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15/02/2010

Distribution d'eau : la concurrence s'éveille, les prix baissent

France

"Enfin une bonne nouvelle ! Les prix de l'eau sont orientés à la baisse. L'enquête annuelle de la Fédération professionnelle de l'eau, réalisée par la société d'études BIPE, attendue fin février, devrait conclure à une diminution moyenne des tarifs de 5 % à 9 %. La raison : le secteur, qui a longtemps fonctionné en oligopole, s'éveille à la concurrence, sous la pression des élus municipaux.....

L'intercommunalité pousse les collectivités à se regrouper et à reprendre la main pour obtenir des baisses substantielles de prix. Les élus s'entourent des meilleurs conseillers : "Il arrive que nous retrouvions, face à nous, d'anciens collaborateurs passés au public et très au fait de nos métiers", admet un dirigeant d'entreprise privée.....

Sans attendre l'expiration des contrats, les élus mettent à profit une autre innovation de la loi Sapin, le rendez-vous quinquennal. La Communauté urbaine de Lille (60 communes, 300 000 abonnés) a ainsi fait appel à une commission d'arbitrage pour tenter de "récupérer une partie des 152 millions d'euros que Suez a provisionnés pour réaliser des travaux, et qui n'ont pas été complètement dépensés", explique Alain Cacheux, son président : "Nous attendons de cette négociation ardue une baisse de 10 % du prix de l'eau potable, compensée par une hausse de la "redevance assainissement" afin de financer la construction d'une station d'épuration."

Marc Daniel et Isabelle Rey-Lefebvre

Commentaire :

Ah ! le capitalisme à la française ! Depuis plus d’un siècle, les compagnies d’eau rackettent le consommateur dans l’indifférence générale. Il suffit qu’une concurrence publique un peu sérieuse apparaisse, et les prix s’effondrent... Comme quoi, le public, ça peut être très efficace face au privé !  

Extraits et lire suite sur le monde du 14.02.10

17/01/2010

Nouvelle bulle verte : l'arnaque au photovoltaïque si si si

Après plusieurs mois d'hésitation, le gouvernement a publié, mercredi 13 janvier, l'arrêté fixant les tarifs de rachat, par EDF, de l'électricité produite par des installations photovoltaïques privées (panneaux sur les toits, centrales au sol). La filière solaire, dont la croissance est spectaculaire depuis 2007, attendait avec impatience et inquiétude de connaître ces tarifs qui conditionnent la rentabilité des installations (Le Monde du 1er janvier 2010) : ils baissent, comme prévu, mais l'arrêté réserve quelques surprises.

Le kilowattheure (kWh) passe de 60 centimes à 58 centimes d'euro. Ce prix, l'un des plus élevés d'Europe, sera réservé à un nombre beaucoup plus restreint d'installations. Seuls en bénéficieront les équipements intégrés dans les toitures de logements neufs ou existants et d'établissements de santé ou d'enseignement bâtis depuis au moins deux ans. Les autres constructions (bureaux, sites industriels ou agricoles, entrepôts...), auront un tarif inférieur : 50 centimes d'euro le kWh s'ils sont anciens, 42 centimes s'ils sont neufs ou incomplètement clos.

"Avalanche de demandes"

Cette baisse de près de 30 % concerne les agriculteurs, les logisticiens et la grande distribution, secteurs qui voyaient là une source supplémentaire de revenus. "On veut tuer la filière, s'insurge un propriétaire d'entrepôts et de supermarchés, qui a quelque 80 projets en cours sur une trentaine de sites. Le gouvernement ne tient pas ses promesses de stabilité des tarifs, qui nous avaient encouragés à investir. Ces nouvelles conditions remettent en cause la moitié de nos projets." Les propriétaires de centrales au sol, plus vastes et puissantes, vendront le kWh 31,4 centimes d'euro (32 centimes auparavant), mais avec une modulation géographique : ces prix sont majorés de 20 % (jusqu'à 37,68 centimes d'euro) dans les régions moins ensoleillées pour y favoriser les projets et éviter leur concentration dans le Sud.

L'arrêté prévoit une baisse de tarif de 10 % par an à partir de 2012....

Quand on sait que

Les nouveaux acteurs du photovoltaïque, aux méthodes offensives et aux commissions confortables, viennent parfois de l'immobilier et de la défiscalisation. Ecovy, qui propose aux propriétaires de maisons de s'occuper des démarches et de l'installation, est une filiale de la Compagnie financière de France, qui vend de la défiscalisation. Maxime Basaïa, créateur d'Akérys, promoteur toulousain vendant des logements neufs dans le cadre du dispositif Robien, a revendu les parts de sa société pour créer Solerine Energie : un an plus tard, elle compte 80 implantations en France, et recrute, via Internet, des négociateurs en leur promettant jusqu'à 100 000 euros de rémunération par an.'

source extraits du Monde

 

Commentaire : Les prix d'installation sont exhorbitants  d'autant que le rendement des installations acquises à pris d'or baissent fortement (-10% dès la 3ème année et que de nouvelles onstallations seront à l"avenir beaucoup plus performants) donc ne sucombre pas à l'attrape-nigaut.....car de plus rien n'empêchera le gouvernement de réduire unilatéralement plusieurs fois dans le futur le prix de rachat du kilowattheure (kWh).....hi...hi... hi....