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06/01/2015

Alors que la crise financière en Europe bat son plein, Bruxelles pourrait enterrer son projet de réforme bancaire...Un comble

Quand les banques seront à nouveau en faillite comme en 2008, QUI va encore payer ? Toujours nous les CONtribuables Européens et pas les actionnaires des banques qui vont continuer à toucher ...les dividendes et ne pas éponger le passif.

Le lobbying des banquiers auprès de la Commission Junker porte ses fruits...Bis Repetita

voir ci-dessous extrait dossier du Monde : Édifiant

Séparer au sein des banques européennes les activités à risque pour éviter de nouvelles crises : la proposition avait été portée, depuis près d’un an, par Michel Barnier, lorsqu’il était commissaire au marché intérieur et aux services. Ambitieux, ce projet de directive avait suscité de très fortes controverses. Alors qu’une nouvelle Commission est en place depuis début novembre, le projet législatif de réforme bancaire pourrait être définitivement abandonné.

Le nouveau commissaire aux services financiers, le Britannique Jonathan Hill, a fait parvenir, le 18 novembre, à Frans Timmermans, numéro deux de la nouvelle Commission européenne, une lettre dans laquelle il évoque le retrait de la proposition de son prédécesseur comme une option à envisager sérieusement en 2015. « Dans le cas où les Etats membres de l’Union européenne [UE] continueraient à ne pas soutenir [l’initiative] », souligne-t-il.

C’est Philippe Lamberts, un des leaders des Verts au Parlement européen, très au fait du sujet de la régulation bancaire, qui, jeudi 4 décembre, a alerté les médias à propos de cette lettre de M. Hill. « Le signal qu’il envoie aux Etats membres est clair : Continuez à privilégier une stratégie de pourrissement de ce dossier, et nous nous chargerons l’année prochaine de tuer dans l’œuf la réforme bancaire », accuse M. Lamberts.

La proposition de M. Barnier ciblait les trente plus gros établissements bancaires de l’UE, dont la faillite déstabiliserait l’économie. Il visait à interdire aux banques, dès 2017, de spéculer pour leur compte propre sur des produits financiers s’échangeant sur les marchés (actions, obligations, etc.) et sur les matières premières. Il proposait aussi que les autoritaires bancaires nationales, au-dessus d’un certain volume réalisé, obligent les banques à filialiser leurs activités à risque.

Les propositions de M. Barnier étaient inspirées de la réforme américaine, dite « réforme Volcker », du nom de l’ancien président de la réserve fédérale américaine (Fed, banque centrale). Elles ont suscité une levée de boucliers immédiate et vigoureuse. Notamment en France. Au sein des banques. Mais pas seulement. Les banquiers français ont reçu l’appui des pouvoirs publics. Ces derniers ont fait savoir à Bruxelles que le projet était « irresponsable » pour reprendre le terme, plutôt fort dans la bouche d’un banquier central, de Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France.

L’argument avancé ? Le projet européen fragiliserait les banques et serait plus contraignant que les réglementations, assez « light », que la France a adoptées pour ses institutions financières après la crise. Ces dernières consistent surtout en un renforcement des organes de contrôle nationaux. Le Royaume-Uni, qui a lui aussi adopté ses propres règles (dites « loi Vickers ») et l’Allemagne militaient également contre ce texte.

« M. Hill ne dit pas du tout dans son courrier qu’il faut se débarrasser de la proposition Barnier. Il se livre juste à l’exercice, imposé par la nouvelle Commission ces dernières semaines, d’évaluation des chantiers encore en cours dans notre institution », argumente une source bruxelloise.

De fait, la Commission Juncker veut se concentrer sur quelques sujets prioritaires (le numérique, l’énergie, la relance de l’économie) et elle a décidé de faire le tri entre tous les projets de textes législatifs portés par ses services et de ne retenir que ceux qu’elle juge prioritaires. Ou ayant une chance d’aboutir. C’est-à-dire d’obtenir un accord au Conseil, la réunion des Vingt-Huit, et/ou au Parlement européen. M. Timmermans est responsable de ce tamisage législatif.

Or, le projet Barnier coche une de ces cases : du point de vue de M. Hill, le texte qui divise risque de ne pas passer la barre du Conseil, en raison de l’opposition forte des trois plus grandes économies de l’Union européenne, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne.......

 



16/01/2012

A qui vraiment la faute de l'explosion de notre dette depuis 1974 ?

voir l'article du monde reproduit partiellement

Contre le discours dominant sur la dette publique

 

 

 

 

Il y a deux manières de raconter ce qui se passe en Europe. Selon le storytelling dominant, nous avons trop dépensé. Experts et éditorialistes devisent sur la France qui, comme les autres pays dépensiers, "vit depuis plus de trente ans à crédit". L'enjeu pour la gauche serait seulement de "donner du sens à la rigueur" en attendant de "relancer la croissance".

 

Ce scénario semble aussi évident que l'air que nous respirons. Il est pourtant contraire aux principaux chiffres officiels, et une narration alternative apparaît mieux fondée. Ainsi selon le rapport sur "La dépense publique et son évolution", publié par Bercy, la part des dépenses publiques dans le PIB français est passée de 52,8 % dans les années 1990 à... 52,9 % dans les années 2000.

 

Si les déficits et la dette ont flambé, ce n'est pas du fait d'une envolée des dépenses, mais à cause d'une réduction des recettes. Le manque à gagner annuel dû aux exonérations et baisses d'impôts consenties dans les années 2000 est chiffré par Gilles Carrez, député UMP et rapporteur du budget, à plus de 100 milliards d'euros. Et la crise financière a provoqué une chute brutale des recettes publiques déjà érodées par cette contre-révolution fiscale. Cette dette est celle de la finance et du néolibéralisme, pas des assurés sociaux ni des citoyens.

 

Deux narrations aussi contradictoires de l'histoire de la dette publique déterminent deux réponses antagoniques. Selon l'histoire officielle, une cure sévère d'amaigrissement budgétaire s'impose, sans débat autre que sur les modalités, pour que la France restaure ses finances publiques et que ses entreprises redeviennent compétitives. Dans la narration alternative, à l'inverse, la clé de la situation réside dans une réforme fiscale redistributive, couplée à une cure amaigrissante et une mise sous tutelle... du secteur financier.

 

En outre, la réforme fiscale, qui permet de réduire le déficit courant, n'épongera pas la dette : les intérêts versés en 2011 aux rentiers - ceux-là mêmes qui ont bénéficié des baisses d'impôts - se montent à 50 milliards d'euros, avant même la prochaine perte du triple A et de probables hausses des taux exigées par les marchés.

 

Pour alléger ce fardeau, préserver les services publics et la protection sociale, et enclencher une transition écologique, le débat démocratique devra déterminer si une part de cette dette est illégitime, c'est-à-dire contractée au nom d'arguments infondés et au bénéfice d'intérêts particuliers et, le cas échéant, décider un défaut sur cette partie de la dette. Les Etats devront à l'avenir se financer ailleurs qu'auprès des seuls marchés financiers, comme ils le faisaient jusqu'au début des années 1980 : faute de quoi ils ne pourront plus prétendre à aucune souveraineté.

 

Ils devront également prendre acte que cette crise est aussi celle d'un modèle de croissance insoutenable, et réorienter les investissements publics vers des programmes écologiquement plus sobres et plus riches en emplois, au lieu de grands projets productivistes, coûteux et obsolètes.

 

Mais si la narration critique a pour elle la vraisemblance du diagnostic, elle se heurte aux "évidences" martelées, et la nécessaire radicalité des réponses qu'elle appelle peut inquiéter. C'est pourquoi un appel pour un "audit citoyen de la dette publique" a été lancé mi-octobre 2011 par des personnalités et nombre d'organisations syndicales, associatives et politiques, rejoints depuis par plus de 50 000 citoyens....

 

Des collectifs locaux se créent dans de nombreuses localités pour proposer aux citoyens de s'emparer de ce débat. Ces initiatives n'ont pas encore intéressé les médias, mais veulent susciter dans les profondeurs de la société un débat de la même intensité que celui qui a précédé le référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005.

 

Car les questions alors débattues se posent avec une tout autre acuité, à l'heure où le tsunami de l'austérité arrive d'Europe méridionale. Les réformes institutionnelles adoptées depuis un an, et parachevées par le "traité intergouvernemental à Vingt-Six" décidé au sommet européen de décembre, ne font que radicaliser une logique de répression budgétaire et de soumission aux marchés financiers, dont la crise manifeste pourtant l'échec patent. ......

 

Une idée a servi de clé de voûte à l'architecture européenne depuis Maastricht : les marchés sont plus intelligents que les gouvernements et les électeurs. Concurrence fiscale et sociale au sein d'un marché libre et non faussé ; réduction des recettes publiques pour augmenter la compétitivité ; obligation faite aux Etats, en cas de déficits, de se financer sur les marchés ; interdiction faite aux Etats de s'entraider financièrement... : la zone euro a été conçue pour éliminer les politiques économiques volontaristes et placer les Etats sous le pilotage automatique des marchés. La tentative désespérée de sauver cette architecture aux principes obsolètes ne peut qu'échouer, fût-ce avec des eurobonds (des titres communs pour mutualiser la dette des pays de la zone euro) qui resteront soumis au jugement et donc aux critères de "bonne gestion" des marchés.

 

L'échec programmé de ce sauvetage peut déboucher dans les années à venir sur un éclatement de l'euro et un déferlement des courants nationalistes, autoritaires et xénophobes qui travaillent les sociétés européennes. Mais le pire n'est pas certain. .......

 

La nomination d'anciens dirigeants de Goldman Sachs comme chefs de gouvernement en Grèce et en Italie, ministre des finances en Espagne ou président de la Banque centrale européenne, ne passe pas. .... Les citoyens ne veulent plus être "des jouets dans les mains des banques et des politiciens", comme disent les "indignés" espagnols......

 

Face à la surdité des élites, une insurrection démocratique est nécessaire en Europe comme d'ailleurs aux Etats-Unis, dans le monde arabe, en Russie... Il s'agit de refonder la démocratie dans le champ politique, par un recours intense aux mécanismes de la démocratie directe (initiatives citoyennes, référendums révocatoires...) et de la démocratie délibérative (conférences citoyennes, deuxième Chambre tirée au sort...).

 

Il s'agit aussi de l'élargir au champ économique, à commencer par le système bancaire, dont le sauvetage imminent par les deniers publics doit être l'occasion de le placer sous le contrôle non pas des fonctionnaires de Bercy ou de Bruxelles, mais de la société civile. L'horizon semble bouché par leur dette : dégageons-le en réinventant notre démocratie.

Voir les solutions alternatives  en cliquant ICI

02/03/2011

La pollution de l'air réduit l'espérance de vie

La pollution atmosphérique réduit l'espérance de vie des Européens, provoque de l'asthme chez l'enfant, des bronchites chroniques et des maladies cardio-vasculaires chez les plus de 65 ans, et coûte des milliards d'euros à la collectivité. Mais, entre les habitants de Bucarest, qui sont les moins bien lotis, et ceux de Stockholm, où l'air est le plus pur, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Tels sont les enseignements, en partie inédits, d'un programme européen, baptisé Aphekom, qui a mobilisé pendant trois ans une soixantaine de chercheurs dans 12 pays et 25 villes, abritant au total 39 millions d'habitants, dont les premiers résultats sont rendus publics mercredi 2 mars.....

..Les résultats, qui permettent de lire, en creux, les pertes d'espérance de vie liées à la pollution, sont spectaculaires. L'excès de particules fines - émises en particulier par les véhicules diesel et les sources individuelles et collectives de chauffage - réduit de presque deux ans en moyenne l'espérance de vie des habitants de Bucarest, de presque six mois celle des Parisiens. Rien de tel à Stockholm, où la pollution est sous la norme OMS....extraits lemonde

06/10/2010

2013 Cité du cinéma, l’objectif de Luc BESSON est de doter la France d’un équipement majeur sur le modèle des studios Pinewood en Grande-Bretagne

Un projet d’envergure

Avec la Cité du cinéma, l’objectif de Luc BESSON est de doter la France d’un équipement majeur sur le modèle des studios Pinewood en Grande-Bretagne.

Elle permettrait de dynamiser le secteur du cinéma pour continuer à produire un nombre élevé de films et attirer sur le sol français des productions étrangères plus habituées à ce genre d’outil.

Europacorp

Le projet amènerait également un équipement de haute valeur technique et favoriserait le partenariat entre les entreprises présentes sur un même site de production.

Il pourrait enfin créer une forte émulation au sein du cinéma français, tant sur un plan artistique que sur un plan technologique permettant de promouvoir la qualité des industries techniques du secteur et de favoriser leur développement.

Des retombées locales

Les retombées locales de ce projet sont multiples : outre l'impact en terme de valorisation du territoire et de dynamique pour le quartier Pleyel, ce projet aurait également des retombées économiques puisque environ 30 % du budget d’un film sont dépensées localement.

Des négociations sont également en cours pour favoriser le recrutement local de professionnels du cinéma et d'emplois de service.

source plainecommune

05/08/2010

La suisse adopte un nouveau super-radar

POLICE - Le dispositif est capable de détecter de nombreuses infractions, et peut suivre plus de 20 voitures en même temps...

Il s’appelle Trafistar SR590. Ce n’est qu’une machine, mais il fait trembler les automobilistes suisses. Ce super-radar, testé par la police suisse depuis 3 mois est capable de détecter jusqu'à dix infractions au code de la route, selon le journal Le Matin Dimanche. Pas étonnant, donc que le dispositif ait été adopté.

La nouvelle caméra qui doit entrer en service à la fin du mois d'août à Genève détectera de façon classique dans un premier temps les excès de vitesse et les feux rouges grillés. Mais elle devrait rapidement être configurée pour permettre de repérer d’autres infractions, comme le non-respect des distances de sécurité, le refus de priorité ou l’absence d’arrêt aux passages-piétons, ainsi que les dépassements dangereux.

Jusqu'à 22 véhicules suivis sur quatre voies

D'ici à 2011, les conducteurs qui empruntent les couloirs des cyclistes et de bus, ceux qui ne s'arrêtent pas au stop, ceux qui tournent de façon illicite, ceux qui franchissent une ligne jaune, seront également pris par le super-radar, selon le journal. Le Trafistar SR590 peut suivre simultanément jusqu'à 22 véhicules sur quatre voies pendant 500 mètres.

L’appareil affiche en temps réel les vitesses de chaque véhicule, colorant les chiffres en rouge en cas d’infraction. Et pour que personne n’y coupe, il est équipé d’un filtre qui permet de déchiffrer les plaques d’immatriculation des petits malins qui y ont collé de la laque ou du cellophane. De quoi donner des idées à notre sécurité routière?

source 20 minutes

Commentaire : les automobilistes enfin...sages

A voir: le reportage de la chaîne suisse TSR ci.dessous

23/06/2010

Après Guillon, Didier Porte renvoyé de France Inter

"Je suis viré complètement de France-Inter, même du 'Fou du roi', contrairement à ce que Philippe Val avait dit à Stéphane Bern", a déclaré l'humoriste.
AFP/OLIVIER LABAN-MATTEI
"Je suis viré complètement de France-Inter, même du 'Fou du roi', contrairement à ce que Philippe Val avait dit à Stéphane Bern", a déclaré l'humoriste.

.....Ce licenciement intervient le même jour que l'annonce, par le patron de Radio France, Jean-Luc Hees, que l'humoriste Stéphane Guillon, auteur également d'une chronique matinale, était lui aussi congédié. Didier Porte avait reçu début juin un avertissement de sa direction à la suite d'une chronique dans laquelle il mettait en scène l'ancien premier ministre Dominique de Villepin insultant le chef de l'Etat. "Ce petit dérapage sur Villepin et Sarkozy reste un prétexte, ça fait dix ans que je fais des chroniques engagées", a réagi le chroniqueur.

"Je sais que Christian Estrosi a récemment écrit à la présidence pour se plaindre d'une de mes chroniques. Je ne veux pas jouer les martyrs politiques mais ça me semble disproportionné. J'ai l'impression qu'on fait le ménage à deux ans des présidentielles", a-t-il commenté. Dans l'entourage de Christian Estrosi, on précise que le ministre de l'industrie avait bien écrit fin avril à France Inter "simplement" pour demander un droit de réponse après les "attaques violentes et les insultes proférées à son égard" par l'humoriste. "A aucun moment" le ministre "n'a demandé la tête" de Didier Porte, a-t-on affirmé, précisant que ce droit de réponse n'avait "jamais été lu à l'antenne".

"NOUS VIVONS DES MOMENTS PÉNIBLES"

Dans son courrier adressé à Didier Porte, Philippe Val explique qu'il souhaite "renouveler et faire évoluer" l'antenne. "La conception d'une nouvelle grille contraint nécessairement la direction à renoncer à certaines émissions ou chroniques", poursuit la lettre, selon l'humoriste, dont le contrat s'arrête vendredi.

"J'ai un contrat de grille qui dure jusqu'à fin juin. Comme ça fait dix ans que je suis dans la maison, c'est comme si j'avais un CDI, donc c'est bien un licenciement qui n'est pas justifié puisque je n'ai eu qu'un seul avertissement", a-t-il expliqué.

"Pour moi c'est chaud, plaisante-t-il tout de même dans une interview à l'AFP, je suis incasable sur une autre radio. Il me reste mes spectacles mais je suis mal. J'ai deux enfants en très bas âge. Je vais les confier à la DASS, pas le choix".

STÉPHANE BERN SOUTIEN DIDIER PORTE ET MENACE DE QUITTER L'ANTENNE...

extraits du monde du 23062010

13/03/2010

Hedge funds - La CE répond aux critiques de Washington

Geithner se plaint auprès de BarnierCE - le projet n'est pas protectionniste et est cohérent.La GB pourrait faire des concessions.avec les orientations du G20

BRUXELLES, 11 mars (Reuters) - L'Union européenne a défendu son projet de régulation des fonds spéculatifs face aux critiques venues de Washington, en déclarant jeudi que son projet n'était pas protectionniste et était cohérent avec les orientations définies par le G20 pour accroître la transparence des marchés.

Le secrétaire d'Etat au Trésor américain Tim Geithner s'est en effet plaint auprès du commissaire européen au Marché intérieur Michel Barnier au sujet des initiatives d'encadrement des fonds spéculatifs, a indiqué la Commission européenne.

Le porte-parole de Michel Barnier a rejeté ces critiques, affirmant que les dispositions avancées par l'UE n'étaient pas protectionnistes.

"La décision de l'UE d'agir sur les hedges funds est dans le droit fil de la décision du G20 de renforcer la transparence", a indiqué le porte-parole. "Les nouvelles règles concernant les hedge funds ne sont pas discriminatoires envers les acteurs étrangers et ne sont pas protectionnistes", a-t-il ajouté.

Bruxelles souhaite que les investisseurs étrangers, par exemple les hedge funds new-yorkais basés à Londres, soient soumis à une surveillance plus stricte et fassent preuve d'une transparence plus grande.

Mais Washington s'inquiète du fait que de telles exigences risquent d'entraver les efforts des fonds spéculatifs pour attirer l'argent des investisseurs européens.

Cette divergence de vue se manifeste à un moment crucial pour le secteur financier. Des sources proches du dossier ont indiqué à Reuters mercredi que la Grande-Bretagne serait sur le point de faire des concessions à l'Allemagne et à la France, ce qui permettrait aux ministres des Finances de présenter d'un projet de réglementation des hedge funds la semaine prochaine.

Obsevation : sans un contôle RENFORCE DU G20 sur les paradis fiscaux et...les hedge funds...ainsi que sur les instruments financiers dérivés, la crise et la bulle va de nouveau EXPLOSER

02/11/2008

Environnement social : la crise ...impser le travail dimanche , no limite pour la retraite

C'est curieux qu'on veut réguler à nouveau l'économie monétaire et continuer à déréguler le droit social....


1/La crise, prétexte pour imposer le travail le dimanche ?

À la suite des nombreuses déclarations de Nicolas Sarkozy (dans lesquelles il aime répéter sans cesse la même blague - en matière de communication politique, la répétition est sans doute la meilleure des rhétoriques), la polémique du travail du dimanche est relancée.

voir la suite

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46571

voir aussi le sondage sur le travail le dimanche à droite sur ce blog

2/La crise : Départ en retraite volontaire à 70 ans : tollé des syndicats

L'Assemblée a adopté vendredi soir un amendement permettant aux salariés de travailler jusqu'à 70 ans s'ils le souhaitent. Les syndicats se disent inquiets, l'opposition fustige un «scandale».

voir la suite en cliquant ci-dessous

http://www.lefigaro.fr/politique/2008/11/01/01002-2008110...

commentaire juste donné par

Gaulliste social : Stupide
qu'on m'explique l'intérêt d'augmenter le volume de la population active en faisant appel aux plus vieux alors que :
- les entreprises ne sont pas intéressées par les seniors. Elles gardent ceux qu'elles ont (et encore) mais n'en embauchent pas
- on sait très bien qu'à long terme personne n'aura le choix. La liberté de choix c'est du pipeau. Dans l'entreprise, c'est le patron qui décide et non les employés (et c'est normal)
- on a un fort taux de chômage, en particulier chez les jeunes, pas assez de travail pour tout le monde.

On serait dans une situation de plein emploi, à la limite. Faire appel aux anciens pour combler les trous,c'est plus productif que faire appel à l'immigration. Mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Quel intérêt a t-on alors ?

"Sauver les retraites et le système par répartition ?" D'accord, alors donnons du travail aux jeunes qui pourront ainsi cotiser et financer les retraites, et laissons les vieux jouir d'un repos bien mérité.

Le jour où il n'y aura plus un seul chômeur en France et que les entreprises manqueront de main d'oeuvre, alors ce jour là on pourra discuter de reculer l'âge de la retraite. A l'heure actuelle, cela n'a aucun intérêt.

commentaire personnel

Tout à fait d'accord avec Gaulliste social, dérégulons sans fin car avec la déréglementation financière on a vu ce qu'on a vu.

Non sans rester dans un carcan, faisons un toillettage intelligent en fonction de la situation économique. Pour l'instant pas de travail= pour moi le travail à donner aux jeunes est une priorité absolue.

Le gouvernement cherche tout simplement à ce que les vieux ne puissent plus prendre une retraite, ou si vieux qu'ils ne se rappelleront plus qui ils sont. ON aura jamis plus besoin de retraite.

Je suis 100% pour la suppression des retraites et des avantages de nos trop chers ELUS.

Conclusion : supprimons toutes les cotisations puisqu'on ne veut plus payer les retraites.

Et attendons que la "Main Invisible", si chère à nos capitalistes fassent des miracles comme pour la crise financière....

ou alors la retraite à 100 ans pour les gogos, voire 130 ans pour les + résistants

cercueil-virtuel.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2BIS/La crise : travailler plus et plus longtemps..pour mourir plus jeune

Encore une aberration économique et sociale prise dans la précipitation.

Au nom de la « liberté » de travailler plus longtemps, le gouvernement croit judicieux d’autoriser le travail jusqu’à 70 ans, sans se préoccuper du contexte économique ni même de la santé des travailleurs.

Comme si le travail était le but suprême de la vie, alors même que les aspirations des hommes sont à l’opposée de cette conception. Que le travail soit une chose nécessaire est un fait, mais il ne fait aucun doute qu’il ne constitue pour la plupart qu’une contrainte dont on s’accommode pour la survie, et que l’on supporte en espérant s’en libérer le plus vite possible.

+ de détails sur http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46677

et encore http://atheologie.hautetfort.com/archive/2008/11/06/vivem...

18/09/2008

Edito environnement économique

Les USA se réveillent avec une gueule de bois après avoir fait marché la planche à billets et prété via leurs banques aux particuliers des sommes supérieures à leurs capacité de remboursemnt.

Ce phénomène n'existe pas en Europe. N'empêche, lorsque vous souscrivez sur les conseils de vos banquers des sicav monétaires (panier de produits dont on ne connait pas le détail de la composition) qui soit disant rapportent 5 à 6 %, vous prenez un porduit financier masqué qui contient probablement des ingrédients dangereux dont vous seuls supportez les risques. Le banquier se rémunère en prenant une commission.

Conclusion : seuls les produits réglementés sont aujourd'hui garantis par l'Etat.

Comme le Prix Nobel d'Economie, M. Stiglitz, gardons-nous tout de même de verser dans le pessimisme entretenu par les médias car cette crise boursière devrait être moins grave que celle de 1929 même s'il se prémunir d'"un excès de confiance".

01/07/2008

BCE Stop au dogmatisme de Jean-Claude Trichet

Non à la hausse programmée des taux d'intérêts projetée le 03 Juillet 008 par la Banque Centrale Européenne

5 raisons (parmi de nombreuses autres) pour dire Stop au dogmatisme de Jean-Claude Trichet :

  1. Augmenter les taux directeurs de la BCE ne réduira aucunement l'inflation. En effet, une remontée des taux d'intérêt ne peut lutter contre l'inflation que si cette dernière est due à une demande supérieure à l'offre, c'est-à-dire à une croissance forte. L'augmentation des taux réduit alors la demande, puis l'inflation. Or, aujourd'hui, l'inflation est principalement due à la flambée des prix des matières premières qui, pour les deux tiers, est due à des pressions spéculatives. Augmenter le taux refi ne réduira donc en rien ces dernières. Bien au contraire.
  2. Augmenter les taux directeurs aggravera même l'inflation eurolandaise. En effet, si la BCE relève son taux refi, l'euro repartira à la hausse, le dollar à la baisse, donc les cours pétroliers à la hausse. En d’autres termes, en voulant soi-disant lutter contre l’inflation, la BCE ne ferait qu’augmenter cette dernière.
  3. Augmenter le taux refi de la BCE cassera encore un peu plus une croissance eurolandaise déjà très fragile. Doit-on rappeler que les ventes au détail (indicateur avancé de la consommation des ménages) atteignent actuellement des plus bas quasiment historiques ? Doit-on rappeler que l'indice de sentiment économique calculé par la Commission Européenne annonce une croissance économique de la zone euro de seulement 1,2 % d'ici l'automne prochain ? Autrement dit, en augmentant les taux, la BCE aggravera la stagflation (stagnation économique et inflation élevée).
  4. En agissant constamment par dogmatisme et non par pragmatisme économique, la BCE est devenue la meilleure alliée des eurosceptiques et pèse ainsi sur la crédibilité et la pérennité de la zone euro.
  5. A l'exception de quelques bien pensants et/ou adeptes de la pensée unique, tous les Eurolandais sont conscients des travers que nous venons d'évoquer. Tout le monde se plaint, mais personne n'agit. Or, il n'est plus possible de supporter une BCE dogmatique, cynique et méprisante à l'égard des entreprises et des citoyens de la zone euro.
En signant cette pétition pour une BCE enfin responsable, vous pourrez enfin agir.

Marc Touati

 
Pour signer allez sur

http://www.stoptrichet.com/