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05/12/2010

La surchauffe du secteur photovoltaïque entraîne un moratoire sur les installations extraits LEMONDE

Il aura fallu que le chef du gouvernement et pas moins de six ministres se réunissent à Matignon, jeudi 2 décembre, pour décider de geler pendant trois mois toute installation nouvelle de panneaux photovoltaïques en France. La mesure entrera en vigueur dès la publication d'un décret dans les jours prochains.

L'affaire est urgente. La filière photovoltaïque est presque en surchauffe, avec 850 mégawatts (MW) installés fin 2010, soit dix fois plus qu'il y a deux ans. Sans compter la "file d'attente" des demandes de raccordement en instance auprès d'ErDF, filiale d'EDF chargée du réseau de distribution d'électricité, soit plus de 4 000 MW !

Les objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement - 1 100 MW en 2012 et 5 400 MW en 2020 - sont pulvérisés. "Nous avons bien le volume, mais pas la qualité, notamment sur les critères d'environnement et d'emploi de la filière, qui font partie intégrante de la philosophie du Grenelle", a expliqué la ministre de l'écologie. Une grande partie de ces projets implique, en effet, l'achat de panneaux photovoltaïques venus de Chine, premier producteur mondial. Or, leur fabrication et leur utilisation génèrent, selon Nathalie Kosciusko-Morizet, jusqu'à 80 % de CO² de plus que les panneaux français et 45 % de plus que les produits allemands, sans compter le transport.

Ces importations massives se font, en outre, au détriment de l'emploi industriel en France. Selon le rapport que Jean-Michel Charpin, inspecteur des finances, a remis cet été au ministre de l'écologie d'alors, Jean-Louis Borloo, 80 % des panneaux installés en France sont importés de Chine, entraînant un déficit commercial de 800 millions d'euros en 2009. "Je me vois mal, en 2012, expliquer aux Français que leur facture d'électricité augmente de 30 ou 40 euros pour soutenir l'industrie chinoise", souligne Mme Kosciusko-Morizet.

Car EDF a une obligation de rachat de l'électricité solaire (et éolienne) à un tarif fixé par l'Etat. Cette charge est financée par la contribution au service public de l'électricité prélevée sur les factures. Le Grenelle avait estimé à 1,5 milliard d'euros (de 8 à 15 euros par abonné) le surcoût annuel d'ici 2020, mais au rythme des installations, il pourrait atteindre 4,5 milliards (de 24 à 45 euros par abonné). De ce fait, le tarif de l'électricité va augmenter de 3 % en janvier 2011, a annoncé le gouvernement il y a plusieurs semaines.....

Commentaires : on se mord la queue car on favorise le déficit commercial et il est scandaleux que ce soit les abonnés qui financent cette opération par la contribution au service public de l'électricité prélevée sur les factures...avec un coût d'installation exhorbitant  et un tarif de rachat totalement ubuesque.

30/04/2010

Réussir son installation photovoltaïque

....Hélas, les panneaux, mal posés, produisent la moitié seulement du rendement attendu et "risquent de mettre le feu à la maison". Quand il pleut, le joint placé sur le toit se désagrège et du sable tombe à l'intérieur de l'habitation. "Pour réparer ma toiture et reposer correctement les panneaux, je devrais dépenser 13 000 euros !", soupire Catherine....

Le secret de la réussite est là : trouver des artisans qui cumulent une double compétence de couvreur et d'électricien.......

Le ministère de l'environnement assure qu'il existe une formation ad hoc, "QualiPV". "Ce n'est pas une formation mixte, mais une spécialisation en couverture pour les couvreurs et en électricité pour les électriciens", précise toutefois Nadia Beckerich, déléguée générale de l'Association pour la qualité d'installation des systèmes à énergie renouvelable, dite "Qualit'EnR", qui dispense cette formation.....

Mieux vaut faire faire deux ou trois devis : "Ils doivent préciser les dates limites de livraison et d'installation", prévient Didier Michaud, secrétaire du Groupement des particuliers producteurs d'électricité, qui revendique 500 adhérents, en conseillant de consulter les modèles sur son site (Gppep.org). "On peut nous les soumettre, des bénévoles les étudieront." Il faut bien sûr exiger une attestation de garantie décennale, qui permettra de couvrir un dommage. Et vérifier que le matériel acheté dispose d'un "avis technique" favorable, sur le site du Centre scientifique et technique du bâtiment (Cstb.fr).

 

extraits du monde du 30.04.10

Commentaire : la prochaine bulle sera SOLAIRE et les aigrefins se frottent les mains. Voir, exiger, contrôler d'autant que le rendement réel est le plus souvent bien inférieur à celui que vous allez réellement constaté, sans compter une détérioration mécanique de ce rendement dans le temps.... Ah les gogos qui se jettent sur les réductions fiscales sans discernement....!!!!

 

06/03/2010

Lumière sur les vitres photovoltaïques

Et si vos fenêtres produisaient de l'énergie ? Une innovation en construction

Capables de s'ajuster en fonction de l'orientation du soleil, le vitrage photovoltaïque laisse passer la lumière et convertit les rayons du soleil en électricité, comme le ferait un panneau solaire. L'énergie récupérée est stockée dans une batterie placée dans le cadre de la fenêtre. Mais jusqu'à maintenant, la trop grosse absorption des rayons en faisaient finalement un "mur" bien coûteux pour une efficacité assez faible (7 à 8%). Les chercheurs de l'Institut de recherche en Technologies Industrielles de Taïwan (ITRI) se sont alors penché sur ces problèmes et viennent de dévoiler la "fenêtre solaire à haute transparence", avec un rendement allant de 20 à 50%. Deux fois plus chères que des fenêtres ordinaires, elles pourraient en revanche réduire la consommation totale d'un bâtiment de 30%, si elles étaient installées sur son ensemble. Autre avantage inattendu, la composition et la structure de cette fenêtre solaire la rendrait entièrement pare-balle !

sourve et lire la suite en cliquant sur durable

Observation : attention cependant au cout en rapport au rendement et à l'èconomie escomptée

 

 

17/01/2010

Nouvelle bulle verte : l'arnaque au photovoltaïque si si si

Après plusieurs mois d'hésitation, le gouvernement a publié, mercredi 13 janvier, l'arrêté fixant les tarifs de rachat, par EDF, de l'électricité produite par des installations photovoltaïques privées (panneaux sur les toits, centrales au sol). La filière solaire, dont la croissance est spectaculaire depuis 2007, attendait avec impatience et inquiétude de connaître ces tarifs qui conditionnent la rentabilité des installations (Le Monde du 1er janvier 2010) : ils baissent, comme prévu, mais l'arrêté réserve quelques surprises.

Le kilowattheure (kWh) passe de 60 centimes à 58 centimes d'euro. Ce prix, l'un des plus élevés d'Europe, sera réservé à un nombre beaucoup plus restreint d'installations. Seuls en bénéficieront les équipements intégrés dans les toitures de logements neufs ou existants et d'établissements de santé ou d'enseignement bâtis depuis au moins deux ans. Les autres constructions (bureaux, sites industriels ou agricoles, entrepôts...), auront un tarif inférieur : 50 centimes d'euro le kWh s'ils sont anciens, 42 centimes s'ils sont neufs ou incomplètement clos.

"Avalanche de demandes"

Cette baisse de près de 30 % concerne les agriculteurs, les logisticiens et la grande distribution, secteurs qui voyaient là une source supplémentaire de revenus. "On veut tuer la filière, s'insurge un propriétaire d'entrepôts et de supermarchés, qui a quelque 80 projets en cours sur une trentaine de sites. Le gouvernement ne tient pas ses promesses de stabilité des tarifs, qui nous avaient encouragés à investir. Ces nouvelles conditions remettent en cause la moitié de nos projets." Les propriétaires de centrales au sol, plus vastes et puissantes, vendront le kWh 31,4 centimes d'euro (32 centimes auparavant), mais avec une modulation géographique : ces prix sont majorés de 20 % (jusqu'à 37,68 centimes d'euro) dans les régions moins ensoleillées pour y favoriser les projets et éviter leur concentration dans le Sud.

L'arrêté prévoit une baisse de tarif de 10 % par an à partir de 2012....

Quand on sait que

Les nouveaux acteurs du photovoltaïque, aux méthodes offensives et aux commissions confortables, viennent parfois de l'immobilier et de la défiscalisation. Ecovy, qui propose aux propriétaires de maisons de s'occuper des démarches et de l'installation, est une filiale de la Compagnie financière de France, qui vend de la défiscalisation. Maxime Basaïa, créateur d'Akérys, promoteur toulousain vendant des logements neufs dans le cadre du dispositif Robien, a revendu les parts de sa société pour créer Solerine Energie : un an plus tard, elle compte 80 implantations en France, et recrute, via Internet, des négociateurs en leur promettant jusqu'à 100 000 euros de rémunération par an.'

source extraits du Monde

 

Commentaire : Les prix d'installation sont exhorbitants  d'autant que le rendement des installations acquises à pris d'or baissent fortement (-10% dès la 3ème année et que de nouvelles onstallations seront à l"avenir beaucoup plus performants) donc ne sucombre pas à l'attrape-nigaut.....car de plus rien n'empêchera le gouvernement de réduire unilatéralement plusieurs fois dans le futur le prix de rachat du kilowattheure (kWh).....hi...hi... hi....

26/09/2009

La chasse au pigeon vert

« Pigeon », suivant le Larousse : « homme facile à duper, à plumer… »

« Vert » : couleur à la mode, évoquant la nature, mais aussi le manque de maturité.

Les temps de crise (nous y sommes), sont propices au développement de nouveaux concepts, se traduisant par des affirmations péremptoires, des discours électoraux et des actions économiques très concrètes.

Affirmations péremptoires par une incertaine proportion de scientifiques auto-proclamés, ou de fonctionnaires de l’ONU, dont le fameux GIEC, que la Terre est en danger mortel, que le réchauffement climatique plus ou moins constaté est dû essentiellement à l’homme occidental (et bien entendu aux effets du mondialisme, du néo-libéralisme et du capitalisme)

Affirmations pour le moins contestées par d’autres scientifiques, tout aussi diplômés, mais moins idéologues, plus concrets et beaucoup moins convaincus de l’influence prépondérante de l’homme sur les grandes évolutions de la nature, tout en reconnaissant volontiers le besoin de limiter les pollutions dûment identifiées et le recours excessif aux énergies fossiles.

Qui croire ?

Discours électoraux, dans tous les pays, ou tout au moins les pays les plus avancés, les plus bourgeois, dans lesquels les intellectuels sont suffisamment sûrs de leurs revenus personnels récurrents pour rechercher une assise populaire satisfaisant leur besoin de pouvoir, quitte à mentir sciemment, le temps des campagnes, à leurs mandants.

Les arguments politico-écologiques ont pris une importance énorme, ces dernières années, au point de réhabiliter des vocabulaires oubliés, tout cela pour tenter de toucher les électeurs doutant de plus en plus de l’utilité réelle de leurs élus. Techniques de marketing ordinaire…

Qui n’a remarqué, dans les discours de nos personnels politiques, les mots « équitable, solidaire, émissions de CO2, énergie renouvelable, biologique, plus généralement vert et social, mais aussi prime d’Etat, crédits d’impôts, prêts à taux zéro… » ?

Qui n’a remarqué, cependant, que peu de ces élus n’avaient de connaissances réelles des sujets qu’ils évoquaient, et le courage d’avoir leurs propres opinions ?

Actions économiques très concrètes de la part des intervenants du monde réel.

Qu’ils soient quasi publics ou privés, les opérateurs économiques ont bien compris que l’individu français, mais aussi les édiles locaux, allaient devenir sensibles à tout ces discours, que de nouveaux marchés allaient s’ouvrir et que des positions de quasi monopole devaient être défendues, le tout soutenu par des promesses de baisse d’impôts.

Les services marketing ont donc ressorti des cartons les ampoules basse consommation, bientôt les LED éclairage, les pompes à chaleur, les panneaux photovoltaïques, les fenêtres isolantes, devenus plus faciles à vendre, malgré des prix toujours aussi élevés.

C’est ainsi qu’a redémarré, dans le bâtiment, la chasse au pigeon, qui n’avait en fait pas vraiment cessé, il est vrai. Mais il devenait franchement difficile de fourguer, même à des personnes âgées, des climatiseurs à la réversibilité miraculeuse, des adoucisseurs d’eau inutiles, des systèmes de protection inopérants…au prix de l’or.

Le pigeon vert a la particularité de tomber tout cuit, ce qui est pour le moins étonnant.

Un exemple ?

Il achète une installation de pompe à chaleur de 15 ou 20000 Euros les yeux fermés, sur la bonne gueule et les allégations vaseuses d’un commercial – qui vendait des dentifrices 3 mois avant–, sans qu’aucune étude sérieuse n’ait lieu sur place, et sans savoir qui va lui installer et prendre la responsabilité d’un système qu’il croit simple.

Pour faire bonne mesure, il va prendre un crédit sur 10 ou 15 ans, proposé « clés en main et sans souci » avec la pompe, à un taux prohibitif, mais on lui a dit que les économies allaient largement couvrir l’amortissement du matériel et les intérêts, en 3 ou 4 ans.

Alors, c’est faire œuvre d’esprit civique, de solidarité environnementale, non ? Et aussi d’aider les banques nécessiteuses ?

Mais l’atterrissage du pigeon est souvent brutal

Le bazar ne marche pas bien, surtout l’hiver…. L’isolation thermique des plumes qui lui restent n’est pas suffisante, et il a ressorti les vieux radiateurs électriques de grand-mère.

source et lire suite sur agoravox

Observations complémentaires : Dans le même type d'arnaque, évitez d'acheter du chauffage photovoltaïque dans les 20 000 € avec un contrat EDF mirobolant.... Il faut savoir que vos plaques perdent + de 30% de rendement au bout de 5 ans  avec cette technique dépassée..

De même le chauffage solaire exorbitant est à proscrire sauf si vous obtenez une installation pour une famille de 4 personnes à - de 3000 € TTC, sinon renoncez.

Pour mettre le double-vitrage, conservez si possible vos cadres de fenêtre sinon les prix s'envolent.... au seul bénéfice du vendeur.

Non aux idées reçues ou vendues...

23/07/2009

Energie : la France se met à croire à la filière solaire LE MONDE | 23.07.09

extraits

La France ne sera pas couverte de fermes solaires avant longtemps, mais elle tient peut-être le début d'une filière industrielle de l'énergie photovoltaïque - après avoir abandonné aux Allemands, aux Danois, aux Espagnols et aux Américains celle des éoliennes.

En parrainant l'annonce d'une usine de panneaux solaires co-financée par EDF Energies nouvelles (EDF EN) et le fabricant américain de modules photovoltaïques First Solar, le ministre de l'écologie et de l'énergie a réaffirmé, jeudi 23 juillet, les ambitions du gouvernement : faire de la France un leader mondial des énergies renouvelables. "Cette initiative servira d'exemple et sera le premier d'une longue liste d'investissements et d'emplois verts en France", a souligné Jean-Louis Borloo. Des investissements qui doivent déboucher sur "une production d'électricité solaire compétitive". Le développement d'autres filières (solaire thermique, éolien, biomasse, géothermie...) est "tout aussi important", précise-t-il au Monde, et "le gouvernement soutient tout ce qui va de l'avant". A commencer par la technologie française.

...

Concurrence chinoise

La concurrence chinoise est féroce. C'est désormais la référence du marché. "Ils produisaient comme le français Photowatt en 2008 ; cinq ans plus tard, ils produisent cinquante fois plus", note Thierry Lepercq, PDG de Solairedirect, qui fabrique des modules, les installe et produit de l'électricité. "Il n'y a aucune raison de capituler", dit-il. A son usine d'Afrique du Sud, il va ajouter une unité de production (35 MW par an) dans le Val de Durance, qui emploiera 140 personnes.

"Le coût est le seul facteur qui a limité le développement du photovoltaïque, mais l'industrie a su démontrer sa capacité à les réduire rapidement", souligne une récente étude du cabinet A.T. Kearney réalisée pour l'Association européenne de l'industrie photovoltaïque (EPIA). Ses auteurs estiment que "des progrès techniques rendront possibles de nouvelles baisses substantielles de coût". En 2020, avancent-ils, de 57 % à 76 % de l'électricité solaire (selon les scénarios de développement) pourraient se passer d'aides.

Jean-Michel Bezat

Commentaires en gras ce qui est pertinent à notre avis

Régis C.

Et le solaire thermique ? 10 fois plus efficace...la moitié de ce que vous dépensez dans votre facture d'énergie, c'est pour faire de la chaleur. Malheureusement pas de lobby derrière le thermique. Le vrai développement des EnR est là, une ressource et des techno bon marché, stockable...contrairement à l'électricité...Un scandale... R

gaga42

EDF, qui apparemment ne met pas tous ses œufs dans le même panier,a déjà investi 50 millions de dollars dans une filière concurrente: la startup californienne Nanosolar produit des hectares de panneaux avec de l'encre et des rotatives, donc à un cout bien moindre que celui des technos couches minces (inspirées de la micro-électronique), mais avec un rendement légèrement inférieur.

HENRI G.

Le photovoltaique est encore extremement cher, il faut continuer la recherche mais il est trop tot pour un investissement de masse d'autant qu'il y a le problème du stockage de l'électricité. A court terme il faudrait mieux mettre le paquet sur le chauffage solaire qui est beaucoup moins couteux en ce qui concerne les logements neufs.