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01/07/2012

La France est enfin décidée à tourner la page du mercure dentaire

  Le 28 juin 2012,

C’est un revirement total de position : « compte tenu des préoccupations environnementales et des questions émergentes relatives aux conséquences de la multi-exposition et aux effets des faibles doses, […] les autorités françaises ne s’opposent pas à une suppression des amalgames au mercure dans le traitement de la maladie carieuse. »[i]

 

Nous félicitons vivement les ministères de l’Environnement et de la Santé qui, rompant enfin avec l’argumentaire d’une Afssaps totalement compromise dans ce dossier, arrachent la France, consommatrice du tiers des amalgames de toute l’Europe[ii], à la place honteuse où elle campait jusqu’à présent[iii]. Nous croyons que cette annonce pèsera très favorablement dans le cadre de la révision de la stratégie communautaire et des négociations internationales sur le mercure où elle s’inscrit.

 

La victoire est considérable pour Non Au Mercure Dentaire, qui se bat sur ce dossier depuis quinze ans, ainsi que pour les associations qui l’ont rejointe ces dernières années en dénonçant la toxicité de ces « plombages » dont on a rempli les bouches de tous les Français… alors qu’ils sont composés pour moitié de mercure, une substance si dangereuse qu’elle est interdite de poubelle !

 

C’est aussi une belle récompense posthume pour le médecin lanceur d’alerte Jean-Jacques Melet qui, du fait même de son alerte, s’était trouvé en butte à l’hostilité du Conseil de l’Ordre des médecins et de celui des dentistes jusqu’à son suicide, en 2005.

 

Cette avancée majeure ne doit pas cependant inviter au relâchement. Il va falloir veiller à ce que la transition vers une dentisterie sans mercure se fasse dans les délais les plus brefs, et s’assurer que les praticiens soient accompagnés dans cette étape délicate. Les dentistes français n’ont pas été suffisamment formés à utiliser des matériaux d’obturation alternatifs, dont la résistance et la longévité dépendent de la qualité de la pose.

 

Il va falloir surtout s’assurer que tout travail sur l’amalgame se déroule désormais dans les conditions les plus précautionneuses possible : en effet, c’est quand on fraise l’amalgame qu’il libère le plus de vapeurs de mercure, si bien que, sans protocole rigoureux, ces interventions présentent des risques majeurs d’empoisonnement.

 

Il faudra aussi que les patients intoxiqués bénéficient d’une reconnaissance et d’une prise en charge adéquate : à ce jour, ils sont condamnés soit à une errance médicale, soit à s’exiler pour obtenir des soins dans les pays voisins, car les médecins français n’ont appris ni à diagnostiquer ni à traiter l’intoxication chronique au mercure.

 

Nous devrons obtenir enfin la prise en charge financière par la Sécurité Sociale de la désintoxication, qui est à ce jour entièrement supportée par les patients, ce qui est inacceptable.

 

Faillite de l’Afssaps

 

Depuis le commencement de notre action, nous avons pu mesurer combien l’agence sanitaire a fait entrave à l’émergence de la vérité.....extrraits RES

18/01/2011

Enquête Questions sur l'innocuité des amalgames dentaires

Faut-il avoir peur des amalgames dentaires ? Destinés à soigner les caries, ils sont composés à 50 % de mercure, une substance toxique. La majorité des Français vit donc avec du mercure dans la bouche, appelé à tort "plombage", sans forcément le savoir. Aujourd'hui, les amalgames dentaires sont pointés du doigt par des médecins et des patients qui les accusent d'être à l'origine de certaines maladies neurologiques (Alzheimer) ou auto-immunes (sclérose en plaques). Le docteur Michèle Panetier, dentiste à Paris, n'en utilise plus depuis au moins quinze ans. "Par principe de précaution, je préfère ne pas en poser à mes patients", dit-elle.

Certains pays comme la Suède en 2010, ou la Norvège, le Danemark et l'Allemagne ont interdit ou restreint leur utilisation. Pas la France. La Commission européenne devrait rendre un avis fin mars sur la question. Mandatée par la Commission, la société Bio Intelligence Service (Biois) a préconisé, dans un rapport mis en ligne en juillet 2010 (Mercury.biois.com), l'abandon de l'utilisation du mercure dans les soins dentaires pour les pays de l'Union européenne.

"Le fait d'avoir des métaux lourds en bouche est source de toxicité, ce qui, chez certains patients prédisposés génétiquement, peut accroître le risque de maladies comme la sclérose en plaques", alerte le neurologue Bernard Aranda, qui se déclare "plutôt favorable à leur retrait" et demande toujours à ses patients atteints de sclérose en plaques s'ils ont des amalgames.

"La première mesure à prendre est d'interdire les amalgames , tranche Marie Grosman, professeure agrégée en sciences de la vie et conseillère scientifique de l'association Non au mercure dentaire et membre du Réseau environnement Santé (RES). Il faut se préoccuper des matériaux que les dentistes nous mettent en bouche : la mise en place de tests de toxicité devrait garantir leur innocuité et leur bio-compatibilité. Cela exclurait aussitôt le mercure, qui cumule les effets toxiques avérés et qui est pourtant remboursé par la Sécurité sociale !" Selon Marie Grosman, "le mercure traverse le placenta puisque l'on retrouve du mercure d'origine dentaire dans le cordon et dans les organes du foetus".

"Comme pour toutes les maladies d'origine environnementale où l'exposition à des cocktails de substances toxiques se fait à faible dose, la question du lien de causalité entre une exposition au mercure dentaire et la survenue de pathologies est délicate à établir", rappellent plusieurs associations, dont RES, WWF France et Générations Futures.

Pour autant, pour les personnes qui ont un amalgame dentaire dans la bouche, pas la peine de se précipiter pour aller se le faire enlever. "Une dépose non précautionneuse peut s'avérer dangereuse en raison de la quantité de mercure qu'elle peut libérer en peu de temps", prévient Marie Grosman.

"Les 40 000 dentistes français en utilisent de moins en moins pour deux raisons : les remous autour du mercure les ont incités à adopter le principe de précaution, et pour des raisons esthétiques", nuance le professeur Michel Goldberg, porte-parole de l'Association dentaire française (ADF) et chercheur à l'Inserm. Le recours aux amalgames dentaires diminue aussi car le nombre moyen de caries par personne a été pratiquement divisé par quatre ces vingt dernières années.

En 2005, un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) avait conclu à l'innocuité des amalgames. Trois ans plus tard, la ministre de la santé Roselyne Bachelot assurait devant les sénateurs que "les doses de mercure libérées dans l'organisme par l'amalgame dentaire sont infimes et très en deçà des seuils auxquels des effets toxiques pourraient être observés". La ministre avait ajouté : "On ne connaît pas un seul cas avéré d'intoxication mercurielle d'un patient par les amalgames dentaires."

Dans un rapport publié en 2009, la Caisse nationale de l'assurance-maladie des travailleurs salariés (Cnamts) se veut tout aussi catégorique : "L'amalgame dentaire, malgré la présence de mercure, ne présente pas de risques majeurs pour la santé des patients."

Malgré tous ces rapports rassurants, des mesures de précaution ont été prises ces dernières années. Le mercure en vrac a été interdit au profit du mercure en capsules prédosées. Depuis 1998, les professionnels doivent s'équiper de séparateurs d'amalgames pour éviter le rejet des déchets d'amalgame, qui représentent un risque toxique élevé. Enfin, l'Afssaps les déconseille aux femmes enceintes ou qui allaitent et aux personnes souffrant de troubles rénaux.

"Il n'y a pas de risques pour la santé", assure le docteur David Siarri, dentiste à Paris, qui concède dans le même temps utiliser "très peu d'amalgames dentaires, seulement dans certains cas. Et j'explique toujours aux patients les différentes méthodes".

Quelles sont, justement, les alternatives aux amalgames dentaires ? De l'avis des spécialistes, les inlays, en céramique et chimiquement neutres, représentent la meilleure solution. Problème : contrairement aux amalgames, ils sont très mal remboursés par la Sécurité sociale.

Les autres solutions comportent également leurs risques pour la santé. "Plus de 40 substances peuvent entrer dans la composition des matériaux alternatifs, ce qui augmente les risques potentiels de composés allergéniques, mutagènes, cancérigènes ou autres", indique la revue de l'ADF. "Les résines libèrent des monomères libres qui peuvent attaquer la gencive et la pulpe dentaire", précise le docteur Goldberg.

"La technologie dentaire évolue très vite. On parle beaucoup des amalgames, mais il faut être vigilant avec tous les matériaux utilisés en dentisterie", souligne son collègue David Siarri. Alors, que faire ? "Il n'y a pas de panacée, estime le docteur Goldberg. Le vrai travail de fond à faire est la prévention de la carie." source lemonde

12/12/2009

Attention aux substances toxiques dans les jouets

Extrait : NOËL APPROCHE et les choix se dessinent pour savoir quels cadeaux seront déposés sous le sapin. Si les parents sont attentifs à faire plaisir à leurs enfants, ils doivent aussi être vigilants pour ne pas offrir des jouets contenant des substances toxiques. L'association 60 millions de consommateurs a testé soixante-six articles pour enfants. Trente ont été épinglés en raison de la présence de « substances chimiques à risque », indique le mensuel dans son numéro de décembre. Ainsi, sur 25 jouets en plastique étudiés, neuf contiennent du phtalate à des concentrations supérieures à 0,1 %.

Article publié le 08 Décembre 2009
Par Pascale Santi Source : LE MONDE

Commentaire : même les jouets en bois sont contaminés...On trouve du formaldéhyde dans certaines peintures et pâtes à modeler alors qu'ilest classé cancérigène. L'Institut des consommateurs américains (The Ecology Center) a rendu publique le 2 décembre que 32% des 700 jouets testés contenaient des métaux lourds ou des produits chimiques dangereux pour la santé comme du plomb ou de l'arsenic, voire du mercure....svp plus de cadeaux de noël empoisonnés.

21/11/2008

amalgame dentaire au MERCURE :Danger

Un documentaire d’Inès Léraud et Yvon Croizier

La naissance d’un procès de santé publique, c’est l’histoire de combats sans pareil, de combats d’une vie, de combats qui se rejoignent un jour ou l’autre pour contester une même certitude médicale.
Ici c’est d’amalgame dentaire dont il s’agit : aussi appelés plombages, ces petits morceaux gris que beaucoup d’entre nous portons en bouche ne contiennent en fait pas de plomb mais plusieurs métaux lourds dont l’un des toxiques les plus puissants du monde : le mercure. Aussi leur usage est-il restreint ou interdit dans plusieurs pays du monde : en Russie, au Japon, en Suède, en Allemagne, et depuis 2008 en Norvège et au Danemark. Mais en France, le débat public sur l’amalgame dentaire, largement dominé par ses défenseurs, a été réduit au silence par un rapport officiel des autorités sanitaires qui lui prêtent toute innocuité.
C’est ainsi que dans notre pays, les malades qui présentent des symptômes d’intoxication chronique aux métaux (fatigue, dépression, timidité, douleurs musculaires, troubles neurologiques), ne sont pas dépistés, ne sont pas reconnus, et sont envoyés vers la psychiatrie.

A écouter absolument