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24/04/2011

TCHERNOBYL, FUKUSHIMA, PLUS JAMAIS ÇA ! 25 ans de Tchernobyl : agissez près de chez vous

Depuis plus d’un mois, la centrale de Fukushima rejette des quantités massives de radioactivité qui contaminent le Japon, et au-delà. Et depuis 25 ans, la catastrophe de Tchernobyl tue : elle a déjà fait 1 million de morts à travers le monde.

Un accident nucléaire majeur est possible partout, y compris dans notre pays. Pour dire que nous voulons la sortie du nucléaire et une politique énergétique responsable, mobilisons-nous !

Le Réseau "Sortir du nucléaire" coordonne 25 jours d’action du 2 au 26 avril. Déjà plus de 380 actions sont prévues dans 21 pays, dont 265 actions rien qu’en France : il y en a forcément une près de chez vous ! 70 rassemblements sont aussi organisés pendant le week-end de Pâques, joignez-vous à l’un des départs groupés.  extraits réseau sortir du nucléaire

20/04/2011

Des images choc sur tous les paquets de cigarettes...mais en petit format

Le bilan financier et santé du tabac est catastrophique.

Un produit qui tue la moitié de ses consommateurs devrait conforter l'idée d'une fin de la consommation du tabac.

En France, nous serons seulement le 41ème pays à mettre en oeuvre les image choc mais lilliputiennes et sur une face seulement et en bas du paquet..... Chut le tabac tue en silence mais profite à certains commerçants et à la contrebande.

Pneumologue à la Pitié-Salpêtrière et président de l’Office français de lutte contre le tabagisme (OFT), le professeur Dautzenberg dresse un bilan alarmant.

"un milliard de personnes vont mourir vingt ans plus tôt que prévu au XXIe siècle à cause du tabac." extraits et voir article metro en ckiquant ICI

11/04/2011

Electricité : les surprises de la facture....

Après le gaz, voici l’électricité. Une hausse de 2,9 % est annoncée pour le 1er juillet prochain. Une mauvaise nouvelle pour les abonnés, qui s’indignent déjà beaucoup des nouvelles taxes et augmentations qu’ils viennent de découvrir sur leurs dernières factures.

Vous n’y échapperez pas : le 1er juillet prochain, l’électricité va augmenter de 2,9 %, à savoir 1,7 % pour le réseau de distribution et 1,2 % pour les missions de service public. Sans oublier la nouvelle hausse de 1,2 % d'ores et déjà annoncée pour le 1er juillet 2012. Le gouvernement a beau minimiser l’impact de ces évolutions, votre facture augmentera tout de même de 4,1 % en un an.

La naissance d’une taxe sur la consommation finale

Ces annonces risquent d’énerver encore un peu plus les consommateurs, d’autant que depuis quelques jours, beaucoup d’entre eux s’indignent d’un changement survenu sur leur dernière facture d’électricité.

«A la lecture de ma facture EDF, il apparaît une nouvelle taxe intitulée du nom pour le moins farfelu de "Taxe sur la consommation finale d’électricité", basée sur la consommation, qui revient donc à augmenter le coût du KWh», s’indigne un client. Un document Powerpoint circule même sur le Net pour dénoncer ces modifications opérées sans que le consommateur n’en soit informé.

Cette taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) a été intégrée depuis le 1er janvier 2011 dans la partie «Autres prestations» de la facture. Elle remplace les taxes locales d’électricité (TLE) et répond à la nécessité de se mettre en conformité avec le droit européen en matière de fiscalité. Cet argent est reversé aux communes, aux départements et à l’Etat.

C’est le nombre de kilowattheures consommés qui compte

Auparavant la TLE était calculée en pourcentage du montant de la facture, donc à la fois sur la consommation et sur l’abonnement. Désormais, la TCFE est calculée exclusivement sur le nombre de kilowattheures consommés. Pour 2011, son montant a été plafonné à 9 € par mégawattheure (MWh) pour les particuliers.

Compte tenu de son mode de calcul, cette taxe peut s’avérer plus onéreuse qu’avant pour les clients qui ont une consommation importante. EDF certifie que «l’impact de cette modification est très marginal pour les clients particuliers».

Certains consommateurs disent le contraire : «La nouvelle taxe qui figure sur ma facture dans la rubrique «Autres prestations» s’élève à 15 % du montant de ma facture. Résultat : j’ai 131 € de taxes en plus… Dur, dur à avaler !», s’énerve l’un d’eux. On comprend l’agacement général d’autant que les factures sont dépourvues d’explication et que le client doit se débrouiller avec des termes souvent barbares (voir notre encadré).

Hausse de 3 % de la CSPE

L’augmentation de la partie «taxes» que critiquent nombre d’abonnés provient également de la hausse de 3 % de la contribution au service public de l’électricité (CSPE) au 1er janvier dernier. Cette taxe permet de financer les dépenses liées aux missions de service public imposées à EDF.

Ainsi chaque client participe aux trois missions suivantes : la péréquation tarifaire, c’est-à-dire l’alimentation de zones non interconnectées au réseau (les îles notamment) et pour lesquelles EDF applique un tarif identique à la métropole ; le rachat de l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables, en particulier via le photovoltaïque ; les mesures en faveur des personnes défavorisées, comme le tarif de première nécessité.

Les abonnés paient pour le photovoltaïque

La CSPE atteint désormais 7,50 € par MWh. 30 % de cette somme va servir à financer l’achat d’électricité photovoltaïque. Marginal il y a quelques années, le rachat de l’électricité photovoltaïque coûte désormais plus cher que la péréquation tarifaire.

Cette hausse n’en est qu’à ses débuts. Le 1er juillet, la CSPE atteindra 9 € par MWh, puis 10,50 € le 1er juillet 2012. La situation ne devrait guère s’améliorer dans les années à venir puisque la Commission de régulation d’électricité (CRE) a déjà calculé que pour compenser toutes les charges accumulées depuis 2009, la CSPE devrait se situer à 12,9 € par MWh. La facture n’a pas fini de grimper…

Deux taxes qui se chevauchent

TFCE, CSPE, TVA, etc. Les factures électriques deviennent un véritable casse-tête. Ainsi, sur celles qui ont été éditées pour des consommations à cheval sur 2010 et 2011, les abonnés ont vu apparaître deux autres intitulés : «taxes locales consommation» et «taxes locales abonnement». Voici l’explication. Accrochez-vous !

Ces deux lignes correspondent aux deux parties des anciennes TLE. La première est calculée au prorata de l’électricité consommée jusqu’au 31 décembre 2010, la seconde sur l’abonnement versé pour 2010. Dans certains cas, le client ayant versé l’abonnement par anticipation pour une partie de l’année 2011, il obtient un remboursement de quelques centimes d’euros.

Ces deux lignes côtoient la nouvelle TLCE sur la première facture de 2011, mais elles disparaîtront totalement des factures suivantes. Vous voilà rassuré ! source 60 millionsdeconsommateurs

07/04/2011

témoignage recueillis sur le monde J'ai fait installer une petite éolienne", par Alban P.

J'ai fait installé il y a maintenant treize mois une petite éolienne Venteo Essential (2.7 kW) avec l'aide d'une PME aux Essarts-le-Roi (Yvelines). Les démarches ont étés un peu longues et le projet est sorti de terre quelques mois. Elle me permet aujourd'hui de produire une partie de mon énergie électrique. J'ai fait baisser mes factures EDF de 40 % environ, ce qui est déjà une bonne chose quand on connaît leurs tarifs en constante augmentation. L'investissement a représenté environ 12000 euros pour la machine et le mât et près de 2 500 euros pour couler un pied en béton avec l'aide d'un artisan du coin. J'ai donc investi 14 500 euro et déduit 6 000 euro des impôts. Cela m'aura tout de même coûté 8 500 euro de ma poche ! Pour ce qui est des autres aides et prêts à taux zéro, mieux vaut ne pas y penser tellement les démarches sont longues et restrictives (conditions, accords de la Banque...). L'utilisation des énergies gratuites avec ce type de solution est d'une évidence que l'on ne voit que rarement dans nos paysages, cependant l'Etat n'encourage plus cette démarche. Dommage !

04/04/2011

Mais c'est bien SÛR, Le colmatage du réacteur n° 2 de Fukushima échoue

Les efforts déployés par les ingénieurs de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima Dai-Ichi pour colmater une fuite radioactive sont pour le moment restés vains, comme l'ont montré les tests d'étanchéité effectués lundi 4 avril à l'aide de colorants. extraits lemonde de ce jour.

On vous l'avait dit : on maitrise la filière de A à Z. Faut pas s'inquiéter pur autant car nous serons morts avant...

un commentaire parmi tant d'autres

"Non contents de détruire les ressources animales de l'océan avec leurs bateaux usine, en méprisant les espèces protégées et les dauphins, voilà que les japonais se mettent à contaminer l'océan. Certes 10 000 tonnes c'est une goutte d'eau dans l'océan, mais cela va durer combien de temps ? Combien de fois 10 000 tonnes vont ils déverser ? Et au total, combien de millions de tonnes d'eau radioactive ? Décidement, à l'empire du soleil levant, l'océan et ses créatures ne sont pas à la fête !"

29/03/2011

EUROPE : La Commission Européenne dévoile son Livre blanc pour les transports

  • Le commissaire aux Transports, Siim Kallas, a présenté hier le nouveau Livre blanc de la Commission européenne sur les transports. Intitulé « Feuille de route vers un espace unique du transport européen - vers un système de transport compétitif et efficace », le Livre blanc a un double objectif : assurer le développement d’un transport indépendant du pétrole, et contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (avec pour objectif une baisse d’au moins 60% en 2050 par rapport au niveau de 2008). Les actions de la Commission sont déclinées en dix sous-objectifs de moyen (2030) et long terme (2050), et devraient combiner à la fois des mesures technologiques, de marché, et d’optimisation de chaque mode de transport. Parmi les éléments phares du document se retrouvent le développement des carburants alternatifs au pétrole ; la maximalisation de la « multi-modalité », en favorisant le transport ferroviaire ; l’accroissement de l’efficacité du transport et des infrastructures, en particulier en développant l’utilisation des systèmes d’information. Les ressources financières devront reposer davantage sur l’application des principes « d’utilisateur payeur » et de « pollueur payeur », ainsi que sur une plus grande implication du secteur privé. Le secteur du transport a salué dans son ensemble l’initiative de la Commission, même si des divergences existent sur la question du « transfert modal », c’est-à-dire la modification des parts de trafic de chaque mode de transport.  source EuropeMidi
  • Vision d'une Europe interconnectée source commission Européenne

  • Transport et voyages - 28/03/2011

     

    La nouvelle stratégie de l'UE destinée à améliorer le système de transport permettrait de relier les réseaux routier, ferroviaire, aérien et fluvial, de réduire la dépendance à l'égard des importations de pétrole et de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

    Une nouvelle stratégie européenne pour les transports vise à améliorer la mobilité et à intégrer davantage les réseaux européens de transport, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et la dépendance de l'UE à l'égard des importations de pétrole.

    Elle contient des mesures destinées à encourager les investissements dans les infrastructures et une mutation des modes de transport des passagers et du fret, afin de créer des emplois et de renforcer la compétitivité de l'économie.

    La stratégie, qui comprend des objectifs à réaliser à l'horizon 2050, est axée sur les déplacements urbains, interurbains et sur grande distance. Elle prévoit notamment:

    • de faire progressivement disparaître des villes les véhicules à carburant traditionnel;
    • de réorienter 50 % du transport routier de passagers et de marchandises, sur les distances de plus de 300 km, vers le transport ferroviaire ou fluvial;
    • de porter à 40 % la part des carburants durables à faible teneur en carbone dans l'aviation;
    • de réduire de 40 % les émissions de carbone dues au transport maritime.

    Grâce à ces mesures notamment, l'UE pourrait réduire de 60 % les gaz à effet de serre produits par l'ensemble des modes de transport d'ici à 2050.

    Améliorer les connexions

    L'interconnexion des transports routier, ferroviaire, aérien et fluvial permettrait de mettre en place un réseau européen de transport plus efficace, à même de faciliter le transport de passagers et de marchandises.

    La stratégie prévoit d'interconnecter, d'ici à 2020, les systèmes européens de paiement, de gestion et d'information liés au transport de passagers et de marchandises. D'ici à 2050, tous les grands aéroports devraient être connectés au réseau ferroviaire, de préférence à grande vitesse. Les principaux ports devraient quant à eux être reliés au réseau ferroviaire de fret et, dans la mesure du possible, au réseau fluvial.

    Parallèlement, l'UE souhaite étendre et coordonner les principes de «l'utilisateur-payeur» et du «pollueur-payeur» afin de financer les infrastructures de transport.

    Elle entend également:

    • encourager les nouveaux moteurs, carburants et systèmes de gestion du trafic;
    • coordonner, d'ici à 2020, la gestion des systèmes nationaux de contrôle du trafic aérien grâce au programme «Ciel unique européen English » et étendre ce principe à l'espace aérien européen commun couvrant 58 pays;
    • mettre en place des systèmes intelligents de gestion du transport;
    • diminuer de moitié le nombre de victimes de la route d'ici à 2020 et parvenir à un taux proche de zéro d'ici à 2050.

    Le transport revêt une importance capitale pour l'économie, la création d'emplois et la qualité de la vie. Ce secteur emploie directement 10 millions de personnes et représente environ 5 % du produit intérieur brut de l'UE. Un ménage consacre en moyenne 13 % de son budget aux transports.

    En savoir plus sur les transports English

24/03/2011

Après les catastrophes nucléaires et les explosions de plateformes pétrolières repenser notre envie d'énergie

Nous sommes arrivés à la fin d'un monde où l'homme ne maîtrise rien.

Il est donc urgent d'abandonner de nouvelles constructions de centrales nucléiares et de revois drastique ment la sécurité de nos plate formes d'éxtraction de pétrole.

Comment choisir :

  1. baisser notre consommation d'énergie fossile (isolation accrue de nos bâtiments, baisse de la température des locaux)
  2. Favoriser l'éolien et le solaire de dernière génération
  3. Consommer et produire les produits le plus localement possible
  4. se déplacer en privilégiant les transports collectifs ou doux (pour les petites distances vélo, marche à pied)
  5. créer les condition de succès du covoiturage (insupportable ces déplacement avec une seule personne à bord des voitures..cela doit être interdit...)

27/02/2011

La tyrannie de l'"open space"

Mauvaise nouvelle pour les réfractaires au travail en espace ouvert. La fin, souvent annoncée, des "open spaces" (bureaux collectifs installés sur un plateau unique), n'est pas pour demain. Bien que l'on soit loin du new new management avec le "bench " - bureau composé de tables de bibliothèque - ou le "free seating" où l'on réserve sa place, "il aurait même le vent en poupe, affirme Elisabeth Pélegrin-Genel, architecte, urbaniste et psychologue, auteur de Des souris dans un labyrinthe (La Découverte, 2010). C'est un mouvement irréversible." Car le modèle impose son hégémonie : 60 % des entreprises françaises l'ont adopté.

Pourtant, sa mauvaise réputation ne date pas d'hier. Souvenons-nous de Monsieur Hulot, dans Playtime, de Jacques Tati, ou encore de The Apartment, de Billy Wilder. Plus près de nous, le pamphlet de deux trentenaires, Alexandre des Isnards et Thomas Zuber (L'Open space m'a tuer, Hachette, 2008), n'a pas arrangé son portrait. Le tendre et cynique roman de l'Américain Joshua Ferris Open Space (Denöel, 2007) n'en a pas moins la dent dure. Sur le Web existe même un forum - Lopenspacematuer.com - et, sur Facebook, un comité de libération des détenus des open spaces français...

Les salariés disent n'en plus pouvoir de ce symbole du management transparent et démocratique, de ce supposé stimulant de l'efficacité et de la communication. Les barrières hiérarchiques sont-elles effacées ? Augmente-t-il la créativité et la productivité ? Favorise-t-il les échanges et le travail en équipe ? "Même dans un bureau vitré, un chef reste un chef", assure Juliette Darlin, assistante dans une société de communication.

Quant aux échanges ? "On se parle davantage en open space, mais pour dire quoi ?, questionne Elisabeth Pélegrin-Genel. Il serait plus juste de dire que l'on s'interpelle. Un bureau ouvert à 10, 15 personnes, voire davantage, c'est épuisant." C'est bruyant, et il peut devenir impossible de s'entendre et de se concentrer. Sauf à opter pour le casque... pas vraiment idéal pour la communication !

"Auparavant, rappelle Odile Duchenne, secrétaire générale de l'observatoire Actinéo, l'open space était synonyme de liberté, cela faisait moderne. Aujourd'hui, cela veut dire bruit, stress, fatigue, sensation de surveillance, privation d'intimité." Et Elisabeth Pélegrin-Genel de renchérir : "Comme si ne pas s'isoler était naturel !"

Alors, pourquoi les open spaces se développent-ils ? Réponse : pour faire des économies. La cherté de l'immobilier (3e poste de dépense des entreprises, après le personnel et l'informatique) accélère la chasse au mètre carré. Davantage de personnel dans moins d'espace, avec à la clé un gain de surface de 10 % à 40 %. Et 20 % d'économies sur le budget. Résultat : l'espace du salarié est passé de 25 m2, il y a dix ans, à 10 et 12 m2, si l'on intègre les parties communes. En réalité, l'espace "habitable" serait plutôt de l'ordre de 6 à 8 m2 per capita.

26/02/2011

H1N1 : un gâchis financier et sanitaire PLUS DE 110 EUROS PAR PERSONNE VACCINÉE

Un patient se fait vacciner, le 12 novembre 2009 à Marseille, contre le virus H1N1.

Un patient se fait vacciner, le 12 novembre 2009 à Marseille, contre le virus H1N1.REUTERS/JEAN-PAUL PELISSIER

 

"Une stratégie vaccinale trop ambitieuse et non évolutive", un plan pandémie grippale fournissant "un cadre incomplet et trop rigide", un "choix discutable d'une couverture large de la population" par la vaccination, des "contrats d'acquisition de vaccins mal négociés", "une campagne coûteuse au regard des résultats obtenus", "une communication de crise insuffisamment réactive"... Les critiques pleuvent dru sur la gestion par le gouvernement de la réponse à la pandémie de grippe A(H1N1) de 2009-2010. Dans son rapport annuel 2011, rendu public jeudi 17 février, la Cour des comptes étrille l'ensemble du dispositif interministériel et sa mise en œuvre.

Elle met particulièrement en cause l'échec de la campagne de vaccination de masse : 5,4 millions de personnes vaccinées, soit moins de 8,5 % de la population totale. Le coût total est de 662,6 millions d'euros, a calculé la Cour, soit davantage que les 510 millions d'euros annoncés par Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé, au cours de son audition par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de la menace pandémique.

"PLUS DE 110 EUROS PAR PERSONNE VACCINÉE"

A raison d'un total de 5,9 millions de doses utilisées – certaines personnes ayant reçu deux injections –, les magistrats de la rue Cambon en concluent que "le coût de la campagne de prévention contre la grippe A(H1N1) a été particulièrement élevé puisqu'il a atteint plus de 110 euros par personne vaccinée". extraits le monde 190211

24/02/2011

Les médecins offrent leurs services sur Internet

Les consultations médicales à distance sont autorisées légalement depuis quelques mois, mais ne sont pas encore effectives. Crédits photo : AFP
Les consultations médicales à distance sont autorisées légalement depuis quelques mois, mais ne sont pas encore effectives. Crédits photo : AFP

Des sociétés se développent pour proposer des conseils médicaux en ligne ou par téléphone. Elles visent d'autres prestations: suivi de maladies chroniques et même consultations à distance. 

Ils s'appellent Medecindirect, Wengo Santé ou encore Docteurclic et proposent des informations et conseils médicaux par téléphone ou Internet, délivrés par des médecins. Si les consultations médicales à distance, autorisées légalement depuis quelques mois, ne sont pas encore effectives, le créneau de la télésanté est en plein essor en France. Avec, selon les opérateurs, des prestations et des coûts variables. Ouvert depuis quelques jours, Wengo Santé offre ainsi de mettre en relation les particuliers avec un médecin «7 jours sur 7 et 24 heures sur 24». Ce service est développé par Wengo, une société spécialisée dans le conseil par téléphone, en partenariat avec H2AD, plate-forme médicalisée de téléassistance et télésurveillance.

La prestation de conseil médical, uniquement téléphonique, est facturée 2,50 euros la minute. «La durée moyenne de l'appel est de 5 à 10 minutes, et nous avons des questions diverses qui vont de que signifie avoir des ganglions à qu'est ce qu'une leucémie à tricholeucocytes», assure le Dr Paul Verdiel, président de H2AD, en insistant sur le fait qu'il s'agit d'informer, pas de se substituer à une consultation médicale. Sa société développe progressivement d'autres services, principalement pour faciliter le suivi de maladies chroniques à domicile, grâce à la transmission de données mesurées par les patients (tension artérielle, glycémie…) aux professionnels de santé.

Créée en 2008, Medecindirect a une approche un peu différente. Pour l'instant, les prestations de conseil sont uniquement accessibles sur Internet, via des plates-formes sécurisées. Des communications par téléphone et webcam sont prévues. Les services sont proposés gratuitement à des adhérents de mutuelles qui ont conclu un partenariat avec Medecindirect.

La société cherche aussi à passer des contrats avec des entreprises, qui en feraient bénéficier leurs salariés. Pour les employeurs, l'intérêt est de diminuer l'absentéisme. Conseils avant un voyage, demande d'informations pour préparer une consultation spécialisée, ou après celle-ci -pour préciser le diagnostic posé ou le traitement prescrit-, les huit praticiens de Medecindirect font face à toutes sortes de questions de médecine générale. «Nous privilégions la qualité, ce qui fait qu'une prestation prend 30 à 40 minutes au médecin, avec plusieurs échanges d'e-mails», précise le Dr Frédéric Dussauze, l'un des fondateurs de Medecindirect, en martelant qu'il ne s'agit pas d'entrer en concurrence avec les médecins traitants mais de les épauler.

 

Code de déontologie

Même s'il n'y a ni consultation ni prescription, les syndicats de médecins sont assez réservés sur ces initiatives. Et le Conseil de l'ordre des médecins veille au grain. «Les prestations de conseil engagent la responsabilité des médecins , ils doivent respecter le code de déontologie et avoir un contrat en responsabilité civile pour ces activités», rappelle son vice-président, le Dr Jacques Lucas, qui s'est manifesté auprès des médecins de Wengo Santé, dont le premier communiqué de presse était «ambigu». Les consultations médicales à distance ne sont, elles, par pour demain, et ne seront sans doute pas généralisées.

«Le décret sur la télémédecine prévoit des conditions extrêmement précises, dans le cadre d'un contrat national ou avec une agence régionale de santé», dit encore le Dr Lucas. Il plaide en tout cas pour une mise en œuvre assez rapide d'un système d'ordonnances électroniques sécurisées, pour la prescription de médicaments ou d'examens biologiques. «C'est un vrai besoin, et ce n'est pas très compliqué», conclut-il.source lefigaro

23/02/2011

JARDINIERS : ils ont aussi maintenant leur réseau social

 Dis-moi ce qu'il y a dans ton jardin, je te dirai comment en prendre soin. » C'est en quelque sorte le credo de Jardi.fr, un site participatif consacré aux amateurs de jardinage. A l'instar des amoureux des animaux qui se retrouvent sur Zanibook.com, les mordus du jardinage ont depuis le printemps 2009 leur propre réseau social. Jardi.fr mise sur une personnalisation très poussée de ses services : après l'inscription (gratuite), le « jardinaute » indique les plantes qu'il cultive pour ne recevoir que des informations ciblées. Les conseils sont délivrés en fonction de la météo et du lieu d'habitation de l'internaute.

CLIQUEZ SUR JARDI.FR, LES MORDUS DE JARDINAGE S'ÉCHANGENT MATÉRIEL, CONSEILS ET PHOTOS.Extrait : lemonde

08/02/2011

Bus à haute qualité de service ou train : à Strasbourg le débat fait rage

 

La ville en débat Bus à haut niveau de service 

Le temps de comparer

Description : http://arphotos.dna.fr/2011/2011.0208/2.0.172295802.jpgUn nouveau bus à service bientôt place Arago.

La concertation publique autour du bus à haut niveau de service se déroule jusqu'à vendredi. Dans une tribune adressée aux DNA, l'association des usagers des transports urbains de l'agglomération strasbourgeoise (ASTUS) demande que la CUS prenne le temps d'études comparatives.

Le projet de bus à haut niveau de service (BNHS) Gare centrale de Strasbourg -- Espace Européen de l'Entreprise à Schiltigheim soulève de la part de l'association ASTUS de nombreuses questions.

Nous sommes bien évidemment pour le développement du transport en commun le plus largement possible, mais d'un transport en commun au service réel des usagers, notamment de ceux qui en ont le plus besoin dans le cadre de leur déplacement pour aller travailler ou suivre des cours ou une formation.

Nous en sommes, pour ce projet, actuellement et jusqu'au 11 février dans la phase de concertation publique, pas dans celle d'enquête publique, ce qui veut dire que les choses ne sont pas figées.

Schéma directeur des transports collectifs 2025 ou pas, nos concitoyens consultés ont, à notre sens, à donner leur avis, mais surtout à faire des propositions globales et particulières.

Or nous avons l'impression -- peut-être erronée, mais à la collectivité CUS de nous détromper -- que les dés sont déjà jetés, voire qu'ils sont un peu pipés et nous en venons aux questions annoncées :

- Ce qui est en débat n'est-il pas de savoir comment se rendre le mieux et le plus rapidement d'une gare multimodale, la gare de Strasbourg où se croisent TER SNCF, tram et bus de la CTS et cars du Réseau 67, vers un espace européen de l'entreprise où potentiellement travaillent ou étudient 6000 personnes ?

Où est le vrai choix ?

- Pourquoi ne disposons-nous pas d'études nous permettant de faire un vrai choix ? -- n'existe-t-il pas une étude qui a été faite et payée par la collectivité publique de prolongation de la ligne de tram D à travers l'ancien Cronenbourg, la Cité nucléaire vers l'espace européen de l'entreprise ? pourquoi n'est-elle pas évoquée ? -- il existe un réseau de voies ferrées vers le nord de l'agglomération, notamment, qui n'est pas ou peu utilisé : pourquoi aucune étude de faisabilité n'a-t-elle été lancée par la collectivité CUS, en partenariat bien compris avec la collectivité Région Alsace, compétente en matière de TER ? Une solution ne pourrait-elle pas être le prolongement des TER arrivants de Molsheim et passant par la gare de Strasbourg jusqu'à la Chambre de Métiers ?

Nous souhaitons avoir des réponses à ces questions qui nous semblent des préalables avant d'aller plus loin.

Mais, quand bien même le projet BHNS s'imposerait-il, concernant le tracé proposé, comment a pu être défini un temps de trajet de 15 minutes alors que le tronçon gare -- dépôt CTS (pour faire simple) est régulièrement engorgé ? et dans les deux sens ? ou alors la CUS est-elle prête à proposer une variante prévoyant un site propre dès le début, en prenant de la place sur celle dévolue aux véhicules automobiles, variante à laquelle nous ne pourrions qu'être favorables, et là le temps de 15 minutes redeviendrait crédible ?

Nous avons établi, avec nos petits moyens, un tableau qui compare les temps de trajet selon que l'on retient l'une des hypothèses suivantes

- tram A ou D, puis bus 19, solution actuellement offerte,

- TER que nous demandons de mettre à l'étude,

- BHNS tel que la CUS le propose,

- prolongation du tram D : faute de transparence sur l'étude, cette 4e hypothèse n'a pu être examinée et comparée.

Quelle sera la fréquence ?

Il en ressort (si l'on prend en compte le temps d'attente selon la fréquence, le temps de trajet, le temps de correspondance dans la première hypothèse) qu'il n'est pas du tout aussi évident que cela que le BHNS sera, en fait, plus rapide pour la majorité des usagers.

À ce propos, pourquoi les documents mis au débat n'évoquent-ils pas une donnée fondamentale : quelle sera la fréquence de la desserte aux heures de pointe ? aux heures creuses ? le matin tôt et le soir tard ? le samedi ? le dimanche ?

Comment a-t-il pu être évalué un coût du projet sans cette donnée de fréquence qui détermine le nombre de véhicules nécessaires, véhicule au demeurant dont nous avons pu noter que le prix d'achat subit des variations d'une réunion à l'autre ?

Sur quelle base la CUS affiche-t-elle des comparaisons de coût (« trois fois plus cher », « quatre fois plus cher ») entre BHNS et tram sans que nous ne sachions si c'est l'aménagement du tram tel que nous le connaissons actuellement qu'elle prend comme terme de comparaison ou un aménagement moins onéreux qui pourrait aussi satisfaire les besoins des usagers ?

Voilà les questions constructives auxquelles l'association ASTUS souhaite avoir des réponses qu'elle n'a pas eu à l'issue des réunions publiques. »

© Dna, Mardi le 08 Février 2011 -

01/02/2011

Acheter social: un guide sur la prise en compte des considérations sociales dans les marchés publics

Le nouveau guide est un outil très concret destiné à aider les pouvoirs publics à acheter des biens et des services de manière socialement responsable, conformément aux règles de l'UE. Il met également en évidence la contribution que les marchés publics peuvent apporter pour promouvoir une meilleure inclusion sociale.

Les marchés publics représentent 17 % du PIB des États membres de l'UE. Tout en préservant la concurrence et la transparence, ils peuvent être utilisés de façon à orienter le marché dans une direction socialement plus responsable et contribuer ainsi d'une manière plus générale au développement durable.

Le guide explique le large éventail des possibilités qu'offrent les règles en vigueur de l'UE en matière de marchés publics pour tenir compte des aspects sociaux au cours des différentes phases du processus d'appel d'offres. Ces éclaircissements permettront aux acheteurs publics d'intégrer avec davantage de confiance les considérations sociales dans les marchés publics tout en garantissant une égalité d'accès à l'ensemble des soumissionnaires européens intéressés et une utilisation efficace de l'argent public. Cet exercice est conforme à la stratégie Europe 2020 et aux objectifs de l'UE en matière de croissance intelligente, durable et inclusive.

Le document est illustré par un certain nombre d'exemples pratiques portant sur toute une série de questions sociales, telles que la promotion de l'égalité des chances et des possibilités d'emploi, l'amélioration des conditions de travail, l'inclusion sociale des personnes vulnérables comme les handicapés, le respect sur le fond des dispositions des conventions fondamentales de l'OIT, etc.

Les pouvoirs publics dans les États membres, les partenaires sociaux, les ONG et les autres parties prenantes intéressées ont apporté une contribution utile à l'élaboration de ce guide pratique.

La Commission a également publié ce jour un autre guide (IP/11/106) destiné à aider les pouvoirs publics, surtout au niveau local, à fournir des services efficaces et de qualité conformément aux règles de l'UE. source ruropa

Informations complémentaires

Guide relatif à l'application aux services d'intérêt économique général, et en particulier aux services sociaux d'intérêt général, des règles de l'Union européenne en matière d'aides d'État, de «marchés publics» et de «marché intérieur» :

http://ec.europa.eu/social/BlobServlet?docId=6458&langId=fr

Acheter social: un guide sur comment bien prendre en compte des considérations sociales dans les marchés publics :

http://ec.europa.eu/social/BlobServlet?docId=6457&langId=fr

17/01/2011

Essais OGM « Un intérêt public certain » selon la cour d’appel

Un policier effectuant des relevés après le fauchage de 70 plants de vignes OGM, en août dernier à Colmar. Archives Jean François Frey

zoom

 

La cour administrative d’appel de Nancy a annulé le jugement du tribunal administratif de Strasbourg saisi par Alsace Nature et France Nature Environnement. En 2009, il avait considéré que l’autorisation accordée à l’Institut national de la recherche agronomique de Colmar pour cultiver des vignes génétiquement modifiées n’était pas légale.

Pour Jean Masson, président de l’Inra de Colmar, « ce n’est pas une victoire ; cette décision replace la vérité où elle mérite de l’être ». Dès 2005, le tribunal administratif avait été saisi par Alsace Nature et France Nature Environnement qui estimaient illégale l’autorisation du ministère de l’Agriculture donnée à l’Inra pour mener à bien un programme de recherche portant sur une maladie virale touchant les vignobles, le court-noué, en utilisant des porte-greffes génétiquement modifiés.

France Nature Environnement considérait, notamment, que le ministre de l’Agriculture n’était pas compétent pour délivrer une telle autorisation, que le principe de précaution n’avait pas été respecté et que l’avis de la commission biomoléculaire n’était pas régulier. La cour d’appel de Nancy en a jugé autrement ; le ministre de l’Agriculture « était bien compétent pour signer seule la décision litigieuse ». Elle juge que « l ’absence de consultation du comité de biovigilance est inopérant », compte tenu de l’absence de réglementation en la matière, qu’aucune étude d’impact préalable n’était nécessaire et que l’information du public a bien été respectée. La Cour conclut ainsi que « l’expérimentation qui a pour objectif la préservation d’une ressource naturelle et l’amélioration de la compétitivité de la filière agricole présente un intérêt public certain » et que « l’expérimentation ne présente pas de risque pour l’environnement ». France Nature Environnement devra verser 2000€ à l’Inra.....extraits l'alsace

article de l'Agence France presse sur le même sujet :


La culture expérimentale de vignes OGM en Alsace, menée de 2005 jusqu'à leur destruction par des militants en 2009-2010, était légale, vient d'estimer la Cour administrative d'appel de Nancy, infirmant ainsi un jugement préalable, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
L'Institut national de recherche agronomique (Inra) avait planté en 2005, en plein air sur un terrain jouxtant son centre de recherche de Colmar, des porte-greffes de vigne génétiquement modifiés pour résister à la maladie du court-noué.
Des associations écologistes, France Nature Environnement et Alsace Nature, avaient saisi la justice pour faire interdire cette expérimentation.
Le tribunal administratif de Strasbourg leur avait donné raison en septembre 2009: il avait estimé que l'expérience méconnaissait les règles européennes, notamment en ce qu'elle ne prévoyait pas la transmission des résultats aux autorités compétentes.

Mais la Cour d'appel de Nancy a intégralement rejeté cette analyse, considérant que l'Inra avait respecté l'ensemble des obligations nationales et européennes ainsi que le principe de précaution.
Lors de l'audience, le 29 novembre dernier, Jean Masson, le directeur de l'Inra de Colmar, avait précisé que ses recherches étaient menées «sans but commercial» et qu'elles étaient destinées à fournir des informations à la science.
Ces péripéties judiciaires surviennent alors que les plants de vignes controversés n'existent plus: ils ont été détruits, d'abord partiellement en septembre 2009 par un militant anti-OGM, Pierre Azelvandre, puis totalement en août 2010 par 62 faucheurs volontaires.

La Cour d'appel de Colmar doit rendre lundi sa décision dans la première affaire d'arrachage: une peine de prison avec sursis a été requise contre M. Azelvandre, qui n'avait écopé que d'une simple amende de 2.000 euros en première instance.

Commentaire : légale ou pas, on ne veut pas de ces éssais EN PLEIN CHAMPS

14/01/2011

Naufrage sur le Rhin d'un chimiquier transportant 2 000 tonnes d'acide

Un bateau-citerne transportant 2 000 tonnes d'acide sulfurique a chaviré, jeudi 13 janvier, sur le Rhin, entre Coblence et Mayence, à hauteur de Sankt Goar. "Deux membres d'équipage ont été sauvés mais deux autres sont portés disparus", a précisé un porte-parole de la police fluviale, Paul-Heinz Meurisch.

"Il n'y a apparemment pas eu de fuite d'acide dans l'eau, selon les premières constatations, provisoires", a indiqué de son côté un porte-parole de la police de Coblence, Ralf Schomisch. Le bateau, d'une centaine de mètres de long, a entièrement chaviré et se trouve quille en l'air, selon la police fluviale. D'après son nom, "il semblerait qu'il s'agisse d'un bateau allemand", mais rien n'est sûr, selon M. Meurisch. "Il s'appelle Waldhof. Il navigait vers le nord, vers la mer", a précisé M. Schomisch.

L'accident, dont la cause est encore inconnue, a été signalé vers 5 heures du matin. Il a eu lieu au niveau du rocher de la "Lorelei", nom d'une nymphe de la mythologie germanique qui attirait les marins et les navigateurs par ses chants enchanteurs. Dans les faits, ce rocher surplombe un endroit particulièrement étroit du Rhin, où le courant est très fort, à l'origine de nombreux naufrages. Le trafic fluvial dans la région a été suspendu. source lemonde

Commentaire : Tous ces transports dangereux peuvent être évités si on change notre approche du monde tant qu'il est encore

07/01/2011

Dioxine/Allemagne Des œufs suspects livrés aux Pays-Bas en décembre

Des œufs qui pourraient avoir été contaminés à la dioxine ont été livrés aux Pays-Bas en décembre, a reconnu mercredi le ministère allemand de l'Agriculture.

A l'origine probable de cette contamination, quelque 3.000 tonnes de matières grasses contaminées à la dioxine ont été livrées à 25 fabricants d'alimentation pour animaux dans cinq des Etats régionaux d'Allemagne, a indiqué un porte-parole du ministère de l'Agriculture.

Ces matières grasses n'ont pas été vendues à l'étranger mais 136.000 œufs en provenance d'un élevage contaminé ont été livrés au début de décembre à Barneveld, aux Pays-Bas, a ajouté le porte-parole, en soulignant que la firme cliente avait été informée.

« La Commission européenne a été informée. A notre connaissance, il n'y a pas eu de livraisons vers d'autres pays », a déclaré le porte-parole, Holger Eichele, lors d'un point de presse.

Un millier d'élevages de poules, de dindes et de porcs, situés pour la plupart en Basse-Saxe, dans le nord de l'Allemagne, ont stoppé leurs livraisons après détection de dioxine, au départ dans des œufs.

La ministre allemande de l'Agriculture et de la Protection des consommateurs, Ilse Aigner, a appelé mercredi les Etats régionaux à rapidement identifier toutes les entreprises de la chaîne alimentaire touchées par la contamination.

Les consommateurs « doivent savoir si leurs magasins d'alimentation vendent des œufs contaminés par la dioxine », a déclaré la ministre au quotidien Ruhr Nachrichten.

La plupart des élevages touchés se trouvent en Basse-Saxe, dans le nord de l'Allemagne, et cet Etat a commencé à rendre publics mardi soir les codes des œufs contaminés pour qu'ils puissent être retirés des magasins. source la france agricole

Commentaire : "Il est trop tard docteur Schweitzer", car ldes consommateurs ont déjà été intoxiqués.

22/12/2010

Le nord de la France attend le retour de la neige

L'accalmie aura été de courte durée. Vingt départements de la moitié nord de la France, de la Loire-Atlantique aux Ardennes, ont été placés en vigilance orange par Météo France en raison de chutes de neige attendues mercredi 22 décembre en fin de journée. "Cet épisode neigeux débutera vers 18 heures sur les Pays de la Loire, 19 heures sur l'Ile-de-France, 20 heures sur la Bretagne, le sud de la Normandie et la Picardie", prévient Météo France.

Des arrêtés de limitation de la circulation des poids-lourds seront pris au fil de la journée si cela s'avère nécessaire : les chutes de neige doivent former une couche de 5 à 10 cm dans la région, de même que dans l'Aisne, les Ardennes, l'Eure, en Eure-et-Loir, en Ille-et-Vilaine, dans la Loire-Atlantique, en Maine-et-Loire, dans la Mayenne, le Morbihan, l'Oise, l'Orne et la Sarthe. La vigilance orange est également en vigueur dans la Moselle et le Bas-Rhin en raison de risques de crue de la Sarre.

LIMITER LES DÉPLACEMENTS DÈS MERCREDI SOIR

Sur les routes, la journée de jeudi a été classée orange par la Sécurité routière dans le sens des départs en Ile-de-France, de même que vendredi, en Ile-de-France et dans le Sud-Est. Le centre interministériel de crise, réactivé mercredi matin au ministère de l'intérieur à l'annonce de ce troisième épisode neigeux en deux semaines, a recommandé de limiter les déplacements sur les routes. "Il est, d'ores et déjà, fortement recommandé une extrême prudence sur les routes et la limitation des déplacements aux situations d'absolue nécessité pour la nuit à venir", expliquent les autorités.

 

Le conseil interministériel du 14 décembre, où les dirigeants des grandes entreprises de transport étaient conviés pour organiser les services pendant la neige.

Le conseil interministériel du 14 décembre, où les dirigeants des grandes entreprises de transport étaient conviés pour organiser les services pendant la neige.AFP/PIERRE VERDY

Le gouvernement veut éviter une nouvelle pagaille due à la neige, après celle des 8 et 9 décembre qui avait paralysé l'Ile-de-France et bloqué des milliers d'automobilistes sur la route. L'Etat, notamment le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, avait été vivement critiqué pour avoir minimisé la gravité de la situation. "Les services de sécurité et de secours sont, dès à présent, mobilisés", a-t-il assuré, jeudi. Ils ont avant tout pour mission de dégager les itinéraires et de s'assurer que les automobilistes ne soient pas en situation de détresse".

NOUVELLES PERTURBATIONS DANS LES TRANSPORTS

A l'annonce de ces nouvelles intempéries, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes de supprimer une partie de leurs vols pour les journées de mercredi et jeudi à Roissy. Elles doivent réduire leurs programmes de 15 % entre 18 heures et 23 heures mercredi et de 25 % pour la journée de jeudi. De son côté, la SNCF a annoncé qu'elle réduisait le nombre de trains circulant cette semaine afin de les avoir en état de marche pour les départs en vacances jeudi et vendredi.

Ceci alors que le trafic aérien et les liaisons ferroviaires internationales sortent peu à peu du chaos provoqué par la neige et le froid en Europe le week-end dernier, et que la polémique enfle sur l'impréparation des transports. Des dizaines de milliers de passagers ont été bloqués pendant des heures, voire des jours et des nuits, dans des gares mal chauffées et des aéroports débordés par l'afflux de voyageurs. extraits LEMONDE.FR avec AFP

20/12/2010

Espérance de vie, une croissance éternelle ?

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Dans une étude publiée jeudi 16 décembre, les démographes Jacques Vallin et France Meslè, retracent les progrès accomplis grâce aux bonds en avant médicaux pour essayer de définir ce qui pourrait permettre de repousser encore les limites de la vie humaine.

La question taraude les scientifiques. De record en record, nombreux sont ceux qui ont essayé de trouver la limite. A la fin des années 1920, l'Américain Louis Dublin pronostiquait que l'espérance de vie des femmes ne pourrait jamais dépasser 64,7 ans. Le démographe ne savait pas que c'était un "seuil qu'avait déjà franchi l'Australie dès 1925"... En 1952, le démographe français Jean Bourgeois-Pichat estimait que l'espérance de vie plafonnerait à 78,2 ans. Sa prédiction est démentie, l'Islande ayant atteint ce niveau en 1975.

LA PROGRESSION PEUT-ELLE S'ARRÊTER ?

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De 1790 à 1885, l'espérance de vie "décolle fermement". Cette "rupture" est à mettre au compte de la diffusion du premier vaccin. Il s'agit de "la vaccine de Jenner" qui permet un "recul significatif" de la variole et des décès nombreux qu'elle provoque chez les enfants.

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L'accélération, importante entre 1960 et 1995, devient encore plus rapide entre 1995 et 2003. Dans les années 1970, l'Islande se hisse au tout premier rang des pays où l'on vit le plus longtemps, détrôné depuis le début des années 1980 par le Japon, qui, avec 86,4 ans pour les femmes, bat tous les records de longévité, les Nippones devançant les Hongkongaises (86,1) et les Françaises (84,5).

Côté masculin, c'est le Qatar qui remporte la palme, avec une espérance de vie de 81 ans, devant Hongkong (79,8 ans), l'Islande et la Suisse (79,7 ans). Un progrès dont est encore exclue une immense partie de la population humaine : en Afrique, l'espérance de vie à la naissance est de 55 ans et en Asie de 69,6 ans.

TOUT SE JOUERA "AU-DELÀ DE 80 ANS"

Et maintenant ? "La progression de l'espérance de vie a encore de beaux jours devant elle, mais rien ne permet d'affirmer qu'elle peut se poursuivre longtemps à son rythme actuel", estime l'INED. Après le combat contre les maladies infectieuses et celui contre les maladies cardiovasculaires, quel sera le prochain moteur qui permettra de repousser encore un peu plus les limites biologiques ?

L'histoire de l'évolution de l'espérance de vie indique que les progrès récents ont été obtenus principalement "grâce à une accélération de la baisse de la mortalité aux grands âges". D'où l'idée que tout se jouera désormais "au-delà de 80 ans".

"L'avancée ici pourrait tenir à l'attention grandissante portée aux personnes âgées dans le domaine de leur santé au quotidien" ou dans les thérapies géniques. A moins, rêvent les chercheurs de l'INED, que les hommes ne finissent pas dénicher la fontaine de Jouvence.extraits lemonde

Commentaires : Les démographes ne font que constater et n'ont aucune notion tangible des progrès qui peuvent être accomplis dans ce domaine. L'Homme n'est pas éternel mais il bénéficie encore d'une bonne marge de progression grâce aux nouvelles technologies et aux recherches en cours sur l'amélioration de l' hygiène de vie et de la nutrition.

18/12/2010

Les transporteurs routiers alsaciens refusent d'être taxés avant les autres

ECO-TERRE - D'ici la fin de l'année prochaine, 190 kilomètres de routes alsaciennes devraient être concernés par la mise en place d'une éco-redevance imposée aux poids lourds de plus de 12 tonnes. La région, où l'idée est dans l'air depuis 2005, expérimenterait ainsi un dispositif amené à se généraliser en France environ douze mois plus tard pour les véhicules de plus de 3,5 tonnes. Mais les organisations du transport routier, soutenues par le Medef et la CGPME, s'opposent à ce que l'Alsace prenne un temps d'avance. "Nous n'acceptons pas cette aberration. L'Alsace fait partie de la France et veut être traitée comme les autres régions", déclarent-elles dans un manifeste. Elles dénoncent une "distorsion de concurrence" au détriment des transporteurs routiers alsaciens qui aura des répercussions sur les coûts. Selon leurs calculs, inspirés de l'éco-redevance en vigueur en Allemagne, il leur faudra payer une taxe de 49,50 euros pour effectuer un aller-retour Strasbourg-Mulhouse avec un poids lourds à cinq essieux.source libéstrasbourg

Commentaire : pas d'accord, la taxe est justifiée d'autant que la pluart des poids lourds qui traversent l'Alsace viennenet de tous les pays d'Euope pour éviter de payer la Mautltax allemande pour les poids lourds de l'autre côté du Rhin. Cela suffit car ce sont nous les contribuables alsaciens  qui payont depuis 2005 et subissont une pollution intolérables

09/12/2010

La Commission lance une règlement pour prévenir les abus sur le marché de l’énergie

Günther Oettinger, commissaire à l’Énergie, a présenté hier une proposition de règlement qui essayera de prévenir les abus sur les marchés de l’énergie. L’objectif du règlement est de garantir la transparence des marchés en obligeant les négociants en énergie à ne pas utiliser des informations privilégiées pour manipuler le marché afin de provoquer une hausse artificielle des prix. Le règlement proposé donne un rôle crucial à l’Agence européenne de coopération des régulateurs (ACER), qui sera responsable de la surveillance du marché en vue de détecter les abus. Cette proposition empêchera les manipulations de cours et les opérations d’initiés sur les marchés de l’énergie, sur lesquels s’échangent le gaz et l’électricité entre producteurs et négociants, et qui ont un rôle essentiel dans la fixation du prix de vente aux consommateurs, industriels et particuliers. Les sanctions aux États membres seront appliquées par les régulateurs nationaux.source MEF