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30/08/2009

Taxe carbone : l’exemple suisse

Faut-il créer un impôt nouveau en période de récession ? Si le principe de taxe carbone est largement admis, la question de sa compensation, intégrale ou pas, constitue une véritable usine à gaz. La neutralité fiscale du dispositif est loin d’être acquise ce qui amène l’UFC-Que Choisir à parler de hold-up fiscal . Dans ces débats byzantins, la lumière pourrait venir des Etats européens dans lesquels la taxe est déjà en vigueur. C’est le cas en Suisse depuis mai 2000.

Rassurons-nous. Même au pays de Guillaume Tell l’introduction de la taxe carbone a donné lieu à d’interminables palabres. Pragmatiques, nos voisins Helvètes ont fait le choix d’un champ d’application réduit au départ. A ce jour, la taxe ne couvre que les combustibles (mazout, gaz, charbon) et n’a toujours pas été étendue aux carburants.

Elle n’est pas considérée comme un impôt mais comme un simple dispositif technique de prélèvement puis de redistribution aux ménages sous la forme d’une déduction opérée sur leurs primes d’assurance maladie. Comme le rappelle le quotidien Genèvois Le Temps, “selon le type de construction, le mode de chauffage et le nombre d’habitants, la facture finale est allégée ou péjorée. Globalement, les familles nombreuses sont avantagées, de même que les habitations répondant aux normes environnementales les plus sévères“. Côté entreprises, celles qui s’engagent volontairement dans un programme de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre conformes aux objectifs climatiques sont exonérées.

Voici quelques pistes utiles qui font réfléchir

extraits  ....

source lire la suite sur naturavox

27/08/2009

élevage inrensif = virus :Au Chili, deuxième producteur mondial de saumon, l'"or rose" se tarit LE MONDE | 25.08.09

extraits

Quellon (Chili), envoyée spéciale

A 1 000 km au sud de Santiago du Chili, Quellon, dans l'archipel de Chiloé, est devenu une ville fantôme. Les rues sont vides, sauf pour quelques pêcheurs désoeuvrés. "Nous sommes durement touchés par la fermeture de nombreuses fermes aquacoles, car l'industrie salmonicole faisait vivre une grande partie de la population", se lamente le maire, Ivan Haro. Ce port était l'épicentre de la ruée vers "l'or rose", dès les années 1980. Aujourd'hui, 60 % des habitants sont au chômage, et il est au bord de l'explosion sociale.

Deuxième producteur mondial de saumon, le Chili doit abandonner son ambition de détrôner la Norvège. Une épidémie du virus AIS (anémie infectieuse du saumon), apparue en juillet 2007, ne cesse de s'étendre, faisant des ravages. Ce virus, détecté à l'origine en Norvège dès 1984, entraîne une forte mortalité dans les élevages.

....

L'épidémie dévoile les abus de l'élevage intensif et le manque de régulation de la part du gouvernement. "C'est un nouveau Far West, mais sans shérif", lance Juan Carlos Cardenas, directeur du Centre pour le développement durable (Ecoceanos). Cette ONG dénonce les méfaits irréparables sur l'environnement, en raison notamment des déchets organiques rejetés par les saumons. "L'aquaculture est une industrie très polluante, explique M. Cardenas, car elle utilise beaucoup de produits chimiques et d'antibiotiques."

Au mois de juillet, l'ONG Oceana a contraint le gouvernement chilien à révéler que la salmoniculture avait utilisé 385 tonnes d'antibiotiques en 2007, soit 600 fois plus que la Norvège, pour une production quasiment identique cette année-là. "Nous ne sommes pas opposés à l'activité même, mais à la façon dont elle se déroule", précise M. Cardenas. Il réclame un meilleur contrôle des conditions sanitaires. Il est convaincu que le virus AIS a été introduit dans des algues importées de Norvège.

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25/08/2009

Algues vertes: les associations interpellent François Fillon

ENVIRONNEMENT - Cinq jours après la visite du Premier ministre sur la plage de Saint-Michel en Grèves, où un cheval a été victime début juillet des émanations toxiques des algues vertes, des associations écologiques bretonnes ont exprimé leur "grosse colère".

“Le Premier ministre a annoncé un “plan d’actions” mais n’a surtout pas voulu remettre en cause le système productiviste agricole actuel qui est à l’origine de la pollution des eaux, dénonce Denis Baulier, ancien président du réseau Cohérences. C’est toujours le même discours. On fait appel à la dépense publique mais on ne touche pas au système”.
Avec d’autres responsables d’associations (1), Denis Baulier a voulu réaffirmer mardi matin, lors d’une conférence de presse, qu’une autre agriculture est possible, moins favorable aux nitrates qui vont nourrir les algues vertes.
“Pour reconquérir la qualité de l’eau, il ne faut pas plus de dépenses publiques mais au contraire faire des économies sur chaque exploitation agricole en substituant au maïs l’herbe et la luzerne”, préconise le militant écologiste.
Aliment principal des animaux en élevages intensifs, le maïs présente en effet de gros inconvénients: il ne développe pas de racines assez profondes pour aller “pomper” les nitrates enfouis dans le sol et nécessite des engrais qui contribuent encore davantage à la pollution. Pauvre en protéines, il oblige en outre les agriculteurs a importer des quantités de soja “phénoménales” pour complèter l’alimentation des animaux. Autant de handicaps qui disparaitraient, explique Denis Baulier, en ayant recours aux prairies et aux champs de luzernes, plante pérenne aux racines profondes.
“Les seuls obstacles à cette solution sont les lobbys du machinisme agricole et des produits phytosanitaires qui font pression depuis des décennies sur les chambres d’agricultures et défendent le statu quo car ils ont tout à perdre et que les enjeux financiers sont énormes, souligne Denis Baulier

Extraits du 25/08/09 + d'infos cliquez sur libération

24/08/2009

OGM : condamnation définitive pour deux anciens dirigeants de Monsanto

La Cour de cassation a rejeté le 30 juin 2009 les pourvois formés par deux anciens PDG d'Asgrow France, une filiale du semencier américain Monsanto, rendant ainsi définitive leurs amendes de 5.000 et 10.000 euros pour "mise sur le marché d'OGM sans autorisation". Cette décision (C. Crim, 30 juin 2009, n° 3588) confirme l’arrêt rendu le 8 novembre 2007 par la cour d'appel de Montpellier qui avait condamné les deux dirigeants pour ce chef, mais les avait relaxés pour "mise en vente de produits agricoles falsifiés, corrompus ou toxiques", "tromperie" et "publicité mensongère". C’est à la suite d’analyses effectuées sur des lots de semence de soja américain importés par la société ASGROW France que la présence d'OGM avait été révélée (Lots positifs au promoteur CaMV
35 S et au gène de résistance spécifique au Roundup Ready). Malgré le retour de premiers lots renvoyés par une société ayant détecté la présence d’OGM, la société ASGROW avait continué la commercialisation des sacs importés sans les autorisations requises pour commercialiser des OGM . FNE qui s'était constituée partie civile dans cette affaire a vu reconnaître son préjudice.

source FNE

22/08/2009

Quest-ce qu'un AMAP

Le fonctionnement

Une AMAP naît en général de la rencontre d'un groupe de consommateurs et d'un producteur prêts à entrer dans la démarche. Ils établissent entre eux un contrat pour une (on distingue en général 2 saisons de production : printemps / été et automne / hiver), selon les modalités suivantes :

Ensemble, ils définissent la diversité et la quantité de denrées à produire pour la saison. Ces denrées peuvent être aussi bien des fruits, des légumes, des oeufs, du fromage, de la viande...
La diversité est très importante car elle permet aux partenaires de l'AMAP de consommer une grande variété d'aliments, d'étendre la durée de la saison, et de limiter les risques dus aux aléas climatiques et aux éventuels problèmes sanitaires.

Pendant la saison, et ce de manière périodique (ex. une fois par semaine), le producteur met les produits frais (ex. les fruits et légumes sont récoltés le matin même de la distribution) à disposition des partenaires qui constituent leur panier. Le contenu de ce dernier dépend des produits arrivés à maturité. Il est possible, dans une certaine mesure, d'échanger les produits entre eux selon ses préférences.
Contrairement à la grande distribution, les consommateurs en AMAP accordent moins d'importance à la standardisation des aliments ; tout ce qui est produit est consommé (alors que dans l'autre cas, ce peut être jusqu'à 60 % de la récolte qui reste au champ). Ce principe est d'une part est très valorisant pour le producteur, et d'autre part il permet de diminuer le prix des denrées en reportant les coûts sur la totalité de la production.

Le groupe de consommateurs et l'agriculteur se mettent également d'accord sur les méthodes agronomiques à employer. Ces dernières s'inspirent de la charte de l'agriculture paysanne et du cahier des charges de l'agriculture biologique (les producteurs possèdent souvent le logo AB). En effet, les participants à l'AMAP recherchent des aliments sains, produits dans le respect de l'Homme, de la biodiversité et du rythme de la Nature.
Les AMAP participent ainsi à la lutte contre les pollutions et les risques de l'agriculture industrielle et favorise une gestion responsable et partagée des biens communs.

Derniers points de discussion préparatoire au lancement de l'AMAP : le prix du panier, le lieu et l'heure de la distribution périodique.

Le prix du panier est fixé de manière équitable : il permet au producteur de couvrir ses frais de production et de dégager un revenu décent, tout en étant abordable par le consommateur.
Il est en général proche de celui d'un panier composé de la même manière en grande surface, tout en ayant une qualité nutritionnelle et gustative supérieure (dégagé du soucis de rendement et de vente, le producteur recherche la satisfaction des consommateurs en privilégiant les variétés végétales -ou races animales- de terroir ou anciennes reconnues pour leur qualité gustative).
Un tel prix est rendu possible du fait de l'absence de gâchis au niveau des produits, de l'absence d'intermédiaires entre le producteur et les consommateurs, et d'un emballage minimum voir absent.
Afin de permettre la participation de tous à l'AMAP, et notamment des consommateurs à faible revenu, différentes possibilités de règlement existent, par exemple la mensualisation des encaissements des chèques ou la réduction du prix du panier en échange d'une aide à la distribution.
En achetant leur part de production à l'avance, les consommateurs garantissent un revenu au paysan. L'AMAP participe ainsi au maintien d'une agriculture de proximité et à la gestion de la pression foncière.

Quant au lieu de distribution, il peut s'agir soit de la ferme elle-même si les partenaires de l'AMAP vivent dans un périmètre proche de celle-ci, soit d'un point de chute situé en ville (maisons de quartier, magasin d'alimentation spécialisée, cour d'immeuble,...).

L'horaire, enfin, est fixé de manière à convenir au plus grand nombre. Afin de permettre au producteur de se concentrer au mieux sur la qualité de son travail, un comité de bénévoles est formé parmi les consommateurs partenaires de l'AMAP. Il comprend en général un coordinateur, un trésorier, un responsable de la communication interne, un responsable animation et un coordinateur bénévole.

Les membres du comité sont renouvelables à chaque saison de production.

De par ce partenariat de proximité entre producteur et consommateurs, les AMAP favorisent le dialogue social entre ville et campagne, facilitent la coexistence entre les loisirs de plein air et les activités productives, et l'usage multiple des espaces agricoles.

source réseau national AMAP

Les engagements des consommateurs

En adhérant à une AMAP, le consommateur prend les responsabilités suivantes :

  • S’engager en payant se part de la récolte à l’avance, en comprenant que cela inclut le partage des risques et des bénéfices avec la ferme, pour la saison à venir.
  • Venir chercher son panier au jour et à l’heure dits. Prévenir s’il ne peut prendre son panier (retard, vacances, etc.) et convenir d’un arrangement selon les possibilités qui ont été définies au début de la saison.
  • Communiquer en toute franchise et liberté ses bonnes remarques, ses questions ou ses insatisfactions directement auprès de son producteur et du coordinateur, pour qu’ils puissent examiner ensemble si des explications ou des améliorations sont possibles.
  • Partager ses idées et ses initiatives avec la ferme et les autres partenaires afin d’améliorer le fonctionnement du projet.

Les engagements des producteurs

En devenant partenaire d'une AMAP, le producteur prend les responsabilités suivantes :

  • Produire une diversité de légumes et d’autres éléments, si possible, pour composer des paniers variés.
  • Livrer les produits au jour et à l’heure dits.
  • Aviser ses partenaires en cas de problèmes exceptionnels qui affecteraient la livraison ou toute activité : problème climatique grave, maladie, etc.
  • Être ouvert pour expliquer le travail de la ferme à ses partenaires.
  • Prendre en compte les remarques et les besoins de ses partenaires. Dans le cas où il ne peut satisfaire à une demande, en expliquer les raisons. Effectuer une évaluation à la fin de la saison.

Les garanties

Un des objectifs d'Alliance étant de promouvoir et pérenniser les AMAP en France, elle souhaite garantir une transparence de la démarche auprès de ses partenaires.
Ainsi, une première charte des AMAP a été adoptée par Alliance Provence qui a déposé la marque AMAP. Des modifications y seront apportées au fur et à mesure de l'expérience acquise.
Elle permettra d'identifier clairement les AMAP parmi les autres initiatives contribuant également à un développement durable de la société.
La charte donnera accès aux AMAP signataires aux avantages du réseau qu'Alliance est en train de mettre en place : utilisation du nom AMAP, appui technique à la création et au suivi, coordonnées diffusables sur les outils de communication...

Pourquoi participer : producteurs

Selon une source faisant la synthèse d'études et d'observations réalisées en Amérique de Nord, il ressort que les paysans participent à une CSA pour 2 raisons principales :

  • la sécurité financière procurée par l'achat à l'avance des produits par les consommateurs ;
  • la valorisation sociale : travailler pour un groupe de personnes que le paysan connaît, et avec qui il peut échanger régulièrement et au delà de l'aspect commercial.

Pourquoi participer : consommateurs

Selon des sondages auprès des consommateurs en CSA, il ressort 2 raisons principales pour lesquelles ceux-ci y participent :
santé/bien-être : consommer des produits frais, de saison, bio , diversifiés, retrouver un certain lien avec la nature et les produits d'antan (qu'il estime, de plus, plus savoureux ) ;
action citoyenne : soutenir directement un agriculteur local, développer les liens ville-campagne.
La raison économique (produits de qualité à un prix abordable) ne semble pas faire partie des raisons principales.

Une AMAP conviendra donc à un consommateur si ce dernier :

  • est conscient des relations entre alimentation et santé ;
  • a le souhait de renouer avec la nature (côté éducatif, pour les enfants notamment) ;
  • a le sentiment d'appartenir à un groupe et perçoit la ferme comme une seconde maison ;
  • peut accepter les contraintes de fonctionnement (engagement sur 6 mois ou 1 an, soir et heure de livraison fixes, produits choisis à l'avance).

Concernant le dernier point, et en particulier le fait de choisir les produits avant la saison mais pas pendant les distributions, plusieurs consommateurs nous ont confiés qu'ils voyaient en fait cela comme un avantage :
ils n'ont plus à réfléchir à leurs achats chaque semaine !
De plus, l'AMAP leurs permet parfois de découvrir agréablement de nouveaux produits.

L'AMAP au regard du développement durable

Voici les avantages du développement des AMAP pour la société :

  • apprécier les bénéfices environnementaux d'une nourriture qui n'a pas parcouru des centaines de kilomètres, avec moins d'emballages, issus d'une agriculture bénéfique pour la biodiversité, protégeant les sols et l'eau, moins polluante et moins énergivore ;
  • rendre possible (ou favoriser) le retour des particularités alimentaires locales et régionales ;
  • améliorer l'économie locale par une augmentation des emplois (en 2002 pour les 17 AMAP provençales, 12 postes sont passés de saisonnier à permanent afin de pouvoir fournir de produits en quantité et diversité suffisante pour toute l'année), plus de processus locaux, de consommation locale, et circulation de l'argent dans la communauté ;
  • bénéficier de l'amélioration des liens sociaux, de la responsabilité sociale, du sens de la communauté et de la confiance.

Les avantages des AMAP peuvent aussi se regrouper selon les 3 axes du développement durable :
écologiquement sain, socialement équitable, et économiquement viable.

source réseau national AMAP pour retrouver votre AMAP de proximité...

 

 

 

 

 

 

 


17/08/2009

Le répulsif antimoustique le plus utilisé a des effets neurotoxiques indésirables

Extrait :

Le DEET perturbe les échanges entre cellules nerveuses de mammifères. Le répulsif le plus utilisé au monde dans les produits contre les piqûres d'insectes, le « DEET », présente, in vitro, une toxicité pour le système nerveux des mammifères. Dans une étude publiée mercredi 5 août sur le site de la revue BioMed Central Biology, une équipe internationale menée par les Français Vincent Corbel (Institut de recherche pour le développement, Montpellier) et Bruno Lapied (université d'Angers) démontre pour la première fois que le DEET inhibe une enzyme clé dans l'échange d'information entre les cellules nerveuses, l'acétylcholinestérase.

Article publié le 06 Août 2009
Par Paul Benkimoun
Source : LE MONDE

Commentaire : avant un achat anti-mustiques,  vérifiez le détails des étiquettes car le traitement est plus dangereux que la piquûre....

16/08/2009

OGM : condamnation définitive pour deux anciens dirigeants de Monsanto

La Cour de cassation a rejeté le 30 juin 2009 les pourvois formés par deux anciens PDG d'Asgrow France, une filiale du semencier américain Monsanto, rendant ainsi définitive leurs amendes de 5.000 et 10.000 euros pour "mise sur le marché d'OGM sans autorisation". Cette décision (C. Crim, 30 juin 2009, n° 3588) confirme l’arrêt rendu le 8 novembre 2007 par la cour d'appel de Montpellier qui avait condamné les deux dirigeants pour ce chef, mais les avait relaxés pour "mise en vente de produits agricoles falsifiés, corrompus ou toxiques", "tromperie" et "publicité mensongère". C’est à la suite d’analyses effectuées sur des lots de semence de soja américain importés par la société ASGROW France que la présence d'OGM avait été révélée (Lots positifs au promoteur CaMV
35 S et au gène de résistance spécifique au Roundup Ready). Malgré le retour de premiers lots renvoyés par une société ayant détecté la présence d’OGM, la société ASGROW avait continué la commercialisation des sacs importés sans les autorisations requises pour commercialiser des OGM . FNE qui s'était constituée partie civile dans cette affaire a vu reconnaître son préjudice.

source FNE

14/08/2009

Les Etats-Unis placardent sur le Net la liste des criminels de l'écologie en fuite

Bonne initiative US à mettre en place au niveau européen;;;

Extrait :

« MOST WANTED ». Leur tête n'est pas officiellement mise à prix. Mais leur photographie a été placardée sur Internet par la police écologique américaine. La division « investigation criminelle » de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) a mis en ligne, en décembre 2008, une liste qui comporte 20 « fugitifs ». Pollutions diverses, détournements de fonds, faux certificats concernant l'amiante, importation de voitures polluantes, etc., font partie des crimes et délits dont ils sont accusés, ou pour lesquels ils ont été condamnés. Ils ne se sont pas présentés devant diverses cours de justice et certains ont même fui à l'étranger.

Article publié le 05 Août 2009
Par Hervé Morin
Source : LE MONDE

13/08/2009

Maïs MON 810 : un nouveau rapport pointe les défaillances de l'avis de l'EFSA

FranceBruxelles / Paris, le 29 juillet 2009 – Selon un rapport scientifique commandité par Greenpeace et les Amis de la Terre, l'avis positif rendu par l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) sur le maïs MON810 est complètement biaisé par une multitude d'approximations et d'omissions. L'évaluation des impacts environnementaux comme celle des impacts sur la santé humaine sont défaillantes. La Commission européenne et les Etats membres doivent s'opposer à sa réautorisation.

L'autorisation de culture du MON810, valable 10 ans, ayant expiré, l'Union européenne va devoir se prononcer prochainement sur sa possible réautorisation. C'est dans ce contexte que l'EFSA a publié, à la fin du mois de juin, un avis qui juge le MON810 sans risque.

Pourtant, une analyse scientifique de cet avis, commandée par Greenpeace et les Amis de la Terre, révèle de sérieuses erreurs et omissions de l'EFSA, remettant ainsi en cause ses conclusions.
Ce rapport révèle notamment que l'EFSA :

- ignore ou minimise les recherches démontrant que l'insecticide produit par ce maïs GM pourrait avoir des impacts négatifs sur des organismes non ciblés comme les papillons et les mites. L'EFSA n'admet pas l'incertitude scientifique alors même qu'il n'existe pas d'études faites spécifiquement sur les espèces européennes ;

- refuse d'admettre l'existence de rapports questionnant l'impact environnemental et sanitaire de ce maïs ;

- ignore les études de scientifiques évaluées par leurs pairs qui mettent en lumière des inquiétudes concernant la santé humaine ;

- fait référence à des recherches portant sur des cultures transgéniques complètement différentes pour affirmer que le MON810 est sans danger ;

- n'examine pas les risques liés aux nouvelles protéines inconnues générées dans le maïs lors de la transgénèse.

+ d'infos en cliquant sur Greenpeace

12/08/2009

Bonne nouvelle ; éolien financé par la Banque européenne d'investissement

Banque européenne d'investissement voent d'accotder un ptêt de 300 millions d'€ pour un projet du plus grand parc belge éolien en mer situé à 50 kms au large des côtes belges

10/08/2009

L'algue tueuse Evadée du Musée océanographique de Monaco il y a 24 ans, la Caulerpa taxifolia a conquis toute la Méditerranée, et on l'a même retrouvée en Californie. L'histoire significative d'une négligence qui tourne mal.

La prolifération des algues, un danger pour le littoral
Pollution et réchauffement climatique favorisent la multiplication d'espèces parfois toxiques.
source le Monde du 08.08.09
extraits
la situation a pris une tournure plus dramatique. En 2008, deux gros chiens sont morts sur une plage d'Hillion. La préfecture, qui, dans un premier temps, avait mis en doute cette hypothèse, vient de reconnaître que le gaz dégagé par la croûte (de l'hydrogène sulfuré) était à l'origine de cet accident. Cette année, fin juillet, un cheval est mort à Saint-Michel-en-Grève, une autre plage des Côtes-d'Armor. Son cavalier a perdu connaissance. Selon le médecin de l'hôpital de Lannion, les gaz respirés sont à l'origine du malaise.

08/08/2009

Une expérimentation à copier pour nous particuliers

Regardez cztte vidéo et suivez les conseils !  prenez votre binette et abandonnez les produits chimiques dans vos jardins

07/08/2009

Bisphénol A dans les biberons : le Parlement européen interpellé

Controversée, la toxicité du bisphénol A, présent dans des biberons en plastique et de nombreux emballages alimentaires, revient sur la sellette. Une ONG vient d'écrire au nouveau président du Parlement européen...

Antidote Europe interpelle publiquement le Pr Jerzy Buzek, ingénieur chimiste et récemment élu à la présidence du Parlement européen dans une lettre ouverte. L’ONG attend qu’il agisse en faveur d’une interdiction du bisphénol A (BPA) dans les biberons. Rappelons que cette substance chimique, suspectée d’être cancérigène, est en fait présente dans de nombreux produits de consommation courante : bouteilles en plastique, canettes de boisson, emballages alimentaires et même dans des produits de santé…

extraits et pour + de détails cliquez sur futura-sciences

et des sénateurs du groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) ont déposé une proposition de loi demandant l'interdiction du bisphénol A (BPA) dans les plastiques alimentaires, au nom du "principe de précaution".

source tv5.org

Commentaire : la pression s'amplifie pour une interdiction enfin...

 

06/08/2009

Alerte à la pollution dans plusieurs départements Les conducteurs du Sud-est et les franciliens sont priés de rouler moins vite ce jeudi du fait d’une pollution de l'air à l’ozone.

Prenez les fortes chaleurs du moment, 31° en Ile de France, 35° dans le Sud-est pour cette journée de jeudi, accompagnez ces fortes températures d'un vent faible et mélangez le tout avec les rejets polluants des industriels et des automobilistes. Le tout n'est pas fameux, ce cocktail soleil/polluants provoque une pollution de l'air par l'ozone.

Le seuil d'information et de recomandation (180 microgrammes par m3 d'air) de ce pic à l'ozone vient d'être atteint dans deux départements (Var, Bouches-du-Rhône) et touchera Paris en fin d'après midi. La journée de vendredi s'annonce pire pour la région du Sud-est. On redoute une aggravation avec dépassement du seuil d'alerte ( 240 microgrammes par m3 d'air).

Résultat, les préfectures du Var et des Bouches-du-Rhône prennent les devants. Ils ont exigé la réduction de la vitesse des véhicules de 30 km/h sur toutes les routes du départements ce jeudi entre 6h et 21h. A Paris, la préfecture de police est plus souple, elle n'interdit rien mais insiste pour que les automobilistes conduisent moins vite. Parallèlement, les industriels devront eux aussi faire un effort en réduisant leurs rejets polluants.
Pollution de nos voies respiratoires

Les effets de l'ozone sont agressifs et irritants surtout pour les enfants, les personnes âgées et les asthmatiques qui sont particulièrement sensibles à cette pollution.

extraits liberation

Commentaire : toujours des mesures simplistes d'incitation au coup par coup, pas de mesures de nature à réduire fortement la pollution de nos villes et de nos campagnes car il faut savoir que cette  pollution touche chacun même dans les zones de montagne et les campagnes !

On compte sur les puies acides pour régénérer provisoirement l'air

03/08/2009

bonne nouvell contre le Bisphénol A

N° 595

SÉNAT

SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2008-2009

Enregistré à la Présidence du Sénat le 27 juillet 2009

PROPOSITION DE LOI

tendant à interdire le Bisphénol A dans les plastiques alimentaires,

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le bisphénol A (BPA) est un produit chimique généralement associé à d'autres produits chimiques pour la fabrication de plastiques et de résines. Il est employé dans la fabrication de ces matériaux depuis de nombreuses années. Le BPA est utilisé dans le polycarbonate, un type de plastique rigide et transparent. Le polycarbonate est utilisé dans de nombreux récipients alimentaires, notamment les biberons.

Certaines études ont démontré que ce composé chimique agissait comme perturbateur endocrinien et ont même établi des liens entre le BPA et les cancers de la prostate ou du sein, l'obésité, le diabète, les dysfonctionnements thyroïdiens ainsi que des troubles du comportement et de la reproduction. Il aurait également des effets néfastes sur le développement du cerveau des foetus et des nouveau-nés.

Au nom du principe de précaution, le Canada a interdit, en octobre 2008, les biberons avec BPA. Par ailleurs, plusieurs états américains ont interdit l'utilisation du BPA dans la production de biberons et cinq grands industriels l'ont supprimé de leur production.

Récemment, le Réseau environnement santé (RES), qui réunit des ONG, des professionnels de santé et des scientifiques, a tiré le signal d'alarme et demande l'interdiction du BPA dans les matériaux en contact avec les aliments.

L'objet de la présente proposition de loi est donc d'interdire, au nom du principe de précaution, le bisphénol A dans les plastiques alimentaires.


lire la suite sur Sénat

Commentaire : Si ce texte est voté, notre santé sera meilleure

29/07/2009

purée et le Grenelle de l'environnement il sert à quoi ?

L'engrais de mémé toujours hors-la-loi

BLOG-orties Tout le monde connait le purin d'orties, le formidable engrais dont mémé nous a refilé la recette il y a un siècle. Le purin est au coeur d'un imbroglio administratif comme seule la France sait en faire pousser. En effet, chacun a le droit d'utiliser du purin ou de la fougère repousse-chenille dans son jardin, mais personne n'a le droit de promouvoir ou de vendre ces recettes ancestrales. Depuis des années, l'administration -surtout celle du ministère de l'agriculture- cherche des noises au purin, mais aussi à la prêle, la consoude, la fougère, le margousier, ..., bref à toutes les plantes qui font du bien aux plantes.

Remarquez, c'est la faute à la loi, pas à ceux qui l'appliquent. En 2006, quand le projet de loi d'orientation agricole a été discuté à l'Assemblée, certains ont découvert avec effroi qu'un des articles allait empêcher la diffusion de recettes et de savoirs naturels et ancestraux destinés à protéger les plantes par les plantes. La même année, en plein milieu de l'été, des agents de la Direction générale de l'agriculture et de la forêt (Draf) et de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (Dgccrf) ont perquisitionné chez un paisible horticulteur de l'Ain. Son crime? Dispenser des stages sur les soins des arbres par les plantes en refilant moult bons tuyaux sur la confection de préparations naturelles. Le procès verbal alors dressé avait provoqué l'ire des jardiniers du dimanche, des amateurs de bio et des professionnels d'une agriculture sans chimie de synthèse. Quoi? L'engrais de mémé hors-la-loi?

Gêné aux entournures, le ministère de l'agriculture avait promis de simplifier l'échange et la commercialisation des « préparations naturelles peu préoccupantes », les PNPP. Le décret vient de sortir et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne simplifie rien du tout. Pire même, il bloque tout. Que dit-il? Que les préparations naturelles doivent avoir « fait l'objet d'une procédure d'inscription sur la liste communautaire des substances actives ». En français: qu'il faut claquer 300000 à 500000 euros d'études en écotoxicologie pour prouver l'innocuité d'une recette qui a fait ses preuves depuis que l'être humain sait biner.

« Avant le décret, donner ou vendre du purin d'ortie était interdit. Après le décret, ça l'est encore. » explique Vincent Mazière de l'Association pour la promotion des PNPP.

Extraits suite sur  libération

la recette à préparer en vidéo ici   purin d'hortie

A diffuser à tous les jardiniers...

23/07/2009

Energie : la France se met à croire à la filière solaire LE MONDE | 23.07.09

extraits

La France ne sera pas couverte de fermes solaires avant longtemps, mais elle tient peut-être le début d'une filière industrielle de l'énergie photovoltaïque - après avoir abandonné aux Allemands, aux Danois, aux Espagnols et aux Américains celle des éoliennes.

En parrainant l'annonce d'une usine de panneaux solaires co-financée par EDF Energies nouvelles (EDF EN) et le fabricant américain de modules photovoltaïques First Solar, le ministre de l'écologie et de l'énergie a réaffirmé, jeudi 23 juillet, les ambitions du gouvernement : faire de la France un leader mondial des énergies renouvelables. "Cette initiative servira d'exemple et sera le premier d'une longue liste d'investissements et d'emplois verts en France", a souligné Jean-Louis Borloo. Des investissements qui doivent déboucher sur "une production d'électricité solaire compétitive". Le développement d'autres filières (solaire thermique, éolien, biomasse, géothermie...) est "tout aussi important", précise-t-il au Monde, et "le gouvernement soutient tout ce qui va de l'avant". A commencer par la technologie française.

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Concurrence chinoise

La concurrence chinoise est féroce. C'est désormais la référence du marché. "Ils produisaient comme le français Photowatt en 2008 ; cinq ans plus tard, ils produisent cinquante fois plus", note Thierry Lepercq, PDG de Solairedirect, qui fabrique des modules, les installe et produit de l'électricité. "Il n'y a aucune raison de capituler", dit-il. A son usine d'Afrique du Sud, il va ajouter une unité de production (35 MW par an) dans le Val de Durance, qui emploiera 140 personnes.

"Le coût est le seul facteur qui a limité le développement du photovoltaïque, mais l'industrie a su démontrer sa capacité à les réduire rapidement", souligne une récente étude du cabinet A.T. Kearney réalisée pour l'Association européenne de l'industrie photovoltaïque (EPIA). Ses auteurs estiment que "des progrès techniques rendront possibles de nouvelles baisses substantielles de coût". En 2020, avancent-ils, de 57 % à 76 % de l'électricité solaire (selon les scénarios de développement) pourraient se passer d'aides.

Jean-Michel Bezat

Commentaires en gras ce qui est pertinent à notre avis

Régis C.

Et le solaire thermique ? 10 fois plus efficace...la moitié de ce que vous dépensez dans votre facture d'énergie, c'est pour faire de la chaleur. Malheureusement pas de lobby derrière le thermique. Le vrai développement des EnR est là, une ressource et des techno bon marché, stockable...contrairement à l'électricité...Un scandale... R

gaga42

EDF, qui apparemment ne met pas tous ses œufs dans le même panier,a déjà investi 50 millions de dollars dans une filière concurrente: la startup californienne Nanosolar produit des hectares de panneaux avec de l'encre et des rotatives, donc à un cout bien moindre que celui des technos couches minces (inspirées de la micro-électronique), mais avec un rendement légèrement inférieur.

HENRI G.

Le photovoltaique est encore extremement cher, il faut continuer la recherche mais il est trop tot pour un investissement de masse d'autant qu'il y a le problème du stockage de l'électricité. A court terme il faudrait mieux mettre le paquet sur le chauffage solaire qui est beaucoup moins couteux en ce qui concerne les logements neufs.

 

18/07/2009

Non aux méga-camions

Trop gros, dangereux et polluants
Mobilisons-nous contre les méga-camions


Un méga-camion, aussi appelé gigaliner, c’est un véhicule de plus de 25 mètres de long, un monstre pesant jusqu’à 60T. Autant dire un éléphant dans un jeu de quilles. Pourtant, leur expérimentation sur les routes vient d’être annoncée par le Ministère des Transports, juste au moment où les Français sont sur les routes des vacances.

3 raisons de dire NON aux méga-camions


1. Ils sont dangereux


Leur présence sur les routes augmentera le risque d’accidents graves. Dépasser un méga camion de plus de 25 mètres est loin d’être une partie de plaisir pour le conducteur. S’ils se déplacent en convoi exceptionnel, nos routes déjà embouteillées seront totalement bloquées.  

2. Ils coûtent chers

Pour qu’ils puissent circuler, d’énormes aménagements routiers seront nécessaires : agrandissements des carrefours, aménagement des bretelles d’accès, etc. L’Etat a d’autres priorités en période de crise !

3. Ils sont polluants

L’arrivée des mégas camions, ce sera encore plus de camions sur les routes comme le précisent de nombreuses études. Et donc toujours plus de CO2 dans l’atmosphère ! A l’heure des négociations en vue d’engagements internationaux sur le climat à Copenhague, la France roule en marche arrière !


Nous demandons l’abandon de toute expérimentation des méga-camions et la mise en place de mesures efficaces en faveur des autres modes de transports. Cette pétition sera envoyée au Ministre chargé de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer.

Si vous aussi êtes contre ces méga-camions cliquez sur le lien ci-dessous

source fne.asso



17/07/2009

A Ulm, les voitures sont en libre-service LE MONDE | 16.07.09

Extraits

ULM (BADE-WURTEMBERG) ENVOYÉE SPÉCIALE

Etudiante, Veronika n'a pas les moyens de s'acheter une voiture. Mais elle avoue n'être guère une adepte des transports en commun. Pour se rendre à ses cours à l'université d'Ulm, elle a donc adopté le système Car2go, mis à la disposition des habitants de cette jolie ville du sud-ouest de l'Allemagne depuis fin mars : un service de voitures en libre-service, conçu par le groupe Daimler avec sa marque Smart Fortwo. "Cela m'économise un long trajet en bus, explique Veronika. Et je peux prendre et laisser la voiture à peu près n'importe où, c'est pratique."

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La flexibilité, c'est la clé du concept Car2go. A ce jour inédite pour l'automobile, la formule évoque le modèle du Vélib' parisien que le maire de Paris, Bertrand Delanoë cherche à dupliquer en Autolib'. Contrairement au système traditionnel d'autopartage, le client n'est soumis à aucune contrainte de réservation. Il n'a pas à se rendre à une adresse donnée pour aller chercher son véhicule ou le restituer. Les voitures sont garées un peu partout en ville sur des emplacements gratuits, loués à Daimler par la municipalité, à des tarifs avantageux.

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Le concept a démarré à Ulm à cause de la proximité d'un centre de recherche Daimler. La municipalité dit avoir accueilli à bras ouverts le projet qui offre aujourd'hui à la ville natale d'Albert Einstein une incroyable publicité. "Notre but est surtout écologique, car nous espérons qu'un maximum de gens seront tentés de renoncer à leur voiture", explique Walter Laitenberg, chef de cabinet du maire. Les 200 Smart ne fonctionnent pourtant pas à l'électrique. Un choix que l'équipe de Daimler justifie par la complexité des infrastructures. "Mais si elle roule au diesel, la Smart n'est pas très polluante, car elle consomme extrêmement peu", justifie M. Leo.

 

Marie de Vergès
claude r. :
Vous avez une voiture de retard! ce que vous décrivez comme un "projet pilote" existe depuis des années aux Etats-Unis (Zipcar.com). Ce service m’a permis de me passer de voiture pendant l’année 2006 que j’ai passée à Boston. Un service similaire existe aussi à Bruxelles (cambio.be) où il a depuis longtemps dépassé le stade expérimental!  

Commentaire : A quand la mise en place dans les grandes ville de France ...Paris, bordeaux, Marseille, Strasbourg

15/07/2009

Pollution de l'air en milieu urbain : une vaste campagne de mesures commence en Île-de-France

extraits

La pollution particulaire dans les grandes agglomérations urbaines a un impact néfaste sur la qualité de l'air et sur la santé humaine.

Elle influence le climat à l'échelle globale, et probablement à l'échelle régionale. Cependant, les sources de particules carbonées (2) restent encore aujourd'hui mal quantifiées et mal comprises. Mieux les connaître est indispensable pour, à terme, réduire ce type de pollution et son impact sanitaire. Ainsi la campagne de mesures menée en région parisienne durant ce mois de juillet vise à quantifier et qualifier ces sources : qu'elles soient primaires (émissions directes (3)) ou secondaires (formation au cours de l'oxydation et de la condensation de composés organiques initialement volatiles). L'Île-de-France a été choisie comme terrain d'étude du fait de la densité élevée de sa population, de sa charge en polluants relativement importante et de sa situation géographique représentative aux latitudes tempérées.

(2) Ces particules représentent une fraction importante de l'aérosol fin (d'un diamètre dynamique plus petit que 2,5 µm).

(3) issues des processus de combustion, dont certains, comme les feux domestiques sont mal quantifiées aujourd'hui.

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Vers de meilleures prévisions de la qualité de l'air ?

Les données recueillies permettront d'évaluer et d'améliorer les modèles utilisés pour la prévision et la simulation de la pollution atmosphérique à court terme (comme le système PREVAIR au niveau national ou bien, les systèmes utilisés par les réseaux de surveillance de la qualité de l'air comme AIRPARIF en Île-de-France…) et à long terme. Sur ce dernier aspect, des scénarii du développement démographique et urbanistique pour une dizaine de grandes agglomérations en Europe et en-dehors seront élaborés dans le cadre du projet MEGAPOLI. In fine, ce projet européen devrait permettre de mieux décrire l'impact des mégacités sur la qualité de l'air, la composition chimique de la troposphère et le changement climatique à l'échelle régionale.

lire l'article complet du 14/07/2009, sur notre-planete.info