Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/05/2009

Limiter le tourisme pour protéger les espèces locales dans l'Antarctique

Base scientifique en Antarctique
Base scientifique en Antarctique
crédit : Lyubomir Ivanov

Les espèces indigènes animales et végétales de l'Antarctique seront mieux protégées et le nombre des visiteurs dans le continent le plus méridional de la planète sera limité à l'issue de la conférence de deux semaines qui a rassemblé à Baltimore les délégués des 28 pays qui ont ratifié le traité sur l'Antarctique.

Les États-Unis étaient l'hôte de la 32e réunion consultative sur le traité de l'Antarctique qui s'est tenue du 6 au 17 avril à l'occasion du 50e anniversaire de la signature dudit traité en 1959 à Washington.

Le traité s'applique à toute la superficie des territoires situés au sud du 60e parallèle sud, y compris les plates-formes glaciaires.

plus d'info en cliquant sur http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1981_limite...

 

01/05/2009

Une Fête pour la nature! Troisième édition du 16.05.2009 au 17.05.2009

La Fête de la Nature, une fête pour tous, pour découvrir ou redécouvrir des richesses cachées de la nature et de la biodiversité en France, et pour partager l’envie de la protéger, et de la fêter !

Le 16 et 17 mai 2009, sortez et (re)découvrez la nature en Fête ! La Fête de la nature est née de la volonté des réseaux français liés à la protection de la nature, rassemblés au sein de l’UICN France, et du magazine Terre sauvage, qui a fait de la relation de l’homme à la nature le cœur de son projet éditorial.

 

Le but de la Fête pour la nature est de permettre aux curieux de renouer des liens avec la nature, de se (ré)approprier le plaisir qu’elle nous procure.

 

 

La Fête de la nature est aussi une occasion exceptionnelle de sensibilisation aux urgences et aux enjeux de la protection de la biodiversité en métropole et dans l’outre-mer.

 

 

Une Fête pour la nature !Troisième édition du 16.05.2009 au 17.05.2009 La Fête de la Nature, une fête pour tous, pour découvrir ou redécouvrir des richesses cachées de la biodiversité en France, partager l’envie de la protéger, et de la fêter !

 

La Fête pour la nature permet ainsi à tous de s’interroger sur la place de l’homme dans la nature et sur sa responsabilité dans la conservation de la biodiversité. Parée de ses atours du printemps, la nature se dévoilera à tous et partout en France, que ce soit dans des sites remarquables ou tout près de chez vous!

 

En compagnie des professionnels et des bénévoles qui ont pour mission et passion de protéger et gérer la nature, vous pourrez découvrir ou redécouvrir les richesses cachées et les petites histoires de la faune, de la flore et des milieux naturels de France.

 

L'accent de la Fête pour la nature de cette année 2009 sera mit également sur la trame verte et bleue, afin de montrer comment cet engagement du Grenelle de l'Environnement se traduit ou peut se traduire sur le terrain.

 

plus de détails sur

http://www.actualites-news-environnement.com/19595-fete-n...


28/04/2009

Metz va se doter d'une centrale à biomasse qui va permettre de réduire les émissions de CO2 de 57.000 tonnes par an, ce qui correspond à l’équivalent de CO2 émis par 14.000 véhicules parcourant 20.000 km/an

ECO-TERRE - La ville de Metz va se doter, d'ici 2012, d'une centrale à biomasse permettant d'alimenter le réseau de chauffage urbain et de produire de l'électricité. L'équipement, dont le coût est estimé à près de 45 millions d'euros, "devra permettre de réduire les émissions de CO2 de 57.000 tonnes par an, ce qui correspond à l’équivalent de CO2 émis par 14.000 véhicules parcourant 20.000 km/an", assure la ville.

...

T.C.
voir le reste  en cliquant sur suite

 

24/04/2009

Enquête A l'intérieur, l'air que l'on respire est encore plus pollué LE MONDE

eintures, colles, cosmétiques, désodorisants, produits ménagers, cigarettes, etc. : la liste des produits nocifs à l'intérieur d'une habitation est longue. Tant et si bien que l'air y est souvent plus pollué qu'à l'extérieur.

L'affaire n'est pas anecdotique : il est admis qu'une personne passe 80 % à 90 % de son temps sous un toit. "A la différence de la pollution de l'air extérieur, celle de l'air intérieur est restée plutôt méconnue", assure André Cicolella, porte-parole du Réseau environnement santé. Il participait, durant le week-end du 18 avril, à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhônes), à un congrès intitulé Un autre regard sur le cancer, organisé par l'association Ressource, fondée par le cancérologue Jean-Loup Mouysset.

....

Quelques exemples de pollutions parmi d'autres : la fumée d'une cigarette contient plus de 4 000 substances (benzène, monoxyde de carbone, ammoniac, etc.) ; les matériaux de construction des bâtiments peuvent émettre du radon ; les composés organiques volatils (COV), qui proviennent des appareils de chauffage, du mobilier ou des tissus d'ameublement (colles, teintures, peintures, plastiques), peuvent être cancérogènes ; les pesticides à usage domestique, utilisés comme protecteurs des bois, antimoustiques, etc. ; ou encore certains désodorisants, parfums d'intérieur, cosmétiques, etc., contiennent des polluants. L'"effet cocktail", lorsque l'organisme accumule plusieurs produits chimiques qui, pris individuellement, sont inférieurs aux seuils autorisés, crée également des inquiétudes.

"En attendant les études, on doit trouver les moyens d'éliminer les expositions inutiles", alerte le docteur Annie Sasco, directrice de l'équipe d'épidémiologie pour la prévention du cancer à l'université Bordeaux-II. "Il existe des alternatives saines aux produits dangereux : peintures sans solvants, meubles sans substances toxiques", rappelle Anne Barre, présidente de la branche française de Women in Europe for a Common Future.


Conseils pratiques

Aérer dix minutes par jour, hiver comme été, et encore plus en cas de bricolage, de nettoyage, de cuisine, de bain...

Eviter les parfums d'intérieur, les sprays, l'encens, les bougies.

Privilégier les produits d'entretien et les matériaux de construction naturels.

Vérifier le niveau de composés organiques volatils (COV) avant d'acheter un meuble.

S'abstenir de fumer à l'intérieur.

Sur le Web : prevention-maison.fr ; artac.info ; www.air-interieur.org ; www.afsset.fr ; www.inpes.sante.fr ; projetnesting.fr

extraits 21.04.09 Pascal Santi

Pour aller + loin :

L’utilisation de plantes dépolluantes (ficus, lierre, cactus, chrysanthème, aloe vera, philodendron, gerbera, fougère d'intérieur,etc, …) reste néanmoins le moyen le plus facile et le moins onéreux pour améliorer la qualité de son air intérieur. Malheureusement ces plantes ne constituent pas une solution miracle aux problèmes de pollution intérieur.

Alors n’attendons pas que les industriels arrêtent d’empoisonner nos maisons par soucis éthique (un jour peut être…), travaillons sur ce qui est à notre portée, c’est tout d’abord de chez soi qu’il est possible d’agir en réponse aux problèmes environnementaux actuels !


Donc lisez attentivement les notices et renseignez vous dans les magasins spécialisés en bio...

22/04/2009

Climat Le réchauffement réduit déjà le puits de carbone des forêts

On a l'habitude de considérer que seule la déforestation agit sur la capacité des forêts à stocker des gaz à effet de serre. Or, le changement climatique, en agissant notamment sur la fréquence des sécheresses et sur les ressources hydriques, perturbe déjà les écosystèmes forestiers. Dans un rapport publié jeudi 16 avril, l'Union internationale des instituts de recherche forestière (IUFRO) estime qu'au-delà d'une hausse des températures de 2,5 °C, les forêts pourraient libérer de grandes quantités de carbone et inverser ainsi leur rôle. « Au lieu de freiner le réchauffement, elles pourraient l'accélérer », avertissent les chercheurs en appelant les gouvernements à agir pour limiter ce phénomène.

21/04/2009

Le solaire photovoltaïque guette la technologie qui le rendra compétitif Un marché mondial de 24 milliards d'euros

Réduire les coûts et augmenter les performances. Tel est le cahier des charges que s'efforcent de remplir les équipes de recherche travaillant, aux Etats-Unis, au Japon ou en Europe, sur l'énergie solaire photovoltaïque. Malgré sa croissance soutenue, cette filière assure aujourd'hui moins de 1 % de la production d'électricité mondiale. Et cela malgré les aides publiques qui, par le jeu de tarifs préférentiels de rachat du kilowattheure solaire, encouragent son développement.

« Pour que l'énergie solaire pénètre massivement les foyers et contribue dans une plus large part à alimenter les réseaux électriques, le prix de production du watt photovoltaïque doit encore être divisé par deux ou trois », estime Jean-Pierre Joly, directeur de l'Institut national de l'énergie solaire (INES). Créé en 2006, près de Chambéry, par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et l'université de Savoie, l'INES est le plus important centre de recherche français - et un des premiers européens - sur l'énergie solaire. Il regroupe aujourd'hui 150 chercheurs ou ingénieurs, qu'une centaine d'autres devraient rejoindre d'ici à 2011.

La cherté des systèmes photovoltaïques, qui transforment la lumière du jour en courant électrique, résulte, en grande partie, du coût du silicium dont sont composées 90 % des cellules actuelles. Entre début 2007 et fin 2008, le cours de ce matériau semi-conducteur est passé de 40 euros à plus de 120 euros le kilo. Il a chuté depuis, mais reste prohibitif.

Première solution : utiliser du silicium moins pur que celui employé jusqu'à présent, qui est de même qualité que celui requis pour la micro-électronique.....Ce procédé, qui doit être bientôt industrialisé, « devrait faire baisser les coûts des systèmes photovoltaïques d'environ 25 % », annonce le CEA.

Autre piste : les cellules à couches minces. Constituées de films très fins (d'un micron d'épaisseur seulement) de silicium amorphe (non cristallin) ou d'alliages semi-conducteurs, elles n'ont encore qu'un rendement médiocre, inférieur à 10 %.

Dernière voie explorée : des cellules solaires organiques, faites de semi-conducteurs à base de polymères, comme le plastique. D'un faible coût de production, elles s'adaptent à des supports flexibles et pourraient s'intégrer à de nombreux objets mobiles, comme les téléphones portables, ou encore à des fibres textiles. Mais leurs performances sont basses (5 %) et leur longévité réduite.

extrait le monde du 18.04/09

Commentaires : Malgré les aides fiscales annoncées, ne vous lancez pas tête baissée dans l'achat du photovoltaïque car c'est encore trop cher et nous partageans totalment l'avis de Jean-Pierre Joly, directeur de l'Institut national de l'énergie solaire (INES)ci-dessus.

20/04/2009

Etes-vous sûr de pouvoir vraiment consommer BIO ?

Si vous voulez être sûr de consommer BIO, les plus fiables car un contrôle sur la base d'un cahier des charges très rigoureux  est réalisé sur les exploitations en permanence, choisissez le logo suivant exclusivement :

Ab-logo.gif

 

 

 

 

 

 

Méfiez-vous des slogans qui font référence au bio sans jamais en apporter la preuve.... sur les pubs de certains distributeurs et grandes marques.

Pour aller + loin

Le contrôle des produits de l’agriculture biologique
Zoom
Pour être commercialisé comme issu de l’agriculture biologique, tout produit doit avoir été contrôlé et certifié par un organisme de contrôle agréé par les pouvoirs publics.

A ce jour, les six organismes de contrôle agréés en France sont Aclave, Agrocert, Ecocert, Qualité France, SGS et Ulase.

Tout opérateur (agriculteur, préparateur, distributeur ou importateur) doit également déclarer son activité chaque année auprès des pouvoirs publics. Depuis 2003, cette notification se fait via l’Agence BIO.

Le ou les contrôle(s) annuel(s) (qui peuvent aller jusqu'à 4 ou 5 pour certains préparateurs) portent sur l’ensemble du système de production : parcelles agricoles, lieux de stockage, transformation, comptabilité matière, conformité des recettes et produits correspondants, garanties données par les fournisseurs, étiquettes…

Des prélèvements pour analyse peuvent être effectués afin de vérifier la non utilisation de produits interdits (pesticides, OGM…).

Un certificat est délivré par l’organisme certificateur pour les produits jugés conformes à la réglementation en vigueur au vu des résultats des contrôles.

 

 

 

17/04/2009

Trop tôt pour sortir les plantes !

Pour les amateurs de plantes

Si cela sent le printemps, attention aux gelées.... notamment à la campagne et aux banlieues exposées au vent.

quelques conseils :

  • En dehors du des lauriers-roses, tout doit rester à l'abri. la possibilité de mettre les plantes dehors en ayant un oeil sur la météo
  • pas de taille,nirempotage avant les saintes glaces à la mi-mai

 

16/04/2009

Le G20 a tué le Grenelle Sous la pression de la Chine, la cause écologiste a été remisée à plus tard... à la reprise.

Rnvironnement économique

par Eric Le Boucher 09.04/09

Le grand vainqueur du sommet de Londres a été Hu Jintao, le président chinois. Les caméras se sont arrêtées sur Barak Obama qui était attendu sur tous les fronts pour sa première sortie internationale : l'économie à Londres, l'ordre mondial à Strasbourg, les armes nucléaire à Prague et, enfin, l'islam et la Turquie.

G20.jpg

A Londres, le président américain n'a pourtant rien obtenu, comme l'a souligné la presse américaine. Il réclamait une relance plus forte des Européens mais Mme Merkel a refusé, suivie aveuglément par M. Sarkozy. Barak Obama a du, en revanche, accepter de signer des engagements, certes encore vagues, sur la régulation du système financier mondial. Ce sujet voulu par les Européens, n'était pas considéré comme prioritaire par Washington et il ne figurait d'ailleurs pas à l'ordre du jour la veille de la rencontre, le mercredi 1er avril, comme l'a révélé Christine Lagarde, la ministre française de l'économie sur RTL dimanche 5 avril.

Hu Jintao, lui, n'est pas du genre à céder. La liste de ses victoires obtenues à Londres est grande.
D'abord le Tibet. Nicolas Sarkozy a du manger son chapeau, à nouveau, devant le président Chinois et s'engager à ne jamais soutenir l'indépendance de cette région chinoise. On peut papier qu'il n'en a pas fini avec cet indigeste dossier... Mais il n'est pas le seul. Pour la première fois, la Grande-Bretagne a dû reconnaître que le Tibet faisait partie de la Chine et qu'il était «contrôlé» par Pékin. Ce n'est pas encore admettre la «souveraineté» chinoise, mais M.Hu peut être content.

Ensuite, la liste des paradis fiscaux. Il a suffit que la Chine énonce de très vagues promesses de donner des informations à l'OCDE pour que les places off-shore de Macao et HongKong soient retirées de la fameuse liste «grise», celle des pays qui disent coopérer mais dont on attend des preuves. Et dès le lendemain, pour que l'on mesure bien la faible portée de cet engagement, Pékin faisait savoir qu'elle s'interrogeait sur la légitimité d'une organisation, l'OCDE, dont elle ne fait pas partie. C'est dire que nous sommes dans l'hypocrisie diplomatico-économique la plus complète. M.Hu peut être content.

Ensuite le protectionnisme.....................................................

Lire la suite sur : http://www.slate.fr/story/3387/le-g20-tu%C3%A9-le-grenelle

Commentaires : les illusions perdues sont là maintenant. Tout le reste n'est que rideau de fumée pour attraper les bobos, les gogos, et les bien-pensants

15/04/2009

A son tour, l'Allemagne suspend le maïs transgénique de Monsanto

Une très bonne nouvelle

Extrait du Monde du 14.04.09

Après l'Autriche, la France, la Grèce, la Hongrie et le Luxembourg, l'Allemagne a annoncé, mardi 14 avril, qu'elle suspendait la culture du maïs génétiquement modifié MON810 de Monsanto, rejoignant ainsi cinq autres pays européens, contre l'avis de la Commission européenne.

La ministre de l'agriculture, Ilse Aigner, a justifié cette décision par la possibilité que cette semence OGM, fabriquée par le géant agro-industriel américain Monsanto, puisse présenter des dangers pour l'environnement. "Ce n'est pas une décision politique. Elle a été prise dans l'intérêt de l'environnement (...) nous avons mené une étude rigoureuse pour peser le pour et le contre", a-t-elle argumenté au cours d'une conférence de presse.

.....

Pour en savoir plus:

- Le Spiegel Online rappelle que cette décision est également très politique. Le CSU, l'allié bavarois du CDU, était en effet fermement opposé au MON810, contrairement à son grand frère conservateur. A quelques mois des élections européennes et législatives en Allemagne, les arguments des Bavarois en faveur d'une interdiction soutenue par la majorité des Allemands semblent donc l'avoir emporté.

- Pour le Tageszeitung, cette interdiction est une nouvelle défaite pour la Commission européenne, qui milite pour la levée de toutes les interdictions de MON810 au sein de l'UE.

12/04/2009

Vers une production massive et économique d'hydrogène

Second prototype de production d'hydrogène fonctionnant à 650°C et sous 100 bars. Les zooms montrent l'extérieur du cœur de la cellule électrochimique ainsi que les passages métal-céramique.
Second prototype de production d'hydrogène fonctionnant à 650°C et sous
100 bars. Les zooms montrent l'extérieur du cœur de la cellule
électrochimique ainsi que les passages métal-céramique.

crédit : © AREVA NP/ IEM

Le recours à l'hydrogène comme vecteur énergétique propre est l'une des solutions pour répondre aux actuels défis énergétiques. Afin de produire ce carburant du futur, l'électrolyse de l'eau figure parmi les filières "écologiques" les plus prometteuses. Principal écueil : son rendement. Soucieux d'optimiser cette technique, des chercheurs de quatre laboratoires du CNRS (1), en collaboration avec les entreprises AREVA NP et SCT, sont parvenus, pour la première fois, à produire de l'hydrogène en quantité notable par une nouvelle méthode.

Leur technologie innovante, protégée par un brevet aujourd'hui rendu public, pourrait dans un avenir proche être développée à grande échelle et permettre d'obtenir de l'hydrogène, à moindre coût et surtout, sans émission de gaz à effet de serre.
Plus énergétique que le pétrole ou le gaz naturel, non polluant et non toxique, l'hydrogène pourrait progressivement suppléer les énergies fossiles et répondre à l'essentiel de nos besoins énergétiques. Problème : si l'atome d'hydrogène, lié à l'oxygène, est très abondant sous forme d'eau, les molécules d'hydrogène, elles, ne se trouvent pas à l'état pur. Le défi auquel s'attèlent les chercheurs est donc de produire de l'hydrogène, sans dégagement de dioxyde de carbone. Pour cela, l'électrolyse de l'eau, c'est-à-dire sa décomposition en hydrogène (H) et oxygène (O), est l'une des solutions envisagées. Aujourd'hui maîtrisée, cette technique présente toutefois des inconvénients majeurs : son rendement ne dépasse pas 80 %, son coût de production est trop élevé et certains matériaux utilisés polluants ou même dangereux.
Comment pallier ces défauts ? Pour y parvenir, plusieurs spécialistes ont, depuis 2004, réuni leurs expertises dans le cadre d'un programme de recherche sur la production massive d'hydrogène propre : quatre équipes de recherche se sont ainsi associées aux entreprises AREVA NP, filiale du groupe AREVA, et SCT, l'un des leaders mondiaux dans l'association métal – céramique.

Pour obtenir de l'hydrogène par électrolyse de l'eau avec un meilleur rendement, il faut chauffer : deux voies sont alors possibles. La première plus "traditionnelle" utilise la conduction par ions O2- tandis que la seconde s'appuie sur la circulation des protons (ions H+). Principal avantage de la voie protonique : elle requiert des températures plus faibles, de l'ordre de 600°C. À de telles températures, une bonne conductivité des protons peut être envisagée, tout en utilisant des matériaux peu onéreux et fiables. C'est pourquoi les scientifiques ont choisi d'explorer et d'optimiser cette voie.

Leur travail s'est déroulé en deux étapes : ils ont tout d'abord conçu un dispositif pour étudier in situ les matériaux constituant l'électrolyseur puis, ils ont mis au point deux électrolyseurs instrumentés, c'est-à-dire comportant entre autres, des capteurs de température, de pression, de mesure de l'intensité du courant produite. Les scientifiques ont ainsi pu déterminer avec précision les conditions requises pour obtenir de l'hydrogène en grande quantité et de façon fiable. L'une de leurs idées novatrices a été d'effectuer l'électrolyse sous pression (entre 50 et 100 bars). Et elle s'est révélée efficace… En effet, les principaux paramètres des électrolyseurs s'en sont trouvés améliorés : les premiers essais effectués permettent d'atteindre des quantités d'hydrogène notables, avec un niveau de courant bien supérieur à ce qui avait été fait précédemment par leurs concurrents étrangers travaillant sur la filière protonique. De plus, cette nouvelle technologie abaisse de près de 200°C la température de fonctionnement par rapport à la solution par conduction par ions O2-. Un dernier atout : en permettant l'usage d'alliages commerciaux, elle diminue le coût de l'hydrogène produit.Ce résultat, prometteur et capital pour l'avenir économique de la filière hydrogène, laisse espérer le développement de technologies rentables et économiques. Même si avant de produire de l'hydrogène massivement et à bas coût, des efforts sont encore nécessaires. Un travail de perfectionnement du dispositif est d'ores et déjà envisagé.

source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1952_produc...

Commentaire : nous approchons  à grands pas du seuil où l'hydrogène sera une solition véritablement alternative notamment dans les transports et le chauffage et permettra une baisse notable du CO2

11/04/2009

Earth Hour 2009 : le bilan

Merci de votre participation

Près de 4000 villes dans 88 pays se sont mobilisées pour l’édition 2009 d’Earth Hour. 375 monuments symboliques comme le Christ de Rio, la Tour Eiffel, les Pyramides de Gizeh, l’Acropole d’Athènes, l’Alhambra de Grenade, Big Ben, le Louvre et bien d’autres ont été plongés dans l’obscurité pendant une heure.


earth-hour-2009-la-tour-eiffel-eteinte.jpg En France, pas moins de 200 villes ont éteint leurs monuments. A Paris, en présence de Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat de l’Ecologie, de l’Energie, du développement Durable et de l’aménagement du territoire ainsi que de Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat en charge de l’Ecologie, de Denis Baupin et Jean-Bernard Bros, adjoints au maire de Paris respectivement en charge du Développement durable et du tourisme, Serge Orru, DG du WWF-France et Jim Leape, DG du WWF-International ont symboliquement éteint la Tour Eiffel, ainsi que 230 autres monuments parisiens comme l’Arc de Triomphe, Notre-Dame de Paris, Le Sacré Cœur, le Panthéon, l’Hôtel des Invalides, les fontaines de la Concorde, etc.

.......


Pour sa part, Jim Leape, DG du WWF-International a mis l’accent sur le fait que « l’objectif d’Earth Hour est de montrer le degré de conscience de l’opinion mondiale sur la question climatique. Devant le succès mondial, le message est clair : Nous attendons des décideurs qu’ils prennent leur responsabilité afin d’obtenir à Copenhague un accord ambitieux qui puisse permettre de protéger notre planète ».

A l’échelle du territoire national, Earth Hour 2009 a représenté une économie 1 % de la consommation d’électricité métropolitaine soit 800 mégawatts ou 13 millions d’ampoules de 60 Watts arrêtées simultanément. Cela équivaut à la consommation journalière d’une ville comme Lyon qui compte plus d’un million d’habitants.

Dimanche 29 mars, à Bonn où la communauté internationale a lancé le cycle de négociations sur le climat qui vise à parvenir à un accord à Copenhague, Yvo de Boer, chef de la mission Climat de l’ONU, a exhorté les délégations des 190 pays à prendre en considération « la voix de la planète » qui s’est exprimée la veille lors de cet événement historique. Le matin même, Ban Ki Moon, avait décrit Earth Hour comme la plus grande manifestation en faveur de la lutte contre les dérèglements climatiques.

Extraits article 06/04/2009

source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1947_earth_hour_2009_bilan.php

10/04/2009

Les bons réflexes pour recycler ses appareils électroménagers LE MONDE extraits 07.04.09

""Que faire de ses appareils électriques et électroménagers usagés ? A l'heure où se termine la semaine du développement durable, et bien que les enjeux environnementaux préoccupent le grand public, le taux de recyclage de ces produits n'est que de 30 % environ. Il reste donc du chemin à faire. Appareils électroménagers (petits et gros), téléphonie, informatique, vidéo, jouets... la liste des objets recyclables est longue.

................

Comment faire avec votre ancien appareil ? Trois solutions existent. Premièrement, vous pouvez le faire reprendre par le distributeur. Il a l'obligation de le faire gratuitement en cas de rachat d'un appareil neuf. Deuxièmement, il est possible de le déposer dans une déchetterie - elles sont gérées par les collectivités locales. Enfin, vous pouvez donner votre réfrigérateur, machine à laver, etc., à une association, qui les répare lorsqu'ils peuvent encore servir, ou récupère les pièces détachées. Il s'agit d'organismes tels qu'Emmaüs ou Envie.

Surtout, il faut éviter d'abandonner son appareil sur le trottoir ou de le mettre à la poubelle. Certains objets, comme les écrans de télévision, contiennent des substances potentiellement dangereuses.""

.....

sites pour en savoir + Sur le Web :
- collectons.org
- emmaus-france.org
- envie.org

 

01/04/2009

Agrocarburant E 10 : une arnaque pour le consommateur et pour l’environnement

[31.03.2009] [Général, Agriculture, Energie, Transports, Lobbying & actions juridiques]

A compter du 1er avril, les automobilistes pourront se servir en SP 95 – E 10 : en pleine semaine du développement durable,le sommet du greenwashing est atteint !

E10 : un carburant pas vert et à côté de ses pompes !

Malgré la multiplication des rapports (FAO, OCDE, Commission européenne..) sur les dangers des agrocarburants, la France a choisi de prendre de l’avance sur les objectifs européens en distribuant un carburant que l’Allemagne vient d’interdire.

Pour Sébastien Genest, président de FNE : « L’E 10 n’a rien de bio ! Les sénateurs viennent d’ailleurs d’inscrire dans la loi l’expression « agrocarburant » en lieu et place de « biocarburant ». Utiliser des plantes alimentaires pour remplir l’estomac des voitures, plutôt que celui des Hommes ne permet pas de répondre aux dérives de l’agriculture intensive et à la faim dans le monde… »

E 10 : un mauvais poisson d’avril


Arnaud Gossement, porte-parole de FNE ajoute : « En pleine semaine du développement durable, autoriser l’E10 un 1er avril relève d’une mauvaise blague. L’E 10 n’est bon ni pour la planète, ni pour le portefeuille. L’ E10 coûtera sans doute le même prix que le SP 95 actuel mais il en faudra davantage pour rouler autant… En réalité, l’E 10 est une offre inutile à une demande inexistante, le tout pour un résultat négatif ».

Le développement des agrocarburants pose un problème éthique majeur : un plein de 4x4, c’est 250 kg de céréales, soit la ration d’un homme pendant un an. France Nature Environnement rappelle que plus de 850 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim.

source ; http://www.fne.asso.fr/fr/agrocarburant-e-10--une-arnaque-pour-le-consommateur-et-pour-lenvironnement.html?cmp_id=33&news_id=386

Voir aussi leur  dossier sur les agrocarburants

28/03/2009

Développement durable France

Voici un site utile sur tout ce qui concerne l'environnement

http://www.developpement-durable.gouv.fr/

Que faites-vous le 28 mars 2008 à 20h30

Que vous éteignez simplement les lumières pendant 1 heure pour montrer votre volonté de réduire les gaz à effet de serre comme déjà en 2008 dans 35 pays et plus de 370 villes du monde .

C'est un geste qui, ajouté à celui de plus de 50 millions d'habitants obligera les gouvernements du monde à vous entendre pour renforcer l'accord qui sera signée en  décembre 2009.

Pour + d'infos http://www.earthhour.fr/

 

23/03/2009

4 ème édition de la Semaine de l’Environnement sur le campus central de Strasbourg Du 23 au 27 Mars 2009


Une excellente initiative à saluer et à encourager

Un mois de mars placé sous le signe de l’Ecologie! Des étudiants de  toute la France  se mobilisent autour de ses nouveaux enjeux. Née sur les Campus, la Semaine de l’Environnement ne s’adresse pourtant pas seulement aux étudiants mais bien à toute personne avertie ou non sur les questions environnementales, curieuse, amateur ou experte, sollicitant le débat ou cherchant des renseignements. Nous y invitons les scientifiques, politiques, étudiants, grand public… et bien sûr les enfants! Des conférences, débats, films, tables rondes abordés de manière critique et militante. Des ateliers, vélorution, visites, actions de rue, le tout dans une ambiance festive et artistique autour de nombreux spectacles et concerts!

Exemple sur Strasbourg

Semaine de l'environnement 2009
Sur le Campus central de l’Esplanade

Du 23 au 27 Mars 2009, l’association Campus Vert et le Service Vie Universitaire de l’Université de Strasbourg, aidés par tout un réseau d’associations étudiantes, organisent la quatrième édition de la Semaine de l’Environnement sur le campus central de Strasbourg.


Au programme de cet évènement informatif, divertissant et engagé : des conférences/débats, des projections de films, une déambulation festive, un éco-village associatif et des opérations ‘sortons-nous les doigts’ parce que devant l’urgence climatique et écologique, nous n’avons plus le choix, nous devons dès aujourd’hui passer à l’action !
Alors venez nombreux découvrir, apprendre, échanger tout au long de cette semaine !

PROGRAMMATION PAR JOURS :

Lundi 23

eco.jpg10h00-18h00 : DEAMBULATION FESTIVE DE DIFFUSION DE L’ECO-GUIDE
Déambulation animée et en musique dans les rues de Strasbourg pour la promotion de ‘l’Eco-Guide de l’étudiant’, un livret plein d’astuces et de bonnes adresses pour vivre ‘éco-responsable’ à Strasbourg.
Jeunes ou moins jeunes, à pied, à vélo ou avec tout autre moyen de transport musculodynamique, venez suivre le parcours emprunté par la caravane ou nous rencontrer aux arrêts de distribution de l’éco-guide.
Arrêts : Palais Universitaire, Place de la République, Place Broglie, Place Saint-Etienne, Place de la Cathédrale, Place Kleber, Grand Rue, Faculté de médecine, Place du corbeau, Place Saint Nicolas aux Ondes.





9h00 : P’TIT DEJ’ BIO
Vente de crêpes, jus de fruits, cafés/thés biologiques et équitables.
Place rouge sur le Parvis de la Fac de Droit - Prix libres

12h00 : REPAS BIO AU FEC
Le Foyer des Etudiants Catholiques vous prépare un repas bio : Foncez sur l’occasion pour manger sain, respectueux de l’environnement et (re)découvrir de nouvelles saveurs !
Restaurant Universitaire du FEC, 1 place St Etienne -  Prix d’un repas au Restaurant Universitaire


18h30 : CONFERENCE . « Crise écologique et décroissance » par Yves Cochet, député, ancien ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement et auteur de Pétrole Apocalypse. Son intervention sera suivie d'une séance de dédicace à l'occasion de la sortie de son nouveau livre L'Antimanuel d'écologie aux éditions Bréal.
Amphi 1 de l’Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal - Gratuit

Mardi 24

Toute la journée : OPERATION ‘BLACK-OUT’
Les 3 bâtiments du Patio, de l’INSA et de l’ENGEES s’affrontent dans une chasse au gaspillage d’énergie. Qui parviendra à économiser le plus d’électricité ? … C’est à vous d’agir !
Le Patio, 22 rue René Descartes
Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg, 24 Boulevard de la Victoire
Ecole Nationale du Génie des Eaux et de l’Environnement de Strasbourg, 1 Quai Koch

9h00 - 17h00 : LES ‘BRIGADES VERTES
Tout de vert vêtus et le brassard au bras, les ‘Brigades Vertes’ investiront l‘université. Suivez leurs conseils pour faire de notre campus un campus plus …vert !
Campus central de l’Esplanade

kemps.jpg

18h30 :
CONFERENCE
. « Pour sauver la planète, sortez du capitalisme » par Hervé Kempf, journalisme au Monde.

Un autre monde est possible, il est indispensable, il est à notre portée. Le capitalisme, après un règne de deux cents ans, est entré dans une phase mortifère : il génère tout à la fois une crise économique majeure et une crise écologique d'ampleur historique. Pour sauver la planète, il faut sortir du capitalisme, en reconstruisant une société où l'économie n'est pas reine mais outil, où la coopération l'emporte sur la compétition, où le bien commun est plus important que le profit.

Plus d’infos sur le site : www.reporterre.net
Amphi 1 de l’Institut Le Bel - 4, rue Blaise Pascal - Gratuit

Mercredi 25
Mercredi 25


9h30 - 16h30 : ECO-VILLAGE ASSOCIATIF
Venez découvrir les 5 quartiers de l’éco-village associatif : ‘Je me loge’, ‘Je me déplace’, ‘Je consomme’, ‘Je sors’ et ‘Je m’engage’ et y rencontrer des organisations locales à vocation sociale et environnementale. Profitez de l’occasion pour apprendre, échanger et prendre part aux stands et ateliers participatifs.
Petite restauration bio et boissons à votre disposition !
Terrain de foot, rue Descartes - Gratuit
12h00 : REMISE DES PRIX DU CONCOURS PHOTO ‘LA LOI DE LA JUNGLE’
Terrain de foot, rue Descartes


12h30 : TABLE-RONDE. Thème : « L’alimentation des étudiants » De nombreuses études montrent que l’alimentation des étudiants n’est pas équilibrée ni diversifiée. Cela est-il attribuable aux conditions de vie de plus en plus précaires des étudiants, de services de restauration non adaptés ou d’un manque de temps voire d’imagination ? Et qu’attendent les étudiants sur leur campus : de la nourriture plus diversifiée, plus saine, plus respectueuse de l’environnement ?
Venez témoignez et prendre part à la table-ronde où seront présents des employés du CROUS de Strasbourg, et des spécialistes de l’alimentation.

Terrain de foot, rue Descartes


18h30 : TABLE RONDE.Thème : « Les enjeux de l’agriculture au XXIème siècle » L'accroissement de la population mondiale induit la question de l'alimentation planétaire. C'est dans cette optique que se posent les questions de l'utilisation des OGM et des pratiques agricoles en général. Le bio est-il viable? Peut-il devenir l'unique méthode utilisée en agriculture?

En soulevant ces questions nous voulons proposer une information la plus complète et objective possible au public afin d’élargir son champ de réflexion sur l’agriculture de demain et ses enjeux.

Amphi 2 de l’Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal – Gratuit

Jeudi 26

11h30 : MONTAGNE DE PUBS
Marre des publicités qui encombrent votre boite aux lettres ? Venez les déposer sur la ‘montagne de pubs’ érigée devant l’Institut Le Bel et profitez de l’occasion pour en apprendre plus sur les déchets !
Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal


12h00 - 14h00 : CAMPUS VERT TE FAIS GAGNER JUSQU'A 800 EUROS !
Venez participer à notre jeu sur les déchets et gagnez jusqu’à 800 euros.
Hall de l’Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal - Gratuit


enfant.jpg
18h00
: PROJECTION DE FILM / DEBAT
. « Nos enfants nous accuseront » de Jean-Paul Jaud, 112 min, 2008.La courageuse initiative d'une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d'introduire le ‘bio’ dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l'empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d'ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d'agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.

La projection sera suivie d’un débat avec Guillaume Llorca, Responsable national Investigation et Mobilisation à WWF France ; Maurice Meyer, représentant d’Alsace Bio ; Corinne Clarac, médecin nutritionniste ; Fariborz Livardjani, médecin toxicologue au SAMU de l’Environnement Alsace et Djémal Abbas, contact consommateur pour l’AMAP de Truttenhausen.

Amphi 5 de l’Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal - Gratuit


Vendredi 27


11h30 - 14h30 : MOMENT D’ECHANGE.
Venez troquer vos vieux bouquins, votre 36ème écharpe, votre belle-mère contre un vélo ou tout simplement profiter de ce moment pour discuter, échanger et découvrir des façons de consommer autrement.
Terrain de football, rue Descartes - Gratuit


Toute la semaine:
Expositions photos:

«  La loi de la Jungle »
Hall de l’Institut Le Bel, 4 rue Blaise Pascal

i


-------------------

Dans le cadre de la Semaine de l' Environnement qui se déroulera 23 au 27 mars 2009 Campus vert avec le GRAPPE (Groupement des Associations Porteuses de Projet en Environnement) organise un concours photo.

affiche concours photo strasbourg4.jpg

Le concours porte cette année sur le thème «la loi de la jungle» et est ouvert à tout participant.

Les photos pourront être envoyées (sous format numérique) jusqu'au 15 Mars 2009 auprès de Campus Vert  organisatrice de la Semaine de l'Environnement.


 

Que vous soyez amateur ou professionnel de la photo, intéressé par l'environnement, écologiste convaincu ou simple curieux, venez  participer à votre manière à cette manifestation de sensibilisation et  de mobilisation autour des enjeux environnementaux actuels. Les   photos sélectionnées seront exposées pendant la manifestation et les 3 meilleures  se verront récompensées.

Vous aurez peut être l'occasion de voir vos photos intégrer    l'exposition itinérante qui passera dans chaque ville du    Groupemement (Toulouse, Montpellier, Tours, Rennes, Dijon,    Perpignan, Pau, Strasbourg) au courant de l'année 2009.





 

21/03/2009

Compte rendu Le plus noir des scénarios climatiques se profile

Fragments  LE MONDE du 13.03.09 Laurence Caramel

A neuf mois de la conférence de Copenhague, où la communauté internationale s'est fixé un ultime rendez-vous pour s'accorder sur un plan de réduction des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique, rien ne garantit qu'un accord sera trouvé. C'est dans l'espoir de conjurer un possible échec que près de 2 000 scientifiques, parmi lesquels les plus éminents climatologues mondiaux, se sont réunis du 10 au 12 mars dans la capitale danoise.

"Imaginez un avion dont la probabilité d'arriver à destination est de 10 %. Monteriez-vous à bord ? Evidemment non..." Stefan Rahmstorf, de l'Institut de recherches de Potsdam sur le climat, aime bien cette métaphore pour expliquer ce qui est en train de se passer : depuis le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), publié en 2007, il est certain, à 90 %, que l'homme est à l'origine de la transformation du climat qui menace les grands équilibres planétaires.

Or tout se passe comme si les gouvernements s'interrogeaient encore sur la possibilité d'embarquer dans cet avion promis à la catastrophe. A Copenhague, la communauté scientifique a voulu démontrer une dernière fois, avant la fin des négociations, que le doute n'était plus permis. "Nous avons accumulé beaucoup de données depuis le dernier rapport du GIEC, en 2007. Nous voulons que les gouvernements décident en connaissance de cause", a expliqué Katherine Richardson, de l'université de Copenhague, l'une des neuf universités à l'origine de cette initiative.

Les conclusions du GIEC s'appuient sur des données datant au mieux de 2005. Compte tenu de la lourdeur de cette organisation, qui réunit 2 500 chercheurs de 130 pays et dont l'ensemble des publications est soumis au consensus, le prochain rapport ne paraîtra pas avant 2014. Or "les dernières observations confirment que le pire des scénarios du GIEC est en train de se réaliser. Les émissions ont continué d'augmenter fortement et le système climatique évolue d'ores et déjà en dehors des variations naturelles à l'intérieur desquelles nos sociétés et nos économies se sont construites", a affirmé le comité scientifique de la conférence. Les prévisions du GIEC anticipent une hausse des températures comprises entre 1,1 °C et 6,4 °C à la fin du siècle par rapport à la période préindustrielle.

.....

Commentaires : à ce rythme la crise financière, économique et sociale va s'ajouter la crise climatique....


04/03/2009

SUREXPLOITATION des ressources : nos arborigènes en ont + dans la cervelle que la majorité des hommes dits Modernes (sic)

 

Daniel Pauly, expert mondial de la pêche, dirigeant du Fisheries Centre de l'université de Colombie-Britannique

"Il faut pêcher moins si l'on veut continuer à pouvoir pêcher"

Un Français est le plus grand spécialiste au monde des ressources marines. Mais qui, dans son propre pays, connaît Daniel Pauly ? "C'est le numéro un dans son domaine. Il a fait comprendre à la communauté scientifique et au monde l'ampleur de la surexploitation des poissons", dit Philippe Cury, directeur du Centre de recherche halieutique méditerranéenne et tropicale (CRH), basé à Sète. M. Cury a invité Daniel Pauly à passer quelques mois au CRH, afin que la France découvre enfin ce "grand monsieur" qui vit à Vancouver, au Canada.

......

.....

Daniel Pauly assume son engagement. Il recommande de "réduire l'armée déployée contre les poissons". "Il faut pêcher moins si l'on veut continuer à pouvoir pêcher, dit-il. En ciblant la pêche industrielle, on réduirait beaucoup les capacités de pêche, sans affecter beaucoup de personnes."

Il plaide également en faveur d'un réseau étendu d'aires marines protégées (aujourd'hui limitées à 0,8 % de la surface des océans) et s'emporte contre les subventions à la pêche, qui représentent 27 milliards d'euros par an, selon ses calculs, et "permettent à la surexploitation de continuer".

"Quand on me demande, à la fin d'une conférence, ce que chacun peut faire pour protéger les océans, je réponds qu'on ne gère pas les stocks avec son estomac, mais avec sa tête, lance-t-il. Je réponds : mangez ce que vous voulez, allez dans une ONG faire du raffut et utilisez votre bulletin de vote."

Gaëlle Dupont

 

26/02/2009

Alerte à la pollution de l'air en Ile-de-France

Airparif a annoncé ce jeudi que le niveau d'alerte de pollution de l'air par des particules fines a été atteint jeudi en Ile-de-France.

Pour les particules en suspension d'un diamètre inférieur à 10 microns (PM10), le niveau d'information de 80 microgrammes par m3 pendant 24 heures consécutives a été dépassé en Ile-de-France, a par ailleurs précisé Airparif.
Des dépassements ont été constatés sur deux stations de mesure, à Tremblay-en-France (82 microgrammes/m3) et sur l'autoroute A1, à Saint-Denis (121 microgrammes/m3).

....

Une amélioration de la situation est prévue pour vendredi.

(Source AFP)

 

Mais la pollution ne touche pas que l'Ile de France avec notamment Strasbourg, Lyon, ST-Etienne ou Valence.

voir situation de ce jour jeudi 26/02/09 en cliquant sur  air europe.doc

et site pour l'évolution entemps réel

http://www.airqualitynow.eu/index.php