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02/05/2010

Troc au jardin Le principe est simple : échanger gratuitement ses propres plantes contre celles d'un autre jardinier amateur

Chacun peut ainsi apporter vivaces, arbustes, rhizomes, bulbes, boutures ou graines dimanche entre 9 h 30 et 12 h 30 avant d'en choisir d'autres à partir de 14 h via un système de tickets.

Mieux vaut arriver avec ses pots étiquetés avec le nom de la plante. Les organisateurs se chargent ensuite de faire le tri et de classer les plantes par catégories pour faciliter le troc de l'après-midi.

Cette opération rassemble de plus en plus d'adeptes au fil des éditions dans les somptueux jardins de la villa Burrus, à Sainte-Croix-aux-Mines. L'occasion de les découvrir, mais aussi de profiter des animations prévues par les trois associations organisatrices, à savoir «Un Jardin passionnément» (qui a notamment créé sur place des fameux carrés de verdure patchwork), Val Avenir et Alsace Nature Lièpvrette.
Les visiteurs pourront participer aux ateliers (taille d'arbres fruitiers, fabrication d'un nichoir à oiseau, créations plastiques), s'intéresser à une exposition de la Ligue de protection des oiseaux. Sur place également : animation musicale, petit marché artisanal, repas chauds, salon de thé. Le tout, au naturel.

 

A. M.

Dimanche 2 mai, sixième bourse aux plantes dans le parc de la villa Burrus,Sainte-Croix-aux-Mines / Bourse aux plantes renseignements Tél: 06 81 00 39 17. Accès libre. source DNA 30/04/2010
Commentaire : une très belle initiative d'échanges gratuits entre amateurs de jardins qui favorise la biodiversité

30/04/2010

Réussir son installation photovoltaïque

....Hélas, les panneaux, mal posés, produisent la moitié seulement du rendement attendu et "risquent de mettre le feu à la maison". Quand il pleut, le joint placé sur le toit se désagrège et du sable tombe à l'intérieur de l'habitation. "Pour réparer ma toiture et reposer correctement les panneaux, je devrais dépenser 13 000 euros !", soupire Catherine....

Le secret de la réussite est là : trouver des artisans qui cumulent une double compétence de couvreur et d'électricien.......

Le ministère de l'environnement assure qu'il existe une formation ad hoc, "QualiPV". "Ce n'est pas une formation mixte, mais une spécialisation en couverture pour les couvreurs et en électricité pour les électriciens", précise toutefois Nadia Beckerich, déléguée générale de l'Association pour la qualité d'installation des systèmes à énergie renouvelable, dite "Qualit'EnR", qui dispense cette formation.....

Mieux vaut faire faire deux ou trois devis : "Ils doivent préciser les dates limites de livraison et d'installation", prévient Didier Michaud, secrétaire du Groupement des particuliers producteurs d'électricité, qui revendique 500 adhérents, en conseillant de consulter les modèles sur son site (Gppep.org). "On peut nous les soumettre, des bénévoles les étudieront." Il faut bien sûr exiger une attestation de garantie décennale, qui permettra de couvrir un dommage. Et vérifier que le matériel acheté dispose d'un "avis technique" favorable, sur le site du Centre scientifique et technique du bâtiment (Cstb.fr).

 

extraits du monde du 30.04.10

Commentaire : la prochaine bulle sera SOLAIRE et les aigrefins se frottent les mains. Voir, exiger, contrôler d'autant que le rendement réel est le plus souvent bien inférieur à celui que vous allez réellement constaté, sans compter une détérioration mécanique de ce rendement dans le temps.... Ah les gogos qui se jettent sur les réductions fiscales sans discernement....!!!!

 

27/04/2010

Quand Goldman Sachs profitait de la crise des crédits

Une commission du Sénat américain a publié samedi 24 avril des courriels (.pdf)  qui montrent comment la banque Goldman Sachs a profité de la crise des crédits immobiliers à risques pour empocher des dizaines de millions de dollars.  "Les banques d'investissement comme Goldman Sachs n'étaient pas de simples courtiers, elles étaient les promoteurs intéressés de produits financiers risqués et complexes qui ont favorisé l'éclosion de la crise", écrit Carl Levin, le président de la Sous-Commission sénatoriale permanente d'enquête, dans un communiqué accompagnant la publication de ces documents. Les messages n'apportent pas de preuve que la banque ait enfreint la loi, mais montrent ses dirigeants se gargarisant de profits réalisés grâce à la crise en 2007.

Dans un de ces messages, le PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, écrit : "Nous n'avons bien évidemment pas échappé à la pétaudière des crédits immobiliers à risque. Nous avons perdu de l'argent et ensuite nous en avons gagné plus que nous n'en avons perdu grâce à nos positions courtes" – opérations boursières permettant à un opérateur de réaliser des gains en pariant sur la baisse d'une valeur.

"NOUS ALLONS NOUS FAIRE BEAUCOUP D'ARGENT"

Dans un autre courrier, David Viniar, directeur financier de la banque se félicite d'avoir gagné plus de 50 millions de dollars en une journée grâce à ces positions courtes en pariant sur la baisse de titres liés à des créances immobilières."Ca dit bien ce qui pourrait arriver à ceux qui ne sont pas blindés en positions courtes", écrivait-il.

Dans le quatrième courriel divulgué, un manager de la banque réagit aux mauvaises nouvelles annoncées par les agences de notation qui ont fait perdre de l'argent à de nombreux investisseurs. "Il semble que nous allons nous faire beaucoup d'argent", se réjouit le manager. Ce à quoi répond son interlocuteur : "oui, nous sommes bien positionnés".

La publication de ces messages tombe mal pour Goldman Sachs....

extraits du monde de ce jour

commentaire : quand on tient le tenant et les aboutissants, on peut plumer les braves gens à bon compte...cela s'appelle de l'escroquerie en bandes organisées et du vol... Cela mérite de très lourdes peines de prison

05/04/2010

Quand l’iPhone se met à bégayer

Le téléphone d’Apple serait-il victime d’un étrange bug ? Des abonnés subissent des facturations abusives de leurs SMS : un seul message est facturé plusieurs fois. Hypothèse la plus probable : l’iPhone aurait du mal à gérer les caractères spéciaux, type “ç” ou “ê” insérés dans les SMS.

Depuis quelques mois, Patrick est victime d’une facturation bégayante des SMS envoyés depuis son iPhone. Factures à l’appui, cet abonné à 60 montre que certains messages lui sont facturés deux fois, d’autres cinq, d’autres dix… jusqu’à 37 fois pour un même SMS !

Le service clients de son opérateur, SFR, a remboursé les messages, mais cherche encore à comprendre. Interrogé par 60, il émet plusieurs hypothèses, dont une surprenante : les caractères spéciaux –smileys, “ç”, ou même les simples lettres accentuées comme le “ê”– comptent pour plusieurs caractères.

Des victimes en France mais aussi en Suisse

L’explication paraîtrait fantaisiste si Anne-Sophie, victime d’un problème similaire il y a plus d’un an, n’avait reçu la même de la part d’un télé-conseiller… d’Orange ! Elle aussi avait un iPhone : «On m’a dit que, pour une raison inconnue, l’appareil pouvait compter un “ç” pour 53 caractères», nous raconte-t-elle. De quoi dépasser rapidement le seuil de 160 caractères, limite de taille du SMS.

lire la suite sur   60 millions de consommateurs

15/02/2010

Distribution d'eau : la concurrence s'éveille, les prix baissent

France

"Enfin une bonne nouvelle ! Les prix de l'eau sont orientés à la baisse. L'enquête annuelle de la Fédération professionnelle de l'eau, réalisée par la société d'études BIPE, attendue fin février, devrait conclure à une diminution moyenne des tarifs de 5 % à 9 %. La raison : le secteur, qui a longtemps fonctionné en oligopole, s'éveille à la concurrence, sous la pression des élus municipaux.....

L'intercommunalité pousse les collectivités à se regrouper et à reprendre la main pour obtenir des baisses substantielles de prix. Les élus s'entourent des meilleurs conseillers : "Il arrive que nous retrouvions, face à nous, d'anciens collaborateurs passés au public et très au fait de nos métiers", admet un dirigeant d'entreprise privée.....

Sans attendre l'expiration des contrats, les élus mettent à profit une autre innovation de la loi Sapin, le rendez-vous quinquennal. La Communauté urbaine de Lille (60 communes, 300 000 abonnés) a ainsi fait appel à une commission d'arbitrage pour tenter de "récupérer une partie des 152 millions d'euros que Suez a provisionnés pour réaliser des travaux, et qui n'ont pas été complètement dépensés", explique Alain Cacheux, son président : "Nous attendons de cette négociation ardue une baisse de 10 % du prix de l'eau potable, compensée par une hausse de la "redevance assainissement" afin de financer la construction d'une station d'épuration."

Marc Daniel et Isabelle Rey-Lefebvre

Commentaire :

Ah ! le capitalisme à la française ! Depuis plus d’un siècle, les compagnies d’eau rackettent le consommateur dans l’indifférence générale. Il suffit qu’une concurrence publique un peu sérieuse apparaisse, et les prix s’effondrent... Comme quoi, le public, ça peut être très efficace face au privé !  

Extraits et lire suite sur le monde du 14.02.10

16/01/2010

La solitude de Bradley Birkenfeld face à la lutte contre la fraude fiscale

Commentaire : Malheur à celui qui le scandale arrive.......

L'Américain Bradley Birkenfeld se serait bien vu dans la peau d'un "whistleblower" - ces "lanceurs d'alerte" qui bénéficient de la clémence de la justice pour avoir dénoncé un acte délictueux au sein de leur entreprise. Mais l'ancien gestionnaire de fortune chez UBS, dont le témoignage a permis de mettre au jour un vaste système d'encouragement à la fraude fiscale pratiqué aux Etats-Unis par le géant bancaire, devait purger, dès vendredi 8 janvier, sa peine de prison. En août 2009, une cour de Floride l'avait condamné à quarante mois de détention pour complicité de fraude fiscale, estimant qu'il n'avait accepté de collaborer qu'après avoir été dénoncé par l'un de ses clients.

Avant de rejoindre sa geôle, M. Birkenfeld, dont les confessions ont obligé UBS à payer aux Etats-Unis une amende de 780 millions de dollars (545 millions d'euros) et poussé 10 000 fraudeurs à se dénoncer, a stigmatisé l'injustice qui lui est faite. Dimanche 3 janvier, dans l'émission "60 minutes" de la chaîne américaine CBS, il s'est offusqué d'être le seul à payer : "Je leur ai livré la plus grosse affaire de fraude fiscale au monde. J'ai dénoncé 19 000 criminels internationaux et je serai le seul à aller en prison pour cela ? Et pas un seul banquier suisse ?"

Son avocat, .... Me Kohn expliquait qu'emprisonner l'ex-banquier d'UBS serait "l'une des plus grandes erreurs commises par les Etats-Unis", et que cela dissuaderait les "autres Bradley Birkenfeld" de se manifester.

..... Aucun membre de la direction d'UBS n'a été inquiété. L'affaire s'est soldée en août 2009 par un arrangement extrajudiciaire obligeant la banque à livrer les noms de 4 450 clients. Le Parti socialiste suisse avait alors déposé une plainte pénale contre les anciens dirigeants d'UBS, Marcel Ospel et Peter Kurer, pour complicité de fraude fiscale. Bradley Birkenfeld se disait prêt à coopérer. En vain : à la mi-décembre 2009, le parquet de Zurich, qui n'a même pas pris la peine d'entendre l'ex-banquier, a renoncé à ouvrir une enquête.

Agathe Duparc extrait du Monde

18/12/2009

Bourses : l'essor des bourses parallèles dites "dark pools" inquiète

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Les "dark pools" sont en quelque sorte des "Bourses de l'ombre", des plates-formes permettant à un investisseur de vendre ou d'acheter des actions de façon anonyme. Le principe en soi n'est pas contestable. Les investisseurs ont toujours échangé entre eux des gros blocs de titres, hors marché, en s'entendant sur le prix. L'objectif est de ne pas chahuter la Bourse, de ne pas faire chuter ou flamber les prix avec une quantité trop importante de titres.

Mais depuis 2007, la mise en place de la directive Marchés d'instruments financiers (MIF) a ouvert à la concurrence le marché boursier et mis fin au monopole des opérateurs historiques (Euronext, London Stock Exchange etc..). Les banques et les opérateurs de marché s'y sont engouffrés pour créer les "dark pools" et se procurer ainsi des sources de revenus complémentaires.

Aujourd'hui ce marché électronique et ultra-sophistiqué représenterait moins de 10 % des échanges totaux. Mais "la progression des "dark pools" peut être dangereuse au regard des objectifs de la régulation, et notamment de l'efficience des marchés", s'inquiète Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des marchés financiers (AMF). Ces marchés de l'ombre font notamment redouter des manipulations de cours : on vend des actions sur une Bourse transparente pour faire baisser le cours officiel et l'on en achète ensuite sur une dark pool, à bon prix.

....

Aux Etats-Unis le phénomène des "dark pools" inquiète aussi le régulateur. La présidente de la Securities and Exchange Commission (SEC), Mary Schapiro, a été la première à s'en alarmer. "Ce manque de transparence a le potentiel de saper la confiance du public dans les marchés actions", a-t-elle déclaré en août.

Aux Etats-Unis, les dark pools ont émergé au début des années 1990. Mais leur nombre a crû ces récemment, avec la sophistication des systèmes informatiques. Aussi le système, de "consolidated tape" mis en place il y a trente ans, afin d'agréger l'ensemble des ordres enregistrés sur les différents marchés réglementés, semble ne plus suffire. En octobre, la SEC a annoncé des mesures plus strictes pour limiter l'essor de ces plates-formes opaques.

"Dark pool". Plate-forme d'échanges de gros blocs d'actions opérés de façon confidentielle.

En Europe. Les grandes Dark Pools sont Liquidnet, EuroMillenium, Smartpool (gérée par Nyse-Euronext) et bientôt Baikal (gérée par la Bourse de Londres). Ces plates-formes se sont développée à partir de 2007 après la directive "MIF" sur la libéralisation du marché des opérateurs de Bourse.

Pour ces Bourses, le sujet n'est pas tant celui des "dark pools" que celui d'une concurrence déloyale des banques dans ce domaine. De fait, depuis 2007, les Bourses historiques ont développé leurs propres "dark pools". Nyse-Euronext, la Bourse transatlantique a créé SmartPool et le London Stock exchange (LSE), de Londres, s'apprête à mettre sur pieds "très prochainement" la sienne, Baikal. Et selon eux, il y a des "bonnes" et des "mauvaises" "dark pools". Celles qui obéissent à des règles de transparence et de surveillance, car elles sont gérées par des opérateurs de Bourse comme eux et leurs nouveaux concurrents, les plates-formes alternatives telles Turquoise ou Chi-X. Et puis il y a les autres, celles mises en place en interne par les banques qui n'ont pas les mêmes exigences.

Les banques ont en effet développé des "dark pools" appelées "crossing network", comme un service complémentaire offert à leurs clients. Mais n'ayant pas le statut d'opérateur de marché, mais celui de banques, elles ne sont pas soumises aux mêmes règles. Elles ne doivent pas assumer une surveillance des ordres. Le prix est fixé plus librement. Et les ordres ne transitent pas par une chambre de compensation. En cas de problème (faillite de la banque, etc.), les investisseurs supportent seuls le risque de contrepartie. Enfin, elles peuvent être discrétionnaires et refuser l'accès de leurs "dark pools" à des clients extérieurs.

Pour les Bourses historiques, déjà sévèrement ébranlées par l'arrivée de plates-formes alternatives qui ont rogné leurs parts de marché, c'en est trop. "Nous sommes favorables à la concurrence mais cette concurrence n'est pas loyale", dénonce Roland Bellegarde, vice président exécutif chez Nyse Euronext.

"Les Bourses sont ambiguës, estime pour sa part un banquier. Si le message est d'exiger plus de transparence, il faut aller plus loin. Ici elles ne réclament que le droit pour tout le monde de dissimuler la même chose !". Entre ces deux camps, la Commission va rapidement devoir arbitrer.

Claire Gatinois

LE MONDE extrait 16/12/09

Commentaire ; c'est en trop et comme le signale une réaction de Kiko, nous devrons bientôt retirer notre argent des banques, car après les superbonus, étrangement taxés uniquement sur 2009, une nouvelle arnaque est de nouveau organisée par les banquiers en trippot clandestins dignes des années 30. Après les subprimes, un nouveau scandale en perspective

Les dirigeants devraient bien comprendre une chose, finalement assez simple : les crises économiques font le lit des populistes, des révolutions et des des despotes. La politique de l'autruche (on fait semblant de réguler pour faire plaisir au peuple, mais au fond on laisse faire le "business as usual") nous conduit droit dans le mur. Un autre monde est possible. Ce slogan n'est ni de droite ni de gauche. C'est une question de simple survie... de la démocratie.

Ah, et puis il y a bien plus de 40 banques. Chers concitoyen/ne/s nous serons plumés sournoisement par le cancer bancaire. A moins que nous ne soutenions et poussions avec force nos politiciens, Angela, Gordon et Nicolas. Bon courage.

Les banquiers mangent les sous de tout le monde, brillamment... Offrez- vous pour Noël le dernier Attali sur le Crise.

Voilà que les spéculateurs "officiels" se plaignent de la concurrence des spéculateurs "au noir" ! Rigolons, rigolons, mes frères habituellement cocus, ils seront de plus en plus nombreux à nous faire cracher le sang. On apprécie, évidemment. Les "régulateurs sont inquiets", alors qu'ils n'ont jamais rien régulé et qu'ils n'ont pas l'intention de le faire. Et les journalistes gobent ça ? et nous le reservent sans la critique virulente qu'ils devraient en faire ? Quele soumission au système !

Bref, tout recommence comme avant !! A quand la prochaine crise ? Et que fait notre Conducator National ?

17/12/2009

Comment limiter facilement sa consommation d’énergie pendant l’hiver ?

RAPPEL des bons gestes
Alors que les premiers grands froids de l’hiver sont arrivés ce week-end, l’ADEME rappelle les gestes malins à adopter pour limiter ses dépenses énergétiques et donc économiser de l’argent, tout en restant au chaud ! En effet, en période de grand froid, la consommation électrique des ménages français atteint des niveaux très élevés. De fortes consommations sur des périodes prolongées peuvent aboutir à des coupures ponctuelles de courant dans les zones les plus fragilisées. Pour répondre à cette forte demande, des moyens complémentaires de production d’électricité (centrales thermiques utilisant des énergies fossiles) peuvent être activés par les différents producteurs français. Ces moyens de pointe sont le plus souvent fortement émetteurs de CO2 ; il est donc indispensable de modérer avec encore plus d’attention notre consommation d’énergie durant ces périodes.

Au quotidien

- Garder un œil sur la température intérieure : 19°C dans les pièces à vivre, 16°C à 17°C dans les chambres, c’est bon pour la santé, le porte-monnaie et l’environnement. Passer de 20°C à 19°C, c’est réduire sa consommation d’énergie de 7%. Et en cas d’absence prolongée, mais aussi lorsque l’on est absent dans la journée, il est important de baisser le chauffage. Il est inutile de pousser les convecteurs électriques au maximum lors de l’allumage : ils ne chaufferont pas la pièce plus vite.

- Empêcher la chaleur de s’échapper : Fermer les volets la nuit et le matin avant de partir de chez soi empêche le froid d’entrer et permet ainsi de réduire sa consommation de chauffage. Il est toutefois indispensable d’aérer son logement : il suffit pour cela d’ouvrir les fenêtres 5 minutes par jour et de penser à éteindre les radiateurs à ces moments-là.

- Limiter sa consommation d’électricité : Pour limiter sa consommation d’énergie, il faut également penser à la consommation des appareils électriques : l’utilisation des lave-linge, sèche-linge et lave-vaisselle en dehors des périodes de pics de consommation, l’extinction des lumières inutiles ou encore la mise hors tension plutôt qu’en veille des équipements (Hi-Fi, ordinateurs…) permettent de faire des économies non négligeables. Le widget de l’ADEME rappelle au quotidien les gestes et astuces pour économiser l’énergie et maîtriser ses dépenses. Exemple de conseil : « Pour éviter les pertes d’énergie, réglez la flamme de votre brûleur à gaz pour qu’elle ne dépasse pas de la casserole ». Le widget est téléchargeable sur www.faisonsvite.fr/Widget.

En plus des petits gestes quotidiens, il est possible d’agir à plus long terme pour limiter sa consommation d’énergie.

- Bien isoler son logement : Pour limiter ses dépenses énergétiques, il est avant tout important de conserver la chaleur à l’intérieur du bâtiment, grâce à l’isolation. En isolant le toit ou les murs (10 à 20 % d’énergie épargnée), les planchers bas (5 à 10 %), en optant pour des fenêtres à double vitrage (un double vitrage à isolation renforcée améliore votre confort et permet des économies de chauffage de l’ordre de 10 %) et en veillant à l’étanchéité du bâti.

- Entretenir son chauffage, la clé pour maîtriser sa consommation d’énergie. Une chaudière régulièrement entretenue permet de réduire sa consommation énergétique de 8 à 12%. L’entretien, obligatoire tous les ans, est également indispensable pour la sécurité des habitants et permet de réduire le risque de panne et d’accroître la durée de vie du matériel. Si la chaudière a plus de 20 ans, le plus écologique et économique est de la remplacer ! En changeant son ancienne chaudière par un modèle « basse température », on économise de 25 % à 34% de consommation et si on opte pour une chaudière à condensation, on peut gagner de 30 à 40%.

- Réguler son chauffage. Pour maintenir une température constante dans une pièce, on peut poser un robinet thermostatique sur les radiateurs ou un installer un système de régulation (qui commande le chauffage en fonction d’une température choisie) ou une horloge de programmation (qui réduit automatiquement la température la nuit ou quand la maison est vide). On peut ainsi réduire sa consommation d’énergie jusqu’à 10% !

mardi 15 décembre 2009 source cdurable

- Plus d’astuces pour économiser l’énergie

09/12/2009

Les "évadés fiscaux" rechignent à se régulariser

...

Le bilan de cette opération de rapatriement fiscal est, à un mois de la fermeture, pour le moins mitigé. Elle permet pourtant aux détenteurs d'avoirs non déclarés dans les paradis fiscaux de bénéficier d'une certaine mansuétude de l'administration (intérêts de retard et pénalités sont modulables).

L'étau se resserre

Sur les 2 500 personnes "ayant établi un premier contact" avec les 17 agents de cette "cellule de dégrisement", comme l'ont rebaptisée les avocats, 800 seulement auraient finalement décidé de sortir de l'anonymat.....

Extraits LE MONDE 1 décembre 2009

Commentaire : c'est très peu moins d'un tiers seulement

06/12/2009

90 000 emplois crées par la croissance verte en 3 ans

Malgré la crise, les marchés de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables restent dynamiques : selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), la croissance verte a créé 90 000 emplois depuis 2006.

Dans son étude annuelle consacrée aux marchés et aux métiers des secteurs de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, qui contribuera à l’observatoire national des métiers de la croissance verte (mise en place en 2010), l’Ademe fait un constat encourageant : le nombre d’emplois directs liés à ces activités, exportations comprises, représente 294 000 équivalents temps plein (contre 204 000 en 2006). Un chiffre comparable à celui de l’industrie chimique !

Depuis 2006, 90 000 emplois ont ainsi été créés dans l’économie verte : « Une évolution cohérente avec les estimations précédentes des emplois concernés par le Grenelle de l’environnement », note L’Ademe, qui prévoit par ailleurs près de 500 000 emplois en 2012. Et d’ajouter : « Avec une croissance de 28 % sur la période 2006-2008, les biens et services contribuant à l’amélioration de l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables sont l’un des secteurs qui résistent le mieux à la crise économique ».

Le marché a en effet dépassé la barre des 50 milliards d’euros en 2008 et devrait atteindre 57 milliards en 2009. « La croissance est tirée par les énergies renouvelables (en particulier le photovoltaïque et les pompes à chaleur) et l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les transports (infrastructure de transport collectif et ventes de véhicules neufs de classe A et B) ».....

source AFP et boursereflex

21/11/2009

La crise relance le thème de la décroissance

Jusqu'alors cantonnées à des économistes en marge ou d'écologistes radicaux, les théories des décroissants (remise en cause de l'accumulation matérielle comme source d'épanouissement et de la croissance économique à tout prix) progressent. Des Verts à la gauche radicale, elles font des adeptes.

Il y a deux ans à peine, la thématique effrayait. Parler de sobriété économique était synonyme de limitation du progrès, un nouveau jansénisme triste. On raillait ceux qui voulaient revenir à la bougie comme on avait moqué les premiers écologistes et leur lait de brebis bio. Même les Verts se méfiaient du mot, le jugeant trop « raide ». A l'automne 2006, Yves Cochet, alors candidat à la candidature pour la présidentielle, avait perdu la primaire interne ; son discours ouvertement décroissant avait fait peur à ses camarades.

Depuis, la crise a sévi, la récession est là. La critique d'un système économique fondé sur la seule croissance des biens et de la consommation est générale. L'opinion n'y croit plus et d'aucuns découvrent la théorie de la tempérance. Selon un sondage IFOP- Sud-Ouest (réalisé les 8 et 9 octobre auprès de 955 personnes), 27 % des Français se disent « prêts à changer en profondeur leur mode de vie et à restreindre leur consommation de manière significative ». 53 %, en revanche, concèdent n'être prêts qu'à « des efforts limités ».

« On sent la montée en puissance de comportements écocitoyens et d'une consommation plus sobre mais ce n'est pas encore la décroissance », tempère Jérome Fourquet, directeur de l'IFOP. « Plutôt que de décroissance, il s'agit d'une autre croissance. Les Français ont envie d'un mode de consommation en harmonie entre ce qu'ils estiment bénéfique pour la société et ce dont ils ont besoin », complète Jean-Daniel Lévy, directeur de CSA-opinions. Le succès des Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP, un réseau d'achat du producteur au consommateur) le confirme....

Extrait paru dans l'édition du Monde du 15.11.09

12/11/2009

Le captage-stockage du CO2 vise la maturité en 2020

Trois procédés existent pour capter le CO2 : extraction dans les fumées de combustion, dans le combustible initial, ou après concentration par la présence d'oxygène. Son transport vers un site de stockage peut s'effectuer par gazoduc terrestre ou sous-marin, ou par bateau. Son enfouissement est envisagé dans des aquifères salins, des gisements de pétrole et de gaz, ou des veines de charbon inexploitées.

"Nouvelle usine à gaz"

L'IEA (Agence internationale de l'énergie) a établi une feuille de route ambitieuse. L'objectif est d'arriver à cent projets à grande échelle en 2020, puis de monter à 850 installations en 2030 et 3 400 en 2050, ce qui permettrait de piéger 10 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an. Un chiffre à comparer aux 30 milliards de tonnes annuelles aujourd'hui relâchées par les activités humaines. L'investissement nécessaire sur quarante ans est de près de 6 000 milliards de dollars (4 000 milliards d'euros).

La première incertitude qui pèse sur ce scénario est financière. Avec les techniques actuelles, la séquestration d'une tonne de CO2 sur les sites des centrales électriques au charbon, au gaz ou au fioul, ou ceux des cimenteries, des raffineries et des usines sidérurgiques, puis son transport, enfin son enfouissement dans le sous-sol, reviennent à près de 100 euros. Un coût dissuasif, quand les droits d'émission se négocient, sur le marché du CO2 à moins de 20 euros la tonne. D'autant que le captage est une opération gourmande en énergie, qui peut réduire de plus d'un quart le rendement d'une centrale au charbon.

La donne pourrait changer si, comme le prévoient des experts, le cours de la tonne de CO2 grimpe à 100 euros en 2030, et si celui du captage-stockage tombe à 30 euros la tonne, grâce à une standardisation des procédés.

La seconde incertitude est environnementale. Les méthodes de capture et d'acheminement du dioxyde de carbone sont maîtrisées par l'industrie pétrolière. Mais des recherches restent à mener pour garantir la sécurité, sur une période d'un ou plusieurs millénaires, d'un enfouissement dans une formation géologique profonde, telle qu'un aquifère salin. Les risques potentiels étant une acidification du milieu, une remontée gazeuse vers une nappe d'eau potable, voire un dégazage brutal dans une zone où, à forte concentration, le CO2 pourrait avoir des effets délétères.

C'est ce qui fait dire au réseau associatif France nature environnement que le CSC est "une nouvelle usine à gaz". Et qu'il vaut mieux miser sur la préservation - et la restauration - de la capacité naturelle des océans, de la végétation et des sols à absorber le carbone.

Pierre Le Hir

Extraits LE MONDE | 06.11.09

Commentaires :  cette stratégie consistant à demander aux pollueurs (les pétroliers) d'enfouir sa tête (c-à-d le gaz co2) sous la terre à l'image de l'autruche est un plâtre sur une jaùbe de bois car on ne s'attaque à la souce du problème. On ne chiffre ici  nullement le coût financier, écologique et social des risques gigantesques liés à la garantie de la sécurité pour les générations futures de nos enfants (cf. également le même aspect pour les déchets nucléaires). Personne et aucun assurance n'est capable d'assurer ce risque....sous forme de prime sans faire faillite

07/11/2009

Tarifs de l’énergie : un comparateur en ligne pour bien choisir

Comment s’y retrouver entre les différents tarifs des fournisseurs de gaz et d’électricité ? Un comparateur de prix indépendant est mis en ligne depuis le 5/11/09 sur internet par les services du médiateur de l’énergie, pour aider le consommateur à y voir plus clair... Moins de 5% des Français aujourd’hui ont choisi de quitter EDF et GDF.

Lancement d’un comparateur des tarifs de l’énergie Reportage Florent Guyotat  (1'11")

Plus de deux ans après l’ouverture du marché pour les particuliers, faire son choix entre les différentes offres est toujours un casse-tête. Selon un sondage LH2, réalisé pour le médiateur et la Commission de régulation de l’énergie (CRE), six Français sur dix ignorent qu’ils peuvent quitter EDF ou GDF Suez. Et 77% ne connaissent pas la procédure à suivre pour changer de fournisseur. En outre, le médiateur de l’énergie croûle sous les réclamations : 13.000 en 2009, dix fois plus qu’en 2008 !

Les précisions de Bruno Léchevin, délégué du médiateur de l’énergie (avec Florent Guyotat)  (2'13")

D’où l’intérêt de ce comparateur de tarifs. Ce n’est pas le premier sur internet, mais c’est le seul à émaner d’une institution publique indépendante. Un comparateur qui permettrait d’économiser 10% sur sa facture...

Un comparateur d’offre, pas de prix, précise Denis Merville, le médiateur national de l’Energie  (0'29")

source france info et cliquez sur le comparateur énergie

06/11/2009

Le vélo à assistance électrique à l'essai

Une batterie de vélo à assistance électrique
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Une subvention de la Ville sera proposée pour l'achat des vélos à assistance électrique (VAE) à partir du 2 novembre. Cette aide s’élèvera à 25 % du prix d’achat TTC d’un vélo à assistance électrique neuf, le gain pouvant s’élever au maximum à 400€. Paris.fr a testé ces vélos d'un nouveau genre. Autre innovation, la location de VAE dans plusieurs parkings de la Saemes .

C'est un gros coup de pouce pour rouler électrique. Le Conseil de Paris des 29 et 30 septembre a adopté un projet de subvention des vélos à assistance électrique (VAE) par la Mairie de Paris. Les modalités pratiques de cette subvention seront mises en œuvre le 2 novembre (Attention, toute facture antérieure à cette date ne pourra donner droit à la subvention. Les pièces nécessaires à la demande seront téléchargeables sur velo.paris.fr ).

En mars 2009, une aide similaire pour l'achat d'un cyclomoteur électrique avait été votée par les élus de la capitale. La Ville de Paris subventionne ainsi jusqu’à 400 € l’achat de tout cyclomoteur électrique neuf. Avec cette nouvelle subvention des vélos à assistance électrique, la Ville de Paris continue ainsi d'encourager les modes de déplacements propres.

"Gros progrès des batteries"

Les VAE débutent à 800 euros environ, avec une grande variété de modèles. "La subvention va décider les personnes hésitantes qui n'avaient pas forcément le budget nécessaire", estime Yoann Bourrelier, qui vend des VAE à la boutique Cyclelectro.

Pour ce spécialiste des véhicules électriques, c'est la meilleure autonomie des batteries qui a fait progresser les machines : "Il y a un gros progrès des batteries depuis 2 ou 3 ans". Placée dans le porte-bagages ou sur le côté du vélo, elle est amovible et peut être facilement rechargée à domicile. Car elle pèse seulement quelques centaines de grammes. Côté autonomie, on peut rouler entre 25 et 40 km sans recharger, selon les modèles. Le temps de recharge (pour avoir une batterie chargée à 100%) est de 3 à 4 heures.

En montée, le vélo semble rouler... comme sur du plat !

Aux commandes d'un VAE, c'est la facilité à pédaler qui impressionne : en quelques tours de roues, l'assistance électrique se déclenche, et on a déjà franchi plusieurs dizaines de mètres ! Sur les petites montées, le vélo semble rouler comme sur du plat, tant la conduite est souple. Certains utilisateurs ont même installé une remorque derrière leur engin. "C'est super, je tire jusqu'à 100 kilos", se réjouit le propriétaire d'un de ces triporteurs.

Autre avantage : pas besoin d'être détenteur d'un permis pour rouler en VAE. Et l'assurance contre le vol de la batterie coûte seulement environ 40 euros par an. Les VAE, comme les vélos traditionnels, ont également accès aux voies cyclables.

Parisiens, commerçants, artisans et réparateurs implantés à Paris

La subvention pour les VAE s’élèvera à 25 % du prix d’achat TTC d’un vélo à assistance électrique neuf : le gain s’élèvera au maximum à 400€. Elle concernera tous les Parisiens, ainsi que les commerçants, artisans et réparateurs implantés à Paris pour la pratique de leur activité.

Bon à savoir : le lieu d'achat du vélo à assistance électrique est totalement libre. Vous pouvez donc le choisir chez n'importe quel revendeur de France.

Où être conseillé ?

Pour vous informer sur les avantages des deux-roues électriques, un dépliant explicatif est mis à votre disposition par la Mairie de Paris.
» Télécharger le dépliant d'information

Pour être conseillé sur les différents modèles disponibles, l’Espace mobilités électriques (EME) vous accueille :
16 rue de la Tour des Dames - 75009 Paris
du lundi au vendredi de 09h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h00

Vous découvrirez toute la gamme de cyclomoteurs et vélos à assistance électrique. Il vous sera même possible de les essayer!
» Consulter le site de l’EME

commentaire : bonne initiative mais il ne faudrait pas que cela pousse à augmenter les prix, celui vendu en chine coûte en moyenne 100 €...

source cliquez sur ville paris

13/08/2009

« Un milliard d'euros de plus provisionné pour les traders de BNP Paribas en 2009 !

Environnement humain

extraits

Pour enfoncer le clou, je voudrais réaffirmer (une fois de plus) pourquoi la culture du bonus est une mauvaise chose, en soit. Qu'il faut la supprimer, et non pas la réformer à la marge, comme l'a fait le G20.

...

  • Les bonus conduisent à prendre des risques:

....

  • les bonus poussent à des "manipulations" comptables

....

  • les bonus ne sont pas distribués justement

....

  • les bonus font perdre tout esprit critique

.....

Le montant même des bonus peut être une incitation à la prise de risque. Un trader qui peut espérer 5 000 euros maximum de bonus n'est pas poussé de la même manière à spéculer (et donc à risquer de tout perdre) qu'un trader qui peut espérer 10 millions. Distribuer des gros montants, c'est une incitation à prendre de gros risques.

source Libération

Commentaire : pour des bonus sans limites, les risques sont aussi sans limites. Il ya lieu de réformer et de mettre une législation encadrée au niveau du G20 sans délai....Sinon, ,ous reverrons les mêmes dérives....

16/06/2009

6 et 17 Juin : Café Contact de l'Emploi au CNIT à PARIS

16 et 17 Juin Café Contact de l'Emploi au CNIT à PARIS, un èvènement dans un évènement ( Emploi Recrut'Séniors ) un RDV INTERACTIF, unique en France et Europe, avec Café Contact de l'Emploi, pendant 2 jours plein!

09/04/2009

Supprimez le superflu bling-bling et faites du TROC GRATUIT

Chez les Indiens d'Amérique, le dindon est le symbole de la générosité et du don. Les Indiens qui ont la "force du dindon" ne sont pas matérialistes, ils ont le sens du partage et sont véritablement tournés vers les autres. C'est ainsi que le site Internet le-dindon.fr met en relation donneurs et acquéreurs potentiels. Toutes sortes d'objets sont cessibles gratuitement : de la voiture à la table basse. Seule condition pour le donneur : livrer le bien en personne.

....

La livraison directe entre donneurs et futurs acquéreurs incite les personnes à "sortir du virtuel et à créer une relation de confiance" confie Alexis Dard, dont la plus belle récompense est de "recevoir des commentaires positifs sur le site et de voir les gens nouer des contacts".

Sites Internet :
- www.le-dindon.fr ;
- www.recupe.net ;
- www.digitroc.com/dons.php ;
- www.donnons.org.

Grégoire Brethomé

Extraits Article paru dans l'édition du Monde du 02.04.09

00:20 Publié dans gestion crise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : troc, gratuit |  Facebook |

02/04/2009

SAMEDI 4 AVRIL 2009. journée SANS ACHATS!

Pourquoi pas ? Comme le dit le cinéaste engagé Gilles Perret, c'est un geste citoyen que de poser des actes de résistance, nous en avons si rarement l'occasion...
>
SAMEDI 4  AVRIL 2009. journée  SANS ACHATS!!!
> >  D'autres pays l'ont déjà fait. Et ils ont réussi à  faire baisser le prix des pâtes alimentaires pour l'Italie. Deux jours de  grève d'achats à suffit pour faire reculer l'énorme augmentation du prix des  pâtes.
> >   
> >  Même action au Liban pour le prix du pain, le  lendemain de la grève d'achats le prix du pain reprenait son ancien  prix.
> >  
> >  PARTICIPEZ AU MOUVEMENT NATIONAL
SAMEDI 4  AVRIL 2009
> >
LE GOUVERNEMENT ET LES GRANDS FINANCIERS DE  CE PAYS SE  SOUVIENDRONT :
> >  Vous êtes invités, tous  et toutes, ce jour-là à ne RIEN ACHETER surtout :
> >     - L'ESSENCE - GAZOIL  - TABAC
> >  - JEUX DE HASARD (ts jeux de la Française des Jeux)
> >   -  ALCOOL
> >   - BOYCOTT DE LA GRANDE DISTRIBUTION (sauf les petits  commerces de proximité)
> >   - ESSAYER DE NE PAS ETRE VERBALISE  (radars, feu rouge,stop,  stationnement....)
> >
> >    Avec un minimum d'organisation, nous pouvons tous y arriver.
> >   Ce message n'est issu d'absolument, aucun parti politique ni  d'aucun  syndicat.
> >   
> >  Imaginez l'impact que  ce mouvement solidaire national pourrait engendrer.
> >   Cette action sera et c'est certain plus efficace que n'importe  quelle grève ou  manifestation !!!!.
> >
> >  CETTE  ACTION FERA CHANGER LES CHOSES ;
> >   DIFFUSEZ CE MAIL A... TOUS VOS CONTACTS INTERNET...FAITES VITE, La date sera  vite arrivée
> >   PREVENEZ VOS AMIS, COLLEGUES,  FAMILLES....... qui eux même préviendront à leur tour, leurs amis,  familles, etc ......
> >  L' EFFET BOULE DE NEIGE SE FERA  NATURELLEMENT
> >  Servons nous d'internet, cette  merveilleuse invention. AIDONS-NOUS et nous parviendront à  faire reculer la vie chère
. Ne vous dites pas "cela ne servira à rien "  Observez le 5 avril les réactions constatées grâce à vous,  grâce à nous. Cessons de nous plaindre et AGISSONS

31/03/2009

Ces patrons qui se goinfrent Parachutes dorés, bonus, salaires mirobolants: petit récapitulatif des derniers scandales

Ce n'est pas un poisson d'avril regardez bien car ceci se passe sous votre nez

Extraits libération du 31.03.09

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""La valse des parachutes dorés et des bonus mirobolants a repris de plus belle au mois de mars. A tel point que le gouvernement a publié un décret pour limiter les abus dans les sociétés publiques ou aidées par l'Etat.

Mais il est souvent difficile de s'y retrouver selon les entreprises, entre ce qui relève du bonus, de la retraite dorée et du parachute du même métal.

Petit tour des millions d’euros distribués, en toute légalité, en temps de crise:

En France

Thierry Morin est peut-être celui qui a fait déborder la coupe de champagne. Le 24 mars, Libération révèle que le PDG de Valeo a été débarqué moyennant la modique somme de 3,2 millions d’euros. Cette prime ne correspond après tout qu’à deux ans de son salaire (1,6 millions d’euros en 2008). Mais le souci pour François Fillon, Nicolas sarkozy et tout l’UMP qui s’émeut soudain, c’est que l’Etat à travers le FSI a donné 19 millions d’euros au sous traitant automobile en crise. L’argent du contribuable sert donc non pas à sauver des emplois (1.600 suppressions de postes annoncées) en période de crise, mais à garantir l’avenir de Thierry Morin.

La Société Générale, peu avant que Valeo ne s’illustre,  avait déjà fait des siennes. Un an après l’affaire Kerviel, la banque est prise la main dans le sac, en train de verser pour 320.000 euros de stock option à ses quatre dirigeants, dont Daniel Bouton le PDG. Le même Daniel Bouton touchera une retraite de près d’un million d’euros, à son départ de la SG. Information d’autant plus gênante, quand on sait que la Société Générale a déjà reçu 1.7 milliards de la part de l’Etat.

Cheuvreux, la filiale du Crédit Agricole qui a reçu 3 milliards de l’Etat, est elle aussi généreuse envers ses employés. 51 millions d’euros de primes sont versés aux cadres, c'est à dire la partie variable du salire qui récompense «des résultats satisfaisants». D'un autre côté l’entreprise licencie 75 personnes, à travers un plan de restructuration visant à économiser...32 millions d’euros.

Natixis enfin, la banque d’affaire qui a perdu 2.8 milliards d’euros en 2008 et qui a précipité la fusion de l’Ecureuil et de la Banque populaire, sous l’égide de l’Etat, verse 70 millions d’euros de bonus à ses traders.

Aux Etats-Unis

A regarder ce qui se passe de l’autre côté de l’atlantique nos chiffres paraissent encore petit.

Rick Wagoner, le PDG de Général Motors débarqué par Washington, quitte aujourd'hui une société en chute libre, en emportant au passage 20 millions de dollars.Et pour cela même pas besoin de parachute doré. Il affirme que ce chiffre correspond à sa seule retraite et à des bonus accumulés en 32 ans au service de GM.

AIG, le colosse au pied d’argile de l’assurance aux Etats-Unis, renfloué à hauteur de 170 milliards de dollars par l’Etat américain avait démarré les hostilités deux semaines auparavant. L'assureur avait versé 165 millions de primes à ses cadres.

Noël après l'heure

Noël est donc bel et bien tombé au mois de mars pour certains. Deux points communs entre toutes ces primes, retraites et parachutes. Un, toutes ces entreprises ont reçu une aide de l'Etat d'une façon ou d'une autre. Deux, toutes ces pratiques sont globalement légales. Pire, la plupart de ces cadeaux ne sont que le strict respect des contrats. En refusant de verser ces sommes, ces entreprises pourraient se retrouver aux prud’hommes.

Le seul moyen de récupérer cet argent est la pression populaire ou politique qui contraint les intéressés à rendre l’argent (Société Générale, AIG). Le décret paru aujourd'hui, par ailleurs déjà dénoncé comme insuffisant, veut mettre fin à ces pratiques. La crise aura peut-être au moins permis de pointer du doigt des pratiques inacceptables, même en période de croissance.

N'oubliez pas la future retraite en OR dure de Daniel Bouton Pdg de la Société générale: million d’euros par an

la Société générale a provisionné près de 33 millions d’euros en 2008 pour les retraites de ses dirigeants, dont le Pdg Daniel Bouton, selon l’Express.fr, ce qui a suscité des critiques des syndicats face à des salariés qui doivent «se serrer la ceinture».

Daniel Bouton pourrait voir sa retraite s’élever à près d’un million d’euros par an quand il cessera son activité, affirme également le site internet de l’Express.""

 

Commentaires :

le décret pris par notre 1er ministre est bidon et ne vaut que pour le futur....Pourtant le vol  à la tire a déjà été fait en mars 2009. C'est notre argent (nos futurs impôts) qui est ainsi dilapidé au profit d'incompétents qui ont précipité leurs entreprises ou leurs banques à la faillite totale....

18/03/2009

Entretien avec Michel Rocard 

Autopsie d’une crise

Environnement financier, économique

Pour l'ancien Premier ministre, l'essentiel est de poser un juste diagnostic sur la crise. Assez loin de la refonte du capitalisme, c'est d'intelligence de la situation dont nous avons besoin.

Dès 2007, j'avais prévenu - et dans Réforme même - que la crise allait éclater. Sauf qu'à la différence des crises asiatiques de 1997, de la grande crise financière de 1992 qui avait sorti du système monétaire européen la livre sterling, la peseta et la lire italienne ou celle de la bulle Internet en 1999 - crises internes au système dont les causes étaient repérables -, la catastrophe que nous connaissons aujourd'hui échappe à tous ces diagnostics connus. 


Il n'y a, dans la partie bancaire et financière de la crise actuelle, rien de systémique et de cyclique, rien qui pourrait être lié à des déséquilibres structurels qu'il aurait fallu corriger. Tout se passe comme si la science économique était silencieuse, donc impuissante à définir ce qui nous arrive. Pourtant, la première attitude quand on est face à une telle crise, c'est de tenter de la comprendre. 
Il faut qu'un accord au moins théorique se fasse entre toutes les parties prenantes sur le diagnostic.

Sur l'affaire bancaire, disons-le clairement, le diagnostic est que cette crise financière est purement et simplement le produit de l'immoralité. Elle est marquée d'abord par les fameux « subprimes », qui sont pour moi l'horrible durcissement social cynique d'une pratique bancaire. Cette crise des subprimes produit en tout cas le drame de l'année 2007. Tout commence sur le seul territoire des États-Unis. La raison accidentelle est le changement de comportement du crédit américain vis-à-vis du logement. Le dernier mot d'ordre au tournant du millénaire était celui d'une nation de propriétaires. D'où l'idée de prêter à tout le monde. Auparavant, les règles voulaient que l'on ne prête qu'à ceux qui avaient les moyens de rembourser, en maintenant une référence au goût de l'effort, les banques n'acceptaient pas de prêter la totalité du montant des achats.

À partir du moment où naît la norme du « tous propriétaires », le système bancaire est poussé à prêter à tout le monde sans s'occuper des revenus des personnes auxquelles il prête. Cela a transformé la philosophie des banquiers : leur ressource n'est plus fondée sur la ponctualité des emprunteurs, mais sur la valeur des maisons. Comme sur le long terme, le prix du logement augmente, cela peut marcher. D'autant que si les emprunteurs ne peuvent rembourser, le recours à l'expropriation est toujours ouvert.

Vol qualifié
Pour équilibrer leurs comptes, les banques américaines font exproprier un million sept cent mille familles en 2007. Le problème social est gigantesque. Quand la masse des expropriations atteint un tel niveau, les policiers eux-mêmes refusent de faire le travail de répression, les juges se mettent à traîner, puis les élus se rebellent, et l'opinion se mobilise... D'où un net recul des expropriations et, tout au bout du processus, la faillite des banques américaines. Pour équilibrer complètement le système bancaire, il eût fallu cette année-là exproprier 3 millions et demi de propriétaires ! Résultat, toutes les banques sont entrées en crise, grandes comme petites. Hélas, à l'époque, personne n'a rien voulu voir venir. Les banques, au lieu de provisionner le risque, ont caché cette grave évolution de leur situation. La crise est alors comptable et financière. Mais, pour échapper à leurs difficultés, les banques ont recours à une pratique qui, elle, relève de la délinquance. Elles se servent alors de la technique dite de la titrisation - méthode par laquelle une banque qui a prêté de l'argent transforme le prêt en un titre financier anonyme et contracte quelque part avec une société de recouvrement de créances. Et elles se sont mises à noyer quelques créances hypothécaires pourries - c'est-à-dire non fiables - au milieu de créances réelles. La théorie bancaire veut que les défauts de paiements - il y aura toujours des mauvais payeurs - impliquent une dilution des risques. C'était l'objectif de cette technique. Mais quand il s'agit de cacher des créances malsaines dans des créances saines, j'appelle ça du vol qualifié. Dans le choix de ce mot, il n'y a chez moi aucune volonté d'insulter la profession bancaire, mais un souci juridique. Les quelques centaines de milliards de dollars évaporés - et dont quelques-uns carrément volés - méritent que l'on s'y arrête quelque peu ! Les mots comptent. Pour la science financière, le fait de diagnostiquer que c'est une dérive vers l'immoralité qui est au cœur de la crise ne met pas en cause l'organisation du système, mais une façon de penser, un comportement éthique. Et des absences de contrôle.
Tout cela ne concerne que la finance. Car, sur le fond, la crise n'est pas seulement bancaire et financière, mais principalement macroéconomique.

(fragments) hebdomadaire réforme du 12 mars 2009

source http://reforme.net/dossiers.php?id=364

Synthèse de la fin de l'article

C'est la mort de la théorie de Milton Friedman qui affirmait dans les années 1960 qu'il fallait s'abstenir de toute régulation (toute règles de contrôle) et réduire l'intervention de d'Etat pour atteindre l'équilibre optimal des marchés....

De plus, dans la suite de son article, Michel Rocard cible 4 facteurs aggravants de cette crise :

  • la crise des "subprimes",
  • la folie de l'endettement des ménages américains (sans contrôle de leur solvabilité) associée à celle de l'Etat Américain |la dette Américaine fin 2007 atteignait déjà plus de 2 fois  la richesse américaine]
  • la création de produits dérivés  qui permettent de spéculer sur tous les produits financiers et sur les marché des matières premières
  • la prise de pouvoir des fonds de pension dans les entreprises côtées en bourse qui exigaient un rendement des capitaux investis de 15% ...chaque année.

Pour sortir de la crise quelles pistes:

  • intervention des Etats qui sont les prêteurs en dernier ressort dans les banques défaillantes en faisant entrer dans les conseils d'administration des banques des représentants des Etats pour "assurer que les décisions (prises) soient conformes à l'intérêt national"
  • "mise en place d'une véritable régulation"

Commentaires : les pistes proposées mériteraient d'être approfondies mais nous attendons les réponses concètes du G20 qui doit se réunir prochainement.

 


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