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31/03/2009

Ces patrons qui se goinfrent Parachutes dorés, bonus, salaires mirobolants: petit récapitulatif des derniers scandales

Ce n'est pas un poisson d'avril regardez bien car ceci se passe sous votre nez

Extraits libération du 31.03.09

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""La valse des parachutes dorés et des bonus mirobolants a repris de plus belle au mois de mars. A tel point que le gouvernement a publié un décret pour limiter les abus dans les sociétés publiques ou aidées par l'Etat.

Mais il est souvent difficile de s'y retrouver selon les entreprises, entre ce qui relève du bonus, de la retraite dorée et du parachute du même métal.

Petit tour des millions d’euros distribués, en toute légalité, en temps de crise:

En France

Thierry Morin est peut-être celui qui a fait déborder la coupe de champagne. Le 24 mars, Libération révèle que le PDG de Valeo a été débarqué moyennant la modique somme de 3,2 millions d’euros. Cette prime ne correspond après tout qu’à deux ans de son salaire (1,6 millions d’euros en 2008). Mais le souci pour François Fillon, Nicolas sarkozy et tout l’UMP qui s’émeut soudain, c’est que l’Etat à travers le FSI a donné 19 millions d’euros au sous traitant automobile en crise. L’argent du contribuable sert donc non pas à sauver des emplois (1.600 suppressions de postes annoncées) en période de crise, mais à garantir l’avenir de Thierry Morin.

La Société Générale, peu avant que Valeo ne s’illustre,  avait déjà fait des siennes. Un an après l’affaire Kerviel, la banque est prise la main dans le sac, en train de verser pour 320.000 euros de stock option à ses quatre dirigeants, dont Daniel Bouton le PDG. Le même Daniel Bouton touchera une retraite de près d’un million d’euros, à son départ de la SG. Information d’autant plus gênante, quand on sait que la Société Générale a déjà reçu 1.7 milliards de la part de l’Etat.

Cheuvreux, la filiale du Crédit Agricole qui a reçu 3 milliards de l’Etat, est elle aussi généreuse envers ses employés. 51 millions d’euros de primes sont versés aux cadres, c'est à dire la partie variable du salire qui récompense «des résultats satisfaisants». D'un autre côté l’entreprise licencie 75 personnes, à travers un plan de restructuration visant à économiser...32 millions d’euros.

Natixis enfin, la banque d’affaire qui a perdu 2.8 milliards d’euros en 2008 et qui a précipité la fusion de l’Ecureuil et de la Banque populaire, sous l’égide de l’Etat, verse 70 millions d’euros de bonus à ses traders.

Aux Etats-Unis

A regarder ce qui se passe de l’autre côté de l’atlantique nos chiffres paraissent encore petit.

Rick Wagoner, le PDG de Général Motors débarqué par Washington, quitte aujourd'hui une société en chute libre, en emportant au passage 20 millions de dollars.Et pour cela même pas besoin de parachute doré. Il affirme que ce chiffre correspond à sa seule retraite et à des bonus accumulés en 32 ans au service de GM.

AIG, le colosse au pied d’argile de l’assurance aux Etats-Unis, renfloué à hauteur de 170 milliards de dollars par l’Etat américain avait démarré les hostilités deux semaines auparavant. L'assureur avait versé 165 millions de primes à ses cadres.

Noël après l'heure

Noël est donc bel et bien tombé au mois de mars pour certains. Deux points communs entre toutes ces primes, retraites et parachutes. Un, toutes ces entreprises ont reçu une aide de l'Etat d'une façon ou d'une autre. Deux, toutes ces pratiques sont globalement légales. Pire, la plupart de ces cadeaux ne sont que le strict respect des contrats. En refusant de verser ces sommes, ces entreprises pourraient se retrouver aux prud’hommes.

Le seul moyen de récupérer cet argent est la pression populaire ou politique qui contraint les intéressés à rendre l’argent (Société Générale, AIG). Le décret paru aujourd'hui, par ailleurs déjà dénoncé comme insuffisant, veut mettre fin à ces pratiques. La crise aura peut-être au moins permis de pointer du doigt des pratiques inacceptables, même en période de croissance.

N'oubliez pas la future retraite en OR dure de Daniel Bouton Pdg de la Société générale: million d’euros par an

la Société générale a provisionné près de 33 millions d’euros en 2008 pour les retraites de ses dirigeants, dont le Pdg Daniel Bouton, selon l’Express.fr, ce qui a suscité des critiques des syndicats face à des salariés qui doivent «se serrer la ceinture».

Daniel Bouton pourrait voir sa retraite s’élever à près d’un million d’euros par an quand il cessera son activité, affirme également le site internet de l’Express.""

 

Commentaires :

le décret pris par notre 1er ministre est bidon et ne vaut que pour le futur....Pourtant le vol  à la tire a déjà été fait en mars 2009. C'est notre argent (nos futurs impôts) qui est ainsi dilapidé au profit d'incompétents qui ont précipité leurs entreprises ou leurs banques à la faillite totale....

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