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23/12/2012

Le changement climatique est déjà visible dans toute l'Europe

Comme le montre le rapport intitulé «Climate change, impacts and vulnerability in Europe 2012en» (Changement climatique, impacts et vulnérabilité en Europe), on a observé en Europe des températures moyennes plus élevées, ainsi qu'une diminution des précipitations dans les régions méridionales et une augmentation de ces dernières en Europe du Nord. La calotte glaciaire du Groenland fond, de même que les glaces de l’Océan Arctique et de nombreux glaciers en Europe. Le manteau neigeux a diminué et une grande partie du permafrost s’est réchauffée.

Ces dernières années, des évènements climatiques extrêmes tels que vagues de chaleur, inondations et sécheresses ont entraîné des dommages de plus en plus coûteux en Europe. Il convient certes de disposer de davantage de preuves pour déterminer la part du changement climatique dans cette tendance, mais l'augmentation des activités humaines dans les zones à risque a été un facteur clé. L'évolution future du climat devrait augmenter cette vulnérabilité, car les évènements extrêmes devraient devenir plus intenses et plus fréquents. Si les sociétés européennes ne s'adaptent pas, le coût des dommages devrait, selon le rapport, s'accentuer.

Le rapport souligne que certaines régions seront moins à même de pouvoir s'adapter au changement climatique que d'autres, en partie à cause des disparités économiques en Europe. Les effets du changement climatique pourraient renforcer ces inégalités.

Comme Mme Jacqueline McGlade, directrice exécutive de l'AEE, l’a déclaré: «le changement climatique est une réalité à l’échelle mondiale, son étendue et sa rapidité deviennent sans cesse plus évidents. Ceci signifie que tous les acteurs de l'économie, y compris les ménages, doivent s'adapter ainsi que réduire leurs émissions.»

Observation du changement climatique et projections - quelques résultats clés

La dernière décennie (2002–2011) a été la plus chaude jamais enregistrée en Europe, avec des températures du sol supérieures de 1,3°C à la moyenne de l’ère préindustrielle. Diverses projections modélisées montrent que la température moyenne de l'Europe pourrait être de 2,5 à 4°C plus élevée dans la seconde moitié de ce siècle par rapport à la moyenne enregistrée de 1961 à 1990.

Les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus longues, et ont causé des dizaines de milliers de décès au cours de la dernière décennie. Le rapport souligne que l'augmentation prévue de ces vagues de chaleur pourrait accroître le nombre de décès qui en découlent dans les prochaines décennies, à moins que les sociétés ne s'adaptent. En revanche, le nombre de décès causés par le froid devrait diminuer dans de nombreux pays.

Si les précipitations diminuent dans les régions méridionales, il est établi dans le rapport qu'elles augmentent en Europe septentrionale. Ces tendances devraient se poursuivre. Le changement climatique devrait augmenter la fréquence des débordements des cours d’eau et rivières, surtout dans le nord de l'Europe, car l'augmentation des températures intensifie le cycle de l'eau. Il est cependant difficile de discerner l'influence du changement climatique dans les données historiques concernant les inondations dans le passé.

L'assèchement des cours d’eau et rivières semble être devenu plus sévère et fréquent en Europe méridionale. Le débit minimal devrait diminuer notablement en été en Europe du Sud, mais aussi dans d'autres régions de l'Europe, à divers degrés.

L'Arctique se réchauffe plus vite que les autres régions. En 2007, 2011 et 2012, on a enregistré une diminution très importante des glaces de l’Océan Arctique, environ la moitié de l'étendue minimale constatée dans les années 1980. La fonte de la calotte glaciaire du Groenland a doublé depuis les années 1990, avec une perte annuelle moyenne de 250 milliards de tonnes de 2005 à 2009. Les glaciers des Alpes ont perdu environ les deux tiers de leur volume depuis 1850 et cette tendance devrait se poursuivre.

Le niveau des mers s'élève, ce qui augmente le risque d'inondations côtières lors de tempêtes. Le niveau moyen des mers a augmenté de 1,7mm par an au cours du XXe siècle, et de 3mm par an au cours des dernières décennies. Les projections varient énormément, mais il est probable que la montée du niveau des mers au cours du XXIe siècle dépassera celle du siècle précédent. .....

Il est souligné dans le rapport qu'outre les impacts résultant de la chaleur, d'autres effets sur la santé humaine sont également importants. Le changement climatique intervient dans la propagation de certaines maladies, il permet par exemple à la tique Ixodes ricinus de se développer plus au nord, et le réchauffement pourrait aider certains moustiques et phlébotomes vecteurs de maladies infectieuses à mieux s'adapter à certaines régions d'Europe. La saison des pollens est plus longue et commence 10 jours plus tôt qu'il y a 50 ans, ce qui affecte également la santé humaine.

De nombreuses études ont constaté d'importants changements dans les caractéristiques des végétaux et des animaux. Par exemple, la floraison des plantes survient plus tôt dans l'année, tout comme le développement du phytoplancton et du zooplancton dans les eaux douces. D'autres animaux et végétaux migrent vers le nord ou en altitude car leur habitat se réchauffe. Mais la vitesse de migration de bien des espèces est insuffisante par rapport à celle du changement climatique, ce qui pourrait conduire à leur disparition.

Si l'Europe du Sud devrait disposer de moins d'eau pour l'agriculture, les conditions pourraient s'améliorer dans d'autres régions. Pour certaines cultures, la saison de croissance s'est allongée en Europe et cette évolution devrait se poursuivre, selon les projections,  parallèlement à l'expansion de cultures de saison chaude sous les latitudes plus septentrionales. Cependant, les rendements devraient diminuer pour certaines cultures en raison des vagues de chaleur et des sécheresses en Europe centrale et du Sud.

Avec l'augmentation des températures, la demande de chauffage  a également diminué, ce qui permet des économies d'énergie. Cependant, ce facteur doit être comparé avec l'augmentation de la demande d’énergie pour la climatisation durant les étés plus chauds.......extraits eea.europa

08/12/2011

Vers un désastre climatique ? Emmanuel Le Roy Ladurie

Du XVIIe au XXIe siècle, l'histoire du climat montre
que les soubresauts sociopolitiques sont liés à la
courbe thermique
 

 
La réunion du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) à Durban (Afrique du Sud) soulève un intérêt considérable. Je me borne à parler ici au nom de l'homme de la rue, dès lors qu'il dispose d'un minimum de culture écologique ; l'homme en question connaît bien les éléments essentiels du problème du « réchauffement » qui figurent dans la plupart des revues de vulgarisation scientifique et tout simplement dans la presse. Les médias en sont pleins. Je citerai en toute simplicité les analyses de l'excellente journaliste qu'est Lise Barnéoud dans un article récent de La Recherche:

1. Quantifié, le réchauffement général dont il est si souvent question, sur la base de mesures locales et régionales, océaniques et continentales de plus en plus précises, atteint pour le moins un degré centigrade pour le XXe et le début du XXIe siècle. On peut discuter ce chiffre, mais la tendance est incontestable et de toute manière la notion de réchauffement global est admise pratiquement par ce qu'on peut appeler l'opinion publique éclairée dans son ensemble, y compris et même par la plupart des climatosceptiques, à l'exception de quelques « durs à cuire », c'est le cas de le dire.

Ce réchauffement concerne essentiellement la basse atmosphère terrestre. Un certain accroissement du rayonnement solaire, non négligeable certes a priori, n'est pourtant pas en cause pour l'essentiel ; sinon il affecterait l'ensemble de l'atmosphère et non pas seulement les basses couches de celle-ci.

2. Les océans se réchauffent, en particulier depuis une cinquantaine d'années.

3. Les glaciers reculent dans le monde entier pour la presque totalité d'entre eux. Les glaciers alpins régressent, bien sûr... et se « désépaississent » continuellement depuis les années 1930. Les glaces de l'Arctique et du Groenland rétrécissent de façon considérable.

4. L'élévation du niveau des mers était de l'ordre de 1 à 2 millimètres par an au cours du XXe siècle et le rythme de cette « surrection » tend à s'accroître. La liaison de ce phénomène avec la fusion des glaces polaires, alpines et autres semble être établie raisonnablement.

5. La migration vers le nord dans notre hémisphère d'un grand nombre d'espèces animales, y compris les oiseaux migrateurs et les papillons, semble justiciable d'interprétations réchauffantes analogues à ce qui précède.

6. Les sols se réchauffent en profondeur, en particulier aux dépens du permafrost, autrement dit des sols gelés en permanence sur une certaine épaisseur, en Sibérie et ailleurs.

Ces phénomènes dépendent pour une grande part, en dernière analyse, de l'accroissement des volumes de gaz à effet de serre, CO2 en particulier, projetés dans l'atmosphère par les combustions de toutes sortes telles qu'elles fonctionnent massivement dans l'industrie, l'agriculture, les modes de transport les plus variés...........

Et d'abord une impression que je partage avec l'historien américain Geoffrey Parker : le réchauffement va s'accompagner, en diverses régions de la planète, de guerres, de troubles sociaux éventuellement graves, voire révolutionnaires. extraits lemonde

10/03/2010

Réchauffement: le FMI défend l'idée d'un fonds vert

Dominique Strauss-Kahn, directeur du Fonds monétaire international, souhaite que 100 milliards de dollars soient mobilisés pour financer des programmes de lutte contre le changement climatique.

Le changement climatique a «d'énormes conséquences macroéconomiques». Fort de cette déclaration, le directeur exécutif du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a défendu ce mardi à Johannesburg la création d'un fonds vert capable de mobiliser 100 milliards de dollars pour financer des programmes de lutte contre le réchauffement de la planète.

Le Français s'exprimait devant des étudiants de la capitale économique d'Afrique du Sud, au deuxième jour d'une tournée sur le continent. «Il pourrait menacer la stabilité, la sécurité des sociétés, la démocratie et parfois même la paix. Dans ces conditions il nous a semblé important que le Fonds monétaire essaie d'apporter sa contribution sur un mécanisme de financement.»

+ lire la suite sur libération

26/12/2009

L'huile de palme que nous consommons détruit les forêts d'Asie du Sud-Est

La moitié des produits de supermarché que nous consommons contiennent de l'huile de palme. Pourtant, les plantations massives de palmiers à huile qui permettent sa fabrication ont des conséquences environnementales et écologiques sans précédent pour la forêt, la biodiversité et les peuples indigènes d'Asie du Sud-Est...

L'huile de palme : l'huile la plus consommée dans le monde !

L'huile de palme est une huile végétale extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile. L'huile de palme est un ingrédient essentiel de la cuisine africaine et se retrouve dans les plats sud américains ou asiatiques. De plus, elle est massivement employée dans la fabrication des aliments industriels dont les consommateurs occidentaux raffolent. Ainsi, on la retrouve dans la moitié des produits proposés à la vente dans les supermarchés : paquets de biscuits, margarines, sauces, mayonnaises, pâtes à tartiner, chocolat, huiles alimentaires, viennoiseries, chips, glaces et autres confiseries mais aussi dans les cosmétiques (savons, rouges à lèvres...).

Enfin, l'huile de palme est de plus en plus utilisée comme diester pour la fabrication d'agrocarburants (anciennement biocarburants).

L'huile de palme est aujourd'hui l'huile la plus consommée dans le monde (25 %)...

lire la suite sur.notre-planete

Commentaire : Sachez en davantage sur les produits cachés qu'on nous balancent et qui sont catastrophiques pour l'environnement.....

 

12/12/2009

Quand le CNRS renvoie dos à dos climatologues et "climato-sceptiques"

Commentaire : cela chauffe sur le climat même au CNRS où le débat fait rage. Peu importe, le principal, c'est que l'on fasse bouger les lignes et qu'on agisse pour une plus grande sobriété de notre consommation  dans tous les domaines.Déjà 40 commentaires sur cet article....

A l'heure de la conférence de Copenhague et alors que la revue Nature, l'une des plus vénérables institutions du monde scientifique, qualifie désormais de "négateurs" ceux qui ne voient dans le réchauffement actuel que l'effet de cycles naturels, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) se pose toujours la question.n témoigne la préparation, houleuse, du dernier numéro du Journal du CNRS, qui vient tout juste de paraître. Ce mensuel institutionnel de belle facture, préparé par la direction de la communication de l'organisme, est pourtant peu coutumier des polémiques. Mais, dès qu'il s'agit du climat, la confection du plus paisible des périodiques peut se transformer en foire d'empoigne.

Précisément : Copenhague oblige, le principal sujet de l'édition de décembre était le réchauffement. Logiquement, des climatologues devaient intervenir dans une première partie du dossier, consacrée au diagnostic scientifique. Mais, face à eux, deux géologues de l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP), Vincent Courtillot et Jean-Louis Le Mouël, étaient invités à développer leur thèse, très marginale, d'une cause solaire au réchauffement.

"Théories"

Bogue éditorial ? Non : c'est de la présidence même du CNRS qu'émanait la décision d'associer les deux géophysiciens à la rédaction du dossier. Décision assortie de la demande que le CNRS ne prenne pas position sur l'une ou l'autre des "théories". Colère des climatologues. Et, en définitive, impossibilité de concilier les deux "théories" dans le même numéro. Comment résoudre le problème ? Par le vide. Le journal a finalement été amputé - chose cocasse s'agissant d'une publication du CNRS - de tout article sur les sciences du climat...

extraits LE MONDE | 10.12.09

30/11/2009

Le réchauffement climatique pourrait atteindre 7 degrés en 2100

C'est le pire scénario jamais imaginé. Le réchauffement climatique pourrait atteindre sept degrés en 2100 selon vingt-six climatologues de renom. L'Institut de recherche sur les impacts du climat de Potsdam, en Allemagne, publie en effet mardi 24 novembre un document de 64 pages représentant une synthèse des travaux scientifiques sur le changement climatique parus depuis le 4e rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC, 2007).

"La température moyenne de l'air devrait se réchauffer entre 2 et 7 degrés en 2100 par rapport à la période préindustrielle", affirment les auteurs. L'augmentation de 40 % des émissions de CO2 entre 1990 et 2008 rend plus difficile à atteindre l'objectif fixé en juillet de limiter à 2 degrés le réchauffement global. "Chaque année de retard dans l'action augmente les chances que le réchauffement dépasse 2 °C", avertissent-ils.

A l'attention de ceux qui douteraient encore de l'origine humaine du réchauffement, le document de Potsdam rappelle que durant le dernier quart de siècle, les températures moyennes ont augmenté de 0,19 degré par décennie, ce qui correspond parfaitement aux prévisions calculées sur la base des émissions de gaz à effet de serre.

PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES EXTRÊMES

L'un des effets les plus alarmants du changement à venir concerne la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, que ce soit au niveau des températures (canicules) ou des précipitations (sécheresses, inondations). Un autre concerne l'élévation du niveau des mers. "La montée actuelle du niveau des mers", de 3,4 mm par an durant les quinze dernières années, "est supérieure de 80 % aux prévisions passées du GIEC", selon les climatologues. Au lieu d'une fourchette comprise entre 18 et 59 cm d'augmentation, les experts estiment désormais que si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, la fonte des calottes glaciaires provoquera une montée des eaux comprise entre un et deux mètres d'ici à la fin du siècle.

Extraits  LEMONDE.FR | 24.11.09

Commentaire : les négationistes seront tous morts; la survie de notre espèce est entre nos mains.

27/09/2009

Réchauffement : Le changement s'accélère, selon les Nations unies

Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) s'inquiète d'un réchauffement du globe plus rapide que celui prévu par le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) en 2007. Le PNUE a constitué un compendium à partir de 400 articles scientifiques publiés dans l'intervalle. "C'est un signal d'alarme. Le temps des hésitations est terminé", estime Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies

extrait du Monde du 26 septembre 2009

+ de détails en consultant le rapport

Observation: Chacun doit agir mais le temps des sanctions approchent pour tous les gros pollueurs.

25/09/2009

Quel temps fera-t-il demain ? Le simulateur de climat de Météo-France inquiète...

Quelle température fera-t-il à Paris en 2100 ? Quel sera l'état des réserves en eau dans le Var en 2050 ? La Bretagne sera-t-elle toujours aussi pluvieuse dans 50 ans ? Le site de Météo-France propose un simulateur pour découvrir le climat de demain, celui des changements climatiques.

Pour mieux comprendre les conséquences prévues des changements climatiques sur le territoire métropolitain, Météo-France a développé, en collaboration avec le magazine Sciences et Vie, un simulateur de climat. Celui-ci propose aux internautes de visualiser les conséquences des changements climatiques pour la période 2050-2100, de deux scénarios d’émissions de gaz à effet de serre.

Météo-France souligne qu'il ne s'agit pas de prévisions météorologiques mais de projections climatiques.

extrait source  et lire suite sur notre-planete.info

08/09/2009

Les impacts mondiaux du réchauffement en Arctique dépassent les prévisions

Le réchauffement en Arctique constitue une bombe à retardement car la fonte des glaces risque de provoquer un relargage de gaz à effet de serre et une montée des eaux menaçant un quart de la population mondiale. C'est ce que nous apprend le nouveau rapport du WWF.

Le rapport « Les rétroactions du climat en Arctique : implications mondiales » publié hier, souligne les conséquences mondiales désastreuses du réchauffement de l’Arctique qui s’avèrent bien plus graves que les prévisions précédentes. Ce rapport inédit rédigé par des scientifiques leaders dans le domaine, fait le point sur les connaissances actuelles sur le réchauffement de l’Arctique.

« Leurs conclusions dressent un tableau vraiment inquiétant » explique le Dr Martin Sommerkorn, conseiller scientifique sur le changement climatique pour le programme Arctique du WWF. « Ce que révèle ce rapport, c’est que le réchauffement de l’Arctique constitue bien plus qu’un problème local, c’est un problème mondial. En clair, si nous ne maintenons pas l’Arctique à des températures assez basses, des populations des quatre coins du monde en subiront les effets.»

L’Arctique en état de fièvre

Le rapport montre clairement que de nombreuses rétroactions liées aux bouleversements du climat de l’Arctique rendront le dérèglement climatique mondial bien plus grave que ce que nous indiquaient les projections les plus récentes, notamment celle du dernier rapport du GIEC en 2007.

La fonte spectaculaire des glaces de mer - qui est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale - influencera radicalement la circulation atmosphérique et les conditions météorologiques en Arctique et dans le monde. Cela pourrait changer radicalement le climat (températures et précipitations) en Europe et en Amérique du Nord, affectant ainsi l’agriculture, les forêts et les réserves d’eau.

Le dégel des sols et zones humides : une bombe à retardement dont le compte à rebours est déjà amorcé

.../... extrait lire la suite en cliquant sur planète

10/08/2009

L'algue tueuse Evadée du Musée océanographique de Monaco il y a 24 ans, la Caulerpa taxifolia a conquis toute la Méditerranée, et on l'a même retrouvée en Californie. L'histoire significative d'une négligence qui tourne mal.

La prolifération des algues, un danger pour le littoral
Pollution et réchauffement climatique favorisent la multiplication d'espèces parfois toxiques.
source le Monde du 08.08.09
extraits
la situation a pris une tournure plus dramatique. En 2008, deux gros chiens sont morts sur une plage d'Hillion. La préfecture, qui, dans un premier temps, avait mis en doute cette hypothèse, vient de reconnaître que le gaz dégagé par la croûte (de l'hydrogène sulfuré) était à l'origine de cet accident. Cette année, fin juillet, un cheval est mort à Saint-Michel-en-Grève, une autre plage des Côtes-d'Armor. Son cavalier a perdu connaissance. Selon le médecin de l'hôpital de Lannion, les gaz respirés sont à l'origine du malaise.

30/06/2009

L’Amérique croit (enfin) au réchauffement climatique

Cette fois, ça y est. Sur la question climatique, la position des Etats-Unis ne connaît plus d’ambiguïté. La publication en grande pompe du rapport «Changement climatique: impacts aux Etats-Unis», réalisé sous la houlette de treize agences gouvernementales et de la Maison-Blanche, confirme que l’homme est le principal responsable du réchauffement climatique constaté depuis cinquante ans. Le document —dont l’élaboration avait commencé sous l’ère Dobelyou— rappelle que la teneur atmosphérique en gaz carbonique est aujourd’hui —avec 385 ppm— de 30% supérieure à ce qu’elle a pu être au cours des 800 000 dernières années. Les projections —pour deux scénarios avec/sans efforts de réduction— montrent que le CO2 pourrait grimper entre 550 et 950 ppm à la fin du siècle. Des données qui s’appuient autant sur des rapports américains que sur celui du Giec (ONU) publié en 2007.

lire la suite sur http://effetsdeterre.fr/2009/06/18/lamerique-croit-enfin-...

14/06/2009

Le changement climatique pourrait déclencher une migration massive 200 millions de personnes pourraient se déplacer vers 2050

Communiqué 06-10-2009

Les femmes seraient les plus touchées

Bonn, le 10 juin 2009. À moins que des mesures draconiennes ne soient prises pour neutraliser le réchauffement planétaire, les répercussions de la migration humaine et du déplacement pourraient atteindre une ampleur et une envergure qui surpasserait toute l’histoire de l’homme.

Le changement climatique contribue déjà à la migration et au déplacement. Les principales estimations profilent une tendance qui atteindra des dizaines de millions de migrants dans les prochaines années. Au cours des décennies à venir, les retentissements du changement climatique sur les efforts relatifs à la sécurité humaine pourraient être dévastateurs. Il s’agit là des conclusions majeures d’un nouveau rapport intitulé « In Search of Shelter : Mapping the effects of Climate Change on Human Migration and Displacement ». Ce rapport a été rédigé par l’Institut universitaire des Nations Unies pour l’environnement et la sécurité humaine, CARE International et le Consortium for International Earth Science Information Network (CIESIN) de l’université Columbia. Ce rapport a été rendu public aux médias aujourd’hui au cours des Pourparlers à Bonn sur le changement climatique sous les auspices de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Le nombre exact de personnes qui se déplaceraient au milieu du siècle est inconnu. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime que près de 200 millions de migrants seront poussés par l’environnement en 2050. «Tandis que la migration humaine et le déplacement sont d’ordinaire générés par des facteurs multiples, l’influence du changement climatique dans la décision des gens d’abandonner leurs moyens de subsistance et de quitter leur maison pèse plus lourd », déclare le docteur Charles Ehrhart, coordonnateur de CARE International sur le changement climatique, qui est aussi un des co-auteurs du rapport.

Les femmes des pays en voie de développement seront les plus touchées par les effets du changement climatique et de la migration. Par exemple, dans les familles paysannes pauvres, les femmes s’occupent de presque toute l’agriculture. Lorsque les hommes s’en vont chercher un emploi saisonnier à la ville, les femmes restent sur place, dans des fermes en péril. Comme le changement climatique accroît également la fréquence et la gravité des catastrophes naturelles à l’échelle internationale, les femmes seront plus exposées à la mort. Les femmes enceintes et les enfants sont moins aptes à s’enfuir rapidement. Dans les cultures traditionnelles où la modestie des femmes est fortement encouragée, beaucoup choisissent de rester et de risquer leur vie plutôt que de partir pour un endroit où elles seraient dépourvues d’intimité pour se laver, et où elles risqueraient d’être violées ou violentées. Les rôles de genre, ainsi que les tabous culturels et les interdictions, peuvent entraver la migration, provoquée par le changement environnemental, des femmes et des foyers menés par des femmes – même si la migration était une raison de survie.

Le rapport démontre la preuve empirique d’une enquête inédite multicontinentale, de recommandations politiques et une analyse des dangers et des solutions potentielles. Il examine les effets particuliers possibles du changement climatique dans des régions vulnérables à travers le monde. « Dans la région densément peuplée du delta du Mékong au Vietnam, par exemple, une montée du niveau de l’eau de deux mètres – compte tenu de la densité démographique actuelle – causerait l’inondation de maisons de plus de 14,2 millions d’habitants et submergerait la moitié des terres cultivables de la région », ajoute Ehrhart.

La plupart chercheront refuge dans leur propre pays tandis que d’autres traverseront des frontières. Certains déplacements et migrations pourraient être enrayés par la mise en œuvre de mesures d’adaptation. Toutefois, les pays les plus pauvres ne disposent pas de structure propice à une adaptation d’envergure. Par conséquent, les sociétés touchées par le changement climatique pourraient se retrouver piégées dans une spirale descendante de dégradation écologique, là où les filets de protection sociale cèdent sous les tensions et la montée de violence. Dans ce sombre scénario bien trop plausible, des populations entières seraient forcées de migrer seulement pour survivre.

« Le Canada est l’un des principaux responsables du problème du changement climatique mondial, aussi, envers ceux qui vont le plus souffrir – les femmes et les enfants des pays en voie de développement – nous avons le devoir de participer à la solution, déclare Kevin McCort, président-directeur général de CARE Canada. Qu’ils optent pour l’adaptation ou la migration, les peuples touchés par le changement climatique ont le droit de vivre dans la dignité ».

Ce rapport a été rédigé par l’Institut universitaire des Nations Unies pour l’environnement et la sécurité humaine, CARE International, le Consortium for International Earth Science Information Network (CIESIN) de l’université Columbia. Il a été financé par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et la Banque mondiale.

source care canada

rapport en anglais

10/06/2009

Le réchauffement climatique : risques beaucoup plus élevés que prévu


Crédit : OMM

Sans une action rapide et massive, le réchauffement climatique au cours du siècle sera deux fois plus sévère qu’estimé il y a de cela six ans, et pourrait même être plus accentué encore. Tel est ce qu’ont déduit des scientifiques utilisant le MIT Integrated Global Systems Model. Ce modèle est d’une portée particulière étant le seul qui inclut de manière interactive un traitement détaillé des changements possibles dans les activités humaines, tel que le niveau de croissance économique en relation à l’utilisation associée d’énergie, dans différents pays : il permet d’observer en détail les effets de l’activité économique en les couplant avec les effets des systèmes atmosphériques, océaniques et biologiques.

Les nouvelles projections publiées ce mois-ci dans la revue Journal of Climate de l’American Meteorological Society indiquent une probabilité médiane de réchauffement de surface de 5,2° Celsius d’ici 2100 avec une probabilité à 90% que la valeur soit située entre 3,5° et 7,4°. Ceci peut être comparé à l’augmentation médiane projetée dans l’étude de 2003, qui s’élevait à 2,4°C. La différence s’explique par plusieurs facteurs. Parmi ceux-ci figure une modélisation économique améliorée et de nouvelles données économiques édictant une moindre probabilité d’un faible niveau d’émissions de gaz à effet de serre que ce qui avait été projeté dans les scénarios précédents. De surcroît, les mesures relatives à l’augmentation de la température de l’océan profond, qui permettent d’estimer la vitesse à laquelle la chaleur et le dioxyde de carbone sont soustraits de l’atmosphère et transférés dans les profondeurs de l’océan, signifient des taux de transfert plus faibles que précédemment estimés.

......

extraits tirés de notre-planete.info du 03/06/2009 suite en cliquant ici

21/03/2009

Compte rendu Le plus noir des scénarios climatiques se profile

Fragments  LE MONDE du 13.03.09 Laurence Caramel

A neuf mois de la conférence de Copenhague, où la communauté internationale s'est fixé un ultime rendez-vous pour s'accorder sur un plan de réduction des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, rien ne garantit qu'un accord sera trouvé. C'est dans l'espoir de conjurer un possible échec que près de 2 000 scientifiques, parmi lesquels les plus éminents climatologues mondiaux, se sont réunis du 10 au 12 mars dans la capitale danoise.

"Imaginez un avion dont la probabilité d'arriver à destination est de 10 %. Monteriez-vous à bord ? Evidemment non..." Stefan Rahmstorf, de l'Institut de recherches de Potsdam sur le climat, aime bien cette métaphore pour expliquer ce qui est en train de se passer : depuis le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), publié en 2007, il est certain, à 90 %, que l'homme est à l'origine de la transformation du climat qui menace les grands équilibres planétaires.

Or tout se passe comme si les gouvernements s'interrogeaient encore sur la possibilité d'embarquer dans cet avion promis à la catastrophe. A Copenhague, la communauté scientifique a voulu démontrer une dernière fois, avant la fin des négociations, que le doute n'était plus permis. "Nous avons accumulé beaucoup de données depuis le dernier rapport du GIEC, en 2007. Nous voulons que les gouvernements décident en connaissance de cause", a expliqué Katherine Richardson, de l'université de Copenhague, l'une des neuf universités à l'origine de cette initiative.

Les conclusions du GIEC s'appuient sur des données datant au mieux de 2005. Compte tenu de la lourdeur de cette organisation, qui réunit 2 500 chercheurs de 130 pays et dont l'ensemble des publications est soumis au consensus, le prochain rapport ne paraîtra pas avant 2014. Or "les dernières observations confirment que le pire des scénarios du GIEC est en train de se réaliser. Les émissions ont continué d'augmenter fortement et le système climatique évolue d'ores et déjà en dehors des variations naturelles à l'intérieur desquelles nos sociétés et nos économies se sont construites", a affirmé le comité scientifique de la conférence. Les prévisions du GIEC anticipent une hausse des températures comprises entre 1,1 °C et 6,4 °C à la fin du siècle par rapport à la période préindustrielle.

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Commentaires : à ce rythme la crise financière, économique et sociale va s'ajouter la crise climatique....