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10/12/2011

Belle action pour un meilleur environnement : "Abeilles en ville ? Abeilles à Lampertheim !"

« Si les abeilles venaient à disparaître de la planète, les hommes n’auraient plus que quatre années à vivre » Cette affirmation attribuée à tort à Einstein n’est probablement pas exacte. Il n’en est pas moins vrai que les abeilles assurent la pollinisation de 200 000 espèces de plantes à fleurs et là où les colonies d’abeilles disparaissent, la biodiversité se réduit et un tiers des réserves alimentaires en fruits et légumes dépendent directement des abeilles.

La raréfaction des abeilles encore appelée syndrome de l’effondrement des colonies est une réalité qui touche 20% et jusqu’à  40% des ruches aux Etats-Unis. Les causes de ce phénomène ne sont pas exactement connues et elles sont probablement multiples. On peut citer les maladies habituelles (varroase, nosémose ou loque) ou la prolifération de certains frelons asiatiques, mais elles n’expliquent pas tout. Les pesticides systémiques sont également mis en cause. Ces molécules circulent dans la sève de la plante et se retrouvent dans le pollen et les fines gouttelettes dues à la transpiration de la plante. Les études les plus récentes montrent que la mortalité des abeilles est due à la synergie entre un insecticide, l’imidaclopride agissant en quantité infinitésimale et du champignon parasite Nosema. La Nosema seule peut exister dans une ruche sans la tuer, mais la combinaison avec l’insecticide est fatale parce qu’elle bloque une enzyme et rend la ruche incapable de se protéger.

Que pouvons-nous faire ? En réalité, l’abeille domestique souffre également de la diminution du nombre d’apiculteurs. L’apiculture demande disponibilité, sérénité et compétence mais elle apporte beaucoup de plaisir, une vraie passion. Paradoxalement, c’est en ville que les abeilles rencontrent le moins de pesticides et elles y vivent très bien. C’est dans ce but qu’a été lancée l’opération Abeill’en ville. Il s’agit d’un partenariat entre les communes et une association d’apiculteurs Asapista. Les communes proposent des emplacements pour les ruches et Asapista assure l’installation, l’entretien et les opérations de communication et de pédagogie.

Le conseil municipal des jeunes ne s’y est pas trompé. Nos jeunes conseillers ont saisi l’occasion pour mettre l’installation des abeilles dans leurs objectifs. Un peu de crainte au début -les abeilles, ça pique- a été vite dissipée au cours d’une excellente conférence donnée par Jean-Claude Moes, président d’Asapistra. Très attentifs, ils ont appris que les abeilles étaient sur terre bien avant nous et bien avant les dinosaures et le monde des plantes à fleurs s’est développé grâce à eux. Et elles travaillent beaucoup, nos abeilles : pour faire un kilo de miel, les trajets cumulés font en moyenne 40 000Km, c'est-à-dire le tour de la terre! Nous avons également fait la différence entre abeilles, guêpes et frelons. Les abeilles piquent beaucoup moins que les guêpes, uniquement si vous avez le malheur de les toucher ou les écraser ou si vous vous agitez devant un rucher.

Une fois la décision prise, il a fallu construire les ruchers et les installer. Nous n’avions pas la compétence ni le matériel pour construire deux ruchers. Heureusement que Bernard Eschrich a accepté ce travail. Il y a mis tout son savoir faire et a construit deux magnifiques ruchers pouvant contenir chacun trois ruches. Ces ruchers ont été installés par notre équipe d’employés municipaux que je tiens à remercier, d’une part près du rond point route de Plulgriesheim et près de la départementale un peu au-delà du village sur un terrain que Mr WENZ a bien voulu mettre à notre disposition. Je tiens à le remercier très chaleureusement. Vous les apercevrez facilement lorsque vous entrez à Lampertheim. Les ruches seront la propriété de la commune et le miel pourra être donné aux personnes âgées ou nécessiteuses.

Les abeilles ont été installées .... en présence des enfants de CMDJ. Il s’agit de très jeunes ruches qui ne donneront pas beaucoup de miel cette année. Les colonies devront se développer pour atteindre une taille de 50 000 ouvrières et nous donneront satisfaction l’an prochain.

Mais qui sont ces enfants en tenue de cosmonaute ? C’est Florian et Nicolas, bien protégés par leur tenue d’apiculteur qui nous aident à installer les ruches et à libérer les abeilles.

Cette opération sera un geste positif pour l’environnement. Des Journées pédagogiques pourront être organisées avec les enfants de l’école primaire sur le thème des abeilles et des fleurs. Souhaitons un bon développement à nos petites protégées.

Souces : INRA magazine juin 2009, Sciences et Avenir, N° 771, mai 2011

Pierre Jost 

L’association ASAPISTRA

Asapistra est une association créée en 2008 sous l’égide de Jean-Claude Moes. Elle est  partenaire de l’opération Abeill’en ville.

Elle s’occupe de la formation de nouveaux apiculteurs, d’actions éducatives et d’animations.

Vous pouvez parrainer des ruches. Celles-ci sont déposées et entretenues par un membre de l’association. Ainsi Mr et Mme Waksman ont confié leurs ruches à Mme Calillère, apicultrice membre d’Asapistra.

Cycle de formation des apiculteurs : http://www.u-populaire-europeenne/.com

Site d’Asapistra : asapistra@free.fr

Président J-C Moes : JCmoes@free.fr

Apicultrice référente pour LampertheimMichèle Caillère :  mcaillere@yahoo.fr

 

 

source mairie de Lampertheim

 

01/10/2010

Des enseignants contre le rallye automobile en Alsace

Trente et un enseignants du lycée Lambert (Région de Mulhouse département français 68) se sont engagés hier à boycotter le Village de la mobilité responsable qui ouvrira ses portes aujourd'hui place de la Concorde à Mulhouse pour promouvoir l'écoconduite et la sécurité routière à l'occasion de l'escale technique mulhousienne du Rallye de France.
« Nous considérons que le message véhiculé par le rallye est en totale contradiction avec notre travail d'éducation au développement durable, à la sécurité routière et à la santé », écrivent les signataires du manifeste. C'est la première fois que des enseignants alsaciens prennent officiellement position contre les valeurs véhiculées par le Rallye de France.source dna 011010

Commentaire  : CQFD et C'EST COURAGEUX....Auront-ils aussi des menaces ou des réductions de subventions et aides des collectivités ?

09/08/2010

En selle pour 2011

En selle pour 2011

La piste cyclable joignant Strasbourg à Colmar sera bientôt une réalité. Les travaux du maillon manquant, entre Artzenheim et Friesenheim, dans le Bas-Rhin, viennent de démarrer. Pour une mise en circulation en mars 2011.

Aller de Colmar à Strasbourg à vélo en toute sécurité sur une piste cyclable qui longe le canal du Rhône au Rhin : voilà dix ans que le projet patientait dans les cartons des conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. « Cette fois, ça y est. Le chantier du dernier tronçon démarre », se réjouit Gérard Simler, conseiller général du canton de Marckolsheim.

Le Haut-Rhin avait pris un peu d'avance

Pas moins de sept études ont été effectuées avant que le projet ne se réalise enfin. « Le terrain est propriété de l'État, cela a fortement compliqué les choses. En plus, le projet de piste cyclable a toujours été associé à la réhabilitation du canal, un dossier complexe », souligne Gérard Simler.
Contournant ces obstacles, le Haut-Rhin avait pris un peu d'avance : les 15 km de piste cyclable qui relient Colmar à Artzenheim ont été mis en circulation au printemps 2009. « Nous avions alors décidé que la piste cyclable suivrait le chemin de halage, et ainsi passerait sous les différents ponts », indique Éric Straumann, conseiller général du canton de Colmar. Il se targue du succès rencontré par l'itinéraire. « La piste est fréquentée, certains jours, par près de 700 personnes. »
Le dernier tronçon, entre Artzenheim et Friesenheim, est long de 25 km, dont 1 km situé sur le département du Haut-Rhin. « On aurait pu commencer les travaux en mars si un arrêté préfectoral ne nous l'avait interdit à cause de la période de nidification des oiseaux », précise Gérard Simler. Les travaux, entamés cette semaine, devraient durer quatre mois, mais l'itinéraire ne sera mis en circulation qu'en mars 2011, après les dernières finitions réalisées à la fin de l'hiver.
Comme la partie haut-rhinoise, recouverte d'un revêtement naturel, le végécol, avec liant végétal, la partie bas-rhinoise bénéficiera d'un revêtement propre. « C'est un nouveau produit issu des hauts fourneaux de Lorraine. Encore plus poreux que le végécol, il empêchera l'eau de pluie de stagner », précise le conseiller général bas-rhinois. Le coût du projet (2,2 millions d'euros) sera pris en charge à hauteur de 1 million par Voies navigables de France (VNF) et 1,2 million par les départements (dont 85 000 € par le Haut-Rhin au prorata du kilométrage).
Pour Éric Straumann, cette future piste en site propre, qui permettra de relier les centres-villes de Colmar et de Strasbourg (*), deviendra le principal atout touristique de la région du Ried. « Le cyclotourisme pourra connaître un vrai développement...extrait dna du 6.08.10

commentaire : bonne initiative pour le coeur et les jambes si pistes cyclables sécurisées

22/05/2010

e vin alsacien génétiquement manipulé ?

– Alors que les agriculteurs et vignerons d’Alsace et de toute la région du Rhin supérieur s’orientent de plus en plus vers une production biologique approuvée par les consommateurs, le ministère de l’Agriculture vient de signer un arrêté autorisant un essai en plein champ de vignes transgéniques. Mauvaise nouvelle pour l’Alsace et toute la région, orientée vers des solutions durables. L’image de marque de l’Alsace, ainsi que le craint l’eurodéputée Sandrine Bélier (Europe Ecologie, photo) pourrait souffrir : «Alors que le gouvernement français ne cesse de communiquer sur la nécessaire préservation de la biodiversité, la signature de cet arrêté apparaît comme une nouvelle évidence du double langage politique. Pour une région qui a fait de la production du vin biologique une priorité et un axe important de développement économique, cette décision risque de surcroît de fragiliser toute une filière et de dénaturer l’image des vins d’Alsace. Nous demandons le retrait de cette autorisation techniquement inutile et contraire à l’intérêt public».

Cette prise de position recueille sans doute le soutien des vignerons de part et d’autre du Rhin. L’image d’une production viticole aux gènes modifiés ne correspond en rien aux grandes orientations de la région du Rhin supérieur, ni même au Grenelle de l’environnement lancé par le président Sarkozy. L’arrêté ministériel est d’autant plus surprenant que le Tribunal administratif de Strasbourg avait déjà annulé en 2009 une première autorisation d’effectuer des tests en plein champ avec des ceps de vigne génétiquement modifiés.

On peut légitimement poser la question à qui profite le crime : aux multinationales telles que Monsanto ? A la concurrence d’autres régions viticoles ? S’agit-il d’augmenter la productivité ? Les tests concernent l’éradication des nématodes véhiculant le virus du «court-noué», qui obligent à prendre la décision radicale d’arracher la parcelle de vignoble infectée. Cependant, ainsi que le soulignent Sandrine Bélier et son collègue eurodéputé Jose Bové, vice-président de la commission de l’environnement du Parlement européen, des recherches effectuées au mois de novembre 2008 avaient déjà démontré que ces modifications génétiques n’étaient aucunement efficaces contre ces nématodes. Par conséquent, on ne comprend pas pourquoi la même expérience aurait dorénavant une efficacité supérieure. Il semble ainsi parfaitement inutile d’infester le piémont des Vosges d’organismes génétiquement modifiés.

Pour Jose Bové, «Le court-noué est un problème agronomique et sanitaire qui doit être pris au sérieux. La recherche dans ce domaine doit être orientée vers des alternatives multiples, issues des savoir-faire paysans et de leurs capacités d’organisation. Malheureusement, la modernisation ne prend pas en compte les besoins fondamentaux de l’avenir de l’agriculture en général et de la vigne dans ce cas particulier».

Sachant que Sandrine Bélier autant que Jose Bové savent utiliser les médias à merveille, l’espoir subsiste que leur démarche aboutisse et que la vigne alsacienne ne devienne un succédané de vin californien ou australien. Un patrimoine et une tradition authentique de plusieurs siècles demandent à être protégés de cette pseudo-modernité !

source2ufer

02/05/2010

Troc au jardin Le principe est simple : échanger gratuitement ses propres plantes contre celles d'un autre jardinier amateur

Chacun peut ainsi apporter vivaces, arbustes, rhizomes, bulbes, boutures ou graines dimanche entre 9 h 30 et 12 h 30 avant d'en choisir d'autres à partir de 14 h via un système de tickets.

Mieux vaut arriver avec ses pots étiquetés avec le nom de la plante. Les organisateurs se chargent ensuite de faire le tri et de classer les plantes par catégories pour faciliter le troc de l'après-midi.

Cette opération rassemble de plus en plus d'adeptes au fil des éditions dans les somptueux jardins de la villa Burrus, à Sainte-Croix-aux-Mines. L'occasion de les découvrir, mais aussi de profiter des animations prévues par les trois associations organisatrices, à savoir «Un Jardin passionnément» (qui a notamment créé sur place des fameux carrés de verdure patchwork), Val Avenir et Alsace Nature Lièpvrette.
Les visiteurs pourront participer aux ateliers (taille d'arbres fruitiers, fabrication d'un nichoir à oiseau, créations plastiques), s'intéresser à une exposition de la Ligue de protection des oiseaux. Sur place également : animation musicale, petit marché artisanal, repas chauds, salon de thé. Le tout, au naturel.

 

A. M.

Dimanche 2 mai, sixième bourse aux plantes dans le parc de la villa Burrus,Sainte-Croix-aux-Mines / Bourse aux plantes renseignements Tél: 06 81 00 39 17. Accès libre. source DNA 30/04/2010
Commentaire : une très belle initiative d'échanges gratuits entre amateurs de jardins qui favorise la biodiversité