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28/10/2010

Les gros fumeurs de 50 ans risquent la démenceextraits LEMONDE.FR avec AFP | 26.10.10

Beaucoup fumer entre 50 et 60 ans pourrait plus que doubler le risque de développer la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence vingt ans après, selon une recherche de médecins finlandais publiée lundi aux Etats-Unis.

Le Dr Minna Rusanen de l'Université de Finlande de l'est et de l'hôpital universitaire de Kuopio et ses collègues ont analysé les données médicales de 21 123 membres d'un système de soins ayant participé à une enquête entre 1978 à 1985, quand ils étaient âgés de 50 à 60 ans.

Les diagnostics de la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence ont été faits entre janvier 1994 et fin juillet 2008, quand les patients avaient en moyenne 71,6 ans, selon cette communication parue dans l'édition en ligne des Archives of Internal Medicine et publiée par le Journal of the American Medical Association (JAMA).

A PLUS DE DEUX PAQUETS PAR JOUR, LE RISQUE EST TRÈS ÉLEVÉ

Au total, 5 367 participants (25,4 %) à cette étude ont été diagnostiqués comme souffrant de démence durant une période de suivi de vingt-trois ans en moyenne, dont 1 136 d'Alzheimer et 416 de démence vasculaire. Ceux parmi ces malades qui ont fumé plus de deux paquets de cigarettes par jour dans la cinquantaine avaient un risque très élevé de souffrir de démence et d'Alzheimer en particulier comparativement aux non-fumeurs.

D'anciens fumeurs ou ceux fumant moins de dix cigarettes par jour n'ont pas paru avoir plus de risques. Le lien entre tabagisme et démence n'a pas varié en fonction de la race ou du sexe, précisent les chercheurs. Fumer est un facteur de risque bien établi d'attaque cérébrale et pourrait aussi contribuer au danger de démence vasculaire avec les mêmes mécanismes.

UN LIEN SUJET À CONTROVERSE

De plus, le tabac contribue au stress et à l'inflammation des vaisseaux dont on pense qu'ils jouent un rôle important dans le développement de la maladie d'Alzheimer. "Il est possible que le fait de fumer soit un facteur dans le développement de la démence par le biais du système vasculaire et la neurodégénérescence", observent les auteurs de cette communication.extraits du monde

18/10/2010

Brûler la "Sécu" ? source du monde daté su 141010

Il est moderne, le docteur David Elia, très moderne. Il dispose d'un site Internet à son nom pour délivrer des informations médicales et envoie par mail son "bulletin du mois". Celui d'octobre s'ouvre sur un édito intitulé : "Et si on brûlait la Sécurité sociale ?" Ce n'est pas une bonne idée ça ? Simple, radicale... "La Sécurité sociale, c'est comme une compagnie d'assurances qui, bien que saignant toujours plus à blanc ses clients, serait en perpétuelle situation de faillite virtuelle. Mais plutôt que de déposer le bilan, elle essaie toujours de trouver une idée pour renflouer son "trou". Se défausser sur d'autres assureurs à la santé financière plus prospère : les mutuelles !" constate le docteur Elia. Or la Mutualité française ne veut plus compenser les baisses de remboursement des médicaments à "faible efficacité". "Une fissure de plus dans un système déjà à bout de souffle", s'inquiète-il. Alors, il a la solution : "Une idée grandiose et fantasmatique : et si on brûlait la Sécu pour la remplacer par un système plus performant ?" Lequel ? Mystère. On brûle d'abord, on verra après. En tout cas, dit-il, "ce n'est pas nous les médecins qui coûtons cher à la Sécu avec 22 euros de déplacement (+ 10 euros si déplacement justifié) pour la rhino du petit dernier, alors que le technicien Darty vous annonce déjà 36 euros pour venir ausculter votre lave-linge". Il est vraiment moderne le docteur Elia, si moderne que, dans son cabinet parisien de gynécologie, la consultation est facturée 135 euros. Autant avoir une très bonne mutuelle. Et ne comptez pas présenter votre carte Vitale pour accélérer le remboursement : le gynéco ne la prend pas. "Il n'est pas équipé", répond sa secrétaire.

Voilà plus de dix ans que la carte Vitale fait partie de la vie quotidienne des assurés sociaux. Mais il y reste 41 % des spécialistes (60 % à Paris), 27 % des généralistes et 24 % des dentistes qui refusent de télétransmettre. "Ces refus sont pour la plupart inacceptables au regard des avantages attendus pour les assurés et des économies potentielles à réaliser", a pointé, il y a quelques mois, la Cour des comptes dans son rapport public annuel. Les 150 millions de feuilles de soins papier qu'a reçues, en 2009, l'assurance-maladie "représentent une dépense évitable de 200 millions d'euros par an", souligne la Cour. Une feuille de soins papier coûte, en moyenne, 1,74 euro à la Sécu, contre 0,27 centime pour une feuille électronique. Soyons comme le docteur Elia, jouons la provocation faussement naïve : si, avant de brûler la "Sécu", on essayait de trouver des économies toutes simples ? Avoir un site Web, c'est bien ; télétransmettre ses feuilles de soins, c'est mieux !

17/10/2010

Pas de moratoire sur les forages en eaux profondes dans l'UE extraits LEMONDE.FR avec AFP | 13.10.10 Bruxelles renonce à un moratoire sur les forages pétroliers en eau profonde

.......Partisan à l'origine d'un moratoire, dans l'attente des résultats de l'enquête sur les causes de la marée noire dans le golfe du Mexique, le commissaire à l'énergie européen, Günther Oettinger, a admis lors d'une conférence de presse que sa proposition initiale avait été remaniée sous la pression de certains de ses collègues. La vice-présidente de la Commission, la Britannique Catherine Ashton (également chef de la diplomatie de l'UE), dont le pays exploite de nombreuses plates-formes pétrolières en mer du Nord, a joué un rôle décisif dans la modification de la proposition du commissaire allemand, a indiqué une source européenne proche des discussions.

PERMIS DIRECTEMENT ATTRIBUÉS PAR LES ÉTATS

La proposition remaniée préconise de "prévoir la possibilité de suspendre la délivrance des autorisations pour les nouveaux forages". Les permis de forage sont directement attribués par les Etats de l'UE et la Commission n'est pas en mesure d'imposer un moratoire, a expliqué cette source. "Le moratoire me tient à cœur", a insisté M. Oettinger. Mais, réaliste, il a compris que les principaux pays concernés, comme la Grande-Bretagne, dont un des fleurons industriels est le groupe British Petroleum, qui compte de nombreuses plates-formes, notamment au large de l'Ecosse, bloqueraient cette proposition. Ce moratoire a également été rejeté par les députés européens la semaine dernière.  "Pour lancer une nouvelle plate-forme, il faudra garantir un niveau de sécurité élevé et démontrer la capacité de réparer les conséquences d'un accident", a ajouté le commissaire.t le pas au USAartisan à l'origine d'un moratoire, dans l'attente des résultats de l'enquête sur les causes de la marée noire dans le golfe du Mexique, le commissaire à l'énergie européen, Günther Oettinger, a admis lors d'une conférence de presse que sa proposition initiale avait été remaniée sous la pression de certains de ses collègues. La vice-présidente de la Commission, la Britannique Catherine Ashton (également chef de la diplomatie de l'UE), dont le pays exploite de nombreuses plates-formes pétrolières en mer du Nord, a joué un rôle décisif dans la modification de la proposition du commissaire allemand, a indiqué une source européenne proche des discussions.

PERMIS DIRECTEMENT ATTRIBUÉS PAR LES ÉTATS

La proposition remaniée préconise de "prévoir la possibilité de suspendre la délivrance des autorisations pour les nouveaux forages". Les permis de forage sont directement attribués par les Etats de l'UE et la Commission n'est pas en mesure d'imposer un moratoire, a expliqué cette source. "Le moratoire me tient à cœur", a insisté M. Oettinger. Mais, réaliste, il a compris que les principaux pays concernés, comme la Grande-Bretagne, dont un des fleurons industriels est le groupe British Petroleum, qui compte de nombreuses plates-formes, notamment au large de l'Ecosse, bloqueraient cette proposition. Ce moratoire a également été rejeté par les députés européens la semaine dernière.  "Pour lancer une nouvelle plate-forme, il faudra garantir un niveau de sécurité élevé et démontrer la capacité de réparer les conséquences d'un accident", a ajouté le commissaire.

Commentaire : en emboitant le pas aux USA, on est en attente d"une NOUVELLE CATASTROPHE ANNONCEE....

Commentaires : En emboitan

15/10/2010

Le vélo se fraie un chemin en ville extraits LEMONDE | 14.10.10

Depuis trois mois, les cyclistes peuvent emprunter les sens interdits dans l'ensemble des "zones 30", ces rues où la vitesse des véhicules est limitée à 30 km/h. Mais la mesure demeure encore mal acceptée par les automobilistes. Si les cyclistes comprennent facilement l'intérêt de rouler à contresens pour éviter les longs détours, une partie des usagers des véhicules à moteur (voiture et deux-roues) et des piétons se montrent perplexes et jugent ces nouveaux aménagements dangereux.

Plusieurs municipalités rechignent à appliquer le texte. Lyon, qui se félicitait, voici quelques années, de posséder "la plus grande zone 30 d'Europe", a dans un premier temps limité le dispositif à quelques rues du centre-ville. "Nous souhaitons y aller progressivement et en toute sécurité", précise Gilles Vesco, conseiller municipal (divers gauche) chargé des déplacements....

Ces rues ne sont pas plus dangereuses que les autres, répond Alexandre Laignel, du Club des villes et territoires cyclables, qui rassemble un millier de collectivités, toutes tailles et couleurs politiques confondues. "On n'a constaté aucun accident dans les voies à double sens depuis trois mois", affirme-t-il. A Lyon, M. Vesco en convient : "On voit le danger en face, cela contribue à pacifier le trafic et notamment à faire descendre les cyclistes des trottoirs. Ainsi, le nombre d'accidents baisse", souligne-t-il. Le Club des villes et territoires cyclables, qui voit dans cet aménagement "un outil majeur" pour inciter les citadins à monter en selle, demande à l'Etat de "prendre sa part de pédagogie".

D'autres équipements urbains, répandus ailleurs, peinent à voir le jour en France. Dans le nord de l'Europe, les cyclistes circulent sur des "avenues vertes". Contrairement à ce que laisse supposer leur nom, il ne s'agit pas de pistes serpentant dans la nature, mais de grands axes urbains où les feux de signalisation sont synchronisés en fonction de la vitesse moyenne d'un cycliste et non de celle des automobilistes. A vélo, tous les feux sont verts, tandis qu'en voiture il faut stopper régulièrement.

"Culture d'ingénieur"

Aucune ville française n'envisage de modifier aussi radicalement les règles de circulation. "La culture d'ingénieur qui prévaut en France, très marquée par la voiture, peine à envisager le vélo comme un mode rapide et efficace", déplore Véronique Michaud, secrétaire générale du Club des villes et territoires cyclables. Dans l'Hexagone, seuls 2 % à 3 % de citadins pédalent quotidiennement. La proportion atteint 15 % à Berlin et 37 % à Amsterdam.

A Copenhague, où les embouteillages de vélos ne sont pas rares, la municipalité s'emploie avant tout à renforcer "la sécurité et le sentiment de sécurité", affirme Bo Armus Kjelgaard, maire adjoint chargé de l'environnement, qui accueillait, en juin, la conférence Velo-city. Dans la capitale danoise, personne ne peut ignorer les voies cyclables, peintes en bleu ciel lorsqu'elles traversent un carrefour et suffisamment larges pour permettre à deux cyclistes de converser tranquillement tandis qu'un troisième, plus pressé, les double.

La ville de New York a suivi l'exemple nordique. "C'est la copenhaguisation", sourit Janet Sadik Khan, conseillère du maire pour la mobilité , Michael Bloomberg. Plusieurs carrefours emblématiques du coeur de Manhattan, tels que Times Square ou Columbus Circle, ont été aménagés. Les New-Yorkais se sont habitués aux pistes vert pomme qui jalonnent Broadway.

Aux Etats-Unis, certains employeurs incitent en outre leurs salariés à utiliser leur vélo. "Compte tenu du fonctionnement du système de santé américain, c'est une forme d'investissement", commente Jeff Mapes, auteur d'un récent ouvrage au titre choc, Pedaling Revolution. Et de préciser : "Les entreprises qui financent une partie de la protection sociale ont intérêt à ce que les employés se maintiennent en bonne santé."

04/10/2010

Recommandations sur les risques d’intoxication liés à la consommation de champignons

Chaque année, on déplore en France un millier d'intoxications dues aux champignons. Lesconséquences sur la santé peuvent être graves : troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe. Ces intoxications peuvent nécessiter une hospitalisation et conduisent parfois au décès. En cette saison de cueillette des champignons, il est important de rappeler les recommandations suivantes.

  • ne pas ramasser un champignon si vous avez le moindre doute sur son état ou son identification, certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles ;
  • cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l'identification ;
  • éviter les sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants. Au moindre doute, jeter le champignon ;
  • déposer les champignons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;
  • séparer les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ;
  • bien se laver les mains après la récolte ;
  • ne pas consommer sa récolte avant de l'avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière. Les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés;
  • les conserver dans de bonnes conditions au réfrigérateur et les consommer dans les 2 jours au maximum après la cueillette ;
  • les consommer en quantité raisonnable après une cuisson suffisante, ne jamais les consommer crus ;

En cas d'apparition d'un ou plusieurs des symptômes associés à une consommation de champignons de cueillette (tremblements, vertiges, troubles de la vue, nausées, vomissements...), il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou les urgences (Centre 15).

Les symptômes peuvent apparaître jusqu'à 12 heures après la consommation. Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l'heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification.

Liens

Auteur

Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail

30/09/2010

Europe : conflit d'intérêts dans la sécurité alimentaire Extraits LEMONDE | 29.09.10

La présidente du conseil d'administration de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est également membre du conseil d'administration (board of directors) d'une association regroupant les plus grandes entreprises de l'industrie agroalimentaire : c'est la révélation faite par José Bové, député européen (Europe Ecologie), à l'occasion d'une conférence de presse.

Les documents présentés font apparaître que Diana Banati, la présidente du conseil d'administration de l'EFSA, a caché qu'elle appartenait aux instances dirigeantes de la branche européenne de l'International Life Science Institute (ILSI), où elle côtoie des représentants de dix grandes entreprises comme Kraft Foods, Nestlé ou Danone.

Diana Banati, scientifique hongroise spécialiste des questions d'alimentation, est membre du conseil d'administration de l'EFSA depuis 2006, et sa présidente depuis 2008. Elle a été reconduite à ce poste en juin. L'Autorité assure une mission d'expertise scientifique auprès de la Commission européenne en matière de produits alimentaires, et notamment d'organismes génétiquement modifiés (OGM).

L'ILSI est une organisation internationale regroupant plus de 400 entreprises. Créée en 1978 aux Etats-Unis, elle vise, selon son site Internet, à "améliorer la santé et le bien-être du public en rassemblant des scientifiques de l'université, du gouvernement et de l'industrie dans un forum neutre". Elle "est financée par l'industrie, les gouvernements et des fondations". La liste de ses membres comprend les plus grandes entreprises de l'agroalimentaire, notamment, pour ce qui concerne les OGM, Monsanto, BASF, Bayer ou Syngenta.

L'ILSI joue un rôle de lobby cherchant à influencer les décisions politiques. Dans les années 1980 et 1990, elle a ainsi relayé les efforts des fabricants de tabac pour affaiblir les initiatives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). A la suite à plusieurs enquêtes, l'OMS a d'ailleurs exclu l'ILSI, en 2006, de la liste des organisations pouvant participer à ses activités.....

 

29/09/2010

OGM : fronde contre le système à la carte de Bruxelles extraits LEMONDE | 28.09.10

Les ministres de l'agriculture des Vingt-Sept ont mis en cause, lundi 27 septembre à Bruxelles, la proposition de la Commission européenne de laisser aux Etats la décision d'interdire ou non la culture de plantes OGM sur leur territoire. Présentée en juillet, cette perspective pourrait permettre, d'après le commissaire chargé de la santé John Dalli, de débloquer le dispositif actuel d'autorisation des OGM au niveau européen. Mais elle suscite un vif débat.

La France et l'Italie ont mené la fronde, avec le soutien de la plupart des autres pays agricoles, notamment l'Allemagne et l'Espagne.

Ces pays se disent préoccupés par un risque de "renationalisation" de la politique agricole commune, et de fragmentation du marché intérieur. D'après le ministre français, Bruno Le Maire, "la France souhaite que la décision reste commune. Aller vers des décisions nationales serait un mauvais signal pour la politique agricole commune". Comme l'Allemagne, la France s'interroge aussi sur la compatibilité de la réforme avec les règles de l'Organisation mondiale du commerce, qui pourrait contester l'interdiction des cultures sans justifications fondées....

24/09/2010

OGM: Paris et Bruxelles actent leurs désaccords

La France s’opposera à la proposition de la Commission sur les OGM au Conseil. A l’occasion d’une rencontre avec le commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs, le Maltais John Dalli, jeudi 16 septembre, le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire a rappelé son opposition aux dernières idées de la Commission en la matière.

1/Présenté en juillet, le texte de John Dalli vise à donner davantage de souplesse aux Etats membres dans la gestion des autorisations des OGM. Ainsi, si ce texte est adopté, les 27 pourront décider individuellement d’autoriser la culture d’organismes transgéniques. Cela n’enlève aucune prérogative à la Commission européenne, qui devra toujours valider l’autorisation au niveau européen. Mais les Etats seront libres d’appliquer la décision, ou non. Pour cela, ils pourront invoquer des motifs éthiques ou socio-économiques.

2/ En revanche, les Etats devront obligatoirement se conformer aux décisions de la Commission concernant l’autorisation de la commercialisation des OGM..extrait euractiv 17.09.2010

 

Commentaire : nous sommes okpour le point 1 mais nous souhaitons également que les Etats soient libres d’appliquer la décision, ou non autorisation de la commercialisation des OGM.

21/09/2010

Des experts préconisent plus d'études avant la commercialisation du saumon OGM

saumon cuisine.jpgCes saumons OGM peuvent atteindre une taille adulte entre 16 et 18 mois, contre 30 mois pour les saumons de l'Atlantique d'élevage.

Le feu vert pour commercialiser du saumon transgénique n'est pas encore donné. Un comité d'experts indépendants a recommandé, lundi, à l'autorité américaine de réglementation des médicaments et des aliments (FDA) de procéder à davantage d'analyses avant d'autoriser la mise sur le marché d'un saumon qui serait le premier animal OGM à garnir les assiettes des Américains.

Tout en reconnaissant généralement que ce saumon modifié génétiquement, grossissant deux fois plus vite, paraît sans danger pour la consommation humaine, ces experts ont néanmoins jugé souhaitable de procéder à plus d'études avant de le commercialiser. "Nous adressons un message disant que davantage d'études sont nécessaires", a notamment résumé le docteur vétérinaire David Senior, de l'Université de Louisiane, président du comité de quatorze experts consulté par la FDA. "Le comité n'a pas dit à la FDA d'approuver ou de refuser la mise sur le marché mais qu'ils avaient de nombreuses réserves quant aux études présentées", a précisé Jaydee Hanson, du Center for Food Safety, groupe de défense des consommateurs selon qui cela va probablement retarder le feu vert pour la commercialisation. extraits LEMONDE.FR avec AFP 210910

Commentaire : en réalité, il "PARAIT SANS DANGER"  MAIS ON A AUCUN RECUL POUR AFFIRMER CELA....SAUF QU'IL SERA 2 FOIS MOINS CHER....OU QU'IL RAPPORTERA ENCORE 2 FOIS PLUS DE BENEFICES AUX ELEVEURS INDUSTRIELS DE SAUMON...

20/09/2010

SANTE L'aluminium empoisonne notre vie quotidienne

Présent dans le dentifrice, les déodorants ou l'eau potable, ce métal serait néfaste pour la santé, à « doses régulières »

A priori, rien de commun entre l'eau du robinet, des produits cosmétiques et des biscuits. Idem pour le lait en poudre des biberons, le dentifrice et les composants de certains vaccins. Rien, sauf la présence de l'aluminium, un métal sans rôle biologique reconnu et déclaré neurotoxique depuis près d'un siècle.

On savait l'aluminium utilisé dans divers secteurs : bâtiment, transports, imprimerie, électroménager, emballages, sans oublier les cannettes de soda et de bière. Mais le trouver dans de nombreux additifs alimentaires et dans des médicaments, tels les pansements gastriques, ou les céramiques orthopédiques et dentaires et autres colles médicales, voilà qui peut surprendre. Aujourd'hui, il est presque partout. C'est ce que nous apprend Virginie Belle, journaliste spécialisée en santé publique, dans une longue enquête, Quand l'aluminium nous empoisonne, dont la sortie est prévue le 30 septembre aux éditions Max Milo.

S'il s'agissait d'une enquête policière, elle ne manquerait pas de sel... Mais en matière de santé, les sels sont d'une autre nature. Et ceux contenant de l'aluminium (hydroxyde, phosphate et sulfate) sont mis au banc des accusés dans le livre de la journaliste, devenue la porte-parole des nombreux chercheurs qui s'alarment de prêcher dans le désert des institutions sanitaires.

« Une matière à soupçon »

Premier élément métallique de l'écorce terrestre, de l'aluminium, on en absorbe forcément : on le respire, les sols en contiennent et il se concentre dans certains légumes et dans les eaux des rivières. « Mais il ne sert à rien dans l'organisme humain. Pire, à fortes doses ou à doses régulières, il est toxique », prévient Guy Berthon, ex-directeur de recherche au laboratoire de chimie du CNRS. Le spécialiste recommande de ne plus utiliser les produits qui en contiennent : capsule de café, pansements gastriques - qui soulagent les douleurs mais dissolvent l'oxyde d'aluminium dans l'organisme -, barquettes et autres accessoires de cuisine. Y compris les papillotes de poisson auxquelles on ajoute souvent tomates et jus de citron, bref une belle quantité d'acide citrique à haute température qui attaque l'aluminium dont les particules se baladent dans l'organisme jusque dans le cerveau...

Quant aux cannettes de bière et de soda, « le mieux est d'en consommer le moins possible et ne pas les conserver trop longtemps », estime M. Berthon. Il appelle à la même vigilance pour les écrans solaires et les déodorants anti-transpirants, suspectés dans certains cancers du sein, situés près de l'aisselle.....

« Mais en trouver dans l'eau du robinet, c'est criminel », s'indigne M. Berthon. Et de rappeler qu'« au-delà de 100 microgrammes par litre, c'est déjà dangereux ». Or, à l'exception de Paris - qui utilise depuis trente ans le traitement ferrique -, les distributeurs d'eau potable ajoutent des sels d'aluminium afin de rendre l'eau plus claire. Et la norme européenne (200 microgrammes/litre) qui ne constitue qu'une référence de qualité, non une limite, est souvent dépassée. Selon l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), en 2007, 2,7 millions de Français ont bu une eau contenant un taux de sels d'aluminium supérieur à cette norme. Le danger c'est que « si une partie est éliminée naturellement par les urines ou la barrière intestinale, explique M. Berthon, une autre passe à travers ce mur de brique qu'est l'intestin grêle et se retrouve dans le sang puis le cerveau. Là, l'aluminium se dépose, durcit et ne peut plus repartir ». Plusieurs études ont mis en évidence le lien entre une eau potable trop chargée en aluminium et certains cas de démence, qui rappellent les symptômes de la maladie d'Alzheimer.

Mais ces mêmes études, dont les méthodologies épidémiologiques ont pourtant été jugées pertinentes, notamment dans un rapport de l'Institut de veille sanitaire en 2003, ont ensuite été rangées dans des placards.

En 1976, déjà, des cas de démence, de douleurs articulaires, de décalcification des os et d'anémie étaient apparus chez des insuffisants rénaux sous dialyse. Les nombreux médecins et chercheurs qui ont nourri l'enquête de Virginie Belle suspectent l'aluminium utilisé alors dans la préparation des dialyses et s'étonnent de l'omerta des instances sanitaires. extraits lemonde

14/09/2010

Culture de pommes de terre OGM non autorisées: BASF a "confondu" les espèces

Le géant allemand de l'agrochimie BASF a avancé jeudi "une confusion" entre deux plants de pomme de terre génétiquement modifiés pour expliquer la culture en Suède d'une espèce pas encore autorisée en Europe, un faux pas qui lui a attiré de vives critiques.

BASF/MONSANTO source le point

Commentaire : C'est d'autant +grave qu'une majorité d'Européens sont  contre la culture d'OGM en plein champ. Alors.....

13/09/2010

Un antidiabétique trop bien toléré + Des "nègres" font du marketing médical

La rosiglitazone est un médicament pour lutter contre le diabète : il a été mis sur le marché alors que que des études sur les effets secondaires - comme le risque d'infarctus - faisaient défaut.

Un médicament antidiabétique à grand succès, la rosiglitazone, sur le marché depuis dix ans, est actuellement sur la sellette, aux Etats-Unis comme en Europe : ce blockbuster augmenterait légèrement le risque d'infarctus du myocarde, un effet secondaire qui a été ignoré ou minimisé pendant des années.

Dans son édition du 6 septembre, le British Medical Journal (BMJ) décortique ce qu'il convient de nommer l'"affaire Avandia", le nom sous lequel le médicament a été commercialisé par GlaxoSmithKline (GSK). Les pièces du dossier montrent que le laboratoire pharmaceutique, mais aussi les instances de régulation, les cliniciens et les journaux médicaux ne sont pas exempts de reproches.

Aux Etats-Unis, l'agence chargée de l'autorisation des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), a convoqué en juillet un comité de 33 experts pour décider de l'éventuel retrait du marché de l'antidiabétique. De son côté, le comité sur les médicaments à usage humain de l'Agence européenne du médicament (EMA) a examiné, mercredi 8 septembre, le dossier de la rosiglitazone. Il doit statuer sur le maintien ou non de son autorisation de mise sur le marché, accordée en 2000, lors de sa réunion du 20 au 23 septembre.

Au tournant des années 2006-2007, Avandia rapportait environ 3 milliards de dollars par an à GSK et représentait le deuxième médicament le plus rentable pour le laboratoire. En France, bien que prescrit à 10 % des diabétiques, contre 70 % aux Etats-Unis, il est en valeur le premier antidiabétique vendu.

Dans les articles qu'il consacre à l'affaire, le BMJ se demande "ce qui a cloché" et appelle à une révision des règles d'autorisation de mise sur le marché (AMM) des nouveaux médicaments. La rédactrice en chef du BMJ, Fiona Godlee, estime que la rosiglitazone n'aurait pas dû recevoir de feu vert sur la base des données fournies il y a dix ans. Mme Godlee considère que le médicament devrait être retiré du marché.

La rosiglitazone appartient à la dernière-née des classes d'antidiabétiques, les glitazones. La précédente datait des années 1950. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé rappelle que, dans le cadre de l'autorisation accordée par l'EMA, "la rosiglitazone est indiquée en France en deuxième intention après échec ou intolérance des autres médicaments antidiabétiques oraux, contrairement aux Etats-Unis où elle peut être prescrite en première intention". Des deux côtés de l'Atlantique, les associations de personnes diabétiques comme beaucoup de diabétologues avaient accueilli avec enthousiasme l'arrivée de ce nouveau produit. "Le médicament était conceptuellement très intéressant, car il permettait au foie et aux muscles de retrouver leur sensibilité à l'action de l'insuline et les débarrassait de leur graisse", raconte le professeur André Grimaldi, qui dirigeait le service de diabétologie à La Pitié-Salpêtrière (Paris). Les Etats-Unis ont autorisé le médicament en 1999 ; l'Europe l'année suivante.

Responsable éditoriale des enquêtes au BMJ, Deborah Cohen a eu accès à des documents confidentiels, obtenus dans le cadre de la loi britannique sur la liberté d'information. Elle oppose, d'une part, la rigueur avec laquelle la FDA a décortiqué les données des essais cliniques mettant en cause la sécurité de la rosiglitazone sur le plan cardiovasculaire et, d'autre part, "le secret entourant les procédures chez le régulateur européen, l'EMA", qui ne dispose pas des mêmes moyens. Elle souligne : "Nous n'avons toujours pas une idée claire des raisons pour lesquelles, après l'avoir initialement rejeté en octobre 1999, l'EMA a donné une AMM à la rosiglitazone en juillet 2000 en l'absence de nouvelles preuves."

D'autant que plusieurs membres de la commission de l'EMA examinant la demande d'autorisation avaient exprimé leurs préoccupations du fait que "le rapport risque/bénéfice à long terme de la rosiglitazone (était) encore inconnu et qu'il y avait plusieurs soucis en matière de sécurité". L'EMA avait demandé à GSK deux études supplémentaires. La première visait à évaluer l'effet du produit sur la structure et la fonction cardiovasculaire des patients ayant un diabète de type 2 et une insuffisance cardiaque chronique ; la seconde, l'étude "Record", examinait sur une durée de six ans la morbidité et la mortalité cardiovasculaires.

L'étude Record a fait l'objet en 2010 d'un très long et très critique rapport d'un responsable de la FDA, Thomas Marciniak, qui a eu accès aux données individuelles de chacun des participants. "Nous n'avons pas examiné le protocole avant la mise en route de l'étude. Si cela avait été le cas, nous l'aurions jugé inacceptable", écrit-il. De plus, l'expert américain signale avoir trouvé, sur 549 dossiers, "70 problèmes sérieux, qui, quatre fois sur cinq favorisaient la rosiglitazone".

Dans un article publié par le BMJ, deux éminents spécialistes britanniques, Richard Lehman et John Yudkin, et un américain, Harlan Krumholz, s'inquiètent sérieusement de ce que "les agences autorisant les médicaments aux Etats-Unis et en Europe refusent toujours de demander des preuves de la sécurité cardiovasculaire avant d'autoriser des médicaments contre le diabète de type 2".

Pour le professeur Grimaldi, "ce qui est en cause dans le cas de la rosiglitazone, ce n'est pas son efficacité, réelle, mais la place qui lui a été accordée dans la stratégie thérapeutique contre le diabète". Pour le diabétologue, c'est une erreur d'avoir voulu inclure ce nouveau médicament dans le traitement précoce, même en association à des antidiabétiques plus anciens.....

Des "nègres" font du marketing médical

Le recours à des "nègres" pour rédiger des articles favorables à des médicaments, que signent ensuite des médecins hospitalo-universitaires, est un phénomène en expansion. Il est difficile à déceler et à quantifier, sauf lorsqu'une procédure judiciaire permet un accès complet à des documents confidentiels. C'est ce qui s'est produit à propos d'un médicament hormonal, le Prempro, utilisé aux Etats-Unis pour traiter les troubles liés à la ménopause. Des faits rapportés, mardi 7 septembre, par la revue PLoS Medicine......

Entre 1997 et 2003, une officine spécialisée, DesignWrite, a ainsi produit de manière occulte pour le compte de Wyeth "plus de 50 articles publiés dans des revues à comité de lecture, plus de 50 articles courts et posters pour des manifestations scientifiques, suppléments à des journaux, documents à usage interne, kits de diapositives et symposiums..."

Une vingtaine d'articles ont été payés 25 000 dollars pièce. DesignWrite était chargé de la gestion des "auteurs", loin d'être tous exigeants sur le contenu du texte.

extrait le monde 110910

26/08/2010

Quand l'environnement guide le destin de cellules souches extraits LEMONDE | 20.08.10

Des chercheurs suisses et britanniques ont produit de la peau en transformant, sans manipuler leurs gènes, des cellules souches provenant du thymus de rat. Dans un article publié mercredi 18 août dans la revue Nature, l'équipe du professeur Yann Barrandon (Ecole polytechnique fédérale et CHU de Lausanne) rapporte y être parvenue en plaçant des cellules thymiques dans un micro-environnement de cellules cutanées. Ces travaux, soutenus financièrement par la Commission européenne, ouvrent des perspectives en termes de régénération d'organes.

Le thymus joue un rôle majeur dans la construction des défenses immunitaires, à partir de ses cellules épithéliales. Ces dernières sont organisées en un réseau tridimensionnel complexe, sensiblement différent des épithéliums classiques, comme celui de la peau. L'équipe helvéto-britannique a d'abord mis en culture des cellules thymiques épithéliales de rat. Puis elle a transplanté ces cellules chez un rat dans de la peau en développement.

Les cellules thymiques se sont alors transformées de manière irréversible en cellules cutanées, sans qu'il ait été nécessaire d'introduire des gènes contrôlant le destin cellulaire....

Commentaire : de nouveaux progrès sont possibles notamment pour les grands brûlés

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23/08/2010

Avec l'approche des pluies et de l'hiver les russes ont limité les incendies

Comme nous l'avions annoncé il y a quelques semaines les incendies se stopent grâce à dame nature.

Vendredi, la température a brutalement chuté à 9°C à Moscou, après avoir atteint 24°C la veille et des valeurs supérieures à 30°C au cours des jours et semaines précédents.

Ouf, mais ce n'est que partie remise. Si les russes ne mettent pas en place un vrai sevce efficace de pompiers et de gardes-forestiers chargés de nettoyer les zones à risques, nous reparlerons d'incendies à nouveau en russie l'année prochaine.

Nous restons sceptiques sur les mesures réelles qui vont être prises.

13/08/2010

C'est la pause vacances pendant quelques jours afin de recharger les batteries

Que ce soit à la montagne avec de belle marches ou à la mer en se promenant en détente au bord de la mer, nous vous souhaitons aussi de belles vacances....

16:28 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook |

10/08/2010

Le danger sous-estimé des faibles doses de rayonnement

extraits info planete

.....Le type de détérioration des chromosomes dû à l'action de faibles doses de radiation témoigne que les mutations sont provoquées par l'action des formes actives de l'oxygène, également appelées radicaux libres. Les chercheurs pensent que c'est l'accroissement de la concentration des radicaux libres qui augmente la sensibilité de la cellule aux faibles doses de radiation. Si l'on augmente la dose de radiation, il se produit une nette activation des mécanismes de défense cellulaires, et le nombre des chromosomes perturbés baisse alors.

Les chercheurs ont étudié les conséquences de la radiothérapie (thérapie par rayons) sur des malades atteints d'un cancer de la prostate. Les travaux ont été menés en coopération avec le GSI (Centre de recherche sur les rayons lourds) de Darmstadt (Allemagne). Lors d'une irradiation thérapeutique des cellules, le sang des patients a été soumis à l'action de faibles doses de radiation. Chez les malades ayant subi une thérapie par les rayons, on a observé, même un an après, un nombre de perturbations chromosomiques dans les lymphocytes supérieur de 5 à 6 fois à la normale. Ce qui signifie que les conséquences de l'effet des faibles doses de radiation se conservent sur plusieurs générations de cellules.

En savoir plus...

BE Russie numéro 31 (24/06/2010) - Ambassade de France en Russie / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63746.htm

 

 

Miel au kérozène....

Est-ce vraiment ce qui'il faut faire ? voir cette vidéo ci-dessous

09/08/2010

En selle pour 2011

En selle pour 2011

La piste cyclable joignant Strasbourg à Colmar sera bientôt une réalité. Les travaux du maillon manquant, entre Artzenheim et Friesenheim, dans le Bas-Rhin, viennent de démarrer. Pour une mise en circulation en mars 2011.

Aller de Colmar à Strasbourg à vélo en toute sécurité sur une piste cyclable qui longe le canal du Rhône au Rhin : voilà dix ans que le projet patientait dans les cartons des conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. « Cette fois, ça y est. Le chantier du dernier tronçon démarre », se réjouit Gérard Simler, conseiller général du canton de Marckolsheim.

Le Haut-Rhin avait pris un peu d'avance

Pas moins de sept études ont été effectuées avant que le projet ne se réalise enfin. « Le terrain est propriété de l'État, cela a fortement compliqué les choses. En plus, le projet de piste cyclable a toujours été associé à la réhabilitation du canal, un dossier complexe », souligne Gérard Simler.
Contournant ces obstacles, le Haut-Rhin avait pris un peu d'avance : les 15 km de piste cyclable qui relient Colmar à Artzenheim ont été mis en circulation au printemps 2009. « Nous avions alors décidé que la piste cyclable suivrait le chemin de halage, et ainsi passerait sous les différents ponts », indique Éric Straumann, conseiller général du canton de Colmar. Il se targue du succès rencontré par l'itinéraire. « La piste est fréquentée, certains jours, par près de 700 personnes. »
Le dernier tronçon, entre Artzenheim et Friesenheim, est long de 25 km, dont 1 km situé sur le département du Haut-Rhin. « On aurait pu commencer les travaux en mars si un arrêté préfectoral ne nous l'avait interdit à cause de la période de nidification des oiseaux », précise Gérard Simler. Les travaux, entamés cette semaine, devraient durer quatre mois, mais l'itinéraire ne sera mis en circulation qu'en mars 2011, après les dernières finitions réalisées à la fin de l'hiver.
Comme la partie haut-rhinoise, recouverte d'un revêtement naturel, le végécol, avec liant végétal, la partie bas-rhinoise bénéficiera d'un revêtement propre. « C'est un nouveau produit issu des hauts fourneaux de Lorraine. Encore plus poreux que le végécol, il empêchera l'eau de pluie de stagner », précise le conseiller général bas-rhinois. Le coût du projet (2,2 millions d'euros) sera pris en charge à hauteur de 1 million par Voies navigables de France (VNF) et 1,2 million par les départements (dont 85 000 € par le Haut-Rhin au prorata du kilométrage).
Pour Éric Straumann, cette future piste en site propre, qui permettra de relier les centres-villes de Colmar et de Strasbourg (*), deviendra le principal atout touristique de la région du Ried. « Le cyclotourisme pourra connaître un vrai développement...extrait dna du 6.08.10

commentaire : bonne initiative pour le coeur et les jambes si pistes cyclables sécurisées

08/08/2010

Jardin, balconnières : combattez naturellement les insectes !

En agriculture, l’utilisation abusive et systématique des traitements chimiques a fini par appauvrir les sols et développer des résistances chez les nuisibles. Ainsi, depuis les années 1950, le nombre d’espèces d’insectes capables de survivre aux insecticides est passé d’une dizaine à environ 450 ! Pour le jardinage, préférez donc la lutte biologique.

Combattez naturellement les insectes !
Introduire des coccinelles dans votre potager, c'est le protéger contre les pucerons sans porter atteinte à l'environnement ! Crédit photo : © NeptuneTech - Fotolia.com

Alternative écologique aux traitements chimiques, la lutte biologique consiste à introduire un prédateur pour qu’il dévore les nuisibles. La coccinelle se régalera par exemple des pucerons. Attention tout de même à l’espèce que vous choisissez, histoire de ne pas déstabiliser le milieu naturel. Longtemps, l’espèce vendue fut d’origine asiatique, et cette dernière menace aujourd’hui la coccinelle européenne.

De la même façon, ne cherchez pas à faire fuir les hérissons, les oiseaux, les musaraignes, ou les reptiles. Certes, ils mangeront un peu de vos plantations. Mais ils vous débarrasseront aussi des insectes, des larves ou des limaces. Vous pouvez même favorisez leur venue grâce à de petits aménagements simples : nichoirs, petite marre, tas de branchage,… Ou en plantant des fleurs riches en pollen et en nectar dont certains insectes prédateurs (coccinelles, carapes, punaises,…) raffolent.

source développement durable

Commentaire : en + vous faites des économies et vous favorisez la biodiversité sous réserve de bien prendre des éspèces indigènes

06/08/2010

INCENDIES EN RUSSIE - La France guette une éventuelle pollution radioactive

extraits Le Point.fr (source AFP)

INCENDIES EN RUSSIE - La France guette une éventuelle pollution radioactive

Les feux en Russie pourrait charrier dans l'air des particules radioactives jusqu'à la France © LU JINBO/MaxPPP

Les incendies de forêt en Russie suscitent aussi l'inquiétude dans l'Hexagone. L'association écologiste Robin des Bois a mis en garde, jeudi, contre le risque de retombées radioactives en Europe qu'ils pourraient générer. Un danger jugé suffisamment sérieux pour que l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) se soit engagé à surveiller la situation de près.

"Ces incendies de forêt posent deux questions : si ces incendies touchent des territoires contaminés lors de l'accident de Tchernobyl, les particules radioactives remises en suspension lors de la combustion du bois peuvent-elles atteindre la France ? Ces incendies menacent-ils la sûreté de certaines installations nucléaires russes ?", s'interroge l'IRSN. De con côté, Robin des Bois fait part de son "inquiétude particulière" pour "le site secret Arzamas 16, à 60 km de la ville de Sarov, qui abrite depuis 1946 un centre russe d'expérimentations et d'activités nucléaires". "De Staline à Poutine, Arzamas 16 (...) a servi de site de stockage de plutonium, d'uranium enrichi, d'assemblage et de désassemblage de bombes nucléaires et sans aucun doute aussi de dépotoir de déchets", explique l'association.

Les autorités russes ont fait évacuer mercredi des matériaux explosifs radioactifs du centre nucléaire russe de Sarov, à 500 km à l'est de Moscou, en raison des incendies qui le menacent. Jeudi, le gouvernement russe a fait part de sa crainte que les incendies se propagent à une zone irradiée par l'explosion en 1986 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, ce qui pourrait renvoyer des particules radioactives dans l'atmosphère.

commentaire : Bis repetita