Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/03/2011

Le Peuple chinois dit « NON » au riz OGM

« Nous ne voulons pas du riz OGM ! » est le message qu’on a pu entendre haut et fort à travers la Chine. Ici, dans les bureaux de Greenpeace à Pékin, nous recevons de plus en plus d’appels et de courriels de la part de parents, de ménagères, de collégiens, de marchands de semences et même d’agriculteurs, qui nous posent tous la même question : comment puis-je faire pour éviter le riz génétiquement modifié ? Nous percevons de plus en plus nettement l’anxiété et la colère qu’éprouvent les consommateurs vis-à-vis les aliments transgéniques. D’après un sondage que nous avons commandé récemment, 69 % des consommateurs de la Chine continentale et 79 % de ceux de Hong-Kong ne veulent pas du riz OGM.

 

Pour le peuple chinois, le riz constitue la plus importante denrée de base. La riziculture existe en Chine depuis 7 000 ans, et des milliers de variétés y ont été produites, aussi peut-on dire que cette céréale a joué un rôle important dans la culture, les traditions, l’histoire et la vie sociale de ce pays. Les bébés chinois sont nourris avec de la bouillie de riz, et celui-ci représente une partie incontournable de presque tous nos plats. Malheureusement, notre riz quotidien est maintenant menacé parce que le riz OGM est sur le point d’être commercialisé, en dépit de l’opposition du public.

En rejetant d’une manière aussi nette le riz OGM, les consommateurs envoient un message extrêmement clair, puisque le riz revêt une importance considérable dans leur vie de tous les jours. Greenpeace a commandé en 2010 un sondage portant sur la consommation de cette céréale dans plusieurs villes et régions de la Chine. Les résultats pour Pékin, Shanghai et Canton indiquent que 69 % des consommateurs choisiraient du riz non OGM, et 77 % préféreraient des aliments pour bébé sans riz OGM. À Hong-Kong, 79 % des répondants ont dit « NON » au riz OGM. L’opposition à ce riz génétiquement modifié se répand aussi dans d’autres parties de la Chine : une enquête de suivi a nettement démontré qu’à Wuhan et à Changsha, en Chine centrale, 65 % des consommateurs accorderaient leur préférence au riz non OGM, et 83 % choisiraient de la nourriture pour bébé exempte de riz OGM.

Jusqu’ici, les objections formulées par les semenciers et les agriculteurs à l’endroit du riz OGM n’ont été ni écoutées ni respectées. Tout le processus qui pourrait bientôt conduire à la mise en marché du riz OGM en Chine s’est déroulé à huis clos. Le peuple chinois n’a même pas été informé qu’on avait accordé deux certificats de biosécurité à deux lignées de riz OGM, une étape préalable à la commercialisation.extraits Greenpeace

10/03/2011

Le plaisir peut nuire gravement à la santé

Une étude présentée samedi 19 février lors de l'assemblée annuelle de la très sérieuse Association américaine pour la promotion de la science (AAAS), à Washington, fait beaucoup parler d'elle. Les rapports bucco-génitaux, comprendre la fellation et le cunnilingus, augmenteraient les risques de cancer de la bouche et de la gorge, y a expliqué le docteur Maura Gillison, professeur de médecine à l'université d'Ohio. Ce type de cancer a progressé de 225 % de 1974 à 2007 aux Etats-Unis.extraits lemonde

05/03/2011

Adieu les biberons au Bisphénol A en Europe

Les biberons contenant du Bisphénol A (BPA) ne sont plus fabriqués en Europe depuis le 1er mars 2011 et ne seront plus vendus à partir du 1er juin. Lorsqu'ils sont chauffés, ces biberons peuvent laisser passer les substances nocives qu'ils contiennent dans le lait des enfants.

Bébé souriant avec un biberon

L'Union européenne a décidé d'appliquer le principe de précaution sur les biberons contenant du Bisphénol A

Ce composé chimique est présent dans les plastiques utilisés pour les produits de consommation courante tels que les boîtes où les récipients en plastique, les revêtements de boîtes de conserves, les résines de soins dentaires ou encore les biberons des enfants.... extraits vedura

02/03/2011

La pollution de l'air réduit l'espérance de vie

La pollution atmosphérique réduit l'espérance de vie des Européens, provoque de l'asthme chez l'enfant, des bronchites chroniques et des maladies cardio-vasculaires chez les plus de 65 ans, et coûte des milliards d'euros à la collectivité. Mais, entre les habitants de Bucarest, qui sont les moins bien lotis, et ceux de Stockholm, où l'air est le plus pur, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Tels sont les enseignements, en partie inédits, d'un programme européen, baptisé Aphekom, qui a mobilisé pendant trois ans une soixantaine de chercheurs dans 12 pays et 25 villes, abritant au total 39 millions d'habitants, dont les premiers résultats sont rendus publics mercredi 2 mars.....

..Les résultats, qui permettent de lire, en creux, les pertes d'espérance de vie liées à la pollution, sont spectaculaires. L'excès de particules fines - émises en particulier par les véhicules diesel et les sources individuelles et collectives de chauffage - réduit de presque deux ans en moyenne l'espérance de vie des habitants de Bucarest, de presque six mois celle des Parisiens. Rien de tel à Stockholm, où la pollution est sous la norme OMS....extraits lemonde

01/03/2011

L’aspartame : dangereux ? (Etude)

L’étude Halldorsson a démontré qu’abuser des sodas sucrés aux édulcorants augmente le risque d’accoucher prématurément. Mais selon l’Efsa, « aucune preuve disponible dans l'étude Halldorsson ne permettait d'affirmer qu'il existait un lien de causalité entre la consommation de boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels et l'accouchement prématuré ».

L’autre étude, Soffritti, insite sur le potentiel carcinogène de l’aspartame. Mais toujours selon l’Efsa qui collabore sur ce cas avec l'Agence nationale française de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anes), « les résultats de l'étude Soffritti (sur le potentiel carcinogène) ne fournissent pas suffisamment de preuves scientifiques qui justifieraient de revoir les évaluations précédentes de l'Efsa. source voie de la russie

 

 L’EFSA a noté que les souris suisses (utilisées dans cette étude) sont connues pour présenter une incidence élevée de tumeurs hépatiques et pulmonaires spontanées et que l’incidence accrue des tumeurs signalées dans l’étude reste dans la fourchette de contrôle historique du laboratoire pour ces tumeurs chez ces souris source EFSA

Commentaire : Pour ne pas destabiliser les sociétés qui produisent plus de 6 000 produits de consommatiomncourante, l'EFSA se veut rassurante. Pour nous, supprimmez L’aspartame de vos achats en cunsultant en détail les compositions de produits alimentaires Prenez moins de sucre, voir consommez plus de le stevia

 

28/02/2011

Espoir pour les chauves après la découverte d'une substance anti-stress

Alors que même les meilleures thérapies de lutte contre la calvitie n'ont donné que des résultats très limités, l'espoir renaît pour les chauves après la découverte fortuite chez des souris de laboratoire d'une substance anti-stress faisant repousser durablement leurs poils.

"Notre découverte montre qu'un traitement de courte durée avec cette substance fait repousser les poils des souris" qui avaient été génétiquement modifiées pour être chroniquement stressées, explique le Dr Million Mulugeta, professeur de médecine adjoint à la faculté de médecine de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA). Celui-ci est l'un des auteurs de travaux parus mercredi dans la version en ligne de la revue scientifique américaine Plos One.

"Cette avancée pourrait déboucher sur de nouvelles approches pour traiter la calvitie chez les humains en neutralisant les récepteurs d'une hormone jouant un rôle-clé dans le stress", ajoute-t-il.

Des millions d'hommes sont atteints d'alopécie (c-à-d la chute des cheveux)..... extraits lemonde

27/02/2011

La tyrannie de l'"open space"

Mauvaise nouvelle pour les réfractaires au travail en espace ouvert. La fin, souvent annoncée, des "open spaces" (bureaux collectifs installés sur un plateau unique), n'est pas pour demain. Bien que l'on soit loin du new new management avec le "bench " - bureau composé de tables de bibliothèque - ou le "free seating" où l'on réserve sa place, "il aurait même le vent en poupe, affirme Elisabeth Pélegrin-Genel, architecte, urbaniste et psychologue, auteur de Des souris dans un labyrinthe (La Découverte, 2010). C'est un mouvement irréversible." Car le modèle impose son hégémonie : 60 % des entreprises françaises l'ont adopté.

Pourtant, sa mauvaise réputation ne date pas d'hier. Souvenons-nous de Monsieur Hulot, dans Playtime, de Jacques Tati, ou encore de The Apartment, de Billy Wilder. Plus près de nous, le pamphlet de deux trentenaires, Alexandre des Isnards et Thomas Zuber (L'Open space m'a tuer, Hachette, 2008), n'a pas arrangé son portrait. Le tendre et cynique roman de l'Américain Joshua Ferris Open Space (Denöel, 2007) n'en a pas moins la dent dure. Sur le Web existe même un forum - Lopenspacematuer.com - et, sur Facebook, un comité de libération des détenus des open spaces français...

Les salariés disent n'en plus pouvoir de ce symbole du management transparent et démocratique, de ce supposé stimulant de l'efficacité et de la communication. Les barrières hiérarchiques sont-elles effacées ? Augmente-t-il la créativité et la productivité ? Favorise-t-il les échanges et le travail en équipe ? "Même dans un bureau vitré, un chef reste un chef", assure Juliette Darlin, assistante dans une société de communication.

Quant aux échanges ? "On se parle davantage en open space, mais pour dire quoi ?, questionne Elisabeth Pélegrin-Genel. Il serait plus juste de dire que l'on s'interpelle. Un bureau ouvert à 10, 15 personnes, voire davantage, c'est épuisant." C'est bruyant, et il peut devenir impossible de s'entendre et de se concentrer. Sauf à opter pour le casque... pas vraiment idéal pour la communication !

"Auparavant, rappelle Odile Duchenne, secrétaire générale de l'observatoire Actinéo, l'open space était synonyme de liberté, cela faisait moderne. Aujourd'hui, cela veut dire bruit, stress, fatigue, sensation de surveillance, privation d'intimité." Et Elisabeth Pélegrin-Genel de renchérir : "Comme si ne pas s'isoler était naturel !"

Alors, pourquoi les open spaces se développent-ils ? Réponse : pour faire des économies. La cherté de l'immobilier (3e poste de dépense des entreprises, après le personnel et l'informatique) accélère la chasse au mètre carré. Davantage de personnel dans moins d'espace, avec à la clé un gain de surface de 10 % à 40 %. Et 20 % d'économies sur le budget. Résultat : l'espace du salarié est passé de 25 m2, il y a dix ans, à 10 et 12 m2, si l'on intègre les parties communes. En réalité, l'espace "habitable" serait plutôt de l'ordre de 6 à 8 m2 per capita.

26/02/2011

H1N1 : un gâchis financier et sanitaire PLUS DE 110 EUROS PAR PERSONNE VACCINÉE

Un patient se fait vacciner, le 12 novembre 2009 à Marseille, contre le virus H1N1.

Un patient se fait vacciner, le 12 novembre 2009 à Marseille, contre le virus H1N1.REUTERS/JEAN-PAUL PELISSIER

 

"Une stratégie vaccinale trop ambitieuse et non évolutive", un plan pandémie grippale fournissant "un cadre incomplet et trop rigide", un "choix discutable d'une couverture large de la population" par la vaccination, des "contrats d'acquisition de vaccins mal négociés", "une campagne coûteuse au regard des résultats obtenus", "une communication de crise insuffisamment réactive"... Les critiques pleuvent dru sur la gestion par le gouvernement de la réponse à la pandémie de grippe A(H1N1) de 2009-2010. Dans son rapport annuel 2011, rendu public jeudi 17 février, la Cour des comptes étrille l'ensemble du dispositif interministériel et sa mise en œuvre.

Elle met particulièrement en cause l'échec de la campagne de vaccination de masse : 5,4 millions de personnes vaccinées, soit moins de 8,5 % de la population totale. Le coût total est de 662,6 millions d'euros, a calculé la Cour, soit davantage que les 510 millions d'euros annoncés par Roselyne Bachelot, alors ministre de la santé, au cours de son audition par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de la menace pandémique.

"PLUS DE 110 EUROS PAR PERSONNE VACCINÉE"

A raison d'un total de 5,9 millions de doses utilisées – certaines personnes ayant reçu deux injections –, les magistrats de la rue Cambon en concluent que "le coût de la campagne de prévention contre la grippe A(H1N1) a été particulièrement élevé puisqu'il a atteint plus de 110 euros par personne vaccinée". extraits le monde 190211

24/02/2011

Les médecins offrent leurs services sur Internet

Les consultations médicales à distance sont autorisées légalement depuis quelques mois, mais ne sont pas encore effectives. Crédits photo : AFP
Les consultations médicales à distance sont autorisées légalement depuis quelques mois, mais ne sont pas encore effectives. Crédits photo : AFP

Des sociétés se développent pour proposer des conseils médicaux en ligne ou par téléphone. Elles visent d'autres prestations: suivi de maladies chroniques et même consultations à distance. 

Ils s'appellent Medecindirect, Wengo Santé ou encore Docteurclic et proposent des informations et conseils médicaux par téléphone ou Internet, délivrés par des médecins. Si les consultations médicales à distance, autorisées légalement depuis quelques mois, ne sont pas encore effectives, le créneau de la télésanté est en plein essor en France. Avec, selon les opérateurs, des prestations et des coûts variables. Ouvert depuis quelques jours, Wengo Santé offre ainsi de mettre en relation les particuliers avec un médecin «7 jours sur 7 et 24 heures sur 24». Ce service est développé par Wengo, une société spécialisée dans le conseil par téléphone, en partenariat avec H2AD, plate-forme médicalisée de téléassistance et télésurveillance.

La prestation de conseil médical, uniquement téléphonique, est facturée 2,50 euros la minute. «La durée moyenne de l'appel est de 5 à 10 minutes, et nous avons des questions diverses qui vont de que signifie avoir des ganglions à qu'est ce qu'une leucémie à tricholeucocytes», assure le Dr Paul Verdiel, président de H2AD, en insistant sur le fait qu'il s'agit d'informer, pas de se substituer à une consultation médicale. Sa société développe progressivement d'autres services, principalement pour faciliter le suivi de maladies chroniques à domicile, grâce à la transmission de données mesurées par les patients (tension artérielle, glycémie…) aux professionnels de santé.

Créée en 2008, Medecindirect a une approche un peu différente. Pour l'instant, les prestations de conseil sont uniquement accessibles sur Internet, via des plates-formes sécurisées. Des communications par téléphone et webcam sont prévues. Les services sont proposés gratuitement à des adhérents de mutuelles qui ont conclu un partenariat avec Medecindirect.

La société cherche aussi à passer des contrats avec des entreprises, qui en feraient bénéficier leurs salariés. Pour les employeurs, l'intérêt est de diminuer l'absentéisme. Conseils avant un voyage, demande d'informations pour préparer une consultation spécialisée, ou après celle-ci -pour préciser le diagnostic posé ou le traitement prescrit-, les huit praticiens de Medecindirect font face à toutes sortes de questions de médecine générale. «Nous privilégions la qualité, ce qui fait qu'une prestation prend 30 à 40 minutes au médecin, avec plusieurs échanges d'e-mails», précise le Dr Frédéric Dussauze, l'un des fondateurs de Medecindirect, en martelant qu'il ne s'agit pas d'entrer en concurrence avec les médecins traitants mais de les épauler.

 

Code de déontologie

Même s'il n'y a ni consultation ni prescription, les syndicats de médecins sont assez réservés sur ces initiatives. Et le Conseil de l'ordre des médecins veille au grain. «Les prestations de conseil engagent la responsabilité des médecins , ils doivent respecter le code de déontologie et avoir un contrat en responsabilité civile pour ces activités», rappelle son vice-président, le Dr Jacques Lucas, qui s'est manifesté auprès des médecins de Wengo Santé, dont le premier communiqué de presse était «ambigu». Les consultations médicales à distance ne sont, elles, par pour demain, et ne seront sans doute pas généralisées.

«Le décret sur la télémédecine prévoit des conditions extrêmement précises, dans le cadre d'un contrat national ou avec une agence régionale de santé», dit encore le Dr Lucas. Il plaide en tout cas pour une mise en œuvre assez rapide d'un système d'ordonnances électroniques sécurisées, pour la prescription de médicaments ou d'examens biologiques. «C'est un vrai besoin, et ce n'est pas très compliqué», conclut-il.source lefigaro

23/02/2011

JARDINIERS : ils ont aussi maintenant leur réseau social

 Dis-moi ce qu'il y a dans ton jardin, je te dirai comment en prendre soin. » C'est en quelque sorte le credo de Jardi.fr, un site participatif consacré aux amateurs de jardinage. A l'instar des amoureux des animaux qui se retrouvent sur Zanibook.com, les mordus du jardinage ont depuis le printemps 2009 leur propre réseau social. Jardi.fr mise sur une personnalisation très poussée de ses services : après l'inscription (gratuite), le « jardinaute » indique les plantes qu'il cultive pour ne recevoir que des informations ciblées. Les conseils sont délivrés en fonction de la météo et du lieu d'habitation de l'internaute.

CLIQUEZ SUR JARDI.FR, LES MORDUS DE JARDINAGE S'ÉCHANGENT MATÉRIEL, CONSEILS ET PHOTOS.Extrait : lemonde

21/02/2011

L'agriculture comme on souhaiterait la voir

Claude et Lydia suivent un idéal écologique et mènent un combat commun: comment nourrir les habitants de la planète sans tuer le sol

Claude et Lydia Bourguignon, ingénieurs agronomes, se sont connus à l’INRA de Dijon il y a près de vingt ans. En désaccord avec l’orientation des recherches en matière agricole, ils ont créé leur entreprise, le LAMS, Laboratoire d’Analyse Microbiologique du Sol. Ils étudient le sol plus encore que la terre et ils passent les deux tiers de l’année à le fouler en France et à l’étranger à observer, sentir, goûter la terre avant d’en extraire des échantillons à différentes profondeurs sur lesquels ils effectuent des réactions chimiques sur place pour en définir la composition. Puis, ils les étudient au microscope dans le coffre de leur véhicule avant de les ensacher pour une observation plus précise dans leur laboratoire en Bourgogne.
Leurs clients sont des céréaliers, maraîchers ou vignerons qui font appel à eux pour une analyse du sol de leur exploitation et pour leur conseil en vue d’une bonne conduite culturale. Leur objectif est de réaliser des économies d’intrants (produits phytosanitaires et engrais chimiques), de temps de travail ou tout simplement de récolter des produits de meilleure qualité.source France3
Le documentaire "Voyage entre Sol et Terre" sera diffusé sur France3 lundi 14 mars dans la case de l'oncle Doc vers 00h30.

voir la vidéo en cliquant ICI


En France, la mise en oeuvre de la taxe poids lourds ne fait pas l'unanimité

La taxe sur les poids lourds -l'une des mesures phares du Grenelle de l'environnement - sera bien mise en place. Mais quand et comment ? Et aura-t-elle des effets bénéfiques sur l'environnement ? Ces interrogations reflètent celles apparues lors de l'audition organisée, mercredi 16 février, par la commission des finances du Sénat. Elles traduisent aussi les inquiétudes de plusieurs ONG (FNE, Greenpeace, WWF, etc.) et syndicats (CGT, CFDT, UNSA cheminots) qui ont publié, vendredi 18 février, un texte commun pour dénoncer une politique des transports qui continue, selon eux, à favoriser la route.

Inspirée de l'exemple allemand, l'éco-taxe sur les poids lourds pose le principe que les véhicules de transport de marchandises pesant plus de 3,5 tonnes et empruntant les routes nationales et certaines départementales devront payer autour de 12 centimes du km. Générant une recette de l'ordre de 1,2 milliard d'euros par an, la taxe servira surtout à alimenter l'Agence de financement des infrastructures de transport (AFIT). Celle-ci verrait ainsi doubler son budget annuel, qui atteint aujourd'hui environ 800 millions d'euros.

La taxe reste contestée par la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) : son délégué général, Jean-Paul Deneuville, parle d'un "réel danger pour (nos) entreprises", dans une période de choc énergétique et de concurrence accrue, avec la libéralisation du transport en Europe. La taxe représenterait entre 3 % et 6 % du chiffre d'affaires de la profession.

"DU RAIL VERS LA ROUTE"

Le ministère de l'écologie, chargé des transports, évoque des compensations qui pourraient passer par une aide au renouvellement de la flotte. De surcroît, un décret du 18 janvier autorise désormais la circulation de camions de 44 tonnes, au lieu des 40 tonnes antérieures. Ce qui suscite l'inquiétude des élus locaux : Philippe Adnot, sénateur non inscrit, a souligné que "cette mesure allait encore fragiliser le réseau, alors que les collectivités locales en ont de plus en plus la charge..."

Le débat porte aussi sur le coût de fonctionnement du système - mise en place de portiques sur les routes, gestion électronique, etc. -, qui devrait tourner autour de 300 millions d'euros par an, soit près de 20 % des recettes attendues. "20 %, c'est énorme, estime Marie-Hélène des Esgaulx (UMP), rapporteuse de la commission des finances du Sénat. Nous sommes dans le cadre d'un partenariat public-privé qui, en principe, est moins coûteux qu'une gestion par l'administration." Compte tenu de ces difficultés, la taxe ne serait pas mise en oeuvre avant mi-2012, voire plutôt en 2013, après l'élection présidentielle.

Reste à déterminer si cet impôt aura un effet environnemental positif. Selon M. Deneuville, les trajets concernés seront en majorité courts, donc le report sur le ferroviaire (moins émetteur de gaz à effet de serre) ne se produira pas. En revanche, le surcoût entraîné par la taxe pousse à réduire les voyages à vide et les kilomètres parcourus. Selon la sénatrice Fabienne Keller (UMP), "l'augmentation du prix du transport aura un effet à terme de report sur le ferroviaire".

extraits  lemonde

 

Commentaire : on voit bien ici les lobbys toujours à trouver de FAUX ARGUEMENTS ALORS QUE CETTE TAXE EXISTE DEPUIS DE NOMBREUSES ANN2ES EN ALLEMAGNE ET CELA N'A PAS EU UN EFFET DEVASTATEUR SUR LES ENTREPRISES......


18/02/2011

Algues vertes et ampoules durables interdites de métro

L'affiche de France nature environnement sur les algues vertes.

Voilà l'affiche que vous ne verrez pas sur les murs du métro parisien. Copiez-la, faites circuler. A l'heure où écrit le matinaute, la régie publicitaire Metrobus n'a pas encore daigné expliquer pourquoi trois des six visuels proposés par France nature environnement, pourtant autorisés par la justice, n'ont pas été placardés sur les murs du métro. Elle a dû craindre que les voyageurs ne soient choqués.

En effet. Il est très choquant que l'on rappelle aux voyageurs du métro parisien que l'Etat, capitulant devant les paysans bretons, a laissé depuis des années proliférer sur les plages bretonnes des algues vertes, dont les émanations peuvent être mortelles (si vous voulez tout savoir sur les algues vertes, prenez votre masque à gaz, et regardez l'émission d'Arrêt sur images – accessible aux abonnés).

Les partisans de la censure auront leurs arguments (je ne pense pas seulement au ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, qui estimait ce mercredi matin, sur France Inter, cette campagne scandaleuse). Certains de ces arguments sont d'ailleurs recevables.

Les algues vertes sont issues des nitrates, dégagés par l'élevage porcin intensif. C'est très mal, l'élevage porcin intensif. Tout le monde est très contre. Mais les mêmes qui y sont opposés (et auraient été scandalisés par les algues vertes si l'affiche litigieuse avait été effectivement placardée dans le métro), sont très heureux de payer les côtes de porc dans l'échine, au supermarché, à un prix modique, sans se demander pourquoi ce prix est si modique.

Les images-choc sont nécessaires, mais elles ne sont pas suffisantes (puissante, cette phrase, non ? ) Elles n'expliquent rien. Indignons-nous, oui, mais après ? (pour reprendre les termes d'un débat récent). Après, il faut réfléchir. Plonger dans les causes.

« L'obsolescence programmée »

Mardi soir, je suis tombé par hasard sur un documentaire d'Arte, consacré à « l'obsolescence programmée ». En français : les fortunes dépensées par les industriels, pour que les objets durent le moins longtemps possible, et que tourne sans fin la grande roue de la consommation et de la croissance. Je connaissais le principe, comme tout le monde, mais pas son nom.

Vous le saviez, vous, que les Allemands de l'Est avaient inventé une ampoule qui dure vingt-cinq ans, que les industriels de l'Ouest ont cessé de produire, après la chute du mur ?

Dans ce documentaire, on apprenait aussi des choses tout à fait subversives sur la batterie en carton pâte de l'iPod (planquez vos ados, ça les démoraliserait). Des choses que la presse unanime, qui glorifie unanimement le Dieu Steve Jobs, ne nous dit jamais (et que j'ose à peine répéter.

Ne ratez pas ce doc, qui va être rediffusé). Des choses à ne pas placarder sur les murs du métro. D'ailleurs ça tombe bien, elles ne le sont pas. Elles non plus.

Illustration : l'affiche de France nature environnement sur les algues vertes.source Rue 89

05:24 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : algues vertes |  Facebook |

05/02/2011

Le Cruiser insecticide malmené par le Conseil d'Etat

Quelques semaines seulement après la nouvelle autorisation consentie à l'insecticide Cruiser pour l'année 2011, le rapporteur public du Conseil d'Etat a recommandé l'annulation des autorisations annuelles de mise sur le marché délivrées en 2008, 2009 et 2010.

Ce dernier a en effet considéré que la méthode utilisée par les services de l'Etat pour évaluer la dangerosité du produit - mis en cause dans la destruction des abeilles - était discutable.

Le Conseil d'Etat, qui suit en principe les recommandations du rapporteur public, rendra une décision sous quinzaine source cyberacteurs

Commentaire : alors enfin une décision sage

03/02/2011

Europe : une dérogation détournée au profit des pesticides ?

Dans un rapport publié le 26 janvier, les associations PAN Europe et Générations Futures ont mis en évidence le recours récurrent par un nombre croissant d’Etats membres de l’Union européenne à une clause réglementaire permettant de contourner la législation européenne des pesticides. En effet, inclus à la Directive européenne sur les pesticides ( Directive 91/414 ), l’article 8.4 prévoit la possibilité d’une dérogation pour l’utilisation d’un pesticide non autorisé pendant 120 jours en cas de « danger imprévisible qui ne peut être maîtrisé par d'autres moyens. ». Selon la procédure décrite, cet usage doit néanmoins être « limité et contrôlé ».

Au cours des 4 dernières années, PAN Europe a étudié l’utilisation de cette dérogation par les Etats membres, constatant une montée en puissance des dérogations délivrées. En effet, le nombre de dérogations de ce type, accordées dans l’UE, est passé de 59 en 2007 à 321 en 2010, soit une augmentation de 500 %. Parallèlement, le nombre d’Etats membres accordant de telles dérogations est passé de 15 en 2007 à 24 en 2010. Dans cette logique du toujours plus, le nombre de matières actives faisant l’objet de dérogations a suivi la même courbe ascendante, 152 matières actives étant actuellement concernées.

Palmarès peu reluisant, la France est présentée comme « « le champion européen de ces moyens détournés d’obtenir l’autorisation d’utilisation de pesticides, passant de 0 dérogations en 2007 à 74 en 2010 »....extraits univers-nature

18/01/2011

Enquête Questions sur l'innocuité des amalgames dentaires

Faut-il avoir peur des amalgames dentaires ? Destinés à soigner les caries, ils sont composés à 50 % de mercure, une substance toxique. La majorité des Français vit donc avec du mercure dans la bouche, appelé à tort "plombage", sans forcément le savoir. Aujourd'hui, les amalgames dentaires sont pointés du doigt par des médecins et des patients qui les accusent d'être à l'origine de certaines maladies neurologiques (Alzheimer) ou auto-immunes (sclérose en plaques). Le docteur Michèle Panetier, dentiste à Paris, n'en utilise plus depuis au moins quinze ans. "Par principe de précaution, je préfère ne pas en poser à mes patients", dit-elle.

Certains pays comme la Suède en 2010, ou la Norvège, le Danemark et l'Allemagne ont interdit ou restreint leur utilisation. Pas la France. La Commission européenne devrait rendre un avis fin mars sur la question. Mandatée par la Commission, la société Bio Intelligence Service (Biois) a préconisé, dans un rapport mis en ligne en juillet 2010 (Mercury.biois.com), l'abandon de l'utilisation du mercure dans les soins dentaires pour les pays de l'Union européenne.

"Le fait d'avoir des métaux lourds en bouche est source de toxicité, ce qui, chez certains patients prédisposés génétiquement, peut accroître le risque de maladies comme la sclérose en plaques", alerte le neurologue Bernard Aranda, qui se déclare "plutôt favorable à leur retrait" et demande toujours à ses patients atteints de sclérose en plaques s'ils ont des amalgames.

"La première mesure à prendre est d'interdire les amalgames , tranche Marie Grosman, professeure agrégée en sciences de la vie et conseillère scientifique de l'association Non au mercure dentaire et membre du Réseau environnement Santé (RES). Il faut se préoccuper des matériaux que les dentistes nous mettent en bouche : la mise en place de tests de toxicité devrait garantir leur innocuité et leur bio-compatibilité. Cela exclurait aussitôt le mercure, qui cumule les effets toxiques avérés et qui est pourtant remboursé par la Sécurité sociale !" Selon Marie Grosman, "le mercure traverse le placenta puisque l'on retrouve du mercure d'origine dentaire dans le cordon et dans les organes du foetus".

"Comme pour toutes les maladies d'origine environnementale où l'exposition à des cocktails de substances toxiques se fait à faible dose, la question du lien de causalité entre une exposition au mercure dentaire et la survenue de pathologies est délicate à établir", rappellent plusieurs associations, dont RES, WWF France et Générations Futures.

Pour autant, pour les personnes qui ont un amalgame dentaire dans la bouche, pas la peine de se précipiter pour aller se le faire enlever. "Une dépose non précautionneuse peut s'avérer dangereuse en raison de la quantité de mercure qu'elle peut libérer en peu de temps", prévient Marie Grosman.

"Les 40 000 dentistes français en utilisent de moins en moins pour deux raisons : les remous autour du mercure les ont incités à adopter le principe de précaution, et pour des raisons esthétiques", nuance le professeur Michel Goldberg, porte-parole de l'Association dentaire française (ADF) et chercheur à l'Inserm. Le recours aux amalgames dentaires diminue aussi car le nombre moyen de caries par personne a été pratiquement divisé par quatre ces vingt dernières années.

En 2005, un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) avait conclu à l'innocuité des amalgames. Trois ans plus tard, la ministre de la santé Roselyne Bachelot assurait devant les sénateurs que "les doses de mercure libérées dans l'organisme par l'amalgame dentaire sont infimes et très en deçà des seuils auxquels des effets toxiques pourraient être observés". La ministre avait ajouté : "On ne connaît pas un seul cas avéré d'intoxication mercurielle d'un patient par les amalgames dentaires."

Dans un rapport publié en 2009, la Caisse nationale de l'assurance-maladie des travailleurs salariés (Cnamts) se veut tout aussi catégorique : "L'amalgame dentaire, malgré la présence de mercure, ne présente pas de risques majeurs pour la santé des patients."

Malgré tous ces rapports rassurants, des mesures de précaution ont été prises ces dernières années. Le mercure en vrac a été interdit au profit du mercure en capsules prédosées. Depuis 1998, les professionnels doivent s'équiper de séparateurs d'amalgames pour éviter le rejet des déchets d'amalgame, qui représentent un risque toxique élevé. Enfin, l'Afssaps les déconseille aux femmes enceintes ou qui allaitent et aux personnes souffrant de troubles rénaux.

"Il n'y a pas de risques pour la santé", assure le docteur David Siarri, dentiste à Paris, qui concède dans le même temps utiliser "très peu d'amalgames dentaires, seulement dans certains cas. Et j'explique toujours aux patients les différentes méthodes".

Quelles sont, justement, les alternatives aux amalgames dentaires ? De l'avis des spécialistes, les inlays, en céramique et chimiquement neutres, représentent la meilleure solution. Problème : contrairement aux amalgames, ils sont très mal remboursés par la Sécurité sociale.

Les autres solutions comportent également leurs risques pour la santé. "Plus de 40 substances peuvent entrer dans la composition des matériaux alternatifs, ce qui augmente les risques potentiels de composés allergéniques, mutagènes, cancérigènes ou autres", indique la revue de l'ADF. "Les résines libèrent des monomères libres qui peuvent attaquer la gencive et la pulpe dentaire", précise le docteur Goldberg.

"La technologie dentaire évolue très vite. On parle beaucoup des amalgames, mais il faut être vigilant avec tous les matériaux utilisés en dentisterie", souligne son collègue David Siarri. Alors, que faire ? "Il n'y a pas de panacée, estime le docteur Goldberg. Le vrai travail de fond à faire est la prévention de la carie." source lemonde

17/01/2011

Essais OGM « Un intérêt public certain » selon la cour d’appel

Un policier effectuant des relevés après le fauchage de 70 plants de vignes OGM, en août dernier à Colmar. Archives Jean François Frey

zoom

 

La cour administrative d’appel de Nancy a annulé le jugement du tribunal administratif de Strasbourg saisi par Alsace Nature et France Nature Environnement. En 2009, il avait considéré que l’autorisation accordée à l’Institut national de la recherche agronomique de Colmar pour cultiver des vignes génétiquement modifiées n’était pas légale.

Pour Jean Masson, président de l’Inra de Colmar, « ce n’est pas une victoire ; cette décision replace la vérité où elle mérite de l’être ». Dès 2005, le tribunal administratif avait été saisi par Alsace Nature et France Nature Environnement qui estimaient illégale l’autorisation du ministère de l’Agriculture donnée à l’Inra pour mener à bien un programme de recherche portant sur une maladie virale touchant les vignobles, le court-noué, en utilisant des porte-greffes génétiquement modifiés.

France Nature Environnement considérait, notamment, que le ministre de l’Agriculture n’était pas compétent pour délivrer une telle autorisation, que le principe de précaution n’avait pas été respecté et que l’avis de la commission biomoléculaire n’était pas régulier. La cour d’appel de Nancy en a jugé autrement ; le ministre de l’Agriculture « était bien compétent pour signer seule la décision litigieuse ». Elle juge que « l ’absence de consultation du comité de biovigilance est inopérant », compte tenu de l’absence de réglementation en la matière, qu’aucune étude d’impact préalable n’était nécessaire et que l’information du public a bien été respectée. La Cour conclut ainsi que « l’expérimentation qui a pour objectif la préservation d’une ressource naturelle et l’amélioration de la compétitivité de la filière agricole présente un intérêt public certain » et que « l’expérimentation ne présente pas de risque pour l’environnement ». France Nature Environnement devra verser 2000€ à l’Inra.....extraits l'alsace

article de l'Agence France presse sur le même sujet :


La culture expérimentale de vignes OGM en Alsace, menée de 2005 jusqu'à leur destruction par des militants en 2009-2010, était légale, vient d'estimer la Cour administrative d'appel de Nancy, infirmant ainsi un jugement préalable, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
L'Institut national de recherche agronomique (Inra) avait planté en 2005, en plein air sur un terrain jouxtant son centre de recherche de Colmar, des porte-greffes de vigne génétiquement modifiés pour résister à la maladie du court-noué.
Des associations écologistes, France Nature Environnement et Alsace Nature, avaient saisi la justice pour faire interdire cette expérimentation.
Le tribunal administratif de Strasbourg leur avait donné raison en septembre 2009: il avait estimé que l'expérience méconnaissait les règles européennes, notamment en ce qu'elle ne prévoyait pas la transmission des résultats aux autorités compétentes.

Mais la Cour d'appel de Nancy a intégralement rejeté cette analyse, considérant que l'Inra avait respecté l'ensemble des obligations nationales et européennes ainsi que le principe de précaution.
Lors de l'audience, le 29 novembre dernier, Jean Masson, le directeur de l'Inra de Colmar, avait précisé que ses recherches étaient menées «sans but commercial» et qu'elles étaient destinées à fournir des informations à la science.
Ces péripéties judiciaires surviennent alors que les plants de vignes controversés n'existent plus: ils ont été détruits, d'abord partiellement en septembre 2009 par un militant anti-OGM, Pierre Azelvandre, puis totalement en août 2010 par 62 faucheurs volontaires.

La Cour d'appel de Colmar doit rendre lundi sa décision dans la première affaire d'arrachage: une peine de prison avec sursis a été requise contre M. Azelvandre, qui n'avait écopé que d'une simple amende de 2.000 euros en première instance.

Commentaire : légale ou pas, on ne veut pas de ces éssais EN PLEIN CHAMPS

14/01/2011

L’aspartame exposé : une bactérie génétiquement modifiée est utilisée pour fabriquer un édulcorant mortel

Par Natural News, traduit par la-matrice pour Conspipedia

Les fabricants de l’édulcorant le plus répandu dans le monde ont un secret, et il est écœurant. L’aspartame, un édulcorant artificiel présent dans des milliers de produits à l’échelle mondiale, se trouve être créé à partir d’une bactérie génétiquement modifiée. Ce qui est encore plus choquant est le fait que cette information est connue depuis longtemps. Un article datant de 1999 par The Independent était le premier à exposer l’abominable procédé par lequel l’aspartame est créé. Ironiquement, la découverte a été faite à peu près à la période durant laquelle les riches dirigeants du monde se rencontraient au sommet du G8 afin de débattre de la sécurité de la nourriture OGM.

L’enquête de 1999 avait montré que Monsanto, la plus importante entreprise de biotechnologie au monde, utilisait souvent des bactéries génétiquement modifiées afin de produire de l’aspartame dans leurs usines de production aux Etats-Unis. Le résultat final est une fusion entre deux des principaux risques sanitaires majeurs ayant un impact sur l’industrie alimentaire – les édulcorants artificiels et une panoplie d’organismes génétiquement modifiés. Tous deux ont mené à des débats de grande envergure, l’aspartame étant sujet à la critique scientifique ainsi qu’à de multiples auditions au Congrès. Les scientifiques et les militants pour la défense de la santé ne sont cependant pas les seuls à se prononcer contre l’aspartame. La FDA a reçu une tonne de plaintes de consommateurs utilisant NutraSweet, un produit contenant de l’aspartame. Depuis 1992, la FDA a arrêté de documenter les rapports sur le sujet.

Le procédé par lequel l’aspartame est créé consiste en la combinaison d’un acide aminé appelé phénylalanine avec de l’acide aspartique. Synthétisé pour la première fois en 1965, l’aspartame nécessite une bactérie dans le seul but de produire la phénylalanine. Monsanto a découvert qu’en modifiant génétiquement cette bactérie, la phénylalanine était créée bien plus rapidement. Dans le rapport publié par The Independent, Monsanto admettait ouvertement que le fait de modifier génétiquement la bactérie est une étape clée dans le processus de création de l’aspartame.

« Nous avons deux variétés de bactérie – l’une est modifiée de façon classique et l’autre est génétiquement modifié », a déclaré la source de chez Monsanto. « Elle possède un enzyme modifié. Elle a un acide aminé différent ».

De nombreuses études ont été menées concernant la manipulation génétique, entraînant beaucoup de conclusions sinistres. Une étude a montré que plus les souris étaient nourries avec du maïs OGM, moins elles avaient de bébés. Une autre étude, publiée dans le Journal International des Sciences Biologiques (International Journal of Biological Sciences), a montré que les organes qui répondent naturellement à un empoisonnement alimentaire par des produits chimiques étaient les premiers à rencontrer des problèmes après que les sujets aient consommé des aliments OGM. La même étude déclarait également que la nourriture OGM ne devrait pas être commercialisée.

« Pour la première fois dans le monde, nous avons prouvé que les OGM ne sont pas suffisamment sains ni bons pour être commercialisés. [...] A chaque fois, pour les trois OGM, les reins et le foie, qui sont les principaux organes qui réagissent à un empoisonnement alimentaire par des produits chimique, avaient des problèmes », indiquait Gilles-Eric Seralini, un membre expert de la Commission pour la Réévaluation des Biotechnologies.

Les groupes de consommateurs se demandent maintenant si d’autres produits peuvent secrètement contenir des composants génétiquement modifiés. A cause du fait que l’ADN du produit fini ne change pas quand on utilise une bactérie génétiquement modifiée, il est difficile de le savoir. Avec la FDA qui s’est positionnée contre l’étiquetage du saumon OGM, il devient de plus en plus difficile de déterminer si un produit contient des composants génétiquement modifiés ou pas. Les consommateurs durcissent leur opposition contre les éléments OGM qui restent incognito, les produits sans OGM représentant le secteur ayant la plus forte croissance.

« Le public veut savoir et a le droit de savoir », dit Marion Nestle, professeur à l’Université de New York pour le Département de la Santé Publique et des Études sur l’Alimentation et la Nutrition (Nutrition, Food Studies and Public Health Department).

Dévoiler le procédé secret par lequel l’aspartame est créée constitue un autre rappel afin de rester à l’écart des édulcorants artificiels, et tout le monde peut choisir des alternatives naturelles comme le sucre de palme, le xylitol, ou la stévia. source conspipedia

12/01/2011

Les boissons "light" et l'aspartame seraient dangereux pour les femmes enceintes

Les édulcorants chimiques, souvent épinglés, provoqueraient des naissances avant terme chez les femmes et des cancers chez les souris mâles, selon deux études récentes dont les scientifiques du Réseau environnement santé (RES) se font l'écho. extrait lemonde

22:15 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

08/01/2011

La revue Prescrire demande le retrait plusieurs médicaments

Dangereux, cher ou inutile : la revue médicale Prescrire, cauchemar des laboratoires, s'en prend à trois médicaments, dont elle demande expressement le retrait du marché dans son numéro de janvier.

Le premier d'entre eux est le buflomédil (Fonzylane*, Buflomédil EG*...), un vasodilatateur commercialisé depuis plus de 20 ans en France, «sans intérêt thérapeutique démontré», et surtout responsable, selon la revue, d'effets indésirables neurologiques et cardiaques, parfois mortels, en particulier en cas de doses élevées ou inadaptées à l'insuffisance rénale».

 
En savoir plus
Médiator: Xavier Bertrand dénonce de graves défaillances
 

«Il faut le retirer du marché», juge Prescrire, qui a joué un rôle d'alerte sur les dangers du Mediator, finalement retiré du marché en novembre 2009.

Selon la revue, un «compte rendu de la Commission nationale de pharmacovigilance de l'Agence française du médicament (Afssaps) a révélé que plusieurs dizaines de cas d'effets indésirables graves avec ce médicament, dont plusieurs mortels, ont été notifiés entre 2007 et 2009». Les problèmes liés au buflomédil étaient connus depuis 2006, raconte Prescrire, qui dénonce l'irresponsabilité de l'Etat: «Plutôt que de retirer ce médicament du marché, les autorités ont décidé de retirer uniquement le dosage fort. La consommation de ce médicament a baissé de moitié entre 2006 et 2009, mais manifestement cela n'a pas suffi à mettre les patients à l'abri».

Prescrire revient aussi sur un anti-inflammatoire «pas plus efficace que de nombreux autres» le nimésulide (Nexen* et autres noms de marque) «encore commercialisé malgré des hépatites graves», plus de 500 selon un rapport de la Commission d'autorisation de mise sur le marché européenne. Ce médicament a été retiré du marché en Finlande et en Espagne en 2002, et aussi notamment en Argentine, en Belgique, en Irlande, à Singapour.

Egalement dans le collimateur, la vinflunine (Javlor*), un anticancéreux utilisé dans le traitement de certains cancers avancés de la vessie qui présente «une balance bénéfices-risques défavorable» (fréquents troubles sanguins, parfois mortels, troubles intestinaux, neurologiques, ou cardiaques). Prescrire dénonce le «prix très élevé» accepté par les pouvoirs publics pour ce médicament «à éviter». source Le parisien

Commentaire : L'omerta des médecins parés danun code d'éthique et de déontologie sont de la poudre aux yeux... des patients ainsi gravements intoxiqués, voire condamnés à une mort certaine. Une association du coté de Calais vient de se créer pour rassembler toutes les victimes du Médiator..