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10/02/2012

Pétition pour une protection de l’apiculture et des consommateurs face au lobby des OGM

par Les organisations apicoles et environnementales

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L’impossible coexistence « OGM / apiculture » établie par la justice

Depuis l’apparition des premières cultures d’OGM en Europe il y a quelques années, les apiculteurs ne cessent d’alerter les pouvoirs publics sur l’impossible coexistence entre ces cultures et l’apiculture. Sous l’influence du lobby OGM et semencier, la Commission Européenne et les autorités nationales sont jusqu’à présent restées sourdes à cet appel.

Or, un apiculteur allemand qui a constaté la présence de pollen de maïs OGM MON 810 dans son miel a intenté une action en justice. Le 5 septembre 2011, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a décidé qu’un tel miel ne pouvait pas être commercialisé [1].

Nos gouvernants ne peuvent donc plus feindre d’ignorer cette réalité : l’autorisation de cultures d’OGM en plein champ serait fatale à l’apiculture (miel, pollen, propolis) et à l’abeille.source ogm-abeille.org

Gare aux manigances

Les consommateurs européens ne veulent pas d’OGM dans le miel. La prise de conscience environnementale est devenue telle que la Commission Européenne ne peut prendre le risque de sacrifier délibérément l’abeille au profit de multinationales. Depuis la décision de la CJUE, les tractations vont pourtant bon train.

L’arrêt de la Cour de Justice s’appuie sur le fait que le pollen de maïs MON 810 n’est pas autorisé à la consommation humaine. Des manipulations juridiques qui permettraient de contourner cette interdiction dans le cas du miel sont à l’étude, au mépris de la transparence exigée par les consommateurs.

Seule solution : le moratoire

La coexistence des cultures OGM en plein champ et de l’apiculture est impossible. Personne ne peut plus ignorer cette réalité.

L’abeille est un élément indispensable de l’environnement, de la biodiversité, et un atout incontournable pour la pollinisation de nombreuses cultures. Déjà mise à mal par la pression des pesticides, elle pourrait tout bonnement disparaître de nos campagnes par décision politique, ou être accusée de disséminer les pollens OGM !

Face à ce risque inadmissible, nous demandons instamment à John Dalli, Commissaire européen à la Santé et à la Consommation, et à nos décideurs européens et nationaux de protéger l’abeille, l’apiculture et les professionnels de l’apiculture et de :
- suspendre immédiatement et ne pas renouveler l’autorisation de culture en plein champ du maïs MON 810,
- bloquer l’avancée de tous les dossiers de plantes génétiquement modifiées nectarifères ou pollinifères,
- faire évaluer rigoureusement l’impact des plantes transgéniques sur les ruchers, notamment les couvains et les abeilles hivernales, et de rendre publics tous les protocoles et résultats
- respecter le droit à la transparence pour les consommateurs.

Le miel et les produits de la ruche doivent rester des aliments sains et naturels.

29/11/2011

OGM monsanto maïs 810 à nouveau autorisé en France ! On se moque des citoyens ici !

"la position française vis-à-vis des OGM est quelque peu ambiguë. S'ils ne sont pas autorisés à la culture, une trentaine d'OGM, cultivés à l'étranger, sont malgré tout importés sur notre sol, essentiellement pour l'alimentation animale et l'industrie, grâce à des autorisations de mise sur le marché européennes. Près de 5 millions de tonnes de soja, dont les trois quarts génétiquement modifiées, sont ainsi importées chaque année dans l'Hexagone." extraits lemonde

Commentaire de qui se moque-t-on ? Les électeurs trancheront en 2012

18/08/2011

Monsanto poursuivi pour "biopiraterie" par l'Inde

L'Autorité indienne de la biodiversité a annoncé, le 11 août, qu'elle allait engager des poursuites judiciaires à l'encontre du semencier américain Monsanto pour avoir mis au point une aubergine génétiquement modifiée à partir de variétés locales sans en avoir demandé l'autorisation.

C'est la première fois, en Inde, qu'une entreprise va être poursuivie pour acte de "biopiraterie", une infraction passible de trois années d'emprisonnement.
Monsanto, son partenaire indien Mahyco et plusieurs universités indiennes s'étaient associés en 2005 pour mener les recherches, avec l'appui de l'agence américaine de développement Usaid, favorable aux organismes génétiquement modifiés (OGM).

MORATOIRE RECONDUIT EN 2011

Une dizaine de variétés existant dans les régions du Karnataka et du Tamil Nadu, parmi les 2 500 que compte le pays, avaient été utilisées pour mettre au point cette première aubergine génétiquement modifiée, destinée à être commercialisée en Inde.

Or, contrairement à ce qu'exige la loi sur la biodiversité votée en 2002, aucune autorisation n'avait été demandée pour utiliser des variétés locales. Les agriculteurs auraient dû notamment être consultés afin de négocier une éventuelle participation aux bénéfices tirés de l'exploitation commerciale de l'aubergine. "Monsanto était parfaitement au courant de la législation et l'a volontairement ignorée", estime Leo Saldanha, directeur de l'organisation de défense de l'environnement Environment Support Group, qui a saisi l'Autorité indienne de la biodiversité de ce cas de biopiraterie.

Contacté par Le Monde, Monsanto s'est refusé à tout commentaire. D'après l'hebdomadaire India Today, le semencier rejetterait toute responsabilité, tout en accusant ses partenaires indiens de ne pas avoir demandé les autorisations nécessaires. Mahyco, dont Monsanto est actionnaire à hauteur de 26 %, a indiqué qu'il s'était contenté de fournir le gène de transformation. L'accusation de biopiraterie est un nouveau coup dur pour Monsanto, et risque de freiner le développement de ses activités en Inde.

Le moratoire décrété en février 2010, par le ministre indien de l'environnement, sur la commercialisation des aubergines génétiquement modifiées a été reconduit cette année. Et sa levée ne semble pas à l'ordre du jour. A l'époque, le Comité de consultation de génie génétique avait pourtant émis un avis favorable à la commercialisation de l'aubergine.

Les opposants aux OGM espèrent que Monsanto ne sera pas autorisé à mener des recherches sur les oignons génétiquement modifiés, comme l'entreprise en a fait la demande au mois de juin.

L'Inde, qui abrite 7,8 % des espèces animales et végétales de la planète sur seulement 2,5 % des terres émergées, est très exposée aux risques de biopiraterie. Le sujet y est particulièrement sensible depuis qu'en 1997, des paysans du nord du pays avaient violemment protesté contre le brevetage, par le semencier américain RiceTec, d'une variété de riz basmati appelée "kasmati".

VICTOIRE DES OPPOSANTS AUX OGM

Afin de disposer de tous les éléments nécessaires, le gouvernement a démarré un projet pharaonique de recensement du savoir-faire en matière de médecine traditionnelle : 200 000 traitements – y compris les postures de yoga – ont déjà été répertoriés. Des centaines de scientifiques épluchent les traités anciens de médecine ayurvédique pour y recenser les vertus déjà éprouvées de fruits ou de plantes médicinales.

Cette "bibliothèque numérique du savoir traditionnel", qui compte 30 millions de pages et a été traduite en cinq langues, a déjà permis d'annuler de nombreux brevets. Celui déposé par une université américaine sur le curcuma pour ses vertus dans la lutte contre le cancer a été annulé à la suite d'une plainte du gouvernement indien. Et la demande de brevet déposée en 2007 par le laboratoire pharmaceutique chinois Livzon, auprès de l'Union européenne, sur la menthe et l'Andrographis (échinacée d'Inde), utilisées notamment comme traitement contre la grippe aviaire, a été rejetée.

Mais aucune de ces organisations n'avait été poursuivie en justice. "Il aura fallu six ans à l'Autorité nationale de biodiversité pour engager les poursuites", regrette Leo Saldanha. Après avoir enquêté sur une éventuelle infraction commise par Monsanto et ses partenaires, l'Environment Support Group avait donné l'alerte en février 2010. "Il faut que l'Autorité nationale accélère et multiplie les enquêtes pour lutter contre les cas de biopiraterie", insiste le directeur de l'organisation non gouvernementale.

Cette action en justice contre Monsanto constitue une victoire pour les opposants aux OGM. Seule la culture du coton génétiquement modifié est actuellement autorisée en Inde. Elle a propulsé le pays au rang de deuxième producteur mondial, devant les Etats-Unis. Mais ces nouvelles semences, coûteuses, sont accusées de ruiner les producteurs les plus fragiles....extaits lemonde

14/02/2011

La Bulgarie opposée au maïs OGM Mon810

Via son portail Internet, le gouvernement bulgare a annoncé, le 2 février dernier, avoir déposé une clause de sauvegarde visant à interdire la culture du maïs GM Mon810 en Bulgarie. Permise par l’article 23 de la directive de 2001 sur la dissémination volontaire d’OGM (organismes génétiquement modifiés), cette clause permet à un Etat membre de l’Union européenne d’interdire sur son territoire un OGM autorisé au niveau européen, sous réserve d’invocations solides démontrant un risque pour la santé humaine ou l’environnement. A l’heure actuelle, trois plantes génétiquement modifiées (PGM) sont autorisées à la culture sur le territoire européen : le maïs GM Mon810, le maïs GM T25 et la pomme de terre transgénique Amflora.

Selon l’association Inf’OGM, le gouvernement bulgare a justifié sa décision en ces termes : « Cette interdiction vise à garantir la protection de l’agriculture bulgare et de l’environnement, à éviter l’acquisition d’une résistance à la protéine Bt par la flore et la faune non-cibles ainsi que son accumulation dans les écosystèmes et les sols ». La Bulgarie est le septième Etat membre à activer une clause de sauvegarde en vue d’interdire l’une des trois PGM autorisées en UE. L’ont précédée la France, l’Allemagne, la Hongrie, le Luxembourg, la Grèce et l’Autriche. source univers nature

17/07/2010

Titre de la noteLe semencier américain Monsanto mis à l'amende au Texas pour son coton OGM LEMONDE | 10.07.10

Le groupe agro-chimique Monsanto va devoir payer une amende de 2,5 millions de dollars (1,98 million d'euros) pour vente non autorisée de coton OGM. L'annonce de cette sanction a été faite, jeudi 8 juillet, par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), qui se félicite d'avoir obtenu la pénalité administrative la plus importante jamais prononcée en vertu de la loi de 1947 sur les insecticides, les fongicides et les produits antirongeurs....

extraits lemonde

27/05/2010

En Chine, un coton transgénique provoque une infestation imprévue de punaises

Le constat est pour le moins paradoxal : la mise en culture d'un OGM insecticide peut accroître considérablement les populations de certains ravageurs. Dans six provinces de Chine septentrionale, des agronomes chinois documentent, pour la première fois à grande échelle, ce type de réaction d'un agro-écosystème au remplacement d'une culture conventionnelle par une culture transgénique.aradoxaux à première vue, ces résultats, publiés vendredi 14 mai dans la revue Science, ne sont pourtant pas totalement surprenants. Le coton Bt - modifié pour produire la toxine Bt (Bacillus thuringiensis) - est en effet si efficace sur son principal parasite local, une petite noctuelle (Helicoverpa armigera), qu'il en réduit considérablement les populations et permet à une niche écologique de se libérer. "Or, quand on libère une niche écologique, il est attendu qu'elle soit réoccupée, explique Denis Bourguet, chercheur (INRA) au Centre de biologie et de gestion des populations (CBGP). La nature, en somme, a horreur du vide."

Or, dans les six provinces chinoises surveillées par Kongming Wu (Institut pour la protection des plantes, Pékin) et ses collègues, les taux d'infestation par des miridés - des insectes hétéroptères de la famille des punaises - ont progressé à mesure que l'OGM gagnait du terrain. Les observations, menées tout au long de la dernière décennie, montrent un lien univoque entre les surfaces plantées en coton Bt et les taux d'infestation par les miridés. Le coton Bt lui-même en est victime, mais aussi et surtout les autres cultures pratiquées alentour (raisin, pomme, poire, pêche, etc.). Les changements de pratiques agricoles sur les quelque 3 millions d'hectares de coton (désormais à 95 % OGM) ont donc un impact sur les 26 millions d'hectares des autres exploitations....

extraits du monde

commentaire : apprenti-sorcier, Monsanto sera bientôt débusqué et devra payer...

30/03/2010

Tu ne t’intéresses pas au contenu de ton assiette ? L’agriculture, ça te broute ? Tu ne devrais pas,

Tu ne t’intéresses pas au contenu de ton assiette ? L’agriculture, ça te broute ? Tu ne devrais pas, tant se joue là notre avenir. Avec l’industrialisation de l’agriculture et la marchandisation du vivant, c’est la mort qui pointe le bout de son nez. Celle de la diversité et - donc - de l’humanité. Le chercheur Jean-Pierre Berlan en livre ici une démonstration limpide et effrayante.


Jean-Pierre Berlan (I) : « Derrière les OGM, c’est un projet de mort qui s’impose »

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L’agriculture. Un petit tour dans l’actu, et puis s’en va… Vitrine cosmétique, le salon qui lui est dédié a eu droit - comme chaque année - aux honneurs des médias feignant de s’intéresser au sujet. Leur traitement reste toujours le même : le cul des vaches, la visite présidentielle et - de façon générale - le chant lyrique d’une profession fantasmée. En filigrane, la volonté farouche de ne pas aborder les questions qui fâchent. As-tu par exemple vu le moindre reportage sur la désastreuse industrialisation de l’agriculture ? Absolument pas.......

lire la suite en cliquant ici sur article11

15/03/2010

Grande première en Inde : Monsanto avoue l’échec de son coton Bt

Samedi  6 mars, le géant des semences OGM Monsanto annonçait une nouvelle fracassante : les insectes contre lesquels était censé lutter son coton Bt ont développé des résistances à l’insecticide secrété par cette plante génétiquement modifiée. De ce fait, les centaines de milliers d’agriculteurs, petits paysans qui ont depuis plusieurs années adopté cette variété de coton sont désormais contraints d’utiliser une quantité grandissante de pesticide. Greenpeace avait depuis longtemps annoncé les risques de résistance que pouvaient développer les insectes ciblés. Et ce, pas uniquement pour ce coton mais aussi pour de nombreuses variétés d’OGM comme par exemple le maïs MON 810.

La nouvelle a été relayé dans un article du journal indien « The Hindu » .

Cette découverte est issue d’une étude de terrain menée sur les cultures de coton Bt dans l’état du Gujarat (à l’ouest de l’Inde) révélant que ces cultures ne résistaient plus aux attaques du papillon ravageur contre lequel le coton Bt avait été initialement conçu......

source OGM J'EN VEUX PAS

08/02/2010

Barroso veut imposer la culture des OGM

Le président de la Commission européenne veut relancer le processus d'autorisation de culture de deux OGM controversés au sein de tous les pays de l'UE : le maïs MON 810 et la pomme de terre Amflora.

Quand on parle d'organismes génétiquement modifiés, les opinions de nombre de pays européens se font méfiantes, voire hostiles. Les gouvernements ont dû en tenir compte, de sorte qu'aujourd'hui, les autorisations de culture d'OGM au sein de l'UE sont bloquées. Mais le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, veut relancer le processus pour deux OGM particulièrement controversés. Et ce, très vite après la prise de fonction de sa nouvelle équipe, prévue la semaine prochaine.

"L'autorisation de la culture du maïs MON 810 et de la pomme de terre Amflora est une de ses priorités", confie ainsi, sous couvert de l'anonymat, une source au sein de l'exécutif bruxellois. "Il veut aller vite pour se débarrasser de ce problème qui lui a pourri son premier mandat", confirme un responsable européen. Du côté de la Commission européenne, pour l'instant, on botte en touche : la première réunion de la nouvelle équipe est prévue le 17 février, "mais le programme de travail est encore en cours d'élaboration", a précisé la porte-parole de la Commission, Pia Ahrenkilde Hansen.

D'énormes intérêts financiers

, attend le renouvellement de l'autorisation pour la culture du MON 810, seul OGM cultivé à ce jour dans l'UE, et BASF bataille pour sa pomme de terre. D'énormes intérêts financiers sont en jeu. BASF estime entre 30 et 40 millions d'euros par an les revenus dégagés par Amflora, si sa culture est autorisée. Or, souligne un responsable européen, "Barroso ne raisonne qu'en termes de marchés et de relations commerciales. Il se fonde sur les avis scientifiques qui disent que ces OGM ne présentent pas de risques pour la santé, mais ne se préoccupe pas des possibles conséquences à long terme sur l'environnement".

Le départ de Stavros Dimas, commissaire à l'Environnement opposé à la culture des OGM, facilite la tâche à José Manuel Barroso. Mais il doit tenir compte des réticences des Etats. A ce jour, six pays, dont la France et l'Allemagne, ont interdit la culture du MON 810 et onze Etats ont demandé à pouvoir interdire toutes les cultures d'OGM. Le président de la Commission européenne a subi un revers politique l'an dernier lorsque 22 pays ont voté contre sa demande de faire lever les interdictions, et les gouvernements européens sont aujourd'hui très réticents à autoriser les produits OGM en raison de l'opposition de leur opinion, inquiète de leur possible toxicité. D'où ce commentaire d'un diplomate : "Nous attendons de voir comment il compte s'y prendre".

source le post

Par TF1 News (Avec agence) le 08 février 2010 à 11:10

commentaire : soyons très...très vigilants avec tous ces lobbyistes qui gqngtènent avec notre argent les autorités eiropéennes de Bruxelles

06/01/2010

Du continent américain à l'Inde en passant par l'Europe, une enquête magistrale et alarmante sur la multinationale américaine qui commercialise 90 % des OGM dans le monde.

Cela se passe de commentaires... voir la vidéo le monde selon Monsanto de Arte diffusée hier ici ou

23/11/2009

Agriculture Une association demande le retrait de deux herbicides Round Up de Monsanto

L'association écologiste Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) et un agriculteur bio français ont demandé au ministère de l'agriculture le « retrait immédiat » de deux formulations de l'herbicide Round Up de Monsanto, mercredi 18 novembre. Ils dénoncent des différences entre les formules déclarées dans le cadre des autorisations de mise sur le marché et leur composition. Ces herbicides pour le jardin - Round Up express et Round Up GT Plus - contiennent du polyoxyéthylène amine (POEA ), « contrairement aux informations transmises par le ministre de l'agriculture », indique François Veillerette, président du MDRGF. Or, le POEA renforce la toxicité de la matière active du Round Up, le glyphosate, à l'encontre des cellules humaines, indique l'association. - (AFP.)

+d'infos sur  mdrgf

18/10/2009

Roundup. Monsanto condamné pour publicité mensongère

Le Round up, désherbant, très répandu, n'est pas aussi inoffensif que la publicité veut bien le dire. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Monsanto, rendant définitive sa condamnation à 15 000 euros d'amende pour "publicité mensongère".
Sa boîte verte est bien connue des jardiniers amateurs. Et les agriculteurs l'utilisent aussi en grande quantité. Le Roundup, premier désherbant vendu en France et dans le monde, va-t-il devoir changer sa publicité?

Depuis sa mise sur le marché en 1975, son fabricant, la multinationale américaine Monsanto, l'a toujours présenté comme un herbicide efficace, biodégradable qui respecte l'environnement. Pourtant, le 27 janvier 2007, Monsanto a été condamné par le tribunal correctionnel de Lyon à 15000€ d'amende pour publicité mensongère.

Herbicide total

Les associations Eau et Rivières de Bretagne et UFC-Que choisir avaient porté plainte au sujet de l'étiquetage de l'herbicide. Monsanto avait fait appel de cette décision. En octobre 2008, la cour d'appel de Lyon a confirmé sa culpabilité. La multinationale s'était pourvue en cassation. Un pourvoi rejeté, le 6octobre, par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

Ce désherbant n'est pas aussi vert qu'il en a l'air. Le Roundup est un herbicide total.

lire suite en cliquant sur ouest france

24/08/2009

OGM : condamnation définitive pour deux anciens dirigeants de Monsanto

La Cour de cassation a rejeté le 30 juin 2009 les pourvois formés par deux anciens PDG d'Asgrow France, une filiale du semencier américain Monsanto, rendant ainsi définitive leurs amendes de 5.000 et 10.000 euros pour "mise sur le marché d'OGM sans autorisation". Cette décision (C. Crim, 30 juin 2009, n° 3588) confirme l’arrêt rendu le 8 novembre 2007 par la cour d'appel de Montpellier qui avait condamné les deux dirigeants pour ce chef, mais les avait relaxés pour "mise en vente de produits agricoles falsifiés, corrompus ou toxiques", "tromperie" et "publicité mensongère". C’est à la suite d’analyses effectuées sur des lots de semence de soja américain importés par la société ASGROW France que la présence d'OGM avait été révélée (Lots positifs au promoteur CaMV
35 S et au gène de résistance spécifique au Roundup Ready). Malgré le retour de premiers lots renvoyés par une société ayant détecté la présence d’OGM, la société ASGROW avait continué la commercialisation des sacs importés sans les autorisations requises pour commercialiser des OGM . FNE qui s'était constituée partie civile dans cette affaire a vu reconnaître son préjudice.

source FNE

16/08/2009

OGM : condamnation définitive pour deux anciens dirigeants de Monsanto

La Cour de cassation a rejeté le 30 juin 2009 les pourvois formés par deux anciens PDG d'Asgrow France, une filiale du semencier américain Monsanto, rendant ainsi définitive leurs amendes de 5.000 et 10.000 euros pour "mise sur le marché d'OGM sans autorisation". Cette décision (C. Crim, 30 juin 2009, n° 3588) confirme l’arrêt rendu le 8 novembre 2007 par la cour d'appel de Montpellier qui avait condamné les deux dirigeants pour ce chef, mais les avait relaxés pour "mise en vente de produits agricoles falsifiés, corrompus ou toxiques", "tromperie" et "publicité mensongère". C’est à la suite d’analyses effectuées sur des lots de semence de soja américain importés par la société ASGROW France que la présence d'OGM avait été révélée (Lots positifs au promoteur CaMV
35 S et au gène de résistance spécifique au Roundup Ready). Malgré le retour de premiers lots renvoyés par une société ayant détecté la présence d’OGM, la société ASGROW avait continué la commercialisation des sacs importés sans les autorisations requises pour commercialiser des OGM . FNE qui s'était constituée partie civile dans cette affaire a vu reconnaître son préjudice.

source FNE

13/08/2009

Maïs MON 810 : un nouveau rapport pointe les défaillances de l'avis de l'EFSA

FranceBruxelles / Paris, le 29 juillet 2009 – Selon un rapport scientifique commandité par Greenpeace et les Amis de la Terre, l'avis positif rendu par l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur le maïs MON810 est complètement biaisé par une multitude d'approximations et d'omissions. L'évaluation des impacts environnementaux comme celle des impacts sur la santé humaine sont défaillantes. La Commission européenne et les Etats membres doivent s'opposer à sa réautorisation.

L'autorisation de culture du MON810, valable 10 ans, ayant expiré, l'Union européenne va devoir se prononcer prochainement sur sa possible réautorisation. C'est dans ce contexte que l'EFSA a publié, à la fin du mois de juin, un avis qui juge le MON810 sans risque.

Pourtant, une analyse scientifique de cet avis, commandée par Greenpeace et les Amis de la Terre, révèle de sérieuses erreurs et omissions de l'EFSA, remettant ainsi en cause ses conclusions.
Ce rapport révèle notamment que l'EFSA :

- ignore ou minimise les recherches démontrant que l'insecticide produit par ce maïs GM pourrait avoir des impacts négatifs sur des organismes non ciblés comme les papillons et les mites. L'EFSA n'admet pas l'incertitude scientifique alors même qu'il n'existe pas d'études faites spécifiquement sur les espèces européennes ;

- refuse d'admettre l'existence de rapports questionnant l'impact environnemental et sanitaire de ce maïs ;

- ignore les études de scientifiques évaluées par leurs pairs qui mettent en lumière des inquiétudes concernant la santé humaine ;

- fait référence à des recherches portant sur des cultures transgéniques complètement différentes pour affirmer que le MON810 est sans danger ;

- n'examine pas les risques liés aux nouvelles protéines inconnues générées dans le maïs lors de la transgénèse.

+ d'infos en cliquant sur Greenpeace

03/07/2009

L'Autorité européenne redonne son feu vert au maïs transgénique MON 810 LE MONDE | 01.07.09

Commentaire : C'est un nouveau scandale è venir, la réforme de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est plus que jamais urgente...

Les citoyens et maintenant les Etats souverains de l'Europe ne sont plus maitres chez eux. Quelle image négative pour  notre Europe. On voit bien le résultat du lobbyng, à savoir une corruption larvée....

Un bras de fer se prépare entre les institutions communautaires et plusieurs Etats membres de l'Union européenne, concernant le maïs génétiquement modifié, produit par Monsanto, le MON 810. Mardi 30 juin, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), basée à Parme, a publié un nouvel avis scientifique favorable à la culture de cette variété, ainsi qu'à son utilisation dans les produits et les additifs alimentaires. Cela, alors que six pays (Allemagne, Autriche, France, Grèce, Hongrie et Luxembourg) ont interdit la culture de cette semence sur leur territoire.

..........

Pour Greenpeace-France, "une fois de plus, l'EFSA choisit d'ignorer les preuves scientifiques relatives aux effets négatifs sur l'environnement de ce maïs pesticide". Une attitude "d'autant plus grave que la Commission européenne ne se fonde que sur l'avis de cette seule agence". Or, en l'absence de majorité qualifiée dans le vote des Etats membres, c'est la Commission européenne - favorable aux OGM - qui décide des autorisations.

Signe de l'enjeu commercial, dès le 29 avril, le semencier américain Monsanto a révélé la position de l'EFSA, ce qui a fait monter son cours d'action à la Bourse de New York. Le MON 810, conçu pour résister aux chenilles d'un papillon nuisible, la pyrale, est le seul OGM dont la culture est autorisée en Europe, sur une superficie qui, selon Monsanto, a dépassé 107 000 hectares en 2008, les plus grandes parcelles se trouvant en Espagne.

Récemment, douze pays - dont la France, qui a activé sa clause de sauvegarde, et l'Allemagne, qui a décidé en avril de prohiber cette variété - ont fait part à l'EFSA de leurs interrogations devant le risque que le MON 810 crée une résistance chez les insectes ravageurs du maïs, tout en étant nocif pour d'autres insectes (papillons, coccinelles, puces d'eau). Et certains pays - dont ne font partie ni la France ni l'Allemagne - ont réclamé le droit d'interdire la culture de semences transgéniques sur leur sol, de leur propre initiative.

L'EFSA, dont tous les avis ont jusqu'ici été favorables aux OGM, est de plus en plus contestée (Le Monde du 30 juin). Les ministres européens de l'environnement, rejoignant les écologistes, demandent depuis plusieurs mois sa réforme.

Pierre Le Hir

06/06/2009

Des OGM étrangement absents de la campagne pour les Européennes

CHRONIQUE - Actu-Environnement.com - 03/06/2009
L'actuelle commission ne cache pas ses faveurs pour les organismes génétiquement modifiés malgré les oppositions de plus en plus nombreuses des États membres et de leur opinion publique. On peut alors s'étonner de l'absence de débat qui illustre pourtant un nécessaire rapprochement entre l'Europe et les Européens.

Le sujet des OGM a été assez peu débattu durant la campagne ce qui est bien regrettable car cette thématique témoigne bien des désordres d'une commission hyperlibérale, qui n'a cessé de s'opposer aux Etats qui ne voulaient pas d'OGM. Se faisant, elle a organisé de manière inacceptable la comitologie au point de faire de l'AESA un organe ayant délivré pas moins de 500 avis dont aucun défavorable aux OGM. Or, la commission sortante s'enfonce dans cette position alors que de nombreux signes venus d'outre-atlantique en particulier en cause les dogmes de Monsanto et des pouvoirs publics qui le soutiennent.

extraits

Corinne LEPAGE
Avocate, ancien Ministre de l'Environnement, Présidente de Cap21.

lire la suite en cliquant sur  http://www.actu-environnement.com/ae/news/OGM_campagnes_e...

15/04/2009

A son tour, l'Allemagne suspend le maïs transgénique de Monsanto

Une très bonne nouvelle

Extrait du Monde du 14.04.09

Après l'Autriche, la France, la Grèce, la Hongrie et le Luxembourg, l'Allemagne a annoncé, mardi 14 avril, qu'elle suspendait la culture du maïs génétiquement modifié MON810 de Monsanto, rejoignant ainsi cinq autres pays européens, contre l'avis de la Commission européenne.

La ministre de l'agriculture, Ilse Aigner, a justifié cette décision par la possibilité que cette semence OGM, fabriquée par le géant agro-industriel américain Monsanto, puisse présenter des dangers pour l'environnement. "Ce n'est pas une décision politique. Elle a été prise dans l'intérêt de l'environnement (...) nous avons mené une étude rigoureuse pour peser le pour et le contre", a-t-elle argumenté au cours d'une conférence de presse.

.....

Pour en savoir plus:

- Le Spiegel Online rappelle que cette décision est également très politique. Le CSU, l'allié bavarois du CDU, était en effet fermement opposé au MON810, contrairement à son grand frère conservateur. A quelques mois des élections européennes et législatives en Allemagne, les arguments des Bavarois en faveur d'une interdiction soutenue par la majorité des Allemands semblent donc l'avoir emporté.

- Pour le Tageszeitung, cette interdiction est une nouvelle défaite pour la Commission européenne, qui milite pour la levée de toutes les interdictions de MON810 au sein de l'UE.

03/03/2009

Moratoire MON 810 de Monsanto

Bonne nouvelle provisoire que reste à confirmer à terme

Sur 27 pays de l'UE , 22 ont refusé de forcer l'Autriche et la Hongrie à cultiver le maïs MON 810 de Monsanto, désavouant la Commission européenne. Une bonne nouvelle pour la France et la Grèce, deux pays également récalcitrants à la culture de ce maïs, et dont la position doit aussi être examinée au niveau européen ce printemps.

Les autorités autrichienne et hongroise avaient récemment apporté de nouvelles preuves scientifiques qui justifient leurs moratoires nationaux et prouvent que le MON810 - le seul OGM actuellement cultivé en UE - a très vraisemblablement des effets négatifs sur l'environnement.

22 ministres de l'Environnement sur les 27 pays de  l'UE ont rejeté lundi 2 Mars la proposition de la Commission européenne qui visait à forcer les Etats membres d'accepter les cultures d'OGM sur leurs territoires. La Hongrie peut maintenir son moratoire sur le maïs transgénique MON810 de Monsanto et l'Autriche ceux sur le MON810 et le T25 de Bayer.

http://sosbiodiversite.wordpress.com/

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13/02/2009

Mais OGM Monsanto, des avis divergents

Comment ici malgré  l'interdiction du maïs transgénique pour 2008 confirmée en Conseil d'Etat, un autre organisme d'ETAT Français peut donner un avis opposé, se gardant toutefois de se prononcer sur l'aspect environnementale et pour cause, c'est là que cela coince, non.....

Déclaration de Madame Pascale Briand, directrice de l'Afssa du 12 Février 2009

""L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments procède dans le cadre de ses missions à l'évaluation des risques potentiels de chaque OGM pour l'alimentation humaine et animale.
Elle examine systématiquement les données scientifiques qui lui sont soumises ou qui sont publiées afin d'apprécier si celles-ci modifient tout ou partie des avis antérieurs de l'Afssa. Il va de soi que ce type d'actualisation ne concerne pas seulement les OGM.
Pour le Mon 810, qui est interdit en France, l'avis le plus récent de l'Afssa est d'ores et déjà mis en ligne depuis juin 2008.
Répondant à une saisine datant de septembre dernier, l'Afssa a procédé à l'analyse détaillée du rapport dit "Le Maho" sur son volet alimentaire. Traité en moins de trois mois, c'est-à dire-dans un délai inférieur au délai moyen de réponse aux questions ne présentant pas d'urgence sanitaire (faut-il rappeler à nouveau que ce maïs est interdit de culture en France), l'avis signé le 23 janvier dernier a suivi le circuit normal et devrait logiquement être mis en ligne vers le 20 février.
L'intérêt que semble susciter un avis, dont les conclusions ne diffèrent en rien du précédent, me conduit à le mettre en ligne dès aujourd'hui.
Je rappelle que l'Afssa ne s'est jamais prononcée sur les risques environnementaux, lesquels ne relèvent pas de sa mission."".......

source http://www.afssa.fr/Documents/PRES2009CP003.pdfExtrait

 

et l'AVIS du 23 Janvier 2009
de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments sur le rapport du Pr le Maho adressé à la Commission Européenne en juin 2008

Conclusion des 23 Pages de cet Avis
""En conséquence, l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments estime, qu’au regard des données présentées dans le dossier dont certaines ont été réactualisées et des nombreuses données publiées dans la littérature scientifique à comité de lecture (annexe 1), les maïs portant l’événement de transformation MON810 et leurs produits dérivés présentent le même niveau de sécurité sanitaire que les variétés de maïs conventionnelles et que leurs produits dérivés""

Source http://www.afssa.fr/Documents/BIOT2008sa0266.pdf