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17/02/2017

Fleurs coupées : un commerce pas si rose…

D’où proviennent les fleurs que nous achetons ? Comment sont-elles cultivées ? Quelle quantité de pesticides reçoivent-elles ? Autant de questions légitimes pour le consommateur mais auxquelles il est quasiment impossible d’apporter une réponse !
À l’heure actuelle, 85 % des fleurs coupées viennent de l’étranger. Selon le bilan annuel 2015 de France Agrimer sur le commerce extérieur français des produits de l’horticulture, la France importe en valeur près de 16 fois plus qu’elle n’exporte. Les Pays-Bas sont nos premiers fournisseurs. Neuf fleurs étrangères sur dix transitent par FloraHolland, une société de mise aux enchères de fleurs. C’est le plus grand importateur et distributeur au monde. Chaque jour, plus de 20 millions de fleurs y sont réceptionnées et cédées aux enchères… même la majorité des lots français ! Ces derniers sont d’ailleurs susceptibles d’être ensuite revendus en France, parcourant des centaines de kilomètres en camion réfrigéré supplémentaires.
Si les Pays-Bas sont adeptes de serres chauffées (et connus pour leurs tulipes), les trois quarts de leur fleurs viennent des pays du sud : Kenya (22 %), Éthiopie (12 %), Équateur (10 %), Colombie (5 %) ou Costa Rica (4 %). Des pays dans lesquels les conditions climatiques sont plus propices à la floriculture mais où la main d’oeuvre est surtout bien moins onéreuse. Les fleurs sont cultivées dans des fermes géantes, dans des conditions souvent très difficiles. Fairtrade/Max Havelaar, qui délivre un label garantissant des fleurs issues d’un commerce équitable, explique sur son site Internet qu’en plus des conditions de travail difficiles, « les travailleurs de plantations sont confrontés à une forte instabilité d’emploi, liée au caractère cyclique de la demande dans les pays consommateurs ». C’est le cas notamment à la période de la fête des mères, de la Toussaint ou encore de la Saint Valentin.
Mais en plus de l’impact social, le commerce des fleurs a un impact environnemental particulièrement néfaste. François Bataillard, directeur technique de Fleur de cocagne (première structure à cultiver des roses bio en France) indique : « par rapport à son volume et son poids, la fleur est le végétal le plus gourmand en eau et en produits chimiques ». Des pesticides sont en effet massivement utilisés, parfois même des produits frelatés et non homologués, sans aucune formation ni information, sans limite ni protection. Cela n’est pas sans conséquence sur tous les acteurs de la chaîne, de la production aux consommateurs, en passant par les fleuristes. Quant à la consommation en eau, elle est très importante (7 à 13 litres pour qu’un bouton de rose arrive à maturité). Les plantations sont irriguées sans que quiconque ne se préoccupe du niveau des eaux avec un risque accru d’épuisement des ressources.
Aujourd’hui la seule garantie possible pour le consommateur est la labélisation. Il y a d’une part le label Fairtrade/Max Havelaar qui garantit des fleurs issues du commerce équitable, et d’autre part le label Fleur de France qui vise à distinguer la culture locale. La solution la plus écoresponsable reste encore les fleurs locales issues de l’agriculture biologique, ....... extraits chambre de consommation d'alsace

02/03/2015

Capsules de café : derrière un marché en pleine expansion, des montagnes de déchets

Chaque jour, il se vendrait plus de cinq millions de capsules individuelles de café en France. 
Une formule qui rapporte une fortune : le café en dosette se paie quatre à sept fois plus cher
que le sachet de café classique. Ce marché reste largement dominé par Nespresso, l'inventeur du
système et filiale de Nestlé. ....... Les milliards de capsules consommées sont-elles recyclées ? Les
concurrents de Nespresso proposent-ils des alternatives plus éthiques et écologiques en la matière ?
Enquête sur ce nouvel or noir encapsulé.
Alors que bon nombre de secteurs de l'agroalimentaire sont en difficulté, les ventes de doses de café
encapsulé ont de quoi faire pâlir d'envie plus d'une multinationale. Les dosettes de café
représenteraient en France un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros. Un marché largement dominé
– à 85% – par l'inventeur du concept Nespresso, une filiale du géant suisse Nestlé. Au grand désarroi
de la multinationale, le secteur est devenu ultra-concurrentiel. Avec quelles conséquences ?
Les ventes des dosettes Nestlé explosent depuis une décennie. En 2012, plus d'1,85 milliard de ses 
capsules sont écoulées dans l'hexagone (pour une valeur de 633,5 millions d'euros !), quasiment le
double de l'année 2007. Les ventes de ses machines à expresso ont été multipliées par
1,5 (787 000 machines en 2012). Un succès qui s'appuie sur l'image de l'acteur George Clooney,
rémunéré environ 6 millions d'euros pour chaque épisode publicitaire. Et sur la stratégie du client
captif : un réseau de distribution spécifique (les boutiques Nespresso) et des dosettes qui
nécessitent la machine design de la marque.
 
La fin du quasi monopole de Nestlé
 
Vu l'ampleur du marché, de nombreuses sociétés se sont, dès 2010, lancées à l'assaut de ce commerce
juteux. Nespresso a d'abord cherché par tous les moyens à minimiser l'impact de ces nouveaux
arrivants. La filiale de Nestlé a pris ses aises avec le droit à la concurrence en tentant de rendre ses
machines incompatibles avec les dosettes d'autres marques, ou en menaçant de défendre
juridiquement ses brevets. Mais elle a été rattrapée par l'Autorité de la concurrence en avril 2014.
Désormais, elle a obligation de « faciliter » l'ouverture du secteur, et de ses machines, via toute une
série d'engagements.
 
Au terme d'une étude approfondie de quatre ans menée par l'autorité et d'une procédure à l'amiable, 
le géant suisse s'est engagé à « lever les obstacles à l'entrée et au développement des autres
fabricants de capsules ». Parmi ces mesures : l'abandon de la mention Nespresso caps only
(« uniquement pour capsule Nespresso ») sur les notices des machines, le maintien des garanties
quelles que soient les marques utilisées ou encore le partage avec les concurrents des schémas
techniques des machines qui assureront le bon fonctionnement de toutes les capsules.
« Si Nespresso ne respectait pas ses engagements, il pourrait être sanctionné jusqu'à 10% de
son chiffre d'affaire, précise une représentante de l'Autorité. Pour le moment, nous n'avons pas eu de
retours sur un quelconque manquement de la part de la marque. » Un mandataire a été nommé pour
suivre le dossier.
De l'or noir encapsulé sous vide
Les freins à la consommation des capsules « Nespresso-compatibles » tombent et les consommateurs
pourraient être plus nombreux à se tourner vers des marques concurrentes. Si cette ouverture est a
priori une bonne nouvelle pour les 25% de foyers hexagonaux équipés de machines à dosettes,
l'est-elle pour les caféiculteurs et pour l'environnement ? Derrière les milliards de dosettes vendues,
deux enjeux clés se dessinent : la répartition de la richesse créée et l'impact environnemental des
capsules et de leur recyclage. Pour les petits producteurs, tout dépendra des pratiques en vigueur.
« Si le marché revient majoritairement à des entreprises dont le fonctionnement est moins intéressant
que celui de Nespresso, ce n'est pas forcément mieux », relativise Sylvain Ly, du Bureau d'analyse
sociétale pour une information citoyenne (Basic).
Le café est la matière agricole la plus échangée dans le monde, la seconde matière première en valeur 
après le pétrole (8,7 millions de tonnes par an). Vingt millions de personnes vivraient de cette
production, en majorité dans des exploitations familiales (moins de 10 hectares), estime le Comité
français du café. Aujourd'hui, son cours avoisine les 3€ le kilo à l'achat. « Dans le café, les marges
sont en général relativement faibles. Dernièrement, l'apparition des capsules et des cafés de
spécialité a permis de restaurer une certaine marge pour les industriels », explique une agronome.
Une marge qui repose sur les consommateurs. Les Français paient leur tasse d'expresso encapsulé
très chère : entre 0,27 € et 0,44 € pour une dosette de cinq grammes. Rapportés au kilo, cela signifie
que les consommateurs paient leur café entre 54 € et 88 €, soit quatre à sept fois plus que le prix du
paquet de café classique ! Celui-ci est estimé par l'Insee à 12 €/kg pour l'arabica. Cinq grammes de
café encapsulé équivalent donc à de l'or noir sous vide !
 ........
Quatre Tour Eiffel de déchets par an
Reste l'épineuse question du recyclage et de l'empreinte carbone : « Plus de 8 milliards de dosettes 
sont vendues par an, dans le monde, dont la moitié pour Nespresso », indique une étude de marché
réalisée par la filiale de Nestlé. Et ces chiffres datent de 2011 ! Cela représente plus de 40 000 tonnes
de déchets annuels. L'équivalent de quatre Tour Eiffel de dosettes par an. Les capsules en aluminium
utilisées par Nespresso – selon l'entreprise, c'est le matériau le plus adapté pour conserver les qualités
gustatives – sont trop petites pour être prises en charge par les collectivités. Depuis 2008, la marque
a mis en place une filiale de recyclage pour faire face à ses besoins propres. « L'aluminium est très
impactant en terme d'énergie et d'eau pour le produire à partir du minerai, mais il se recycle
extrêmement bien, à condition de le récupérer... », fait remarquer Christophe Alliot du Basic.
En mai 2013, dans un documentaire diffusé sur France 5, un employé de la marque précisait que seule
une capsule sur cinq était recyclée et deux milles tonnes d'aluminium revendues dans des fonderies.
La marque joue la carte de la confiance en incitant ses consommateurs à rapporter leurs capsules
dans des points de collecte. Elle n'ose cependant pas se doter de dispositifs « contraignants », comme
un système de consigne, ce qui entraverait un peu plus ses marges financières. Entre business et
éthique, il faut choisir...
Des capsules 100% biodégradables
Ses nouveaux concurrents ont, en majorité, choisi le plastique comme matériau de confection. Ce qui 
n'est pas mieux. Les techniques alternatives demeurent exceptionnelles. Ethical Coffee Company s'est
ainsi tourné vers des capsules 100% biodégradables en amidon de maïs. Mais on peut supposer que la
multiplication de ces emballages individuels coûtent cher, si ce n'est à recycler, au moins à produire.
L'alternative la moins polluante reste les capsules réutilisables de la marque CoffeeDuck. Selon les
calculs du journal La Tribune, cette méthode reviendrait à 62,85 € à l'année aux consommateurs,
sans compter le prix de la machine.
 
Quant à l'impact d'une consommation régulière de ces capsules sur la santé, les études existantes sont
pour l'instant rassurantes. Les consommateurs ne sont pas davantage exposés « aux contaminants
chimiques via le café », conclut l'Anses – l'agence nationale de sécurité sanitaire – dans une étude
publiée en septembre 2013 et menée en partenariat avec le magazine 60 millions de consommateurs.
« Il n'a pas été retrouvé de phtalates ou de bisphénol A », précise également l'agence.
En route vers le marché mondial
 
Les poubelles risquent bien de continuer de déborder de capsules individuelles. En mai 2014, les 
géants DEMB (L'Or) et Mondelez (Carte Noir) ont annoncé la fusion de leur activité café dans une
nouvelle société Jacobs Douwe Egberts. Leur ambition : devenir le numéro un mondial du café et
contrecarrer Nestlé et sa filiale Nespresso. Cette nouvelle société vaudrait 5,5 milliards de dollars.
Nespresso leur répond en s'implantant aux États-Unis.
 
L'entreprise vient de créer un produit avec de nouvelles capsules à destination du marché 
nord-américain : VertuoLine. Dans un entretien réalisé par le journal suisse Le Temps en novembre
2014, l'actuel PDG de Nespresso, Jean-Marc Duvoisin, décrit « un marché de l'ordre de [5 milliards
d'euros] de chiffre d'affaires. La consommation de café en capsules y est encore très faible par
rapport à la consommation de café en général. Mais le mouvement est lancé. » Il estime son potentiel
de croissance aux États-Unis à 40% et 20% en Europe. Une troisième usine du groupe ouvrira très
prochainement à Romont en Suisse. Toujours davantage d'aluminium qui ne sera pas recyclé.

extraits notre planete-info

09/01/2012

Consommer modérément les poissons en bout de chaine qui capte toute la pollution comme le bar (loup) ou le thon... Qu'on se le dise

Polluants organiques: la mer boit la tasse

 

 

Le marsouin, sentinelle de l’océan

Il y a quelques années, Krishna Das, Chercheur Qualifié au F.R.S.- FNRS dans le Laboratoire d’Océanologie, s’est penchée sur la santé des marsouins, le cétacé le plus répandu en mer du Nord (environ 300.000 individus). « Le marsouin est aussi au bout de la chaîne alimentaire, explique Krishna Das. C’est une espèce sentinelle. Il constitue un bon indicateur de l’état de propreté de nos océans. » Krishna Das, lors de son séjour post-doctoral au FTZ (Forschung-und Technologie Zentrum) chez le Dr U. Siebert,  a étudié au microscope des thyroïdes prélevées chez des marsouins provenant de l’Atlantique, la mer du Nord et la mer Baltique. « Nous avons montré que les taux de PCB dans la thyroïde varie selon l’origine des marsouins. Ceux de la mer Baltique, qui est plus polluée que la Mer du Nord, sont plus contaminés. Notre étude a également montré que les thyroïdes des marsouins issus de la mer Baltique étaient en moins bon état que les autres. » (1 & 2) Les taux de PCB mesurés sur les marsouins des zones arctiques, beaucoup plus au nord et surtout plus éloignés des sources de pollution, sont dix fois moins élevés que ceux mesurés en mer du Nord. extraits réflexions université de liège

Commentaire : diversifiez votre consommation en mangeant plus de bio si c'est financièrement possible

03/08/2011

Pourquoi les algues vertes sont-elles toujours là ?

Chaque année, ce sont les mêmes images effrayantes de vagues vertes s’échouant sur les plages bretonnes. L’été dernier, un cheval était mort tandis qu’en 2009 deux chiens avaient succombé, forçant les populations locales et les élus, avec l’aide de chercheurs, à organiser d’immenses opérations de ramassage de ces algues vertes qui envahissent nos côtes. Malgré tout, un an après la mise en place par le gouvernement d’un plan national de lutte, leur prolifération se poursuit toujours davantage.

D’où viennent les algues vertes ?

Ces algues existent depuis toujours dans la flore sous-marine. Mais elles prennent une ampleur particulière lorsque trois facteurs sont réunis : des fonds faibles et une eau claire, ce qui est le cas des plages bretonnes, un confinement naturel de la biomasse et surtout, une source d’azote minéral sous forme de nitrates ou d’ammonium.

Or, depuis 40 ans, l’apport d’azote dans la mer est très important en Bretagne en raison des nitrates dont sont gorgés les cours d’eau. En 2009, 9 % des stations de suivi des cours d'eau dépassaient le taux autorisé de 50 mg de nitrates par litre et 75 % avaient une qualité d’eau "médiocre", avec un taux situé entre 25 et 50 mg par litre, selon l’Observatoire de l’eau en Bretagne. Pourquoi ces nitrates ? En raison des engrais utilisés pour l’agriculture (100 000 tonnes d'azote produites chaque année dans la région) et des déjections du bétail et des cultures fourragères pour l’élevage (250 000 tonnes), soit un apport à la terre annuel de 350 000 tonnes d'azote, bien plus qu’elle ne peut en supporter. Résultat : plus d’un quart (80 000 tonnes) de cet azote est en trop et part à la mer, drainé par les rivières.

"Cette année, toutes les conditions ont été réunies pour voir un accroissement des algues vertes, explique Alain Ménesguen, ingénieur à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Le soleil et la chaleur de mai leur ont permis de réaliser leur photosynthèse, puis les pluies de juin leur ont apporté tout l’azote qu’elles nécessitaient pour se développer."

Quelle est leur importance ?

Au 15 juin 2011, 20 000 m³ d’algues vertes avaient déjà été ramassées selon la préfecture de Bretagne, contre 12 000 m³ à la même date en 2010. Si les volumes ont peu évolué dans les Côtes d'Armor – 12 544 m³ en 2011 contre 11 947 en 2010 – ils ont par contre été multiplié par six dans le Finistère – 7 577 m³ en 2011 contre 1 098 en 2010. Alors que sur l’ensemble de l’année dernière, 61 000 m³ avaient été ramassés par quelque 80 collectivités, les associations s’attendent à des volumes encore plus importants d’ici l’automne.

Les algues vertes en Bretagne (source : Les Echos)

"Les filets d’algues vertes sont partout et en quantité, se désole André Ollivro, porte-parole du collectif Urgence marées vertes et co-auteur du livre Les marées vertes tuent aussi. C’est la première fois que l’on en voit en Normandie, à la Baule ou en même en Vendée, avec l’île de Noirmoutier ou d’Oléron." En Bretagne, 110 sites seraient concernés par leur échouage, selon un récent rapport du Conseil économique et social de Bretagne (Ceser).

Que faire pour lutter contre leur prolifération ?

Jusqu'à présent, la priorité a été donnée à l'action curative plus qu’à la prévention, via le plan national de lutte contre les algues vertes - pour l’instant seulement adopté par la baie de Lannion, début juillet. Ainsi, entre 2007 et 2010, les volumes ramassés d’algues vertes ont cru de 27 000 à 61 000 m³ et les coûts de ramassage et de traitement sont passés de 345 000 à 850 000 euros, calcule le Ceser.

"Le ramassage intensif est un pis-aller au problème des marées vertes. Il coûte très cher, il transforme les plages en chantier permanent ce qui pénalise le tourisme et il pose la question du stockage et du séchage de ces algues, qui s’avèrent dangereuses en cas de décomposition anaérobie", explique Alain Ménesguen. Un problème majeur qui a même conduit un maire, dans la petite ville de Trez-Bellec, à stocker à l’abri des regards, dans un bois, 160 m³ d’algues, dont il ne savait que faire, raconte Rue89.

"Comme on ne peut pas utiliser d’herbicide en mer, qui tuerait la faune et la flore sous-marine, la seule solution pour lutter contre les algues reste donc de réduire l’excédent de fertilisation azotée des terres en diminuant soit la taille des cheptels, soit l’apport de nitrates dans l’agriculture", poursuit le scientifique. Mais ce retour à des pratiques agricoles moins intensives est délicat, car les autorités, qui n'ont jamais cessé de délivrer des permis d'élevage, se préparent à publier, selon l'association UFC-Que Choisir, des décrets et arrêtés permettant d’augmenter de 20 % les taux d'épandage du lisier, la limite étant pour l’instant fixée à 170 kg d’azote par hectare. "Tant que l’on ne touchera pas à l’économie de l’élevage, si sacrée en Bretagne, la mer continuera de vomir les excédents de nitrates", conclut André Ollivro.....extraits lemonde

Commentaire : Le autorités font tout augmenter encore la quantité d'algues verte.... Quelle horreur pour les touristes qui devraient maintenant se détourner de la Bretagne pour les vacances...

11/01/2011

L'envers du décor des vacances paradisiaques aux maldives sur France 5 voir la vidéo

 Cliquez ICI ppour voir cette vidéo sur la dégradation de notre environnement mêmes aux Maldives..Nous sommes tous touchés

 

18/11/2010

Bonne nouvelle : L‘émergence du coton bio en Inde

Le coton est une des industries les plus polluantes au monde. L’Inde est le deuxième plus gros producteur après la Turquie, le coton occupe 5% des terres cultivées mais il utilise plus de la moitié des pesticides.

La révolution verte à la fin des années 60 a introduit des nouvelles semences hybrides très dépendants d’apports extérieurs comme engrais chimiques et pesticides.

Bojju Bai, agricultrice :

“Les agriculteurs qui font pousser du coton transgénique empruntent de l’argent pour acheter des engrais chimiques, des pesticides et des semences. Si la récolte est mauvaise parce qu’il n’a pas suffisamment plu, ou parce que des nuisibles ont attaqué les plants alors l’agriculteur n’est plus en position de payer les emprunts, et beaucoup sont acculés au suicide”.

Sur les mois d’octobre et de novembre 45 agriculteurs se sont suicidés dans le district de Adilabab, au Nord de l‘état indien de l’Andhra Pradesh. Entre 2002 et 2006 on estime que plus de 17 500 agriculteurs se sont suicidé chaque année.

Dans le village de Belgaum, depuis 4 ans déjà, Bojju Bai est passé entièrement au bio, elle n’emprunte plus qu’aux banques et non à un usurier et elle a reçu une formation pour tenir ses comptes.

Bojju Bai :

“Avant de faire du bio, j’avais un prêt. Je devais rembourser 10 000 roupies par saison et je n’avais pas de revenus après avoir remboursé le prêt et les emprunts. Maintenant je fais des bénéfices”.

En 2004, les ONG néerlandaises Solidaridad et ICCO ont lancé le projet Chetna, un projet pilote de culture bio et de commerce équitable. En 2007 l’association Chetna Organic Farming a été créée, elle aide les agriculteurs indiens à passer au bio. Ils réapprennent les techniques comme l’utilisation d’engrais verts, ou de purin. Ils doivent devenir indépendant de productions externes.

Siddharth Tripathy, Chetna Organic :

“Nous essayons d’améliorer les conditions de vie des petits paysans en rendant leur production plus viable, plus rentable et nous avons commencé avec toute la chaine d’approvisionnement”.

Les agriculteurs apprennent qu’ils peuvent faire une bonne récolte sans avoir recours à la chimie.

B.G. Mahesh, directeur de programme Chetna Organic :

“Il y a beaucoup de remèdes écologiques verts comme de nouveaux labours pendant la saison estivale, les agriculteurs peuvent aussi faire pousser des plantes qui attirent les nuisibles qui sinon, iraient sur les plants de coton. On a aussi des sprays botaniques, ce sont des extraits préparés à base de feuilles de certaines plantes. On a enfin plusieurs méthodes de contrôle biologique, comme certains insectes qui se nourrissent de nuisibles”....extraits euronews

 

07/10/2010

Etat d'urgence en Hongrie après une inondation de boue toxique meurtrière extraits LEMONDE.FR avec AFP | 05.10.10

COMMENTAIRE : CELA CONTINUE.... ON NE MAITRISE VRAIMENT RIEN

......La boue rouge est un résidu toxique de la production d'aluminium, composé d'éléments nocifs, comme le plomb, et très corrosif, notamment pour la peau, provoquant de graves lésions, notamment des brûlures. La production d'une tonne d'aluminium entraîne la production de près de trois tonnes de boue rouge.

LE DANUBE POURRAIT ÊTRE ATTEINT

Selon un responsable de la gestion des eaux, Sandor Toth, la boue pourrait atteindre d'ici quatre ou cinq jours le Danube, deuxième plus long fleuve d'Europe après la Volga. D'ores et déjà "une catastrophe a eu lieu, puisque le ruisseau Torna, dans lequel s'est déversée la boue, se jette dans la rivière Marcal, qui se déverse dans la Raab, laquelle est elle-même un affluent du Danube", a-t-il dit.........

01/10/2010

Des enseignants contre le rallye automobile en Alsace

Trente et un enseignants du lycée Lambert (Région de Mulhouse département français 68) se sont engagés hier à boycotter le Village de la mobilité responsable qui ouvrira ses portes aujourd'hui place de la Concorde à Mulhouse pour promouvoir l'écoconduite et la sécurité routière à l'occasion de l'escale technique mulhousienne du Rallye de France.
« Nous considérons que le message véhiculé par le rallye est en totale contradiction avec notre travail d'éducation au développement durable, à la sécurité routière et à la santé », écrivent les signataires du manifeste. C'est la première fois que des enseignants alsaciens prennent officiellement position contre les valeurs véhiculées par le Rallye de France.source dna 011010

Commentaire  : CQFD et C'EST COURAGEUX....Auront-ils aussi des menaces ou des réductions de subventions et aides des collectivités ?

17/08/2010

La pollution à l'ozone asphyxie la région Paca en été, sans réelle solution

La pollution à l'ozone asphyxie la région Paca en été, sans réelle solution

"Il faut des aménagements de fond de la zone industrialo-portuaire", renchérit le collectif citoyen environnement Provence.

....extrait le point 130810

Pour lutter contre ce phénomène, les conducteurs sont invités les jours de pics (> à 180mg/m3/h) à faire acte de civisme en "levant le pied".

Quand la pollution se fait plus insupportable, une batterie de mesures est mise en oeuvre: réduction de la vitesse de 30 km/h, report par les industriels de leurs rejets polluants, tarifs spécifiques de stationnement à Marseille pour favoriser le choix des transports en commun.

Des mesures dont l'application effective est difficile à vérifier et qui semblent globalement peu efficaces.

Fin juillet, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno reconnaissait que la France ne parvenait "pas vraiment" à améliorer la qualité de l'air.

Selon Mme Jouanno, citant l'OMS, il y aurait "42.000 morts prématurées en France chaque année du fait de problèmes de qualité de l'air".

Et la ministre d'annoncer un plan pour réduire les particules dans l'air de 30% d'ici à 2015, avec notamment l'expérimentation de "zones d'actions prioritaires pour l'air" (ZAPA), où la circulation des véhicules les plus polluants serait restreinte voire interdite toute l'année.

Une idée jugée "intéressante" par l'Association Santé-Environnement France (Asef), qui regroupe 2.500 médecins en France, même si pour l'heure, il ne s'agit que d'aider les collectivités intéressées à étudier sa "faisabilité".

L'Asef appelle à "une vision globale de la problématique des émissions automobiles, et non pas à l'adoption de mesurettes plus spectaculaires qu'efficaces".

Même demande du côté du président PS de la région Paca, Michel Vauzelle qui dénonce "les coups portés au fret ferroviaire" par le gouvernement.

"Il faut des aménagements de fond de la zone industrialo-portuaire", renchérit le collectif citoyen environnement Provence.

Des mesures de fond prévues par les pouvoirs publics, selon Fabienne Fournier Beraud, responsable de la mission qualité de l'air à la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Paca (Dréal), qui cite notamment le plan de protection de l'atmosphère (PPA) des Bouches-du-Rhône et ses "43 mesures pérennes" pour réduire la pollution atmosphérique.

Parmi elles, l'utilisation de carburants à teneur en soufre réduite par les navires au sein du port autonome de Marseille ou la limitation du temps de fonctionnement des groupes auxiliaires qui fournissent de l'électricité aux avions en escale sur l'aéroport Marseille Provence.

Des mesures visiblement insuffisantes au vu des pics actuels.

Commentaire : <<<<<<<<éolienne et panneaux solaires bougez-vous Non mais ils sont fous ces gallo-romains... ils ont le vent et le soleil à portée de mains et ne s'en servent pas...

04/08/2010

Vladimir Poutine, pyromane et pompier LEMONDE extraits du 04.08.10

.....Il a fallu attendre lundi pour que le président Dmitri Medvedev décrète l'état d'urgence dans sept provinces et mardi pour que le ministre des situations d'urgence, Sergueï Choïgou, admette que "la situation échappe parfois à notre contrôle".

Doux euphémisme, tant il est évident que ni l'Etat ni les autorités locales n'ont su réagir à temps et avec l'énergie nécessaire. Mais en avaient-ils seulement les moyens ? En quelques années, la centralisation extrême du pouvoir, cette "verticale du pouvoir" chère au premier ministre et ex-président Vladimir Poutine, a totalement déresponsabilisé les gouverneurs, désormais nommés directement par Moscou, et autres administrations locales gangrenées par la corruption.

La conséquence n'a pas tardé : les services à la population, déjà bien minces, se sont un peu plus délités : dans bien des villages, les casernes de pompiers ne sont plus financées ou ont été fermées, et les étangs "anti-incendies" de l'époque soviétique ont été laissés à l'abandon. La Russie ne compte plus que 22 000 pompiers, dotés de matériel archaïque (contre, en France, 25 000 pompiers professionnels et 200 000 volontaires).

Les privatisations tous azimuts ont encore aggravé la situation. Le nouveau code de la forêt, imposé par Poutine, alors président, en 2006, a régionalisé la gestion des 800 millions d'hectares de forêts du pays, pour le plus grand bénéfice de quelques oligarques du bois et du papier. En abolissant les services fédéraux, ce nouveau code a entraîné la suppression de 70 000 gardes forestiers, qui jouaient un rôle important dans la prévention et la gestion de crise.

Ouvertement en campagne pour la prochaine élection présidentielle, Vladimir Poutine s'emploie à peaufiner son image d'"hyper-premier ministre", réconfortant des sinistrés, convoquant les gouverneurs, promettant des indemnisations rapides et des reconstructions avant l'hiver. Mieux, et bien dans sa manière, il a ordonné l'installation de caméras de surveillance, directement reliées à son bureau, pour surveiller tous les chantiers de reconstruction des villages ! Il est peu probable, cependant, que les Russes soient dupes, le moins du monde, de ces propositions de pompier pyromane.

Commentaire : des économies à court terme dans le domaine de la prévention entrainent des catastrophes de ce type. Nous doutons  de l'efficacité des Russes à réduire les incendies avant les pluies en dehors des foyers proches de grandes villes. Ce sera la grande priorité pour sauver les vies humaines ; la forêt n'a pus de valeur pour les financiers russes. de Plus la pollution engendre une hausse des températures qui accentue le risque d'incendie....Les citadins sont enfumés comme s'ils fumaient un paquet de cigarettes par jour....A vos foulards

Il faudra attendre les 1ères pluies d'automne pour un rétablissement de la situation

03/08/2010

Un programme sans précédent pour élucider la surmortalité des abeilles LEMONDE | 31.07.10

Quelle est la cause de la surmortalité des abeilles sauvages et domestiques qui, partout dans le monde, menacent la biodiversité et la sécurité alimentaire de l'humanité ? Pour répondre à cette question, les autorités anglaises et écossaises viennent de lancer un programme d'une envergure sans précédent.

dans-fleur-abeille.jpg

Rassemblés sous l'intitulé "Initiative pour les insectes pollinisateurs", neuf projets de recherche, qui bénéficieront d'un financement de 12 millions d'euros sur trois ans, tenteront d'apporter des réponses. "L'enjeu est à la fois de protéger la biodiversité - de nombreuses espèces sauvages dépendant de la pollinisation -, et les cultures alimentaires, en particulier les fruits et légumes, explique Andrew Watkinson, directeur du partenariat Living with Environmental Change, qui chapeaute les recherches menées par les gouvernements du Royaume-Uni. On voit déjà les conséquences du manque de pollinisateurs en Angleterre : les producteurs de pommes doivent ainsi importer des abeilles."

Un tiers de l'alimentation mondiale dépend de la pollinisation par les insectes. Le programme a été suscité par les parlementaires britanniques, alertés par des apiculteurs. Il est financé par des fonds publics et le Welcome Trust, une fondation privée.

IMPACT DES PESTICIDES

Pour expliquer cette surmortalité, la communauté scientifique parle aujourd'hui de causes "multifactorielles", et d'interactions possibles entre les divers facteurs : maladies, parasites, exposition aux pesticides, raréfaction de la nourriture des insectes due à l'uniformisation des cultures, appauvrissement génétique des reines...extraits

08/04/2010

L'excès de sel, nuit à la santé …Dans certains pays, comme cela a été le cas en France et un peu partout d’ailleurs cette année, l’hiver est très rigoureux et le principal moyen utilisé pour lutter contre le gel et la neige sur les routes, c’est le sel.

Pour rendre les routes praticables et empêcher la paralysie totale des artères de circulation, le réflexe est de saler abondamment afin de redonner au bitume son adhérence. Seulement le problème qui émerge de plus en plus, c’est que l’énorme quantité de sel utilisée le porte au rang des substances polluantes et particulièrement pour les ressources en eau et les terres…
En effet, après avoir rempli sa fonction, le sel accompagne la neige dans sa fonte et s’accumule petit à petit dans le sol nuisant à l’écosystème.
Des universitaires de Toronto ont récemment publié dans la revue ‘Sedimentay Geology’ le résultat de leurs recherches sur ce sujet. Ils révèlent une dégradation progressive de toute la baie de Frenchman qui dessert le lac Ontario. A certains endroits, on note une concentration de chlorure deux fois supérieure à celle des Grands Lacs. Sans compter que, en plus du sel, d’autres polluants automobiles viennent se rajouter. C’est tout l’écosystème qui est touché et on a déjà commencé à constater la disparition de certains poissons, sans compter que l’eau potable de la région provient directement de ce lac.

.....

Mais il ne suffit pas de constater les problèmes, encore faut-il tenter de trouver des alternatives. Actuellement le sel représente 98 % des moyens pour faire fondre la neige et le gel. Rien qu’en France, qui est concernée par ce problème mais de façon moins systématique, c’est plus d’un million de tonnes de sel qui sont déversées sur les routes. Une autre solution est parfois utilisée : le sable. Il ne s’agit plus de faire fondre la neige, mais plutôt d’augmenter l’adhérence à la route. Néanmoins, ce procédé est plus coûteux (il nécessite 3 fois plus d’énergie) et a également un impact sur l’environnement....

extraits plus d'infos en cliquant ici

commentaire : stop au sel fausse bonne solution qui dégrade nos routes en plus et augmente nos imôts inutilement. limitons-nous à un usage modéré du sable simplement

23/02/2010

La France va-t-elle expérimenter le péage urbain ?

Un péage urbain à Paris... L'idée, lancée fin janvier par Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'écologie et tête de liste parisienne de l'UMP pour les élections régionales, a surpris. Cette proposition, a-t-elle précisé, pourrait même être l'un des sujets d'un "Grenelle de Paris" que Mme Jouanno envisage d'organiser.....

Un dispositif qui existe dans le monde entier

Singapour. Le doyen des péages urbains a été mis en place en 1975 pour réguler l'entrée des véhicules dans le centre des affaires. Quarante-cinq portiques électroniques vérifient que les véhicules sont équipés de badges et de cartes prépayées. Le passage coûte entre 0,23 et 1,2 euro. Le nombre de voitures pénétrant dans la zone a été réduit de 76 %.

Londres. Destiné à réduire la congestion de l'hyper-centre, le péage a été instauré en 2003 sur 22 km2. Une extension de 20 km2, ajoutée en 2007, pourrait être supprimée en 2010. Les véhicules entrant ou présents dans la zone payent 8 livres (9,10 euros) par jour. Les résidents bénéficient d'un abattement de 90 %. Le nombre d'entrées dans la zone a baissé de 36 %, la pollution au dioxyde d'azote a diminué de 17 %, les microparticules de 23 %.

Stockholm. Après sept mois d'expérimentation, le péage qui ceinture les 35 km2 du centre-ville a été adopté en 2007 pour faire baisser la circulation. Les véhicules paient entre 1 et 2 euros chaque fois qu'ils passent l'un des 18 points d'entrée dans la ville. Le trafic a baissé de plus de 20 % au passage du cordon et de près de 15 % à l'intérieur de la zone. La pollution a reculé de 10 % à 14 %.

Milan. Le péage écologique mis en oeuvre début 2008 a pour objectif de rendre l'air plus pur. Les véhicules paient entre 2 et 10 euros par jour, selon leur niveau de pollution, pour accéder à un coeur historique de 8,2 km2 doté de 43 points d'entrée. Les particules fines y ont régressé de 19 % - contre un objectif de 30 % - et le nombre de véhicules dans la zone a baissé de 14 %.

Oslo. Depuis sa création en 1990, le péage a eu pour objectif de financer les investissements dans les infrastructures routières, puis dans les transports en commun. Le cordon isole une zone de 40 km2, accessible par 19 stations de péage. Les voitures paient 2,75 euros, les camions 8,20 euros. Ainsi financé, le tunnel de 2 km sous le centre-ville a réduit la congestion de 20 %.

Reste un hic. Les expériences étrangères le prouvent : impossible de freiner l'usage de la voiture sans renforcer d'abord les réseaux de transports collectifs, totalement saturés en région parisienne. Un obstacle qui risque de renvoyer l'hypothèse d'un péage urbain parisien à des jours lointains, bien plus sûrement que l'impopularité supposée de la mesure.

"Généralement, la majorité de la population est opposée à l'idée a priori, mais se révèle favorable au dispositif une fois qu'il fonctionne", analyse Damien Verry, du Certu.

source le monde

Commentaire : C'est pas pour demain à ce rythme

22/02/2010

Trois millions de franciliens exposés à une pollution chronique de l'air

Environ 3 millions de franciliens sont exposés à des niveaux de pollution qui ne respectent par la réglementation, dit l'organisme de mesure de la qualité de l'air en Ile-de-France Airparif dans son bilan 2009 publié jeudi.

"Après une année 2008 remarquablement favorable" compte tenu d'une météo dispersant les polluants, "2009 correspond plutôt à une année normale", confirmant notamment une stabilité des niveaux de pollution chronique, souligne Airparif.

Si les polluants du passé, tels que le plomb, le dioxyde de soufre ou le monoxyde de carbone respectent les limites réglementaires depuis plusieurs années, d'autres polluants posent problème: dioxyde d'azote, particules fines, ozone et benzène.

Le dioxyde d'azote "reste l'enjeu principal en matière de pollution atmosphérique en Ile-de-France", dit Aiparif. Paradoxalement, l'équipement croissant des véhicules diesel en filtres à particules contribue à augmenter les rejets directs en dioxyde d'azote: ce "talon d'achille" de la lutte contre la pollution aux particules a été mis en évidence aussi bien à Paris qu'à Londres....

a pollution, principalement due aux transports en IdF, peut provoquer gêne respiratoire, maux de gorge, maux de tête, irritations des yeux etc... Elle peut déclencher des crises d'asthme, des problèmes cardio-vasculaires (infarctus), voire conduire à des morts prématurées. Des études nord-américaines ont montré un lien entre la pollution chronique et l'augmentation du risque de décès, notamment par cancer du poumon.

accès au site  pour + d'infos Le site d'Airparif

extraits AFP

21/02/2010

L'essor de l'élevage, une menace pour la planète

L'élevage est responsable, aujourd'hui, de 18 % des émissions totales de gaz à effet de serre, à l'origine de 8 % de la consommation mondiale annuelle d'eau, et occupe près de 80 % de la superficie agricole de la planète.
AFP/JOEL ROBINE
L'élevage est responsable, aujourd'hui, de 18 % des émissions totales de gaz à effet de serre, à l'origine de 8 % de la consommation mondiale annuelle d'eau, et occupe près de 80 % de la superficie agricole de la planète.

La consommation mondiale d'aliments issus de l'élevage (viande, œufs, produits laitiers) progresse à une vitesse vertigineuse. Aujourd'hui, par exemple, un Chinois mange en moyenne 59,5 kg de viande par an, contre 13,7 kg en 1980. Il a aussi multiplié sa consommation de produits laitiers par dix sur la même période, à 23,2kg !

Cette expansion soutenue ne va pas sans poser une multitude de défis, estime le rapport annuel sur "La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture", publiée, jeudi 18 février, par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) : "La croissance rapide du secteur de l'élevage (…) a engendré des risques systémiques qui pourraient avoir des conséquences catastrophiques pour les moyens de subsistance, ainsi que pour la santé humaine et animale et pour l'environnement."

Commentaire du site : Mais aussi nous sommes trop nombreux sur cette terre....Il faut agir.

L'élevage est un gros facteur de pollution par les gaz à effet de serre. Mais comme le dit un commentateur, le plus gros problème sur cette planète, c'est que la population continue à augmenter à la vitesse grand V. Quand se décidera-t-on à dire qu'il faut recourir partout à contraception et limiter la population pour ne pas tuer la planète?

Si vous réfléchissez, il n'y aura pas besoin de plus de céréales, car moins d'élevage signifie avant tout moins de production agricole pour l'élevage. Pour une Calorie animale produite il faut en moyenne 7 calories végétales. donc moins d'élevage signifie plus de calorie végétales pour l'alimentation humaine à production constante.

Supposons que nous mangions moins de viande, il faudra plus de légumes de céréales etc... d'ou un nouveau risque. Pourquoi ne veut on pas dire la triste vérité nous sommes trop nombreux sur cette terre. Tant que 2 milliards d'hommes (Chine + Inde) mangeaient chichement c'était encore possible.Mais tous à bien manger notre planète est saturée. Est-ce que quelqu'un va le dire clairement!

20/02/2010

L’industrie de l’huile de palme attaque des journalistes

Nanga Léon, notable du village pygmée dit Bidou III, déplore la perte de ses terres, saccagées par la SOCAPALM. Crédit photographique : Isabelle Alexandra Ricq. Nanga Léon, notable du village pygmée dit Bidou III, déplore la perte de ses terres, saccagées par la SOCAPALM. Crédit photographique : Isabelle Alexandra Ricq.

 

Quand la liberté de presse recule devant les magnats de l’économie

Les Français se rappelleront sûrement des vacances en famille à bord d’un yacht de luxe, offertes à M. Nicolas Sarkozy après son élection présidentielle en mai 2007, par son ami M. Vincent Bolloré. L’affaire avait choqué, en témoignent les critiques et indignations suscitées sur la scène politique. Le milliardaire est aujourd’hui au cœur d’une nouvelle actualité, bien plus alarmante, et pourtant largement moins médiatisée. Le 15 décembre 2009, un journaliste et un producteur de France Inter ont été cités à comparaître devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, suite à la plainte pour diffamation déposée contre eux par M. Bolloré. L’homme d’affaire s’est senti menacé par le reportage «Cameroun, l’empire noir de Vincent Bolloré » diffusé le 29 mars 2009, dénonçant les conséquences sociales et écologiques des pratiques du groupe Bolloré en Afrique. Y était reporté que pour cultiver des palmiers à huile, les villages sont détruits, les forêts sont rasées, et les Hommes, privés de leurs ressources et modes de vie traditionnels, sont contraints de travailler pour Bolloré dans des conditions déplorables.

Les journalistes s’étant rendus au Sud-ouest du Cameroun, ont trouvé les villages Pygmées Kilombo I, Bidou III, ainsi que  Mbonjo, et Nkapa dans le département de Moungo, enclavés par des palmiers. Les forêts alentours, territoires de chasse et de cueillette traditionnels des communautés locales, ne sont plus que cendres. La Société Camerounaise des Palmeraies (SOCAPALM), détenue depuis sa privatisation en l’an 2000 à 38,75% par Bolloré via l’entreprise belge Socfinal, ne cesse d’étendre ses monocultures de palmiers à huile. Du temps de la société d’Etat, elle n’a pas hésité pas à expulser les populations établies en mettant le feu à leurs maisons. Aujourd’hui, la SOCAPALM continue à détruire la nature locale et à ignorer les droits des populations sur les terres qu’elles exploitent. « Les gens de la SOCAPALM sont venus ici plusieurs fois, nous leur avons dit de nous laisser un peu de forêt pour chasser mais ils ne veulent pas », confie un habitant du village Bidou III à la journaliste Noumba Danielle. Privés de leurs habitudes de vie, ces hommes et femmes n’ont souvent d’autre choix que de travailler dans les plantations pour survivre. Sans équipements appropriés ni couverture sociale, les ouvriers s’épuisent pour des salaires de misère, qui ne sont de surcroît pas toujours payés. Pour 30 000 francs Cfa (50 euros) par mois, un employé doit couper 250 régimes de noix de palme par jour. Les infrastructures, écoles, et hôpitaux promis ne sont pas construits, ni les dédommagements annoncés versés. Dans les palmeraies de la Kienké, la plus grande concession du Cameroun s’étendant sur 15 000 hectares, les employés vivent dans des baraques insalubres et subissent des violences de la part de leurs employeurs de la SOCAPALM. Auprès des journalistes venus recueillir leurs témoignages, les ouvriers se sont eux-mêmes surnommé « les esclaves de la SOCAPALM ».

Les plantations de palmiers sont aussi une plaie pour l’environnement. Afin de rendre les terres cultivables, les forêts naturelles sont déboisées et remplacées par des monocultures qui érodent les sols....lire la suite et source sur sauvonslaforet

18/02/2010

Un mur végétal et écologique à Villeurbanne

Un mur végétal à Villeurbanne ! Le quartier de Cusset, situé à l’entrée Est de Villeurbanne, innove dans l’aménagement urbain. Depuis le 25 janvier dernier, date du début des travaux, la ville lance la construction du plus grand mur végétal de France. A la direction des opérations et de la conception : le paysagiste Eric-Pierre Ménard qui souhaite lier l’esthétique à l’objectif de biodiversité et  de lutte contre la pollution atmosphérique…

Mur végétal Quai Branly

Vue du mur végétal de Patrick Blanc (Musée du quai Branly) et de la Tour Eiffel (Crédit photo : Musée du quai Branly ).

Villeurbanne s’essaie à la performance du mur végétal : 17 mètres de hauteur pour 14 mètres de largeur ! C’est une première si l’on tient compte des dimensions, mais pas pour ce qui est d’habiller de végétaux une face d’un immeuble. En 2007, la communauté urbaine du Grand Lyon avait financé un mur végétal baptisé « dépolluant » sur l’une des 4 parties du silo du centre d’échange de Perrache. Pas moins de 19 espèces végétales composaient cette installation. Les micro-organismes présents dans ce mur végétal avaient pour but de métaboliser l’air pollué du parking. Coût du projet de 2007 : 213 000 euros pour une initiative innovante d’une collectivité (Lyon Perrache) qui a pour ambition de «  végétaliser » l'ensemble des tours et des passerelles de la gare de Perrache.                

  • Eric-Pierre Ménard

Le maître d’œuvre de la nouvelle installation verte et écologique de Villeurbanne n’en est pas à ses premiers pas dans la conception d’espace naturel en zone urbaine. Eric-Pierre Ménard est à l’origine par exemple de la réhabilitation des espaces extérieurs des quartiers Million / Viviani à Lyon avec l’aménagement de 6 jardins à thèmes. Cet architecte paysagiste a par ailleurs beaucoup travaillé pour la ville de Lyon. On lui doit notamment le jardin des 1000 couleurs dans le quartier de Cusset.

L’objectif poursuivi pour le mur végétal de Villeurbanne est bien celui de la lutte contre les émissions de CO2......

extraits et source  durable

14/02/2010

12/02/2010 Algues vertes: Europe Ecologie annonce une requête à Bruxelles

ENVIRONNEMENT - Europe Ecologie prépare une requête auprès de Bruxelles pour contraindre l'Etat français à respecter ses obligations en matière de lutte contre les nitrates, à l'origine de la prolifération des algues vertes en Bretagne, a annoncé jeudi Guy Hascoët, tête de liste dans la région. Lire la suite...

 

"Nous préparons une requête devant la Commission européenne pour lui demander d'obliger l'Etat français à respecter ses obligations, a-t-il indiqué. Nous espérons être en mesure d'introduire cette requête avant le 14 mars" (date du premier tour des régionales). Guy Hascoët a regretté que le plan interministériel de lutte contre les algues vertes présenté la semaine dernière ne remettait en rien en cause le système de “co-gestion” de la politique agricole entre l’Etat et les tenants d’un modèle productiviste basé sur l’élevage intensif, considéré comme la principale cause du fléau. “C’est un plan dont la plume a été tenue par le président de la FNSEA”, a t-il dénoncé. "Cela fait 40 ans que l'Etat français s'assoit sur la loi" en ne respectant pas les directives européennes sur la qualité de l’eau, a ajouté Guy Hascoët.

source et extraits libération

(avec AFP)

28/01/2010

Les 4x4 de nouveau à l’assaut des Alpes

La "Croisère blanche", un rallye automobile en zone naturelle sensible, s’apprête de nouveau à envahir les abords du Parc national des Ecrins. Les écologistes tentent d’empêcher cette nuisance. Collectif contre les loisirs motorisés dans les espaces naturels -

Depuis plusieurs années, les associations constituant le « Collectif contre les loisirs motorisés dans les espaces naturels et pour l’arrêt de la Croisière Blanche » dénoncent les atteintes portées à l’environnement par l’organisation d’un rallye-randonnée hivernal de véhicules motorisés en pleine nature : concentration de véhicules, dérangement de la faune, dénaturation de lieux, pollution et émission de gaz à effet de serre, mauvais exemple de comportement... A plusieurs reprises, la justice a donné raison à ce collectif, invalidant les Croisières Blanches de 2006, 2007 et annulant la veille de la manifestation la Croisière Blanche 2009.

Apprenant par la presse que les organisateurs récidivaient en 2010, le collectif a accepté de participer à la réunion de concertation organisée par Mr le Préfet des Hautes-Alpes, Nicolas Chapuis, avec la volonté de trouver une solution s’inscrivant dans le développement durable de ces vallées du Champsaur et Valgaudemar. Suite à cette rencontre, le préfet proposait un protocole d’accord indiquant entre autre que « L’édition 2010 de la Croisière Blanche ne portera pas d’atteinte majeure à l’environnement ».

lire la suite sur reporterre

13/01/2010

La malédiction des plastiques

C'est à voir ...et à revoir

Comment faire face à la menace écologique que font peser les déchets plastiques ?