22/12/2009
La théorie du plaisir ou comment encourager les petits gestes écolos par l'amusement
Extrait :Une poubelle couverte d'un petit toit en métal, dans un parc de Stockholm. Une mère de famille y jette un papier gras. Aussitôt, la poubelle émet un son qui semble tout droit sorti d'une bataille navale électronique, un long sifflement puis une sourde explosion. Intriguée, une autre personne tente l'expérience. Même bruit, même étonnement. D'autres passants se prennent au jeu, des enfants ramassent des ordures qui traînent par terre. Bientôt, on se presse autour de la poubelle magique. A l'origine de cette facétie, un système électronique qui s'actionne lorsqu'une personne passe la main entre la poubelle et le toit. Le mécanisme prouve son efficacité....LE MONDE | 13 décembre 2009
L’idée est simple : nous faire prendre conscience de notre environnement tout en s’amusant.
À cet effet, un concours web a été lancé en octobre et incite toutes les personnes séduites par l’idée à soumettre leur propres initiatives écologiques amusantes. Ce concours a pris fin le 15 décembre 2009, alors changez vos habitudes de citoyen.... c'est aussi la fête en faisant nos gestes écolo...
Volkswagen a bien compris que l’image écolo et amusante séduit le public, nous séduit.
+ d'infos en cliquant sur thefuntheory
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21/12/2009
Allemagne : Région Bade-Wurtemberg / Géothermie 237 maisons endommagées
Ville de Staufen : le sous-sol se calme
Lueur d'espoir à Staufen: des mesures récentes indiquent que le sous-sol se soulève moins vite. Les autorités émettent l'hypothèse que les mesures prises pour enrayer la catastrophe liée à des forages géothermiques pourraient bien montrer leurs premiers résultats.
Le bout du tunnel serait-il envisageable pour la petite ville médiévale de Staufen au sud de Fribourg ? Depuis qu'en décembre 2007, sept puits de forage ont été creusés pour chauffer la mairie par géothermie, le sous-sol se soulève à la cadence d'un centimètre par mois, provoquant ainsi des fissures impressionnantes dans les murs des bâtiments du centre-ville.
237 maisons endommagées
Sans être formels, les experts s'accordent à dire que ce phénomène n'est probablement pas d'origine naturelle. Un forage test indique que le passage d'eau dans une couche de roches sédimentaires riches en anhydrite transforme celle-ci en gypse-keuper et fait augmenter son volume de 60%. Reste à savoir si cette arrivée d'eau a été provoquée par l'un des forages.
Alors que l'on dénombre à présent 237 maisons fissurées, dont une évacuée, la municipalité tente de réagir en deux temps : trouver d'abord une solution pour stopper le gonflement du sol tout en sécurisant le périmètre touché et plus tard, lorsque le phénomène aura cessé, rénover les bâtiments endommagés.
Les premières mesures prises sont le pompage de la nappe phréatique à 140 m de profondeur et le colmatage du fond des sept puits par injection de ciment. A cette occasion, les techniciens ont remarqué qu'ils avaient eu besoin de 1 000 litres de coulis de ciment pour colmater le puits n°7 sur une quarantaine de mètres, alors que seulement 100 litres avaient été nécessaires pour les autres. Ce qui confirmerait l'une des hypothèses sur les causes du gonflement.
L'épineuse question du financement
Parallèlement, la ville se préoccupe de trouver des fonds pour faire face aux dommages. Le maire, Michael Benitz, a affirmé cette semaine que les dommages pourraient atteindre entre 40 et 50 millions d'euros. A elle seule, la rénovation de la mairie devrait s'élever à 3,1 millions d'euros. Une somme énorme pour une cité comptant seulement 7 800 âmes....
extrait source DNA Dimanche 20 décembre 2009
La géothermie est une technique délicate.. Après la région de Bâle que a commu des secousses sysmiques suite à des recherches de géothermie, la région du Bade-Wurtemberg est confrontée à des problèmes de montée de l'eau... qui déchire les maisons
00:26 Publié dans politique & environnement, sécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : géothermie, allemagne, danger | Facebook |
19/12/2009
NANOtechnologies pour en savoir +
Un site tout à fait utile pour s'imprégner à consulter en cliquant sur debatpublic
00:38 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nanotechnologie | Facebook |
17/12/2009
Comment limiter facilement sa consommation d’énergie pendant l’hiver ?
Au quotidien
Garder un œil sur la température intérieure : 19°C dans les pièces à vivre, 16°C à 17°C dans les chambres, c’est bon pour la santé, le porte-monnaie et l’environnement. Passer de 20°C à 19°C, c’est réduire sa consommation d’énergie de 7%. Et en cas d’absence prolongée, mais aussi lorsque l’on est absent dans la journée, il est important de baisser le chauffage. Il est inutile de pousser les convecteurs électriques au maximum lors de l’allumage : ils ne chaufferont pas la pièce plus vite.
Empêcher la chaleur de s’échapper : Fermer les volets la nuit et le matin avant de partir de chez soi empêche le froid d’entrer et permet ainsi de réduire sa consommation de chauffage. Il est toutefois indispensable d’aérer son logement : il suffit pour cela d’ouvrir les fenêtres 5 minutes par jour et de penser à éteindre les radiateurs à ces moments-là.
Limiter sa consommation d’électricité : Pour limiter sa consommation d’énergie, il faut également penser à la consommation des appareils électriques : l’utilisation des lave-linge, sèche-linge et lave-vaisselle en dehors des périodes de pics de consommation, l’extinction des lumières inutiles ou encore la mise hors tension plutôt qu’en veille des équipements (Hi-Fi, ordinateurs…) permettent de faire des économies non négligeables. Le widget de l’ADEME rappelle au quotidien les gestes et astuces pour économiser l’énergie et maîtriser ses dépenses. Exemple de conseil : « Pour éviter les pertes d’énergie, réglez la flamme de votre brûleur à gaz pour qu’elle ne dépasse pas de la casserole ». Le widget est téléchargeable sur www.faisonsvite.fr/Widget.
En plus des petits gestes quotidiens, il est possible d’agir à plus long terme pour limiter sa consommation d’énergie.
Bien isoler son logement : Pour limiter ses dépenses énergétiques, il est avant tout important de conserver la chaleur à l’intérieur du bâtiment, grâce à l’isolation. En isolant le toit ou les murs (10 à 20 % d’énergie épargnée), les planchers bas (5 à 10 %), en optant pour des fenêtres à double vitrage (un double vitrage à isolation renforcée améliore votre confort et permet des économies de chauffage de l’ordre de 10 %) et en veillant à l’étanchéité du bâti.
Entretenir son chauffage, la clé pour maîtriser sa consommation d’énergie. Une chaudière régulièrement entretenue permet de réduire sa consommation énergétique de 8 à 12%. L’entretien, obligatoire tous les ans, est également indispensable pour la sécurité des habitants et permet de réduire le risque de panne et d’accroître la durée de vie du matériel. Si la chaudière a plus de 20 ans, le plus écologique et économique est de la remplacer ! En changeant son ancienne chaudière par un modèle « basse température », on économise de 25 % à 34% de consommation et si on opte pour une chaudière à condensation, on peut gagner de 30 à 40%.
Réguler son chauffage. Pour maintenir une température constante dans une pièce, on peut poser un robinet thermostatique sur les radiateurs ou un installer un système de régulation (qui commande le chauffage en fonction d’une température choisie) ou une horloge de programmation (qui réduit automatiquement la température la nuit ou quand la maison est vide). On peut ainsi réduire sa consommation d’énergie jusqu’à 10% !
mardi 15 décembre 2009 source cdurable
03:17 Publié dans consommation, gestion crise, politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : consommation, énergie, réduction, geste, hiver, co2 | Facebook |
15/12/2009
journal (suite) sommet Copenhague association Objectif Climat de Strasbourg
Bonjour à tous,
Nous sommes de retour après un long trajet Copenhague-Hambourg-Aix la Chapelle- Bruxelles- Paris- Strasbourg. Je crois pouvoir affirmer que nous sommes tous carbonisés (désolé pour le jeu de mots un peu facile). Nous n'avons pas eu de connection possible à internet durant 24h, ce qui explique notre silence jusqu'à maintenant. Le voyage du retour a été à l'image du voyage aller : militant, festif, joyeux. Le grand moment du trajet a été, sans contestation possible la mêlée gigantesque avec les militants d'Oxfam, des amis de la terre et les basques de Bizi au beau milieu du train. Au rugby, on appelait ça un empilage (le nouveau règlement l'interdit) ...Un peu viril, mais pacifique, avec en conclusion, un grand choeur de chants basques...
Entre mon dernier message et celui-çi s'est déroulé l'essentiel : Les deux manifestations de samedi étaient splendides, incroyablement colorées et très multiculturelles. 100 000 participants au total nous disent les Danois. Jamais depuis que je fais des manifs je n'avais vu autant de gens engagés avec autant de pancartes, de déguisements et de bonne humeur. Nous n'avons pas vu les violences, auxquelles la presse semble avoir donné une place exagérée. Laurent a fait fureur avec ses célèbres peluches. Il a donné plusieurs interviews télévisées à des chaînes de différents pays. Hier des journalistes de l'express.fr rencontrés dans un bar, ont découvert notre action et nous ont donné rdv pour une itw au départ de notre train dimanche ap-midi. A l'heure ou je vous écris,cet article doit déjà être en ligne. Par ailleurs, vous avez du lire les 2 articles rédigés par Simone Wehrung dans les dna. Elle nous a accompagné durant tout le séjour. Nous, on a trouvé ça très sympa. Elle était toujours d'humeur joyeuse et semblait totalement prise par l'événement. Pour notre part, nous n' avons pas encore lu ses articles. Nous allons à présent nous précipiter sur notre quotidien régionale préféré afin de les découvrir :-)
Enfin, si vous n'avez pas encore acheté le journal "le monde" de ce jour, faites-le, OBJECTIF CLIMAT y est à l'honneur, avec Peggy en gros plan de la photo illustrant le départ du train de militants à Paris. C'est déjà un collector :-)
Hier matin, au Klimaforum, on a touché du doigt les déséquilibres planétaires lorsque les paysans Salvadoriens sont venus nous expliquer les impacts désastreux des activités de certaines grandes entreprises pétrolières sur leur vie quotidienne et sur les écosystèmes locaux. Même chose en ce qui concerne les effets sur les populations Paraguayennes et Argentines de la culture intensive du soja destiné à nourrir ... les porcs danois !
Il est difficile de décrire en quelques phrases le sentiment qui a pu nous envahir lors de la manifestation de samedi après-midi. L'impression que j'en retire à titre personnel est celle d'une mobilisation d'une puissance tout à fait étonnante. La conscience écologique du monde était rassemblée ce week-end à Copenhague. Pour la première fois sans doute dans l'histoire des négociations interétatiques pour la protection du climat, on entrevoit -enfin- une convergence possible entre les aspirations citoyennes et les engagements des responsables politiques.
Toutefois, il ne s'agit là que d'une perspective. Il appartient aux chefs d'Etat des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre de la concrétiser. Le bras de fer ou -comme on voudra- la partie de poker menteur que se livrent actuellement les USA et la Chine dans les négociations sur le niveau de réduction de leurs émission respectives, ainsi que sur l'aide à la transition à apporter aux grands émergents pour les 10 à 20 prochaines années, est un moment tout à fait crucial des négociations. De façon plus générale, ce bras de fer illustre les nouveaux rapports de force géostratégiques mondiaux.
Si les dirigeants du monde ne trouvent pas de bon accord à Copenhague, nous devrons être beaucoup plus insistants à Mexico l'année prochaine, et çà sera beaucoup, beaucoup plus fatiguant !
Bien à vous tous
Jean-Michel
00:46 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copenhague, sommet, strasbourg, objectif climat | Facebook |
14/12/2009
journal quotidien sommet Copenhague association Objectif Climat de Strasbbourg
Bonsoir à tous,
Nous voyageons depuis ce matin 8h dans le train de militants qui nous conduit à Copenhague. A l'heure où je vous écris, nous sommes entrés au Danemark. Notre vitesse a varié dans une fourchette de 40 à 120 kmh tout au long de la journée. A notre arrivée tout à l'heure à la frontière Danoise, nous avons dû changer de train, car les trains belges (et oui, notre train est belge) ne sont pas configurés pour franchir les tunnels danois. Vive l'Europe !
Notre périple à travers l'Europe du Nord s'est effectué dans une ambiance extraordinairement festive. Les participants viennent de tous les pays : France, Belgique, Irlande, Angleterre, Allemagne. Des espagnols ont également fait le voyage. Et puis aussi des amis Basques d'une association locale qui milite pour la sauvegarde du climat : Bizi (« la vie » en langue Basque). Leur dynamisme fait plaisir à voir. Il faudra que nous les invitions à Strasbourg.
A bord, de nombreux journalistes de la presse écrite et audiovisuelle. Un centre de presse fonctionne en permanence dans le train. Les interviews s'enchaînent et sont transmis en direct au moyen d'une radio dont les émissions nous bercent en permanence.
Cécile DUFLOT, secrétaire nationale des verts est là. Complètement dans le gaz au début du voyage. Début de grippe A ? effets du vaccin contre la grippe A ? En tout état de cause, en quelques heures, elle a repris de sa superbe et répond aux journalistes avec énergie.
Les copains de Sortir du nucléaire ont décoré le train avec des affiches « don't nuke the climate ». Nous, on trouve cela plutôt sympa, n'en déplaise à certains...
Au sein de notre petite délégation OBJECTIF CLIMAT, l'ambiance est excellente. Nous expliquons nos modalités d'action à d'autres assocs et ONG. Manifestement, ça intrigue et ça intéresse.
Nous mangeons sobre en carbone : c'est végétarien et c'est très bon ! Les menus sont servis à bord par les bénévoles des amis de la terre. L'organisation est millimétrée. Impressionnant.
Le plus dur -physiquement- commence dans quelques heures. Arrivés à Copenhague à 3h du matin, nous quitterons notre logis très tôt pour participer à la grande manifestation. Elle durera toute la journée. Nous y participerons avec d'autant plus d'énergie que les négociations semblent patiner.
Désolé pour le côté un peu «en vrac« de ces infos.
Demain soir, je vous ferai un petit retour de notre journée de manif.
Bien à vous tous
JM
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13/12/2009
SANTÉ Des ateliers pour vider les placards des produits toxiques Guidés par des spécialistes de la santé et de l'environnement, les particuliers apprennent à lutter contre la pollution domestique
es produits d'entretien, mais aussi des jouets et des cosmétiques encombrent la table. « A votre avis, quels sont les objets qui contiennent potentiellement des substances dangereuses ? », demande la Canadienne Nita Chaudhuri, docteur en santé et environnement, membre de l'association Women in Europe for a Common Future (WECF). Une quinzaine de femmes participent à l'atelier nesting (de l'anglais nest, « nid »), ce 17 novembre, au domicile de la scientifique, à Croissy-sur-Seine (Yvelines), en banlieue parisienne. S'il semble évident pour tout le monde que les produits détergents ou désodorisants sont potentiellement dangereux, c'est l'étonnement lorsque l'on constate que trois petits chiens en plastique ou un anneau de dentition, contiennent des phtalates dont certaines études montrent qu'ils sont des perturbateurs endocriniens.
Présents au Canada depuis plus de dix ans, ces ateliers ont démarré en France il y a deux ans. Leur but : identifier les polluants de l'environnement intérieur et trouver des solutions pour les éliminer, sachant que l'on passe de 70 à 90% de son temps à l'intérieur.
« J'ai eu un cancer du sein en 2002, à 37 ans. Menant une vie «saine», je me suis demandé pourquoi, explique Isabelle, mère de deux enfants. Mon cancérologue m'a alors orienté vers l'environnement et de probables effets des produits de beauté, notamment les déodorants. Je mettais le même depuis des années, quand j'ai regardé sa composition, il contenait de nombreuses substances chimiques. »
Nombre de cosmétiques contiennent des substances potentiellement toxiques. De même pour les produits de toilette pour bébés, dont la peau est cinq fois plus fine et sensible que celle d'un adulte. « Nous manquons d'informations », constate Lisa, qui a eu un cancer de l'utérus à 31 ans.
La pollution de l'air intérieur est assez méconnue. Pourtant, les concentrations de polluants peuvent y être élevées. Parmi plus de 100 000 substances utilisées par l'industrie, certaines sont évaluées cancérogènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction (CMR).
Nita Chaudhuri, qui a déjà organisé une trentaine d'ateliers partout en France, plante le décor : monoxyde de carbone, oxydes d'azote, fumée de tabac, moisissures, allergènes d'acariens et d'animaux, formaldéhyde, composés organiques volatils (COV), etc. L'habitation est une niche pour les substances toxiques. A l'issue d'un quiz, on apprend que presque tous les plastiques - ustensiles de cuisine, biberons, emballages - contiennent des adjuvants qui peuvent être nocifs (bisphénol A, polystyrène...)
En quête de conseils pratiques, les mamans s'interrogent. Telle Valérie, mère de trois enfants, « sans réelle conviction », et qui « ne faisai[t]pas attention » jusqu'alors. « Il est très important d'aérer matin et soir, et de contrôler la température et l'humidité de la maison », indique Nita Chaudhuri. Il est également conseillé de ne pas fumer en milieu clos, de contrôler les appareils de chauffage, de chasser les allergènes d'acariens (poussières) et d'animaux (poils de chat par exemple), et d'éteindre ordinateur et autres appareils électroniques la nuit (le rayonnement électromagnétique fait débat).
Les produits d'entretien peuvent être remplacés par des produits moins polluants et bon marché : vinaigre blanc, jus de citron, bicarbonate de soude, savon noir, etc. « Il faut aussi regarder attentivement les étiquettes, les sigles », explique l'experte.
65 % des personnes allergiques se disent préoccupées par la pollution intérieure , selon un sondage du CSA pour le Comité français d'observation des allergies (CFOA), rendu public lundi 23 novembre. « 30 % des gens nés après 1980 sont cliniquement allergiques (asthme, rhinites, allergies alimentaires...), constate Frédéric de Blay, pneumologue (CHRU de Strasbourg). Les maladies respiratoires et allergiques ont souvent comme cause les polluants de l'h abitat. » Les ateliers comme celui-ci sont un moyen de sensibiliser le grand public à cette question. Sur la table, les produits potentiellement dangereux sont désormais bien identifiés.
Pascale Santi Article du Monde
13:37 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : phtalate, formaldéhyde, composés organiques volatils, bisphénol a | Facebook |
12/12/2009
Attention aux substances toxiques dans les jouets
Extrait : NOËL APPROCHE et les choix se dessinent pour savoir quels cadeaux seront déposés sous le sapin. Si les parents sont attentifs à faire plaisir à leurs enfants, ils doivent aussi être vigilants pour ne pas offrir des jouets contenant des substances toxiques. L'association 60 millions de consommateurs a testé soixante-six articles pour enfants. Trente ont été épinglés en raison de la présence de « substances chimiques à risque », indique le mensuel dans son numéro de décembre. Ainsi, sur 25 jouets en plastique étudiés, neuf contiennent du phtalate à des concentrations supérieures à 0,1 %.
Article publié le 08 Décembre 2009
Par Pascale Santi Source : LE MONDE
Commentaire : même les jouets en bois sont contaminés...On trouve du formaldéhyde dans certaines peintures et pâtes à modeler alors qu'ilest classé cancérigène. L'Institut des consommateurs américains (The Ecology Center) a rendu publique le 2 décembre que 32% des 700 jouets testés contenaient des métaux lourds ou des produits chimiques dangereux pour la santé comme du plomb ou de l'arsenic, voire du mercure....svp plus de cadeaux de noël empoisonnés.
00:55 Publié dans politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noël, phtalate, plomb, mercure, arsenic, jouet | Facebook |
Quand le CNRS renvoie dos à dos climatologues et "climato-sceptiques"
Commentaire : cela chauffe sur le climat même au CNRS où le débat fait rage. Peu importe, le principal, c'est que l'on fasse bouger les lignes et qu'on agisse pour une plus grande sobriété de notre consommation dans tous les domaines.Déjà 40 commentaires sur cet article....
A l'heure de la conférence de Copenhague et alors que la revue Nature, l'une des plus vénérables institutions du monde scientifique, qualifie désormais de "négateurs" ceux qui ne voient dans le réchauffement actuel que l'effet de cycles naturels, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) se pose toujours la question.n témoigne la préparation, houleuse, du dernier numéro du Journal du CNRS, qui vient tout juste de paraître. Ce mensuel institutionnel de belle facture, préparé par la direction de la communication de l'organisme, est pourtant peu coutumier des polémiques. Mais, dès qu'il s'agit du climat, la confection du plus paisible des périodiques peut se transformer en foire d'empoigne.
Précisément : Copenhague oblige, le principal sujet de l'édition de décembre était le réchauffement. Logiquement, des climatologues devaient intervenir dans une première partie du dossier, consacrée au diagnostic scientifique. Mais, face à eux, deux géologues de l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP), Vincent Courtillot et Jean-Louis Le Mouël, étaient invités à développer leur thèse, très marginale, d'une cause solaire au réchauffement.
"Théories"
Bogue éditorial ? Non : c'est de la présidence même du CNRS qu'émanait la décision d'associer les deux géophysiciens à la rédaction du dossier. Décision assortie de la demande que le CNRS ne prenne pas position sur l'une ou l'autre des "théories". Colère des climatologues. Et, en définitive, impossibilité de concilier les deux "théories" dans le même numéro. Comment résoudre le problème ? Par le vide. Le journal a finalement été amputé - chose cocasse s'agissant d'une publication du CNRS - de tout article sur les sciences du climat...
extraits LE MONDE | 10.12.09
00:49 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cnrs, débat, climat, réchauffement climatique, copenhague | Facebook |
11/12/2009
Action internationale sur la Petite Sirène de Copenhague contre l'inclusion du nucléaire dans le deal climatique
Photo Nouara Aci Scalabre All rights reserved
Lors du Sommet de Copenhague, les décideurs ont non seulement le devoir de parvenir à un accord ambitieux sur le climat, mais aussi de refuser les « fausses bonnes solutions ». Or, lors de la session de négociations à Bangkok au mois d’octobre 2009, le nucléaire, pourtant exclu à juste titre des mécanismes du Protocole de Kyoto, a refait surface.
De nombreux pays, dont la France, souhaitent en effet que cette source d’énergie puisse être reconnue à Copenhague comme une solution au changement climatique. Si le prochain accord climatique accorde une place au nucléaire, certains Etats pourraient « s'acquitter » de leurs objectifs de réduction d'émission en vendant des réacteurs aux pays en développement ; ils éviteraient ainsi la remise en question de leurs modes de
production et de consommation, pourtant à l'origine du problème climatique. Par ailleurs, si le nucléaire devenait éligible aux financements par ce biais, l’industrie nucléaire trouverait ainsi une source majeure de subventions publiques.
L’action de ce matin, quelques jours après le déploiement d’une grande banderole à 100 m du lieu du Sommet sur le climat, s’inscrit dans le cadre de la campagne citoyenne internationale « Don’t Nuke the Climate ! » coordonnée par le Réseau « Sortir du nucléaire ». Cette campagne rassemble aujourd’hui plus de 350 organisations dans 45 pays, qui refusent le nucléaire comme « solution » au changement climatique.
Le nucléaire est trop dangereux (déchets, accidents, prolifération…), trop lent face à l'urgence climatique (10 ans pour construire un réacteur), trop coûteux et inapproprié pour le développement du Sud. Si cette technologie était incluse dans le nouvel accord climatique, elle priverait de financement les vraies solutions que sont notamment l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Recourir au nucléaire, c’est donc condamner à l’échec la lutte contre le changement climatique.
Les citoyens de tous les pays sont appelés à signer la pétition « Don’t Nuke the Climate ! », traduite en dix langues. Déjà 50 000 personnes ont signé l’appel.
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Pour plus d’information : www.dont-nuke-the-climate.org
Photos disponible sur : ftpperso.free.fr – login : sdnphotos – public09
et www.flickr.com/photos/43160621@N08/sets
Contact :
- Charlotte Mijeon, Réseau "Sortir du nucléaire" (France): + 33 6 75 36 20 20 ; charlotte.mijeon@sortirdunucleaire.fr
07:03 Publié dans courrier des internautes, Pétitions nationales à signer, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copenhague, nucléaire, sommet | Facebook |
09/12/2009
Reportage Des vélos aux éoliennes, la capitale du Danemark soigne son image de "ville verte"
AFP/ADRIAN DENNIS
Le canal de Nyhaven, à Copenhague.
.....Copenhague ne part pas de rien. La cité de la Petite Sirène a déjà réduit ses émissions de CO2 de 20 % ces dix dernières années. 37 % des habitants vont travailler ou étudier chaque jour à bicyclette - on compte 560 000 vélos pour 519 000 habitants ! -, près de 15 % de l'électricité est produite par des éoliennes et 98 % des immeubles sont connectés à un efficace réseau de chauffage urbain. Résultat : "Un habitant de Copenhague émet moins de 5 tonnes de CO2 par an, contre 10 tonnes pour un Danois moyen, 20 tonnes pour un Américain", se félicite M. Bondam.
Pour atteindre son médiatique objectif, la ville vise d'abord une réduction supplémentaire des rejets de CO2 de 20 % d'ici à 2015. Comment ? En portant la part des cyclistes à 50 %, en améliorant l'isolation des bâtiments, en développant l'offre de transports en commun... mais surtout en faisant massivement passer sa production d'énergie du côté des sources renouvelables, alors que 73 % de l'électricité de la ville est aujourd'hui produite par du charbon, du gaz naturel ou du pétrole.
07:52 Publié dans politique & environnement, vélo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copenhague, co2 | Facebook |
Manger autant de viande est une aberration pour l'environnement et la santé
Il faut manger moins de viande et préférer celle issue de l'agriculture biologique !
Autrefois l'apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse d'augmenter dans le monde. L'élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement amplifie les effets déjà catastrophiques, mais peu évoqués, d'une surconsommation de viande non soutenable et inutile.
En moyenne, un être humain consomme 100 g de viande par jour. Dans les pays développés, la consommation est supérieure à 200 g par jour alors que dans les pays en développement elle est de 47 g, avec de fortes disparités régionales.
En moyenne, un Français mange 92,5 kg de viande par an, soit plus de 250 g par jour : l'équivalent de 6 tranches de jambon ! Cela représente l'abattage de 1,1 milliard d'animaux par an, rien qu'en France...
Une pression sur la surface agricole disponible
La production mondiale de viande a quintuplé entre 1950 et 2000. Elle était de 229 millions de tonnes en 2001 et pourrait atteindre 465 millions de tonnes en 2050 tandis que la production de lait passerait de 580 millions de tonnes à 1043 millions de tonnes sur la même période au regard de la croissance démographique et de l'évolution des habitudes alimentaires. Or, pour nourrir le bétail, la demande en céréales augmente de manière considérable, les céréales étant de plus en plus l'aliment de base du bétail, au détriment de l'herbe des pâturages.
C'est pourquoi, selon les prévisions de la FAO, il serait nécessaire de doubler la production agricole d'ici à 2050. En effet, pour produire un kilo de viande, il faut 7 kilos de céréales. Pour répondre à cette demande, il est possible d'augmenter la surface des terres cultivées, mais à quel prix ? Déforestation, monocultures intensives, utilisation de pesticides, d'OGM, destruction d'écosystèmes et perte de biodiversité...
L'élevage extensif et le soja exporté comme aliment du bétail sont la première cause de la déforestation selon Alain Karsenty, économiste au Centre de coopération internationale pour le développement et expert auprès de la Banque mondiale. Après une enquête de 3 ans publiée en juin 2009, Greenpeace affirme que l'élevage bovin est responsable à 80% de la destruction de la forêt amazonienne...
L'UE, dont la superficie des forêts augmente, est le 4e importateur de bovins derrière les USA, la Russie, et le Japon. En outre, 80% des importations de bovins de l'UE viennent d'Amérique du Sud. Or, la France est le premier consommateur européen de viande bovine. Ainsi la consommation de viande en Europe et en France est une cause de la déforestation en Amérique du Sud.
Enfin, n'oublions pas de mentionner la concurrence de plus en plus accrue des agrocarburants et bientôt des bioplastiques pour l'utilisation des surfaces agricoles.
Élevage et émissions de gaz à effet de serre
En 2006, un rapport de la FAO soulignait que l'élevage était responsable de 18 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) dans le monde, plus que l'ensemble du secteur des transports... Mais de nouveaux calculs effectués en 2009 par deux experts des questions environnementales auprès de la Banque mondiale démontreraient l'élevage représenterait en réalité plus de la moitié des émissions mondiales de GES !
En France, l'élevage est le deuxième secteur d'émissions anthropiques de gaz à effet de serre(1) (9,2 %), derrière le premier contributeur : le résidentiel (12%). Ce secteur participe donc massivement au réchauffement climatique alors que son impact n'est jamais souligné ni même évoqué par les décideurs...
Le rapport de Foodwatch propose une illustration de l'effet sur le climat de 3 types de régimes alimentaires. Une alimentation sans produits animaux émet de 7 à 15 fois moins de GES qu'une alimentation qui contient de la viande et des produits laitiers.
Les conséquences environnementales de l'élevage intensif
.....lire la suite sur notre-planete.info
Commentaire : Nous devons faire comme pour les oies. Pour les respecter et pour améliorer notre santé, nous ne devons plus nous gaver...de viande.
00:56 Publié dans consommation, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : viande, surconsommation, danger, santé, environnement | Facebook |
07/12/2009
Strasbourg veut limiter la vitesse des voitures à 30 kilomètres à l'heure
Strasbourg veut limiter la vitesse des voitures à 30 kilomètres à l'heure
Strasbourg Correspondance
Dans quelques années, la vitesse automobile pourrait être limitée à 30 km/h dans la plupart des rues de Strasbourg. Seules les voies "structurantes", c'est-à-dire de liaison entre quartiers, toléreraient les 50 km/h.
La priorité à droite, qui impose de prudents ralentissements, serait généralisée dans ces zones 30 et la signalisation remaniée pour plus de clarté. Actuellement, ces limitations de vitesse à 30 km/h concernent 168 kilomètres de voirie dans la ville. Ces mesures font partie des dix propositions formulées, fin novembre, par le maire Roland Ries (PS) devant le Comité technique national du "code de la rue", réuni pour l'occasion à Strasbourg. ...
L'équipe municipale entend accentuer la politique du "déplacement doux". ....
Changer les règles
La large pratique du vélo, qui rapproche Strasbourg des grandes villes d'Allemagne ou de Suisse, a été encouragée par 520 kilomètres d'aménagements cyclables, et par de nombreux parcs de stationnement spécifiques. L'étape suivante, pour "partager de manière plus équilibrée l'espace urbain entre ses différents usagers" et "favoriser les modes de déplacement doux", sera de changer les règles.
Avant la quasi-généralisation des 30 km/h, Strasbourg voudrait tester, dès le printemps 2010, deux "zones de rencontres" : priorité au piéton, principe des 20 km/h, double sens cyclable, stationnement très délimité. L'une serait à l'est de la cathédrale, l'autre dans le quartier ancien de la Krutenau.
La ville souhaite aussi rédiger une "charte du piéton", réfléchir à la priorité des écoliers devant leurs établissements, concevoir de façon innovante les déplacements dans les deux écoquartiers en construction, ou favoriser les livraisons par triporteurs électriques dans le coeur de la ville.
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06/12/2009
90 000 emplois crées par la croissance verte en 3 ans
Malgré la crise, les marchés de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables restent dynamiques : selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la croissance verte a créé 90 000 emplois depuis 2006.
Dans son étude annuelle consacrée aux marchés et aux métiers des secteurs de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, qui contribuera à l’observatoire national des métiers de la croissance verte (mise en place en 2010), l’Ademe fait un constat encourageant : le nombre d’emplois directs liés à ces activités, exportations comprises, représente 294 000 équivalents temps plein (contre 204 000 en 2006). Un chiffre comparable à celui de l’industrie chimique !
Depuis 2006, 90 000 emplois ont ainsi été créés dans l’économie verte : « Une évolution cohérente avec les estimations précédentes des emplois concernés par le Grenelle de l’environnement », note L’Ademe, qui prévoit par ailleurs près de 500 000 emplois en 2012. Et d’ajouter : « Avec une croissance de 28 % sur la période 2006-2008, les biens et services contribuant à l’amélioration de l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables sont l’un des secteurs qui résistent le mieux à la crise économique ».
Le marché a en effet dépassé la barre des 50 milliards d’euros en 2008 et devrait atteindre 57 milliards en 2009. « La croissance est tirée par les énergies renouvelables (en particulier le photovoltaïque et les pompes à chaleur) et l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les transports (infrastructure de transport collectif et ventes de véhicules neufs de classe A et B) ».....
source AFP et boursereflex
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05/12/2009
Des centrales qui turbinent à la bouse de vache
Faire de l’énergie avec des bouses de vaches, voilà une idée qui “veau le coup” ! Vendredi dernier, les Pays-Bas ont inauguré une centrale au biogaz fonctionnant avec des déchets bovins. Et le procédé est loin d’être expérimental puisqu’à terme l’usine pourra alimenter en énergie près de 1200 habitations près de Leeuwarden, dans le nord du pays. D’autant que les Néerlandais n’en sont pas à leur coup d’essai : une autre centrale de ce type fonctionne déjà dans la province de Flevoland.
Mais comment ces charmantes bouses que nous évitons lors de nos balades champêtres peuvent-elles servir à produire de l’énergie ? Les déchets sont d’abord fermentés avec de l’herbe, des restes de l’industrie alimentaire et de l’eau, sans oxygène. Ce mélange produit un gaz composé principalement de méthane et de gaz carbonique. Acheminé jusqu’à la centrale par des conduites, le biogaz peut alors être utilisé comme combustible, notamment pour produire de l’électricité.
Son avantage ? Sa combustion transforme le méthane qu’il contient en CO2, 23 fois moins polluant. Il se substitue par ailleurs aux autres énergies (notamment fossile et nucléaire) tout en réduisant la charge en carbone des déchets animaux. Car vous le savez sans doute, le système digestif d’une vache émet une quantité importante de gaz à effet de serre (GES) sous forme de méthane. Le bétail produirait ainsi 37% des émissions mondiales de méthane liées aux activités humaines, selon un rapport de la FAO de 2006. Et contribuerait donc fortement au réchauffement climatique.
Etant donné la faible empreinte écologique du biogaz et les 8 millions de vaches que compte la France (auxquelles on pourrait ajouter d’autres animaux), on peut légitimement se demander pourquoi cette technique n’est pas davantage répandue dans l’Hexagone…
SOURCE LEMONDE
12:49 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : biogaz | Facebook |
03/12/2009
FLASH MOB MONDIALE POUR LE CLIMAT 05.12.09 à 11 h 45 partout en France
00:11 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : flash mob, ultimatum, copenhague | Facebook |
02/12/2009
Algues vertes: condamnation de l’Etat confirmée en appel
JUSTICE - La cour administrative d’appel de Nantes a confirmé la condamnation prononcée en octobre 2007 par le tribunal de Rennes qui avait reconnu la responsabilité de l’Etat dans la prolifération des algues vertes sur le littoral breton. Lors de l’audience en appel, le rapporteur public avait relevé une “pratique générale défaillante des préfets” alors qu’ils avaient “obligation d’agir”.
Lors du premier procès, le tribunal, soulignant la responsabilité des nitrates d’origine agricole dans le phénomène des marées vertes, avait également souligné les carences de l’Etat dans l’application des règlementations nationales et européennes. Dans son jugement, la cour d’appel de Nantes a sensiblement augmenté les indemnités accordées aux associations écologistes.
“Cette décision est une victoire historique pour les associations et une date clef pour le littoral breton, a réagi Jean-François Piquot, porte-parole d’Eau et Rivières dans un communiqué. L’Etat est mis face à ses responsabilités, il doit cesser de tergiverser”.
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PHA
Commentaires
Tout le monde sait d'où vient cette pollution.
Et pourtant on augmente la cause en autorisant des extensions légales et en laissant faire les illégales. Un éleveur de porcs autorisé pour 4.000 têtes en a couramment 6.000 !
Amis bretons buvez de l'eau minérale !
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Rédigé par: meduse r | 01/12/2009 à 12:38
habitant proche de la baie de saint-brieuc, je suis complètement concerné par les algues vertes, effectivement il faut stopper les extensions d'élevages et revenir rapidement à des cultures adaptées à notre région, terres de prairies et d'élevage. La condamnation de l'état est justifiée, les engagements pris ne sont pas tenus.
Rédigé par: lanoë | 01/12/2009 à 13:09
Je trouve ça quand même un peu fort de ne dénoncer que les préfets là ou le coupable est clairement l'agriculteur...
On est face à un double problème, d'un coté les algues vertes et les risques qu'elles impliquent..
De l'autre, les agriculteurs et leurs sempiternelles grèves, leurs blocages et saccages divers et variés dès qu'on touche à leurs habitudes..
Délicat
Rédigé par: xplisite | 01/12/2009 à 15:59
Bon sang, mais c'est quoi ça? Qu'un préfet hésite à faire fermer une exploitation, je peux le comprendre. Mais qu'il en autorise de nouvelles, dans la situation où nous sommes, ça devient intolérable!
Rédigé par: Lacuzon | 01/12/2009 à 16:30
source 01/12/2009 extrait libération
01:45 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algues vertes, condamnation, nitrates, élevage | Facebook |
30/11/2009
Le réchauffement climatique pourrait atteindre 7 degrés en 2100
C'est le pire scénario jamais imaginé. Le réchauffement climatique pourrait atteindre sept degrés en 2100 selon vingt-six climatologues de renom. L'Institut de recherche sur les impacts du climat de Potsdam, en Allemagne, publie en effet mardi 24 novembre un document de 64 pages représentant une synthèse des travaux scientifiques sur le changement climatique parus depuis le 4e rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC, 2007).
"La température moyenne de l'air devrait se réchauffer entre 2 et 7 degrés en 2100 par rapport à la période préindustrielle", affirment les auteurs. L'augmentation de 40 % des émissions de CO2 entre 1990 et 2008 rend plus difficile à atteindre l'objectif fixé en juillet de limiter à 2 degrés le réchauffement global. "Chaque année de retard dans l'action augmente les chances que le réchauffement dépasse 2 °C", avertissent-ils.
A l'attention de ceux qui douteraient encore de l'origine humaine du réchauffement, le document de Potsdam rappelle que durant le dernier quart de siècle, les températures moyennes ont augmenté de 0,19 degré par décennie, ce qui correspond parfaitement aux prévisions calculées sur la base des émissions de gaz à effet de serre.
PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES EXTRÊMES
L'un des effets les plus alarmants du changement à venir concerne la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, que ce soit au niveau des températures (canicules) ou des précipitations (sécheresses, inondations). Un autre concerne l'élévation du niveau des mers. "La montée actuelle du niveau des mers", de 3,4 mm par an durant les quinze dernières années, "est supérieure de 80 % aux prévisions passées du GIEC", selon les climatologues. Au lieu d'une fourchette comprise entre 18 et 59 cm d'augmentation, les experts estiment désormais que si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, la fonte des calottes glaciaires provoquera une montée des eaux comprise entre un et deux mètres d'ici à la fin du siècle.
Extraits LEMONDE.FR | 24.11.09
Commentaire : les négationistes seront tous morts; la survie de notre espèce est entre nos mains.
01:43 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : température, réchauffement climatique | Facebook |
26/11/2009
Aux Etats-Unis, la "Transition" prépare l'après-pétrole
Boulder (Colorado) Envoyé spécial
Au beau milieu des Etats-Unis, l'après-pétrole a commencé. Au pays de l'essence pas chère et de la négation du réchauffement, des groupes de citoyens se sont donné pour mission d'aider les communautés américaines à se préparer à la double échéance de la fin du pétrole et du changement climatique. Leur mouvement a un nom : la Transition. Son coeur bat à Boulder, dans l'Etat du Colorado (Etats-Unis), une enclave libérale et progressiste de 100 000 habitants au sein de montagnes Rocheuses, réputées très conservatrices.
Tous les mercredis, on se bouscule sur le marché fermier de Boulder - une curiosité en soi au royaume du centre commercial. Entre les étals de fruits et légumes des agriculteurs bio, les militants de la Transition distribuent leurs tracts. "L'agriculture industrielle, fondée sur des carburants bon marché, va s'effondrer", prédit Michael Brownlee, chef de file du mouvement aux Etats-Unis. "Tout notre mode de vie est condamné. C'est très dur à entendre pour les Américains, élevés dans l'idée qu'ils le méritent."
Fondé par Rob Hopkins, le mouvement de la Transition a pris corps en 2006 à Totnes, petite ville anglaise de 8 000 habitants, avant d'essaimer dans le monde entier. Ses militants ont un but : rendre leurs villes résilientes avant le chaos qui s'annonce, par la quête de l'autarcie énergétique et alimentaire. Avec une conviction : c'est l'opportunité pour l'humanité de construire un monde meilleur. Et un credo : la relocalisation de toutes les productions.
Formé par les fondateurs du mouvement à Totnes, Michael Brownlee, ancien journaliste, a créé à Boulder, en 2008, la première initiative américaine de la Transition. Depuis, l'association locale, qui emploie trois salariés, a mué en centre de formation de nouveaux groupes dans tout le pays et accouché d'un Transition Colorado, puis d'un Transition US. En un an, quarante initiatives ont vu le jour aux Etats-Unis.
"80 % de notre travail est centré sur l'agriculture locale, c'est le levier le plus efficace à court terme, ce dans quoi les gens peuvent le plus facilement s'engager", explique M. Brownlee. "1 % seulement de notre nourriture est produite à l'intérieur du comté, or ses habitants dépensent 650 millions de dollars par an pour l'alimentation. Il y aurait là de quoi sauver notre économie !" Les groupes créent des potagers communautaires, encouragent l'installation d'agriculteurs bio par des systèmes d'abonnement proches de ceux des Associations de maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) en France.
Au sein d'une nation où le sens de la communauté et du lobbying ne sont pas des vains mots, le message passe. Soixante-quinze restaurants du comté affichent leur engagement à privilégier les produits locaux. Même les supermarchés mettent en valeur sur leurs rayons la production de la région. "La Transition ne doit pas juste être un groupe de gens dans leur coin. Il faut engager toute la communauté pour avoir une chance de réussir", explique M. Brownlee.
Le comté de Boulder soutient et finance le mouvement. La collectivité a créé un conseil de l'agriculture et de l'alimentation, dans lequel siègent des représentants de la Transition. Et ses élus ont entrepris de réorienter en douceur les monocultures industrielles vers une agriculture vivrière de proximité. Avec un atout maître : grâce à une politique d'acquisition foncière de longue haleine, la majorité des terres agricoles sont des propriétés publiques louées aux exploitants. Un quasi-kolkhose, au pays de l'Oncle Sam !
....source extrait le monde édition du 22.11.09.Grégoire Allix
00:37 Publié dans politique & environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amap, relocalisation, agriculture, usa | Facebook |
23/11/2009
Agriculture Une association demande le retrait de deux herbicides Round Up de Monsanto
L'association écologiste Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) et un agriculteur bio français ont demandé au ministère de l'agriculture le « retrait immédiat » de deux formulations de l'herbicide Round Up de Monsanto, mercredi 18 novembre. Ils dénoncent des différences entre les formules déclarées dans le cadre des autorisations de mise sur le marché et leur composition. Ces herbicides pour le jardin - Round Up express et Round Up GT Plus - contiennent du polyoxyéthylène amine (POEA ), « contrairement aux informations transmises par le ministre de l'agriculture », indique François Veillerette, président du MDRGF. Or, le POEA renforce la toxicité de la matière active du Round Up, le glyphosate, à l'encontre des cellules humaines, indique l'association. - (AFP.)
+d'infos sur mdrgf
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