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16/01/2010

La solitude de Bradley Birkenfeld face à la lutte contre la fraude fiscale

Commentaire : Malheur à celui qui le scandale arrive.......

L'Américain Bradley Birkenfeld se serait bien vu dans la peau d'un "whistleblower" - ces "lanceurs d'alerte" qui bénéficient de la clémence de la justice pour avoir dénoncé un acte délictueux au sein de leur entreprise. Mais l'ancien gestionnaire de fortune chez UBS, dont le témoignage a permis de mettre au jour un vaste système d'encouragement à la fraude fiscale pratiqué aux Etats-Unis par le géant bancaire, devait purger, dès vendredi 8 janvier, sa peine de prison. En août 2009, une cour de Floride l'avait condamné à quarante mois de détention pour complicité de fraude fiscale, estimant qu'il n'avait accepté de collaborer qu'après avoir été dénoncé par l'un de ses clients.

Avant de rejoindre sa geôle, M. Birkenfeld, dont les confessions ont obligé UBS à payer aux Etats-Unis une amende de 780 millions de dollars (545 millions d'euros) et poussé 10 000 fraudeurs à se dénoncer, a stigmatisé l'injustice qui lui est faite. Dimanche 3 janvier, dans l'émission "60 minutes" de la chaîne américaine CBS, il s'est offusqué d'être le seul à payer : "Je leur ai livré la plus grosse affaire de fraude fiscale au monde. J'ai dénoncé 19 000 criminels internationaux et je serai le seul à aller en prison pour cela ? Et pas un seul banquier suisse ?"

Son avocat, .... Me Kohn expliquait qu'emprisonner l'ex-banquier d'UBS serait "l'une des plus grandes erreurs commises par les Etats-Unis", et que cela dissuaderait les "autres Bradley Birkenfeld" de se manifester.

..... Aucun membre de la direction d'UBS n'a été inquiété. L'affaire s'est soldée en août 2009 par un arrangement extrajudiciaire obligeant la banque à livrer les noms de 4 450 clients. Le Parti socialiste suisse avait alors déposé une plainte pénale contre les anciens dirigeants d'UBS, Marcel Ospel et Peter Kurer, pour complicité de fraude fiscale. Bradley Birkenfeld se disait prêt à coopérer. En vain : à la mi-décembre 2009, le parquet de Zurich, qui n'a même pas pris la peine d'entendre l'ex-banquier, a renoncé à ouvrir une enquête.

Agathe Duparc extrait du Monde

20/11/2008

La crise, acte II : que faire ? table-ronde organisée à l’École d’économie de Paris le 4 novembre 2008.

Table ronde à l’École d’économie de Paris par Maya Bacache-Beauvallet [07-11-2008]

Après une première table ronde qui avait permis d’aborder les causes et mécanismes de la crise financière, l’École d’Économie de Paris a organisé une deuxième rencontre autour de la crise économique avec des spécialistes reconnus en macro-économie : Agnès Benassy-Quéré, François Bourguignon, Daniel Cohen et Philippe Martin. La Vie des idées était présente à cet événement. Extraits vidéo.

Les intervenants ont articulé leurs interventions en deux temps, ils ont tout d’abord développé l’analyse de la crise puis examiné les politiques à mettre en œuvre au niveau national et international.

« La Crise – Acte II : L’entrée dans le réel »,

Intervenants :

Agnès Benassy-Quéré, directrice du CEPII
Daniel Cohen, École Normale Supérieure, Paris 1 et École d’Économie de Paris
Philippe Martin, Paris I, École d’Économie de Paris et CEPR
François Bourguignon, directeur de l’École d’Économie de Paris

Sommaire :

- Première partie : analyse de la crise
La croissance mondiale était fondée sur la consommation américaine, elle-même permise par le crédit. C’est ce modèle de croissance fondée sur l’endettement en particulier américain qui s’effondre.


- Deuxième partie : les politiques à mettre en œuvre
Quelles sont les politiques à disposition des autorités pour limiter l’impact économique de la crise ? Le problème principal est celui de la coordination, au niveau de l’Europe en particulier.

 

Première partie : analyse de la crise

La croissance mondiale était fondée sur la consommation américaine, elle-même permise par le crédit. C’est ce modèle de croissance fondée sur l’endettement en particulier américain qui s’effondre.
Première partie : analyse de la crise

Agnès Benassy-Quéré revient sur le système monétaire international et insiste non seulement sur la nécessaire construction d’un nouveau Bretton Woods qui sera l’enjeu des réunions internationales à venir mais également sur l’urgence de sortir de l’ancien Bretton Woods qui, abandonné en théorie en 1973, a continué de facto de fonctionner.

Daniel Cohen éclaire les trois leviers de la crise : 1/ la bulle immobilière engendrée par une politique monétaire laxiste du crédit. 2/ la hausse des prix du pétrole, non accommodée par les politiques monétaires qui se sont refusé à faire de l’inflation, s’est traduite par une baisse du pouvoir d’achat 3/ L’effondrement des intermédiaires financiers.

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http://www.laviedesidees.fr/La-crise-acte-II-que-faire.html