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13/02/2017

Le Grand Est va-t-il reprendre à son compte les portiques de l’écotaxe ?

Il y aurait une quinzaine de portiques dans le Grand Est. Ces « points de contrôle » ont été dressés là où il

y a le plus de poids lourds en circulation : le long du Sillon Lorrain, entre Nancy et la frontière

luxembourgeoise, et en Alsace, région qui était à l’origine de l’écotaxe. Chaque portique aurait coûté entre

600 000 et un million d’euros, selon un rapport du Sénat de mai 2014. Le démontage d’un seul portique

coûterait 150 000€. Faut-il donc les enlever ? Qui le ferait ? Et qui paierait ? Ecomouv’ qui, a priori, reste le

propriétaire des portiques ? La société l’aurait certainement déjà fait après l’annonce de l’État de

suspendre la mise en place de l’écotaxe...

Président de la Région Grand Est et président de l’assemblée des Régions de France, Philippe Richert

(Les Républicains) a une idée. Il ne propose pas de démonter les portiques, mais de s’en servir. « Je

souhaite que l’État transfère aux régions son patrimoine routier national hors autoroute. Une fois que cela

sera fait, nous pourrons mettre en place l’écotaxe. Dans le Grand Est, cela nous rapporterait entre 200 et

300 millions d’euros par an », explique Philippe Richert.

Le président du Grand Est estime par ailleurs que le rapport de la Cour des comptes dévoilé hier est « un

scandale ».

« La Cour sous-estime grandement les recettes de l’écotaxe pour la collectivité. En Allemagne, c’est 4

milliards d’euros par an ! »

Philippe Richert va soumettre sa proposition aux candidats à la présidentielle. source dna

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