Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29/10/2016

Vaccins : un médecin généraliste sur dix a des réticences Une étude publiée jeudi 29 septembre montre aussi qu’un quart des praticiens n’insistent pas face à un patient opposé à la vaccination.

Si 90 % des médecins généralistes sont convaincus des bienfaits de la vaccination, un sur dix évoque des réticences, particulièrement liées à certains types de vaccin. C’est ce que révèle l’enquête menée en ligne auprès de 1 069 praticiens par la Société française de médecine générale (SFMG) et dévoilée jeudi 29 septembre. Présence d’adjuvant, innocuité et utilité du vaccin HPV contre les papillomavirus, vaccins combinés, etc. : sans surprise, les « freins » à la vaccination identifiés chez les médecins sont les mêmes que ceux que l’on retrouve dans le débat public et qui avaient déjà été pointés par une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) en mars 2015.

Signe que la défiance n’épargne pas les professionnels de santé, un médecin interrogé par la SFMG sur quatre (24 %) dit avoir un avis défavorable sur la présence d’adjuvant (essentiellement des sels d’aluminium) dans les vaccins.

Si certains suscitent une adhésion presque totale (à 95 % pour le tétanos), d’autres cristallisent les doutes. Près d’un praticien sur trois ne voit pas le bénéfice pour la collectivité de recourir au vaccin HPV, contre les papillomavirus, qui vise notamment à prévenir les cancers du col de l’utérus. Un répondant sur trois (35 %) juge également que « le temps nécessaire pour suivre, aborder et expliquer » ce vaccin n’incite pas à le proposer...extraits du monde

Vacciner oui mais pas pour n'importe quoi surtout si les effets sont aussi dangereux que les pathologies à vacciner. La vigilance s'impose.

09/02/2015

Une vision pour la Suisse de demain mais pas seulement, un zeste d'Agroquartier avec la création d'un cellier communautaire

Sans oublier le développement des cultures sur le toit des immeubles, le projet de l'hepia* propose de manière remarquable des solutions à une nouvelle dimension du développement urbain: le paysage urbanisé. Les auteurs ont fait preuve de courage, dans la mesure où ils ont pris en compte le désir d'une frange de la population de vivre dans un paysage productif. En outre, leur présentation a confirmé au jury que les étudiants s'identifiaient avec leur projet et qu'ils étaient motivés à façonner leur avenir. Enfin, ils ont défendu certaines valeurs dans leur projet.....

....la contribution d'hepia s'inscrit dans le genre de la réflexion littéraire. Il s'agit en quelque sorte d'un scénario décrivant l'évolution utopique de la Suisse au cours des vingt prochaines années. L'équipe hepia a choisi en toute connaissance de cause une approche interdisciplinaire pour éviter l'écueil de la perspective d'experts. Afin de présenter leurs idées, les étudiants des filières architecture, architecture du paysage, agronomie, génie de l'ingénieur, gestion de l'environnement et domotique ont recouru à une méthode de science-fiction. Les idées se réfèrent à des faits rationnels tout en contrôlant le mieux possible les paramètres.

Le travail présenté a intégré des aspects de la société, de l'aménagement du territoire, de l'environnement et de l'économie (consommation). Il en résulte une image d'avenir aux multiples facettes dépassant les questions territoriales et d'infrastructure. Dans la contribution d'hepia, le clivage entre ville et campagne est progressivement comblé; il en résulte une société urbaine qui s'engage à vivre ensemble et dans le respect de la nature. Dans le développement durable, l'environnement et la société sont prioritaires par rapport à l'économie, ce qui n'exclut pourtant pas la création de valeur ajoutée. De plus, l'organisation du temps de travail évolue, grâce par exemple à l'introduction de modèles de temps de travail innovants. La contribution a fourni des images relatives aux problématiques à incidence spatiale comme la densification des zones de villas et la réorganisation des services sociaux.

Cette nouvelle démarche participative fait un carton en Suisse depuis son développement en 2015. Le but vise à offrir la possibilité à chaque habitant de contribuer aux apports alimentaires de son quartier. Cette nouveauté permet également de mettre en relation les producteurs de proximité avec les consommateurs.Autant de points positifs dont les habitants peuvent bénéficier.

Financement

Ce projet est financé à moitié par l’État grâce aux PSR (Prestations Sociales Requises), et l’autre moitié par les habitants du quartier. En étant acteurs de ce projet immobilier, les propriétaires développent des relations basées sur la solidarité, le partage et le dialogue. Comme ce cellier dépend de leurs attentes sociales, environnementales, ainsi que de leurs possibilités financières, ils se sentent d’autant plus concernés par l’impact que ce dernier aura dans leur vie quotidienne. Ils participent donc également à la conception du lieu, au choix de son emplacement et même jusqu’à l’horaire d’ouverture du cellier.

Un cellier autonome


Un des arguments en faveur du résultat a été de confirmer que ce cellier communautaire serait autonome en électricité. Les habitants n’auront donc pas de frais supplémentaires à payer une fois son installation
terminée. Cette démarche s’inscrit dans la continuité de ce qu’il se fait dans le quartier car aujourd’hui, sur chacune des villas, il y a un panneau solaire, pour chauffer les chauffe-eaux individuels.

Les avantages du cellier communautaire expliqués en trois points :

  • économique - Les habitants se disent heureux de la mise en place de cette infrastructure pour des raisons économiques. En effet, cet espace de vie partagé permet aux foyers d’épargner grâce au système du « donnant-donnant ». Chaque famille pourra troquer des denrées inutilisées,des fruits et légumes provenant de leur potager, des oeufs des poules de leur propriété, et plus si intéressés. Ceci dans un but commun de mieux gérer les stocks des foyers, et, in fine, de réduire les déchets alimentaires. Le cellier dispose aussi d’une chambre froide et congélateur aménagés pour que chacun puisse y conserver des denrées. Cela éviter le besoin d’une capacité de stockage frigorifique importante dans leur maison.
  • social - Cette installation permettra aussi de réaffirmer les liens sociaux trop souvent oubliés dans ces zones. La création d’un lieu de rencontre et de partage permettra de redynamiser cet endroit. En effet, des activités au sein de ce cellier pourront être créées. Des emplois seront ainsi mis en place dans le but de gérer le bon fonctionnement de la redistribution. De plus, ils ont prévus de créer, en collaboration avec d’autres celliers à proximité, un site Web. Les familles pourront avoir des informations sur le stock de celui-ci ou les denrées spéciales arrivées le jour même.mobilité et activités - Il se trouve que les transports publics genevois ont émis la possibilité d’ajouter un arrêt de bus non loin de là s’il y a suffisamment d’intérêt de la part de la population. Comme les habitants du quartier ont délaissé la voiture privée au profit du carsharing ou des transports publics, ils bénéficient d’un plus grand espace commun, autrefois utilisé par les voitures. Grâce à cela, des activités pour les enfants ont été mises en place. Leur bon fonctionnement est notamment dû aux journées de travail à domicile. Chaque habitant a l’opportunité de profiter au mieux de ces nouveaux espaces verts. Si un arrêt des TPG est finalement ajouté, c’est bien sûr non seulement les habitants du quartier «coin de terre» mais aussi une grande partie de la population de Bellevue qui profitera de ce nouvel espace d’échange.

En quelques chiffres
Sur une base de 36 villas, on compte :
Frigo 0.1 m2/villa
Denrées sèches 0.2 m2/villa
Espace distribution 5 m2/villa
Soit une surface pour le cellier de 200 m2

Création d’un nouveau site Web pour le cellier communautaire du quartier du Pré

Le quartier villas de Morges a créé un nouveau site Web pour que ses habitants puissent réserver, connaître le stock, les nouveaux arrivages, et même commander pour les personnes à mobilité réduite.

 Ce genre de création n’est pas inconnue en Suisse depuis plusieurs années. La différence est que, jusqu’à présent, seuls les stocks du cellier étaient mis à la portée des habitants. Dans ce quartier du Pré à Morges (VD), ils ont aujourd’hui décidé d’offrir de nouveaux services, tels que les approvisionnements provenant du voisinage, a réservation de produits pour les personnes travaillant tard et une possibilité de se faire livrer pour les personnes âgées ou celles à mobilité réduite.

La nouveauté créée par la «surproduction » des potagers du quartier

Aujourd’hui, face à l’ampleur du phénomène des potagers familiaux et communautaires, des personnes ayant une production trop élevée pour leur propre consommation n’hésitent pas à amener leur surplus dans les celliers, afin d’en faire profiter leurs voisins. De ce fait, le stockage peut facilement varier. Les habitants ont donc décidé d’apporter une amélioration comparée aux autres sites déjà créés par le passé. Ceci en mettant les petites productions potagères en disponibilité d’échange et de commercialisation de proximité.

Réserver les denrées

Comme tout le monde n’a pas la possibilité d’avoir une journée de travail à la maison, les habitants ont songé à une solution alternative pour ces personnes. En effet, aujourd’hui, une grande partie de la population travaille encore bien tard, le but n’étant pas d’encourager cette méthode de travail, mais d’aider ceux qui sont dans cette situation. Il suffira à ces personnes de réserver leurs denrées, puis d’aller les chercher soit le matin juste avant de partir au travail, soit le soir, ou encore qu’une personne de la famille ou un voisin prenne la commande au cellier communautaire. Une place pour une dizaine de boîtes fonctionnant avec codes va être également mise en place pour que les personnes n’ayant pas d’autre possibilité puissent tout de même réserver des denrées et aller les chercher même pendant les heures de fermeture.

Mobilité réduite

Il y a 20 ans, être une personne âgée ou avoir une mobilité réduite conduisait à des situations de perte d’autonomie importante, vu le peu de prestations mises en œuvre pour aider ces personnes-là. Ce temps est révolu depuis quelques années. Il était temps que l’on trouve une solution pour leurs courses alimentaires. En effet, bien que les voisins ou la famille apportent une aide précieuse à ces personnes, ces dernières ne sont jamais à l’abri d’imprévus contraignants. Dans ce cas, la livraison à domicile réservée aux personnes âgées et à celles ayant un handicap réduisant leur mobilité est indispensable. Ce service peut aussi s’adresser aux femmes enceintes ainsi qu’aux personnes malades. Cette solution préserve ainsi leur autonomie.   extraits office fédéral du développement concernant le projet Swisstopia développé par la Haute école du paysage, d'ingénierie et d'architecture de Genève (hepia*)

24/01/2015

Vaccin: un nanopatch qui pourrait tout changer

Et si un petit carré de silicone à peine plus grand qu’un cachou pouvait changer la face du monde ? Inventé par un chercheur australien, Mark Kendall, le nanopatch pourrait bientôt reléguer aux oubliettes de l’histoire les seringues utilisées depuis plus d’un siècle pour administrer les vaccins. Hérissé de 20 000 nano-aiguilles enrobées d’antigènes (le principe actif du vaccin), il déclenche une réponse du système immunitaire en sollicitant les cellules de la peau qui sont très sensibles.

Indolore, le nanopatch a aussi le mérite d’être bon marché. Il peut être fabriqué pour moins de 50 centimes de dollars à partir de silicone ou de bicarbonate, et il requiert une dose d’antigène minime (moins de 1 % de la dose utilisée dans les vaccins classiques). Autre atout : il est stable à température ambiante. « S’affranchir de la coûteuse et fragile chaîne du froid changerait tout », s’enthousiasme Seth Berkley, de Gavi Alliance, qui finance des campagnes de vaccinations dans le monde........ extraits le monde

Et en plus cela ne ferait plus mal...Mare des piqûres....



31/01/2014

Pesticides : la mise en garde de 1200 médecins

Les produits phytosanitaires (insecticides, herbicides, fongicides, etc.) et leurs effets indésirables étaient à l’honneur, jeudi 30 janvier, de l’agenda du Parlement. Le groupe d’études de l’Assemblée sur la santé et l’environnement organisait un colloque sur le thème « Pesticides, santé et biodiversité », tandis qu’était rendu public, au Sénat, un appel signé par 1 200 médecins mettant en garde contre les risques posés par beaucoup de ces molécules.

Initiative parlementaire d’un côté, initiative locale d’acteurs de terrain de l’autre : « Cela met en lumière la convergence de préoccupations communes », commente Pierre-Michel Périnaud, médecin généraliste à Limoges (Haute-Vienne), l’un des initiateurs de l’appel des 1 200. « Tout a commencé de manière très locale, dans le Limousin, vers la fin 2012 : des riverains de zones d’épandage nous ont interpellés à propos des effets de ces pratiques agricoles sur leur santé, raconte M. Périnaud. Nous avons creusé le dossier scientifique et constaté que ces gens ne racontaient pas n’importe quoi. Puis nous avons, à notre tour, interpellé les responsables politiques locaux. »

Essentiellement, en vain. Mais en quelques mois, l’association, pourtant « minuscule et archi-inconnue », selon M. Périnaud, parvient à rassembler plusieurs centaines de signatures dans la communauté médicale. Des médecins de Guadeloupe et de Martinique se joignent au mouvement, sensibilisés à la question par l’imprégnation de ces deux départements par le chlordécone, un organochloré persistant dont les effets sanitaires (cancer de la prostate) sur les populations sont avérés.

INTERDICTION DES PESTICIDES DE SYNTHÈSE DÈS 2020...extraits lemonde

27/01/2014

« Rester assis tue plus que le tabac »

Pour le professeur François Carré, cofondateur de l'Observatoire de la sédentarité, « la sédentarité croissante est liée à la mauvaise utilisation que l'on fait du progrès. (...) Plus le temps journalier passé en position assise est élevé et plus courte est l'espérance de vie. » Le cardiologue et médecin du sport est également l'auteur de Danger sédentarité. Vivre en bougeant plus (Ed. du Cherche Midi, novembre 2013).

 

Le Washington Post vient de publier une infographie méthodique dans laquelle elle inventorie les effets néfastes de la position assise pour le corps. Cette posture, prolongée, provoque des maux « de la tête aux pieds », explique les experts sollicités par le quotidien américain. Pourquoi cette sédentarité ?

 

Aujourd'hui, on reste assis (ce qui définit la sédentarité, du latin sedere, être assis) tous les jours de plus en plus longtemps (voiture, transports en communs, bureau, temps de loisir...). Les scientifiques se sont rendu compte que bien que le temps passé à faire de l'activité physique ait augmenté significativement ces vingt dernières années, il n'y avait pas eu d'effet net sur la baisse de l'obésité. Ceci s'explique car, parallèlement, le temps journalier passé assis a augmenté. L'augmentation de la sédentarité est clairement liée au progrès. Plus précisément, la sédentarité croissante est liée à la mauvaise utilisation que l'on fait du progrès. Ainsi la prise de poids est très bien corrélée au temps passé assis en voiture ou devant la télévision et autres écrans.source lemonde

16/12/2013

l'abus des surbénéfices des opticiens...On demande à y voir plus clair et une baisse des prix est à l'ordre du jour..

.....suite aux critiques sur le coût élevé des lunettes : 470 euros en moyenne, soit deux fois plus qu'au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie et en Allemagne d'après les calculs de la Cour des comptes publiés en septembre.

Cela entraîne des marges conséquentes puisque chaque paire de lunettes vendue rapporte en moyenne 275 euros au vendeur, d'après une étude d'UFC-Que choisir réalisée en avril.

Cette étude montrait que les lunettes sont mal prises en charge par l’Assurance Maladie (entre 4,44 € et 31,14 € selon la correction, pour un prix moyen de 470 euros). Elles sont la deuxième cause de renoncement aux soins en France. Selon le ministère chargé de la consommation, on dénombre près de 3 millions de Français, n'ayant pas d'assurance complémentaire, qui y renoncent.

En effet, le consommateur conserve à sa charge une dépense de 205 € en moyenne, qui atteint 445 € s’il n’a pas de complémentaire santé.

Selon l'UFC Que-Choisir, que la marge brute des opticiens est de 233 % -  l'équipement étant vendu en moyenne 393 euros hors taxe, soit 3,3 fois son prix d’achat par l’opticien (118 € seulement). Ce niveau de marge excessif sert à couvrir des frais fixes trop élevés et des dépenses de marketing inconsidérées, ajoutait l'UFC.

L’augmentation exponentielle du nombre de points de vente (+ 47 % depuis 2000), dé-corrélée de la croissance des besoins de la population (+ 13 % sur la même période), aboutit à une sous-productivité du réseau. Chaque magasin ne vend ainsi que 2,8 paires de lunettes par jour ouvré en moyenne, sur lesquelles l’ensemble des coûts fixes du magasin sont répercutés. Résultat, cette multiplication injustifiée génère un surcoût de 510 millions d’euros par an pour les consommateurs, soit 54 € par paire vendue.

D'où la volonté de faire baisser les prix d'environ 25 % en introduisant une dose de concurrence par Internet. « Cela va permettre de rendre plus d'un milliard d'euros de pouvoir d'achat au consommateur », s'est félicité, mardi, Benoît Hamon, le ministre délégué à la consommation.

Les opticiens se sont insurgés contre ces propos. Selon Krys, ce gain n'est pas du tout assuré, dans la mesure où dans les autres pays ayant fait l'objet d'une libéralisation de la vente des produits optiques, comme Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, Internet ne représente que 3% du marché de l'optique. En effet, prix bas ou pas, les clients du marché de l'optique seraient avant tout désireux de conseils et  de service de réglage de montures. Alexandra Duvauchelle, déléguée générale du Synope, estime que "plusieurs milliers d'emplois sont menacés dans ce secteur". extraits lemonde

Commentaire : oui le conseil des opticiens....mais pas à un prix exorbitant...sur le dos des patients

26/11/2013

Les "dérives inacceptables" des tarifs des soins dentaires

Une étude publiée lundi 25 novembre dénonce les dérives des tarifs dentaires.

Les frais dentaires sont-ils toujours justifiés ? L'Observatoire citoyen des restes à charge en santé, créé par le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), qui représente les patients, le magazine 60 millions de consommateurs et la société Santéclair, a décidé de s'intéresser à ce poste majeur de dépenses de santé, souvent source de renoncements aux soins. Dans une étude publiée lundi 25 novembre, il a analysé les données de l'assurance-maladie et 177 000 devis. Ce sont non seulement des prix élevés qu'il dénonce, mais aussi des « dérives inacceptables ». Notamment une fâcheuse habitude des dentistes parisiens à pratiquer des dépassements d'honoraires sur des soins de base (carie, détartrage, dévitalisation), ce qui est interdit, et une tendance générale à privilégier les actes les plus rentables.

 

Première surprise donc, l'ampleur des dépassements abusifs à Paris, qui ne peut, selon l'Observatoire, s'expliquer par des demandes exceptionnelles de patients (urgence, rendez-vous hors horaires d'ouverture) pour lesquelles ils sont permis sur les soins classiques, ou la présence de très rares praticiens autorisés à en facturer. Au niveau national, 35 millions d'euros de dépassements ont été repérés (2 % du total des actes). Dans 57 % des cas, c'est à Paris que cela se produit, pour un montant moyen de 9,50 euros par acte. Dans les départements d'outre-mer aussi, un tel problème est relevé....

Ainsi, l'Observatoire s'offusque de la généralisation des « inlay-core », ces reconstitutions partielles de dents posées dans 8 cas sur 10 sous les couronnes, alors qu'elles devraient être réalisées uniquement quand la dent est trop abîmée. De surcroît, ce recours à des produits commandés à un prothésiste permet de pratiquer des tarifs libres, alors qu'il existe une solution de reconstitution réalisée par le dentiste, à un tarif encadré, et moins élevé (79,53 euros, contre entre 150 et 300 quand l'inlay est réalisé hors cabinet). En 2006, des objectifs avaient été fixés région par région pour en finir avec cette tendance. Depuis, elle s'est au contraire partout accentuée.

 

« MANQUE D'ENCADREMENT »

« Nous avions repéré ces phénomènes dans les devis. Désormais, nous en avons quantifié les volumes et les montants », se félicite Frédérick Cosnard, directeur médical de Santéclair, société de conseil auprès des complémentaires de santé et de leurs usagers........extraits le monde 25/11

16:35 Publié dans santé, social | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : soin, dent, dérive |  Facebook |

19/11/2013

Dégradation de notre environnement fiscal : Budget 2014 les mesures pour les ménages...lourd adpotion en 1ère leture à l'assemblée nationale

FISCALITE DES MENAGES

- Après deux années de gel, le barème de l'impôt sur le revenu va de nouveau être indexé sur le coût de la vie. La décote (remise d'impôt) bénéficiant aux premières tranches d'imposition va être élargie de 480 à 508 euros. Coût pour l'Etat: 900 millions.

- Le seuil du revenu fiscal de référence, qui conditionne plusieurs exonérations d'impôts (taxe d'habitation, CSG, redevance audiovisuelle...) va être relevé de 4% pour un coût pour l'Etat d'environ 400 millions d'euros.

- TVA: comme déjà voté l'année dernière, le taux normal va passer au 1er janvier de 19,6 à 20% et le taux intermédiaire de 7 à 10%. En revanche, le taux réduit restera à 5,5% au lieu des 5% prévus.

La TVA sur certains travaux de rénovation thermique des logements et la construction et la rénovation de logements sociaux passe au taux réduit, de même que sur les tickets de cinéma et l'importation des oeuvres d'art. Cette dernière mesure est compensée par un léger alourdissement de la taxation des plus-values sur la vente des oeuvres d'art.

- Quotient familial: son plafond va baisser de 2.000 à 1.500 euros par demi-part, soit un gain budgétaire d'un milliard d'euros.

- Les députés ont maintenu les avantages fiscaux sur les frais de scolarité pour les parents d'élèves du secondaire et d'étudiants que le gouvernement voulait initialement supprimer

- La majoration des pensions de retraites pour ceux qui ont eu 3 enfants et plus sera désormais fiscalisée. Cette mesure doit rapporter 1,2 milliards d'euros afin de financer les régimes de base des retraites.

- La participation de l'employeur aux contrats complémentaires santé sera soumise à l'impôt sur le revenu. La recette pour l'Etat est estimée à 960 millions d'euros et servira à financer l'élargissement de l'accès à la Couverture maladie universelle (CMU) à 750.000 personnes supplémentaires.

- La fiscalité sur les plus-values des cessions immobilières baisse. La cession d'une résidence secondaire est exonérée d'impôts, depuis le 1er septembre, au bout de 22 ans contre 30 ans. En outre, un abattement exceptionnel supplémentaire de 25% s'applique aux cessions réalisées entre le 1er septembre 2013 et le 31 août 2014. Mais les abattements pour durée de détention sur les terrains à bâtir seront supprimés au 1er mars.

sans compter

- Instauration d'une contribution climat énergie (CCE): il s'agit d'augmenter progressivement les taxes intérieures sur la consommation des produits énergétiques polluants, les TIC, en fonction de leurs émissions de CO2. La mesure doit rapporter 340 millions d'euros l'an prochain avant de monter en puissance.

- Les conseils généraux pourront relever pendant deux ans de 3,8% à 4,5%, soit une augmentation de 0,7 point, le taux des "droits de mutation à titre onéreux" (DMTO) sur les transactions immobilières. Un prélèvement égal à 0,35 point de cette taxe sera perçu dans chaque département et redistribué nationalement pour financer la hausse des allocations de solidarité dans les départements les plus pauvres..... extraits le parisien de ce jour

Vaut mieux être pauvre  et locataire avec la CMU et disposé deu RSA sans travailler ujourd'hui sinon c'est le coup de massue pour les autres. Pourquoi se serrer la ceinture pour acquérir son logement, pourquoi aller bosser alors qu'il est plus facile de rester chez sans rien faire....?

Il est aussi envisagé de faire payer les propriétaires pour ...l"usage de leur appartement ou maison ...dont ils sont propriétaires, voire de cumuler la csc avec l'impôt sur le revenu en augmentant les taux...

L'augmentation de la tva de 7 à 10 % aura un impact immédiat et direct sur ...la consommation des ménage et donc sur la croissance dont elle représente 0 %.

On ne s'étonnera pas que trop d'impôt ...tue l'impôt et que les recettes vont désormais diminuer....Faut savoir ce que l'on veut dans un pays où le taux de fiscalité dépasse les 55 % avec la Sécurité sociale.

Globalement pour 100 € de revenus de toute nature, il n'en reste que 45 €. qui veut encore se fatiguer ?

Il est précisé que ce serrage de ceinture ne concernent pas nos députés tellement mieux traités que nous pauvres con..tribuables dont on a l'audace de solliciter les suffrages...... pour maintenir leurs privilèges.

Avons-nous encore envie de voter pour des édiles qui ne sont pas des exemples ? Faut-il s'étonner de la croissance du vote abstentionniste ou blanc ? La réponse est non.

15/10/2013

Quelques astuces pour éviter le gaspillage alimentaire

Demain, 16 octobre est la première Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. A cette occasion voir la vidéo ci-dessous :

http://www.dailymotion.com/video/x15z41b_quelques-astuces...

15/08/2013

Le géant américain reconnaît lui-même que la confidentialité de la correspondance est illusoire dès que l'usager choisit d'utiliser Gmail.

Le géant américain Google reconnaît lui-même dans un document transmis à la justice, et repéré par le site numerama.com, que la confidentialité de la correspondance est illusoire dès lors que l'usager choisit d'utiliser Gmail pour échanger avec autrui. Dans ce rapport, Google rappelle que sa boîte de messagerie Gmail est utilisée par "400 millions d'internautes dans le monde".

La firme reconnaît en outre que "comme tous les systèmes de délivrance de messages électroniques, Google utilise un système automatique qui scanne le contenu des messages afin de repérer les spams, de détecter les virus ou de diriger correctement les e-mails". Google assure malgré tout qu'"aucune intervention humaine ne participe à ce système de scanners automatisé". "Données confiées volontairement"

C'est l'ONG américaine Consumer Watchdog qui a repéré l'information. Selon elle, Google s'appuie sur une décision de la Cour suprême (Smith v. Maryland), relative à la collecte des communications électroniques sans mandat, afin de faire échouer un recours collectif lancé par des usagers préoccupés par la protection de leur vie privée et qui établit que "tout comme l'expéditeur d'un courrier à un collègue ne peut être surpris que l'assistant de ce dernier l'ouvre à son intention, les personnes qui se servent aujourd'hui d'un service de messagerie en ligne ne peuvent être étonnés si leurs e-mails sont traités par le fournisseur du service utilisé par le destinataire", rapporte le site numerama.com.

Fort de cette précédente jurisprudence, Google se permet donc de poursuivre "qu'une personne n'a aucune attente légitime en matière de vie privée [à avoir] dans les données qu'elle confie volontairement à des tiers".

Des propos qui ont fait réagir John M. Simpson, le président de Consumer Watchdog, qui estime que la firme américaine "a finalement admis qu'elle ne respecte pas la vie privée".source lepoint

01/05/2013

Le nouveau carnet de vaccination est arrivé Article paru dans l'édition du 27.04.13 Plus simple, avec moins d'injections à tout âge, ce protocole s'inspire du modèle scandinave

A'heure où la défiance à l'égard des vaccins est toujours forte en France, le ministère de la santé vient de rendre public un nouveau calendrier vaccinal, élaboré par le Haut Conseil de la santé publique.

Si les couvertures vaccinales sont très élevées chez le nourrisson, elles restent insuffisantes chez l'adolescent et l'adulte, note l'Institut national de veille sanitaire (InVS) mercredi 24 avril, et sont parfois loin des objectifs fixés d'au moins 95 % pour toutes les vaccinations, à l'exception de la grippe (75 %).

Ce nouveau calendrier se veut plus simple, avec moins d'injections à tout âge. La primovaccination polyvalente des nourrissons (antidiphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et infections invasives) comportera désormais deux injections au lieu de trois, à 2 et 4 mois, et un rappel à 11 mois.

La vaccination ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole) se fera pour tous les enfants à 12 mois, quel que soit le mode de garde, alors qu'elle était conseillée dès 9 mois pour les bébés accueillis en collectivité.

Quant aux adultes, peu savent où ils en sont, quand ils ont encore leur carnet de vaccination. Leur vie devrait en être facilitée avec des rappels diphtérie-tétanos-polio (DTP) à âge fixe : 25, 45 et 65 ans, puis à 75, 85 et 95 ans. Le nouveau calendrier vaccinal, qui comprend aussi les vaccins contre l'hépatite B et la méningite à méningocoques C, s'appuie sur les schémas utilisés dans les pays d'Europe du Nord (Suède, Danemark, Finlande) et en Italie.

« Eviter le superflu »

« L'objectif est d'éviter toute dose superflue, ce qui permet de diminuer les douleurs liées aux injections, les effets indésirables réels ou imputés aux vaccins, et de réduire le coût », a expliqué, mardi 23 avril, le docteur Robert Cohen, pédiatre infectiologue au Centre hospitalier intercommunal de Créteil (Val-de-Marne).

Un rappel de vaccin contre la coqueluche est, en revanche, ajouté à l'âge de 6 ans pour faire face à l'augmentation du nombre de cas. Il est aussi préconisé de renforcer la stratégie du cocooning, qui consiste à protéger l'entourage du bébé. En effet, « on est sur un nouveau cycle épidémique dont on pense avoir atteint le pic en 2012 », constate Emmanuel Belchior, épidémiologiste à l'InVS. Il est possible de contracter plusieurs fois la coqueluche car la vaccination contre certaines maladies ne protège pas à vie.

Autre grand changement de ces nouvelles recommandations : la vaccination des filles, non obligatoire mais recommandée contre des papillomavirus (HPV) entre 11 et 14 ans, ces virus sexuellement transmissibles étant responsables de cancers du col de l'utérus. « Les adolescents ont un taux d'anticorps plus élevé vers 10-15 ans, ce qui génère une durée de protection prolongée », souligne le docteur Cohen. Les autorités sanitaires espèrent une plus grande adhésion. Aujourd'hui, moins d'un tiers des adolescentes françaises sont vaccinées.

Marisol Touraine, la ministre de la santé, a rappelé, mardi 23 avril au Sénat, sa volonté de relancer la politique vaccinale en France. Car, aujourd'hui, la nécessité de la vaccination fait débat, entre un risque jugé assez faible et d'éventuels effets indésirables, voire une nocivité liée à l'aluminium.

Un rapport de la Cour des comptes, rendu public le 20 février, mettait en avant la nécessité d'une meilleure communication, les messages n'étant pas toujours clairs. Notamment de la part des soignants, qui ne montrent pas forcément l'exemple. source Lemonde

voir le site pour toute précision  www.sante.gouv.fr/calendrier-vaccinal-2013.html

11/02/2013

Soldes : la dernière ligne droite pour profiter des meilleurs tarifs se termine demain 12 Février 2013 au soir....

Même si le choix est plus limité, il reste de belles opportunités....à saisir

16/03/2012

Du 18 au 20 mars 2012 : la fête de printemps du cinéma à 3,50 € la séance partout en France

pdc12_120x160.jpg

04/03/2012

Plus on est riche, moins on a de morale, c'est prouvé

Dans un climat politique où il est tant question d'opposition entre les "élites" et le "peuple", voici une étude qui devrait faire couler beaucoup d'encre. Et pour cause : des chercheurs américains et canadiens documentent, dans l'édition du lundi 27 février de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), l'existence d'une relation inverse entre élévation dans la hiérarchie sociale et éthique du comportement individuel. C'est-à-dire, exprimé de manière un peu plus directe, que plus vous êtes riche, plus vous êtes susceptible de vous comporter de manière moralement lamentable.

L'équipe américano-canadienne menée par Paul Piff (université de Californie à Berkeley) a quelques arguments. Les chercheurs ont mené pas moins de sept protocoles expérimentaux différents, qui concluent tous dans le même sens.

"CUPIDITÉ"

Le premier est simple : il s'est simplement agi de se poster à un carrefour et d'observer les véhicules pris en flagrant délit de refus de priorité. La deuxième expérience, très semblable, a quant à elle consisté à relever les situations dans lesquelles un piéton engagé sur un passage ad hoc se fait couper la route par une voiture. Dans les deux cas, les chercheurs ont classé les véhicules en cinq catégories, des épaves roulantes (groupe 1) aux berlines de luxe (groupe 5). Résultat : près de 30 % des véhicules du groupe 5 forcent le passage aux voitures prioritaires, un taux quatre fois supérieur aux groupes 1 et 2, et trois fois supérieur aux groupes 3 et 4. Corrélation quasi identique pour le respect dû aux piétons...

Mais, direz-vous, ce n'est pas parce qu'on a une belle voiture qu'on est nécessairement riche. Ce qui n'est pas faux. Aussi, les chercheurs ont complété ces deux expériences par d'autres, menées en laboratoire. A chaque fois, une centaine d'individus ont été invités à prendre connaissance de divers scénarios ou situations : atteinte d'un objectif au prix d'une entorse à la morale, captation d'un bien de manière indue au détriment d'un tiers, mensonge au cours d'une négociation, caution d'une faute dans le cadre professionnel. Puis les participants ont rempli un questionnaire répondant à la question de savoir dans quelle mesure ils seraient prêts à reproduire ces comportements. A chaque fois, une corrélation entre le statut social des participants et leur capacité à enfreindre l'éthique est mise en évidence.

Une dernière expérience a consisté à placer près de 200 personnes devant un jeu informatique de lancer de dés : une somme d'argent leur était promise si le score atteint après cinq lancers était élevé. Mais, bien sûr, le jeu était pipé et le score ne pouvait excéder 12 points. Ceux qui ont rapporté des scores supérieurs aux expérimentateurs ont donc triché. Même en tenant compte de nombreux paramètres comme l'ethnie, le sexe, l'âge, la religiosité, l'orientation politique, il n'y a rien à faire, "la classe sociale prédit positivement le fait de tricher". A quoi tient ce lien entre hauteur sociale et bassesse morale ? En partie, répondent les chercheurs, "à une perception plus favorable de la cupidité". source lemonde

commentaire recueilli : lisez l'article en entier avant de critiquer un petit point; il est en accès libre directement en cliquant ICI

08/12/2011

Vers un désastre climatique ? Emmanuel Le Roy Ladurie

Du XVIIe au XXIe siècle, l'histoire du climat montre
que les soubresauts sociopolitiques sont liés à la
courbe thermique
 

 
La réunion du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) à Durban (Afrique du Sud) soulève un intérêt considérable. Je me borne à parler ici au nom de l'homme de la rue, dès lors qu'il dispose d'un minimum de culture écologique ; l'homme en question connaît bien les éléments essentiels du problème du « réchauffement » qui figurent dans la plupart des revues de vulgarisation scientifique et tout simplement dans la presse. Les médias en sont pleins. Je citerai en toute simplicité les analyses de l'excellente journaliste qu'est Lise Barnéoud dans un article récent de La Recherche:

1. Quantifié, le réchauffement général dont il est si souvent question, sur la base de mesures locales et régionales, océaniques et continentales de plus en plus précises, atteint pour le moins un degré centigrade pour le XXe et le début du XXIe siècle. On peut discuter ce chiffre, mais la tendance est incontestable et de toute manière la notion de réchauffement global est admise pratiquement par ce qu'on peut appeler l'opinion publique éclairée dans son ensemble, y compris et même par la plupart des climatosceptiques, à l'exception de quelques « durs à cuire », c'est le cas de le dire.

Ce réchauffement concerne essentiellement la basse atmosphère terrestre. Un certain accroissement du rayonnement solaire, non négligeable certes a priori, n'est pourtant pas en cause pour l'essentiel ; sinon il affecterait l'ensemble de l'atmosphère et non pas seulement les basses couches de celle-ci.

2. Les océans se réchauffent, en particulier depuis une cinquantaine d'années.

3. Les glaciers reculent dans le monde entier pour la presque totalité d'entre eux. Les glaciers alpins régressent, bien sûr... et se « désépaississent » continuellement depuis les années 1930. Les glaces de l'Arctique et du Groenland rétrécissent de façon considérable.

4. L'élévation du niveau des mers était de l'ordre de 1 à 2 millimètres par an au cours du XXe siècle et le rythme de cette « surrection » tend à s'accroître. La liaison de ce phénomène avec la fusion des glaces polaires, alpines et autres semble être établie raisonnablement.

5. La migration vers le nord dans notre hémisphère d'un grand nombre d'espèces animales, y compris les oiseaux migrateurs et les papillons, semble justiciable d'interprétations réchauffantes analogues à ce qui précède.

6. Les sols se réchauffent en profondeur, en particulier aux dépens du permafrost, autrement dit des sols gelés en permanence sur une certaine épaisseur, en Sibérie et ailleurs.

Ces phénomènes dépendent pour une grande part, en dernière analyse, de l'accroissement des volumes de gaz à effet de serre, CO2 en particulier, projetés dans l'atmosphère par les combustions de toutes sortes telles qu'elles fonctionnent massivement dans l'industrie, l'agriculture, les modes de transport les plus variés...........

Et d'abord une impression que je partage avec l'historien américain Geoffrey Parker : le réchauffement va s'accompagner, en diverses régions de la planète, de guerres, de troubles sociaux éventuellement graves, voire révolutionnaires. extraits lemonde

22/11/2011

Le jouet d'occasion n'est plus un tabou, même à Noël

Les spécialistes, King Jouet et autres Toys'R'Us, étudient, eux aussi, la question. Quelque 69,6 % des Français ne sont pas choqués à l'idée de recevoir des jouets d'occasion s'ils sont en bon état. Même pour Noël, le tabou est tombé. Et 35,9 % déclarent en acheter autant, voire plus souvent que des neufs. Tels sont les résultats d'un sondage réalisé par Priceminister.com auprès des internautes, qui a été publié jeudi 17 novembre. Le e-commerçant, initialement spécialisé dans les biens culturels d'occasion, a étendu son offre aux jouets de seconde main en 2004, constatant le succès croissant de ces articles dans les brocantes et les vide-greniers.extraits lemonde

22/06/2011

Rapport sur la pharmacovigilance et gouvernance de la chaine du médicament

 Dr. Anne-Carole BENSADON - M. Etienne MARIE - Dr. Aquilino MORELLE
FRANCE. Inspection générale des affaires sociale

La mission IGAS sur le MEDIATOR® avait rendu ses conclusions le 15 janvier 2011. Dans le prolongement de ce travail les ministres avaient souhaité qu’elle remette un second rapport portant à la fois sur le système de pharmacovigilance et sur la gouvernance de la chaîne du médicament.

La mission s’est appuyée notamment sur de très nombreuses auditions, une analyse de la littérature et sur des comparaisons internationales.

Ce rapport souligne les limites actuelles du système de pharmacovigilance, le caractère inexistant d’une véritable « chaîne » du médicament et propose des solutions pragmatiques pour améliorer le dispositif.

"CONCLUSION : .....L’adaptation de la pharmacovigilance française aux évolutions qu’ont connues d’autres pays comme le Royaume Uni ou la Suède suppose de se doter d’outils robustes (base nationale de données fiabilisée, méthodes automatisées de détection de signaux) mais également de passer à une
logique de surveillance populationnelle avec le développement d’un département de pharmacoépidémiologie au sein de l’AFSSAPS. Cela suppose l’accès aux bases de données de l’assurance maladie (SNIIRAM) ce qui ne fait pas débat."

Synthèse

Lien vers le rapport

Pour mémoire, le rapport "Enquête sur le MEDIATOR®" du 15 janvier 2011.

24/03/2011

Après les catastrophes nucléaires et les explosions de plateformes pétrolières repenser notre envie d'énergie

Nous sommes arrivés à la fin d'un monde où l'homme ne maîtrise rien.

Il est donc urgent d'abandonner de nouvelles constructions de centrales nucléiares et de revois drastique ment la sécurité de nos plate formes d'éxtraction de pétrole.

Comment choisir :

  1. baisser notre consommation d'énergie fossile (isolation accrue de nos bâtiments, baisse de la température des locaux)
  2. Favoriser l'éolien et le solaire de dernière génération
  3. Consommer et produire les produits le plus localement possible
  4. se déplacer en privilégiant les transports collectifs ou doux (pour les petites distances vélo, marche à pied)
  5. créer les condition de succès du covoiturage (insupportable ces déplacement avec une seule personne à bord des voitures..cela doit être interdit...)

17/03/2011

Ce week-end, du dimanche 20 au mardi 22 mars inclus : la place à 3,50€ édition du printemps du cinéma

Ce week-end, du dimanche 20 au mardi 22 mars inclus, se déroule la 12ème édition du printemps du cinéma. Trois jours pour voir ou revoir les meilleurs films du printemps dans la quasi totalité des salles françaises et pour la modique somme de 3euros 50 (dès la première séance). Depuis les changements de la fête du cinéma et l’annulation de la rentrée du cinéma, cette opération printanière est le dernier évènement majeur permettant à tous d’aller voir une toile en échappant à des tarifs prohibitifs (souvent plus de 10 euros le tarif plein à Paris).

27/02/2011

La tyrannie de l'"open space"

Mauvaise nouvelle pour les réfractaires au travail en espace ouvert. La fin, souvent annoncée, des "open spaces" (bureaux collectifs installés sur un plateau unique), n'est pas pour demain. Bien que l'on soit loin du new new management avec le "bench " - bureau composé de tables de bibliothèque - ou le "free seating" où l'on réserve sa place, "il aurait même le vent en poupe, affirme Elisabeth Pélegrin-Genel, architecte, urbaniste et psychologue, auteur de Des souris dans un labyrinthe (La Découverte, 2010). C'est un mouvement irréversible." Car le modèle impose son hégémonie : 60 % des entreprises françaises l'ont adopté.

Pourtant, sa mauvaise réputation ne date pas d'hier. Souvenons-nous de Monsieur Hulot, dans Playtime, de Jacques Tati, ou encore de The Apartment, de Billy Wilder. Plus près de nous, le pamphlet de deux trentenaires, Alexandre des Isnards et Thomas Zuber (L'Open space m'a tuer, Hachette, 2008), n'a pas arrangé son portrait. Le tendre et cynique roman de l'Américain Joshua Ferris Open Space (Denöel, 2007) n'en a pas moins la dent dure. Sur le Web existe même un forum - Lopenspacematuer.com - et, sur Facebook, un comité de libération des détenus des open spaces français...

Les salariés disent n'en plus pouvoir de ce symbole du management transparent et démocratique, de ce supposé stimulant de l'efficacité et de la communication. Les barrières hiérarchiques sont-elles effacées ? Augmente-t-il la créativité et la productivité ? Favorise-t-il les échanges et le travail en équipe ? "Même dans un bureau vitré, un chef reste un chef", assure Juliette Darlin, assistante dans une société de communication.

Quant aux échanges ? "On se parle davantage en open space, mais pour dire quoi ?, questionne Elisabeth Pélegrin-Genel. Il serait plus juste de dire que l'on s'interpelle. Un bureau ouvert à 10, 15 personnes, voire davantage, c'est épuisant." C'est bruyant, et il peut devenir impossible de s'entendre et de se concentrer. Sauf à opter pour le casque... pas vraiment idéal pour la communication !

"Auparavant, rappelle Odile Duchenne, secrétaire générale de l'observatoire Actinéo, l'open space était synonyme de liberté, cela faisait moderne. Aujourd'hui, cela veut dire bruit, stress, fatigue, sensation de surveillance, privation d'intimité." Et Elisabeth Pélegrin-Genel de renchérir : "Comme si ne pas s'isoler était naturel !"

Alors, pourquoi les open spaces se développent-ils ? Réponse : pour faire des économies. La cherté de l'immobilier (3e poste de dépense des entreprises, après le personnel et l'informatique) accélère la chasse au mètre carré. Davantage de personnel dans moins d'espace, avec à la clé un gain de surface de 10 % à 40 %. Et 20 % d'économies sur le budget. Résultat : l'espace du salarié est passé de 25 m2, il y a dix ans, à 10 et 12 m2, si l'on intègre les parties communes. En réalité, l'espace "habitable" serait plutôt de l'ordre de 6 à 8 m2 per capita.