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11/02/2013

Soldes : la dernière ligne droite pour profiter des meilleurs tarifs se termine demain 12 Février 2013 au soir....

Même si le choix est plus limité, il reste de belles opportunités....à saisir

09/09/2012

Dès le 10 septembre 2012, une offre téléphone mobile vraiment alléchante pour qui téléphone peu !

C'est la bonne nouvelle de la rentrée dans le domaine de la téléphonie, un opérateur mobile en ligne, filiale de Bouygues Télécom propose une carte prépayée très intéressante, dans la mesure où elle n'a pas de limite de validité.

 

Cela fait bien longtemps que j'étais à la recherche de ce type de carte, qui correspond tout à fait à mes besoins d'utilisation de mobile. J'avais déjà fait le tour de tous les opérateurs sur le marché, mais à chaque fois on me proposait des cartes prépayées comportant une limite de validité, plus ou moins longue en fonction du crédit acheté.

 Mais mes besoins dans ce domaine sont tels, qu'à chaque fois, je me retrouvais avec un crédit reportée de trois mois en trois mois, avec la contrainte de racheter à chaque fois une carte à chaque échéance.

Je sais bien que cela correspond à une politique commerciale bien rodée, mais je supportais très mal cette contrainte et je ne suis peut être pas la seule dans ce cas.

L'opérateur de mobile B&You, la filiale low-cost de Bouygues Télécom, propose cette nouvelle offre à partir du 10 septembre prochain à des tarifs défiants toute concurrence. 

Bien sûr certaines conditions sont à respecter, mais cela n'a rien à voir avec ce qui existe actuellement.

La première c'est d'acheter pour 4,99 € une carte SIM exclusivement sur le site de l'opérateur, et avec une recharge disponible dans différents points de vente en France, qui variera  entre 10 et 25 €, vous aurez la possibilité de téléphoner au tarif de 10 centimes la minute, d'envoyer des SMS pour 5 centimes ou naviguer sur Internet pour 5 centimes le mégaoctet.

L'autre contrainte c'est d'activer au moins une fois par an cette carte prépayée soit pour téléphoner ou envoyer des SMS.

Plus d'infos en cliquant ICI

Cette offre a pour but de relancer cette part de marché des offres prépayées qui était quelque peu en perte  de vitesse avec un peu plus de 18 millions d'utilisateurs qui ne veulent pas d'engagement  précis et veulent conserver une entière liberté dans la maîtrise de leur consommation de téléphonie mobile.source come4news

03/09/2012

Le trajet en TER à 1 € : Une bonne nouvelle !

voir le lien en cliquant ICI

23/06/2012

Offres mobiles "illimitées" : l'UFC-Que Choisir assigne en justice 10 opérateurs

L'association de consommateurs assigne les 10 principaux opérateurs mobiles français devant le tribunal de grande instance de Paris, pour "clauses abusives" concernant leurs offres dites "illimitées".

 

 

En février, l'UFC-Que Choisir avait déjà mis en demeure les dix opérateurs télécoms, dénonçant des "anomalies dans leurs contrats" d'offres dites "illimitées". Aujourd'hui l'association passe la vitesse supérieure et décide de les assigner en justice devant le tribunal de grande instance de Paris. "Bien que des négociations aient été entamées, les avancées sont clairement insuffisantes. Par conséquent, l'association se voit contrainte d'assigner pour suppression de clauses abusives les 10 opérateurs", indique l'UFC-Que Choisir dans un communiqué.

"Aujourd'hui comme hier, le consommateur ne sait toujours pas ce qui se cache exactement derrière ces offres low-cost"

L'association dénonce notamment l'utilisation du qualificatif "illimitées" pour des communications qui ne le sont pas, des termes imprécis dans les contrats ("mauvaise utilisation", "utilisation abusive, excessive", "envoi en masse") ou encore l'émission par anticipation de factures intermédiaires payantes.

Les 10 opérateurs concernés sont : B&You (Bouygues Telecom), Coriolis, Free Mobile, La Poste Mobile, Numericable, Prixtel, Red (SFR), SIM+, Sosh (Orange), Virgin Mobile et Zéro Forfait.source france info

27/05/2012

Environnement fiscal derniers jours: au moment de remplir votre déclration sur les revenus 2012 pensez à ..Déclaration de revenus : méfiez-vous des pièges Gel du barème, prime pour l’emploi non revalorisée, modification des règles pour les parents isolés…

 la déclaration de revenus 2012 réserve quelques chausse-trapes.extraits le parisien

pour le détail cliquez ICI

26/03/2012

Tarte aux cerises de supermarché Recette

Avant propos : ce texte, consacré à "la tarte aux cerises de supermarché", a été rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l'Inra, avant de quitter l'honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la microbiologie des sols, c'est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d'engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement ... morts. Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l'érosion des sols. Membre de la Société américaine de microbiologie - en France, il n' y a plus aucune chaire de microbiologie des sols, y compris à l'Inra ! - Claude Bourguignon a créé avec sa femme Lydia le Laboratoire d'Analyse Microbiologique des Sols (Lams), qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols.

Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine agroalimentaire.

La Pâte
Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu :
- De 2 à 6 traitements de pesticides selon les années.
- Un traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse.
- Et une dose importante d'engrais : 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même !
- Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl.
- Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l'amylase.
- Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium.
- Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

La Crème
La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des œufs, du lait, et même de l'huile. Les œufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :
- Antioxydants (E300 à E311).
- Arômes.
- Émulsifiant : alginate de calcium.
- Conservateur : acide formique.
- Colorant : capsanthéine.
- Agent liant : lignosulfate.
- Et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça.
- Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens.
- Les œufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc. 
Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :
- Antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714).
- Antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324).
- Émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496).
- Conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284).
- Composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803).
- Agents liants : stéarate de sodium.
- Colorants : (F131 ou F142).
- Et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.
Les huiles, quant à elles, ont été :
- Extraites par des solvants comme l'acétone.
- Puis raffinées par action de l'acide sulfurique.
- Puis lavage à chaud.
- Neutralisées à la lessive de soude.
- Décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium.
- Et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.
- Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.
- La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400).

Les Cerises
Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années. Les cerises sont :
- Décolorées à l'anhydride sulfureux.
- Et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.
- Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium.
- Et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202).
Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par :
- Défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux.
- Puis décoloré au sulfoxylate de sodium.
- Puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique.
- Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.
Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est necessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthétique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles - par économie d'echelle - en comparaison du parfum naturel de fruit. L'exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet, etc...
Le parfum artificel de cerise se compose des molécules synthetiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes :
- Acétate d'ethyle.
- Acéthyl méthylcarbinol.
- Butyrate d'isoamyle.
- Caproate d'ethyle.
- Caprylate d'isoamyle.
- Caprate d'ethyle.
- Butyrate de terpenyle.
- Geraniol.
- Butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle.
- Heptanoate d'ethyle.
- Aldéhyde benzoique.
- Aldéhyde p-toluique.
- Vanilline.
- Essence artificielle d'amande amère sap.
- Essence artificielle de girofle bourbon.
- Essence artificielle de cannelle ceylan.
- Essence de lie de vin.

photo Claude Bourguignon

Bon appétit !
  source Claude Bourguignon

09/03/2012

SOINS DENTAIRES : A Lyon, l’ouverture de cabinets low cost dérange

Sous l'appellation Dentexia, des cabinets de soins dentaires à bas prix se multiplient dans la région lyonnaise. Le premier a ouvert au mois de janvier dans le chic 6e arrondissement de Lyon, à proximité du parc de la Tête-d'Or. Il s'agissait d'un cabinet classique, racheté après un départ à la retraite. Le deuxième doit démarrer le 12 mars dans le quartier des hôpitaux, à Grange-Blanche. Là, le cabinet va occuper un plateau loué au cinquième étage de l'hôpital privé Natecia. Un troisième site est prévu le 2 avril à Vaulx-en-Velin, en périphérie lyonnaise, dans un local de 300 mètres carrés où vont travailler six dentistes et trois spécialistes des implants.

"La santé dentaire pour tous." Tel est l'objectif affiché sur le site Internet de Dentexia, qui dit vouloir "mettre la santé bucco-dentaire à la portée de tous en pratiquant des prix près de trois fois inférieurs à ceux couramment constatés". Par exemple, le centre propose un forfait d'un montant de 970 euros pour la pause d'un implant, contre une moyenne de l'ordre de 2 000 euros. Avantage pour le public : réduire considérablement la part non remboursée des soins dentaires les plus chers. Ces nouveaux centres espèrent reconquérir un marché en perte de vitesse, à une époque où les dépenses de santé se réduisent dans le budget des ménages.

 

RATIONALISATION DES MOYENS

Dentexia est un organisme de type associatif. Ses cabinets ont un statut de centre de santé. Une rationalisation des moyens vise à faire baisser les coûts généraux pour parvenir à des prix défiant toute concurrence. L'association aménage les locaux, salarie les dentistes, recrute des assistantes, mutualise les commandes. Autre avantage, adressé aux professionnels tentés par l'aventure: la gestion administrative est prise en charge. extraits lemonde

08/03/2012

Google .... menacent l'avenir du cinéma français

....ce n'est pas au nom de la liberté d'Internet qu'ils cherchent à s'exonérer de ces contraintes, mais bien pour des raisons économiques. Pourquoi Apple a-t-il installé le siège d'iTunes Europe au Luxembourg ? Pourquoi Google a-t-il choisi l'Irlande pour développer son activité en Europe ? Pour bénéficier de régimes fiscaux favorables. Pour alléger leurs obligations. C'est ainsi que, pour la première fois en France, une partie notable du chiffre d'affaires lié à la diffusion de contenus audiovisuels ne contribue pas à la production de nouveaux contenus : ces sociétés ne sont pas soumises aux taxes et obligations qui incombent aux acteurs français, au premier rang desquels le Groupe Canal+, pour soutenir la filière audiovisuelle française...extr

17/01/2012

Du 18 au 24 janvier 2012 - 3€ la place de cinéma avec le pass Télérama dans les numéros du 11 et 18 janvier 2012 - 15 films sélectionnés par la rédaction cinéma de Télérama et nos lecteurs

 

Festival cinéma Télérama

           

- 214 salles dans toute la France participent au Festival cinéma Télérama : à Paris (20), en banlieue (26), en province (168)

Vous pouvez télécharger : 
 

LES FILMS DU FESTIVAL :

Les Neiges du Kilimandjaro
Une séparation
La piel que habito
L'Exercice de l'Etat
Habemus papam
Le Havre
Il était une fois en Anatolie
Tomboy
Le Gamin au vélo
Incendies
La guerre est déclarée
Essential Killing
Les Bien-aimés
Black Swan
Drive

 

affiche_festival_cinema

16/01/2012

A qui vraiment la faute de l'explosion de notre dette depuis 1974 ?

voir l'article du monde reproduit partiellement

Contre le discours dominant sur la dette publique

 

 

 

 

Il y a deux manières de raconter ce qui se passe en Europe. Selon le storytelling dominant, nous avons trop dépensé. Experts et éditorialistes devisent sur la France qui, comme les autres pays dépensiers, "vit depuis plus de trente ans à crédit". L'enjeu pour la gauche serait seulement de "donner du sens à la rigueur" en attendant de "relancer la croissance".

 

Ce scénario semble aussi évident que l'air que nous respirons. Il est pourtant contraire aux principaux chiffres officiels, et une narration alternative apparaît mieux fondée. Ainsi selon le rapport sur "La dépense publique et son évolution", publié par Bercy, la part des dépenses publiques dans le PIB français est passée de 52,8 % dans les années 1990 à... 52,9 % dans les années 2000.

 

Si les déficits et la dette ont flambé, ce n'est pas du fait d'une envolée des dépenses, mais à cause d'une réduction des recettes. Le manque à gagner annuel dû aux exonérations et baisses d'impôts consenties dans les années 2000 est chiffré par Gilles Carrez, député UMP et rapporteur du budget, à plus de 100 milliards d'euros. Et la crise financière a provoqué une chute brutale des recettes publiques déjà érodées par cette contre-révolution fiscale. Cette dette est celle de la finance et du néolibéralisme, pas des assurés sociaux ni des citoyens.

 

Deux narrations aussi contradictoires de l'histoire de la dette publique déterminent deux réponses antagoniques. Selon l'histoire officielle, une cure sévère d'amaigrissement budgétaire s'impose, sans débat autre que sur les modalités, pour que la France restaure ses finances publiques et que ses entreprises redeviennent compétitives. Dans la narration alternative, à l'inverse, la clé de la situation réside dans une réforme fiscale redistributive, couplée à une cure amaigrissante et une mise sous tutelle... du secteur financier.

 

En outre, la réforme fiscale, qui permet de réduire le déficit courant, n'épongera pas la dette : les intérêts versés en 2011 aux rentiers - ceux-là mêmes qui ont bénéficié des baisses d'impôts - se montent à 50 milliards d'euros, avant même la prochaine perte du triple A et de probables hausses des taux exigées par les marchés.

 

Pour alléger ce fardeau, préserver les services publics et la protection sociale, et enclencher une transition écologique, le débat démocratique devra déterminer si une part de cette dette est illégitime, c'est-à-dire contractée au nom d'arguments infondés et au bénéfice d'intérêts particuliers et, le cas échéant, décider un défaut sur cette partie de la dette. Les Etats devront à l'avenir se financer ailleurs qu'auprès des seuls marchés financiers, comme ils le faisaient jusqu'au début des années 1980 : faute de quoi ils ne pourront plus prétendre à aucune souveraineté.

 

Ils devront également prendre acte que cette crise est aussi celle d'un modèle de croissance insoutenable, et réorienter les investissements publics vers des programmes écologiquement plus sobres et plus riches en emplois, au lieu de grands projets productivistes, coûteux et obsolètes.

 

Mais si la narration critique a pour elle la vraisemblance du diagnostic, elle se heurte aux "évidences" martelées, et la nécessaire radicalité des réponses qu'elle appelle peut inquiéter. C'est pourquoi un appel pour un "audit citoyen de la dette publique" a été lancé mi-octobre 2011 par des personnalités et nombre d'organisations syndicales, associatives et politiques, rejoints depuis par plus de 50 000 citoyens....

 

Des collectifs locaux se créent dans de nombreuses localités pour proposer aux citoyens de s'emparer de ce débat. Ces initiatives n'ont pas encore intéressé les médias, mais veulent susciter dans les profondeurs de la société un débat de la même intensité que celui qui a précédé le référendum sur le traité constitutionnel européen en 2005.

 

Car les questions alors débattues se posent avec une tout autre acuité, à l'heure où le tsunami de l'austérité arrive d'Europe méridionale. Les réformes institutionnelles adoptées depuis un an, et parachevées par le "traité intergouvernemental à Vingt-Six" décidé au sommet européen de décembre, ne font que radicaliser une logique de répression budgétaire et de soumission aux marchés financiers, dont la crise manifeste pourtant l'échec patent. ......

 

Une idée a servi de clé de voûte à l'architecture européenne depuis Maastricht : les marchés sont plus intelligents que les gouvernements et les électeurs. Concurrence fiscale et sociale au sein d'un marché libre et non faussé ; réduction des recettes publiques pour augmenter la compétitivité ; obligation faite aux Etats, en cas de déficits, de se financer sur les marchés ; interdiction faite aux Etats de s'entraider financièrement... : la zone euro a été conçue pour éliminer les politiques économiques volontaristes et placer les Etats sous le pilotage automatique des marchés. La tentative désespérée de sauver cette architecture aux principes obsolètes ne peut qu'échouer, fût-ce avec des eurobonds (des titres communs pour mutualiser la dette des pays de la zone euro) qui resteront soumis au jugement et donc aux critères de "bonne gestion" des marchés.

 

L'échec programmé de ce sauvetage peut déboucher dans les années à venir sur un éclatement de l'euro et un déferlement des courants nationalistes, autoritaires et xénophobes qui travaillent les sociétés européennes. Mais le pire n'est pas certain. .......

 

La nomination d'anciens dirigeants de Goldman Sachs comme chefs de gouvernement en Grèce et en Italie, ministre des finances en Espagne ou président de la Banque centrale européenne, ne passe pas. .... Les citoyens ne veulent plus être "des jouets dans les mains des banques et des politiciens", comme disent les "indignés" espagnols......

 

Face à la surdité des élites, une insurrection démocratique est nécessaire en Europe comme d'ailleurs aux Etats-Unis, dans le monde arabe, en Russie... Il s'agit de refonder la démocratie dans le champ politique, par un recours intense aux mécanismes de la démocratie directe (initiatives citoyennes, référendums révocatoires...) et de la démocratie délibérative (conférences citoyennes, deuxième Chambre tirée au sort...).

 

Il s'agit aussi de l'élargir au champ économique, à commencer par le système bancaire, dont le sauvetage imminent par les deniers publics doit être l'occasion de le placer sous le contrôle non pas des fonctionnaires de Bercy ou de Bruxelles, mais de la société civile. L'horizon semble bouché par leur dette : dégageons-le en réinventant notre démocratie.

Voir les solutions alternatives  en cliquant ICI

31/12/2011

Meilleurs vœux d'outre-tombe à toutes et à tous! . Le G de G a le mort aux dents !

voir ICI

28/12/2011

Lyon, vitrine japonaise de l'"énergie intelligente"

Lyon Correspondance - Le Japon va-t-il révolutionner les pratiques des Lyonnais en matière de consommation d'énergie ? Le quartier baptisé Confluence, sur la presqu'île lyonnaise, a été choisi par la New Energy and Industrial Technology Development Organization (NEDO), l'agence publique de soutien à l'innovation rattachée au ministère de l'environnement nippon, pour accueillir son premier démonstrateur de "réseau d'énergies intelligent" (smart community) en Europe.

Ce projet en gestation depuis près de deux ans a été officialisé, jeudi 15 décembre, par la signature d'une convention avec la communauté urbaine du Grand Lyon......

"Confluence est l'un des grands chantiers urbains en Europe", a expliqué Hideo Hato, président du NEDO, pour justifier le choix du site français. Cette ancienne zone industrielle en pleine reconversion s'est déjà vu attribuer le label "écoquartier" par le ministère de l'écologie, et celui de "quartier durable" décerné par WWF, le Fonds mondial pour la nature.

Avec le projet de smart community, elle ambitionne désormais de devenir la vitrine d'un modèle auquel les grandes agglomérations pourraient se convertir pour maîtriser leur consommation d'énergie. "Notre objectif est qu'en 2025 le quartier ne consomme pas plus d'électricité qu'aujourd'hui", a précisé le maire de la ville et président du Grand Lyon, Gérard Collomb....

Le projet "vendu" par le Japon repose sur quatre piliers. Premièrement la construction de bâtiments à énergie positive....

Le week-end, l'énergie excédentaire des bureaux sera acheminée vers les logements résidentiels. La mise en communauté des infrastructures est aussi proposée pour réduire les gaspillages. Les installations bureautiques (imprimantes, télécopieurs...), aujourd'hui possédées par chaque entreprise, seront remplacées par des équipements partagés à faible consommation. Le téléphone sera géré de façon centralisée.

Deuxièmement, les entreprises installées sur le site auront accès à un parc de véhicules électriques en autopartage. Les véhicules, conçus par PSA et Mitsubishi, seront principalement alimentés par des sources photovoltaïques que le Grand Lyon prévoit de déployer sur les toitures du quartier. Une trentaine de véhicules devraient être mis en circulation en 2013.

Troisièmement, les habitants pourront gérer leur consommation grâce à l'installation d'energy boxes. Ces boîtiers fourniront des courbes de consommation en fonction du coût pour l'utilisateur, annonceront par alertes les pics de consommation et enverront des recommandations pour économiser l'énergie. 275 logements situés dans les bâtiments écorénovés de la cité Perrache devraient être les premiers équipés.

Enfin, (4èmement)l'ensemble de ces informations sera mis en réseau pour pouvoir anticiper et gérer globalement les besoins du quartier. "Les usages des consommateurs vont être passés à la loupe. Car il ne sert à rien de déployer un réseau électrique intelligent si les usagers ne surveillent pas et n'adaptent pas leur consommation. L'intérêt de cette smart community est de réguler la production en heure de pointe et d'éviter le recours aux centrales les plus polluantes", expliquait Jean-Philippe Hanff, délégué général au développement économique du Grand Lyon, le 21 décembre au magazine L'Usine nouvelle.....extrait lemonde

08/12/2011

Vers un désastre climatique ? Emmanuel Le Roy Ladurie

Du XVIIe au XXIe siècle, l'histoire du climat montre
que les soubresauts sociopolitiques sont liés à la
courbe thermique
 

 
La réunion du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) à Durban (Afrique du Sud) soulève un intérêt considérable. Je me borne à parler ici au nom de l'homme de la rue, dès lors qu'il dispose d'un minimum de culture écologique ; l'homme en question connaît bien les éléments essentiels du problème du « réchauffement » qui figurent dans la plupart des revues de vulgarisation scientifique et tout simplement dans la presse. Les médias en sont pleins. Je citerai en toute simplicité les analyses de l'excellente journaliste qu'est Lise Barnéoud dans un article récent de La Recherche:

1. Quantifié, le réchauffement général dont il est si souvent question, sur la base de mesures locales et régionales, océaniques et continentales de plus en plus précises, atteint pour le moins un degré centigrade pour le XXe et le début du XXIe siècle. On peut discuter ce chiffre, mais la tendance est incontestable et de toute manière la notion de réchauffement global est admise pratiquement par ce qu'on peut appeler l'opinion publique éclairée dans son ensemble, y compris et même par la plupart des climatosceptiques, à l'exception de quelques « durs à cuire », c'est le cas de le dire.

Ce réchauffement concerne essentiellement la basse atmosphère terrestre. Un certain accroissement du rayonnement solaire, non négligeable certes a priori, n'est pourtant pas en cause pour l'essentiel ; sinon il affecterait l'ensemble de l'atmosphère et non pas seulement les basses couches de celle-ci.

2. Les océans se réchauffent, en particulier depuis une cinquantaine d'années.

3. Les glaciers reculent dans le monde entier pour la presque totalité d'entre eux. Les glaciers alpins régressent, bien sûr... et se « désépaississent » continuellement depuis les années 1930. Les glaces de l'Arctique et du Groenland rétrécissent de façon considérable.

4. L'élévation du niveau des mers était de l'ordre de 1 à 2 millimètres par an au cours du XXe siècle et le rythme de cette « surrection » tend à s'accroître. La liaison de ce phénomène avec la fusion des glaces polaires, alpines et autres semble être établie raisonnablement.

5. La migration vers le nord dans notre hémisphère d'un grand nombre d'espèces animales, y compris les oiseaux migrateurs et les papillons, semble justiciable d'interprétations réchauffantes analogues à ce qui précède.

6. Les sols se réchauffent en profondeur, en particulier aux dépens du permafrost, autrement dit des sols gelés en permanence sur une certaine épaisseur, en Sibérie et ailleurs.

Ces phénomènes dépendent pour une grande part, en dernière analyse, de l'accroissement des volumes de gaz à effet de serre, CO2 en particulier, projetés dans l'atmosphère par les combustions de toutes sortes telles qu'elles fonctionnent massivement dans l'industrie, l'agriculture, les modes de transport les plus variés...........

Et d'abord une impression que je partage avec l'historien américain Geoffrey Parker : le réchauffement va s'accompagner, en diverses régions de la planète, de guerres, de troubles sociaux éventuellement graves, voire révolutionnaires. extraits lemonde

28/11/2011

Action "Un verger dans ma ville" : C'est la saison de planter un arbre fruitier dans votre jardin en lieu et place de votre arbre d'agrément inutile en temps de crise...

Nous vous invitons à  planter un arbre fruitier si vous avez la place suffisante.

C'est unene façon originale et innovante de développer et de conserver le patrimoine fruitier en milieu urbain. C'est aussi une source d 'économie pour toute la famille et de plaisir....renouvelé.

C'est une initiative qui devrait porter ses fruits surtout en temps de crise !!!

24/11/2011

Réservez du temps et regardez l'émission naturbis très utile et concrète pour le bon geste écolo !

en cliquant ICI

27/08/2011

Bas-Rhin : concours de labour voilà encore une hérésie qui détruit nos terres encore cultivables

Brumath 10 hectares pour le concours de labour Le concours de labours des jeunes agriculteurs du canton de Brumath s’est déroulé cette année autour de la ferme Wenck à la sortie de Brumath....

Chaque jour, les paysans se prennent pour des champions de formule 1 dans toute la France...

Il faut savoir que la technique du labour réduit avec le temps et le vent l'épaisseur de la terre cultivable. Il n'est plus utile de labourer pour faire travailler la terre et mettre en oeuvre de nouvelles cultures...

Nous disons stop  maintenant à cette façon de faire totalement anachronique d'autant que cela consomme du pétrôle inutilement alors même qie ces agriculteurs se disent étrangléspar les coûts...

25/08/2011

La valise en cabine, meilleure garantie contre les pertes

C'EST UNE ÉVIDENCE, mais l'un des moyens de lutter efficacement contre la perte de bagages consiste à les prendre... avec soi en cabine. Cela dit, les compagnies aériennes se sont toutes donné le mot, et à moins de voyager à l'avant de l'avion, en première ou en affaires, le seuil fatidique des 12, 18 ou 20 kg peut être rapidement atteint et coûter cher. Une attention particulière doit donc être portée sur le choix du contenant : pas de valise lourde. Quel type de bagage vous convient le mieux ? En avion, la réponse est toute trouvée : la valise est de loin le contenant le plus approprié. Réservez le sac, même à roulettes, aux voyages en train ou en voiture. Extrait : LE MONDE

11/06/2011

Réchauffement climatique : les émissions de CO2 battent tous les records

Mauvaise nouvelle pour le climat : Les émissions de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2010 selon l'Agence internationale de l'énergie. Un "sérieux revers" pour la lutte contre le réchauffement climatique qui fait craindre une élévation très dangereuse du niveau de la température mondiale.

L'AIE a annoncé ce lundi 30 mai que les émissions de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2010, dépassant de 5% leur précédent record enregistré en 2008.

"Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) du secteur de l'énergie ont été en 2010 les plus élevées dans l'histoire, selon les dernières estimations de l'AIE. Après une chute en 2009 provoquée par la crise financière mondiale, les émissions ont grimpé jusqu'au niveau record de 30,6 gigatonnes, un bond de 5% par rapport à la précédente année record, 2008, quand les niveaux avaient atteint 29,3 gigatonnes", peut-on ainsi lire sur le site de l'agence.

80% des émissions du secteur de l'énergie prévues pour 2020 sont d'ores et déjà acquises!

Alors que l'objectif d'un réchauffement climatique qui ne dépasse pas 2°C a été fixé par les dirigeants du monde lors du Sommet de Cancun en 2010, ces nouvelles données "constituent un revers sérieux pour nos espoirs de limiter la hausse de la température dans le monde à 2°C au maximum", a estimé le chef économiste de l'AIE, Fatih Birol.

Selon les estimations de l'AIE, pour respecter cet objectif, les émissions de CO2 du secteur de l'énergie ne doivent pas dépasser 32 gigatonnes en 2020.

"Cela signifie que, sur les dix prochaines années, les émissions doivent augmenter moins, au total, qu'elles ne l'ont fait entre 2009 et 2010", prévient l'agence. "Ces dernières estimations sont un nouveau signal d'alarme", estime ainsi Fatih Birol, car le monde s'est déjà approché dangeureusement "du niveau d'émissions qui ne doit pas être atteint avant 2020". "Etant donné l'étroitesse des marges de manoeuvre d'ici 2020, à moins que des décisions courageuses et décisives ne soient prises très rapidement, cela deviendra extrêmement difficile de respecter l'objectif de Cancun."

Fatih Birol évoque des "perspectives lugubres", les projections du rapport supposant même qu'il y a 50% de possibilité que l'augmentation de la température dépasse 4 degrés C° vers 2100.

Nicholas Stern, auteur très connu d'un rapport sur le changement climatique prévoit ainsi le pire : "Une telle chaleur perturberait les vies et les moyens d'existence de centaines de millions de personnes à travers la planète, menant à un large mouvement de migration et au conflit".

Ces chiffres représentent ainsi un "sévère avertissement" lancé aux plus de 190 pays qui reprennent le 6 juin à Bonn les négociations sur le changement climatique afin de préparer le grand rendez-vous de Durban (Afrique du Sud) en fin d'année, a estimé la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres, dans un communiqué."Il est clair qu'ils doivent aller plus loin pour mettre le monde sur la voie qui évitera un changement climatique dangereux".

"Je n'accepterai pas d'entendre que c'est impossible. Les Etats doivent rendre ceci possible", a-t-elle ajouté, alors que les négociations onusiennes sur le climat, censées fournir une réponse coordonnée et ambitieuse au défi du réchauffement de la planète, progressent péniblement.

L'AIE a ainsi tiré la sonnette d'alarme ! Espérons maintenant que les Etats l'entendent et agissent avant qu'il ne soit trop tard...

Pour lire le rapport de l'AIE, cliquez ICI

source bioaddict

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Réchauffement climatique : vers la fin du monde ?

07/06/2011

Face au réchauffement, l'INRA appelle l'agriculture à évoluer

Exceptionnelle, la sécheresse 2011 ? Pas sûr. La météo actuelle correspond au climat qui guette la France vers la moitié du siècle sous l'effet du réchauffement, prévient l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). Alors que les agriculteurs en appellent à la solidarité nationale et que la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) réclame un "plan national de stockage de l'eau", les chercheurs de l'INRA ont suggéré, vendredi 3 juin, une réforme en profondeur des pratiques agricoles.

 

"Ajouter quelques retenues d'eau ici ou là, pourquoi pas. Mais étant donné la raréfaction attendue des pluies, il faut surtout modifier notre système de culture, même si les syndicats agricoles n'aiment pas entendre ce discours", estime Nadine Brisson, directrice de recherche à l'unité Agroclim de l'INRA, à Avignon.

L'agriculture absorbe déjà la moitié de l'eau consommée en France. On peut sans doute limiter le gaspillage en arrosant uniquement pendant les phases les plus sensibles de la croissance des plantes, et non en permanence, souligne l'INRA. Mais "le goutte-à-goutte ne sera jamais rentable pour les grandes cultures comme le maïs", insiste Mme Brisson.

Que faire alors ? Les chercheurs listent plusieurs pistes : déplacer les aires de culture vers le Nord, décaler les cycles de cultures pour éviter que les moments où les plantes ont de grands besoins en eau coïncident avec les périodes de pénurie - cas typique du maïs -, remplacer une partie des surfaces semées en maïs par des cultures d'hiver moins gourmandes en eau, comme le blé ou le colza.

Pour l'INRA, les agriculteurs doivent réévaluer leurs choix stratégiques : faut-il semer du maïs ou du sorgho ? Accroître les stocks de fourrage ? Choisir les vaches laitières les plus productives, qui sont aussi les plus difficiles à nourrir ? "Il faut arbitrer entre la productivité et la sécurité, trouver un nouvel équilibre entre la performance du système en année normale et sa résistance en année extrême", analyse Jean-François Soussana, le directeur scientifique environnement de l'INRA.

Une partie de ces petites révolutions est applicable dès à présent pour faire face à la crise. Alors que la production de fourrage a chuté au moins de moitié, plongeant les éleveurs dans une situation catastrophique, l'INRA recommande d'intercaler dans le cycle de cultures une récolte improvisée. "Les moissons précoces libèrent des surfaces sur lesquelles on peut semer des cultures fourragères comme le millet ou le ray gras d'Italie, qui poussent très vite à la moindre pluie", suggère Christian Huyghe, directeur scientifique adjoint chargé de l'agriculture....extrait lemonde

31/05/2011

Chaud...Chaud le printemps 2011 est le plus chaud depuis 1900...

Ne doutons pas que ce record sera battu à nouveau dans les prochaines années...

A voir comment chacun se comporte comme "autosoliste" en bagnole tout seul et fier de polluer un max, nous avons montré l'exemple aux Chinois qui sont 1 300 000 à vouloir faire comme nous...

Bref, bientôt les oeuvres d'art telles les peintures seront prêts à fondre comme les 2 pôles dont l'espérance de vie se raccourcit à moins de 30 ans, comme d'ailleurs tous les sommets de montagne encore blanc.