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07/12/2010

L’éco-hotte du Père Noël

  • Les gestes à appliquer pour un Noël orienté Développement Durable

Les bonnes pratiques conseillées par l’ADEME ne sont compliquées à mettre en oeuvre. Il s’agit dans un premier temps de limiter les consommations énergétiques des illuminations. L’installation de LED, la limitation des installations et des durées d’éclairage et la sensibilisation des commerçants constituent déjà une bonne avancée pour limiter les dépenses énergétiques. Réduire la production des déchets semble être primordial à cette période de l’année où la hausse des achats se fait nettement ressentir. Les collectivités peuvent distribuer des sacs à sapin biodégradables pour que les sapins et leur emballage puissent être compostés. Une autre solution est de faciliter le replantage de milliers de sapin achetés chaque année. A proscrire : les sapins artificiels ! Pour l’ensemble des marchés de Noël, il serait bienvenu de préconiser la mise en place de verre consigné et d’établir une collecte sélective sur la voie publique.
Enfin,  mieux consommer en privilégiant des achats responsables est à la portée de tous. Les idées de cadeaux écolo font florès. La rédaction a sélectionné pour vous quelques objets pouvant satisfaire tout un chacun. 

  • Les cadeaux écolo pour la cuisine

 

Outre les différentes possibilités de mugs en plastique recyclé ou en fibre de bambou, un modèle de mug a retenu notre attention : le mug réchauffement climatique. Après avoir rempli le mug d’une boisson chaude, les contours des côtes terrestres disparaissent, montrant ainsi l’impact du réchauffement climatique sur la planète. Lorsque la tasse refroidit, les contours réapparaissent. Vous pouvez trouver le produit chez I want One of those.  La version C02 existe également.
Offrir des cours de cuisine bio, une bonne bouteille de vin bio, un mini compacteur de canettes, des dessous de table écolo… les idées de cadeaux écolo pour la cuisine ne se comptent sur les doigts de la main. 

  • Une envie de bien-être

 

Les soins beauté bio sont une première alternative. Mais il est possible aussi de trouver des cadeaux originaux. Ainsi, pour le bien-être de vos amis et proches, offrez-leur un bracelet acupuncture ou les semelles d’acupuncture. Conçues comme des semelles orthopédiques, les parties bombées exercent un massage idéal qui stimule la circulation du sang. Ces semelles apporteront des effets positifs sur le sommeil et favoriseront le relâchement des tensions. A découvrir chez Bien et Bio.

Pour davantage de relaxation, laissez-vous tenter par le tapis de massage en coton biologique constitué de 6000 petits pics en matière végétale biodégradable proposé par Greenweez. Ce tapis de massage connaît déjà un grand succès en Scandinavie ! Le tapis offre de multiples utilisations selon la position choisie : pour soulager les douleurs dorsales, pour diminuer l’effet peau d’orange, pour calmer les maux de tête, etc. 

Pour faire profiter toute une famille, vous pouvez aussi opter pour un mur végétal…sous forme de tableau, restons modestes, pour dépolluer la maison ou l’appartement. A retrouver chez DecoDurable. Un purificateur d’air, qui utilise le métabolisme des plantes doté, d’un ventilateur silencieux assainira l’air des heureux gâtés. Madeindesign propose un modèle. 

  • Pour être à la mode écolo

 

Les articles de mode écolo foisonnent. T-shirt, sous-vêtements, pulls, robes… tous les articles se déclinent en matériaux bio. Chez Made in Ethic, Ethnica, Monsieur Poulet (T-shirt en coton bio équitable), Tudo Bom? ou encore Ideo, vous trouverez une panoplie de vêtements écolo et équitables. Si vous êtes tentés par l’achat de chaussures à offrir, vous pouvez jeter un œil aux collections de Moyi ekolo qui offre des ballerines et boots écolos et de Veja pour des souliers aux allures plus casual.
Pour un cadeau féminin et original, nous vous proposons les boucles d’oreille en matériaux recyclés que vous pouvez retrouver chez Anna Built

  • Techno écolo

 

Vous avez certainement dans votre entourage quelques amis « geek ». Pour combiner technologie et écologie, voici quelques articles qui pourront peut-être leur convenir. Si le soleil se fait rare en ces mois d’hiver, un chargeur solaire pourra tout de même faire bonne figure au pied du sapin puisqu’en attendant la canicule estivale, il se recharge sur secteur. Chez Ecologie Shop, vous pourrez trouver un modèle qui remplace tous les chargeurs de nos appareils électroniques : lecteur MP3, téléphone portable, etc. Pour pouvoir recharger ses appareils électroniques dans tous ses déplacements, rien de mieux que le chargeur solaire pliable. Pour la modique somme de 100euros, il transforme les rayons solaires en courant de 12 volts !
Enfin, pour tous les amis énergivores, n’hésitez pas à leur offrir le compteur d’électricité que l’on peut retrouver chez Diykyoto. Sous forme de petit  boitier, l’objet surveille les dépenses énergétiques de la maison et affiche les résultats. Un système de variation de couleurs indique si les performances sont bonnes (variance de bleu) ou mauvaises (l’appareil vire au rouge).

  • Et pour les enfants ?

 

Quoi de mieux que d’offrir un cadeau qui amuse et fait réfléchir en même temps? La sensibilisation aux questions environnementales doit commencer dès le plus jeune âge, pour faire de nos chers bambins de parfaits futurs éco-citoyens. Pour cela, il est possible d’offrir aux enfants un jeu de 7 familles sur le recyclage ! Ce jeu « Je recycle » se décompose en 7 familles de recyclage selon le type de déchets (fer, verre, papier, alu, plastique, compost, piles). Allier ludique et didactique : voilà la clé du succès ! A retrouver chez Rue de la Nature.
Enfin, un cadeau plus manuel et pour que les enfants mettent aussi la main à la pate : un kit de recyclage amusera certainement tous les enfants, petits et grands. 

  • Enfin, pour un cadeau grandeur nature…

 

A offrir à tous les amoureux de la nature et de notre belle planète : La Terre Grandeur Nature de Sophie Thoreau.  Cet ouvrage reflète en 100 images la beauté mais aussi la vulnérabilité de la planète bleue. Chacune des photos réussirait même à faire chavirer le cœur des plus écolo-sceptiques d’entre nous. Le livre ne se contente pas de juxtaposer une série d’images vues et revues.
 Le recueil invite le lecteur à prendre conscience de l’importance de préserver les ressources naturelles qui sont si menacées. Sur chacune des images, nulle trace physique des Hommes en apparence, comme pour nous rappeler que c’est elle, la Terre, notre Mère Nourricière. Mais en lisant les petits textes accompagnant chacune des photos, on réalise avec une certaine amertume que les Hommes ont bel et bien laissé leur sceau dans les endroits les plus reculés et qui semblent si sauvages. A nous désormais de savoir ce que nous voulons en faire de cette Nature. Arrêtons là le verbiage futile sur les questions philosophiques bien plus profondes relatives à la Nature et la Culture, toujours est-il qu’il s’agit là d’un magnifique ouvrage pour compléter les bibliothèques de tout un chacun. source sequovia

27/11/2010

Les apprentis traders cherchent un sens à leur métier Les banques font preuve d'inventivité pour contourner les limitations des bonus

PLUS RAISONNABLE, la finance en 2010 ? Plus morale ? La dérive des bonus des traders, révélée par la crise financière de 2008, a mobilisé, de longs mois, les dirigeants du G20. Des lois ont été adoptées de part et d'autre de l'Atlantique, pour limiter les primes versées à coups de millions d'euros, de dollars ou de yens.

Or, à la veille du G20 des jeudi 11 et vendredi 12 novembre à Séoul, le bilan est contrasté. « On n'est plus dans l'excès et la démesure. Il y a, dans les banques, des comités d'approbation des rémunérations, observe Diane Segalen, vice-présidente du cabinet de chasseur de têtes CTPartners. Mais certaines banques internationales sont très créatives en matière de contournement de la loi. »

Ainsi, à Londres, terre d'élection des traders, où se négocient les plus gros bonus, les banques américaines persistent à récompenser, au prix fort, leurs meilleurs éléments. Elles ont maquillé les bonus traditionnels, dits « de performance », en « bonus de management », une appellation fallacieuse destinée à échapper à la loi.

D'autres établissements, toujours américains (Goldman Sachs, Morgan Stanley etc.), ont encouragé la création, par d'anciens traders, de sociétés de gestion indépendantes, auxquelles ils confient, moyennant honoraires, de l'argent à gérer. Le système repose sur un partage des plus-values. Il permet aux banques de rémunérer les traders sans avoir à se justifier auprès des autorités. Enfin, un mouvement d'augmentation des salaires fixes a été constaté dans toutes les banques, au profit des opérateurs de marchés, pour compenser la baisse de la part variable des rémunérations exigée par le G20.

Progrès

« Le système est ainsi fait qu'il faut attirer les meilleurs et les rémunérer en conséquence, commente, fataliste, Mme Segalen. Les pays aux lois contraignantes, comme la France, continueront à perdre de l'activité économique au profit de places moins regardantes ! »

Bruno de Saint Florent, associé du cabinet de conseil Oliver Wyman, souligne toutefois les progrès réalisés en un an. Une étude datée de septembre, menée auprès de 40 banques en collaboration avec l'Institute of International Finance (IIF), montre que la performance des traders, qui détermine son bonus, est désormais pondérée en fonction des risques qu'il prend. Et la part des rémunérations payée en différé - une recommandation du G20 - est passée de 20 %, en 2007, à 40 % en 2009. extraits lemonde

03/11/2010

A Vittel, Nestlé met du vert dans l'or bleu extraitsLEMONDE.FR | 30.10.10

Pour préserver son eau minérale, la multinationale Nestlé y finance, depuis vingt ans, la conversion au zéro pesticide d'une zone de 10 km2. Au lendemain de la Conférence internationale sur la biodiversité de Nagoya, cette expérience fait figure d'exemple atypique de collaboration entre une entreprise, des collectivités locales et des agriculteurs, ayant pour objectif la protection d'un écosystème naturel.

Sur les collines vosgiennes de Vittel, la bise glacée fait onduler les prairies. On s'y roulerait presque. Et on aurait raison. Depuis vingt ans, plus un gramme de pesticide n'est pulvérisé dans les champs du bassin minéralier. Ornithologues et entomologistes ont vu s'accroître le nombre d'oiseaux et de papillons. Ce paradis écolo n'est pas l'œuvre d'un groupe de babas-cool mais d'une multinationale de l'agroalimentaire..... Pour Nestlé, propriétaire de la marque Vittel, ces terres, débarrassées de traitements chimiques, sont le résultat de deux décennies d'efforts. Elles protègent une corne d'abondance. Sous les bottes des agriculteurs, l'eau de pluie, emprisonnée, puis filtrée par les roches calcaires, ressort de terre sous forme d'eau minérale. Sur les 10 kilomètres carrés du bassin de captage, trois sources – Hépar, Contrex et Vittel Grande Source –- alimentent le business de la branche des eaux de Nestlé. 1,3 milliard de bouteilles d'or bleu sortent chaque année de l'usine d'embouteillage.

Commentaire : lorsque cela met en jeu l'existence de l'entreprise d'eau de vittel, prppriété de la Multinational Nestlé, on se défonce pour les bonnes pratiques...tiens...Tiens mais c'est bien sûr.....


18/10/2010

Brûler la "Sécu" ? source du monde daté su 141010

Il est moderne, le docteur David Elia, très moderne. Il dispose d'un site Internet à son nom pour délivrer des informations médicales et envoie par mail son "bulletin du mois". Celui d'octobre s'ouvre sur un édito intitulé : "Et si on brûlait la Sécurité sociale ?" Ce n'est pas une bonne idée ça ? Simple, radicale... "La Sécurité sociale, c'est comme une compagnie d'assurances qui, bien que saignant toujours plus à blanc ses clients, serait en perpétuelle situation de faillite virtuelle. Mais plutôt que de déposer le bilan, elle essaie toujours de trouver une idée pour renflouer son "trou". Se défausser sur d'autres assureurs à la santé financière plus prospère : les mutuelles !" constate le docteur Elia. Or la Mutualité française ne veut plus compenser les baisses de remboursement des médicaments à "faible efficacité". "Une fissure de plus dans un système déjà à bout de souffle", s'inquiète-il. Alors, il a la solution : "Une idée grandiose et fantasmatique : et si on brûlait la Sécu pour la remplacer par un système plus performant ?" Lequel ? Mystère. On brûle d'abord, on verra après. En tout cas, dit-il, "ce n'est pas nous les médecins qui coûtons cher à la Sécu avec 22 euros de déplacement (+ 10 euros si déplacement justifié) pour la rhino du petit dernier, alors que le technicien Darty vous annonce déjà 36 euros pour venir ausculter votre lave-linge". Il est vraiment moderne le docteur Elia, si moderne que, dans son cabinet parisien de gynécologie, la consultation est facturée 135 euros. Autant avoir une très bonne mutuelle. Et ne comptez pas présenter votre carte Vitale pour accélérer le remboursement : le gynéco ne la prend pas. "Il n'est pas équipé", répond sa secrétaire.

Voilà plus de dix ans que la carte Vitale fait partie de la vie quotidienne des assurés sociaux. Mais il y reste 41 % des spécialistes (60 % à Paris), 27 % des généralistes et 24 % des dentistes qui refusent de télétransmettre. "Ces refus sont pour la plupart inacceptables au regard des avantages attendus pour les assurés et des économies potentielles à réaliser", a pointé, il y a quelques mois, la Cour des comptes dans son rapport public annuel. Les 150 millions de feuilles de soins papier qu'a reçues, en 2009, l'assurance-maladie "représentent une dépense évitable de 200 millions d'euros par an", souligne la Cour. Une feuille de soins papier coûte, en moyenne, 1,74 euro à la Sécu, contre 0,27 centime pour une feuille électronique. Soyons comme le docteur Elia, jouons la provocation faussement naïve : si, avant de brûler la "Sécu", on essayait de trouver des économies toutes simples ? Avoir un site Web, c'est bien ; télétransmettre ses feuilles de soins, c'est mieux !

15/10/2010

Le vélo se fraie un chemin en ville extraits LEMONDE | 14.10.10

Depuis trois mois, les cyclistes peuvent emprunter les sens interdits dans l'ensemble des "zones 30", ces rues où la vitesse des véhicules est limitée à 30 km/h. Mais la mesure demeure encore mal acceptée par les automobilistes. Si les cyclistes comprennent facilement l'intérêt de rouler à contresens pour éviter les longs détours, une partie des usagers des véhicules à moteur (voiture et deux-roues) et des piétons se montrent perplexes et jugent ces nouveaux aménagements dangereux.

Plusieurs municipalités rechignent à appliquer le texte. Lyon, qui se félicitait, voici quelques années, de posséder "la plus grande zone 30 d'Europe", a dans un premier temps limité le dispositif à quelques rues du centre-ville. "Nous souhaitons y aller progressivement et en toute sécurité", précise Gilles Vesco, conseiller municipal (divers gauche) chargé des déplacements....

Ces rues ne sont pas plus dangereuses que les autres, répond Alexandre Laignel, du Club des villes et territoires cyclables, qui rassemble un millier de collectivités, toutes tailles et couleurs politiques confondues. "On n'a constaté aucun accident dans les voies à double sens depuis trois mois", affirme-t-il. A Lyon, M. Vesco en convient : "On voit le danger en face, cela contribue à pacifier le trafic et notamment à faire descendre les cyclistes des trottoirs. Ainsi, le nombre d'accidents baisse", souligne-t-il. Le Club des villes et territoires cyclables, qui voit dans cet aménagement "un outil majeur" pour inciter les citadins à monter en selle, demande à l'Etat de "prendre sa part de pédagogie".

D'autres équipements urbains, répandus ailleurs, peinent à voir le jour en France. Dans le nord de l'Europe, les cyclistes circulent sur des "avenues vertes". Contrairement à ce que laisse supposer leur nom, il ne s'agit pas de pistes serpentant dans la nature, mais de grands axes urbains où les feux de signalisation sont synchronisés en fonction de la vitesse moyenne d'un cycliste et non de celle des automobilistes. A vélo, tous les feux sont verts, tandis qu'en voiture il faut stopper régulièrement.

"Culture d'ingénieur"

Aucune ville française n'envisage de modifier aussi radicalement les règles de circulation. "La culture d'ingénieur qui prévaut en France, très marquée par la voiture, peine à envisager le vélo comme un mode rapide et efficace", déplore Véronique Michaud, secrétaire générale du Club des villes et territoires cyclables. Dans l'Hexagone, seuls 2 % à 3 % de citadins pédalent quotidiennement. La proportion atteint 15 % à Berlin et 37 % à Amsterdam.

A Copenhague, où les embouteillages de vélos ne sont pas rares, la municipalité s'emploie avant tout à renforcer "la sécurité et le sentiment de sécurité", affirme Bo Armus Kjelgaard, maire adjoint chargé de l'environnement, qui accueillait, en juin, la conférence Velo-city. Dans la capitale danoise, personne ne peut ignorer les voies cyclables, peintes en bleu ciel lorsqu'elles traversent un carrefour et suffisamment larges pour permettre à deux cyclistes de converser tranquillement tandis qu'un troisième, plus pressé, les double.

La ville de New York a suivi l'exemple nordique. "C'est la copenhaguisation", sourit Janet Sadik Khan, conseillère du maire pour la mobilité , Michael Bloomberg. Plusieurs carrefours emblématiques du coeur de Manhattan, tels que Times Square ou Columbus Circle, ont été aménagés. Les New-Yorkais se sont habitués aux pistes vert pomme qui jalonnent Broadway.

Aux Etats-Unis, certains employeurs incitent en outre leurs salariés à utiliser leur vélo. "Compte tenu du fonctionnement du système de santé américain, c'est une forme d'investissement", commente Jeff Mapes, auteur d'un récent ouvrage au titre choc, Pedaling Revolution. Et de préciser : "Les entreprises qui financent une partie de la protection sociale ont intérêt à ce que les employés se maintiennent en bonne santé."

09/10/2010

Le concept d’Agro-quartier-autogéré

VERS L’AUTOGESTION

Pour assurer la cohésion et la rencontre des habitants, mais aussi pour faire que les projets émanent des besoins de la population, le quartier fonctionnerait sur le mode participatif, et ce, dans tous les domaines autant que possible :

- Participation à l’agriculture.
- Favoriser la création de coopératives de logement
- Accueil d’associations dans les champs pour qu’elles puissent y développer des projets en lien avec l’agriculture.
- L’autogestion de ces espaces favorise ainsi la participation et la cohésion sociale, pour créer un véritable lieu de vie convivial où chacun à la possibilité de créer quelque chose.

VERS L’AUTONOMIE ENERGETIQUE

Grâce à l’agriculture de proximité, il est possible de vivre en réduisant efficacement notre consommation en énergie : pour être écologique un quartier doit chercher à être capable de nourrir sa population. Réduction des déplacements : proximité du travail, des infrastructures, des loisirs et de l’alimentation. Le quartier serait aménagé de façon à réduire l’impact énergétique : par exemple en favorisant le faible impact énergétique des bâtiments (chauffage solaire, etc) et de l’agriculture (agriculture non industrielle). Pour les habitants, un mode de vie écologique serait facilité : beaucoup d’activités proposées seraient proches et peu gourmandes en énergies : marche, vélo, équitation, chant, danse, théâtre et autres activités.

VERS LA SOLIDARITE :

Promouvoir la réinsertion, l’intégration, l’éducation, à travers la participation à l’agriculture locale ou à des projets dans cet espace ouvert. Revaloriser l’apport du monde agricole et de ses travailleurs, en rencontrant les agriculteurs, en partageant leur activité et leur savoir, et en les payant mieux grâce à la vente directe. Offrir des espaces à l’économie sociale et solidaire (ESS). Promouvoir les sports non compétitifs, en harmonie avec les valeurs de solidarité et de cohésion sociale dont le quartier jouirait.

VERS L’INNOVATION :

En bénéficiant du foisonnement d’idées et de l’esprit de participation, l’Agro Quartier Autogéré serait un lieu d’innovation. En Suisse et dans le monde, il serait pionnier dans la recherche de solutions de vie collective et urbaine, ainsi que dans la recherche en agriculture. Une telle coopération, intégrant l’alimentation dans le concept social et énergétique, serait un exemple de quartier pilote pour le canton de Genève. A l’instar de Bedzed et de Vauban, cette réalisation serait un exemple prometteur de plus. Sans oublier l’amélioration concrète de la qualité de vie à Genève et donc de son image, faisant d’elle un modèle d’agglomération du futur.

source agroquartier

08/10/2010

cittaslow : les-villes-lentes-contre-la-frénésie-automobile

Dans un monde en constante accélération, quelques municipalités européennes ont créé un réseau, Slow Cities, visant à ralentir le rythme de la vie. Ce réseau réunit des villes et municipalités désireuses d’améliorer la qualité de vie de leurs citoyens, notamment en matière de nourriture et d’environnement.Né en Italie, Cittaslow (« Villes lentes » en italien), est issu d’un autre mouvement: Slow Food, en opposition au Fast Food nord-américain, synonyme de mal bouffe. L’objectif de cette organisation internationale est de protéger la gastronomie et le plaisir de la table.

La philosophie des « Villes lentes » repose sur certains principes. En n’utilisant que des produits régionaux de qualité, on apporte ainsi son soutien aux agriculteurs qui travaillent dans le respect de l’environnement et qui refusent de faire appel à de la main d’œuvre bon marché. C’est l’une des idées qui ont conduit, il y a maintenant 20 ans, à la création du mouvement Cittaslow en Italie. Un mouvement qui a gagné 70 villes italiennes de moins de 60 000 habitants et une vingtaine d’autres dans le monde, jusqu’en Nouvelle-Zélande.

La charte du mouvement Slow Cities (nom anglo-saxon des Cittaslow) dénonce l’homogénéisation des modes de vie et rend le culte moderne de la vitesse responsable de notre assujettissement physique et moral. Le but des quatre premières villes italiennes (Onvieto, Braga, Grève in Chianti, Positano) engagées dans ce mouvement de résistance à la globalisation est de maintenir leur identité pour inventer un autre futur. Le mouvement s’est ensuite étoffé et internationalisé jusqu’à devenir ce réseau international de Slow Cities coordonné, depuis 1999, par Paolo Saturnini, le maire de Grève. Il compte aujourd’hui plus d’une centaine de villes dans le monde.

Des villes enracinées

L’objectif des Villes lentes est de combattre l’ubiquité dans ses deux dimensions : être, en même temps, ici et ailleurs. L’abomination absolue pour ces militants sont ces lieux modernes « hors sol » que sont les grands aéroports internationaux ou ces magasins entrepôts, tous sur le même modèle, qui défigurent les banlieues. Une ville lente refuse le « hors-sol » comme le « hors-temps ». Une stratégie de relocalisation des échanges et des consciences est inséparable de l’éloge de la lenteur comme une réaffirmation du local. La modernité, en produisant l’homme sans qualité, joue la stratégie de la mondialisation de l’espace et du temps. .....

Villes ouvertes ou villes encloses?

Le réseau Cittaslow a adopté un manifeste qui comprend 70 recommandations et obligations : mise en valeur du patrimoine bâti existant plutôt que construction de nouveaux bâtiments; volonté de réduire fortement les consommations énergétiques; promotion des technologies « vertes » pour assurer les besoins énergétiques indispensables; diminution des déchets et développement de programmes de recyclage; multiplication des zones piétonnes avec le souci de ne pas en faire des lieux voués au seul commerce; développement des commerces de proximité avec interdiction progressive des grands centres commerciaux; priorité aux infrastructures collectives avec des équipements adaptés aux handicapés et aux divers âges de la vie; multiplication des espaces verts et des espaces de loisirs; propreté de la ville; préservation et développement des coutumes locales et produits régionaux; priorité aux transports en commun et autres transports non polluants (marche à pied, vélo, patins à roues alignées) avec la volonté de limiter le nombre d’automobiles; développement de la solidarité intergénérationnelle; exclusion des OGM et des « temples » de la restauration rapide; développement d’une véritable démocratie participative, etc.

La volonté de mettre en réseau les villes qui adhèrent au projet correspond à la volonté de vérifier que les engagements pris soient effectivement respectés. Le réseau dispose pour cela d’un corps d’inspecteurs qui effectuent périodiquement le contrôle des obligations. Les villes respectueuses du manifeste reçoivent un label et affichent le logo à l’entrée des agglomérations et sur les bâtiments publics.... Cette mise en réseau correspond aussi à la volonté de réaliser une véritable solution de rechange qui ne pourra être mondiale que si elle respecte la diversité des cultures. Une ville lente ne doit pas rentrer dans sa coquille mais travailler à un autre développement là où elle est enracinée.

L’éloge de la lenteur est aussi celui du temps nécessaire à la maturation, au doute, à la délibération, au choix. Les habitants des villes lentes mènent donc une réflexion sur la temporalité nécessaire au respect de la démocratie : il faut déjà en finir avec la foi illimitée dans le temps qui vient, que véhicule, par exemple, le scientisme ambiant. La démocratie comme l’éducation a besoin de lenteur.

Les villes lentes peuvent être aussi des laboratoires pour apprendre à faire coïncider le temps de la démocratie avec un temps encore plus long et plus lent, celui de l’écologie, puisque les décisions à prendre dans ce domaine ne sont généralement pas à l’échelle du temps individuel mais parfois à l’échelle de l’humanité.

Contre le gigantisme des villes

Le développement des Slow Cities repose sur le refus des grandes villes dont l’échelle est sans mesure avec les capacités humaines de perception et de déplacement. C’est pourquoi les Slow Cities comprennent obligatoirement moins de 60 000 habitants. La critique du gigantisme est consubstantielle à celle de la vitesse. L’un des enjeux pour les prochaines décennies sera donc de vider progressivement les mégalopoles qui ne peuvent, du simple fait de leur gigantisme, développer une politique de la lenteur et de la relocalisation.

.....

Cet hymne à la lenteur représente un formidable pied de nez au soubassement idéologique de notre société.

Comment

Les « Villes lentes » utilisent la technologie dans le but d’améliorer la qualité de l’environnement et du tissu urbain, et également pour la sauvegarde de la production d’aliments et de vins uniques qui contribuent au caractère de la région. Les villes qui souscrivent à cette action s’engagent à promouvoir un rythme de vie plus lent, inspiré des habitudes des communautés rurales, pour permettre aux citoyens de profiter de façon simple et agréable de leur propre ville. Les « Villes lentes » mettent en valeur leur environnement, leur patrimoine bâti ou leurs traditions culinaires. En s’inscrivant dans le mouvement Cittaslow, les municipalités permettent le développement des contacts directs entre citoyens, entre les habitants et les touristes, entre les producteurs et les consommateurs.

Quoi

... Les municipalités qui souhaitent participer, doivent souscrire à une charte qui comporte 6 axes d’action : l’environnement, les infrastructures, l’urbanisme, la mise en valeur des produits locaux, l’hospitalité et la sensibilisation de la population. Une fois qu’elles ont obtenu le label « Citta Slow », les municipalités s’engagent à ce que toutes leurs actions soient conformes aux exigences de la charte. Chaque année, un prix récompense une ville particulièrement méritante.

Comment devenir une ville lente

L’adhésion au réseau Cittaslow implique des améliorations concrètes de la qualité de vie des habitants dans les 6 domaines d’action de la charte, dont voici quelques exemples :

- pour améliorer l’environnement, des contrôles de la qualité de l’air sont instaurés, les ”villes lentes” mettent en place des plans de réduction du bruit, réfléchissent à la mise en œuvre de nouvelles technologies en matière de recyclage ;

- au niveau des infrastructures, des actions concrètes doivent être entreprises comme le développement d’espaces verts, de pistes cyclables, mais aussi un accès garanti aux handicapés, des toilettes publiques gratuites. Les municipalités s’engagent également à avoir des horaires cohérents ;

- l’urbanisme fait aussi partie des enjeux des villes Cittaslow, afin de mettre en avant le patrimoine, les mairies sont invitées à réaliser des plans de réhabilitation des bâtiments historiques, à mettre en valeur les centres-ville historiques, et préfèreront l’utilisation de produits recyclés dans leurs aménagements ;

- le patrimoine comprend également les produits locaux et la culture. Pour faire (re)découvrir ce pan du patrimoine la création de marchés des produits locaux est une initiative très intéressante, tout comme le soutien aux manifestations culturelles traditionnelles. Afin de garantir la qualité de ces produits, les municipalités sont amenées à créer des labels de qualité, notamment pour l’agriculture biologique. Il est également du ressort des municipalités d’améliorer la qualité de l’alimentation des restaurants scolaires et municipaux ;

- pour développer l’hospitalité prônée par Cittaslow, ces villes doivent installer des panneaux signalétiques internationaux, des parcours guidés touristiques, des parkings surveillés à proximité des centres-ville. Les mairies sont aussi responsables du contrôle des prix des hôtels et des restaurants ;

- la sensibilisation des habitants, des touristes mais aussi des entreprises est requise. Des cours d’éveil au goût dans les écoles peuvent être mis en place afin que les enfants ne soient pas oubliés. Il est important aussi de faire la promotion de programmes comme les activités de loisirs pour les familles, les visites à domicile pour les aînés et les malades.

SITUATION ACTUELLE DU RESEAU

.... Le réseau qui regroupe plus de 100 villes de moins de 60.000 habitants réparties dans 10 pays, permet de partager des idées et des expériences....

Au final, ces villes, tout en ayant parfaitement conscience du monde dans lequel elles vivent, ont réussi à se développer de manière harmonieuse et beaucoup plus en phase avec leur environnement.

A l’approche des élections municipales, en France, j’espère que certains prétendants auront comme ambition de rejoindre ce mouvement des « villes lentes » car au final, l’économie locale est renforcée, les habitants se sentent mieux dans leur environnement et des projets ambitieux peuvent être lancés.

Alors, à votre avis, quelle a été la première ville française à se lancer dans cette direction? REPONSE SEGONZAC DEPUIS le 8 mai 2010,commune de 2166 habitants située près de Cognac dans le département des Charentes.

Source et Site officiel

www.cittaslow.net, le site officiel des villes lentes en italien et en anglais

02/10/2010

Produire des aliments dans des villes plus vertes :L’horticulture urbaine offre des aliments frais, crée des emplois, recycle les déchets.

Photo: ©FAO/Giulio Napolitano
Des villes plus vertes, synonymes de choix, d'opportunités et d'espoir
28 september 2010, Rome - D'ici 2025, plus de la moitié de la population du monde en développement, estimée à 3,5 milliards d'habitants, vivra dans les villes. Pour les décideurs et les urbanistes des pays pauvres, des villes plus vertes pourraient être le moyen de garantir une alimentation sûre et nutritive, des moyens d'existence durables et des communautés en bonne santé.

Le concept de villes vertes est souvent associé à l'urbanisme dans les pays les plus avancés. Il est toutefois appliqué de manière spécifique, et sa portée sociale et économique est très différente, dans les pays en développement à faible revenu.

A mesure que les villes s'étendent, les précieuses terres arables disparaissent pour faire place aux logements, à l'industrie et aux infrastructures, et les cultures maraîchères sont reléguées de plus en plus loin dans les zones rurales. Les coûts de transport, conditionnement et réfrigération, le mauvais état des routes de campagne et les fortes pertes dues au transport aggravent la pénurie et renchérissent le prix des fruits et légumes sur les marchés urbains.

La nouvelle bombe population

"Les villes ont toujours été des lieux d'opportunités, d'emplois et de niveaux de vie améliorés", explique Shivaji Pandey, Directeur de la Division de la production végétale et de la protection des plantes de la FAO. "Mais dans de nombreux pays en développement, la croissance de la population urbaine n'est pas due à l'essor économique mais aux taux élevés de natalité et à l'afflux massif de ruraux cherchant à échapper à la faim, à la pauvreté et à l'insécurité".

D'ici 2020, le pourcentage de population urbaine vivant dans la pauvreté pourrait atteindre 45 pour cent, soit 1,4 milliard d'êtres humains. D'ici là, 85 pour cent des pauvres d'Amérique latine et près de la moitié de ceux d'Afrique et d'Asie seront concentrés dans les villes et les mégapoles.

Ce phénomène, dénommé la nouvelle bombe population est un cauchemar pour la gouvernance: des villes tentaculaires, dégradées et appauvries abritant des taux élevés de groupes vulnérables, exclus de la société, jeunes et sans emploi.

Réinventer le pré communal

L'enjeu consiste à détourner l'urbanisation actuelle de son chemin non durable au profit de villes plus vertes qui soient synonymes pour leurs habitants de choix, d'opportunités et d'espoir. Une solution: l'horticulture urbaine et périurbaine, selon la FAO.

Pratiquer l'agriculture dans les villes et alentour n'a rien de nouveau. La cité Inca du Machu Picchu au Pérou comprenait une zone réservée aux habitations et une zone de terrasses aménagées pour une agriculture intensive.

La FAO estime que 130 millions de citadins en Afrique et 230 millions en Amérique latine pratiquent l'agriculture, et principalement l'horticulture, pour nourrir leurs familles ou pour tirer des revenus de la vente de leurs produits.

"L'horticulture urbaine offre un moyen de sortir de la pauvreté", affirme M. Pandey, citant ses frais de démarrage faibles, ses cycles de production courts et ses rendements élevés par rapport au temps de travail, à la superficie et aux besoins d'arrosage.

Les régimes urbains riches en graisses et en sucres bon marché sont responsables de l'augmentation de l'obésité, de l'excès de poids et des maladies chroniques liées à l'alimentation, comme le diabète.

Cultiver des fruits et des légumes, les sources naturelles les plus riches en micronutriments, dans et autour des villes permet d'approvisionner les citadins pauvres en produits frais et nutritifs et améliore leur accès économique à la nourriture.

Aider les jardiniers urbains

Au cours des dix dernières années, les gouvernements de vingt pays ont sollicité l'assistance de la FAO pour vaincre les réticences et fournir des incitations, des intrants et une formation aux jardiniers urbains à faible revenu. La FAO a également livré des outils, des semences et une formation dans plus de 30 pays pour créer des milliers de potagers scolaires, un moyen sûr de promouvoir la nutrition infantile...... extraits source FAO

01/10/2010

Des enseignants contre le rallye automobile en Alsace

Trente et un enseignants du lycée Lambert (Région de Mulhouse département français 68) se sont engagés hier à boycotter le Village de la mobilité responsable qui ouvrira ses portes aujourd'hui place de la Concorde à Mulhouse pour promouvoir l'écoconduite et la sécurité routière à l'occasion de l'escale technique mulhousienne du Rallye de France.
« Nous considérons que le message véhiculé par le rallye est en totale contradiction avec notre travail d'éducation au développement durable, à la sécurité routière et à la santé », écrivent les signataires du manifeste. C'est la première fois que des enseignants alsaciens prennent officiellement position contre les valeurs véhiculées par le Rallye de France.source dna 011010

Commentaire  : CQFD et C'EST COURAGEUX....Auront-ils aussi des menaces ou des réductions de subventions et aides des collectivités ?

25/09/2010

Eva Joly veut une régulation rapide des marchés de matières premières

...la bulle spéculative a commencé à naître au début des années 2000. A cette époque, des opérateurs investissent dans les denrées alimentaires comme ils le feraient sur tout autre produit. Résultat: l’écart entre les marchés physiques, ou s’échangent réellement le blé et le maïs, et les marchés secondaires, où les opérateurs négocient des contrats à terme, se creuse considérablement.

En 2007-2008, on observe ainsi plus de 80 fois plus d’activités spéculatives, en comparaison des stocks qui s’échangent sur le marché physique.

Pour Olivier De Schutter, les Etats-Unis sont néanmoins en passe de freiner ce phénomène. «Grâce à une loi qui vient d'être adoptée, une commission de contrôle déterminera bientôt le nombre maximum de contrats qui peut être conclu par chaque opérateur sur les marchés secondaires», a poursuivi l’expert.

La France a décrété que la lutte contre la volatilité des prix sur les marchés de matières premières constituerait une priorité de sa prochaine présidence du G20. L’Europe, de son côté, en est encore au stade de la réflexion. Le 15 septembre, le commissaire européen en charge du Marché intérieur, Michel Barnier, a proposé de mettre en place des outils pour renforcer la transparence et les contrôles sur les marchés dérivés de matières premières.

« Nous n’avons rien compris de la dernière crise »

«Le fait que nous n’arrivons pas à réguler ces marchés est insupportable. Nous n’avons rien compris de la dernière crise», a déploré Eva Joly. «Nous pouvons réguler la spéculation si nous le voulons», a-t-elle poursuivi. Une volonté dont les 27 ne sont pas dotés, selon l’eurodéputée. Elle doute notamment de la capacité de Nicolas Sarkozy à mettre en adéquation ses paroles et ses actes. extraits source euroactiv 22.09.2010 

15/09/2010

L'armée allemande prédit le pire une fois le pic pétrolier atteint

Le "peak oil" (pic pétrolier), ce moment où la production de pétrole va commencer à diminuer, aura des conséquences considérables sur l'économie et la politique extérieure allemande. Telles sont du moins les conclusions d'un rapport émanant du département d'analyse stratégique de l'armée allemande, récemment dévoilé par le site Spiegelonline. Une révélation que ni l'armée ni le gouvernement n'ont souhaité commenter.

Ce rapport d'environ 90 pages n'est apparemment que la première partie d'une réflexion sur "les dimensions environnementales de la sécurité". Il rappelle que la date à laquelle interviendra ce fameux "peak oil" continue de diviser les experts, qui sont, pour la plupart d'entre eux, juges et parties. Néanmoins, alors que la date de 2030 est souvent admise, le rapport estime qu'"il est probable que le "peak oil" intervienne autour de 2010 et que ses effets sur la sécurité se fassent sentir entre quinze et trente ans plus tard". extraits lemonde 130910

12/09/2010

PUB attention l'art de faire rouler

regardez bien la pub da lessive d'Ariel.......

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Ouvrez l'oeil maintenant et choisissez une lessive écologique que vous ferez vous-même...

18/08/2010

Votre compteur d'électricité en sait long sur vous... extraits LEMONDE | 16.08.10

En plus de la hausse de 3 % EN MOYENNE,

Il sera bientôt possible de savoir à quelle heure vous vous levez, si vous traînez sous la douche, si vous prenez des toasts au petit déjeuner et si vous avez éteint la télé très tard la veille. Electricité réseau distribution de France (ERDF) recevra quasiment en temps réel votre consommation d'électricité quotidienne. La Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) s'est émue de cette collecte de données personnelles dans une fiche publiée le 5 août sur son site, et se demande si les consommateurs sont bien au courant de tout ce que leur compteur sait sur eux.Mille cinq cents "compteurs électriques intelligents" ou smart grids, sont posés chaque jour en France, pour le moment dans les régions de Tours et de Lyon. Leur nombre devrait avoir atteint 300 000 d'ici à la fin de l'année. C'est bien la fin du compteur bleu (les compteurs mécaniques, il en reste encore 20 millions) et du compteur électronique (10 millions), place donc au compteur jaune, le Linky (de link, lien en anglais), qui a même obtenu un prix du design en 2009.....

Pour le distributeur, les avantages sont nombreux : plus besoin de se déplacer pour changer la puissance, le tarif ou le contrat. ERDF a calculé que ses agents d'intervention allaient économiser 35 millions de kilomètres (à raison d'une moyenne de 1 kilomètre par compteur et par an), "soit une réduction des émissions de gaz à effet de serre équivalente à 8 000 tonnes de CO2". Surtout, ERDF aura une vision précise et immédiate de la demande, alors que l'électricité, on le sait, ne se stocke pas.

"CONFIDENTIALITÉ"

Les compteurs intelligents collectent des données personnelles et mordillent sur le droit au respect de la vie privée. "Les informations de consommation d'énergie transmises par les compteurs sont très détaillées et permettent de savoir beaucoup de choses sur les occupants, note la CNIL. Les distributeurs d'énergie devront donc apporter des garanties sérieuses sur la sécurisation de ces données et leur confidentialité."...

05:04 Publié dans environnement | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note

07/08/2010

Electricité Une hausse inquiétante avant le court-jus de la loi Nome

Depuis des mois, EDF réclame une hausse importante des tarifs réglementés. Au 15 août, ils vont augmenter de 3% pour les particuliers. Déjà l'an dernier, alors que l'inflation était nulle, les tarifs ont augmenté de 1,9%, contrairement à l'engagement pris par EDF et l'Etat de ne pas effectuer de hausses supérieures à l'inflation jusqu'en 2010 (contrat de Service Public, signé le 24 octobre 2005).

Et, comme l'année dernière, cette hausse, contre toute logique environnementale, pénalise davantage les consommateurs les plus vertueux : les petits consommateurs et ceux ayant des tarifs spéciaux consommant peu les jours de pointe (tarifs tempo et EJP).

Cette annonce de 3% d'augmentation s'accompagne d'un renforcement du tarif social à destination des ménages les plus modestes. C'est une fausse bonne nouvelle. Ce qu'il faut surtout, c'est que ce tarif soit réellement appliqué. Aujourd'hui seuls 31% des ayant-droits en bénéficient car il est peu connu et le système pour l'obtenir et le conserver est un vrai parcours du combattant.

Cette hausse est d'autant plus inquiétante que la loi Nome, Nouvelle Organisation du Marché de l'Electricité, est en cours de discussion, et qu'en l'état actuel du texte, elle va faire flamber le niveau des tarifs réglementés d'ici 2015.

Dans un contexte d'obligation pour l'Etat de se mettre en conformité avec la Commission Européenne, l'UFC-Que Choisir s'était déclarée favorable au principe de cette loi dans la mesure où elle permettait aux consommateurs de continuer à bénéficier de tarifs réglementés compétitifs compte tenu du parc nucléaire historique amorti. extraits UFC que choisir

27/07/2010

les Canaries - Le mariage de l'eau et du vent Une île entièrement alimentée en énergies renouvelables, vous en avez rêvé ?


El Hierro le fait !null
el-hierro.jpgLa centrale hydro-éolienne fonctionne de manière très simple : quand il y a beaucoup de vent, l'électricité en excès sert à pomper de l'eau (avec un rendement de 90%) vers un bassin supérieur. Et quand il y a peu de vent, l'eau redescendant vers le bassin inférieur...en produisant de l'électricité (avec un rendement de 90%)! Le mariage de l'eau et du vent...Le concept est bien entendu applicable pour la Corse, mais aussi, comme l'a déjà démontré le polytechnicien François Lempérière, pour la France toute entière. Nous ne manquerons jamais d'eau (de mer) et de vent (...)

gc-2.jpg

"Il y avait ceux qui disaient que l'homme ne volerait jamais. Et ceux qui levaient les yeux au ciel et affirmaient que l'homme ne marchera jamais sur la lune. D'autres qui s'interrogeaient de savoir si chacun avait besoin d'un ordinateur dans sa maison. Et nombreux n'imaginaient pas un monde autrement connecté que par des cables. L'histoire abonde de visionnaires qui ont rencontré des personnes négatives, sceptiques et sans espérance. L'histoire abonde aussi de personnes qui ont construit leur propre chemin, qui ont suivi leurs rêves, et qui ont dépassé les frontières des esprits étroits. Aujourd'hui il y a ceux qui disent que l'énergie ne peut pas être à la fois propre et abondante, que nous ne pouvons pas répondre aux besoins de chaque être humain, partout sur terre. Mais avec des convictions, de l'inventivité et de la persévérance, nous pouvons faire des choses formidables. Nos visions peuvent être réalisées, nos problèmes peuvent être résolus. Nous pouvons changer le monde de l'énergie. Nous pouvons changer, le monde."

- K. R. Sridhar, Ex-directeur du laboratoire des technologies spatiales à la NASA, et fondateur de Bloom Energy source objectifterre

commentaire : un bon exemple à suivre

24/07/2010

Les 2 premiers pays au monde marée noire en mer jaune au large du port chinois de Dalian

Pendant que les Etats-Unis restent englués dans le golfe du Mexique, les autorités chinoises tentent de contenir la marée noire survenue il y a une semaine dans le port de Dalian, après l’explosion de deux oléoducs. Environ 1 500 tonnes de pétrole se sont déversées dans la mer Jaune.

commentaire : le monde est engluée dans uns pollution générale sans contrôle

28/06/2010

26e Fête du cinéma : le grand écran à petits prix 3 €

Une place achetée dans une salle de cinéma donnera accès à toutes les séances suivantes au tarif unique de trois euros dès samedi et pendant une semaine, dans quelque 5 000 salles en France, à l'occasion de la 26e Fête du cinéma, indique son organisateur.

Tous les films à l'affiche devraient bénéficier de l'opération, du 26 juin au 2 juillet.extraits source le monde du 26062010

24/06/2010

Point de vue Retraites : une réforme sans courage LEMONDE | 23.06.10

L'essentiel de l'effort sera demandé aux salariés, qui financeront ainsi 83 % de la réforme. Les mesures d'âge représentent en effet plus de 25 milliards d'euros sur les 30 milliards qui sont réellement financés. Le choix de relever l'âge légal de 60 à 62 ans est la solution la plus défavorable pour les salariés modestes qui ont commencé à travailler tôt, ont eu les métiers les plus pénibles et les rémunérations les plus faibles....

.Surtout, les cent plus gros bénéficiaires du bouclier fiscal vont sans doute payer quelques centaines d'euros en plus, mais ils percevront toujours des chèques de 1,8 million d'euros, en moyenne, au titre de ce bouclier. Quant aux entreprises, leur effort représentera moins de 6 % de l'enjeu financier.

Jérôme Cahuzac, Pierre-Alain Muet et Marisol Touraine, députés socialistes

Commentaires : arguments de poids dans ce débat au moment  des manifestations de plus de 2 millions de personnes contre cette réformeextraits......

11/06/2010

Le tarif réglementé renforcé

Tous les consommateurs qui avaient quitté le tarif réglementé de l'électricité depuis le 1er janvier pour passer au prix de marché étaient piégés : il leur était impossible de revenir en arrière. Une nouvelle loi vient de mettre fin à cette anomalie.

Cette fois, c'est décidé : les consommateurs qui ont quitté le tarif réglementé d'EDF pour l'électricité et de Gaz de France (GDF-Suez) pour le gaz vont pouvoir y revenir à compter du 1er juillet 2010. L'Assemblée nationale et le Sénat, fin mai, ont en effet adopté la proposition de loi présentée par le sénateur de l'Eure Ladislas Poniatowski. Elle supprime la date limite du 1er juillet 2010 jusqu'à présent en vigueur. Il était d'ailleurs grand temps, car ce retour était déjà devenu impossible pour tous les clients qui étaient passés au prix de marché pour l'électricité depuis le 1er janvier, alors qu'une partie d'entre eux avaient été victimes de démarchages agressifs se soldant par des ventes forcées ou des souscriptions à leur insu. Par ailleurs, emménager dans un logement neuf obligeait à passer au prix de marché à compter du 1er juillet, ce n'est plus le cas. Le nouvel occupant d'un logement peut également revenir au tarif réglementé, même si son prédécesseur était passé au prix de marché. Ces possibilités de retour au tarif réglementé sont étendues au gaz, qui n'en bénéficiait pas jusqu'à présent. L'avancée est donc réelle pour les consommateurs. Tout l'enjeu est désormais de conserver ces tarifs réglementés à des niveaux inférieurs aux prix européens pour l'électricité. Le parc nucléaire français le justifie pleinement, encore faudra-t-il que le gouvernement résiste aux demandes de hausse des tarifs formulées par EDF.

Élisabeth Chesnais source quechoisir

Commentaire : enfin une bonne nouvelle pour tous les particuliers...M'enfin...

09/06/2010

Petites annonces : de faux acheteurs, de vrais numéros surtaxés

Les petites annonces de particuliers sont à leur tour la cible d’arnaques au numéro surtaxé. Un certain Sébastien Fernandez a ainsi piégé des dizaines de consommateurs qui proposaient une voiture ou un logement à la vente. Suite à notre intervention, le numéro suspect a été coupé.

Vous avez déposé une petite annonce sur un site Internet pour vendre votre voiture ou un bien immobilier. Un candidat à l’achat vous contacte par mail et vous demande de le rappeler à un numéro commençant par 0 899 : méfiance !

1,35 € la connexion, puis 0,34 € la minute

Nous avons reçu plusieurs témoignages de consommateurs qui se sont fait piéger par ce nouveau type d’arnaque. Pierre raconte : «Je reçois un mail d’un individu de Nice qui demande à visiter mon bien qui se trouve à Carcassonne. Il me demande de le rappeler au 0 899 23 50 15, aux heures de bureau du lundi au samedi de 8 h à 21 h. Je m’exécute : répondeur et… facturation énorme.» Ce numéro est effectivement surtaxé à raison de 1,35 € la connexion, puis 0,34 € la minute à partir d’un téléphone fixe.

Pierre a laissé un message mais n’a évidemment jamais reçu de réponse. Il n’est pas la première victime du 0 899 23 50 15. L’arnaque existe depuis au moins six mois, si l’on en croit les forums, et vise surtout des annonceurs du site leboncoin.fr. Les messages sont tous signés par un certain Sébastien Fernandez, de la société Auto Service Leasing GHMB. Il indique appartenir à l’agence de Nice ou bien, selon les cas, de Nantes, de Lyon, de Dole…

Trois heures après notre appel le numéro était bloqué

Aucune trace de la société Auto Service Leasing. En revanche, le numéro qu’elle utilise a été attribué par Colt Telecommunications France, que nous avons contacté. Réponse d’Emmanuel Tricaud, directeur des affaires réglementaires de la société : «Ce numéro a bien été commercialisé par l’un de nos revendeurs. Nous allons en bloquer l’accès dès aujourd’hui.» L’hébergeur, qui jusqu’ici n’avait pas été alerté de cette fraude, a réagi rapidement puisque trois heures à peine après notre appel, le numéro était désactivé.

«Nous soumettons tous nos clients à notre code de déontologie, explique Emmanuel Tricaud. Mais nous ne sommes pas tenus d’exercer un contrôle en temps réel de tous les numéros que nous hébergeons. Nous procédons à un contrôle a posteriori, dès que l’on nous prévient d’un problème.»

À quand une véritable instance de contrôle ?

Après le phénomène des SMS invitant à rappeler une connaissance et celui des appels en absence (voir nos actus du 12/11/2008 et du 08/02/2010), cette nouvelle affaire montre une fois encore qu’une instance de contrôle indépendante fait réellement défaut. Or le Comité de déontologie des services de communication au public en ligne, annoncé par Luc Chatel le 9 mai 2008, est toujours aux abonnés absents.

Cet organisme devait réunir des représentants des pouvoirs publics, des éditeurs professionnels, des opérateurs et des hébergeurs «afin de discuter des modalités techniques pour parer aux pratiques intrusives et renforcer la protection du consommateur».

En attendant, la vigilance reste de mise avec tous les numéros commençant par 08. Si vous êtes victime ou repérez un numéro surtaxé suspect, vous pouvez alerter directement l’hébergeur, comme nous l’avons fait avec Colt, afin qu’il bloque le numéro litigieux. Pour connaître l’identité et l’adresse de l’hébergeur, il suffit de faire une recherche sur le site de l’Arcep.

source 60millions de consommateurs