Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/04/2012

Le perchloréthylène sera progressivement interdit dans les pressings

Le perchloréthylène est un solvant largement répandu dans les pressings et les laveries automatiques disposant de machines à nettoyage à sec. Suite à des intoxications et aux alertes lancées par les associations, le gouvernement s'engage à interdire progressivement son utilisation.

 

Le perchloroéthylène est un solvant toxique encore utilisé dans plus de 90% des pressings (cancérogène, mais aussi neurotoxique, hépatotoxique et néphrotoxique). Or, il est à l'origine d'intoxications chez les travailleurs et les riverains. comme en témoigne celui de Mme Bernard à Nice en 2010 pour lequel le gérant du pressing a été mis en examen début 2012.

 

En effet, en cas d'exposition fréquente et intense, le perchloréthylène[1] peut se révéler toxique pour les reins et le système nerveux, et provoquer des irritations des yeux et des voies respiratoires, ainsi que des vertiges et des nausées.

 

Des campagnes de contrôles des pressings sont diligentées depuis 2008 par l'inspection des installations classées, sous l'autorité du ministère de l'Ecologie. Les contrôles sont systématiques en cas de plaintes des riverains et débouchent, en cas de non conformité grave, sur des mesures pouvant aller jusqu'à la suspension des installations.

 

Le ministère de l'Ecologie a mis en consultation, fin 2011, un projet d'arrêté ministériel encadrant les installations de nettoyage à sec utilisant du perchloroéthylène. Ce document prévoit notamment dans sa version actuelle :

  • l'interdiction de toute nouvelle installation fonctionnant au perchloroéthylène située dans des locaux contigus à des habitations.
  • La suspension de l'activité des pressings si la valeur d'action rapide de 1250 μg/m3 recommandée par le Haut Conseil de santé publique est dépassée dans les appartements et locaux contigus aux pressings.
  • L'arrêt progressif des installations existantes fonctionnant au perchloroéthylène : au plus tard au 1er janvier 2018 pour les installations n'étant pas de marque NF, au plus tard au 1er janvier 2022 pour les installations de marque NF, sauf à respecter certaines distances de rejet par rapport aux bâtiments voisins, en tout état de cause, interdiction d'exploiter une machine au perchloréthylène âgée de plus de 15 ans à partir de 2014.

Ces mesures répondent en partie aux demandes du Réseau Environnement Santé (RES) et de l'Association des Victimes des Émanations de Perchloroéthylène des Pressings (ADVEPP) extraits planeteinfo

04/06/2011

L’utilisation du bisphénol A dans la fabrication des biberons interdite par l’Union européen à compter du 1er juin

Commission europeenne – Communique de presse

Bruxelles, 31 mai 2011 – C’est le 1er juin qu’entre en vigueur l’interdiction frappant la commercialisation et l’importation dans l’Union européenne des biberons fabriqués à partir de bisphénol A (BPA) ; ces articles devront donc être retirés de la vente dans l’ensemble de l’Union dès cette date. L’interdiction en question figure dans la directive 2011/8/UE, adoptée vers la fin du mois de janvier. Le 1er mars, l’Union avait déjà interdit la fabrication de tels biberons sur son territoire ; depuis lors, les industriels du secteur s’emploient de leur propre initiative à les retirer du marché.

Le commissaire à la santé et à la politique des consommateurs, M. John Dalli, a déclaré : « Le 1er juin sera un jalon dans nos efforts pour mieux protéger la santé des citoyens de l’Union et, singulièrement, celle des enfants. L’incertitude persiste quant aux effets d’une exposition au BPA pour les nourrissons, de sorte que la Commission a jugé nécessaire et pertinent d’intervenir. Il s’agit de réduire encore l’exposition des membres les plus vulnérables de la population : les nourrissons, précisément. »

Qu’est-ce que le BPA ?

Le BPA est une molécule organique entrant dans la composition des polycarbonates utilisés pour la fabrication d’articles en plastique, tels que les biberons.

De faibles quantités de BPA peuvent passer d’un récipient en plastique porté à haute température dans les aliments qu’il contient (une préparation lactée, par exemple).

C’est au cours des six premiers mois de sa vie que le nourrisson est le plus exposé au BPA, surtout si les préparations lactées sont sa seule source d’alimentation. Comme, durant la même période, le système d’élimination du nourrisson est en cours de formation, il ne peut évacuer le BPA.

Rappel des faits

En 2010, la France et le Danemark ont pris des mesures pour restreindre l’utilisation du BPA : la première s’est limitée aux biberons, tandis que le second a étendu son action aux autres objets susceptibles d’entrer en contact avec des denrées alimentaires et destinés aux enfants.

La Commission a demandé à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) d’évaluer les nouvelles preuves scientifiques ; l’Agence a remis son avis en septembre 2010. Elle concluait que le BPA ne présentait aucun danger si la dose journalière absorbée ne dépassait pas 0,05 milligramme par kilo de poids corporel. L’exposition de n’importe lequel des groupes de population est inférieure à cette limite. Toutefois, l’EFSA a émis quelques réserves quant aux effets possibles de la substance sur les nourrissons et a estimé que des informations plus concrètes sur les zones d’incertitude étaient nécessaires.

En janvier 2011, la Commission a adopté la directive 2011/8/UE, qui interdit la fabrication sur le territoire de l’Union de biberons dont la matière première contient du BPA (à compter du1er mars), d’une part, et la commercialisation et l’importation de tels articles dans l’Union (à compter du1er juin), d’autre part.

Les dispositions relatives au BPA sont désormais incluses dans le règlement (UE) n° 10/201 sur les matériaux et objets en matière plastique destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires, tel qu’il est modifié par le règlement (UE) n° 321/2011.

Pour de plus amples informations :

Directive 2011/8/EU

IP/11/229

Règlement (UE) n° 10/2011

source europa

Commentaire : il en fallu du temps..

05/03/2011

Adieu les biberons au Bisphénol A en Europe

Les biberons contenant du Bisphénol A (BPA) ne sont plus fabriqués en Europe depuis le 1er mars 2011 et ne seront plus vendus à partir du 1er juin. Lorsqu'ils sont chauffés, ces biberons peuvent laisser passer les substances nocives qu'ils contiennent dans le lait des enfants.

Bébé souriant avec un biberon

L'Union européenne a décidé d'appliquer le principe de précaution sur les biberons contenant du Bisphénol A

Ce composé chimique est présent dans les plastiques utilisés pour les produits de consommation courante tels que les boîtes où les récipients en plastique, les revêtements de boîtes de conserves, les résines de soins dentaires ou encore les biberons des enfants.... extraits vedura

24/01/2011

L'Union européenne devrait durcir ses règles sur les OGM

Les institutions européennes accélèrent le pas sur le dossier des organismes génétiquement modifiés (OGM) : lundi 24 janvier, la centriste Corinne Lepage, vice-présidente de la commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen, remet le rapport d'examen d'une importante proposition de la Commission européenne.

Celle-ci, en juillet 2010, a proposé de permettre aux États d'interdire la culture des plantes transgéniques sur leur territoire. Par ailleurs, la révision des procédures d'évaluation des risques liés aux OGM avance rapidement : en mars, des débats publics discuteront des lignes directrices que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publiées en novembre 2010. Enfin, la Commission doit diffuser en février un rapport attendu de longue date sur les conséquences socio-économiques des OGM....

Dans son rapport, Mme Lepage soutient la proposition de M. Dalli, à condition de renforcer les droits des États : "Il faut introduire explicitement la possibilité d'interdire les OGM pour des raisons environnementales autres que celles étudiées par l'EFSA", dit-elle, "notamment en ce qui concerne la biodiversité". De même, "les États doivent pouvoir invoquer les impacts socio-économiques des OGM sur l'agriculture biologique ou conventionnelle".

La Commission ira dans ce sens et va publier une liste des raisons que pourront invoquer les Etats....

Enfin, les règles relatives au conflit d'intérêts seront renforcées : l'EFSA a été vivement critiquée sur ce point, notamment en septembre 2010 lorsqu'il est apparu que la présidente de son conseil d'administration, Diana Banati, participait à un lobby agroindustriel, l'International Life Sciences Institute (ILSI) (Le Monde du 30 septembre 2010). extraits lemonde

Commentaire : espérons enfin que le bon sens va l'emporter sur les appétits croissants des agro-industriels plus motivés par des profits immédiats que la santé future de nos concitoyens et la pression accrue par voie diplomatique des USAmalgré les résultats désastreux dans leurs prpores pays (voir article publié il y a quelques mois sur ce site)

28/12/2010

ix collectivités veulent interdire les véhicules polluants dans le centre des villes

La chasse aux 4×4 et aux vieux moteurs Diesel est ouverte. D'ici quelques années, les véhicules émettant trop de CO2 et de particules fines capables de pénétrer les voies respiratoires pourraient se voir refuser l'accès au centre de certaines villes. Six collectivités vont en effet expérimenter, à partir de 2012, des "zones d'action prioritaires pour l'air" (ZAPA) dont l'accès sera limité voire interdit aux véhicules les plus polluants. Les six collectivités volontaires pour participer à cette expérimentation ont été sélectionnées le 8 décembre. Il s'agit de Grand Lyon, Grenoble-Alpes Métropole, Clermont Communauté, Pays d'Aix, Plaine Commune (Saint-Denis) et Paris.

Cette expérimentation est ciblée sur les communes ou groupements de communes de plus de 100 000 habitants qui souhaitent lutter contre la pollution générée par le trafic routier et ses conséquences sur la santé humaine.

extraits LEMONDE.FR avec AFP

Commentaire : Cette interdiction devrait être mis en oeuvre dans toutes les villes d'Europe

16/06/2010

Cyber action N° 362 : retrait du BPA dans les plastiques alimentaires

Cyber action mise en ligne le 14/06/2010 , en partenariat avec : MDRGF, Réseau Environnement Santé, le WWF, WECF, HEAL, l'Appel de la Jeunesse
Elle sera envoyé à : Président de l'Assemblée Nationale

Elle prendra fin le : 30/06/2010

La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a adopté mercredi 10 juin, à l'unanimité, une proposition de loi destinée à suspendre la commercialisation de biberons produits à base de bisphénol A, ce que nous saluons.
Alors que ce texte sera discuté en séance publique le 17 juin, une majorité d'élus a cependant refusé d'étendre l'interdiction à tous les contenants alimentaires, mais cette décision est complètement illogique.

[ 4 564 participations ]

On ne peut d'un côté vouloir protéger le bébé qui boit du lait dans un biberon et ne rien faire pour protéger le bébé qui boit le lait maternel ou le lait maternisé. Nous rappelons qu'une étude de l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) montre que «l'intoxication du nourrisson est générée 10 fois plus par le lait maternel et 20 fois plus par le lait maternisé que par le biberon lui-même».

Comme l'INSERM vient de le rappeler dans une expertise récente, le BPA est dangereux à très faibles doses pour les personnes qui y sont exposées et en priorité les foetus, avec des impacts sur la santé pour le futur adulte et même sur plusieurs générations. La quasi-totalité de la population est concernée par cette exposition vraisemblablement comme aux Etats Unis (92 % des Américains).

Il faut donc demander l'interdiction du BPA dans tous les plastiques alimentaires au plus vite !

- Mobilisez-vous !
Nous vous invitons à nous retrouver le mercredi 16 juin à 13h devant l'Assemblée Nationale à Paris. Apportez votre pique-nique et venez en famille, entre ami(e)s, collègue(s), prenez des objets en plastique contenant du BPA (plus de données dans notre page information). Nous mettrons à votre disposition des panneaux. Cette mobilisation sera l'occasion pour nous de rencontrer les présidents des groupes parlementaires pour porter votre voix!

pour signer la pétition cliquez ici

20/05/2010

Les biberons au Bisphénol A sont finalement interdits en France

Fin janvier 2010, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) rendait un avis mitigé sur les effets toxiques du Bisphénol A, un composant que l'on retrouve notamment dans la majorité des biberons en plastique. Finalement, l'interdiction de commercialiser des biberons au bisphénol A a été définitivement adoptée par l'Assemblée nationale.

extrait source notre-planete.info

11/03/2010

L'’Europe sur la ligne bémol pour sauver le thon rouge

Biodiversité . Les Vingt-Sept se rangent au côté des Etats-Unis pour une interdiction encadrée du commerce du poisson menacé.

source libération

mais

Le Japon a annoncé, jeudi 11 mars, qu'il s'opposerait à l'interdiction du commerce du thon rouge de l'Atlantique au niveau mondial, une proposition soutenue la veille par l'Union européenne et les Etats-Unis. "L'objectif de la Convention de Washington [ou Cites : l'organisation affiliée à l'ONU chargée de la protection des espèces en danger, Ndlr] est de protéger les espèces en danger et d'empêcher leur extinction, mais je ne pense pas que le thon rouge entre dans cette catégorie", a déclaré le gouvernement japonais.

extrait le monde