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03/11/2011

Bisphénol A, les dessous d'un scandale sanitaire

Les archives sont souvent impitoyables. Pour qui se plonge dans celles des revues scientifiques, l'affaire du bisphénol A (BPA) a tous les traits d'un scandale sanitaire mondial, potentiellement l'un des plus graves de la décennie écoulée.

Scandale rendu possible par les manoeuvres dilatoires de l'industrie et, surtout, par l'hiatus considérable entre le monde de la recherche académique et la plupart des agences de sécurité sanitaire. Si les agences française et canadienne reconnaissent, depuis peu, les dangers du BPA pour la santé humaine, la très grande majorité des autres continue de minimiser ces risques, en dépit de nombreux signaux d'alerte. extraits le monde

17:57 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bisphénol a, danger |  Facebook |

22/12/2010

Magasins U : bientôt plus de bisphénol A dans les tickets de caisse

Reconnu comme perturbateur endocrinien (1), le bisphénol A (BPA) est notamment présent dans de nombreux emballages alimentaires. En octobre dernier, une étude conduite par des chercheurs de l’INRA de Toulouse révélait que la majorité des « papiers thermiques », tels que les tickets de caisses enregistreuses et les reçus de cartes de crédit, abritait du BPA en assez grande quantité. Ce dernier est effectivement utilisé comme révélateur de la coloration à l’impression des tickets. Ces récentes recherches ont ainsi confirmé une étude américaine, réalisée en août 2010, détectant des niveaux résiduels de BPA plus importants dans l’organisme des hôte(sse)s de caisse.

Aussi, selon une information relayée par le site d’informations sur la grande distribution, www.LSA.fr, les 1400 magasins U ont mandaté leur fournisseur de matériel de caisse NCR pour parvenir à la substitution complète des tickets de caisse au Bisphénol A d’ici le 1er février 2011, et ce dans le but de préserver le personnel exposé à ce type de tickets.

Saluant cette décision, Réseau Environnement Santé (RES) espère que cet « acte fort de responsabilité sociale envers les salariés » se généralisera à l’ensemble des consommateurs exposés, par exemple par l’interdiction du recours au BPA dans le revêtement des conserves, ainsi qu’à d’autres marques.

Cécile Cassier

1- Un perturbateur endocrinien est un leurre hormonal. Le BPA est ainsi capable de mimer l’effet des hormones sexuelles féminines que sont les œstrogènes.source univers-nature

31/10/2010

Compte rendu Deux nouvelles études confirment les risques sanitaires liés au bisphénol A LEMONDE | 29.10.10 extraits

Deux nouvelles études viennent alourdir le dossier du bisphénol A (BP A), une substance apparentée aux oestrogènes largement utilisée dans les plastiques alimentaires. L'une, réalisée par des chercheurs de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et mise en ligne mercredi 27 octobre sur le site de la revue Chemosphère, décrit pour la première fois un passage du BP A au travers de la peau humaine.

Jusqu'à présent, seule une absorption de la substance par la voie alimentaire avait été démontrée. La seconde étude conduite par une équipe américaine auprès de travailleurs chinois exposés révèle une altération de la qualité du sperme. Cette seconde étude est publié jeudi 28 octobre dans la revue Fertility and Sterility.

Ces travaux reposent la question de l'extension de l'interdiction du bisphénol A - dont l'emploi en France est actuellement uniquement suspendu pour les biberons -, et des doses journalières considérées comme tolérables.

Le BP A entre couramment dans la composition de bouteilles et autres contenants alimentaires en plastique. Il est utilisé pour les résines revêtant la paroi intérieure des cannettes métalliques destinées aux boissons. Le BP A peut migrer dans les contenus (boissons et aliments). C'est en prenant en compte cette voie d'exposition, que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et, en France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) ont établi une dose journalière tolérable (DJT), fixée à 0,05 mg de BP A par kilo de poids corporel. Or, plusieurs études ont révélé un écart entre l'importance de l'exposition calculée sur la base du BPA apporté par l'alimentation et les taux de BPA constatés dans le sang. Cela laisse penser que les niveaux réels d'exposition à ce perturbateur endocrinien sont sous-estimés et que d'autres voies d'exposition sont négligées.

Or, le BPA est également présent en quantité importante dans des papiers thermiques employés par les imprimantes et encore dans les tickets de caisse ou les reçus de cartes de crédit. Une récente étude américaine avait montré que les personnes en contact régulier avec ces tickets ou reçus présentaient des taux résiduels élevés de BPA dans l'organisme.

"La plupart des gens sont en contact avec du papier thermique de manière quotidienne. Tous les papiers thermiques ne contiennent pas de BP A, mais c'est le cas d'une grande partie d'entre eux", écrivent Daniel Zalko et ses collègues de l'Inra (UMR 1089, Toulouse). Avec une chercheuse des laboratoires Pierre Fabre, ils ont vérifié l'hypothèse d'un passage cutané du BP A.

Pour cela, ils ont pratiqué des tests sur deux types de culture de peau : un modèle à base d'oreilles de porc et des cultures de peau humaine normale. Du BP A a été appliqué à différentes concentrations et son absorption a pu être suivie grâce à un traceur radioactif fixé sur lui. Le taux d'absorption a été de 65 % pour la peau de porc et de 48 % pour la peau humaine. Ces tests "démontrent sans équivoque que le BP A peut être aisément absorbé et métabolisé par la peau", concluent Daniel Zalko et ses collègues.......

Commentaire : on vous le disant le BPA est TRES DANGEREUX

16/06/2010

Cyber action N° 362 : retrait du BPA dans les plastiques alimentaires

Cyber action mise en ligne le 14/06/2010 , en partenariat avec : MDRGF, Réseau Environnement Santé, le WWF, WECF, HEAL, l'Appel de la Jeunesse
Elle sera envoyé à : Président de l'Assemblée Nationale

Elle prendra fin le : 30/06/2010

La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a adopté mercredi 10 juin, à l'unanimité, une proposition de loi destinée à suspendre la commercialisation de biberons produits à base de bisphénol A, ce que nous saluons.
Alors que ce texte sera discuté en séance publique le 17 juin, une majorité d'élus a cependant refusé d'étendre l'interdiction à tous les contenants alimentaires, mais cette décision est complètement illogique.

[ 4 564 participations ]

On ne peut d'un côté vouloir protéger le bébé qui boit du lait dans un biberon et ne rien faire pour protéger le bébé qui boit le lait maternel ou le lait maternisé. Nous rappelons qu'une étude de l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) montre que «l'intoxication du nourrisson est générée 10 fois plus par le lait maternel et 20 fois plus par le lait maternisé que par le biberon lui-même».

Comme l'INSERM vient de le rappeler dans une expertise récente, le BPA est dangereux à très faibles doses pour les personnes qui y sont exposées et en priorité les foetus, avec des impacts sur la santé pour le futur adulte et même sur plusieurs générations. La quasi-totalité de la population est concernée par cette exposition vraisemblablement comme aux Etats Unis (92 % des Américains).

Il faut donc demander l'interdiction du BPA dans tous les plastiques alimentaires au plus vite !

- Mobilisez-vous !
Nous vous invitons à nous retrouver le mercredi 16 juin à 13h devant l'Assemblée Nationale à Paris. Apportez votre pique-nique et venez en famille, entre ami(e)s, collègue(s), prenez des objets en plastique contenant du BPA (plus de données dans notre page information). Nous mettrons à votre disposition des panneaux. Cette mobilisation sera l'occasion pour nous de rencontrer les présidents des groupes parlementaires pour porter votre voix!

pour signer la pétition cliquez ici

30/05/2010

Bisphénol A : l’Afssa préconise un étiquetage systématique

Mardi 27 avril, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a fait un pas de plus vers la limitation de l'utilisation des récipients alimentaires et des biberons contenant du Bisphénol A. L'agence préconise un étiquetage systématique sur les récipients et ustensiles ménagers

extraits  developpementdurable

09/01/2010

Dangers du Bisphénol A : les pédiatres et gynécologues alertés

La CNMSE (COORDINATION NATIONALE MEDICALE SANTE ENVIRONNEMENT) et le RES (RESEAU ENVIRONNEMENT SANTE) publient une lettre ouverte à propos des dangers du Bisphénol A, plus spécifiquement destinés aux pédiatres et gynécologues. Ils demandent que le principe de précaution s’applique et que le Ministère de la Santé interdise la commercialisation du BPA dans les plastiques alimentaires. Dans l’attente, ils demandent aux professionnels concernés de diffuser des informations auprès des femmes enceintes...

source extrait et + d'infos en cliquant sur natura vox

00:45 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bisphénol a, danger |  Facebook |

16/12/2009

Le bisphénol A présent dans les plastiques agit, même à faible dose, sur l'intestin

Au Canada, il est interdit dans les biberons, mais aux Etats-Unis et en Europe, les autorités sanitaires s'interrogent encore sur la nocivité du bisphénol A (BPA). Ce composé, qui avait été étudié dans les années 1930 pour ses propriétés hormonales, entre dans la composition de nombreux plastiques alimentaires au point qu'on en retrouve la trace dans les urines de plus de 90 % de la population des pays développés. L'industrie chimique soutient que le plastifiant est inoffensif, mais les travaux s'accumulent pour montrer que le composé, assimilé à un perturbateur endocrinien, a bien des effets biologiques.

Dernière en date, une étude conduite par des équipes de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) à Toulouse s'est intéressée à l'impact du BPA sur l'intestin. Publiée dans les comptes rendus de l'Académie des sciences américaine (PNAS) le 14 décembre, elle montre un impact chez le rat femelle, y compris à très faible dose. "Nous avons mis en évidence des effets à des doses considérées jusqu'ici comme sans effet sur les fonctions biologiques chez l'animal", explique Eric Houdeau, qui a dirigé ces travaux. L'intestin répond à des concentrations mille fois moins importantes que celles définies pour d'autres tissus.

L'intestin avait jusqu'à présent été considéré comme une simple voie d'absorption du BPA, "et non comme une cible de ce leurre hormonal, qui mime les oestrogènes", des hormones sexuelles femelles, explique M. Houdeau. La présence de récepteurs à oestrogènes sur la paroi intestinale avait été montrée dans les années 1990, ce qui a poussé son équipe à tester l'interaction éventuelle avec le BPA.

Plusieurs effets ont été constatés : le BPA réduit la perméabilité de l'intestin, ce qui peut faciliter la rétention d'eau. Il augmente la sensibilité à la douleur viscérale, mais montre aussi une activité anti-inflammatoire. En revanche, les rates exposées in utero puis à la naissance voient augmenter le risque de développer une maladie inflammatoire sévère à l'âge adulte. Les chercheurs font l'hypothèse qu'en réduisant la perméabilité de l'intestin, le BPA freine les échanges avec le système immunitaire et la maturation de celui-ci......

extrait le monde du 16/12/09

Commentaire : nous nous battons pour supprimer cette substance au nom du principe de précaution. Il y a trop d'information et de retour d'étude qui montrent le danger du Bisphénol A