15/07/2009
Pollution de l'air en milieu urbain : une vaste campagne de mesures commence en Île-de-France
extraits
La pollution particulaire dans les grandes agglomérations urbaines a un impact néfaste sur la qualité de l'air et sur la santé humaine.
Elle influence le climat à l'échelle globale, et probablement à l'échelle régionale. Cependant, les sources de particules carbonées (2) restent encore aujourd'hui mal quantifiées et mal comprises. Mieux les connaître est indispensable pour, à terme, réduire ce type de pollution et son impact sanitaire. Ainsi la campagne de mesures menée en région parisienne durant ce mois de juillet vise à quantifier et qualifier ces sources : qu'elles soient primaires (émissions directes (3)) ou secondaires (formation au cours de l'oxydation et de la condensation de composés organiques initialement volatiles). L'Île-de-France a été choisie comme terrain d'étude du fait de la densité élevée de sa population, de sa charge en polluants relativement importante et de sa situation géographique représentative aux latitudes tempérées.
(2) Ces particules représentent une fraction importante de l'aérosol fin (d'un diamètre dynamique plus petit que 2,5 µm).
(3) issues des processus de combustion, dont certains, comme les feux domestiques sont mal quantifiées aujourd'hui.
....
Vers de meilleures prévisions de la qualité de l'air ?
Les données recueillies permettront d'évaluer et d'améliorer les modèles utilisés pour la prévision et la simulation de la pollution atmosphérique à court terme (comme le système PREVAIR au niveau national ou bien, les systèmes utilisés par les réseaux de surveillance de la qualité de l'air comme AIRPARIF en Île-de-France…) et à long terme. Sur ce dernier aspect, des scénarii du développement démographique et urbanistique pour une dizaine de grandes agglomérations en Europe et en-dehors seront élaborés dans le cadre du projet MEGAPOLI. In fine, ce projet européen devrait permettre de mieux décrire l'impact des mégacités sur la qualité de l'air, la composition chimique de la troposphère et le changement climatique à l'échelle régionale.
lire l'article complet du 14/07/2009, sur notre-planete.info
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14/07/2009
L'habitat vert gagne Du terrain et des adeptes
Strasbourg en pointe
Si seul l'un de ses projets se concrétise pour le moment, l'immeuble Eco-Logis à Neudorf, l'association strasbourgeoise Eco-Quartier fait déjà office d'exemple en matière d'autopromotion. Ses membres viennent de publier un guide sur le sujet* et animent souvent des conférences à travers la France. Dans leur sillage, huit projets d'autoconstruction écologique sont à l'étude dans la région. L'un d'eux projette la création d'un logement pour onze ménages sur la friche Adelshoffen à Schiltigheim, un autre prône la réalisation d'un « habitat groupé écobiologique » à Saverne. « En tant que pionnier, le projet Eco-Logis a enfoncé des portes, estime Pierre Zimmerman, vice-président d'Eco-Quartier. Aujourd'hui, le contexte évolue, on parle davantage des problèmes climatiques, d'étalement urbain, les élus sont plus sensibilisés. » La preuve, la ville de Strasbourg prévoit de laisser une place à l'autopromotion dans ses projets d'écoquartiers municipaux. Elle vient aussi de lancer un appel à projets en vue de la construction par des groupes de particuliers de dix immeubles durables, dont un rue du Renard-Prêchant à la Krutenau. « Nous voulons ouvrir le marché à une forme de promotion plus citoyenne, explique Philippe Bies, adjoint au maire (PS) en charge du logement. Nous voulons aussi valoriser des démarches en faveur de l'innovation et des performances énergétiques. » Une délibération est prévue à l'automne pour permettre la réalisation des projets courant 2010. W
P. W.
sources
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13/07/2009
L'électricité européenne viendra t-elle des déserts africains en 2030 ?
Crédit : Solar Millennium AG
L’électricité européenne viendra t-elle des déserts africains en 2030 ? Peut-être, si l’on en croit un projet très solide développé par une vingtaine de très grands groupes allemands. Ceux-ci vont créer un consortium en vue de développer le plus vaste champ de panneaux photovoltaïques de la planète. Le projet est pharaonique, aussi bien par la démesure des investissements prévus que par les objectifs fixés. Bientôt réunies au sein d’un consortium baptisé Desertec, ces entreprises veulent faire de l’Allemagne le champion incontesté de la lutte contre le réchauffement climatique en accomplissant un vieux rêve : transformer le soleil qui inonde les sables du Sahara en électricité.
Commentaire : Au lieu de réduire notre consommation, ce qui est la bonne solution (exemple : quand on refait une rue actuellement, on met 2X plus de lampadaires qui éclairent chacun 2 X plus pour rien sinon pour perturber et la biodiversité, notamment tous les insectes qui se reproduisent .. la nuit...)
écouter également l"émission tout s'explique
ou voir également comment réduir ela pollution lumineuse sur ANPCEN
lire la suite de l'article du 13/07/2009 sur notre planete info
00:30 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : désert | Facebook |
08/07/2009
Le biogaz a un potentiel immense, mais il est sous-exploité
Le biogaz pourrait couvrir environ 10% du total des énergies consommées en Suisse, mais on en est actuellement à moins de 1%.
Le biogaz pourrait couvrir environ 10% du total des énergies consommées en Suisse si l’entier du potentiel était pleinement exploité, estime Yves Membrez, responsable d’information de Biomasse pour la Suisse romande. .....
Le biogaz est multiple. Sa production, mais également son utilisation. Les plus grands contributeurs actuels à sa fabrication sont les stations d’épuration. En Suisse, environ 300 stations «digèrent» leurs boues et produisent ainsi du gaz. Petit bémol: la législation empêchant l’épandage de ces boues, elles sont au final incinérées, cassant au passage l’objectif du cycle fermé. Une autre catégorie est actuellement en vogue: le biogaz agricole. ......
Une autre catégorie est celle des eaux usées d’industrie – au nombre de 25 en Suisse. Certaines grandes usines, comme Nespresso à Orbe, réalisent un prétraitement de leurs eaux usées et peuvent ainsi produire du biogaz. Celui-ci est en général réutilisé pour produire de la chaleur et de l’électricité consommées sur place.
Dernière catégorie: les installations de méthanisation des déchets de jardins ou ménagers compostables comme celle de Lavigny. On en compte une vingtaine dans tout le pays. Et plusieurs projets sont actuellement à l’étude, et la technique utilisée par l’entreprise Germanier est souvent prise en exemple. Ainsi, la Ville de Lausanne, qui doit déplacer à terme son actuelle compostière, entend réaliser un ambitieux projet de méthanisation et de production de compost sur le site de Cery. D’autres projets sont à l’étude à Fribourg (Posieux) ou encore Chavornay, tandis que l’installation de Villeneuve devrait prochainement opter pour la technique employée à Lavigny.
De 700 à 7000 voitures à gaz
Le biogaz peut être utilisé de trois manières différentes. Directement en tant que gaz s’il est réinjecté dans le réseau – ou en tant que carburant pour des véhicules à gaz, dont les immatriculations sont passées de 700 à 7000 entre 2003 et 2008. ....
Commentaire : Il y a là une piste d'économie potentielle tout en améliorant notre environnement
11:24 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : compost, biogaz | Facebook |
07/07/2009
La ministre de l’écologie dénonce le beau temps comme cause de la pollution de l’air
par
Dis mamie, pourquoi tu tousses ? parce que j’ai lu le communiqué de Madame Jouanno mon enfant...
Avec le sens de l’humour qui caractérise en général l’équipe durable de Jean-Louis Borloo, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie Chantal Jouanno a fait parvenir à la presse un communiqué qui nous explique enfin pourquoi l’air est polluée en Ile de France, en Rhône-Alpes, en Aquitaine, en Provence-Côte-d’Azur, en Haute Normandie, en Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées : il fait beau et chaud . Quel sens de l’observation ! Elle mentionne même, parce que c’est à la mode présidentielle, la pollution en Martinique où, à ma connaissance il fait toujours chaud.
Cette vérité assénée à ceux qui ne l’auraient pas remarquée, la ministre ajoute qu’il y a depuis deux jours sur « une bonne partie de la France une persistance du dépassement du seuil d’information ». Avec ce commentaire sur l’ozone : « il pénètre profondément dans les poumons et peut réagir sur les composants cellulaires et affecter les capacités respiratoires ». Information que répètent inlassablement depuis des années à chaque fois qu’il fait beau, qu’il fait chaud ou bien les deux. Comme si le reste de l’année, l’air était vraiment respirable autour des zones industrielles et des grandes villes, comme si les « pics de pollution » n’étaient pas de plus en plus fréquents.
La porte étant déjà entrouverte, la ministre l’enfonce allègrement en nous informant que « les recommandations face à cette pollution sont donc nature sanitaire (quel sens de l’à-propos !) pour les personnes sensibles et d’appel au civisme pour réduire les émission des polluants. Il est en particulier vivement recommandé de limiter l’usage des véhicules automobiles et de réduire la vitesse de circulation, d’utiliser les transports collectifs, de privilégier la marche et le vélo, de limiter les travaux nécessitant l’emploi de solvants organiques volatils ou de matières à base de solvants ». Des noms, des noms !
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06/07/2009
Bisphénol A : le grand bazar des biberons en plastique
extraits slate lundi 6 juillet 2009
La présence de bisphénol dans les biberons français n'a pas encore conduit la France à les interdire.
Rebondissement symptomatique dans l'affaire du bisphénol, cette substance présente dans les matières plastiques utilisées comme récipients alimentaires: le Canada a, vendredi 27 juin, décidé d'interdire la commercialisation des biberons en plastique rigide contenant du bisphénol A (BPA). «Nous sommes le premier pays au monde à proposer un règlement qui interdit les biberons en polycarbonate contenant du BPA, a déclaré Leona Aglukkaq, ministre canadienne de la Santé. Nous voulons donner l'assurance aux parents qu'ils peuvent nourrir sans crainte leurs nouveau-nés et nourrissons au biberon.» Le ministère canadien de la santé reconnaît que les taux d'exposition des nouveau-nés et des nourrissons au BPA ne sont pas assez élevés pour être dangereux. Toutefois, par mesure de précaution, il a décidé d'interdire les biberons en plastique car «certaines études ont soulevé des doutes quant aux effets possibles de faibles doses».
Pourquoi la France, elle qui a inclus le principe de précaution dans sa Constitution, n'a-t-elle pas encore fait de même? Cela pourrait ne pas tarder. Il y a quelques jours à l'Assemblée nationale le député (PS) Gérard Bapt, président du groupe d'études parlementaires «Santé environnementale», interrogeait sur ce sujet Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie. «Nous devons être extrêmement vigilants sur les effets de cette substance sur les nourrissons, a-t-elle répondu. Au dernier G8 Environnement, le Japon et les Etats-Unis ont présenté des études qui rejoignent celles effectuées au Canada et en Norvège sur l'impact du BPA sur les enfants.»
Certes, mais encore? Chantal Jouanno a indiqué qu'elle souhaitait voir l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) «rendre un nouvel avis intégrant bien les dernières études sur le BPA». Une annonce aussitôt saluée par le «Réseau environnement santé» comme dans les milieux écologistes.
La science et «les faibles doses»
Pour Gérard Bapt, «les données scientifiques s'accumulent et on dispose aujourd'hui de plusieurs centaines d'études qui, à près de 90%, concluent à un effet». Médecin et spécialiste de cardiologie, Bapt est un militant convaincu et particulièrement actif. Il vient de prendre un arrêté interdisant la vente et l'utilisation de biberons contenant du BPA dans la commune de Saint-Jean (Haute-Garonne) dont il est le maire. Interdire la vente, certes, mais comment interdire l'utilisation des biberons déjà vendus? Pour partie en remplaçant «l'ensemble des biberons des crèches associatives». Pour entre en vigueur l'arrêté du maire doit recevoir l'aval préfectoral.
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19:03 Publié dans europe, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bisphénol a, danger | Facebook |
05/07/2009
Cancer et environnement : la logique de précaution s'impose edition LE MONDE | 03.07.09 |
Extraits
Quelle est l'importance du lien entre environnement et cancer ? Sortant des querelles de chiffres, l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a rendu, jeudi 2 juillet, un avis et des recommandations sur cette question controversée. L'Agence plaide pour une logique de précaution et demande que soit pris en compte le risque lié à l'ensemble des expositions, et non pas uniquement le danger avéré de telle ou telle substance.
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...le cancérologue Dominique Belpomme, avançait en 2004 qu'on pouvait "considérer que 80 % à 90 % des cancers sont causés par la dégradation de notre environnement".
Progression inquiétante. Selon une expertise réalisée à la demande de l'Afsset par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), l'incidence de la plupart des cancers a progressé en France entre 1978-2000. C'est le cas en particulier pour neuf localisations : lymphomes malins non hodgkiniens (ganglions), cancers de la peau, du côlon, du poumon, du foie, du rein, de la thyroïde, et surtout de la prostate et du sein.
Entre 1980 et 2005, l'incidence des cancers s'est accrue de 35 % pour les hommes et de 43 % pour les femmes. Une augmentation qui, selon les experts, ne s'explique pas seulement par la démographie et les progrès du dépistage.
Cancérogènes avérés ou possibles. Pour son nouvel avis, l'Afsset s'est appuyé sur ce rapport de l'Inserm consacré aux liens entre environnement et localisations cancéreuses les plusCommentaire fréquentes. La plupart des cancers ont une origine multifactorielle.
Certains facteurs sont des cancérogènes avérés (tabac, alcool, vieillissement, certains aliments…) et, parmi les facteurs environnementaux, on retrouve aussi des cancérogènes avérés ou probables (amiante, radiations, métaux lourds, travail posté avec perturbation des rythmes biologiques…).
Pour d'autres facteurs, le caractère cancérogène est débattu (pollution atmosphérique, pesticides, solvants, champs électromagnétiques, etc.).
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L'Afsset souhaite sortir de l'approche binaire selon laquelle un agent est cancérogène (parce qu'il provoque des mutations génétiques) ou non. Selon elle, il faut privilégier les recherches visant à comprendre les mécanismes d'action et à élucider la toxicité d'une substance et ses interactions possibles avec d'autres agents.
Paul Benkimoun
Commentaire : il suffit de faire un tour dans les services d'oncologie(traitemnt du cancer) pour se faire une petite idée de ce que l'on veut nous cacher et qui est enfin publié par un organe officiel à consulter impérativement "Entre 1980 et 2005, l'incidence des cancers s'est accrue de 35 % pour les hommes et de 43 % pour les femmes........... d'oû ce site pour vous sensbiliser limiter votre emreinte pour améliorer notre environnement au quotidien.
Notre santé et notre salut est à ce prix.
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04/07/2009
Les herbicides Roundup perturbent les hormones sexuelles - 2 juillet 2009
SELON UNE NOUVELLE ETUDE DE L'EQUIPE DU Prof. GE SERALINI PUBLIEE RECEMMENT
Après avoir montré la toxicité des herbicides Roundup à des doses infinitésimales notamment sur des cellules de nouveau-né, l'équipe du Pr. Séralini du CRIIGEN à l'Université de Caen, en collaboration avec l'équipe du Pr. Chagnon de Dijon, vient de publier une nouvelle découverte. A des doses pourtant très inférieures (800 fois) à celles autorisées dans certains OGM alimentaires aux Etats-Unis, ce type d'herbicide, pour une formulation vendue en magasin, empêche l'action des androgènes, hormones virilisantes. Puis l'action et la formation des estrogènes sont aussi perturbées. Les dommages sur l'ADN des cellules humaines commencent alors.
lire la suite sur criigen
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03/07/2009
L'Autorité européenne redonne son feu vert au maïs transgénique MON 810 LE MONDE | 01.07.09
Commentaire : C'est un nouveau scandale è venir, la réforme de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est plus que jamais urgente...
Les citoyens et maintenant les Etats souverains de l'Europe ne sont plus maitres chez eux. Quelle image négative pour notre Europe. On voit bien le résultat du lobbyng, à savoir une corruption larvée....
Un bras de fer se prépare entre les institutions communautaires et plusieurs Etats membres de l'Union européenne, concernant le maïs génétiquement modifié, produit par Monsanto, le MON 810. Mardi 30 juin, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), basée à Parme, a publié un nouvel avis scientifique favorable à la culture de cette variété, ainsi qu'à son utilisation dans les produits et les additifs alimentaires. Cela, alors que six pays (Allemagne, Autriche, France, Grèce, Hongrie et Luxembourg) ont interdit la culture de cette semence sur leur territoire.
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Pour Greenpeace-France, "une fois de plus, l'EFSA choisit d'ignorer les preuves scientifiques relatives aux effets négatifs sur l'environnement de ce maïs pesticide". Une attitude "d'autant plus grave que la Commission européenne ne se fonde que sur l'avis de cette seule agence". Or, en l'absence de majorité qualifiée dans le vote des Etats membres, c'est la Commission européenne - favorable aux OGM - qui décide des autorisations.
Signe de l'enjeu commercial, dès le 29 avril, le semencier américain Monsanto a révélé la position de l'EFSA, ce qui a fait monter son cours d'action à la Bourse de New York. Le MON 810, conçu pour résister aux chenilles d'un papillon nuisible, la pyrale, est le seul OGM dont la culture est autorisée en Europe, sur une superficie qui, selon Monsanto, a dépassé 107 000 hectares en 2008, les plus grandes parcelles se trouvant en Espagne.
Récemment, douze pays - dont la France, qui a activé sa clause de sauvegarde, et l'Allemagne, qui a décidé en avril de prohiber cette variété - ont fait part à l'EFSA de leurs interrogations devant le risque que le MON 810 crée une résistance chez les insectes ravageurs du maïs, tout en étant nocif pour d'autres insectes (papillons, coccinelles, puces d'eau). Et certains pays - dont ne font partie ni la France ni l'Allemagne - ont réclamé le droit d'interdire la culture de semences transgéniques sur leur sol, de leur propre initiative.
L'EFSA, dont tous les avis ont jusqu'ici été favorables aux OGM, est de plus en plus contestée (Le Monde du 30 juin). Les ministres européens de l'environnement, rejoignant les écologistes, demandent depuis plusieurs mois sa réforme.
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01/07/2009
Enquête Génétiquement pro-OGM LE MONDE | 29.06.09
Commentaire
Lorsque l'Europe remplit sa mission, on applaudit. Ici, ce n'est pas le cas et la réforme de cet organisme Européen est indispensable pour avoir enfin un avis scientifique INDEPENDANT.
EXTRAITS PERTINENTS
PARME (ITALIE), ENVOYÉ SPÉCIAL
Parme, sa cathédrale, son baptistère, ses fresques du Correggio, son parmigiano reggiano et son prosciutto. Les guides touristiques ajoutent désormais : son Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). L'agence chargée, au niveau communautaire, d'évaluer les risques liés à la chaîne alimentaire. En particulier aux organismes génétiquement modifiés (OGM). C'est sur ses avis que s'appuient les décisions de la Commission de Bruxelles, du Parlement européen et des Etats membres de l'Union européenne. D'où son rôle crucial.
Loin des marbres patinés des palais des Farnèse, l'institution s'est installée dans un moderne bâtiment de verre. Façon, peut-être, d'afficher sa "transparence", l'une de ses vertus cardinales, annonce sa directrice, la Française Catherine Geslain-Lanéelle, avec l'"excellence scientifique", l'"indépendance" et la "réactivité". L'affirmation fait s'étrangler les écologistes. "Autant demander à un renard de surveiller un poulailler !" s'écrit Greenpeace.
Les ministres de l'environnement des pays européens ne sont pas loin de penser la même chose. Au point que onze d'entre eux - Autriche, Bulgarie, Chypre, Grèce, Hongrie, Irlande, Lettonie, Lituanie, Malte, Pays-Bas et Slovénie -, affichant leur défiance à l'égard des instances communautaires, viennent de réclamer la possibilité d'interdire, de leur propre initiative, la culture de séquences génétiquement modifiées sur leur territoire. Sans souscrire à cette demande de nationalisation des autorisations de culture, la secrétaire d'Etat française à l'écologie, Chantal Jouanno, plaide elle aussi pour "que les procédures d'expertise soient revues".
Quand l'EFSA voit le jour, en janvier 2002, l'Europe sort des crises de la vache folle et du poulet à la dioxine belge. La confiance des consommateurs est ébranlée. La filière agroalimentaire discréditée. L'Union européenne décide de se doter d'une expertise scientifique incontestable. Et de séparer l'évaluation des risques de la décision politique.
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Sur certains dossiers, l'EFSA a fait la preuve de l'indépendance qu'elle revendique. Par exemple en concluant, en 2007, que le colorant alimentaire Rouge 2G (E128), utilisé depuis trente ans dans les saucisses et les hamburgers, pouvait avoir des effets cancérigènes. Son bilan en matière d'OGM laisse en revanche perplexe.
Depuis sa création, l'autorité a reçu des industries agroalimentaires 119 demandes d'autorisation ou de renouvellement d'organismes génétiquement modifiés. Plus de la moitié (69) sont encore à l'étude, tandis que 8 ont été finalement retirées. Elle a donc rendu 42 avis... tous positifs. Qui plus est, adoptés à l'unanimité - le vote se faisant à main levée - des membres du panel OGM présents.
Pour les écologistes, la cause est entendue. En choeur, Greenpeace, les Amis de la Terre et le réseau d'associations France Nature environnement dénoncent "l'incapacité scandaleuse" de l'EFSA, à leurs yeux jouet du lobby industriel. Mieux vaut, fulminent-ils, qu'elle mette la clé sous la porte, en attendant sa "réforme complète".
L'autorité européenne se défend. Tous les avis, fait-elle valoir, ont été émis "après beaucoup de discussions". S'ils sont fondés sur les dossiers fournis par les industriels - l'EFSA n'a pas de moyens de recherche propres -, "ils prennent aussi en compte l'ensemble des articles scientifiques disponibles". Ainsi d'une étude, publiée en novembre 2008 par des chercheurs autrichiens, qui suggérait une altération de la fertilité de souris nourries au maïs transgénique MON 810-NK 603. Le panel OGM s'est saisi de ce travail et a conclu qu'il posait "des problèmes de méthodologie" qui l'invalidaient. Ce qu'a aussi estimé, voilà quelques semaines, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa). L'EFSA admet toutefois qu'elle "devrait peut-être, lorsque l'industriel ne fournit pas les informations supplémentaires demandées dans un délai fixé, rendre un avis négatif".
D'où vient, alors, le tropisme pro-OGM des experts européens ? Tous les ans, chacun d'entre eux remplit une déclaration détaillée, attestant qu'il n'existe pas de conflit d'intérêts - financier ou intellectuel - entre sa mission et ses activités professionnelles (recherches payées par des firmes du secteur, travaux de consultant, détention d'actions ou de brevets...). Avant chaque réunion, il signe en outre une déclaration d'intérêts spécifique pour les sujets à l'ordre du jour. Pour avoir tu ses accointances avec un groupe industriel, un expert d'un autre panel, spécialiste de nutrition, a dû, début 2009, démissionner.
Les Amis de la Terre ont contesté la neutralité de plusieurs membres du panel OGM, pour leurs liens, directs ou indirects, avec des entreprises de biotechnologies. A commencer par son président, le Néerlandais Harry Kuiper, coordonnateur, de 2000 à 2003, d'un programme de recherche européen auquel participaient Monsanto, Bayer CropScience et Syngenta.
.....
Pierre Le Hir
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30/06/2009
Le 1er avion volant sans carburant fossile test fin 2009
Un avion révolutionnaire
Bertrand Piccard et André Borschberg ont retracé l’histoire du projet depuis son lancement en 2003. Six ans de travail intense, de calculs, de simulations et de tests ont été nécessaires à une équipe de 70 personnes pour achever la réalisation de cet avion en fibre de carbone totalement inédit : avec l'envergure d'un Airbus A340 (63,4m.) et le poids d'une voiture moyenne (1600 kg), aucun appareil aussi grand et aussi léger n'a jamais été construit. Près de 12’000 cellules solaires sont intégrées dans les ailes. Elles alimenteront en énergie renouvelable les 4 moteurs électriques d’une puissance maximale de 10 cv chacun et chargeront le jour les batteries lithium-polymère (400 kg) qui permettront de voler de nuit.
Le HB-SIA est le premier prototype du projet Solar Impulse. Il a pour mission de démontrer la faisabilité d’un vol de 36 heures, soit un cycle complet jour-nuit-jour, propulsé uniquement à l’énergie solaire. Après des mises au point au sol, l’avion devrait réaliser ses premiers essais dans le ciel suisse d’ici la fin 2009, d’abord sur l’aérodrome de Dübendorf (ZH) puis depuis la base aérienne de Payerne (VD). Une première nuit complète en vol est programmée pour 2010.
Les résultats du HB-SIA et leur analyse serviront au développement et à la réalisation d’un deuxième avion, le HB-SIB, destiné à faire le tour du monde en cinq étapes de cinq jours chacune en 2012.
Un programme pour les supporters
Pour répondre à la demande de nombreux enthousiastes, Solar Impulse a annoncé aujourd’hui le lancement d’un programme spécialement réservé au public désireux de participer à l’aventure et de s’associer philosophiquement au projet. On peut s’y inscrire sur le site www.solarimpulse.com pour recevoir des nouvelles en priorité, pour adopter une cellule solaire de l'aile, réserver une visite VIP de la base Solar Impulse ou encore apposer son nom sur le fuselage de l’avion.
Un symbole pour promouvoir les énergies renouvelables
Dans un monde dominé par les énergies fossiles et devant l’urgence de trouver des solutions durables, le projet Solar Impulse a pour but de démontrer le potentiel des énergies renouvelables et d’en promouvoir l’utilisation. C’est aussi le symbole des économies d’énergie qui peuvent être faites grâce aux nouvelles technologies. L'esprit de pionnier qui a permis de conquérir la planète et l'espace au 20ème siècle doit permettre de trouver des solutions pour diminuer la dépendance au pétrole. Et cela non pas en limitant la mobilité et le confort de la population, mais en créant du rêve, de l'espoir et de l'enthousiasme.
extraits voir + de détails sur http://www.solarimpulse.com
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L’Amérique croit (enfin) au réchauffement climatique
Cette fois, ça y est. Sur la question climatique, la position des Etats-Unis ne connaît plus d’ambiguïté. La publication en grande pompe du rapport «Changement climatique: impacts aux Etats-Unis», réalisé sous la houlette de treize agences gouvernementales et de la Maison-Blanche, confirme que l’homme est le principal responsable du réchauffement climatique constaté depuis cinquante ans. Le document —dont l’élaboration avait commencé sous l’ère Dobelyou— rappelle que la teneur atmosphérique en gaz carbonique est aujourd’hui —avec 385 ppm— de 30% supérieure à ce qu’elle a pu être au cours des 800 000 dernières années. Les projections —pour deux scénarios avec/sans efforts de réduction— montrent que le CO2 pourrait grimper entre 550 et 950 ppm à la fin du siècle. Des données qui s’appuient autant sur des rapports américains que sur celui du Giec (ONU) publié en 2007.
lire la suite sur http://effetsdeterre.fr/2009/06/18/lamerique-croit-enfin-...
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28/06/2009
Enquête Citoyens, à vos blogs !
Environnement humain
Au téléphone, les premières phrases donnent le ton : " Cette affaire, c'est du harcèlement ", soupire Bernard Goursaud, viticulteur à la retraite et maire de Brie-sous-Matha, une petite commune de Charente-Maritime. Un coup de fil plus tôt, son e-opposant, Pierre Collenot, blogueur estampillé " citoyen ", s'excusait presque : " Notez que je suis aussi l'auteur d'un site Internet consacré à l'histoire de la région, moins… sulfureux. "
Les blogueurs citoyens ? Des internautes qui mettent le nez dans les affaires de leur cité, surveillant de près les faits et gestes de leurs élus et les commentant avec plus ou moins de retenue,......
" ACTIVISTES DE LA DÉMOCRATOUILLE "
Prenons un peu le large. Nous voici sur l'île de Ré, chez Jean-Claude Oudry, 62 ans, citoyen du Bois-Plage-en-Ré (2 363 habitants). Sur la façade de sa maison, une affichette invite le passant à profiter de sa connexion Wi-Fi en s'asseyant sur le banc prévu à cet effet. Mais attention : Jean-Claude Oudry est un tonton flingueur du Web qui a déjà accroché à son tableau de chasse le maire de Rivedoux-Plage, une autre commune de l'île, et plusieurs de ses conseillers, en 2005. Alerté par un " indic " de magouilles d'élus concernant la gestion du camping municipal, il enquête et se fait l'écho de l'affaire sur son blog, " Le Meuil de Ré, revue satirique et de salubrité publique " (www.lemeuil.net). Mais ne publie pas tous les éléments qu'il a en sa possession, se contentant de menacer de le faire si les élus ne démissionnent pas. Et fait mouche.
extraits à lire dans LE MONDE 2 | 26.06.09
Commentaires : quoiqu'en pensent nos élus, la blogodémocratie ou la twittercratie est en marche et fera tomber ceux de nos élus qui s'imaginent faire l'économie de rendre compte de leurs actions et de leurs gestions régulièrement et au moins une fois par an. Les citoyens rejettent maintenant ceux de nos élus qui s'estiment avoir reçu un chèque en blanc du fait de leur èlection.
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21/06/2009
La pollution atmosphérique nuit à la croissance du foetus
Poids + faible et périmètre cranien réduit : un résultat que viennent de faire l*Insern et l" Université de Grenoble 1.
Les mesures ont été observées à des niveaux de pollution fréquemment relevés dans des villes moyennes. françaises ...
Cette Etude a éte publiée dans la revue Environnemental Health Perspective.
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20/06/2009
"La France a perdu 10 % de ses oiseaux nicheurs"
Vous êtes le coordinateur scientifique du programme STOC. Quels en sont les principaux résultats ?
En vingt ans, toutes espèces confondues, la France ace perdu 10 % des oiseaux communs nichant sur son territoire. Les plus touchés sont les espèces urbaines (- 20 %) et les espèces agricoles (- 20 %), puis les espèces forestières (- 11 %). Par ailleurs, on constate un déplacement global des populations de 100 km vers le nord, conséquence du réchauffement climatique.
la suite sur LE MONDE | 20.06.09
Commentaire : ce n'est pas une bonne nouvelle!!!
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18/06/2009
Les oiseaux sont plus que jamais en danger d'extinction
Ara de Lear Anodorhynchus leari : grâce aux efforts joints de nombreux acteurs, les populations de ce magnifique perroquet bleu augmentent de nouveau.
Crédit : Andy and Gill Swash WorldWildlifeImages
La dernière évaluation des oiseaux dans le monde révèle qu’il n’y a jamais eu autant d’espèces menacées d’extinction, selon la Liste Rouge des Espèces Menacées de l’UICN.
Birdlife internationale, qui conduit la recherche pour la Liste Rouge de l’UICN, a dénombré que 1 227 espèces (soit 12 %) sont classées comme étant menacées d’extinction dans le monde. La bonne nouvelle, c’est que lorsque des actions de conservation sont mises en place, les espèces peuvent être sauvées.
source planete info du 15.06.09 lire la suite ici
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16/06/2009
6 et 17 Juin : Café Contact de l'Emploi au CNIT à PARIS
16 et 17 Juin Café Contact de l'Emploi au CNIT à PARIS, un èvènement dans un évènement ( Emploi Recrut'Séniors ) un RDV INTERACTIF, unique en France et Europe, avec Café Contact de l'Emploi, pendant 2 jours plein!
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14/06/2009
Le changement climatique pourrait déclencher une migration massive 200 millions de personnes pourraient se déplacer vers 2050
Communiqué 06-10-2009
Les femmes seraient les plus touchées
Bonn, le 10 juin 2009. À moins que des mesures draconiennes ne soient prises pour neutraliser le réchauffement planétaire, les répercussions de la migration humaine et du déplacement pourraient atteindre une ampleur et une envergure qui surpasserait toute l’histoire de l’homme.
Le changement climatique contribue déjà à la migration et au déplacement. Les principales estimations profilent une tendance qui atteindra des dizaines de millions de migrants dans les prochaines années. Au cours des décennies à venir, les retentissements du changement climatique sur les efforts relatifs à la sécurité humaine pourraient être dévastateurs. Il s’agit là des conclusions majeures d’un nouveau rapport intitulé « In Search of Shelter : Mapping the effects of Climate Change on Human Migration and Displacement ». Ce rapport a été rédigé par l’Institut universitaire des Nations Unies pour l’environnement et la sécurité humaine, CARE International et le Consortium for International Earth Science Information Network (CIESIN) de l’université Columbia. Ce rapport a été rendu public aux médias aujourd’hui au cours des Pourparlers à Bonn sur le changement climatique sous les auspices de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Le nombre exact de personnes qui se déplaceraient au milieu du siècle est inconnu. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime que près de 200 millions de migrants seront poussés par l’environnement en 2050. «Tandis que la migration humaine et le déplacement sont d’ordinaire générés par des facteurs multiples, l’influence du changement climatique dans la décision des gens d’abandonner leurs moyens de subsistance et de quitter leur maison pèse plus lourd », déclare le docteur Charles Ehrhart, coordonnateur de CARE International sur le changement climatique, qui est aussi un des co-auteurs du rapport.
Les femmes des pays en voie de développement seront les plus touchées par les effets du changement climatique et de la migration. Par exemple, dans les familles paysannes pauvres, les femmes s’occupent de presque toute l’agriculture. Lorsque les hommes s’en vont chercher un emploi saisonnier à la ville, les femmes restent sur place, dans des fermes en péril. Comme le changement climatique accroît également la fréquence et la gravité des catastrophes naturelles à l’échelle internationale, les femmes seront plus exposées à la mort. Les femmes enceintes et les enfants sont moins aptes à s’enfuir rapidement. Dans les cultures traditionnelles où la modestie des femmes est fortement encouragée, beaucoup choisissent de rester et de risquer leur vie plutôt que de partir pour un endroit où elles seraient dépourvues d’intimité pour se laver, et où elles risqueraient d’être violées ou violentées. Les rôles de genre, ainsi que les tabous culturels et les interdictions, peuvent entraver la migration, provoquée par le changement environnemental, des femmes et des foyers menés par des femmes – même si la migration était une raison de survie.
Le rapport démontre la preuve empirique d’une enquête inédite multicontinentale, de recommandations politiques et une analyse des dangers et des solutions potentielles. Il examine les effets particuliers possibles du changement climatique dans des régions vulnérables à travers le monde. « Dans la région densément peuplée du delta du Mékong au Vietnam, par exemple, une montée du niveau de l’eau de deux mètres – compte tenu de la densité démographique actuelle – causerait l’inondation de maisons de plus de 14,2 millions d’habitants et submergerait la moitié des terres cultivables de la région », ajoute Ehrhart.
La plupart chercheront refuge dans leur propre pays tandis que d’autres traverseront des frontières. Certains déplacements et migrations pourraient être enrayés par la mise en œuvre de mesures d’adaptation. Toutefois, les pays les plus pauvres ne disposent pas de structure propice à une adaptation d’envergure. Par conséquent, les sociétés touchées par le changement climatique pourraient se retrouver piégées dans une spirale descendante de dégradation écologique, là où les filets de protection sociale cèdent sous les tensions et la montée de violence. Dans ce sombre scénario bien trop plausible, des populations entières seraient forcées de migrer seulement pour survivre.
« Le Canada est l’un des principaux responsables du problème du changement climatique mondial, aussi, envers ceux qui vont le plus souffrir – les femmes et les enfants des pays en voie de développement – nous avons le devoir de participer à la solution, déclare Kevin McCort, président-directeur général de CARE Canada. Qu’ils optent pour l’adaptation ou la migration, les peuples touchés par le changement climatique ont le droit de vivre dans la dignité ».
Ce rapport a été rédigé par l’Institut universitaire des Nations Unies pour l’environnement et la sécurité humaine, CARE International, le Consortium for International Earth Science Information Network (CIESIN) de l’université Columbia. Il a été financé par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et la Banque mondiale.
source care canada
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12/06/2009
Chronique Vinasse, par Robert Solé
Extraits
Le faux rosé a été balayé par la vague verte. Sur le point de commettre un sacrilège, la Commission européenne est revenue sur sa décision : elle n'autorisera pas la fabrication d'un vin centriste, par mélange de rouge et de blanc. Non au métissage ! "Coupé n'est pas rosé", proclamaient les producteurs traditionnels, dont la mobilisation a porté ses fruits.
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suite LE MONDE | 09.06.09
selon un commentaire
"Le bon vin réjouit le coeur de l’homme et efface la crise."
00:15 Publié dans europe | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
11/06/2009
Hadopi : le Conseil constitutionnel censure la riposte graduée
LEMONDE.FR | 10.06.09
détail en cliquant décision Conseil Constitutionnel
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