est une réalité qui touche 20% et jusqu’à  40% des ruches aux Etats-Unis. Les causes de ce phénomène ne sont pas exactement connues et elles sont probablement multiples. On peut citer les maladies habituelles (varroase, nosémose ou loque) ou la prolifération de certains frelons asiatiques, mais elles n’expliquent pas tout. Les pesticides systémiques sont également mis en cause. Ces molécules circulent dans la sève de la plante et se retrouvent dans le pollen et les fines gouttelettes dues à la transpiration de la plante. Les études les plus récentes montrent que la mortalité des abeilles est due à la synergie entre un insecticide, l’imidaclopride agissant en quantité infinitésimale et du champignon parasite Nosema. La Nosema seule peut exister dans une ruche sans la tuer, mais la combinaison avec l’insecticide est fatale parce qu’elle bloque une enzyme et rend la ruche incapable de se protéger.

Que pouvons-nous faire ? En réalité, l’abeille domestique souffre également de la diminution du nombre d’apiculteurs. L’apiculture demande disponibilité, sérénité et compétence mais elle apporte beaucoup de plaisir, une vraie passion. Paradoxalement, c’est en ville que les abeilles rencontrent le moins de pesticides et elles y vivent très bien. C’est dans ce but qu’a été lancée l’opération Abeill’en ville. Il s’agit d’un partenariat entre les communes et une association d’apiculteurs Asapista. Les communes proposent des emplacements pour les ruches et Asapista assure l’installation, l’entretien et les opérations de communication et de pédagogie.

Le conseil municipal des jeunes ne s’y est pas trompé. Nos jeunes conseillers ont saisi l’occasion pour mettre l’installation des abeilles dans leurs objectifs. Un peu de crainte au début -les abeilles, ça pique- a été vite dissipée au cours d’une excellente conférence donnée par Jean-Claude Moes, président d’Asapistra. Très attentifs, ils ont appris que les abeilles étaient sur terre bien avant nous et bien avant les dinosaures et le monde des plantes à fleurs s’est développé grâce à eux. Et elles travaillent beaucoup, nos abeilles : pour faire un kilo de miel, les trajets cumulés font en moyenne 40 000Km, c'est-à-dire le tour de la terre! Nous avons également fait la différence entre abeilles, guêpes et frelons. Les abeilles piquent beaucoup moins que les guêpes, uniquement si vous avez le malheur de les toucher ou les écraser ou si vous vous agitez devant un rucher.

Une fois la décision prise, il a fallu construire les ruchers et les installer. Nous n’avions pas la compétence ni le matériel pour construire deux ruchers. Heureusement que Bernard Eschrich a accepté ce travail. Il y a mis tout son savoir faire et a construit deux magnifiques ruchers pouvant contenir chacun trois ruches. Ces ruchers ont été installés par notre équipe d’employés municipaux que je tiens à remercier, d’une part près du rond point route de Plulgriesheim et près de la départementale un peu au-delà du village sur un terrain que Mr WENZ a bien voulu mettre à notre disposition. Je tiens à le remercier très chaleureusement. Vous les apercevrez facilement lorsque vous entrez à Lampertheim. Les ruches seront la propriété de la commune et le miel pourra être donné aux personnes âgées ou nécessiteuses.

Les abeilles ont été installées .... en présence des enfants de CMDJ. Il s’agit de très jeunes ruches qui ne donneront pas beaucoup de miel cette année. Les colonies devront se développer pour atteindre une taille de 50 000 ouvrières et nous donneront satisfaction l’an prochain.

Mais qui sont ces enfants en tenue de cosmonaute ? C’est Florian et Nicolas, bien protégés par leur tenue d’apiculteur qui nous aident à installer les ruches et à libérer les abeilles.

Cette opération sera un geste positif pour l’environnement. Des Journées pédagogiques pourront être organisées avec les enfants de l’école primaire sur le thème des abeilles et des fleurs. Souhaitons un bon développement à nos petites protégées.

Souces : INRA magazine juin 2009, Sciences et Avenir, N° 771, mai 2011

Pierre Jost 

L’association ASAPISTRA

Asapistra est une association créée en 2008 sous l’égide de Jean-Claude Moes. Elle est  partenaire de l’opération Abeill’en ville.

Elle s’occupe de la formation de nouveaux apiculteurs, d’actions éducatives et d’animations.

Vous pouvez parrainer des ruches. Celles-ci sont déposées et entretenues par un membre de l’association. Ainsi Mr et Mme Waksman ont confié leurs ruches à Mme Calillère, apicultrice membre d’Asapistra.

Cycle de formation des apiculteurs : http://www.u-populaire-europeenne/.com

Site d’Asapistra : asapistra@free.fr

Président J-C Moes : JCmoes@free.fr

Apicultrice référente pour LampertheimMichèle Caillère :  mcaillere@yahoo.fr

 

 

source mairie de Lampertheim

 

28/11/2011

Action "Un verger dans ma ville" : C'est la saison de planter un arbre fruitier dans votre jardin en lieu et place de votre arbre d'agrément inutile en temps de crise...

Nous vous invitons à  planter un arbre fruitier si vous avez la place suffisante.

C'est unene façon originale et innovante de développer et de conserver le patrimoine fruitier en milieu urbain. C'est aussi une source d 'économie pour toute la famille et de plaisir....renouvelé.

C'est une initiative qui devrait porter ses fruits surtout en temps de crise !!!

09/08/2011

Nouvelles charges contre le Roundup de Monsanto

Le Roundup et son principe actif, le glyphosate, sont de nouveau au centre d'une controverse. Dans un rapport édité par Earth Open Source (EOS), une petite organisation non gouvernementale (ONG) britannique, une dizaine de chercheurs mettent en cause les autorités européennes pour leur peu d'empressement à réévaluer, à la lumière de nouvelles données, l'herbicide à large spectre le plus utilisé au monde....

Les auteurs du rapport citent notamment une étude publiée, fin 2010, dans Chemical Research in Toxicology, selon laquelle l'exposition directe d'embryons de batraciens (Xenopus laevis) à de très faibles doses d'herbicide à base de glyphosate entraîne des malformations....

Un exemple cité par EOS est celui du bisphénol A (BPA). Dans une revue de la littérature scientifique publiée en 2005 dans Environmental Health Perspectives, Frederick vom Saal (université du Missouri) estimait que 94 des 115 études académiques publiées sur le sujet concluaient à un effet significatif du BPA sur les organismes, même à très faible dose....

Or, si le glyphosate se dégrade relativement rapidement, "l'AMPA peut persister plusieurs mois dans les sols". En France, selon l'Institut français de l'environnement (IFEN), cette molécule est désormais le contaminant le plus fréquemment retrouvé dans les eaux de surface.

Son succès est donc le principal problème du Roundup. D'autant que des résistances sont apparues ces dernières années. Sur le continent américain en particulier, où les cultures génétiquement modifiées associées ont permis un usage massif du Roundup, des mauvaises herbes commencent à être de moins en moins sensibles - voire complètement résistantes - à l'herbicide phare de Monsanto. "Or, lorsque ces résistances commencent à survenir, on est parfois tenté d'augmenter les quantités épandues", dit LaureMamy.

Le POEA, un adjuvant plus toxique que le glyphosate

Dans certains pays, le Roundup contient un adjuvant chimique, le polyoxyéthylène amine (POEA), qui accroît l'efficacité du glyphosate. En Europe, l'évaluation de la toxicité des tels additifs est de la responsabilité des Etats membres. "Dans la formulation Roundup, la toxicité avérée est plus induite par le POEA que par le glyphosate lui-même, estime un toxicologue de l'industrie. C'est de notoriété publique." Dans la version préliminaire de son dernier rapport d'évaluation, l'Allemagne - rapporteur pour l'UE sur le glyphosate - précisait que le POEA "devrait être précautionneusement évalué au niveau des Etats membres car des substances du même groupe peuvent, selon leur concentration, montrer des propriétés irritantes ou cytotoxiques" (nocives pour les cellules).

extraits lemonde 08/08/11

07/06/2011

Face au réchauffement, l'INRA appelle l'agriculture à évoluer

Exceptionnelle, la sécheresse 2011 ? Pas sûr. La météo actuelle correspond au climat qui guette la France vers la moitié du siècle sous l'effet du réchauffement, prévient l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). Alors que les agriculteurs en appellent à la solidarité nationale et que la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) réclame un "plan national de stockage de l'eau", les chercheurs de l'INRA ont suggéré, vendredi 3 juin, une réforme en profondeur des pratiques agricoles.

 

"Ajouter quelques retenues d'eau ici ou là, pourquoi pas. Mais étant donné la raréfaction attendue des pluies, il faut surtout modifier notre système de culture, même si les syndicats agricoles n'aiment pas entendre ce discours", estime Nadine Brisson, directrice de recherche à l'unité Agroclim de l'INRA, à Avignon.

L'agriculture absorbe déjà la moitié de l'eau consommée en France. On peut sans doute limiter le gaspillage en arrosant uniquement pendant les phases les plus sensibles de la croissance des plantes, et non en permanence, souligne l'INRA. Mais "le goutte-à-goutte ne sera jamais rentable pour les grandes cultures comme le maïs", insiste Mme Brisson.

Que faire alors ? Les chercheurs listent plusieurs pistes : déplacer les aires de culture vers le Nord, décaler les cycles de cultures pour éviter que les moments où les plantes ont de grands besoins en eau coïncident avec les périodes de pénurie - cas typique du maïs -, remplacer une partie des surfaces semées en maïs par des cultures d'hiver moins gourmandes en eau, comme le blé ou le colza.

Pour l'INRA, les agriculteurs doivent réévaluer leurs choix stratégiques : faut-il semer du maïs ou du sorgho ? Accroître les stocks de fourrage ? Choisir les vaches laitières les plus productives, qui sont aussi les plus difficiles à nourrir ? "Il faut arbitrer entre la productivité et la sécurité, trouver un nouvel équilibre entre la performance du système en année normale et sa résistance en année extrême", analyse Jean-François Soussana, le directeur scientifique environnement de l'INRA.

Une partie de ces petites révolutions est applicable dès à présent pour faire face à la crise. Alors que la production de fourrage a chuté au moins de moitié, plongeant les éleveurs dans une situation catastrophique, l'INRA recommande d'intercaler dans le cycle de cultures une récolte improvisée. "Les moissons précoces libèrent des surfaces sur lesquelles on peut semer des cultures fourragères comme le millet ou le ray gras d'Italie, qui poussent très vite à la moindre pluie", suggère Christian Huyghe, directeur scientifique adjoint chargé de l'agriculture....extrait lemonde

26/05/2011

Alerte aux légumes tueurs dans le nord de l'Allemagne

Si vous habitez le nord de l'Allemagne, méfiez-vous des salades, des concombres et des tomates. Tel est le message que les autorités sanitaires du pays, relayées par Ilse Aigner, la ministre de l'agriculture et de la consommation, diffusent depuis mercredi 25 mai. Selon l'Institut Robert-Koch, responsable de la veille sanitaire, c'est sans doute en mangeant un de ces aliments, crus, qu'entre trois et cinq personnes sont mortes ces derniers jours.

Particularité : toutes sont des femmes habitant le nord de l'Allemagne. Elles auraient été infectées par la bactérie E. coli entérohémorragique (ECEH), qui se transmet à l'homme par la consommation d'aliments contaminés comme des légumes crus, de la viande haché crue ou du lait cru.

On ignore comment les légumes à l'origine des décès auraient été infectés. Mais c'est en interrogeant sur leurs habitudes alimentaires 121 femmes de la région de Hambourg, dont 25 infectées par la bactérie, que l'institut a fait le lien avec les légumes crus. Il recommande donc de les cuire pendant dix minutes à 70°C.

LES VICTIMES SONT DES FEMMES

L'ECEH cause des hémorragies dans le système digestif et se traduit par des diarrhées et du sang dans les selles, des maux de tête et de vives douleurs au ventre. extraits lemonde

30/03/2011

Nature Jardiner au naturel


NatureApprendre à soigner son potager en protégeant l’environnement et la santé des usagers, tel est l’objectif de l’opération « Jardiner au naturel » mise en place par la Ville auprès des adhérents de l’Association des jardins familiaux de Mulhouse. Edition d’un guide, élaboration d’une charte et formations à l’appui.

Le 9 avril prochain, des adhérents de trois sites de jardins familiaux (Mertzau, Pâturage et Riesthal) vont être les premiers à bénéficier sur leur terrain d’une formation aux bonnes pratiques potagères respectueuses de l’environnement. Apprendre à désherber sans polluer, économiser l’eau d’arrosage, nourrir sainement le sol, favoriser l’installation des prédateurs naturels, recycler ses déchets, prévenir et enrayer les maladies sans polluer… Les conseils se veulent pratiques et font souvent appel au bon sens. On y découvre, par exemple, comment désherber en utilisant le choc thermique des eaux de cuisson, pourquoi associer le basilic aux tomates pour éloigner les parasites ou semer des graines de cresson dans le compost pour vérifier sa maturité !
Ce vaste programme d’apprentissage, piloté par le service du Développement durable, sera décliné par des spécialistes du Parc de Wesserling, du Centre d’initiation à la nature et à l’environnement de Lutterbach et de l’association Zone verte de Riedisheim. D’autres formations du même type se poursuivront jusqu’en 2013 sur l’ensemble des sites de jardins familiaux pour répondre à la demande. Parallèlement, un guide technique des pratiques de jardinage naturel sera remis aux adhérents. « La Ville investira également dans l’achat de matériels spécifiques facilitant la mise en oeuvre de ces nouvelles pratiques, comme un broyeur ou des bêches à dents » précise Fabrice Ciarletta, adjoint au maire chargé de l’écologie urbaine.
Cette démarche s’inscrit dans un travail de fond. En 2009, la Ville de Mulhouse, en collaboration avec l’Association des jardins familiaux de Mulhouse, constate certaines pratiques des usagers des jardins peu respectueuses de l’environnement. Elle décide alors de lancer une démarche de développement durable pour l’ensemble des sites. Un questionnaire est envoyé aux 1 000 adhérents. Une large proportion des personnes interrogées se dit prête à faire évoluer ses pratiques. Une charte de développement durable est alors établie avec l’Association des jardins familiaux de Mulhouse, l’une des plus importantes de France. source mulhouse

un exemple à suivre

23/02/2011

JARDINIERS : ils ont aussi maintenant leur réseau social

 Dis-moi ce qu'il y a dans ton jardin, je te dirai comment en prendre soin. » C'est en quelque sorte le credo de Jardi.fr, un site participatif consacré aux amateurs de jardinage. A l'instar des amoureux des animaux qui se retrouvent sur Zanibook.com, les mordus du jardinage ont depuis le printemps 2009 leur propre réseau social. Jardi.fr mise sur une personnalisation très poussée de ses services : après l'inscription (gratuite), le « jardinaute » indique les plantes qu'il cultive pour ne recevoir que des informations ciblées. Les conseils sont délivrés en fonction de la météo et du lieu d'habitation de l'internaute.

CLIQUEZ SUR JARDI.FR, LES MORDUS DE JARDINAGE S'ÉCHANGENT MATÉRIEL, CONSEILS ET PHOTOS.Extrait : lemonde

21/02/2011

L'agriculture comme on souhaiterait la voir

Claude et Lydia suivent un idéal écologique et mènent un combat commun: comment nourrir les habitants de la planète sans tuer le sol

Claude et Lydia Bourguignon, ingénieurs agronomes, se sont connus à l’INRA de Dijon il y a près de vingt ans. En désaccord avec l’orientation des recherches en matière agricole, ils ont créé leur entreprise, le LAMS, Laboratoire d’Analyse Microbiologique du Sol. Ils étudient le sol plus encore que la terre et ils passent les deux tiers de l’année à le fouler en France et à l’étranger à observer, sentir, goûter la terre avant d’en extraire des échantillons à différentes profondeurs sur lesquels ils effectuent des réactions chimiques sur place pour en définir la composition. Puis, ils les étudient au microscope dans le coffre de leur véhicule avant de les ensacher pour une observation plus précise dans leur laboratoire en Bourgogne.
Leurs clients sont des céréaliers, maraîchers ou vignerons qui font appel à eux pour une analyse du sol de leur exploitation et pour leur conseil en vue d’une bonne conduite culturale. Leur objectif est de réaliser des économies d’intrants (produits phytosanitaires et engrais chimiques), de temps de travail ou tout simplement de récolter des produits de meilleure qualité.source France3
Le documentaire "Voyage entre Sol et Terre" sera diffusé sur France3 lundi 14 mars dans la case de l'oncle Doc vers 00h30.

voir la vidéo en cliquant ICI