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26/05/2010

Aucun pays n'a réussi à enrayer l'érosion de la biodiversité

La troisième édition des "Perspectives mondiales de la biodiversité", publiée lundi 10 mai par les Nations unies, confirme, chiffres à l'appui, que la communauté internationale a échoué à freiner l'érosion de la biodiversité, comme elle s'y était engagée en 2002. Aucun des 110 pays qui ont remis un rapport à l'ONU - document devant faire état des progrès réalisés - n'est au rendez-vous de 2010. "Les écosystèmes sur lesquels reposent l'économie, l'agriculture, la vie (...) sont menacés d'une rapide dégradation, voire de disparition, si aucune action radicale n'est engagée pour les préserver", écrivent les auteurs du rapport.

La superficie et l'état des habitats naturels dans la majorité des parties du monde continuent de diminuer. Trois "points de basculement" sont identifiés : les lacs d'eau douce gagnés par les algues et l'asphyxie, "l'effondrement de plusieurs écosystèmes de massifs coralliens" et "le dépérissement de vastes zones de forêt amazonienne".

Tous les indicateurs servant à décrire l'état de nature et les risques d'extinction des espèces sont au rouge. Ce rapport va alimenter les discussions engagées par les Nations unies pour se fixer de nouveaux objectifs après le rendez-vous manqué de 2010. La communauté internationale se retrouvera en octobre à Nagoya (Japon) pour arrêter sa décision.

Laurence Caramel source le monde 12.05.10.

commentaires

Tant que la communauté internationale refusera d'aborder la question de la prolifération de notre propre espèce, la situation continuera inexorablement à se dégrader. La vanité des uns et l'indifférence des autres nous conduira au bord du gouffre et ce n'est qu'à cette dernière limite que nous nous réveillerons, peut-être. Que de temps perdu! Cette planète aurait pu être un paradis...

On ne peut pas sauver une nature que l'on n'aime pas pour elle-même mais seulement pour notre jouissance et notre intérêt humain. L'humanocentrisme qui nous sert de pensée unique ne peut que ravager la nature, les animaux et pour finir l'homme lui-même.

22/05/2010

e vin alsacien génétiquement manipulé ?

– Alors que les agriculteurs et vignerons d’Alsace et de toute la région du Rhin supérieur s’orientent de plus en plus vers une production biologique approuvée par les consommateurs, le ministère de l’Agriculture vient de signer un arrêté autorisant un essai en plein champ de vignes transgéniques. Mauvaise nouvelle pour l’Alsace et toute la région, orientée vers des solutions durables. L’image de marque de l’Alsace, ainsi que le craint l’eurodéputée Sandrine Bélier (Europe Ecologie, photo) pourrait souffrir : «Alors que le gouvernement français ne cesse de communiquer sur la nécessaire préservation de la biodiversité, la signature de cet arrêté apparaît comme une nouvelle évidence du double langage politique. Pour une région qui a fait de la production du vin biologique une priorité et un axe important de développement économique, cette décision risque de surcroît de fragiliser toute une filière et de dénaturer l’image des vins d’Alsace. Nous demandons le retrait de cette autorisation techniquement inutile et contraire à l’intérêt public».

Cette prise de position recueille sans doute le soutien des vignerons de part et d’autre du Rhin. L’image d’une production viticole aux gènes modifiés ne correspond en rien aux grandes orientations de la région du Rhin supérieur, ni même au Grenelle de l’environnement lancé par le président Sarkozy. L’arrêté ministériel est d’autant plus surprenant que le Tribunal administratif de Strasbourg avait déjà annulé en 2009 une première autorisation d’effectuer des tests en plein champ avec des ceps de vigne génétiquement modifiés.

On peut légitimement poser la question à qui profite le crime : aux multinationales telles que Monsanto ? A la concurrence d’autres régions viticoles ? S’agit-il d’augmenter la productivité ? Les tests concernent l’éradication des nématodes véhiculant le virus du «court-noué», qui obligent à prendre la décision radicale d’arracher la parcelle de vignoble infectée. Cependant, ainsi que le soulignent Sandrine Bélier et son collègue eurodéputé Jose Bové, vice-président de la commission de l’environnement du Parlement européen, des recherches effectuées au mois de novembre 2008 avaient déjà démontré que ces modifications génétiques n’étaient aucunement efficaces contre ces nématodes. Par conséquent, on ne comprend pas pourquoi la même expérience aurait dorénavant une efficacité supérieure. Il semble ainsi parfaitement inutile d’infester le piémont des Vosges d’organismes génétiquement modifiés.

Pour Jose Bové, «Le court-noué est un problème agronomique et sanitaire qui doit être pris au sérieux. La recherche dans ce domaine doit être orientée vers des alternatives multiples, issues des savoir-faire paysans et de leurs capacités d’organisation. Malheureusement, la modernisation ne prend pas en compte les besoins fondamentaux de l’avenir de l’agriculture en général et de la vigne dans ce cas particulier».

Sachant que Sandrine Bélier autant que Jose Bové savent utiliser les médias à merveille, l’espoir subsiste que leur démarche aboutisse et que la vigne alsacienne ne devienne un succédané de vin californien ou australien. Un patrimoine et une tradition authentique de plusieurs siècles demandent à être protégés de cette pseudo-modernité !

source2ufer

08/05/2010

12 000 pingouins de Humboldt, une espèce menacée.

 Sur la côte pacifique au nord du Chili, grouillent encore environ 12 000 pingouins de Humboldt, une espèce menacée. Mais la construction prévue de trois centrales à charbon menace de détruire leur milieu de vie. Les mines de cuivre andines devraient être approvisionnées avec l’électricité produite. 

Le projet ne serait pas seulement catastrophique pour les pingouins : les fondements de vie de la population locale sont également menacés. Le mouvement citoyen MODEMA résiste efficacement contre ce projet depuis des années. Mais avec le nouveau président Sebastián Piñera, ces réussites sont fortement menacées.

S’il vous plait, signez notre lettre de protestation ici :

www.sauvonslaforet.org

Un grand merci

02/05/2010

Troc au jardin Le principe est simple : échanger gratuitement ses propres plantes contre celles d'un autre jardinier amateur

Chacun peut ainsi apporter vivaces, arbustes, rhizomes, bulbes, boutures ou graines dimanche entre 9 h 30 et 12 h 30 avant d'en choisir d'autres à partir de 14 h via un système de tickets.

Mieux vaut arriver avec ses pots étiquetés avec le nom de la plante. Les organisateurs se chargent ensuite de faire le tri et de classer les plantes par catégories pour faciliter le troc de l'après-midi.

Cette opération rassemble de plus en plus d'adeptes au fil des éditions dans les somptueux jardins de la villa Burrus, à Sainte-Croix-aux-Mines. L'occasion de les découvrir, mais aussi de profiter des animations prévues par les trois associations organisatrices, à savoir «Un Jardin passionnément» (qui a notamment créé sur place des fameux carrés de verdure patchwork), Val Avenir et Alsace Nature Lièpvrette.
Les visiteurs pourront participer aux ateliers (taille d'arbres fruitiers, fabrication d'un nichoir à oiseau, créations plastiques), s'intéresser à une exposition de la Ligue de protection des oiseaux. Sur place également : animation musicale, petit marché artisanal, repas chauds, salon de thé. Le tout, au naturel.

 

A. M.

Dimanche 2 mai, sixième bourse aux plantes dans le parc de la villa Burrus,Sainte-Croix-aux-Mines / Bourse aux plantes renseignements Tél: 06 81 00 39 17. Accès libre. source DNA 30/04/2010
Commentaire : une très belle initiative d'échanges gratuits entre amateurs de jardins qui favorise la biodiversité

08/04/2010

L'excès de sel, nuit à la santé …Dans certains pays, comme cela a été le cas en France et un peu partout d’ailleurs cette année, l’hiver est très rigoureux et le principal moyen utilisé pour lutter contre le gel et la neige sur les routes, c’est le sel.

Pour rendre les routes praticables et empêcher la paralysie totale des artères de circulation, le réflexe est de saler abondamment afin de redonner au bitume son adhérence. Seulement le problème qui émerge de plus en plus, c’est que l’énorme quantité de sel utilisée le porte au rang des substances polluantes et particulièrement pour les ressources en eau et les terres…
En effet, après avoir rempli sa fonction, le sel accompagne la neige dans sa fonte et s’accumule petit à petit dans le sol nuisant à l’écosystème.
Des universitaires de Toronto ont récemment publié dans la revue ‘Sedimentay Geology’ le résultat de leurs recherches sur ce sujet. Ils révèlent une dégradation progressive de toute la baie de Frenchman qui dessert le lac Ontario. A certains endroits, on note une concentration de chlorure deux fois supérieure à celle des Grands Lacs. Sans compter que, en plus du sel, d’autres polluants automobiles viennent se rajouter. C’est tout l’écosystème qui est touché et on a déjà commencé à constater la disparition de certains poissons, sans compter que l’eau potable de la région provient directement de ce lac.

.....

Mais il ne suffit pas de constater les problèmes, encore faut-il tenter de trouver des alternatives. Actuellement le sel représente 98 % des moyens pour faire fondre la neige et le gel. Rien qu’en France, qui est concernée par ce problème mais de façon moins systématique, c’est plus d’un million de tonnes de sel qui sont déversées sur les routes. Une autre solution est parfois utilisée : le sable. Il ne s’agit plus de faire fondre la neige, mais plutôt d’augmenter l’adhérence à la route. Néanmoins, ce procédé est plus coûteux (il nécessite 3 fois plus d’énergie) et a également un impact sur l’environnement....

extraits plus d'infos en cliquant ici

commentaire : stop au sel fausse bonne solution qui dégrade nos routes en plus et augmente nos imôts inutilement. limitons-nous à un usage modéré du sable simplement

03/04/2010

Pourquoi et comment estimer la valeur économique de la biodiversité forestière ?

Les constats scientifiques sur l’érosion de la biodiversité sont alarmants. Les différents
acteurs des politiques publiques en sont conscients ; mais les termes de négociation ou
l’efficacité des décisions s’expriment et se mesurent selon des critères économiques, qui
peuvent difficilement rendre compte de la biodiversité, de ses valeurs et même de ses
« services ». Des économistes ont cependant imaginé des méthodes d’évaluation
indirecte et partielle de la biodiversité pour différents types de problèmes. Le Cemagref
en a fait, pour ce qui peut s’appliquer en forêt tempérée, une synthèse
à vocation de
guide méthodologique. Les auteurs donnent ici un bref aperçu de ce travail, impossible
à résumer en quelques pages.

Dans un contexte où la perte du nombre d’espèces est mille fois plus élevée que le taux naturel d’extinction
(Blondel, 2005) et où la France s’est fixé comme objectif de stopper cette érosion d’ici 2010, la préservation de la biodiversité est devenue un enjeu important
.
Lamultiplication des travaux réalisés sur cette thématique en est la preuve. En 2005, le Millennium Ecosystem Assessment (MEA) a évalué les conséquences des changements que subissent les écosystèmes pour le bien-être humain. En 2008, une étude (Braat et ten Brink, 2008) a estimé le coût de l’inaction, celui-ci étant défini comme le « dommage environnemental survenant en l’absence de mesures additionnelles ou de réformes ». Récemment, un rapport sur l’approche économique de la biodiversité et des services liés aux écosystèmes a été publié et propose des valeurs de référence, notamment pour les services rendus par les forêts tempérées (CAS, 2009).
Par rapport à ces différentes démarches dont l’un des principaux objectifs est de sensibiliser un large public
aux problèmes induits par la perte de biodiversité, notre travail vise un public plus restreint et déjà
conscient de ce problème : les gestionnaires de forêts publiques et privées.
Même s’il est reconnu que les forêts représentent plus de la moitié de la biodiversité terrestre, les gestionnaires forestiers ont besoin de mesurer cette valeur en termes économiques pour avoir des éléments
d’arbitrage pertinents et ainsi mieux intégrer la biodiversité dans leurs choix de gestion.

lire la suite en cliquant sur  le Texte intégral / Full text en bas de ici  cemagref

ou ici

commentaire : c'est un article plus technique due d'ordinaire mais utile pour comprendre les enjeux pour la préservation de la biodiversité

30/01/2010

au cinéma l’Odyssée à Strasbourg le mardi 2 février 2010, à 18h Entrée gratuite: conférence-projection « les milieux aquatiques d'Alsace

A l’occasion de la journée mondiale des zones humides, la Région Alsace, la Ville de Strasbourg, la DREAL Alsace et Alsace Nature vous invitent à

une conférence-projection au cinéma l’Odyssée à Strasbourg
le mardi 2 février 2010, à 18h.

Serge Dumont, plongeur et naturaliste alsacien, commentera en direct ses images tournées dans les milieux aquatiques d’Alsace.
En immersion totale, découvrez la plaine d’Alsace comme vous ne l’avez jamais vue !

Venez nombreux assister à la conférence-projection
« les milieux aquatiques d'Alsace : une biodiversité à découvrir ! ».

La conférence-projection est tout public : pour petits et grands, pour novices et initiés !
Entrée gratuite.

02/01/2010

2010 : année internationale de la biodiversité

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2010 est l’Année internationale de la diversité biologique et des personnes dans le monde entier travaillent à protéger cette irremplaçable richesse naturelle et pour réduire la perte de biodiversité.

C'est + important que nos petis plaisirs égoistes ou cartes de voeux de bonheur illusoires.....voir la vidéo

UN Secretary General Welcome Message for the 2010 International Year of Biodiversity from CBD on Vimeo.

 

extraits traduits en français

La contribution de la biodiversité à votre vie n’est pas seulement pratique, physique et utilitaire, elle est aussi culturelle. La diversité du monde naturel a été une source constante d’inspiration tout au long de l’histoire de l’humanité, elle a influencé les traditions, la manière dont notre société a évolué et a fourni les biens et services de base qui ont permis au commerce et à l’économie de se construire. La disparition d’une espèce unique représente une perte incalculable et nous appauvrit tous.

La perte d’une espèce symbolique n’est pas seulement une tragédie culturelle, elle menace également notre survie. La merveilleuse et abondante diversité du monde naturel est mise en danger par les activités humaines. L’abattage ou l’incendie des forêts, la disparition des mangroves, la pratique de l’agriculture intensive, les agressions de la pollution, la surpêche et les effets du changement climatique, tout cela détruit la biodiversité.

Nous pouvons arrêter cela, la question est de savoir si nous allons le faire. L’Année internationale de la diversité biologique représente notre chance de le prouver".

source cdurable

C’est vital pour le bien-être présent et futur de l’humanité. Nous devons faire plus. Le temps est venu d’agir. L’Année internationale de la biodiversité est donc une occasion unique pour mieux comprendre le rôle crucial que joue la biodiversité dans le maintien de la vie sur Terre.

consulter le site

26/12/2009

L'huile de palme que nous consommons détruit les forêts d'Asie du Sud-Est

La moitié des produits de supermarché que nous consommons contiennent de l'huile de palme. Pourtant, les plantations massives de palmiers à huile qui permettent sa fabrication ont des conséquences environnementales et écologiques sans précédent pour la forêt, la biodiversité et les peuples indigènes d'Asie du Sud-Est...

L'huile de palme : l'huile la plus consommée dans le monde !

L'huile de palme est une huile végétale extraite par pression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile. L'huile de palme est un ingrédient essentiel de la cuisine africaine et se retrouve dans les plats sud américains ou asiatiques. De plus, elle est massivement employée dans la fabrication des aliments industriels dont les consommateurs occidentaux raffolent. Ainsi, on la retrouve dans la moitié des produits proposés à la vente dans les supermarchés : paquets de biscuits, margarines, sauces, mayonnaises, pâtes à tartiner, chocolat, huiles alimentaires, viennoiseries, chips, glaces et autres confiseries mais aussi dans les cosmétiques (savons, rouges à lèvres...).

Enfin, l'huile de palme est de plus en plus utilisée comme diester pour la fabrication d'agrocarburants (anciennement biocarburants).

L'huile de palme est aujourd'hui l'huile la plus consommée dans le monde (25 %)...

lire la suite sur.notre-planete

Commentaire : Sachez en davantage sur les produits cachés qu'on nous balancent et qui sont catastrophiques pour l'environnement.....

 

20/10/2009

Ouverture de la librairie Planète Métis, l’écologie en livres, sur le net

Ouverture de la librairie Planète Métis, l’écologie en livres, sur le net spécialisée en :

  • Écologie
  • Développement durable
  • Bio
  • Nature

Choix important de livres d’occasion, neufs, numériques et audio avec  page "actualité" pour s'informer des dernières nouvelles dans ces domaines.

L'objectif de Planète Métis est de faire découvrir nos sociétés et notre environnement, afin de permettre à un maximum de citoyens de notre planète de se comprendre et de comprendre notre espace commun.

20/06/2009

"La France a perdu 10 % de ses oiseaux nicheurs"

Frédéric Jiguet, maître de conférences au Muséum national d'histoire naturelle
Quel est l'état de la biodiversité en France ? Comment les oiseaux, les papillons, les plantes se portent-ils ? Quelles conséquences les changements actuels ont-ils sur ces espèces ? Pour mieux répondre, le programme "Vigie-Nature" du Muséum national d'histoire naturelle fédère, dans tout le pays, des réseaux d'observateurs naturalistes volontaires. Le plus ancien, chargé du Suivi temporel des oiseaux communs (STOC), vient de fêter ses vingt ans. Frédéric Jiguet, maître de conférences au Muséum, décrit les grandes évolutions révélées par ce suivi, sensiblement identiques dans tous les pays d'Europe.

Vous êtes le coordinateur scientifique du programme STOC. Quels en sont les principaux résultats ?

En vingt ans, toutes espèces confondues, la France ace perdu 10 % des oiseaux communs nichant sur son territoire. Les plus touchés sont les espèces urbaines (- 20 %) et les espèces agricoles (- 20 %), puis les espèces forestières (- 11 %). Par ailleurs, on constate un déplacement global des populations de 100 km vers le nord, conséquence du réchauffement climatique.

la suite sur LE MONDE | 20.06.09

Commentaire : ce n'est pas une bonne nouvelle!!!


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02/06/2009

Biodiversité en Europe : l'appauvrissement risque de s'accélérer

L'Union européenne n'atteindra pas son objectif d'enrayer la diminution de la biodiversité pour 2010 si tous les partenaires n'intensifient pas leurs efforts de façon significative. Telle est la principale conclusion du rapport qui évalue la mise en œuvre du plan d'action en faveur de la biodiversité. Malgré de belles réussites comme le réseau Natura 2000 et le rétablissement de certaines espèces européennes menacées, un effort immense reste nécessaire.

En 2001, face au déclin alarmant de la diversité de la vie végétale et animale en Europe, l'UE a entrepris d'enrayer ce phénomène en une décennie. Cinq ans plus tard, la Commission a établi un plan concret visant à accélérer la réalisation de cet objectif. Ce plan contient des objectifs spécifiques fixés à l'échelon national et européen ainsi qu'un appel à intégrer la biodiversité dans tous les domaines politiques.

Vers la fin de l'année passée, un rapport a été publié sur les progrès accomplis depuis juin 2006. Ce document fournit un panorama détaillé des mesures prises par les institutions et les États membres de l'UE pour mettre en œuvre le plan d'action.

Bilan de santé de la biodiversité

Ce rapport comporte certaines statistiques inquiétantes. L'analyse des espèces et des habitats bénéficiant d'une protection au titre de la directive «Habitats» de l'UE indique que ne sont pas en situation favorable la moitié des espèces et jusqu'à 80% des types d'habitats revêtant un intérêt européen en matière de conservation. Les oiseaux d'Europe ne vont guère mieux: pour plus de 40% des espèces d'oiseaux du continent, les perspectives ne sont pas bonnes. Cela n'a rien d'étonnant, dans la mesure où les déclins en question sont des phénomènes qui durent depuis des années, et où ces tendances ne peuvent pas s'inverser en l'espace de quelques années. Selon le rapport, l'appauvrissement de la biodiversité au niveau mondial a atteint un niveau critique notamment en zones humides, dans les forêts et parmi les récifs coralliens.

Heureusement, la situation n'est pas uniformément sombre. Les populations d'oiseaux des champs commencent à se stabiliser.

lire la suite en cliquant sur http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1995_biodiv...

 

Chacun d'entre nous peut agir même à son petit niveau. A nous de jouer....