01/05/2013
Le nouveau carnet de vaccination est arrivé Article paru dans l'édition du 27.04.13 Plus simple, avec moins d'injections à tout âge, ce protocole s'inspire du modèle scandinave
A'heure où la défiance à l'égard des vaccins est toujours forte en France, le ministère de la santé vient de rendre public un nouveau calendrier vaccinal, élaboré par le Haut Conseil de la santé publique.
Si les couvertures vaccinales sont très élevées chez le nourrisson, elles restent insuffisantes chez l'adolescent et l'adulte, note l'Institut national de veille sanitaire (InVS) mercredi 24 avril, et sont parfois loin des objectifs fixés d'au moins 95 % pour toutes les vaccinations, à l'exception de la grippe (75 %).
Ce nouveau calendrier se veut plus simple, avec moins d'injections à tout âge. La primovaccination polyvalente des nourrissons (antidiphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite et infections invasives) comportera désormais deux injections au lieu de trois, à 2 et 4 mois, et un rappel à 11 mois.
La vaccination ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole) se fera pour tous les enfants à 12 mois, quel que soit le mode de garde, alors qu'elle était conseillée dès 9 mois pour les bébés accueillis en collectivité.
Quant aux adultes, peu savent où ils en sont, quand ils ont encore leur carnet de vaccination. Leur vie devrait en être facilitée avec des rappels diphtérie-tétanos-polio (DTP) à âge fixe : 25, 45 et 65 ans, puis à 75, 85 et 95 ans. Le nouveau calendrier vaccinal, qui comprend aussi les vaccins contre l'hépatite B et la méningite à méningocoques C, s'appuie sur les schémas utilisés dans les pays d'Europe du Nord (Suède, Danemark, Finlande) et en Italie.
« Eviter le superflu »
« L'objectif est d'éviter toute dose superflue, ce qui permet de diminuer les douleurs liées aux injections, les effets indésirables réels ou imputés aux vaccins, et de réduire le coût », a expliqué, mardi 23 avril, le docteur Robert Cohen, pédiatre infectiologue au Centre hospitalier intercommunal de Créteil (Val-de-Marne).
Un rappel de vaccin contre la coqueluche est, en revanche, ajouté à l'âge de 6 ans pour faire face à l'augmentation du nombre de cas. Il est aussi préconisé de renforcer la stratégie du cocooning, qui consiste à protéger l'entourage du bébé. En effet, « on est sur un nouveau cycle épidémique dont on pense avoir atteint le pic en 2012 », constate Emmanuel Belchior, épidémiologiste à l'InVS. Il est possible de contracter plusieurs fois la coqueluche car la vaccination contre certaines maladies ne protège pas à vie.
Autre grand changement de ces nouvelles recommandations : la vaccination des filles, non obligatoire mais recommandée contre des papillomavirus (HPV) entre 11 et 14 ans, ces virus sexuellement transmissibles étant responsables de cancers du col de l'utérus. « Les adolescents ont un taux d'anticorps plus élevé vers 10-15 ans, ce qui génère une durée de protection prolongée », souligne le docteur Cohen. Les autorités sanitaires espèrent une plus grande adhésion. Aujourd'hui, moins d'un tiers des adolescentes françaises sont vaccinées.
Marisol Touraine, la ministre de la santé, a rappelé, mardi 23 avril au Sénat, sa volonté de relancer la politique vaccinale en France. Car, aujourd'hui, la nécessité de la vaccination fait débat, entre un risque jugé assez faible et d'éventuels effets indésirables, voire une nocivité liée à l'aluminium.
Un rapport de la Cour des comptes, rendu public le 20 février, mettait en avant la nécessité d'une meilleure communication, les messages n'étant pas toujours clairs. Notamment de la part des soignants, qui ne montrent pas forcément l'exemple. source Lemonde
voir le site pour toute précision www.sante.gouv.fr/calendrier-vaccinal-2013.html
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21/04/2013
Alimentation : face aux doutes, les internautes s'organisent
Les amateurs de vinaigre balsamique Maille, de mélange "maxi-fête" Carambar ou de pastilla à l'agneau Picard risquent d'être surpris. Il suffit de consulter le site Openfoodfacts.com, pour découvrir, d'un clic, que ces aliments recèlent du E150d, soit du "caramel au sulfite d'ammonium", colorant brun autorisé en Europe mais classé comme potentiellement cancérigène par l'Etat de Californie depuis janvier 2012.
En pleine crise de confiance agroalimentaire, les consommateurs prennent la main. Après la connaissance – Wikipedia, encyclopédie collaborative de référence –, la cartographie – Openstreetmaps, véritable contre-proposition citoyenne à Googlemaps –, c'est au tour de l'alimentation d'être scrutée par les internautes : le site Openfoodfacts, créé en mai 2012, se veut un instantané de l'offre alimentaire industrielle. "Chaque consommateur peut photographier la composition d'un produit et nous l'envoyer, explique le créateur Stéphane Gigandet. En dix mois, 6 600 étiquettes nous sont parvenues de France, Espagne, Japon, Brésil..." Pour chaque additif, l'internaute voit apparaître, en ligne, une succession d'images d'aliments dans lesquels on peut le trouver.
GÉLATINE DE PORC DANS CHOCOLAT LIÉGEOIS
Cette initiative bénévole rejoint des démarches plus entrepreneuriales. L'application Shopwise, lancée en décembre 2010 et téléchargée 500 000 fois, a évalué 32 000 aliments selon des critères sanitaires et environnementaux. "Les mobinautes nous envoient 1 000 photos de produits à évaluer chaque semaine", affirme son fondateur Frédéric Leurent, qui s'est lancé dans cette aventure "après avoir découvert de la gélatine de porc dans chocolat liégeois".
L'application Noteo, créée en décembre 2012 et téléchargée 20 000 fois, vient de lever 1 million d'euros. "A partir de mai, les mobinautes pourront nous envoyer des photos de produits que nous évaluerons. Nous en avons déjà notés 40 000, nous en aurons 100 000 d'ici à décembre, explique Isabelle Mallet, nutritionniste chez Noteo. Avec l'apposition d'étiquettes de performances énergétiques, les fabricants d'électroménager ont été obligés d'améliorer leurs produits. Nous voulons faire de même avec les aliments." Noteo reconnaît s'être inspiré de Goodguide.com, référence américaine répertoriant "175 000 produits et téléchargée un million de fois depuis 2008", précise Dara O'Rourke, son cofondateur, professeur à Berkeley (Californie). Ce concept essaime : Barcoo en Allemagne, QuestionMark aux Pays-Bas, etc.
Plus besoin donc de décortiquer obsessionnellement les étiquettes : on découvre ainsi qu'en France la tartrazine (E102), le jaune de quinoléine (E104), la carmoisine (E122) et le Ponceau 4R (E124), soupçonnés de déclencher hyperactivité, asthme, rhinites, etc., se retrouvent dans des boissons gazeuses, de la pâte d'amande, des fruits confits, des berlingots... Par décision européenne, les étiquettes doivent obligatoirement alerter les utilisateurs depuis 2009. Mais, en ligne, on s'aperçoit surtout que certains industriels préfèrent, par discrétion, ne plus mentionner les noms de code (Exxx), facilement identifiables par le consommateur.
CONTEXTE DE DÉFIANCE GÉNÉRALISÉE
Le Monde a demandé à Bruno Figadère, directeur du laboratoire de chimie médicinale (CNRS - faculté de pharmacie, université Paris-Sud) de parcourir le site Openfoodfacts. Parmi ses multiples étonnements, la présence de dioxyde de titane dans des chewing-gums à la menthe : "Pour faire plus blanc, sûrement, mais c'est plutôt utilisé dans les peintures. En a-t-on réellement besoin alors que ce produit peut avoir des conséquences inflammatoires ?", s'interroge-t-il. Même surprise découvrant dans des sucreries, glaces, amuse-bouches du Ponceau 4R (E124), colorant "irritant, alors qu'existe le rouge de betterave (E162), une alternative naturelle". Ce scientifique est également étonné de rencontrer des bisulfites (E223, E224) dans de la moutarde ou des boîtes de filets de maquereau : "C'est a priori pour éviter l'oxydation, mais cela peut créer des allergies. Autre problème, aucune concentration n'est précisée", poursuit le scientifique.
Face à cette masse d'informations accessible en ligne, le Conseil national de la consommation a lancé, en février 2012, un groupe de réflexion sur la "dématérialisation de l'information du consommateur", animé par la Directiongénérale de la concurrence, de la consommation et répression des fraudes (DGCCRF) pour évoquer la fiabilité de ces données. Car qu'on y soit favorable ou non, ce "crowdsourcing" (appel aux internautes) représente une nouvelle donne. "De plus en plus de consommateurs veulent savoir ce qu'il y a derrière les produits", remarque Dara O'Rourke. Ces initiatives numériques apparaissent dans un contexte de défiance généralisée face aux autorités économiques, institutionnelles et politiques. "Avant, les citoyens faisaient confiance a priori. Désormais, ils se demandent s'il y a quelque chose dernière chaque affirmation, constate Dominique Levy, directrice générale d'Ipsos France. Avec l'arrivée des outils numériques ad hoc, nous nous transformons tous en 'fact-checkers'."
"MOYEN DE PRESSION"
Les récents scandales alimentaires ne risquent pas de contrer la tendance. Ainsi, la filière de la viande n'est pas la seule à susciter des interrogations : "En 2009, 40 % des étiquettes des confiseries contrôlées par la DGCCRF n'étaient pas conformes, note le docteur Laurent Chevallier, président de la commission alimentation du Réseau Environnement santé. J'ai des doutes légitimes. La plupart des analyses sont fournies par les industriels. Sont-ils exhaustifs ? De plus, les normes sont parfois obsolètes. Pour simplifier, je préconise à mes patients d'éviter a priori les aliments présentant plus de trois additifs. Dès qu'un doute existe, il doit bénéficier aux consommateurs et non aux industriels. Est-ce vraiment le cas ?"
Aux Etats-Unis, le journaliste du New York Times Michael Moss est plébiscité pour son enquête Salt, Sugar, Fat : How the Food Giants Hooked Us ("Sel, sucre, graisse : comment les géants de l'alimentaires nous attrapent", éd. W. H. Allen), dénonçant le cynisme de groupes agroalimentaires refusant de diminuer certains additifs ou ingrédients peu bénéfiques à la santé mais dopant leurs ventes. Bruno Figadère estime que ces données collaboratives, aussi incomplètes soient-elles, "peuvent constituer un moyen de pression face à des politiques extrêmement frileux"....extraits lemonde16AVRIL2013
16:51 Publié dans politique & environnement, santé, sécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
05/04/2013
De nombreux perturbateurs hormonaux identifiés dans des produits de beauté
Crèmes, gels douche, shampooings, dentifrices, savons, vernis, poudres de maquillage, etc. : les cosmétiques contiennent des concentrations élevées de perturbateurs endocriniens, ces molécules susceptibles de bloquer ou de modifier le système hormonal humain et d'augmenter les pathologies lourdes comme les cancers hormonodépendants, l'infertilité ou le diabète.
L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a publié, mardi 2 avril, les conclusions de tests portant sur 66 produits. Une vingtaine de molécules ont été trouvées, des perturbateurs endocriniens utilisés sous forme de conservateurs, d'antibactériens, de filtres solaires, d'adoucissants, d'émollients. Le propylparaben, un conservateur, a été retrouvé dans 28 produits. Un seul des produits analysés ne comportait pas les molécules chimiques recherchées.
L'étude attire l'attention sur plusieurs cosmétiques de la marque Nivea, un déodorant et un gel douche. Dans le Nivea Water Mily & Oil, 2,68 g/kg de propylparaben ont été mesurés, alors que le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC) fixe la teneur à ne pas dépasser à 2,48 g/kg. Le stick déodorant Dry Confort 48 h contient 180 g/kg de cyclopentasiloxane et 7,7 g/kg en cyclotetrasiloxane, des dérivés du silicone. Un dentifrice Colgate Total renferme 2,09 g/kg de triclosan, un antibactérien qui pourrait avoir des effets sur la thyroïde. Les experts de l'UFC-Que Choisir considèrent que ce produit, s'il est combiné par exemple avec un déodorant contenant aussi du triclosan, présente « un risque significatif ».
Effets à long terme
Ce que craignent les toxicologues, c'est l'effet « cocktail » : l'addition au cours d'une journée de tous ces produits, crème, protection solaire, cumulée à l'exposition à un environnement lui-même pollué par les perturbateurs endocriniens. On retrouve en effet ces molécules dans les vernis, les emballages alimentaires, les parquets, le mobilier, etc. L'un de ces perturbateurs hormonaux, le bisphénol A, est présent dans les bouteilles en plastique, les conserves, la vaisselle.
« Les doses présentes dans les cosmétiques sont le plus souvent en dessous du seuil de risque. Mais il faut rappeler que les perturbateurs endocriniens agissent à faible dose et sur le long terme. Par ailleurs, ce sont les effets cumulatifs qui peuvent être nocifs. Le problème, c'est que la toxicologie classique considère la nocivité de chaque molécule isolément sans prendre en compte les risques liés à l'exposition à un mélange de substances », explique Olivier Andrault, chargé de mission à l'UFC-Que Choisir.
L'association de défense des consommateurs demande donc une adaptation de la réglementation. Elle réclame à la Commission européenne la mise en place d'un programme de recherche indépendant sur les effets à long terme de ces perturbateurs endocriniens et l'obligation pour les fabricants d'afficher des étiquetages complets et précis. Les tests ont montré que la liste des ingrédients affichés par les fabricants sur leurs produits n'était pas toujours fiable. Les produits comportaient des substances non indiquées.
....extraits lemonde du 4 avril 2013
14:46 Publié dans consommation, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : propylparaben, triclosan, cyclopentasiloxane, cyclotetrasiloxane, nivea water mily & oil, dentifrice colgate total, perturbateurs endocriniens | Facebook |
19/03/2013
Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : intervention de Bruno Toussaint, Directeur Éditorial de Prescrire, lors de la présentation du Palmarès 2012 des médicaments
A voir absolument ! source revue Prescrire
voir en cliquant ICI
et la liste des médicaments à éviter.... "Pour mieux soigner : des médicaments à écarter" Rev Prescrire 2013 ; 33 (352) : 138-142. (pdf, accès libre)
09:40 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
21/02/2013
Mais au fait, c’est quoi le minerai de viande ?
« Minerai ». Ce mot qu’on croyait faire partie du lexique de l’extraction du charbon ou du cuivre vient de faire une entrée fracassante au rayon boucherie. Par la grâce de la viande de cheval qui s’est frauduleusement glissée dans la farce des lasagnes Findus et Picard, aucun Français normalement informé ne peut plus ignorer que le « minerai de viande », conditionné sous forme de pains, a non seulement la particularité d’entrer dans la fabrication des plats préparés, mais en outre celle de voyager à travers l’Europe, de Chypre au Luxembourg en passant par le Pays Basque et les Pays-Bas.
Concrètement, que se cache-t-il donc dans ces pains de viande bas de gamme que personne n’ose appeler « morceaux », « pièce » et encore moins « quartiers » ? « C’est tout ce qui reste une fois la viande découpée et qui, malgré son aspect, est propre à la consommation, explique Gilbert Mouthon, ancien professeur à l’école vétérinaire d’Alfort et expert auprès des tribunaux. En clair, tout ce qui, une fois haché, ressemblera de toute façon à de la viande. » À condition de ne pas y regarder de près.
Une réglementation (n°B1-12-03 du 28 janvier 2003) précise la composition du minerai : « Des ensembles de muscles striés et de leurs affranchis, y compris les tissus graisseux y attenant provenant de viandes fraîches. » Les affranchis ? Quésaco ? Une note de bas de page nous affranchit, justement : « Les morceaux de viande produits exclusivement lors de la découpe débarrassés des aponévroses [les membranes, NDLR] et des glandes. » Bon appétit…
En théorie, le minerai pourrait résulter d’une démarche écologique consistant à ne pas perdre de bonnes protéines animales pas très présentables dans les rayons d’une boucherie. Sauf que. « Il faut voir ce qui se passe dans les ateliers de découpe avant l’arrivée des vétérinaires, entre 4 h et 6 h du matin, raconte Gilbert Mouthon. J’ai le souvenir d’avoir accompagné un juge d’instruction au cours d’une perquisition dès potron-minet dans un atelier dont je tairai le nom puisque l’affaire est toujours en cours. Tout ce qui traînait sur le sol après la découpe partait au minerai, après avoir séjourné dans le sang et toutes sortes de déjections. » Vous reprendrez bien un peu de lasagnes ?....extraits marianne
conclusion : ne consommez plus de produits usrgelés tout prêts. On vous vend de la merde bien emballé... J'attends plus maintenat qu'un scandal nous vienne du fromage. Ce sera le bouquet. Manger Local et vérifiez ce que vous mangez y compris au restaurant (regardez dans les poubelles , c'est édifiant...)
15:57 Publié dans consommation, éthique, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
27/01/2013
Positif : Un béton végétalisable promet un renouveau esthétique et écologique
Un nouveau béton biologique a été mis au point par des chercheurs de l'Université Polytechnique de Catalogne. Le nouveau composé est adapté à la croissance de mousses, algues et lichens. Les avantages de ce béton sont à la fois environnementaux, thermiques et esthétiques.
Les murs végétaux de Patrick Blanc comme celui du Quai Branly à Paris ou du Caixa Forum de Madrid ont fait des émules. Les chercheurs du groupe de Technologie des Structures de l'UPC ont ainsi développé un nouveau béton multicouches qui supporte la croissance d'organismes vivants. La première couche qui supporte les autres est imperméable, protégeant ainsi la structure qu'elle entoure.
La seconde couche est celle qui permet la croissance des organismes. Sa microstructure permet de capter et retenir l'eau de pluie, favorisant ainsi le développement des micro-organismes comme les algues, les mousses et les lichens. Celle-ci est recouverte d'une troisième couche discontinue faisant office d'imperméabilisation inverse. La surface de l'ensemble est pensée pour faciliter la croissance des végétaux.
Le développement des végétaux permet de contribuer à l'absorption du CO2 atmosphérique. Par ailleurs, le matériau capte plus de radiation solaire, améliorant la conductivité thermique à l'intérieur du bâtiment. Enfin, il permet d'offrir une alternative ornementale dans la ville. En fonction des espèces vivantes qui peuvent y proliférer, il peut proposer différentes tonalités de couleur au cours de l'année. L'idée est alors de créer une sorte de "peinture vivante". Sur cette partie des travaux, les chercheurs coopèrent actuellement avec des collègues belges afin de déterminer les conditions optimales de croissance des végétaux.
A la différence d'un mur végétal, le béton végétal présente une solution intégrée dans le matériau. Nul besoin de construire des structures complexes permettant le maintien, l'irrigation et la croissance des plantes puisque tous les paramètres sont inclus dans le matériau. Les chercheurs ont déjà breveté leur découverte. Le "béton vert" pourrait ainsi faire son apparition sur des nouveaux bâtiments ou lors de la rénovation de bâtiments anciens dans les prochaines années.source bulletins-electroniques
10:49 Publié dans consommation, politique & environnement, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
25/01/2013
enfin on s'en doutait depuis un long moment ...l'Europe admet les failles de sa sécurité sanitaire
L'Agence européenne de l'environnement publie un rapport choc sur la prise en compte tardive des alertes. C'est un rapport saisissant que publie, mercredi 23 janvier, l'Agence européenne de l'environnement (AEE). Intitulé Signaux précoces et leçons tardives : science, précaution, innovation, il pointe tout au long de ses quelque 700 pages, les failles béantes du système de régulation sanitaire et environnementale en vigueur, en Europe comme ailleurs. De l'essence plombée au bisphénol A, en passant par les insecticides systémiques (Gaucho, Cruiser, etc.
voir aussi le papport détaillé ci après Late lessons from early warnings II - Flyer(1).pdf
16:28 Publié dans consommation, politique & environnement, santé, sécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
19/01/2013
Viande rouge : à consommer avec modération pour réduire le risque de cancer et d'autres pathologies et économiser vos finances, c'est le résultat de cette étude en anglais
Study urges moderation in red meat intake
A study linking red meat and mortality lit up the media in more ways than one. Hundreds of media outlets carried reports about the study. Headline writers had a field day, with entries like “Red meat death study,” “Will red meat kill you?” and “Singing the blues about red meat.”
The warning from the study, done by researchers at the Harvard School of Public Health, sounded ominous. Every extra daily serving of unprocessed red meat (steak, hamburger, pork, etc.) increased the risk of dying prematurely by 13%. Processed red meat (hot dogs, sausage, bacon, and the like) upped the risk by 20%. The results were published in the Archives of Internal Medicine.
The study included more than 121,000 men and women followed for an average of 24 years. All submitted information about their diets every four years. Over the course of the study, almost 24,000 of the participants died. Death rates among those who ate the most red meat were higher than among those who ate the least.
Because this was the largest, longest study to date on the connection between eating red meat and survival, the findings are worth paying attention to. But they aren’t the last word on the topic, and the numbers need to be put into perspective.
A month ago, a Japanese study of more than 51,000 men and women followed for 16 years found no connection between moderate meat consumption (up to three ounces a day) and premature death. Last year, a study by different researchers from the Harvard School of Public Health found no connection between eating unprocessed red meat and the development of heart disease and diabetes, though there was a strong connection with eating processed red meat.
Now for the numbers. Upping your risk of dying by 13% or 20% may nudge you toward becoming a vegetarian—but those are relative risks, comparing death rates in the group eating the least meat with those eating the most. The absolute risks (see them for unprocessed red meat in the table below) sometimes help tell the story a bit more clearly. These numbers are somewhat less scary.
Deaths per 1,000 people per year |
||
1 serving unprocessed meat a week |
2 servings unprocessed meat a day |
|
Women |
7.0 |
8.5 |
3 servings unprocessed meat a week |
2 servings unprocessed meat a day |
|
Men |
12.3 |
13.0 |
The authors of the Archives paper suggest that the increased risk from red meat may come from the saturated fat, cholesterol, and iron it delivers. Potentially cancer-causing compounds generated when cooking red meat at high could also contribute. Sodium, particularly in processed foods, may also play a role. It’s also possible that red-meat eaters may be more likely to have other risk factors for serious, life-shortening diseases.
Try a Mediterranean approach
Given how hard it is to study the effect of food on long-term health, there probably won’t ever be a definitive study of red meat and mortality. The evidence that’s accumulating has me believing that less meat is probably better for health.
One way to cut back on red meat is to follow a Mediterranean-style diet. It is rich in plant-based foods, and doesn’t emphasize meat.
Keep in mind that there’s no such thing as the Mediterranean diet. Instead, there are many ways to go Mediterranean. Here are the basics:
- Eat fruits, vegetables, whole grains, beans, nuts, and seeds every day; they should make up the lion’s share of foods.
- Fat, much of it from olive oil, may account for up to 40% of daily calories.
- Small portions of cheese or yogurt are usually eaten each day, along with a serving of fish, poultry, or eggs.
- Red meat makes an appearance now and then.
- Small amounts of red wine are typically taken with meals.
Cutting back on meat can also help the health of the planet. According to an eye-opening book from the Union of Concerned Scientists called The Consumer’s Guide to Effective Environmental Choices, meat consumption is the second most environmentally expensive consumer activity, behind how we transport ourselves from place to place. Making one pound of beef for the table creates 17 times more water pollution and 20 times more habitat alteration than making its caloric equivalent in pasta.
That makes eating less meat an excellent two-fer.
Related Information: Healthy Eating: A guide to the new nutrition
14:45 Publié dans consommation, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
11/01/2013
Le portable, dangereux pour la santé? Le débat est encore relancé
SANTE - Plusieurs scientifiques internationaux ont rendu un rapport alarmiste lundi sur les impacts sanitaires liés à l'usage massif du mobile et des technologies sans fil...
Nouvelle alerte contre les ondes. Le Parisien rapporte ce mardi une étude alarmiste menée par plusieurs scientifiques de différents pays. Ces médecins ont analysé 1.800 études réalisées ces cinq dernières années sur les effets des champs électromagnétiques. Leur conclusion? Il «existe un risque accru de développer un gliome (une tumeur cérébrale maligne) avec l’usage du portable». Dans leur rapport commun, baptisé «Bio Initiative», ces scientifiques vont même jusqu’à établir un lien entre radiofréquences et accroissement du risque de symptômes autistiques. Pour eux, il devient «urgent d’abaisser les seuils d’exposition aux ondes et aux technologies sans fil pour les personnes atteintes d’autisme, les enfants, les futurs parents et pendant la grossesse».
Les mêmes scientifiques avaient publié un premier rapport en 2007 pointant les dangers du portable, des antennes-relais et des connexions Wi-Fi. Un rapport vivement critiqué par l’Agence française de sécurité sanitaire qui dénonçait un «registre militant» et «pas du tout objectif», souligne Le Parisien. Celle-ci avait toutefois recommandé en 2009 de «réduire l’exposition du public» aux ondes.
Le 31 janvier, une proposition de loi visant à réduire les risques liés aux ondes électromagnétiques, déposée par le groupe écologiste, doit être étudiée à l’Assemblée nationale......extraits 20 minutes
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30/12/2012
Le combat des apiculteurs contre les pesticides continue
A défaut de faire figure de bonne année pour les abeilles – toujours aussi menacées –, 2012 s'achève au moins sur deux raisons d'espérer pour les apiculteurs français : le classement de leur ennemi, le frelon asiatique, au rang des espèces envahissantes et nuisibles. Vespa velutina est un redoutable prédateur des colonies d'abeilles. Le classement promis par le gouvernement à l'occasion du congrès de l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF), à Agen, en octobre, devrait être effectif début 2013. Comme le nouveau "plan abeilles", élaboré par le ministère de l'agriculture.
Ses contours demeurent encore flous. Il est toutefois peu probable qu'il décrète un branle-bas de combat général contre les pesticides, dont les apiculteurs n'ont pourtant de cesse de démontrer les ravages. Le 6 décembre, ils ont remporté une nouvelle manche contre le Cruiser OSR de Syngenta, un insecticide de la famille des néonicotinoïdes, dont la substance active, le thiaméthoxam, est accusée, même à faible dose, de faire perdre le nord aux butineuses qui s'égarent et ne retrouvent plus leurs ruches. Le Conseil d'Etat a alors rejeté le pourvoi de Syngenta sur l'interdiction définitive du pesticide, annoncée en juin par le gouvernement.
"10 800 FOIS PLUS TOXIQUE LE DDT"
Si le Cruiser est interdit sur le colza, il continue cependant d'être autorisé sur les immenses superficies de maïs. De même, le Gaucho, un autre insecticide, n'est plus en usage pour le tournesol et le maïs, mais est toujours de mise pour le blé et la betterave, alors qu'il est "7 297 fois plus toxique pour les abeilles que le DDT", assure le président de l'UNAF, Oliver Belval. Quant à la deltaméthrine, une substance active "10 800 fois plus toxique le DDT", on la retrouve dans trente-cinq pesticides différents (notamment le Proteus de Bayer), dont une bonne dizaine est destinée au colza.......extraits lemonde
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29/12/2012
Retrait de 400 000 éthylotests par la Direction de la Concurrence et report de la date d'application de sanction en cas de non-dispostion par les automobilistes en cliquant ci-dessous
15:10 Publié dans politique & environnement, santé, sécurité, transports doux | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
23/12/2012
Le changement climatique est déjà visible dans toute l'Europe
Comme le montre le rapport intitulé «Climate change, impacts and vulnerability in Europe 2012en» (Changement climatique, impacts et vulnérabilité en Europe), on a observé en Europe des températures moyennes plus élevées, ainsi qu'une diminution des précipitations dans les régions méridionales et une augmentation de ces dernières en Europe du Nord. La calotte glaciaire du Groenland fond, de même que les glaces de l’Océan Arctique et de nombreux glaciers en Europe. Le manteau neigeux a diminué et une grande partie du permafrost s’est réchauffée.
Ces dernières années, des évènements climatiques extrêmes tels que vagues de chaleur, inondations et sécheresses ont entraîné des dommages de plus en plus coûteux en Europe. Il convient certes de disposer de davantage de preuves pour déterminer la part du changement climatique dans cette tendance, mais l'augmentation des activités humaines dans les zones à risque a été un facteur clé. L'évolution future du climat devrait augmenter cette vulnérabilité, car les évènements extrêmes devraient devenir plus intenses et plus fréquents. Si les sociétés européennes ne s'adaptent pas, le coût des dommages devrait, selon le rapport, s'accentuer.
Le rapport souligne que certaines régions seront moins à même de pouvoir s'adapter au changement climatique que d'autres, en partie à cause des disparités économiques en Europe. Les effets du changement climatique pourraient renforcer ces inégalités.
Comme Mme Jacqueline McGlade, directrice exécutive de l'AEE, l’a déclaré: «le changement climatique est une réalité à l’échelle mondiale, son étendue et sa rapidité deviennent sans cesse plus évidents. Ceci signifie que tous les acteurs de l'économie, y compris les ménages, doivent s'adapter ainsi que réduire leurs émissions.»
Observation du changement climatique et projections - quelques résultats clés
La dernière décennie (2002–2011) a été la plus chaude jamais enregistrée en Europe, avec des températures du sol supérieures de 1,3°C à la moyenne de l’ère préindustrielle. Diverses projections modélisées montrent que la température moyenne de l'Europe pourrait être de 2,5 à 4°C plus élevée dans la seconde moitié de ce siècle par rapport à la moyenne enregistrée de 1961 à 1990.
Les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus longues, et ont causé des dizaines de milliers de décès au cours de la dernière décennie. Le rapport souligne que l'augmentation prévue de ces vagues de chaleur pourrait accroître le nombre de décès qui en découlent dans les prochaines décennies, à moins que les sociétés ne s'adaptent. En revanche, le nombre de décès causés par le froid devrait diminuer dans de nombreux pays.
Si les précipitations diminuent dans les régions méridionales, il est établi dans le rapport qu'elles augmentent en Europe septentrionale. Ces tendances devraient se poursuivre. Le changement climatique devrait augmenter la fréquence des débordements des cours d’eau et rivières, surtout dans le nord de l'Europe, car l'augmentation des températures intensifie le cycle de l'eau. Il est cependant difficile de discerner l'influence du changement climatique dans les données historiques concernant les inondations dans le passé.
L'assèchement des cours d’eau et rivières semble être devenu plus sévère et fréquent en Europe méridionale. Le débit minimal devrait diminuer notablement en été en Europe du Sud, mais aussi dans d'autres régions de l'Europe, à divers degrés.
L'Arctique se réchauffe plus vite que les autres régions. En 2007, 2011 et 2012, on a enregistré une diminution très importante des glaces de l’Océan Arctique, environ la moitié de l'étendue minimale constatée dans les années 1980. La fonte de la calotte glaciaire du Groenland a doublé depuis les années 1990, avec une perte annuelle moyenne de 250 milliards de tonnes de 2005 à 2009. Les glaciers des Alpes ont perdu environ les deux tiers de leur volume depuis 1850 et cette tendance devrait se poursuivre.
Le niveau des mers s'élève, ce qui augmente le risque d'inondations côtières lors de tempêtes. Le niveau moyen des mers a augmenté de 1,7mm par an au cours du XXe siècle, et de 3mm par an au cours des dernières décennies. Les projections varient énormément, mais il est probable que la montée du niveau des mers au cours du XXIe siècle dépassera celle du siècle précédent. .....
Il est souligné dans le rapport qu'outre les impacts résultant de la chaleur, d'autres effets sur la santé humaine sont également importants. Le changement climatique intervient dans la propagation de certaines maladies, il permet par exemple à la tique Ixodes ricinus de se développer plus au nord, et le réchauffement pourrait aider certains moustiques et phlébotomes vecteurs de maladies infectieuses à mieux s'adapter à certaines régions d'Europe. La saison des pollens est plus longue et commence 10 jours plus tôt qu'il y a 50 ans, ce qui affecte également la santé humaine.
De nombreuses études ont constaté d'importants changements dans les caractéristiques des végétaux et des animaux. Par exemple, la floraison des plantes survient plus tôt dans l'année, tout comme le développement du phytoplancton et du zooplancton dans les eaux douces. D'autres animaux et végétaux migrent vers le nord ou en altitude car leur habitat se réchauffe. Mais la vitesse de migration de bien des espèces est insuffisante par rapport à celle du changement climatique, ce qui pourrait conduire à leur disparition.
Si l'Europe du Sud devrait disposer de moins d'eau pour l'agriculture, les conditions pourraient s'améliorer dans d'autres régions. Pour certaines cultures, la saison de croissance s'est allongée en Europe et cette évolution devrait se poursuivre, selon les projections, parallèlement à l'expansion de cultures de saison chaude sous les latitudes plus septentrionales. Cependant, les rendements devraient diminuer pour certaines cultures en raison des vagues de chaleur et des sécheresses en Europe centrale et du Sud.
Avec l'augmentation des températures, la demande de chauffage a également diminué, ce qui permet des économies d'énergie. Cependant, ce facteur doit être comparé avec l'augmentation de la demande d’énergie pour la climatisation durant les étés plus chauds.......extraits eea.europa
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18/12/2012
A voir ce soir mardi 18 Décembre à 20 H 50 sur ARTE : jouets toxiques
Phtalates, métaux lourds, colorants azoïques : les cadeaux de Noël ont souvent un arrière-goût chimique. Alors que les cancers infantiles, les allergies et les problèmes de fertilité ne cessent de progresser, des experts et des représentants d'associations de consommateurs livrent des clés de compréhension. Sur quelles expérimentations et quelles observations in vivo les législateurs se fondent-ils pour fixer les seuils de tolérance ? Evolution des connaissances scientifiques, différences réglementaires selon les pays, nouvelles normes européennes : la complexité juridique entretient l'incertitude et laisse une marge de manoeuvre aux fabricants indélicats.
voir la vidéo sur le site arte en cliquant ICI
14:55 Publié dans europe, politique & environnement, santé, sécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
15/12/2012
Le bisphénol A définitivement interdit dans les récipients alimentaires
l'interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires, jeudi 13 décembre. Cette molécule est déjà interdite en France dans les biberons en plastique depuis juin 2010
A partir du 1er juillet 2015, vous ne trouverez plus de bisphénol A dans les récipients, les boîtes hermétiques et les barquettes contenant de la nourriture et vendus dans le commerce. Le Parlement a voté définitivement.
Début octobre, le Sénat a adopté le texte à l'unanimité. Les sénateurs ont sensiblement modifié le texte voté il y a un an par les députés. Ils ont notamment ajouté l'interdiction de l'ensemble des substances cancérogènes et des perturbateurs endocriniens dans les dispositifs médicaux destinés aux nourrissons, aux jeunes enfants et aux femmes enceintes.
Il s'agit par exemple des tubulures, ces fins tuyaux qui relient poches de liquide et aiguilles de perfusions. Cette proposition était portée par l'ancienne ministre UMP, Chantal Jouanno.
De son côté, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a fait part de son "très grand scepticisme à donner un contenu autre que déclaratoire" à ces dispositions. Et de rappeler qu'il n'existe "pas de dispositifs de substitution" pouvant être stérilisés. source Francetv info
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13/12/2012
Détecter les cancers dans l'haleine
Des tumeurs malignes pourront-elles un jour être dépistées par un système de nez électronique ? Des chercheurs italiens ont mis au point un test non invasif, fondé sur l'analyse de composés organiques volatils dans l'air expiré. Ils ont d'abord établi le profil de ces composés organiques volatils dans l'haleine de patients atteints de cancers colorectaux, comparativement à des témoins. La fiabilité du test, vérifiée ensuite chez 25 personnes (dont 10 avec un cancer du côlon), s'élève à 75 %, un résultat encourageant, mais qui doit être vérifié et amélioré avant d'envisager de remplacer les examens actuels de dépistage dans les selles. Une équipe autrichienne a, de son côté, obtenu des performances comparables pour la détection de cancers du poumon par des chiens renifleurs d'haleine. Une étude portant sur 1 200 individus va être lancée source lemonde
15:34 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
01/12/2012
Une consommation élevée de fructose favoriserait le diabète
Les pays où l'on consomme beaucoup de boissons et d'aliments contenant du sirop de maïs à haute teneur en fructose sont aussi ceux où la prévalence du diabète de type deux est la plus élevée. Les Etats-Unis et le Canada, mais aussi la Belgique ou le Japon, sont parmi les premiers concernés, tandis que la France utilise le fructose en très faibles quantités.
Des chercheurs de l'Université de Californie du Sud et de l'Université d'Oxford ont analysé les données de 43 pays. Ils ont ainsi mis en évidence le fait que les pays utilisant fortement ce sucre présentent un taux d'atteinte par cette forme de diabète, souvent associée à l'obésité, de 20 % supérieur à celui observé dans les pays qui n'y ont pas ou peu recours. Une association qui n'est cependant pas la démonstration d'une relation de cause à effet........ extraits lemonde de ce jour
15:49 Publié dans consommation, santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
13/11/2012
Paris part en guerre contre la pollution automobile
Trop de voitures, trop de scooters, trop de pollution. Paris va intensifier sa politique de restriction de la circulation automobile, principal facteur de pollution de l'air dans la capitale.
Le maire (PS) de la capitale, Bertrand Delanoë, présente, lundi 12 novembre, au Conseil de Paris, son plan de lutte contre la pollution : parmi les nouvelles mesures, la plus polémique consiste dans l'abaissement de la vitesse autorisée. De nouvelles "zones 30" vont être mises en place, notamment à la Goutte-d'Or dans le 18e arrondissement. Dans les rues autour des écoles, des équipements sportifs ou culturels, la Ville veut étudier avec la préfecture l'instauration progressive d'une vitesse limitée à 30 km/h. Certains grands axes seront également concernés : l'avenue de Clichy, à l'été 2013, et les grands boulevards.
La municipalité agira "au cas par cas" pour délimiter des axes où la réduction de la vitesse sera "crédible" pour les automobilistes et techniquement réalisable. Les résistances sont fortes de la part des banlieusards qui stigmatisent le "boboland" de Bertrand Delanoë, un Paris sans voitures, pour célibataires ou ménages fortunés. L'Automobile Club rejette "l'idée d'une généralisation des zones 30" et demande que la question soit soumise pour avis aux électeurs.
PASSER DE 80 KM/H À 70 KM/H SUR LE PÉRIPHÉRIQUE
Selon l'équipe municipale, cette mesure permettra de réduire la pollution, mais surtout les accidents. Une étude de l'Office national interministériel de sécurité routière estime qu'une diminution de 5 % de la vitesse réduit le risque d'accident corporel de 10 % et le risque d'accident mortel de 20 %. Sur le plan de la pollution, le bénéfice est davantage discuté : l'abaissement de la vitesse peut entraîner un surcroît d'émission de CO2 mais diminuer l'émission de particules fines, très nuisibles pour la santé, selon des études de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Sur le périphérique, la municipalité espère obtenir du gouvernement l'abaissement de la vitesse de 10 km/h, et passer de 80 km/h à 70 km/h.....extraits lemonde 121112
17:07 Publié dans politique & environnement, santé, transports doux | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
11/11/2012
C'est la saison de ramassage et de consommation des champignons : Communiqué de presse de l'Institut de veille sanitaire
664 cas d’intoxication dont 3 décès liés à la consommation de champignons. Ne consommez jamais un champignon dont l’identification n’est pas certaine !
L’Institut de veille sanitaire (InVS) a répertorié 664 cas d’intoxications dont 3 décès liés à la consommation de champignons au cours des trois dernières semaines, principalement en Rhône-Alpes, Pays de Loire et Aquitaine.
Ces intoxications sont la conséquence, dans la majorité des cas, d’une confusion avec d’autres champignons comestibles, d’où l’importance de rester vigilant que l’on soit connaisseur ou que l’on pratique la cueillette ponctuellement.
Les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications sont graves (troubles digestifs sévères, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe), voire mortelles. La plupart d’entre elles conduit à une hospitalisation, souvent en réanimation.
Face à ces cas d’intoxications qui se renouvellent et perdurent chaque année, la Direction générale de la Santé (DGS) et l’Institut de veille sanitaire (InVS) souhaitent mettre en garde les amateurs de cueillette des champignons :
- ne ramassez que les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces
comestibles ; - au moindre doute sur l’état ou l’identification de l’un des champignons récoltés, ne consommez pas la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière (les pharmaciens ou les associations et sociétés de mycologie de votre région peuvent être consultés) ;
- cueillez uniquement les spécimens en bon état et prélevez la totalité du champignon (pied et chapeau), afin de permettre l’identification ;
- ne cueillez pas près de sites pollués (bords de routes, aires industrielles, décharges) car les champignons concentrent les polluants ;
- déposez les champignons séparément, dans une caisse ou un carton mais jamais dans un sac plastique qui accélère le pourrissement ;
- séparez les champignons récoltés, par espèce. Un champignon vénéneux peut contaminer les autres ;
- lavez-vous soigneusement les mains après la récolte ;
- conservez les champignons à part et dans de bonnes conditions au réfrigérateur et consommez-les dans les deux jours au maximum après la cueillette ;
- consommez les champignons en quantité raisonnable après une cuisson suffisante, ne les consommez jamais crus.
En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes |
Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement.
Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premIers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification.
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09/11/2012
Huile de palme : l'amendement Nutella, c'est pas que pour les enfants
Où l'on parle huile de palme, cholestérol, shampoings, déforestation et taxe graduée.
On l’appelle «l’amendement Nutella». Adopté mercredi en commission des affaires sociales au Sénat sur proposition du sénateur socialiste Yves Daudigny, ce texte vise à augmenter de 300% la taxe sur l’huile de palme, huile que l’on retrouve un peu partout au supermarché et notamment dans les pots de Nutella. Pourquoi cette taxe ? Quel est son objectif et ses limites ? L’huile de palme est-elle dangereuse pour la santé ? Eléments de réponse.
Où trouve-t-on de l'huile de palme ?
L’huile de palme est l’huile la plus produite au monde. On en trouve partout. Un tiers de nos produits de consommation courante en contiennent, selon un rapport de l'ONG écologiste WWF. Dans les aliments, comme les barres chocolatées, le Nutella donc, mais aussi les chips, la margarine... La France consomme 126 000 tonnes d’huile de palme à usage alimentaire chaque année, ce qui revient à 2 kg par Français par an ! On en trouve aussi dans les savons, shampoings, cosmétiques et les agro-carburants.
Que lui reproche-t-on ?
Beaucoup de choses. D’une part, et c’est la raison de cet amendement, l’huile de palme serait mauvaise pour la santé. Cette huile contient 50% d’acides gras saturés, responsables entre autres du cholestérol 1. «Cela dit, tempère Jean-Michel Lecerf, chef du Service Nutrition à l’Institut Pasteur de Lille, le beurre en contient 65%. On ne peut pas dire que l’huile de palme soit dangereuse en tant que telle pour la santé mais comme tout aliment il ne faut pas en abuser.»
Autre problème, à une autre échelle. Environnementale cette fois. La culture du palmier à huile étant très rentable, les surfaces de plantation ne cessent d’augmenter. Selon WWF, elles ont doublé en Malaisie et quintuplé en Indonésie en vingt ans... Souvent en lieu et place des forêts. L’Indonésie est particulièrement touchée par la déforestation avec 1,8 millions d’hectares de forêt vierge déboisés chaque année. Et 85% des forêts de Sumatra, une ile de l’Indonésie, ont été déboisées à cause du commerce de bois et de la conversion en plantation de palmier à huile notamment.
......
Peut-on se passer de l’huile de palme ?
«Non, pas totalement», répond catégoriquement le docteur Lecerf. Il existe pourtant d’autres huiles (de colza, de soja ou de tournesol) qui peuvent être utilisées à la place. Mais toutes n’ont pas les mêmes qualités nutritionnelles. Selon Lecerf, «l’huile de palme est plus résistante au chauffage et l’oxydation que l’huile de colza par exemple.» Utilisée comme graisse, l’huile de palmiste (issue de la graine du palmier à huile) pourrait très bien être remplacée par le beurre. Une solution plus onéreuse pour les industriels.
«Utiliser l’huile de palme est trop souvent la solution de facilité, estime Yves Daudigny, le sénateur PS à l’origine de l’amendement. Sans complètement s’en passer, on pourrait du moins en réduire singulièrement la consommation.» D'où son amendement, qui vise d’abord les industriels.
Que prévoit le texte ?
Les huiles sont déja toutes taxées en France aujourd'hui, selon un barème complexe. L'amendement vise à augmenter de 300% la taxe sur l’huile de palme. «Aujourd’hui, l’huile d’olive se retrouve deux fois plus taxée que l’huile de palme. L’idée serait de proposer une taxe additionnelle pour passer d’une taxe de 100 à 400 euros par tonne d’huile de palme, détaille Yves Daudigny. Qui tient à préciser : «L’idée n’est pas de générer de nouvelles recettes pour combler le trou de la sécu ou limiter les achats des consommateurs. Ce n’est pas un amendement de type anti-tabac. Et je ne veux pas non plus être vu comme le monsieur anti-Nutella.»
.....
L'amendement sera examiné en séance au Sénat en début de semaine prochaine.
1 Lire ici le rapport de Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). extraits libération
Commentaire : pour notre balance commercial et pour notre santé, remplacer le huile de palme par le beurre serait un avantage
11:11 Publié dans santé, sécurité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nutella, huile de palme, cholestérol, obésité | Facebook |
15/10/2012
Blanchiment dentaire nocif pour les gencives
Dans notre dossier sur le blanchiment dentaire, nous avons déjà évoqué les effets secondaires de cette pratique sur les tissus durs de la dent : altérations de l'émail.
Les tissus mous, autrement dit la gencive entourant les dents subissant le traitement, souffrent également de l'effet des agents chimiques des produits blanchissants appliqués.
Le blanchiment dentaire est nocif pour les gencives, c'est ce que montre une étude récente* étudiant le comportement des cellules (fibroblastes et kératinocytes) de l’épithélium de la gencive (tissu de revêtement). En tenant compte du facteur lié au temps d'application du produit, les chercheurs ont observé les altérations de forme des cellules, ainsi que l'intensité de l'apoptose ou mort cellulaire.
Les résultats de ces travaux montrent que la mortalité cellulaire est présente et amplifiée dans toutes les couches ou strates de l’épithélium gingival.
En outre, ces travaux montrent que, quelle que soit la concentration, forte ou faible, les marqueurs de l'inflammation (cytokines) sont augmentés.
Blanchiment dentaire protégeant la gencive
La seule méthode de blanchiment qui permet d'éviter l'impact délétère du blanchiment sur la gencive, consiste à poser une protection isolante ou digue (feuille de silicone clampée sur les dents) quand le blanchiment est effectué au fauteuil chez le dentiste.
Blanchiment dentaire exposant la gencive
Toutes les autres méthodes recourant à des gouttières, qu'elles soient ajustées sur mesure (fabriquées par le dentiste à partir d'une empreinte) ou non ajustées car standard (boutiques type bars à sourire proposant le blanchiment dentaire) ont pour effet de mettre le produit qui fuse plus ou moins massivement, au contact de la gencive.
Dès lors, il ne faut pas s'étonner de ressentir après un blanchiment effectué de cette manière des picotements, d'avoir les gencives et le palais rouge ou irrité par l'inflammation consécutive à l'exposition aux agents blanchissants.
Les personnes aux gencives sensibles, rouges, qui saignent ou sont irritées facilement, doivent éviter la multiplication des séances de blanchiment dentaire.
Rappel
D'après les dernières recommandations du Conseil de l'Ordre des dentistes, les produits d'éclaircissement dentaires utilisés par les chirurgiens-dentistes ne devront pas contenir un pourcentage de peroxyde d'hydrogène présent ou dégagé supérieur à 6 %.
............extraits Estelle Vereeck, Docteur en chirurgie-dentaire,
Lettre du CNOD 111 Octobre 2012
* Source
Lucier et coll. Soft Tissue Alterations Following Exposure to Tooth Whitening Agents. J Periodontol. 2012 Aout 8. [Epub ahead of print]
07:47 Publié dans santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |