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27/11/2010

Les apprentis traders cherchent un sens à leur métier Les banques font preuve d'inventivité pour contourner les limitations des bonus

PLUS RAISONNABLE, la finance en 2010 ? Plus morale ? La dérive des bonus des traders, révélée par la crise financière de 2008, a mobilisé, de longs mois, les dirigeants du G20. Des lois ont été adoptées de part et d'autre de l'Atlantique, pour limiter les primes versées à coups de millions d'euros, de dollars ou de yens.

Or, à la veille du G20 des jeudi 11 et vendredi 12 novembre à Séoul, le bilan est contrasté. « On n'est plus dans l'excès et la démesure. Il y a, dans les banques, des comités d'approbation des rémunérations, observe Diane Segalen, vice-présidente du cabinet de chasseur de têtes CTPartners. Mais certaines banques internationales sont très créatives en matière de contournement de la loi. »

Ainsi, à Londres, terre d'élection des traders, où se négocient les plus gros bonus, les banques américaines persistent à récompenser, au prix fort, leurs meilleurs éléments. Elles ont maquillé les bonus traditionnels, dits « de performance », en « bonus de management », une appellation fallacieuse destinée à échapper à la loi.

D'autres établissements, toujours américains (Goldman Sachs, Morgan Stanley etc.), ont encouragé la création, par d'anciens traders, de sociétés de gestion indépendantes, auxquelles ils confient, moyennant honoraires, de l'argent à gérer. Le système repose sur un partage des plus-values. Il permet aux banques de rémunérer les traders sans avoir à se justifier auprès des autorités. Enfin, un mouvement d'augmentation des salaires fixes a été constaté dans toutes les banques, au profit des opérateurs de marchés, pour compenser la baisse de la part variable des rémunérations exigée par le G20.

Progrès

« Le système est ainsi fait qu'il faut attirer les meilleurs et les rémunérer en conséquence, commente, fataliste, Mme Segalen. Les pays aux lois contraignantes, comme la France, continueront à perdre de l'activité économique au profit de places moins regardantes ! »

Bruno de Saint Florent, associé du cabinet de conseil Oliver Wyman, souligne toutefois les progrès réalisés en un an. Une étude datée de septembre, menée auprès de 40 banques en collaboration avec l'Institute of International Finance (IIF), montre que la performance des traders, qui détermine son bonus, est désormais pondérée en fonction des risques qu'il prend. Et la part des rémunérations payée en différé - une recommandation du G20 - est passée de 20 %, en 2007, à 40 % en 2009. extraits lemonde

02/07/2010

Le service d'information pour répondre aux questions du grand public sur la banque, l'assurance et l'épargne, vient d'être mis en place.

Intitulé "Assurance Banque Epargne Info-services", ce dispositif est organisé autour d'un site internet (www.abe-infoservice.fr) et d'une plateforme téléphonique (0811.901.801).

Guider

Il s'inscrit dans le cadre d'un pôle commun au nouveau régulateur à la banque et de l'assurance, l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), et à l'Autorité des marchés financiers (AMF).
« L'objectif principal est de répondre aux questions et de guider à travers les différents systèmes de médiation, mais il s'agit aussi d'attirer l'attention et d'alerter sur les produits dangereux, voire illégaux », a souligné Thierry Francq, secrétaire général de l'AMF.
Les consommateurs pourront désormais consulter le site internet à la rechercher d'informations concrètes, mais également appeler le numéro du service d'accueil, où quelque 25 opérateurs pourront les guider ou les orienter vers des juristes de l'ACP ou de l'AMF.
Il sera accessible du lundi au vendredi, de 8 heures à 18 heures, au prix d'un appel local.

18/12/2009

Bourses : l'essor des bourses parallèles dites "dark pools" inquiète

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Les "dark pools" sont en quelque sorte des "Bourses de l'ombre", des plates-formes permettant à un investisseur de vendre ou d'acheter des actions de façon anonyme. Le principe en soi n'est pas contestable. Les investisseurs ont toujours échangé entre eux des gros blocs de titres, hors marché, en s'entendant sur le prix. L'objectif est de ne pas chahuter la Bourse, de ne pas faire chuter ou flamber les prix avec une quantité trop importante de titres.

Mais depuis 2007, la mise en place de la directive Marchés d'instruments financiers (MIF) a ouvert à la concurrence le marché boursier et mis fin au monopole des opérateurs historiques (Euronext, London Stock Exchange etc..). Les banques et les opérateurs de marché s'y sont engouffrés pour créer les "dark pools" et se procurer ainsi des sources de revenus complémentaires.

Aujourd'hui ce marché électronique et ultra-sophistiqué représenterait moins de 10 % des échanges totaux. Mais "la progression des "dark pools" peut être dangereuse au regard des objectifs de la régulation, et notamment de l'efficience des marchés", s'inquiète Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Ces marchés de l'ombre font notamment redouter des manipulations de cours : on vend des actions sur une Bourse transparente pour faire baisser le cours officiel et l'on en achète ensuite sur une dark pool, à bon prix.

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Aux Etats-Unis le phénomène des "dark pools" inquiète aussi le régulateur. La présidente de la Securities and Exchange Commission (SEC), Mary Schapiro, a été la première à s'en alarmer. "Ce manque de transparence a le potentiel de saper la confiance du public dans les marchés actions", a-t-elle déclaré en août.

Aux Etats-Unis, les dark pools ont émergé au début des années 1990. Mais leur nombre a crû ces récemment, avec la sophistication des systèmes informatiques. Aussi le système, de "consolidated tape" mis en place il y a trente ans, afin d'agréger l'ensemble des ordres enregistrés sur les différents marchés réglementés, semble ne plus suffire. En octobre, la SEC a annoncé des mesures plus strictes pour limiter l'essor de ces plates-formes opaques.

"Dark pool". Plate-forme d'échanges de gros blocs d'actions opérés de façon confidentielle.

En Europe. Les grandes Dark Pools sont Liquidnet, EuroMillenium, Smartpool (gérée par Nyse-Euronext) et bientôt Baikal (gérée par la Bourse de Londres). Ces plates-formes se sont développée à partir de 2007 après la directive "MIF" sur la libéralisation du marché des opérateurs de Bourse.

Pour ces Bourses, le sujet n'est pas tant celui des "dark pools" que celui d'une concurrence déloyale des banques dans ce domaine. De fait, depuis 2007, les Bourses historiques ont développé leurs propres "dark pools". Nyse-Euronext, la Bourse transatlantique a créé SmartPool et le London Stock exchange (LSE), de Londres, s'apprête à mettre sur pieds "très prochainement" la sienne, Baikal. Et selon eux, il y a des "bonnes" et des "mauvaises" "dark pools". Celles qui obéissent à des règles de transparence et de surveillance, car elles sont gérées par des opérateurs de Bourse comme eux et leurs nouveaux concurrents, les plates-formes alternatives telles Turquoise ou Chi-X. Et puis il y a les autres, celles mises en place en interne par les banques qui n'ont pas les mêmes exigences.

Les banques ont en effet développé des "dark pools" appelées "crossing network", comme un service complémentaire offert à leurs clients. Mais n'ayant pas le statut d'opérateur de marché, mais celui de banques, elles ne sont pas soumises aux mêmes règles. Elles ne doivent pas assumer une surveillance des ordres. Le prix est fixé plus librement. Et les ordres ne transitent pas par une chambre de compensation. En cas de problème (faillite de la banque, etc.), les investisseurs supportent seuls le risque de contrepartie. Enfin, elles peuvent être discrétionnaires et refuser l'accès de leurs "dark pools" à des clients extérieurs.

Pour les Bourses historiques, déjà sévèrement ébranlées par l'arrivée de plates-formes alternatives qui ont rogné leurs parts de marché, c'en est trop. "Nous sommes favorables à la concurrence mais cette concurrence n'est pas loyale", dénonce Roland Bellegarde, vice président exécutif chez Nyse Euronext.

"Les Bourses sont ambiguës, estime pour sa part un banquier. Si le message est d'exiger plus de transparence, il faut aller plus loin. Ici elles ne réclament que le droit pour tout le monde de dissimuler la même chose !". Entre ces deux camps, la Commission va rapidement devoir arbitrer.

Claire Gatinois

LE MONDE extrait 16/12/09

Commentaire ; c'est en trop et comme le signale une réaction de Kiko, nous devrons bientôt retirer notre argent des banques, car après les superbonus, étrangement taxés uniquement sur 2009, une nouvelle arnaque est de nouveau organisée par les banquiers en trippot clandestins dignes des années 30. Après les subprimes, un nouveau scandale en perspective

Les dirigeants devraient bien comprendre une chose, finalement assez simple : les crises économiques font le lit des populistes, des révolutions et des des despotes. La politique de l'autruche (on fait semblant de réguler pour faire plaisir au peuple, mais au fond on laisse faire le "business as usual") nous conduit droit dans le mur. Un autre monde est possible. Ce slogan n'est ni de droite ni de gauche. C'est une question de simple survie... de la démocratie.

Ah, et puis il y a bien plus de 40 banques. Chers concitoyen/ne/s nous serons plumés sournoisement par le cancer bancaire. A moins que nous ne soutenions et poussions avec force nos politiciens, Angela, Gordon et Nicolas. Bon courage.

Les banquiers mangent les sous de tout le monde, brillamment... Offrez- vous pour Noël le dernier Attali sur le Crise.

Voilà que les spéculateurs "officiels" se plaignent de la concurrence des spéculateurs "au noir" ! Rigolons, rigolons, mes frères habituellement cocus, ils seront de plus en plus nombreux à nous faire cracher le sang. On apprécie, évidemment. Les "régulateurs sont inquiets", alors qu'ils n'ont jamais rien régulé et qu'ils n'ont pas l'intention de le faire. Et les journalistes gobent ça ? et nous le reservent sans la critique virulente qu'ils devraient en faire ? Quele soumission au système !

Bref, tout recommence comme avant !! A quand la prochaine crise ? Et que fait notre Conducator National ?

04/11/2009

Changer de banque devient plus simple

Deux trains de nouvelles mesures, entrées en vigueur dimanche 1er novembre, visent à faciliter la vie des clients des banques françaises.

  • Moins de formalités pour changer de banque. La clôture d'un compte courant est gratuite depuis 2005, mais les Français continuent de peu changer de banque - 6,8 % le font chaque année, selon la Fédération bancaire française (FBF). Il revient désormais à la nouvelle banque d'effectuer elle-même les démarches pour transférer l'ensemble des prélèvements et virements. "Le grand changement, c'est que ce ne sera plus au client de fournir les informations", précise-t-on à la Société Générale, qui offrait déjà le transfert gratuit. En outre, sur demande du client, l'ancienne banque pourra fermer le compte qu'il y détenait dans un délai de dix jours ouvrés............
  • Délais raccourcis et meilleure information. Le nouveau cadre juridique des paiments, issus de la directive européenne sur les services de paiement transposée dans le droit français en juillet aura pour principale conséquence de raccourcir à compter de 2012 le délai de traitement des paiements transfrontaliers dans l'UE, qui doit passer de trois jours à un jour au plus......

source extrait Le Monde LEMONDE.FR | 01.11.09

00:34 Publié dans consommation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : banque, coût |  Facebook |

13/08/2009

« Un milliard d'euros de plus provisionné pour les traders de BNP Paribas en 2009 !

Environnement humain

extraits

Pour enfoncer le clou, je voudrais réaffirmer (une fois de plus) pourquoi la culture du bonus est une mauvaise chose, en soit. Qu'il faut la supprimer, et non pas la réformer à la marge, comme l'a fait le G20.

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  • Les bonus conduisent à prendre des risques:

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  • les bonus poussent à des "manipulations" comptables

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  • les bonus ne sont pas distribués justement

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  • les bonus font perdre tout esprit critique

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Le montant même des bonus peut être une incitation à la prise de risque. Un trader qui peut espérer 5 000 euros maximum de bonus n'est pas poussé de la même manière à spéculer (et donc à risquer de tout perdre) qu'un trader qui peut espérer 10 millions. Distribuer des gros montants, c'est une incitation à prendre de gros risques.

source Libération

Commentaire : pour des bonus sans limites, les risques sont aussi sans limites. Il ya lieu de réformer et de mettre une législation encadrée au niveau du G20 sans délai....Sinon, ,ous reverrons les mêmes dérives....

31/01/2009

Distribution de bonus aux traders et autres incompétents banquiers cela suffit

Environnement social, économique et financier

L'ensemble des salariés est excédé par cette arrogance alors qu'eux ils galèrent..Ils demandent la NATIONALISATION DES BANQUES ET LA SUPPRESSION DES SUPERBONUS, SUPERPRIMES ALORS QUE LES BANQUIERS ONT MONTRE LEUR TOTALE INCOMPETENCE DANS LA CRISE DES PRODUITS TOXIQUES et ceci que ce soit aux USA ou en Euope.

'Le président américain a dans une conférence de presse, fustigé l'attitude des banques ayant distribué des bonus, alors même qu'elles reçoivent dans le même temps des aides d'Etat.

« C'est le comble de l'irresponsabilité, c'est honteux». Barack Obama n'a pas mâché ses mots hier face à la presse pour qualifier le comportement des banques ayant distribué d'importants bonus alors même qu'elles font l'objet d'une aide d'Etat pour faire face à la crise.

«Ce qu'il va falloir entre autres, c'est que les gens de Wall Street, qui demandent de l'aide fassent preuve de retenue, de discipline et de davantage de sens des responsabilités» a indiqué le président. Pour lui, le peuple américain «n'aime pas l'idée que des gens creusent un trou alors qu'on demande aux américains de le remplir».'

extrait du Figaro 30/01/2009 voir

http://www.lefigaro.fr/marches/2009/01/30/04003-20090130A...

-un commentaire utile de Eva008

Sauvons les banques, pas les banquiers (et encore moins leurs bonus)

30/01/2009 à 15:06

Si Mr Obama n'est pas un hypocrite (cela vaut aussi pour Mr Sarkozy) alors il faut être cohérent et :

1. Interdire à toute institution ayant reçu de l'argent publique un versement de bonus

2. Taxer massivement ses bonus

Notre réponse à ce commentaire :

La nationalisation immédiate, sanction en cas de maintien des bonus

Votre commentaire est utile mais il faut aller plus loin si nos banquiers continuent de piquer dans les fonds publics qu'on leur a donné pour se payer des bonus alors qu'ils ont fait preuve d'INCOMPETENCE.