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15/02/2015

Climat ou TTIP, il faudrait choisir !

Hasard du calendrier, le huitième cycle de négociations du partenariat transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership, TTIP) cette semaine à Bruxelles précède la reprise des négociations de l’ONU sur le changement climatique, à Genève du 8 au 13 février. Ce télescopage illustre le décalage entre la poursuite de la libéralisation des échanges d’un côté et les politiques de lutte contre le dérèglement climatique de l’autre. Comme si les deux pouvaient être dissociés.

Le mandat dont dispose la Commission européenne pour négocier le TTIP ne fait aucune mention des exigences climatiques, alors que l’Europe et les Etats-Unis sont parmi les plus forts émetteurs de gaz à effet de serre (GES) et que la contribution du commerce de marchandises aux dérèglements climatiques est considérable : le fret serait responsable de 10 % des émissions mondiales.

Hausse des émissions

La mondialisation des échanges accroît les émissions de GES. La Commission elle-même reconnaît que le TTIP générerait une hausse des émissions. Même limitée, elle se heurterait donc aux exigences climatiques rappelées par les derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui préconisent de réduire drastiquement et immédiatement les émissions de GES.

Au nom de la « sécurité énergétique », l’Union européenne (UE) veut libéraliser le commerce et les investissements transatlantiques en matière d’énergie. Sur ce point, le mandat de négociations est extrêmement clair : l’UE souhaite mettre fin aux restrictions américaines à l’exportation de gaz naturel et de pétrole brut. L’industrie pétrolière et gazière nord-américaine serait ainsi encouragée à intensifier l’extraction du pétrole issu des sables bitumineux dans le nord-est canadien et à accroître la production d’hydrocarbures de schiste – soit deux des sources d’énergie fossile les plus polluantes de la planète.

Les acheminer de l’autre côté de l’Atlantique implique des investissements colossaux – plusieurs centaines de milliards de dollars – dans la construction de nouveaux pipelines, raffineries et usines de liquéfaction et regazéification des deux côtés de l’Atlantique. Autant de moyens financiers et d’investissements qui ne seraient pas disponibles pour financer la transition énergétique.

Puissants leviers pour relocaliser des emplois

La transition énergétique est par ailleurs contrariée par les normes et règles libéralisant le commerce et l’investissement. Au Canada, l’Ontario vient d’en faire l’amère expérience. Le programme de développement des énergies renouvelables, garantissant un prix d’achat préférentiel aux projets s’appuyant sur des travailleurs et des entreprises locales, a été attaqué par le Japon et l’Union européenne devant l’Organisation mondiale du commerce. La Canada a perdu. Le programme a été stoppé. Le libre-échange a gagné contre le climat.

De tels programmes sont pourtant de puissants leviers pour relocaliser des emplois et des activités industrielles à travers la promotion de biens et de compétences ancrés sur les territoires, par le biais d’utilisation de technologies appropriées à la transition énergétique. Sont-ils promus dans le cadre des négociations sur les dérèglements climatiques ? Loin de là ! Le document de 38 pages qui sert de base aux négociations de Genève propose que les pays ne puissent pas introduire des mesures qui soient « une discrimination arbitraire ou injustifiable, ou une restriction déguisée, au commerce international » (article 9).

Ce principe de non-discrimination fonde la hiérarchie internationale des valeurs et des normes entre le libre-échange et la protection de l’environnement : les politiques de lutte contre les dérèglements climatiques sont conditionnées au respect des règles libéralisant le commerce et l’investissement. extraits lemonde



23/12/2012

Le changement climatique est déjà visible dans toute l'Europe

Comme le montre le rapport intitulé «Climate change, impacts and vulnerability in Europe 2012en» (Changement climatique, impacts et vulnérabilité en Europe), on a observé en Europe des températures moyennes plus élevées, ainsi qu'une diminution des précipitations dans les régions méridionales et une augmentation de ces dernières en Europe du Nord. La calotte glaciaire du Groenland fond, de même que les glaces de l’Océan Arctique et de nombreux glaciers en Europe. Le manteau neigeux a diminué et une grande partie du permafrost s’est réchauffée.

Ces dernières années, des évènements climatiques extrêmes tels que vagues de chaleur, inondations et sécheresses ont entraîné des dommages de plus en plus coûteux en Europe. Il convient certes de disposer de davantage de preuves pour déterminer la part du changement climatique dans cette tendance, mais l'augmentation des activités humaines dans les zones à risque a été un facteur clé. L'évolution future du climat devrait augmenter cette vulnérabilité, car les évènements extrêmes devraient devenir plus intenses et plus fréquents. Si les sociétés européennes ne s'adaptent pas, le coût des dommages devrait, selon le rapport, s'accentuer.

Le rapport souligne que certaines régions seront moins à même de pouvoir s'adapter au changement climatique que d'autres, en partie à cause des disparités économiques en Europe. Les effets du changement climatique pourraient renforcer ces inégalités.

Comme Mme Jacqueline McGlade, directrice exécutive de l'AEE, l’a déclaré: «le changement climatique est une réalité à l’échelle mondiale, son étendue et sa rapidité deviennent sans cesse plus évidents. Ceci signifie que tous les acteurs de l'économie, y compris les ménages, doivent s'adapter ainsi que réduire leurs émissions.»

Observation du changement climatique et projections - quelques résultats clés

La dernière décennie (2002–2011) a été la plus chaude jamais enregistrée en Europe, avec des températures du sol supérieures de 1,3°C à la moyenne de l’ère préindustrielle. Diverses projections modélisées montrent que la température moyenne de l'Europe pourrait être de 2,5 à 4°C plus élevée dans la seconde moitié de ce siècle par rapport à la moyenne enregistrée de 1961 à 1990.

Les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus longues, et ont causé des dizaines de milliers de décès au cours de la dernière décennie. Le rapport souligne que l'augmentation prévue de ces vagues de chaleur pourrait accroître le nombre de décès qui en découlent dans les prochaines décennies, à moins que les sociétés ne s'adaptent. En revanche, le nombre de décès causés par le froid devrait diminuer dans de nombreux pays.

Si les précipitations diminuent dans les régions méridionales, il est établi dans le rapport qu'elles augmentent en Europe septentrionale. Ces tendances devraient se poursuivre. Le changement climatique devrait augmenter la fréquence des débordements des cours d’eau et rivières, surtout dans le nord de l'Europe, car l'augmentation des températures intensifie le cycle de l'eau. Il est cependant difficile de discerner l'influence du changement climatique dans les données historiques concernant les inondations dans le passé.

L'assèchement des cours d’eau et rivières semble être devenu plus sévère et fréquent en Europe méridionale. Le débit minimal devrait diminuer notablement en été en Europe du Sud, mais aussi dans d'autres régions de l'Europe, à divers degrés.

L'Arctique se réchauffe plus vite que les autres régions. En 2007, 2011 et 2012, on a enregistré une diminution très importante des glaces de l’Océan Arctique, environ la moitié de l'étendue minimale constatée dans les années 1980. La fonte de la calotte glaciaire du Groenland a doublé depuis les années 1990, avec une perte annuelle moyenne de 250 milliards de tonnes de 2005 à 2009. Les glaciers des Alpes ont perdu environ les deux tiers de leur volume depuis 1850 et cette tendance devrait se poursuivre.

Le niveau des mers s'élève, ce qui augmente le risque d'inondations côtières lors de tempêtes. Le niveau moyen des mers a augmenté de 1,7mm par an au cours du XXe siècle, et de 3mm par an au cours des dernières décennies. Les projections varient énormément, mais il est probable que la montée du niveau des mers au cours du XXIe siècle dépassera celle du siècle précédent. .....

Il est souligné dans le rapport qu'outre les impacts résultant de la chaleur, d'autres effets sur la santé humaine sont également importants. Le changement climatique intervient dans la propagation de certaines maladies, il permet par exemple à la tique Ixodes ricinus de se développer plus au nord, et le réchauffement pourrait aider certains moustiques et phlébotomes vecteurs de maladies infectieuses à mieux s'adapter à certaines régions d'Europe. La saison des pollens est plus longue et commence 10 jours plus tôt qu'il y a 50 ans, ce qui affecte également la santé humaine.

De nombreuses études ont constaté d'importants changements dans les caractéristiques des végétaux et des animaux. Par exemple, la floraison des plantes survient plus tôt dans l'année, tout comme le développement du phytoplancton et du zooplancton dans les eaux douces. D'autres animaux et végétaux migrent vers le nord ou en altitude car leur habitat se réchauffe. Mais la vitesse de migration de bien des espèces est insuffisante par rapport à celle du changement climatique, ce qui pourrait conduire à leur disparition.

Si l'Europe du Sud devrait disposer de moins d'eau pour l'agriculture, les conditions pourraient s'améliorer dans d'autres régions. Pour certaines cultures, la saison de croissance s'est allongée en Europe et cette évolution devrait se poursuivre, selon les projections,  parallèlement à l'expansion de cultures de saison chaude sous les latitudes plus septentrionales. Cependant, les rendements devraient diminuer pour certaines cultures en raison des vagues de chaleur et des sécheresses en Europe centrale et du Sud.

Avec l'augmentation des températures, la demande de chauffage  a également diminué, ce qui permet des économies d'énergie. Cependant, ce facteur doit être comparé avec l'augmentation de la demande d’énergie pour la climatisation durant les étés plus chauds.......extraits eea.europa

27/11/2011

CLIMAT - Le sommet de Durban, du 28 novembre au 9 décembre, devrait être décisif pour l'avenir du protocole de Kyoto...

Le 28 novembre s’ouvrira la conférence de Durban (Afrique du Sud), étape annuelle dans les négociations climatiques internationales. Après la déception de Copenhague en 2009, les sommets de la convention des Nations unies sur le climat ne suscitent plus autant d’espoir chez les militants écologistes et dans la population inquiète du réchauffement climatique. Pourtant, ils restent très utiles, selon Emmanuel Guérin, directeur du programme énergie climat à l’IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales), qui décrypte pour 20 Minutes les enjeux du sommet de Durban.

Qu’est-ce qui sera en jeu lors du sommet de Durban?

Le principal enjeu est la nature juridique de l’accord final sur le climat, contraignant ou pas, et la seconde période d’engagement du protocole de Kyoto. Le protocole peut survivre ou disparaitre, mais une solution intermédiaire serait de le vider de sa substance, c’est-à-dire de ne pas mettre d’engagement chiffré dans cette seconde période en faisant subsister l’ensemble de ses règles et mécanismes. Ce serait une solution temporaire pour construire à terme un accord juridiquement contraignant et global.

Quels blocs de pays sont en désaccord?

Les négociations vont surtout se jouer autour de trois catégories de pays: d’une part les pays développés et d’autre part les pays émergents et les pays les moins avancés, qui ont des divergences croissantes. Le sommet étant en Afrique du Sud, ce sera intéressant de voir comment le groupe africain se situe et s’il fait pression exclusivement sur l’Europe ou aussi sur les pays émergents pour qu’ils acceptent de faire certains compromis. La France défendra les positions européennes même si elle a fait entendre une petite musique légèrement différente: elle a montré plus d’allant que certains pays pour une seconde période d’engagement dans le protocole de Kyoto.

Quelle issue peut-on attendre de ce sommet? Sert-il vraiment à quelque chose?

Ce sera un double jeu de décisions, certaines sur le protocole de Kyoto et d’autres sur la convention climat qui devront aller suffisamment loin pour aboutir à un futur accord global. En dépit de la déception qu’on peut avoir en lisant les communiqués finaux, nous avons vraiment besoin de ces sommets, car il faut un lieu où on se rassure sur le fait que les politiques climatiques et la réduction des émissions de gaz à effet de serre est un pari dans lequel on est engagé collectivement.extraits 20 minutes

31/05/2011

Chaud...Chaud le printemps 2011 est le plus chaud depuis 1900...

Ne doutons pas que ce record sera battu à nouveau dans les prochaines années...

A voir comment chacun se comporte comme "autosoliste" en bagnole tout seul et fier de polluer un max, nous avons montré l'exemple aux Chinois qui sont 1 300 000 à vouloir faire comme nous...

Bref, bientôt les oeuvres d'art telles les peintures seront prêts à fondre comme les 2 pôles dont l'espérance de vie se raccourcit à moins de 30 ans, comme d'ailleurs tous les sommets de montagne encore blanc.

25/03/2010

Avec Earth Hour 2010, le samedi 27 Mars, restons mobilisés autour du climat !

Copenhague a été marqué par la mobilisation de la société civile mondiale. Un espoir est né. En participant à l’édition 2010, nous avons une nouvelle opportunité pour faire entendre notre voix et appeler à une mobilisation mondiale contre le péril climatique.

En prenant conscience de l’urgence climatique de manière globale et collective, Copenhague a ainsi ouvert une nouvelle ère d’espoir. Mais le chemin est encore long avant de parvenir à la signature d’un accord international sur le changement climatique équitable, ambitieux et contraignant.

L’événement Earth Hour va bien au-delà du simple fait d’éteindre les lumières pendant 60 minutes. En participant à Earth Hour 2010, une nouvelle occasion de nous faire entendre nous est donnée.

« Earth Hour est la plus grande manifestation en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique »
Ban Ki-Moon, secrétaire générale des Nations Unis.

Le 27 mars 2010, de 20h30 à 21h30, faites un geste pour la planète : éteignez vos lumières, allumez vos consciences !

Engagez-vous sur http://www.earthhour.fr/

09/03/2010

Régionales 2010 : 12 mesures climat-énergie

13 associations membres du Réseau Action Climat [1] demandent aux groupes politiques et candidats et surtout aux futur(e)s élu(e)s de s’engager pour un pacte régional de lutte contre les changements climatiques.

pas de bla...bla...bla

voici les 12 mesures proposées parle  RAC

21/01/2010

Compte rendu Un mois après Copenhague, les Vingt-Sept restent divisés sur le climat

En ce qui concerne le climat, l'Union européenne (UE) est dans le bourbier : la réunion des ministres de l'environnement à Séville, vendredi 15 et samedi 16 janvier, a montré que, pour leur première réunion après la conférence sur le climat de Copenhague en décembre 2009, les responsables étaient incertains et hésitants.....

A Séville, les ministres ont surtout discuté de l'offre de réduction des émissions de gaz à effet de serre que pourrait faire l'Europe. Faut-il rester à l'objectif de réduction de 20 % en 2020, ou pousser à 30 %, pour tenter de débloquer les négociations dans la perspective de la réunion au Mexique, en décembre ?...

Les pays européens devront cependant, pour se conformer à "l'accord de Copenhague", présenter, le 31 janvier, le chiffre de leurs engagements de réduction des émissions.....l'accord de Copenhague, qui n'a été signé que par 26 pays, n'a pas de valeur juridique. Il ne précise pas la façon dont ces plans doivent être présentés.

....l'ONU reste le seul cadre formel dans lequel se poursuit la discussion internationale.

Hervé Kempf Extraits LE MONDE | 18.01.10 |

Commentaire : le point de vue d'Hervé KEMPF est pertinent. Il reste en effet beaucoup de points obscurs sachant que seulement 26 pays ont signé un accord flou à minima sur les 186 pays présents... Si les Européens signent pour une réduction de 30%, quelles mesures  seront prises pour éviter que nos entreprises situées dans l'Union Européenne ne soieent pas plus pénalisées par rapport aux pays peu regardants en la matière ?

 

 

12/12/2009

Quand le CNRS renvoie dos à dos climatologues et "climato-sceptiques"

Commentaire : cela chauffe sur le climat même au CNRS où le débat fait rage. Peu importe, le principal, c'est que l'on fasse bouger les lignes et qu'on agisse pour une plus grande sobriété de notre consommation  dans tous les domaines.Déjà 40 commentaires sur cet article....

A l'heure de la conférence de Copenhague et alors que la revue Nature, l'une des plus vénérables institutions du monde scientifique, qualifie désormais de "négateurs" ceux qui ne voient dans le réchauffement actuel que l'effet de cycles naturels, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) se pose toujours la question.n témoigne la préparation, houleuse, du dernier numéro du Journal du CNRS, qui vient tout juste de paraître. Ce mensuel institutionnel de belle facture, préparé par la direction de la communication de l'organisme, est pourtant peu coutumier des polémiques. Mais, dès qu'il s'agit du climat, la confection du plus paisible des périodiques peut se transformer en foire d'empoigne.

Précisément : Copenhague oblige, le principal sujet de l'édition de décembre était le réchauffement. Logiquement, des climatologues devaient intervenir dans une première partie du dossier, consacrée au diagnostic scientifique. Mais, face à eux, deux géologues de l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP), Vincent Courtillot et Jean-Louis Le Mouël, étaient invités à développer leur thèse, très marginale, d'une cause solaire au réchauffement.

"Théories"

Bogue éditorial ? Non : c'est de la présidence même du CNRS qu'émanait la décision d'associer les deux géophysiciens à la rédaction du dossier. Décision assortie de la demande que le CNRS ne prenne pas position sur l'une ou l'autre des "théories". Colère des climatologues. Et, en définitive, impossibilité de concilier les deux "théories" dans le même numéro. Comment résoudre le problème ? Par le vide. Le journal a finalement été amputé - chose cocasse s'agissant d'une publication du CNRS - de tout article sur les sciences du climat...

extraits LE MONDE | 10.12.09

25/09/2009

Quel temps fera-t-il demain ? Le simulateur de climat de Météo-France inquiète...

Quelle température fera-t-il à Paris en 2100 ? Quel sera l'état des réserves en eau dans le Var en 2050 ? La Bretagne sera-t-elle toujours aussi pluvieuse dans 50 ans ? Le site de Météo-France propose un simulateur pour découvrir le climat de demain, celui des changements climatiques.

Pour mieux comprendre les conséquences prévues des changements climatiques sur le territoire métropolitain, Météo-France a développé, en collaboration avec le magazine Sciences et Vie, un simulateur de climat. Celui-ci propose aux internautes de visualiser les conséquences des changements climatiques pour la période 2050-2100, de deux scénarios d’émissions de gaz à effet de serre.

Météo-France souligne qu'il ne s'agit pas de prévisions météorologiques mais de projections climatiques.

extrait source  et lire suite sur notre-planete.info

22/09/2009

Des réveils contre le réchauffement climatique

Un collectif d'associations a organisé lundi des flash mobs partout dans le monde pour «réveiller les politiques». En France, le réveil était pour Sarkozy.



source libération

 

19/09/2009

LUNDI 21 SEPTEMBRE / 12h18 FLASH MOB MONDIALE POUR LE CLIMAT LUNDI 21.09.09

Communiqué : Dans moins de 100 jours aura lieu à Copenhague le sommet de l’ONU sur le climat, un rendez-vous crucial pour la lutte contre les changements climatiques. Ce sommet doit absolument aboutir à un accord historique pour nous éviter le pire. Les négociations préparatoires ont déjà débuté et le 22 septembre, les dirigeants mondiaux se rassemblent à New York pour l'Assemblée Générale des Nations unies, où il sera beaucoup question de la crise climatique et de Copenhague.

En France, l'Ultimatum Climatique - coalition inédite de 11 des plus importantes organisations françaises de défense de l’environnement, des droits de l’homme et de solidarité internationale - organise cette Flash Mob(mobilisation éclair) dans le centre de Paris, le 21 septembre à 12h18 pour réveiller le Président français Nicolas Sarkozy.

En effet, la réalité de la position de la France dans les négociations internationales sur le climat est loin d’être encore satisfaisante. L’Ultimatum Climatique a lancé un appel solennel au Président français en mai dernier, afin qu’il pousse au sein de l’UE une position forte de l’Union Européenne lors de la conférence de Copenhague.

L’Ultimatum Climatique s’est fixé un objectif d’1 million de signatures d’ici le début de la conférence de Copenhague le 10 décembre. Voir l’appel sur www.copenhague-2009.com

Pour participer à cet événement international et connaître le lieu et l’heure précis de rendez-vous, les citoyens doivent envoyer un mail à flashmob.climat@gmail.com ou s’inscrire sur Facebook http://www.facebook.com/event.php?eid=125101042223

Des responsables des organisations membres de l’Ultimatum Climatique seront disponibles pour des interviews.

Contact presse : Morgane Créach, Réseau Action Climat-France : 01.48.58.00.20.

voir également une  video

02/12/2008

LE 6 DECEMBRE 2008 JOURNEE MONDIALE DU CLIMAT

AGIR POUR LE CLIMAT : DES PAROLES AUX ACTES

LES ASSOCIATIONS DE L’EURODISTRICT AGISSENT !

Le 6 décembre 2008 a lieu la journée mondiale du climat. C'est un moment très important de mobilisation de toutes les ONG de par le monde. Les actions mises en oeuvre ont pour but de peser sur les négociations interétatiques qui auront lieu du 2 au 12 décembre à POZNAN dans le cadre de la conférence annuelle des nations unies sur le climat.

Certes, des signes d'espoir apparaissent, notamment avec les prises de position du nouveau président des USA, mais le temps presse pour parvenir à un accord post-Kyoto qui soit à la hauteur de l'énorme enjeu que représente le changement climatique.

En 2007 a été créé un collectif associatif de l’Eurodistrict dont l’objectif est de mobiliser les citoyens de part et d’autre du Rhin autour de cet enjeu et des actions qu’il importe de mener localement.

Ce collectif de 14 associations des 2 côtés deu Rhin organise une grande manifestation à vélo de Kehl à Strasbourg à l’occasion de la journée mondiale du climat, le samedi 6 décembre de 13h00 à 16h30.

Cette vélo-demo sera l’un des rares -voire le seul- événements transfrontaliers en Europe à l’occasion de la journée mondiale du climat.

Rejoignez-nous le samedi 6 décembre : départ 13h00 au Marktplatz (Place du Marché) de Kehl.

28/11/2008

NIVEAU RECORD de gaz à effet de SERRE en 2007

Climat petit entrefilet dand l'actualité mais gravissime L'effet de serre dû à ce gaz sur le réchauffement climatique A ENCORE AUGMENTE DE 1% en 2007 sur 2006 et de près de 25% par rapport à 1990...

Mis à jour le 25 novembre 2008

Bulletin de l’OMM sur les gaz à effet de serre en 2007: les taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère atteignent de nouveaux records 
(état au 25 novembre 2008)

 

 

Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère

à l’origine du réchauffement climatique continuent à augmenter.

En 2007, la teneur globale en dioxyde de carbone a totalisé

des niveaux record encore jamais atteints. Ces tout derniers

chiffres, publiés aujourd’hui dans le Bulletin sur les gaz à

effet de serre de l’Organisation météorologique mondiale

(OMM), traduisent la progression des émissions de gaz à

effet de serre depuis la Révolution industrielle.

cover

Plus de détail en français cliquer sur

communiqué N° 4 Novembre 2008 french ci dessous

WMO Press Releases:
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