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15/12/2011

Limiter au maximum la prospection téléphonique et la publicité non désirée

Pour un démarchage téléphonique responsable

"Permettre aux Français qui le souhaitent de ne plus être démarchés est une solution efficace et équilibrée pour renforcer la protection des consommateurs."

Frédéric Lefebvre
Secrétaire d'État, chargé du Commerce, de l'Artisanat, des PME, du Tourisme, des services, des Professions libérales et de la Consommation

Pacitel est une liste regroupant les numéros de téléphone fixes et mobiles des consommateurs qui ne souhaitent plus être démarchés téléphoniquement par les entreprises dont ils ne sont pas clients. Fondée sur le droit d'opposition classique de la loi de 1978, elle met les consommateurs à l'abri des appels provenant des entreprises auxquelles ils n'ont pas donné leur consentement.

Avant de prospecter téléphoniquement des consommateurs, les entreprises membres engagées dans Pacitel adapteront leurs fichiers de prospection commerciale pour tenir compte de cette nouvelle liste. Les entreprises membres des fédérations professionnelles adhérant à l'Association Pacitel représentent potentiellement 80% des acteurs du démarchage téléphonique.

Si vous souhaitez ne plus être démarché téléphoniquement par des entreprises dont vous n'êtes pas client, inscrivez-vous dès maintenant sur la liste Pacitel. L'inscription est entièrement gratuite pour le consommateur.

Le dispositif Pacitel répond aux attentes des consommateurs s'opposant à la prospection téléphonique commerciale. L'objectif de ce dispositif est d'assurer aux consommateurs de limiter au maximum la prospection téléphonique non-désirée.

Fini les appels intempestifs à l'heure du déjeuner et les fins de semaine !

Inscrivez-vous en cliquant ICI

24/02/2011

Les médecins offrent leurs services sur Internet

Les consultations médicales à distance sont autorisées légalement depuis quelques mois, mais ne sont pas encore effectives. Crédits photo : AFP
Les consultations médicales à distance sont autorisées légalement depuis quelques mois, mais ne sont pas encore effectives. Crédits photo : AFP

Des sociétés se développent pour proposer des conseils médicaux en ligne ou par téléphone. Elles visent d'autres prestations: suivi de maladies chroniques et même consultations à distance. 

Ils s'appellent Medecindirect, Wengo Santé ou encore Docteurclic et proposent des informations et conseils médicaux par téléphone ou Internet, délivrés par des médecins. Si les consultations médicales à distance, autorisées légalement depuis quelques mois, ne sont pas encore effectives, le créneau de la télésanté est en plein essor en France. Avec, selon les opérateurs, des prestations et des coûts variables. Ouvert depuis quelques jours, Wengo Santé offre ainsi de mettre en relation les particuliers avec un médecin «7 jours sur 7 et 24 heures sur 24». Ce service est développé par Wengo, une société spécialisée dans le conseil par téléphone, en partenariat avec H2AD, plate-forme médicalisée de téléassistance et télésurveillance.

La prestation de conseil médical, uniquement téléphonique, est facturée 2,50 euros la minute. «La durée moyenne de l'appel est de 5 à 10 minutes, et nous avons des questions diverses qui vont de que signifie avoir des ganglions à qu'est ce qu'une leucémie à tricholeucocytes», assure le Dr Paul Verdiel, président de H2AD, en insistant sur le fait qu'il s'agit d'informer, pas de se substituer à une consultation médicale. Sa société développe progressivement d'autres services, principalement pour faciliter le suivi de maladies chroniques à domicile, grâce à la transmission de données mesurées par les patients (tension artérielle, glycémie…) aux professionnels de santé.

Créée en 2008, Medecindirect a une approche un peu différente. Pour l'instant, les prestations de conseil sont uniquement accessibles sur Internet, via des plates-formes sécurisées. Des communications par téléphone et webcam sont prévues. Les services sont proposés gratuitement à des adhérents de mutuelles qui ont conclu un partenariat avec Medecindirect.

La société cherche aussi à passer des contrats avec des entreprises, qui en feraient bénéficier leurs salariés. Pour les employeurs, l'intérêt est de diminuer l'absentéisme. Conseils avant un voyage, demande d'informations pour préparer une consultation spécialisée, ou après celle-ci -pour préciser le diagnostic posé ou le traitement prescrit-, les huit praticiens de Medecindirect font face à toutes sortes de questions de médecine générale. «Nous privilégions la qualité, ce qui fait qu'une prestation prend 30 à 40 minutes au médecin, avec plusieurs échanges d'e-mails», précise le Dr Frédéric Dussauze, l'un des fondateurs de Medecindirect, en martelant qu'il ne s'agit pas d'entrer en concurrence avec les médecins traitants mais de les épauler.

 

Code de déontologie

Même s'il n'y a ni consultation ni prescription, les syndicats de médecins sont assez réservés sur ces initiatives. Et le Conseil de l'ordre des médecins veille au grain. «Les prestations de conseil engagent la responsabilité des médecins , ils doivent respecter le code de déontologie et avoir un contrat en responsabilité civile pour ces activités», rappelle son vice-président, le Dr Jacques Lucas, qui s'est manifesté auprès des médecins de Wengo Santé, dont le premier communiqué de presse était «ambigu». Les consultations médicales à distance ne sont, elles, par pour demain, et ne seront sans doute pas généralisées.

«Le décret sur la télémédecine prévoit des conditions extrêmement précises, dans le cadre d'un contrat national ou avec une agence régionale de santé», dit encore le Dr Lucas. Il plaide en tout cas pour une mise en œuvre assez rapide d'un système d'ordonnances électroniques sécurisées, pour la prescription de médicaments ou d'examens biologiques. «C'est un vrai besoin, et ce n'est pas très compliqué», conclut-il.source lefigaro

28/03/2010

Enquête Les coûts multiples des numéros surtaxés

Il est difficile, aujourd'hui, d'échapper aux numéros surtaxés, créés il y a une vingtaine d'années pour rémunérer les fournisseurs de services marchands à faible valeur ajoutée. Mais combien coûte réellement un appel téléphonique à sa banque, dont le numéro à dix chiffres commence par 08, ou à la SNCF, numéro à quatre chiffres, surtaxé lui aussi ?

La réponse n'est pas la même selon que l'on appelle depuis une ligne France Télécom, une "box" (via Internet) ou un téléphone mobile. L'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), gendarme français des télécommunications, publie sur son site la liste des tarifs depuis un poste fixe France Télécom : il en existe environ quatre-vingt-dix. Ainsi, les deux cents numéros courts à quatre chiffres (de 32 00 à 39 99) ont une tarification variable, qui va de 0,05 euro à 1,69 euro !

Depuis le 1er janvier, les appels vers les numéros surtaxés les plus onéreux (plus de 0,15 euro la minute depuis un poste fixe) doivent être précédés de l'annonce de leur prix. Lorsqu'on joint le service de renseignements 118 711, on apprend donc que l'on va payer 0,90 euro. Et quand on doit patienter pendant cinq minutes sur le répondeur d'une grande société de vente par correspondance dont le numéro d'appel commence par 0 892, on sait dorénavant, par exemple, que l'on paie 0,34 euro la minute...

Mais combien depuis un mobile ? Le prix dépend cette fois de l'opérateur et du forfait choisi, mais il est plus élevé que depuis un fixe. Depuis un mobile Orange, par exemple, le 118 711 coûte 1,01 euro l'appel puis 0,225 euro par minute. A partir du mois de juillet, il sera possible de prendre connaissance de ces coûts en interrogeant (gratuitement) un serveur vocal accessible via le 30 08.

En attendant, l'opacité est totale : même avec les numéros d'appel des services publics, il est difficile de s'y retrouver. La Sécurité sociale ? 36 46 : 0,05 euro la minute depuis un poste fixe. Les impôts ? 0 810 : 0,078 euro par appel, puis 0,028 euro en heure pleine ou 0,014 euro en heure creuse. Le numéro des impôts est hors forfait des box, mais dans le forfait des mobiles "hors plages d'abondance", précise l'Arcep sans autre explication. Un mode de facturation tellement illisible qu'on a bien du mal à partager l'enthousiasme du ministère du budget lorsqu'il certifie que le coût des appels aux services publics a été divisé par deux (22 millions d'euros au lieu de 54 millions) depuis 2007. Eric Woerth avait alors imposé qu'ils fussent accessibles "au prix d'une communication locale".

Aucun opérateur, en effet, ne peut dire ce que coûte une communication locale... En outre, l'Arcep joue les trouble-fête, en considérant que les numéros en 0 810 (douanes ou impôts) sont des numéros surtaxés, du fait notamment qu'ils ne soient pas compris dans le forfait des box. Le client de Darty, qui dispose de la gratuité pour les communications vers les numéros commençant par 01, 02, 03, 04, 05 ou 09, doit payer pour un numéro en 0 810... Les numéros en 0 810 sont donc interdits aux services réclamations des entreprises depuis le 1er janvier 2009...

Mais attention, certaines sociétés ont déjà troqué leur ancien numéro en 0 810 contre un numéro en 09 : 0,09 ceuro pour les 20 secondes, puis 0,022 euro par minute. D'autres, comme EDF, attendent la mise en place d'un... nouveau numéro, "non gratuit et non surtaxé", à laquelle travaille d'arrache-pied la Fédération française des télécoms. Sa tarification, promis, sera claire comme de l'eau de roche.

+ d'infos en cliquant ici

extraits le monde du 23/03/10 Rafaële Rivais

15/12/2009

Google veut aussi faire trembler les opérateurs de téléphonie mobile

Le Google Phone arrive. Google redouble d'efforts pour révolutionner le marché de la téléphonie mobile en lançant un appareil entièrement conçu par ses soins. Si les ventes s'annoncent modestes, du fait que le géant de la requête en ligne compte le commercialiser tel quel, c'est-à-dire sans subvention de la part des opérateurs de téléphonie, c'est l'occasion pour Google de promouvoir son propre système.

L'achat d'appareils non subventionnés n'est pas très populaire aux Etats-Unis. Si l'on se fie au prix des autres "smartphones", le téléphone Google pourrait être vendu de 500 à 1 000 dollars. Le consommateur n'aime pas débourser comptant une telle somme, mais il est friand de nouveautés. C'est pourquoi les opérateurs subventionnent traditionnellement l'achat des appareils : l'abonné les paie moins cher, en contrepartie, il s'engage pour plusieurs années.

Changement des habitudes

Pourquoi Google veut-il tenter une telle aventure ? Certains consommateurs peu regardants sur le prix se seraient-ils déjà lassés d'équipements concurrents comme l'iPhone ? D'autres ont-ils fait le calcul et réalisé qu'il était plus économique de payer l'appareil au prix fort ? Google pourrait aussi rendre son offre compétitive en l'assortissant de services gratuits et d'une forme de prime. L'explication la plus vraisemblable, cependant, est que Google cherche à provoquer un changement radical des habitudes. Les opérateurs de téléphonie influencent considérablement la conception des appareils. N'oublions pas qu'ils versent des fortunes aux fabricants d'équipements pour attirer les utilisateurs et les retenir sur leur réseau. Ils n'ont aucun intérêt à mettre en avant les services gratuits de téléphonie et d'envoi de SMS via Internet, qui menaceraient de réduire à néant les bénéfices qu'ils engrangent sur ces prestations qui utilisent peu de bande passante et sont donc très rentables.

Ce n'est pas le cas de Google. Le Google Phone pourrait démontrer que le système Google et sa gamme fournie d'applications procurent performance et confort, tout en évitant d'avoir à en passer par les contraintes imposées par un opérateur......

Google en profiterait à plein, car les besoins en requêtes augmenteraient, et le chiffre d'affaires juteux de la publicité ciblée en fonction de l'endroit où se trouve l'utilisateur monterait en flèche. Ainsi, pour Google, la réussite ne se mesurerait pas au nombre d'appareils vendus. Et c'est cela qui peut donner des sueurs froides aux opérateurs de téléphonie mobile.

(Traduction de Christine Lahuec.) source extraits le monde 16.12.09.

Commentaire : BIG Google pointe son nez pour développer la concurrence...m'enfin des accès gratuits pour lire nos mail et nos SMS au prix de choisir et de payer son portable...!