22/05/2010
e vin alsacien génétiquement manipulé ?
– Alors que les agriculteurs et vignerons d’Alsace et de toute la région du Rhin supérieur s’orientent de plus en plus vers une production biologique approuvée par les consommateurs, le ministère de l’Agriculture vient de signer un arrêté autorisant un essai en plein champ de vignes transgéniques. Mauvaise nouvelle pour l’Alsace et toute la région, orientée vers des solutions durables. L’image de marque de l’Alsace, ainsi que le craint l’eurodéputée Sandrine Bélier (Europe Ecologie, photo) pourrait souffrir : «Alors que le gouvernement français ne cesse de communiquer sur la nécessaire préservation de la biodiversité, la signature de cet arrêté apparaît comme une nouvelle évidence du double langage politique. Pour une région qui a fait de la production du vin biologique une priorité et un axe important de développement économique, cette décision risque de surcroît de fragiliser toute une filière et de dénaturer l’image des vins d’Alsace. Nous demandons le retrait de cette autorisation techniquement inutile et contraire à l’intérêt public».
Cette prise de position recueille sans doute le soutien des vignerons de part et d’autre du Rhin. L’image d’une production viticole aux gènes modifiés ne correspond en rien aux grandes orientations de la région du Rhin supérieur, ni même au Grenelle de l’environnement lancé par le président Sarkozy. L’arrêté ministériel est d’autant plus surprenant que le Tribunal administratif de Strasbourg avait déjà annulé en 2009 une première autorisation d’effectuer des tests en plein champ avec des ceps de vigne génétiquement modifiés.
On peut légitimement poser la question à qui profite le crime : aux multinationales telles que Monsanto ? A la concurrence d’autres régions viticoles ? S’agit-il d’augmenter la productivité ? Les tests concernent l’éradication des nématodes véhiculant le virus du «court-noué», qui obligent à prendre la décision radicale d’arracher la parcelle de vignoble infectée. Cependant, ainsi que le soulignent Sandrine Bélier et son collègue eurodéputé Jose Bové, vice-président de la commission de l’environnement du Parlement européen, des recherches effectuées au mois de novembre 2008 avaient déjà démontré que ces modifications génétiques n’étaient aucunement efficaces contre ces nématodes. Par conséquent, on ne comprend pas pourquoi la même expérience aurait dorénavant une efficacité supérieure. Il semble ainsi parfaitement inutile d’infester le piémont des Vosges d’organismes génétiquement modifiés.
Pour Jose Bové, «Le court-noué est un problème agronomique et sanitaire qui doit être pris au sérieux. La recherche dans ce domaine doit être orientée vers des alternatives multiples, issues des savoir-faire paysans et de leurs capacités d’organisation. Malheureusement, la modernisation ne prend pas en compte les besoins fondamentaux de l’avenir de l’agriculture en général et de la vigne dans ce cas particulier».
Sachant que Sandrine Bélier autant que Jose Bové savent utiliser les médias à merveille, l’espoir subsiste que leur démarche aboutisse et que la vigne alsacienne ne devienne un succédané de vin californien ou australien. Un patrimoine et une tradition authentique de plusieurs siècles demandent à être protégés de cette pseudo-modernité !
source2ufer
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08/04/2009
UE : le report du vote sur le vin rosé donne du répit aux Français
L'Union Européenne s'occupe de tout. En effet, vous allez être obligé de boire du vin rosé qui ne sera plus du rosé pur mais un coupage de vin blanc et rouge. Nous vous le disons tout fout le camp..Nous y serions obligés suite à un accord entre l'Union International des Vins et l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC)....
C'est n'importe quoi !!!! Demain pourquoi ne pas autoriser couper du vin avec du lait ou de l'essence...
extraits du Mondedu 07.04.09 par Laetitia Clavreul
La Commission européenne a annoncé, lundi 6 avril, que le vote définitif sur les nouvelles pratiques oenologiques, qui incluent l'autorisation du coupage de vins rouges et blancs pour produire du rosé de table, aura lieu le 19 juin, et non plus le 27 avril. Selon la Commission, ce report fait suite à une demande de l'Organisation mondiale de commerce (OMC), qui veut analyser le projet de règlement européen. Les Français s'opposent au coupage. Ils avaient demandé un report, par l'intermédiaire de Michel Barnier, et ils considèrent avoir été entendus. Les producteurs de rosé comptent profiter de ce délai pour organiser la riposte. Ils vont lancer une pétition sur Internet destinée aux consommateurs et aux sommeliers. Ils espèrent pouvoir convaincre des producteurs de rosé d'autres Etats membres, car la France est isolée sur ce dossier........ La commissaire à l'agriculture, Mariann Fischer-Boel, qui propose d'autoriser l'étiquetage "vin traditionnel" pour les rosés non coupés, s'y refuse. Selon ses services, c'est une question de calendrier : "La réforme doit entrer en application le 1er août", rappelle un porte-parole.
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00:12 Publié dans europe, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coupage, vin, santé | Facebook |