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15/02/2015

Climat ou TTIP, il faudrait choisir !

Hasard du calendrier, le huitième cycle de négociations du partenariat transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP) cette semaine à Bruxelles précède la reprise des négociations de l’ONU sur le changement climatique, à Genève du 8 au 13 février. Ce télescopage illustre le décalage entre la poursuite de la libéralisation des échanges d’un côté et les politiques de lutte contre le dérèglement climatique de l’autre. Comme si les deux pouvaient être dissociés.

Le mandat dont dispose la Commission européenne pour négocier le TTIP ne fait aucune mention des exigences climatiques, alors que l’Europe et les Etats-Unis sont parmi les plus forts émetteurs de gaz à effet de serre (GES) et que la contribution du commerce de marchandises aux dérèglements climatiques est considérable : le fret serait responsable de 10 % des émissions mondiales.

Hausse des émissions

La mondialisation des échanges accroît les émissions de GES. La Commission elle-même reconnaît que le TTIP générerait une hausse des émissions. Même limitée, elle se heurterait donc aux exigences climatiques rappelées par les derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui préconisent de réduire drastiquement et immédiatement les émissions de GES.

Au nom de la « sécurité énergétique », l’Union européenne (UE) veut libéraliser le commerce et les investissements transatlantiques en matière d’énergie. Sur ce point, le mandat de négociations est extrêmement clair : l’UE souhaite mettre fin aux restrictions américaines à l’exportation de gaz naturel et de pétrole brut. L’industrie pétrolière et gazière nord-américaine serait ainsi encouragée à intensifier l’extraction du pétrole issu des sables bitumineux dans le nord-est canadien et à accroître la production d’hydrocarbures de schiste – soit deux des sources d’énergie fossile les plus polluantes de la planète.

Les acheminer de l’autre côté de l’Atlantique implique des investissements colossaux – plusieurs centaines de milliards de dollars – dans la construction de nouveaux pipelines, raffineries et usines de liquéfaction et regazéification des deux côtés de l’Atlantique. Autant de moyens financiers et d’investissements qui ne seraient pas disponibles pour financer la transition énergétique.

Puissants leviers pour relocaliser des emplois

La transition énergétique est par ailleurs contrariée par les normes et règles libéralisant le commerce et l’investissement. Au Canada, l’Ontario vient d’en faire l’amère expérience. Le programme de développement des énergies renouvelables, garantissant un prix d’achat préférentiel aux projets s’appuyant sur des travailleurs et des entreprises locales, a été attaqué par le Japon et l’Union européenne devant l’Organisation mondiale du commerce. La Canada a perdu. Le programme a été stoppé. Le libre-échange a gagné contre le climat.

De tels programmes sont pourtant de puissants leviers pour relocaliser des emplois et des activités industrielles à travers la promotion de biens et de compétences ancrés sur les territoires, par le biais d’utilisation de technologies appropriées à la transition énergétique. Sont-ils promus dans le cadre des négociations sur les dérèglements climatiques ? Loin de là ! Le document de 38 pages qui sert de base aux négociations de Genève propose que les pays ne puissent pas introduire des mesures qui soient « une discrimination arbitraire ou injustifiable, ou une restriction déguisée, au commerce international » (article 9).

Ce principe de non-discrimination fonde la hiérarchie internationale des valeurs et des normes entre le libre-échange et la protection de l’environnement : les politiques de lutte contre les dérèglements climatiques sont conditionnées au respect des règles libéralisant le commerce et l’investissement. extraits lemonde



05/02/2015

Bruxelles, paradis des lobbies

......Entre 20 000 et 30 000 lobbyistes s’activent quotidiennement dans cette « Brussells Bubble ». Encore plus ces derniers mois, après les élections européennes, avec l’arrivée d’un gros contingent de nouveaux eurodéputés, et la mise en place de la commission Juncker (novembre 2014) qui a promis de légiférer à marche forcée dans le domaine du numérique, de l’énergie ou de la fiscalité.
....

Besoin de règlementation

On l’aura compris : à Bruxelles, la caricature du lobby forcément nuisible énerve. Mais personne ne nie qu’ils auraient besoin d’être davantage réglementés. Et que le nouveau registre de transparence n’y suffira sûrement pas. Un groupe d’ONG, dont CEO, l’a décortiqué ces derniers jours. Son constat est sévère : les changements apportés sont jugés « minimes » et « ne résoudront pas les problèmes fondamentaux ». Parmi les manques, le fait que de gros lobbies comme la City de Londres, Electrabel ou Walmart n’y figurent pas.

Les associations LobbyControl, CEO et Friends of the Earth Europe devaient d’ailleurs, mardi, annoncer qu’elles portent plainte auprès du secrétariat du registre contre Goldman Sachs pour avoir déclaré moins de 50 000 euros de dépenses de lobbying en 2013, alors qu’elles estiment que c’est bien davantage. « C’est un test pour voir si la Commission Juncker aura plus de volonté que la Commission Barroso pour faire respecter les principes du registre », selon Olivier Hoedeman, de CEO......

Assainir les relations entre lobbies et institutions

Les soupçons de permissivité n’épargnent pas la Commission. Ainsi l’affaire du « Dalligate », toujours pas élucidée. Il s’agit du limogeage, en 2012, par le président Manuel Barroso de son commissaire à la santé, le Maltais John Dalli, mis en cause dans une affaire de corruption par l’industrie du tabac. Ce dernier dénonce aujourd’hui un complot fomenté par le cigarettier Philip Morris pour faire échouer son projet de directive sur le tabac. L’ex-commissaire a saisi la Cour de justice de l’Union européenne, à Luxembourg. Les ONG pointent aussi le problème, jugé sérieux, des « revolving doors », ces portes tournantes qu’empruntent d’anciens de la Commission pour émarger dans le privé. Des pantouflages jugés peu ou pas assez encadrés.

Que faire pour assainir davantage ces relations entre lobbies et institutions ? La réponse n’est pas simple. Des eurodéputés militent pour que la Commission propose un texte législatif, seul moyen de pouvoir imposer des sanctions à ceux qui violent les codes de bonne conduite. La Commission, elle, voudrait rendre le registre obligatoire, ce qui contraindrait les eurodéputés à publier leur agenda comme les commissaires..... Extraits du Monde

25/12/2014

Grève corporatiste au détriment des patients ...deux tiers des cabinets médicaux sont restés fermés, mercredi 24 décembre, d'après les syndicats à l'origine de la contestation contre le projet de loi santé

Pourquoi cette grève corporatiste ?

Parce que la Ministre de la Santé souhaite à juste titre alléger les avances de trésorerie que font les patients aux médecins qui ne proposent pas le tiers payant.

Si cela se généralise, les patients ne paieront plus la totalité de la consultation soit 23 € pour les généralistes mais 30 % de cette somme soit 6,9 € ou 10 % de cette somme pour le régime local d'Alsace-Lorraine, soit la quote-part restant à rembourser pour celles et ceux qui cotisent en plus à une mutuelle de santé.

La mesure préconisée par la Ministre est une bonne mesure. Il ne faut nous avancer que c'est compliquer pour le médecin....car ceci est faux.

 

 

 

22/05/2014

Prêts pour le dernier volet de la (R)évolution de colibris : l'Energie ! Samedi 24 mai, organisons partout en France des événements et montrons que nous pouvons vivre aussi bien en consommant moitié

Bonjour ! Prêts pour le dernier volet de la (R)évolution de colibris : l'Energie ! Samedi 24 mai, organisons partout en France des événements et montrons que nous pouvons vivre aussi bien en consommant moitié moins ! Colibris vous propose d'investir l'espace public, sous le signe de la sobriété énergétique et heureuse. Ateliers de réparation de vélo, auto-construction d’éoliennes ou de panneaux solaires, recyclage, troc, pique-nique locavore, cuisine végétarienne, construction passive, disco soupe, concert acoustique… Alors, samedi 24 mai, on réduit, on réutilise, on répare, on recycle, on relocalise ! Avis aux organisateurs ! Vous voulez organiser une journée "Débranche tout !" près de chez vous ? Colibris met à votre disposition une fiche pratique et des supports de communication : flyers, affiches, communiqué de presse. Contactez-nous ! revolution@colibris-lemouvement.org COMMUNICATION INTERNAUTES

08/04/2014

un scandale en soi : le viticulteur bio de Côte-d'Or coupable d'avoir dit non aux pesticides...

Le viticulteur bio Emmanuel Giboulot a finalement été reconnu coupable. Lundi 7 avril, le tribunal correctionnel de Dijon a condamné à 1 000 euros d'amende, dont 500 avec sursis, ce vigneron de Côte-d'Or pour avoir refusé de traiter chimiquement, comme le prévoit le code rural, ses 10 hectares de chardonnay et de pinot noir contre une grave maladie de la vigne, la flavescence dorée. M. Giboulot a décidé de faire appel du jugement.

Le tribunal a suivi les réquisitions de la procureure, Jeanne Delatronchette, qui avait requis, lors du procès le 24 février, cette peine légère alors qu'elle aurait pu pousser jusqu'à six mois d'emprisonnement et 30 000 euros. Le jugement était très attendu, tant l'affaire, largement médiatisée, a divisé militants écologistes et profession viticole.

« Je ne me sens pas du tout coupable, c'est intolérable aujourd'hui d'être obligé de se masquer, d'être dans la peur quand on assume une position », a déclaré à la presse Emmanuel Giboulot à l'issue du délibéré. Quelque 120 personnes étaient venues lui apporter leur soutien devant le tribunal........extraits lemonde

21/03/2014

info à retenir pour le vote du 23 mars La fiscalité locale, préoccupation numéro un des électeurs suivi de la quaité de vie... pour les municipales.

 

La fiscalité locale, préoccupation numéro un des électeurs pour les municipales. La fiscalité locale, préoccupation numéro un des électeurs pour les municipales. |extraits Le Monde/Ipsos-Steria

02/02/2014

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2014

Trop de médicaments à balance bénéfices-risques défavorable sont commercialisés. Prescrire actualise son dossier des médicaments à écarter des soins et à remplacer par de meilleures options.

Tous les médicaments ne se valent pas. Dans certaines situations, des médicaments sont utiles : ils apportent un avantage thérapeutique par rapport à d'autres options. D'autres médicaments sont plus nocifs qu'utiles et sont à écarter des soins, en attendant leur retrait du marché.

De 2010 à 2013, l'analyse des dossiers par Prescrire recense 68 médicaments plus dangereux qu'utiles commercialisés en France.

Il s'agit :

  • de médicaments actifs, mais qui compte tenu de la situation clinique exposent à des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices qu'ils apportent ;
  • de médicaments anciens dont l'utilisation est dépassée, car d'autres ont une balance bénéfices-risques plus favorable ;
  • de médicaments récents, dont la balance bénéfices-risques s'avère moins favorable que celle de médicaments plus anciens ;
  • de médicaments dont l'efficacité n'est pas prouvée au-delà d'un effet placebo, et qui exposent à des effets indésirables graves.

L'évaluation des médicaments par Prescrire s'appuie sur une recherche documentaire méthodique et reproductible, et un travail collectif d'analyse selon une procédure établie :

  • hiérarchisation des données d'efficacité avec priorité aux données les plus probantes, c'est-à-dire celles issues d'essais comparatifs randomisés, en double aveugle, bien conduits ;
  • comparaison au traitement de référence (médicamenteux ou non), avec détermination précise du meilleur traitement comparateur ;
  • détermination des critères d'évaluation clinique les plus pertinents pour les patients, en écartant souvent les critères intermédiaires, sans preuve d'une efficacité sur la qualité de vie des patients. L'objectif de ce dossier est d'aider à choisir des soins de qualité, pour d'abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts.

©Prescrire 1er février 2014 source  site internet Prescrire

"Choisir d'écarter" Rev Prescrire 2014 ; 34 (364) : 81. (pdf, accès ibre)

"Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2014" Rev Prescrire 2014 ; 34 (364) : 137-143. (pdf, accès libre)

 

28/11/2013

Les agences AFP et Getty condamnées pour violation du droit d'auteur

Un comble pour ces agences très regardantes quand on reprend leurs informations

"C'est une défaite cuisante pour deux des plus grandes agences de photo du monde, et un jugement qui fera date dans l'histoire des réseaux sociaux. Samedi 23 novembre, un jury américain a condamné l'Agence France- Presse (AFP) et l'agence Getty à verser conjointement 1,22 million de dollars (plus de 900 000 euros) de dédommagement au photojournaliste Daniel Morel pour avoir « volontairement » violé ses droits d'auteur.

En janvier 2010, les deux agences avaient diffusé à leurs clients, sans l'autorisation préalable du photographe, ses images du tremblement de terre à Haïti, qu'il avait postées sur Internet, par le biais du site Twitter.

« M. Morel est ravi et se sent conforté par le verdict, a expliqué au téléphone son avocat, Joseph Baio. Il espère qu'à l'avenir une telle chose ne pourra plus arriver à d'autres photojournalistes. ».....extraits lemonde

25/07/2013

Scandale autour d’un médicament vedette contre l’hypertension

 

Big Pharma n'avait pas besoin de cela... Un nouveau scandale éclabousse l'industrie pharmaceutique et si, à la différence du scandale du Mediator, cette affaire n'a heureusement pas fait de victime, elle éclaire d'une lumière crue les relations parfois ambiguës qui existent entre les géants du secteur et les scientifiques. Tout tourne autour d'une des molécules les plus utilisées dans le traitement contre l'hypertension artérielle, le valsartan. Ce médicament est commercialisé par Novartis sous le nom de Tareg en France et de Diovan pour des pays comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou le Japon. Il est considéré comme un "blockbuster" pharmaceutique, c'est-à-dire un médicament vedette : en 2010, le Diovan a ainsi constitué la meilleure vente de Novartis, avec un chiffre d'affaires mondial de plus de 6 milliards de dollars !

 

Si l'année 2010 a été l'année de tous les records commerciaux pour cette molécule, c'est en partie grâce aux résultats d'une étude japonaise publiée quelques mois plus tôt, le 31 août 2009, par le European Heart Journal. Pendant plus de trois ans, les auteurs de ce travail coordonné par le cardiologue Hiroaki Matsubara, alors professeur à l'Université préfectorale de médecine de Kyoto (KPUM, selon son acronyme anglais), ont suivi quelque trois mille personnes souffrant d'hypertension artérielle et présentant de forts risques de maladies cardiovasculaires. Certains patients prenait du valsartan tandis que les autres avaient un traitement d'un genre différent. Résultat : en plus de son effet antihypertenseur, la molécule de Novartis réduisait de manière si significative les risques d'angine de poitrine et d'accident vasculaire cérébral que les chercheurs décidèrent d'interrompre prématurément l'étude. Ils jugeaient en effet non-éthique de ne pas donner du valsartan à tout le monde étant donné les bénéfices qu'apportait sa prise dans le domaine cardiaque. Evidemment, le géant suisse de la pharmacie ne se priva pas de mettre ce résultat spectaculaire en avant pour la promotion du médicament.

 

Mais la "success story" prend ensuite un curieux tournant. En 2011, des blogueurs signalent des anomalies dans plusieurs articles d'Hiroaki Matsubara. Les revues ayant publié les travaux du cardiologue nippon commencent à les examiner d'un peu plus près. Début 2013, deux de ses études traitant des effets du valsartan sont retirées par le Circulation Journal. Et, quelques jours plus tard, le 1er février, le coup de tonnerre arrive : l'étude du European Heart Journal est à son tour retirée. Cela signifie, concrètement, que ses résultats sont considérés comme nuls et non avenus. Comme c'est souvent le cas en la matière, la notice de rétractation est extrêmement laconique : elle fait juste état de "problèmes cruciaux" dans certaines des données. Quels problèmes exactement ? Alors qu'Hiroaki Matsubara démissionne de son poste à la KPUM, cette dernière lance une enquête dont les conclusions ont été rendues publiques par Toshikazu Yoshikawa, le président de l'université, le 11 juillet.

 

Ces conclusions sont accablantes, pas tant pour Hiroaki Matsubara, dont le degré de responsabilité n'est pas établi, que pour la recherche biomédicale tout court. C'est un cas d'école de la manière dont la science peut être manipulée sous l'influence d'un lobby industriel. L'enquête a en effet révélé que des données sur les participants avaient été falsifiées pour faire apparaître les fameux "bénéfices" concernant les angines de poitrine et les AVC. L'université a épluché les dossiers médicaux de 223 patients de l'étude de Kyoto et s'est aperçue que pour 34 d'entre eux, on avait pris en compte de fausses informations : pour les personnes du groupe recevant du valsartan, on avait minoré les problèmes cardiaques subséquents et, pour les patients du groupe témoin, on avait exagéré lesdits problèmes. C'est de cette manipulation que sont nés les fameux effets positifs de la molécule. La commission d'enquête a refait les calculs : si l'on ne tient pas compte de ces 34 dossiers, ces bénéfices disparaissent (ce qui ne remet en revanche absolument pas en cause l'efficacité du médicament comme antihypertenseur).

 

L'affaire est déjà grave en elle-même mais il y a pire encore. Bien que les enquêteurs n'aient pas pu déterminer qui avait falsifié les données, ils ont découvert qu'une des personnes impliquées dans leur gestion était employée par... Novartis, ce qu'a reconnu la firme suisse dans un communiqué publié le lendemain de la conférence de presse. Ce conflit d'intérêt manifeste n'était évidemment pas signalé dans l'étude. De plus, selon l'agence de presse Kyodo News, l'employé de Novartis en question a participé à des essais sur le valsartan conduits par d'autres universités japonaises, lesquelles vont devoir en vérifier les résultats à la loupe. Dernière information et pas la moindre, dans l'article (payant) qu'elle vient de consacrer à ce scandale, la revue Science souligne que le laboratoire d'Hiroaki Matsubara a reçu, pour ses recherches, environ 1,4 million de dollars de la part de – devinez qui ? – Novartis, encore et toujours.....extraits le monde

 

 

15/07/2013

Protégez vous de PRISM! « PRISM »: l'énorme scandale d'espionnage d'Internet par le gouvernement des États-Unis dévoilé.

Le Washington Post et le Guardian ont révélé l'existence d'un programme géant de surveillance de l'internet dont le nom de code est « PRISM ». Ils annoncent que la NSA et le FBI ont eu un accès direct au serveurs de neuf fournisseurs d'accès, comprenant Facebook, Microsoft, Google, Apple, Yahoo, YouTube, AOL et Skype, et que ce programme a été lancé depuis au moins sept ans.

 

Ces révélations suscitent un considérable émoi international.

 

Des programmes comme PRISM violent l'intimité de nos communications, brisent la confiance dans nos gouvernements et représentent un danger pour la liberté sur notre liberté sur internet.

 

Protéger l'intimité des communications privées et de défendre les libertés publiques, telle a toujours été la vocation de Ixquick.

POUR AJOUTER CE MOTEUR DE RECHERCHE CLIQUEZ CI-DESSOUS

https://ixquick.com/fra/download-ixquick-plugin.html

 

Aussi, ne vous étonnera-t-il pas que nous soyons des opposants farouches à tous les programmes d'espionnage à grande échelle, tels que PRISM. Dans le passé, même les programmes de surveillance d'internet lancés par des gouvernements avec de bonnes intentions sont devenus des outils débouchant sur des usages abusifs, utilisés par exemple pour la surveillance des mouvements de défense des droits civils ou de mouvements opposés à la guerre.

 

Ixquick et son moteur de recherche jumeau StartPage n'ont, dans leur histoire déjà vieille de 14 ans, jamais fourni un seul bit d'information à aucun gouvernement ou à aucun de ses « services ». Qu'il s'agisse bien sûr de PRISM ou d'aucun autre programme américain. Ni d'aucun autre programme dans le monde.

 

Voici comment et en quoi nous sommes différents :

 

  • Ixquick n'enregistre et ne conserve aucune donnée personnelle de ses utilisateurs. Ceci doit être clair pour tout le monde, y compris les agences gouvernementales concernées. Nous n'enregistrons pas les adresses IP de nos utilisateurs ni n'utilisons des cookies de suivi. Si bien qu'il n'y a littéralement aucune donnée vous concernant accessible sur nos serveurs. Puisque nous ne savons même pas quels sont nos clients, nous ne pouvons informer de quelque manière que ce soit Big Brother. De fait, depuis 14 ans, nous n'avons jamais reçu aucune demande d'aucune autorité gouvernementale réclamant des données sur nos utilisateurs.

  • Ixquick fait appel à des communications cryptées par défaut (HTTPS). Le chiffrage prévient la curiosité. Votre navigation est cryptée de sorte que des tiers ne puissent siphonner votre connexion à internet pour voir quelles recherches vous faites. Cette méthode, conjuguée avec l'absence de stockage de données vous concernant sur nos serveurs, assure la protection de votre vie privée.

  • Notre Société a son siège en Europe, aux Pays-Bas. La législation américaine ne s'y applique pas, du moins pas sans restrictions. Toute demande de fournir des données sur un utilisateur, de quelque gouvernement qu'elle vienne, est, le cas échéant, soumise au crible de l'examen par nos juristes. Et nous n'y donnons pas suite, sauf à ce que la législation à laquelle nous sommes soumis dans notre pays ne nous y oblige sans équivoque. Et même dans cette hypothétique situation , comme indiqué ci-dessus, nous ne détenons aucunes données utilisateurs susceptibles d'être fournies.

  • Jamais nous n'accepterons d'apporter délibérément notre concours à des programmes d'espionnage comme PRISM

  • Ixquick ne peut être obligée à vous espionner. Étant donné la robuste protection de la vie privée qui règne en Europe, les gouvernements européens ne peuvent légalement forcer des fournisseurs d'accès comme nous à participer à un programme d'espionnage de nos utilisateurs. Et si cela devait évoluer, nous le combattrions sans faillir.

 

La protection de la vie privée,
ce n'est pas seulement notre politique,
c'est notre mission!

 

Ixquick.com & StartPage.com
Robert E.G. Beens, Président

SOURCE IXQUICK

04/07/2013

Arnaque au camping-car : fausse petite annonce....D’ailleurs, voitures, téléphones ou même animaux font l’objet de propositions similaires

Les escroqueries à la générosité se portent toujours aussi bien. En ce moment plus que jamais, des annonces proposant de donner des camping-cars font fureur sur le web. Elles peuvent paraître alléchantes, mais sont à fuir absolument.

« Donne camping-car contre bons soins et amour ». À l’approche des vacances, l’annonce parue sur le site Avenuedesannonces.com a de quoi séduire plus d’un visiteur. Surtout que le véhicule est récent (2008), en bon état (photos à l’appui) et « avec tous ses papiers ».

À en croire le « généreux donateur », un simple courriel suffirait à accepter le don. Oui mais voilà, rapidement, votre interlocuteur vous précisera que le camping-car se trouve à l’autre bout de la France ou à l’étranger et que vous devez verser plusieurs centaines d’euros pour l’acheminer à votre domicile. Plus tard, d’autres versements seront nécessaires pour réparer une petite panne, procéder au contrôle technique, ou payer des frais administratifs.

Au final, ce qui devait être un « don » peut revenir très cher. Selon le journal local La Nouvelle République, un habitant du Loir-et-Cher se serait vu déposséder de plus de 9 000 €. Après avoir répondu à une annonce de ce genre, il avait multiplié pendant 3 ans les envois d’argent vers le Bénin, pays où était censé être exilé le donateur. Bien entendu, le fameux camping-car n’est jamais arrivé. La victime a décidé de porter plainte. Malheureusement, celle-ci n’a que très peu de chances d’aboutir. En effet, le service de transfert d’argent Western Union par lequel s’effectuent le plus souvent les versements ne permet ni d’identifier le destinataire ni de récupérer l’argent remis. Qui plus est, souvent installé à l’étranger, le « généreux donateur » ne risque pas grand-chose de la justice française.

Les chiens de race aussi

Mieux vaut fuir ce genre d’annonces trop belles pour être honnêtes. Car une fois le premier versement réalisé, il n’est pas toujours évident d’arrêter les versements et de faire une croix sur l’argent déjà versé. Quant au camping-car promis, il n’existe même pas, l’escroc ayant récupéré sur Internet photos et descriptions.

D’ailleurs, voitures, téléphones ou même animaux font l’objet de propositions similaires. « En ce moment, beaucoup d’annonces proposent de donner des chiens de race, bulldogs anglais ou français, yorkshires ou chihuahuas », met en garde Cédric Gourbault, le patron du site de petites annonces Trefle.com. Dans un premier temps, seuls des frais de transport sont demandés, mais très vite, le destinataire est invité à verser de l’argent pour payer le vétérinaire, le tatouage, l’achat de médicaments, etc. « Grâce à notre système de modération, nous parvenons à bloquer avant parution quasiment toutes les annonces de ce genre, mais nous ne sommes pas à l’abri d’en laisser passer », reconnaît Cédric Gourbault. Sans compter que d’autres sites moins scrupuleux les mettent en ligne sans le moindre contrôle. source ufc que choisir

02/07/2013

arrivée de la Croatie dans l'Union Européenne : La tour de Babal bat son plein sans l'assentiment des Européens !

Pourquoi faire rentrer encore un pays dans une Union Européenne en mal d'existence. Nous n'avons rien contre les Croates mais on est au bor de l'implosion et les décisions à l'unanimité seront de pus plus dures à prendre. D'ailleurs on n'a pas consulté les Européens pour ce nouvel élargissement......

 

 

 

 

 

04/03/2013

Les Suisses plébiscitent l’interdiction des parachutes dorés

Les Suisses ont largement plébiscité l’initiative limitant les «rémunérations abusives» des patrons des sociétés suisses cotées en Suisse ou à l’étranger et qui prévoit d’interdire leurs parachutes dorés, ces indemnités de départ de patrons ayant souvent défrayé la chronique dans la Confédération mais aussi en Europe et aux Etats-Unis.

En Suisse, les initiatives -- un droit donné aux citoyens suisses de faire une proposition de modification de loi -- doivent être approuvées par la majorité du peuple et des cantons. L’initiative Minder, du nom de l’homme d’affaires et sénateur UDC (Union démocratique du centre, droite populiste) à l’origine de ce vote, a donc été très bien accueillie par les Suisses: selon la Chancellerie fédérale, elle a été acceptée avec un taux de participation de 46% par 67,9% des voix et tous les cantons ont dit «oui», ce qui est très rare.

C’est un «signal fort» envoyé aux politiques et à l’économie, a déclaré la ministre de la Justice et de la Police, Simonetta Sommaruga, lors d’une conférence de presse retransmise sur internet.

«Le résultat est la conséquence d’un malaise» au sein de la population face au «niveau inconcevable» de certaines rémunération, a-t-elle ajouté.

«Malheureusement, les revenus démesurés (...) n’appartiennent pas au passé. Les exemples les plus récents n’ont pas aidé à avoir un débat objectif», a-t-elle estimé.

La prime de départ de 72 millions de francs suisses (60 millions d’euros), que le conseil d’administration du groupe pharmaceutique Novartis avait prévue pour son futur ex-président Daniel Vasella, ont en effet soulevé en Suisse un véritable tollé fin février. M. Vasella, qui a été pendant des années le patron le mieux payé de ce pays, a d’ailleurs finalement renoncé à ce parachute en or. extraits libération

Commentaire : im n'y a pas photo....La suite est la suppression des paradis fiscaux mais ceci est une affaire car la Suisse en est un... mais de moins en moins.

21/02/2013

Mais au fait, c’est quoi le minerai de viande ?

La crise des surgelés pur bœuf farcis au cheval nous aura fait tomber sur un os : la viande n’est pas toujours de la viande, mais une drôle de matière première carnée qui… À lire avant le repas !

« Minerai ». Ce mot qu’on croyait faire partie du lexique de l’extraction du charbon ou du cuivre vient de faire une entrée fracassante au rayon boucherie. Par la grâce de la viande de cheval qui s’est frauduleusement glissée dans la farce des lasagnes Findus et Picard, aucun Français normalement informé ne peut plus ignorer que le « minerai de viande », conditionné sous forme de pains, a non seulement la particularité d’entrer dans la fabrication des plats préparés, mais en outre celle de voyager à travers l’Europe, de Chypre au Luxembourg en passant par le Pays Basque et les Pays-Bas.

Concrètement, que se cache-t-il donc dans ces pains de viande bas de gamme que personne n’ose appeler « morceaux », « pièce » et encore moins « quartiers » ? « C’est tout ce qui reste une fois la viande découpée et qui, malgré son aspect, est propre à la consommation, explique Gilbert Mouthon, ancien professeur à l’école vétérinaire d’Alfort et expert auprès des tribunaux. En clair, tout ce qui, une fois haché, ressemblera de toute façon à de la viande. » À condition de ne pas y regarder de près.

Une réglementation (n°B1-12-03 du 28 janvier 2003) précise la composition du minerai : « Des ensembles de muscles striés et de leurs affranchis, y compris les tissus graisseux y attenant provenant de viandes fraîches. » Les affranchis ? Quésaco ? Une note de bas de page nous affranchit, justement : « Les morceaux de viande produits exclusivement lors de la découpe débarrassés des aponévroses [les membranes, NDLR] et des glandes. » Bon appétit…

En théorie, le minerai pourrait résulter d’une démarche écologique consistant à ne pas perdre de bonnes protéines animales pas très présentables dans les rayons d’une boucherie. Sauf que. « Il faut voir ce qui se passe dans les ateliers de découpe avant l’arrivée des vétérinaires, entre 4 h et 6 h du matin, raconte Gilbert Mouthon. J’ai le souvenir d’avoir accompagné un juge d’instruction au cours d’une perquisition dès potron-minet dans un atelier dont je tairai le nom puisque l’affaire est toujours en cours. Tout ce qui traînait sur le sol après la découpe partait au minerai, après avoir séjourné dans le sang et toutes sortes de déjections. » Vous reprendrez bien un peu de lasagnes ?....extraits marianne

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conclusion : ne consommez plus de produits usrgelés tout prêts. On vous vend de la merde bien emballé... J'attends plus maintenat qu'un scandal nous vienne du fromage. Ce sera le bouquet. Manger Local et vérifiez ce que vous mangez y compris au restaurant (regardez dans les poubelles , c'est édifiant...)

13/03/2012

NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN ! ANTICOR, l'ASSOCIATION QUI LUTTE CONTRE LA CORRUPTION !

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En octobre dernier, les magistrats de la Cour des Comptes ont rendu à la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, un rapport sur les dépenses de communication d'une dizaine de Ministères, dont Matignon.

On y découvre que de nombreux contrats ont été passés en violation du Code des marchés publics : sans publicité ni mise en concurrence, ou avec des régularisations de commandes a posteriori, ou bien encore sans que les magistrats aient pu obtenir la preuve de la réalisation effective des travaux commandés. Sont cités entre autres 3 contrats passés par Matignon avec la société de Pierre Giacometti (qui avait conseillé Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2007), pour un montant de près de 700 000 € HT.

Ces contrats ayant été conclus sans publicité ni mise en concurrence, contrairement aux règles des marchés publics, se pose la légitime question du favoritisme.

212La Cour des comptes révèle aussi des dépenses importantes n'ayant rien à voir avec l'intérêt général, qui seul peut justifier les dépenses publiques. Il s'agit d'études d'image et d'impact médiatique personnels de certains Ministres : Jean-Louis Borloo, Hervé Morin ou Rachida Dati. Un marché de « coaching en image » d'un montant de 105 000 € a également été passé pour 5 mois au profit du Ministre de l'immigration Eric Besson.

La question du détournement de fonds publics se pose donc tout aussi légitimement.

Si une association comme la nôtre ne dépose pas plainte, le rigoureux travail de contrôle de nos magistrats aux comptes (financé par les contribuables) restera sans aucune conséquence, comme dans l'affaire des sondages de l'Élysée  ou dans l'affaire de l'eau à Lille , dans un oubli bien accommodant pour les uns ou les autres.

Pourtant, suite à ce rapport le sénateur André Vallini (le « Monsieur Justice » de François Hollande) avait annoncé en novembre la création d'une enquête parlementaire au Sénat.Elle devait porter sur ces irrégularités de dépenses de communication du gouvernement et sur l'affaire des sondages de l'Élysée. Un mois plus tard, les sénateurs socialistes ont fait marche arrière , arguant du pourvoi en cassation d'Anticor dans l'affaire des sondages de l'Elysée. Pour quelles raisons n'ont-ils pas ouvert la commission d'enquête sur les irrégularités de dépenses de communication du gouvernement Fillon ?… Curieux mystère, pas encore expliqué à ce jour…

Notre rôle « d'empêcheurs d'enterrer les affaires en rond » nous a donc amenés à déposer plainte pour favoritisme et détournement de fonds publics,  via Maître Karsenti avocat d'Anticor vendredi 9 mars, auprès du Procureur de la République du TGI de Paris.

Pour une association citoyenne comme la nôtre, ne fonctionnant que grâce aux cotisations de ses adhérents et à quelques dons modestes, cette plainte va générer des frais judiciaires lourds à supporter, d'autant que nous savons d'expérience que de nombreuses barrières nous seront opposées dans cette démarche, afin d'empêcher l'ouverture d'une enquête. On peut donc s'attendre à une procédure longue et complexe (voir notre exemple  sur l'affaire des sondages de l'Elysée dans la Boîte à questions de notre site).

C'est pourquoi nous avons besoin de faire appel à votre soutien financier.

Si vous n'acceptez pas qu'il y ait en France une justice à 2 vitesses et si vous souhaitez qu'une enquête puisse être ouverte, faites un don en ligne ou par chèque en cliquant ici  ou sur le bouton dédié en haut de la page d'accueil de notre site.

Chaque donateur sera ensuite informé par mail des avancées de la procédure jusqu'à son terme.

Merci à vous ! source association anticor

04/03/2012

Plus on est riche, moins on a de morale, c'est prouvé

Dans un climat politique où il est tant question d'opposition entre les "élites" et le "peuple", voici une étude qui devrait faire couler beaucoup d'encre. Et pour cause : des chercheurs américains et canadiens documentent, dans l'édition du lundi 27 février de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), l'existence d'une relation inverse entre élévation dans la hiérarchie sociale et éthique du comportement individuel. C'est-à-dire, exprimé de manière un peu plus directe, que plus vous êtes riche, plus vous êtes susceptible de vous comporter de manière moralement lamentable.

L'équipe américano-canadienne menée par Paul Piff (université de Californie à Berkeley) a quelques arguments. Les chercheurs ont mené pas moins de sept protocoles expérimentaux différents, qui concluent tous dans le même sens.

"CUPIDITÉ"

Le premier est simple : il s'est simplement agi de se poster à un carrefour et d'observer les véhicules pris en flagrant délit de refus de priorité. La deuxième expérience, très semblable, a quant à elle consisté à relever les situations dans lesquelles un piéton engagé sur un passage ad hoc se fait couper la route par une voiture. Dans les deux cas, les chercheurs ont classé les véhicules en cinq catégories, des épaves roulantes (groupe 1) aux berlines de luxe (groupe 5). Résultat : près de 30 % des véhicules du groupe 5 forcent le passage aux voitures prioritaires, un taux quatre fois supérieur aux groupes 1 et 2, et trois fois supérieur aux groupes 3 et 4. Corrélation quasi identique pour le respect dû aux piétons...

Mais, direz-vous, ce n'est pas parce qu'on a une belle voiture qu'on est nécessairement riche. Ce qui n'est pas faux. Aussi, les chercheurs ont complété ces deux expériences par d'autres, menées en laboratoire. A chaque fois, une centaine d'individus ont été invités à prendre connaissance de divers scénarios ou situations : atteinte d'un objectif au prix d'une entorse à la morale, captation d'un bien de manière indue au détriment d'un tiers, mensonge au cours d'une négociation, caution d'une faute dans le cadre professionnel. Puis les participants ont rempli un questionnaire répondant à la question de savoir dans quelle mesure ils seraient prêts à reproduire ces comportements. A chaque fois, une corrélation entre le statut social des participants et leur capacité à enfreindre l'éthique est mise en évidence.

Une dernière expérience a consisté à placer près de 200 personnes devant un jeu informatique de lancer de dés : une somme d'argent leur était promise si le score atteint après cinq lancers était élevé. Mais, bien sûr, le jeu était pipé et le score ne pouvait excéder 12 points. Ceux qui ont rapporté des scores supérieurs aux expérimentateurs ont donc triché. Même en tenant compte de nombreux paramètres comme l'ethnie, le sexe, l'âge, la religiosité, l'orientation politique, il n'y a rien à faire, "la classe sociale prédit positivement le fait de tricher". A quoi tient ce lien entre hauteur sociale et bassesse morale ? En partie, répondent les chercheurs, "à une perception plus favorable de la cupidité". source lemonde

commentaire recueilli : lisez l'article en entier avant de critiquer un petit point; il est en accès libre directement en cliquant ICI

27/01/2012

Nos élus polluent un max ... Transparence des élus : et si on appliquait enfin les sanctions ? TOUS POURRIS LES Français le pensent à 80 % Démonstration

Des déclarations de patrimoine oubliées, des prêts difficiles à contrôler, une justice qui classe tous les dossiers : la Commission pour la transparence financière de la vie politique perd patience. Elle réclame que les élus concernés soient déclarés inéligibles, comme le prévoit la loi.

Qui contrôle quoi ?
  • Elus et dirigeants d'entreprises publiques : ils doivent déclarer leur patrimoine à la Commission pour la transparence financière de la vie politique.
  • Président de la République : il remet sa déclaration au Conseil constitutionnel.
  • Ministres : leurs déclarations de patrimoine et d'intérêts doivent être rendues publiques sur Internet.
  • Parlementaires : ils devront aussi déclarer les éventuels conflits d'intérêts aux déontologues de l'Assemblée nationale et du Sénat.

Cette sanction radicale aurait dû s'appliquer à pas moins de 13% des sénateurs, 9% des conseillers généraux et même 25% des conseillers régionaux, 199 élus au total. Ils étaient censés remettre à la Commission une déclaration de patrimoine au début puis à la fin de leur mandat, dans un délai de deux mois.

Une obligation destinée à repérer les enrichissements douteux, et prise à la légère par une partie des intéressés. La Commission, qui réunit des magistrats de la Cour de cassation, de la Cour des comptes et du Conseil d'Etat, est lassée de devoir réclamer ces documents.

Dans son dernier rapport, publié mercredi au Journal officiel, elle lance donc un avertissement : désormais, elle réclamera « systématiquement » l'application de la loi aux retardataires, c'est-à-dire leur inéligibilité, prévue depuis 1988, et une amende de 15 000 euros, prévue par une loi votée en 2011.

Le rapport, qui ne fournit aucun nom d'élu concerné, met en lumière d'autres pratiques douteuses... mais aussi les pouvoirs limités de la Commission. Celle-ci aimerait ainsi pouvoir se pencher sur les prêts dont bénéficient certains élus :

  • des prêts de l'Assemblée nationale ou du Sénat : chacune des deux assemblées peut accorder des prêts à ses membres, mais la Commission se juge démunie pour vérifier « [leur] objet ou [leurs] conditions d'attribution » ;
  • des prêts personnels  : certaines déclarations de patrimoine font état de prêts sans intérêts et jamais remboursés, et qui, faute d'explications de la part des bénéficiaires, seraient « susceptibles dans certains cas de révéler des infractions pénales, telles que des abus de confiance, des abus de biens sociaux ou des recels ».

La justice a classé tous les dossiers

Lorsque les explications fournies laissent encore planer le doute, la Commission le signale à la justice, pour obtenir l'ouverture d'une enquête. Elle l'a fait douze fois depuis sa création en 1988, sans aucun résultat :

« 100% des saisines du parquet ont donné lieu à de tels classements. S'il est vrai qu'un enrichissement inexpliqué ne constitue pas par lui-même un délit, un tel résultat n'en est pas moins clairement décevant. »

Les magistrats qui composent la Commission ne cachent pas un certain découragement. D'autant qu'ils aimeraient se pencher sur des zones grises jusqu'ici inexplorées :

  • le patrimoine des proches des élus : la Commission veut pouvoir examiner celui des conjoints et des enfants mineurs, pour éviter « les stratégies de contournement » ;
  • les indemnités des parlementaires : ceux-ci bénéficient d'une « indemnité représentative de frais de mandat » – 6 400 euros par mois pour les députés –, mais rien ne les oblige à reverser l'argent qu'il n'aurait pas utilisé ; selon la Commission, cela permet d'empocher, sur la durée d'un mandat, entre 1 400 euros et... 200 000 euros. source RUE 89

22/11/2011

Le jouet d'occasion n'est plus un tabou, même à Noël

Les spécialistes, King Jouet et autres Toys'R'Us, étudient, eux aussi, la question. Quelque 69,6 % des Français ne sont pas choqués à l'idée de recevoir des jouets d'occasion s'ils sont en bon état. Même pour Noël, le tabou est tombé. Et 35,9 % déclarent en acheter autant, voire plus souvent que des neufs. Tels sont les résultats d'un sondage réalisé par Priceminister.com auprès des internautes, qui a été publié jeudi 17 novembre. Le e-commerçant, initialement spécialisé dans les biens culturels d'occasion, a étendu son offre aux jouets de seconde main en 2004, constatant le succès croissant de ces articles dans les brocantes et les vide-greniers.extraits lemonde

27/06/2011

Un outil pour corriger votre image sur Internet : un outil appelé Tikimee

Vous êtes-vous déjà « googlisé » ? En clair, avez-vous déjà inscrit votre nom et prénom puis lancé une recherche sur Google ? L'exercice, quelque peu narcissique, s'avère très instructif. Le numéro un mondial des moteurs de recherche fait apparaître, dans un ordre bien mystérieux, ce qui se dit de vous sur la Toile. Avec, en corollaire, la désagréable impression que rien ne peut modifier cet état de fait. Rien ? Plus vraiment. La start-up française Tikki'Labs propose, depuis jeudi 26 mai, un outil appelé Tikimee pour reprendre la main sur votre image numérique. Bien entendu, il ne permet pas, d'un coup de baguette magique, de supprimer les éventuels photos et textes peu flatteurs vous concernant sur Internet.Extrait : LE MONDE   

14/06/2011

Aux Etats-Unis, un site traque les médecins corrompus

Votre médecin a-t-il été rétribué par un ou plusieurs laboratoires pharmaceutiques et, si oui, quelles sommes a-t-il perçues ? Au Etats-Unis, une initiative de journalisme citoyen a commencé à lever le voile sur des liaisons dont le caractère lucratif ne va pas forcément de pair avec la compétence ou les pratiques irréprochables.

 

En France, la loi du 4 mars 2002 prévoit une déclaration d'intérêt lors de toute intervention publique d'un médecin. Dans la réalité, il est tout au plus possible de connaître les activités au bénéfice des firmes du médicament lorsque les médecins collaborent en tant qu'experts à des comités officiels ou aux agences de sécurité sanitaire. Les déclarations sont faites par les praticiens eux-mêmes et il n'est jamais fait mention des montants perçus.

Aux Etats-Unis, prolongeant la législation sur la transparence "Sunshine Act", la réforme du système de santé adoptée en mars 2010 rend obligatoire, à partir du 31 mars 2013, la communication annuelle au ministère américain de la santé par les firmes pharmaceutiques des paiements qu'elles ont effectué à des professionnels de santé. Un site Internet gouvernemental abritera l'ensemble de ces données.....

L'industrie pharmaceutique américaine a cessé d'offrir des gadgets aux médecins, pour ne plus être accusée de verser des pots-de-vin en échange de prescriptions. Mais pour continuer à influencer les rédacteurs d'ordonnances, elle s'est assuré directement le soutien de médecins dont les qualités de persuasion comptent parfois plus que leur excellence médicale.


Sur le Web : http://projects.propublica.org/docdollars. extraits lemonde

Et en France, l'omerta continue...