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13/10/2012

Un jeune Français sur cinq est en surpoids ou obèse

Près d'un jeune Français sur cinq âgé de 15 à 25 ans (19 %) est en surpoids ou obèse, selon une enquête Ipsos rendue publique jeudi 11 octobre. Parmi eux, trois sur dix n'en ont pas conscience puisqu'ils s'estiment minces ou de corpulence normale. Par ailleurs, plus d'un jeune Français sur deux (61 %) mange ses repas devant un écran au moins une fois sur deux, selon l'enquête.

 

Grignotage, repas sautés ou avalés à toute vitesse, budget réduit consacré à l'alimentation font partie de mauvaises habitudes relevées par l'enquête. L'alimentation n'est en effet pas un poste de dépense prioritaire pour les neuf millions de jeunes concernés : plus d'un sur quatre est prêt à sacrifier la qualité et la quantité de son alimentation au profit de son habillement (31 %) ou de la téléphonie mobile (25 %).

 

UN JEUNE SUR TROIS GRIGNOTE QUAND IL EST STRESSÉ

La sédentarité aggrave également les risques de surpoids et d'obésité : plus d'un jeune sur trois déclare ne pas faire de sport (38 %). Une proportion qui est presque d'un jeune sur deux dans les foyers les plus modestes (44 % contre 27 % pour les jeunes les plus aisés)....extraits lemonde

Observation : Ce n'est pas enétant devant l'ordinateur ou à envoyer des sms avec son téléphone portable qu'on maigrit. Des repas équilibrés pris à heure fixe et sans sauter le petit déjeuner avec une pratique sportive régulière sont la solution à ce fléau.

08/10/2012

Réduction de la vitesse et qualité de l'air, ce qu'il faut savoir...

 L'ADEME s'est penchée sur l'état des connaissances sur le lien entre la réduction de la vitesse des véhicules et la qualité de l'air dans nos villes.

Le postulat de départ est le suivant : si on réduit la vitesse, 

  •  ... alors la consommation de carburant par véhicule baisse
  • - … et les émissions de polluants primaires au km parcouru diminuent également.

2 cas de figure :

  1. sur voies rapides (les autoroutes urbaines notamment)
  2. dans les villes 

Sur les voies rapides, la vitesse à 80 km/h permet de diminuer les émissions de NOx, de PM10 et de COV jusqu’à 20% selon les études.

En ville, le passage de 50 km/h à 30 km/h affiche des résultats très variables voire contradictoires, soit de -10% à +30% selon les polluants et les études. Plusieurs facteurs interagissent, notamment :

  • les obstacles censés réguler le trafic (radars, dos d’âne, chicanes, coussins berlinois, passages surélevés,…)
  • le comportement des usagers
  • la configuration des voies (rues "canyons")......................
extraits ADEME

02/10/2012

Tribune Le bio, meilleur pour la santé Article paru dans l'édition du 29.09.12 L'interprétation d'une récente étude sur l'alimentation laissait à désirer, selon Claude Aubert et Laurent Chevallier

Une nouvelle étude sur les produits bio, publiée le 4 septembre par la réputée revue américaine Annals of Internal Medicine, a jeté le trouble dans les esprits. Selon le compte rendu que l'agence Reuters a fourni, les produits bio ne seraient pas meilleurs pour la santé que ceux dits conventionnels, c'est-à-dire pour lesquels des pesticides de synthèse ont été utilisés.

 

Qui a pris soin de lire l'étude elle-même ? Et par qui a-t-elle été financée ? A cette dernière question, on s'aperçoit que, si elle a été réalisée par l'université Standford, cette dernière compte parmi les financeurs de son programme alimentaire un des géants de l'industrie agroalimentaire (à hauteur de 5 millions de dollars sur cinq ans) !

 

Malgré cette source de financement, les auteurs, à y regarder de près, sont extrêmement nuancés quant à leurs conclusions. D'une grande prudence, ils ne jettent pas du tout l'opprobre sur le bio, mais, timorés, ils affirment : « Il est possible que la consommation de produits bio réduise [the consumption of organic foods may reduce...] l'exposition aux pesticides et aux bactéries résistantes aux antibiotiques. » Une réduction tout de même bien démontrée depuis longtemps, en tout cas pour les pesticides !

 

Si on se donne la peine de lire l'étude dans son intégralité, les surprises ne manquent pas, qui contredisent largement l'interprétation qui a pu parfois en être faite.

 

En matière nutritionnelle, les auteurs confirment que les produits laitiers et la viande de poulet bio sont plus riches en oméga 3 que les conventionnels, une différence désormais admise même par les biosceptiques loyaux ; ils confirment aussi que, selon la majorité des études, les aliments biologiques contiennent davantage de polyphénols, de puissants antioxydants, que les conventionnels, une différence mise en évidence par toutes les autres études comparatives, même si une carotte reste une carotte, qu'elle soit bio ou non.

 

En matière de pesticides, les auteurs arrivent à la conclusion que seulement 7 % des aliments bio contiennent des résidus, contre 38 % des conventionnels... tout en laissant aussi entendre que les résidus dans les aliments conventionnels ne posent pas de problèmes pour la santé puisque les limites légales sont rarement dépassées. Soulignons que ces limites légales, compte tenu de l'effet cocktail et du fait que certains pesticides sont des perturbateurs endocriniens pouvant agir à des doses infimes, n'ont plus aucune crédibilité.

 

Quant au fait que les quelques études réalisées sur l'homme n'aient pas montré de différence entre consommateurs bio et conventionnels sur la santé des consommateurs, il ne prouve rien, car elles portaient sur trop peu de personnes et étaient de trop courte durée.

 

Par ailleurs, en ce qui concerne les contaminations par les micro-organismes (bactéries, moisissures...), la conclusion est la même que celles d'études précédentes : pas de risque de contamination plus élevé en bio qu'en conventionnel, mais un risque plus faible d'être exposé à des bactéries résistantes aux antibiotiques, ce qui n'est pas négligeable tout de même !

 

En conclusion, consommer bio permet de moins être exposé aux produits chimiques de synthèse et assure une meilleure densité en certains nutriments. Etre favorable au bio relève du simple bon sens et d'une interprétation non partisane des études.

Claude Aubert, Laurent Chevallier source lemonde

01/10/2012

Amélioration de la sécurité alimentaire: l’Union européenne adopte une liste des substances aromatisantes autorisées

 

L’utilisation de substances aromatisantes dans les denrées alimentaires sera encore plus sûre et plus transparente grâce à deux actes législatifs adoptés aujourd’hui par la Commission européenne. Seules les substances aromatisantes figurant sur les listes approuvées pourront être utilisées dans l’industrie alimentaire.

Servant à modifier le goût ou l’odeur des aliments, les substances aromatisantes sont utilisées depuis longtemps et de manière sûre dans un large éventail de denrées alimentaires, telles que les boissons rafraîchissantes, les confiseries, les céréales, les gâteaux et les yaourts, et viennent de faire l’objet d’une évaluation à l’échelle de l’Union européenne.

«Grâce aux efforts actuellement déployés par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et d’autres organismes scientifiques, cette réglementation relative aux substances aromatisantes améliorera sensiblement la transparence de l’information pour le citoyen et l’industrie. Il sera plus facile pour les intéressés de savoir exactement quelles substances aromatisantes peuvent être utilisées dans les aliments», a déclaré John Dalli, commissaire à la santé et à la politique des consommateurs.

Ces deux nouveaux textes législatifs vont clarifier et harmoniser l’utilisation des substances aromatisantes sur le marché unique:

·         le premier règlement[1] prévoit, à l’échelle de l’Union européenne, une nouvelle liste de substances aromatisantes qui peuvent être utilisées dans les denrées alimentaires. Il s’appliquera à compter du 22 avril 2013, ce qui laisse à l’industrie alimentaire européenne le temps de s’adapter aux nouvelles règles. Les substances aromatisantes ne figurant pas sur la liste seront interdites après une période transitoire de dix-huit mois;

·         le deuxième règlement[2] concerne les mesures transitoires pour les autres arômes, tels que ceux d’origine non alimentaire, et s’appliquera à partir du 22 octobre 2012.


La nouvelle liste comporte plus de 2 100 substances aromatisantes autorisées. Quatre cents autres resteront sur le marché en attendant que l’EFSA rende les conclusions de son évaluation. Elles sont utilisées depuis longtemps et leur utilisation a déjà été jugée sûre par d’autres organismes scientifiques.

Transparence accrue

La transparence et la clarté des informations comptent parmi les principaux avantages des nouvelles règles. Les utilisations autorisées de substances aromatisantes seront répertoriées suivant la catégorie de denrées alimentaires auxquelles ces substances peuvent être ajoutées. La transparence sera améliorée puisque la liste sera également disponible dans une base de données en ligne, ce qui permettra aux consommateurs, aux entreprises du secteur alimentaire et aux autorités nationales de contrôle alimentaire de savoir facilement quelles substances aromatisantes sont autorisées dans les aliments.

Conditions pour l’autorisation des substances aromatisantes

Une substance aromatisante ne peut être autorisée que si elle remplit les conditions suivantes:

·    sur la base des données scientifiques disponibles, elle ne présente pas de risque pour la santé du consommateur aux doses proposées;

·     son utilisation n’induit pas le consommateur en erreur.

D’autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte, comme des facteurs d’ordre éthique, environnemental ou des facteurs liés aux traditions, entre autres.

Contrôle d’application

Les autorités nationales compétentes doivent veiller à ce que les denrées alimentaires contenant des substances aromatisantes non autorisées soient retirées du marché. Elles doivent également signaler ces substances à la Commission européenne et aux autres États membres via le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux de l’Union européenne (RASFF).

Contexte

La constitution de la liste positive des substances aromatisantes autorisées marque une étape importante dans l’application du règlement cadre[3] relatif aux substances aromatisantes adopté en décembre 2008. Celui-ci dispose que l’utilisation de substances aromatisantes doit être sûre et ne doit pas induire le consommateur en erreur.

Pour de plus amples informations:
http://ec.europa.eu/food/food/fAEF/index_en.htm

Base de données contenant la liste:
https://webgate.ec.europa.eu/sanco_foods/?sector=FFL

MEMO/12/723



[1] Règlement d’exécution (UE) nº 872/2012 de la Commission portant adoption de la liste de substances aromatisantes prévue par le règlement (CE) nº 2232/96 du Parlement européen et du Conseil, introduction de ladite liste dans l’annexe I du règlement (CE) nº 1334/2008 du Parlement européen et du Conseil et abrogation du règlement (CE) nº 1565/2000 de la Commission et de la décision 1999/217/CE de la Commission.

[2]Règlement (UE) nº 873/2012 de la Commission relatif à des mesures transitoires en ce qui concerne la liste de l’Union des arômes et matériaux de base établie à l’annexe I du règlement (CE) nº 1334/2008.

 

[3]Règlement (CE) nº 1334/2008 relatif aux arômes et à certains ingrédients alimentaires possédant des propriétés aromatisantes qui sont destinés à être utilisés dans ou sur les denrées alimentaires. source europa

30/09/2012

De nombreux Européens continuent d'être exposés aux polluants atmosphériques nocifs

Près d'un tiers des citadins européens sont exposés à des concentrations excessives de particules en suspension dans l'air. Ces particules figurent parmi les polluants les plus nocifs pour la santé humaine, car elles pénètrent dans certaines parties sensibles du système respiratoire. Bien que l'UE soit parvenue, au cours des dernières décennies, à réduire les polluants atmosphériques qui sont à l'origine de l'acidification, un nouveau rapport publié aujourd'hui par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) montre que de nombreuses régions d’Europe doivent faire face à des problèmes persistants liés aux concentrations de particules dans l'atmosphère et à l'ozone troposphérique.....

Principales conclusions

•  Les particules (PM) constituent le risque sanitaire le plus grave lié à la pollution atmosphérique dans l'UE et entraînent une mortalité prématurée. Les auteurs du rapport estiment qu'en 2010, 21 % de la population urbaine a été exposée à des concentrations de PM10 supérieures aux valeurs limites journalières les plus strictes de l'UE destinées à préserver la santé. Jusqu'à 30 % de la population urbaine a été exposée à des concentrations de particules plus fines, les PM2,5, supérieures aux valeurs limites annuelles (moins strictes) de l'UE. Selon les niveaux de référence de l'OMS, qui sont encore plus stricts que ceux imposés par la législation de l'UE, respectivement jusqu'à 81 % et 95 % des citadins ont été exposés à des concentrations de particules qui dépassent les valeurs de référence fixées pour la protection de la santé humaine, ce qui souligne l'urgence de réexaminer prochainement la législation en matière de qualité de l'air.

•  L'ozone (O3) peut être à l'origine de problèmes respiratoires et entraîner une mortalité prématurée. L'exposition à ce polluant est très élevée dans les villes; en effet, 97 % des habitants des zones urbaines de l'UE ont été exposés en 2010 à des concentrations d'ozone supérieures au niveau de référence de l'OMS. 17 % ont été exposés à des concentrations supérieures à la valeur cible de l'UE pour l'ozone. En 2009, 22 % des terres arables en Europe ont été exposées à des concentrations d'ozone préjudiciables, ce qui s'est soldé par des pertes agricoles.

•  Le dioxyde d'azote (NO2) est une cause majeure d'eutrophisation (croissance excessive des algues et des végétaux dans l'eau) et d'acidification, et contribue également à la formation de particules et d'ozone. En 2010, 7 % des Européens vivant en milieu urbain ont été exposés à des niveaux de NO2 supérieurs aux valeurs limites de l'UE. Dans de nombreux pays européens, les émissions d'oxydes d'azote dépassent encore les plafonds d'émission fixés par la législation de l'UE et dans le cadre des accords des Nations unies.

•  Le benzo(a)pyrène (BaP) est un agent cancérogène. Une proportion considérable de la population urbaine de l'UE (20 à 29 % entre 2008 et 2010) a été exposée à des concentrations dépassant la valeur cible de l'UE, qui doit être respectée d'ici à 2013. L'augmentation des émissions de benzo(a)pyrène en Europe au cours des dernières années est donc préoccupante.

   En ce qui concerne le dioxyde de soufre (SO2), des progrès notables ont été enregistrés: les émissions ont été réduites de manière significative au cours des dernières années grâce à la législation de l'UE qui exige l'utilisation de technologies d'épuration des émissions et une plus faible teneur en soufre des carburants. 2010 a été la première année où la population urbaine de l'UE n'a pas été exposée à des concentrations de dioxyde de soufre supérieures à la valeur limite de l'UE.

•  Dans l'UE, les concentrations de monoxyde de carbone, de benzène et de métaux lourds (arsenic, cadmium, nickel, plomb) dans l'air extérieur sont généralement faibles, localisées et sporadiques, avec peu de cas de dépassement des valeurs limites et valeurs cibles fixées par la législation de l'UE......extraits  agence européenne pour l'environnement 24/09/12

21/09/2012

OGM un grave danger pour notre santé sous couvert de productivisme et de chercher à nourrir les habitants de la terre entière en les rendant dépendant des multinationales agroalimentaires...

Commentaire : Une seconde étude dans la durée (minimum 1 an et à faire également sur les porcs) est indispensable pour vérifier la nocivité des OGM, tout en trouvant des experts INDEPENDANTS des multinationales de l'agroalimentaire. C'est pas gagné.... Gardons une vigilance citoyenne sur le sujet, sachant que le nombre de millions d'hectares cultivés en OGM augmente rapidement dans le monde....et que l'organisme de contrôle des aliments au niveau européen  (EFSA et surtout le point critique sur wikipédia ) a été dirigée jusqu'à peu par une directrice générale aux ordres de ces multinationales....voir l'extrait du monde du 10 mai 2012 relevant du conflit d'intérêts...ci-dessous

Le Parlement européen a voté, jeudi 10 mai en séance plénière, le report des "décharges budgétaires" de trois agences de l'Union : l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), l'Agence européenne du médicament (EMA) et l'Agence européenne de l'environnement (EEA).

 

Cette décision revient à ne pas leur donner quitus de leur gestion, pour l'exercice 2010. Elle constitue un cuisant camouflet, en particulier pour l'EFSA et l'EMA, épinglées pour une gestion contestable des conflits d'intérêts.

 

Ce vote intervient au lendemain de la publication d'un communiqué de l'EFSA annonçant le départ de sa présidente, Diana Banati, pour "prendre un poste à l'International Life Science Institute [ILSI]", poste "non compatible avec son rôle de membre et de présidente du conseil d'administration de l'EFSA". Mme Banati devient en effet directrice exécutive pour l'Europe de l'ILSI.

Cette organisation regroupe les principaux industriels de la pharmacie, de la chimie, de l'agroalimentaire et de la cosmétique...... extraits lemonde

Semences, une histoire nationale é& septembre 2012

 

Les images de rats de laboratoire déformés par des tumeurs après avoir ingéré du maïs transgénique NK603 de Monsanto, ou l'herbicide Roundup auquel cet OGM est tolérant, vont faire le tour du monde. Elles sont tirées de la seule étude à ce jour qui ait analysé l'impact à long terme (au-delà des quatre-vingt-dix jours réglementaires) de ces aliments génétiquement modifiés sur des rongeurs.

 

 

Nul doute que le protocole mis en place en grand secret par Gilles-Eric Séralini (université de Caen) et ses collègues sera scruté à la loupe par ses contradicteurs au sein des organismes de recherche: le chercheur franc-tireur en a l'habitude. Mais il a cette fois pour lui l'honorabilité de la revue –Food and Chemical Toxicology –, qui a accueilli et publié ses résultats, dans son dernier numéro.

 

Les historiens du futur diront si cette étude aura marqué un tournant dans l'appréciation portée sur les OGM, par l'opinion et les pouvoirs publics, les organismes de contrôle, le monde agricole et celui de la recherche en amélioration des plantes. Pour Christophe Bonneuil et Frédéric Thomas, historiens des sciences respectivement au CNRS et à l'IRD, l'épisode actuel serait de nature à nourrir une prochaine édition de leur passionnant ouvrage "Semences: une histoire politique".

 

Les deux auteurs ne cachent pas leur souhait d'une réorientation des recherches vers une agriculture «nourricière, durable et de qualité qui ne soit pas le jouet de quelques géants semenciers et agroalimentaires». Mais ils dépassent le manichéisme souvent de mise sur ces questions controversées, offrant une analyse en profondeur sur les mutations qu'ont subies l'amélioration des plantes et le monde agricole tout entier depuis un siècle en France – même s'ils se concentrent plus particulièrement sur l'après-seconde guerre mondiale.... extraits le monde

08/09/2012

Le Vélib' et ses avatars n'ont pas détrôné l'auto

..... Quelque 350 villes sont équipées en Europe, parmi lesquelles 35 en France où 41 000 cycles sont mis à disposition des abonnés, dont plus de la moitié - 22 000 - à Paris.

Le succès est au rendez-vous. Les réseaux Vélib', à Paris, et Vélov', à Lyon, publient régulièrement des communiqués triomphants pour annoncer une augmentation du nombre de trajets - 31 millions en 2011 pour la seule capitale. La plupart des élus y trouvent leur compte. "Grâce aux Vélov', en très peu de temps, on a doublé le trafic cycliste à Lyon. En outre, pour la première fois, on partage un mode de transport individuel, ce qui est de nature à encourager le partage de la voiture et le covoiturage", estime Gilles Vesco, élu (PS) chargé des "déplacements doux" au Grand Lyon.

 

......

"Le système a permis de relancer la pratique du vélo et d'améliorer l'image de ce moyen de déplacement", tranche Dominique Lebrun dit "M. Vélo", coordonnateur interministériel pour le développement de l'usage de la bicyclette.

 

UN SERVICE QUI COÛTE CHER

 

Malgré tout, certains élus s'interrogent. Mardi 11 septembre se tiendra à Strasbourg le premier "colloque du vélo partagé", sur le thème : "Où en est-on ?". Pour Alain Jund, adjoint (EELV) au maire chargé de l'urbanisme de la capitale alsacienne, "le vélo partagé ne permet pas de développer la pratique du vélo autant qu'on l'a prétendu. Il est temps d'en discuter".

 

Le service coûte cher. "Entre 2 500 euros et 4 000 euros par an et par vélo", avance Olivier Richard, du Centre d'études techniques de l'équipement de Lyon, un organisme qui dépend du ministère de l'écologie. Une somme que l'on peut rapprocher des 5 000 euros annuels dépensés chaque année par le propriétaire d'une voiture, si l'on se fie aux calculs de l'Automobile Club.

 

......

 

Pour M. Héran [économiste qui enseigne à l'université de Lille] , "le vélo partagé n'est qu'une étape. Dans les années 1990, on a développé le réseau cyclable ; dans les années 2000, on a généralisé le vélo partagé. Dans cinq ans, on aura apaisé la ville, limité la vitesse des voitures à 30 km/h, amélioré le stationnement des vélos et lancé de vraies opérations de promotion". extraits lemonde

01/09/2012

Fumer : les dangers de la cigarette

 "Le tabac, c'est tabou, on en viendra tous à bout !" (Le Pari)

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, le tabac est la deuxième plus grande cause de mortalité dans le monde. Principale cause évitable de décès, le tabac est chaque année à l'origine de cinq millions de morts. Il s'agit du seul produit légalement en vente qui entraîne la mort lorsqu'il est utilisé exactement comme le prévoit le fabricant.

On sait parfaitement que la moitié des fumeurs réguliers aujourd'hui, environ 650 millions de personnes, finiront par mourir du tabagisme. Il est tout aussi alarmant de constater que des centaines de milliers de personnes qui n'ont jamais fumé meurent chaque année de maladies dues à l'inhalation de la fumée des autres.
Ainsi, fumer implique aussi la santé de son entourage, celui que l'on côtoie tous les jours, au travail, chez nous et dans les lieux publics. En effet, la moitié des fumeurs consommant plus de 15 cigarettes par jour meurent d'une maladie liée au tabac et des milliers de fumeurs passifs en décédent tous les ans.

Le tabagisme

Le tabagisme, c'est la consommation abusive de tabac mais aussi l'ensemble de troubles physiologiques et psychiques, voire l'intoxication provoqués par l'abus du tabac. Celui-ci est dorénavant sans aucun doute responsable d'une diminution significative de la durée de vie. Nous re-préciserons ici que dans l'état actuel des connaissances scientifiques, nous n'avons qu'une seule vie...

Données sur la mortalité à cause de la cigarette

Dans le monde

Durant le XXème siècle, le tabac a entraîné la mort de 100 millions de personnes et ce nombre risque de s'élever à 1 milliard pour le XXIème siècle si les comportements n'évoluent pas (OFDT, 2005). Le tabac est actuellement responsable du décès d'un adulte sur 10 (soit environ 5 millions de morts par an). Si le tabagisme continue sur sa lancée actuelle, il provoquera environ 8 millions de morts par an d'ici à 2030 selon l'OMS.
Plus de 80 % de ces décès prématurés surviendraient dans les pays à revenu faible ou intermédiaire – c'est-à-dire précisément là où il est le plus difficile d'atténuer les effets de l'épidémie et où ces énormes pertes qu'elle provoque sont le plus difficile à supporter.

Tabagisme passif

Le tabagisme passif provoque environ 602 000 décès prématurés par an dans le monde : c'est 1% de tous les décès. Les maladies et infections à l'origine de ces morts sont : 379 000 maladies cardiaques ischémiques ; 165 000 infections des voies respiratoires inférieures ; 36 900 asthmes et 21 400 cancers des poumons. Une analyse de la répartition montre que 47% des décès causés par le tabagisme passif concernent les femmes ; quant aux enfants et aux hommes, ils sont touchés à 28 (soit 165 000 enfants par an) et 26% respectivement.

En Europe

Près de 500 000 personnes meurent chaque année prématurément de maladies liées à la consommation de tabac, selon les déclarations de David Byrne commissaire à la Santé et à la Protection des consommateurs.

En France

Quelque 66 000 personnes meurent chaque année des conséquences du tabac (soit plus de 10% des décés) dont 27 000 par un cancer du poumon (85% sont dus au tabac) selon la ligue nationale contre le cancer.
Pour un fumeur sur quatre, la perte moyenne d'espérance de vie est de vingt ans et se solde par une mort avant 65 ans, selon une étude de l'Observatoire régional de santé d'Ile-de-France.

La France compte environ 15 millions de fumeurs et ce sont les jeunes entre 20 et 25 ans qui fument le plus (48% de la classe d'âge selon l'OFDT).

Par rapport à un non-fumeur, le risque de cancer d'un fumeur est multiplié par :

  • 10 pour le poumon et le pharynx
  • 7 pour le pharynx
  • 4 pour la bouche et l'oesophage
  • 2 pour la vessie.

La fréquence des cancers du poumon est proportionnelle au nombre de cigarettes fumées chaque jour. Cette fréquence est déjà augmentée dès 5 cigarettes par jour... En effet si l'on fume 5 x 365 jours, pendant 15 à 20 ans, cela représente plusieurs dizaines de milliers de cigarettes.
L'apparition du cancer survient en général après 15 à 20 ans d'exposition à la fumée du tabac.

Tabagisme passif

En France, un million de personnes sont exposées au tabagisme passif. Lequel provoque 2 500 à 3 000 morts par an à la suite de maladies respiratoires et de maladies cardio-vasculaires notamment.

Les conséquences sur la santé

cliquez pour agrandirCoupe d'une cigarette : aperçu des substances présentes

L'usage du tabac entraîne en moyenne une diminution de la vie de :

  • 2 à 3 ans pour 10 cigarettes par jour
  • 5 à 7 ans pour 20 cigarettes par jour
  • 8 à 10 ans pour 40 cigarettes par jour

Les principales maladies directement liées à la consommation de tabac

  • les cancers de la trachée, des bronches et du poumon, aussi appelés cancers bronchiques
  • la bronchite chronique et les maladies pulmonaires obstructives
  • les cancers des lèvres, de la cavité buccale et du pharynx, de l'oesophage, et du larynx.

Le tabac reste également un facteur de risque très important d'un grand nombre de pathologies : cancer de l'estomac, de la vessie, du col de l'utérus, maladies cardio-vasculaires, probabilité accrue de mort subite du nourisson pour les fumeuses enceintes...

Ainsi, on constate une augmentation préoccupante du nombre de cancers du poumon chez des fumeurs de moins de 40 ans. En France, la mortalité par cancer du poumon continue à augmenter de façon préoccupante, surtout au dessous de 40 ans, en particulier chez la femme.
En France, les femmes, surtout les jeunes, fument de plus en plus comme en Angleterre et aux USA, où la fréquence des cancers du poumon est maintenant la même chez les femmes que chez les hommes; on commence à fumer de plus en plus jeune: 26 % dès 12 / 14 ans et 58 % dès 15/16 ans.

Enfin, les ophtalmologistes attestent que la nicotine est :

  • un facteur responsable d'une diminution de la vision centrale
  • une source de cataracte précoce
  • une cause de glaucome.

Chaque cigarette fumée abrège la vie de 11 minutes...... extrait notre planeteinfo

12/08/2012

Alerte à l'ambroisie, plante allergisante toujours plus enracinée en France

photos source ambroisie.info

 

Allergiques à l'ambroisie, si vous voulez éviter asthme, rhinite ou eczéma, calfeutrez-vous ! C'est ce week-end que cette plante fortement allergisante atteindra son premier pic annuel de pollinisation. Chaque pied de la mauvaise herbe va produire jusqu'à 2,5 milliards de grains de pollen par jour, que le vent pourra disperser jusqu'à 100 kilomètres de distance.

 

"Dans la région lyonnaise, la Drôme, l'Ardèche, la libération des pollens va être très forte à partir du 10 août et risque d'empirer jusqu'à la fin du mois ; dans les zones périphériques, ce sera un peu plus tardif", détaille Gilles Oliver, du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

 

Nul n'a été capable, jusqu'à présent, d'enrayer la progression de cette plante invasive, importée des Etats-Unis au milieu du XIXe siècle et disséminée sur le territoire hexagonal à la faveur des grands travaux des années 1950. ....

Seuls l'arrachage systématique des buissons d'ambroisie le long des routes et leur destruction dans les champs cultivés, en retournant la terre après la récolte, permettraient de limiter à la fois les réactions allergiques et la prolifération de la mauvaise herbe - à condition d'agir avant la période de pollinisation, à partir de la mi-juillet, puis de grenaison, à l'automne....

En attendant que les sécateurs de la loi s'attaquent enfin à l'ambroisie, ses victimes devront, cet été encore, se contenter de quelques conseils de prudence : ne pas faire sécher son linge dehors ; ne pas rouler fenêtres ouvertes ; se laver les cheveux tous les soirs... et éviter de sortir en début de matinée, quand la libération des pollens est la plus forte. extrait le monde

01/07/2012

La France est enfin décidée à tourner la page du mercure dentaire

  Le 28 juin 2012,

C’est un revirement total de position : « compte tenu des préoccupations environnementales et des questions émergentes relatives aux conséquences de la multi-exposition et aux effets des faibles doses, […] les autorités françaises ne s’opposent pas à une suppression des amalgames au mercure dans le traitement de la maladie carieuse. »[i]

 

Nous félicitons vivement les ministères de l’Environnement et de la Santé qui, rompant enfin avec l’argumentaire d’une Afssaps totalement compromise dans ce dossier, arrachent la France, consommatrice du tiers des amalgames de toute l’Europe[ii], à la place honteuse où elle campait jusqu’à présent[iii]. Nous croyons que cette annonce pèsera très favorablement dans le cadre de la révision de la stratégie communautaire et des négociations internationales sur le mercure où elle s’inscrit.

 

La victoire est considérable pour Non Au Mercure Dentaire, qui se bat sur ce dossier depuis quinze ans, ainsi que pour les associations qui l’ont rejointe ces dernières années en dénonçant la toxicité de ces « plombages » dont on a rempli les bouches de tous les Français… alors qu’ils sont composés pour moitié de mercure, une substance si dangereuse qu’elle est interdite de poubelle !

 

C’est aussi une belle récompense posthume pour le médecin lanceur d’alerte Jean-Jacques Melet qui, du fait même de son alerte, s’était trouvé en butte à l’hostilité du Conseil de l’Ordre des médecins et de celui des dentistes jusqu’à son suicide, en 2005.

 

Cette avancée majeure ne doit pas cependant inviter au relâchement. Il va falloir veiller à ce que la transition vers une dentisterie sans mercure se fasse dans les délais les plus brefs, et s’assurer que les praticiens soient accompagnés dans cette étape délicate. Les dentistes français n’ont pas été suffisamment formés à utiliser des matériaux d’obturation alternatifs, dont la résistance et la longévité dépendent de la qualité de la pose.

 

Il va falloir surtout s’assurer que tout travail sur l’amalgame se déroule désormais dans les conditions les plus précautionneuses possible : en effet, c’est quand on fraise l’amalgame qu’il libère le plus de vapeurs de mercure, si bien que, sans protocole rigoureux, ces interventions présentent des risques majeurs d’empoisonnement.

 

Il faudra aussi que les patients intoxiqués bénéficient d’une reconnaissance et d’une prise en charge adéquate : à ce jour, ils sont condamnés soit à une errance médicale, soit à s’exiler pour obtenir des soins dans les pays voisins, car les médecins français n’ont appris ni à diagnostiquer ni à traiter l’intoxication chronique au mercure.

 

Nous devrons obtenir enfin la prise en charge financière par la Sécurité Sociale de la désintoxication, qui est à ce jour entièrement supportée par les patients, ce qui est inacceptable.

 

Faillite de l’Afssaps

 

Depuis le commencement de notre action, nous avons pu mesurer combien l’agence sanitaire a fait entrave à l’émergence de la vérité.....extrraits RES

25/06/2012

Le foot français à l'EURO 2012 : un match de trop

Pour un environnement ou le sport se pratique sans les salaires de traders...
Voir  et écoutez la chronique en cliquant ICI

16/06/2012

Les particules issues des moteurs Diesel sont enfin reconnues comme cancérogènes pour l'Homme

A la suite d'une réunion d'experts internationaux, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), qui dépend de l'organisation Mondiale de la Santé a finalement classé les émissions des motorisations Diesel comme cancérogènes pour l'Homme (groupe 1). Un grand pas en avant pour que cette technologie polluante et coûteuse soit définitivement abandonnée.

Chouchoutées par les pouvoirs publics français depuis des décennies, plébiscitées par les automobilistes qui pensent faire des économies et moins polluer, près des trois quarts des voitures particulières neuves sont de type Diesel (CCFA). Résultat : le parc automobile s'est « dieselisé » comme nulle part ailleurs dans le monde passant de 14,2% de voitures particulières Diesel en 1990 à 58 % en 2011 (CCFA) !

Malheureusement, ce n'est pas une bonne nouvelle. En effet, si le secteur des transports routiers ne contribue qu'à 19 % des émissions nationales de particules très fines (PM 2,5[1]) (CITEPA), il demeure une source principale d'émission de particules (40 % à 85 % des émissions) en ville. Or, ce sont les véhicules diesel qui émettent le plus, et de loin, de particules carbonées dans l'air.

Ces particules microscopiques ne sont pas anodines : manifestations inflammatoires des voies respiratoires, allergies, crises d'asthme, bronchites chroniques à long terme, réduction de la capacité respiratoire chez les enfants, manifestations cardio-vasculaires et augmentation de la mortalité cardio-pulmonaire et du cancer chez l'adulte...

De nombreuses études suspectaient déjà le caractère cancérogène des particules diesel et dès 1988, le Centre International de Recherche sur le Cancer classait les émissions Diesel comme « probablement cancérogènes » (groupe 2A).
Depuis, de nouvelles évaluations ont été menées, notamment chez les travailleurs au contact de ces rejets (garagistes, routiers, mineurs…). Leurs résultats préoccupants ont été confirmés et soulignés par une vaste étude américaine sur l'exposition professionnelle aux émissions Diesel dans des mines souterraines. Celle-ci a montré un risque accru de décès par cancer du poumon chez les travailleurs exposés[2].

Par conséquent, le groupe de travail du CIRC a conclu qu'il existait suffisamment de preuves quant au caractère cancérogène des émissions de Diesel. Celles-ci ont donc été classées au niveau 1 : « cancérogène pour l'Homme », le plus haut niveau des groupes d'évaluation du caractère cancérogène d'un agent pour l'Homme ! Cette catégorie est utilisée lorsque l'on dispose d'indications suffisantes de cancérogénicité pour l'homme. extraits planete info

01/06/2012

Commission européenne – Communiqué de presse Environnement: une nouvelle approche de l’évaluation des mélanges chimiques

 

 

Bruxelles, le 31 mai 2012 – La Commission s’engage à faire en sorte que les risques associés aux mélanges chimiques soient dûment pris en compte et évalués. Nous sommes exposés chaque jour à des mélanges de substances chimiques; or, ces associations de substances peuvent avoir sur nous des effets que n’ont pas les substances prises séparément. La législation de l’Union européenne limite de façon stricte la quantité de certaines substances chimiques autorisée dans les aliments, dans l’eau, dans l'air et dans les produits manufacturés, mais les effets toxiques potentiels de ces substances associées entre elles sont rarement étudiés. Dans le cadre de la nouvelle approche, la Commission recensera les mélanges chimiques à évaluer en priorité; elle s’assurera que les différents volets de la législation de l’UE prévoient des évaluations des risques cohérentes pour ce type de mélanges prioritaires, et comblera les lacunes dans les connaissances scientifiques requises pour l’évaluation des mélanges.

 

M. Janez Potočnik, membre de la Commission européenne chargé de l’environnement, a déclaré à ce propos: «La législation de l’Union européenne assure un niveau de protection élevé à l’égard des substances chimiques individuelles, mais nous devons approfondir nos connaissances sur les effets conjugués de ces substances. Il s’agit d’un domaine d’une grande complexité scientifique, mais cette complexité ne doit pas être un prétexte à l’inaction. Lorsque nous avons de bonnes raisons de penser qu’un mélange chimique est potentiellement préoccupant sur les plans de la santé humaine ou de l’environnement, celui-ci devrait faire l’objet d’une évaluation des risques plus détaillée et nous devrions prendre les mesures qui s'imposent».

 

Vu le très grand nombre d'associations chimiques possibles, le premier défi à relever dans le cadre de la nouvelle approche sera de recenser les mélanges prioritaires, afin de concentrer les ressources sur les associations les plus susceptibles d'être néfastes.

 

Il existe des méthodes pour évaluer les risques présentés par les mélanges prioritaires, mais il subsiste de nombreuses lacunes dans les données et les connaissances. La tâche est compliquée par le fait que de nombreuses dispositions de la législation européenne ciblent des groupes spécifiques, notamment les produits phytosanitaires, les produits biocides, les produits cosmétiques, les produits pharmaceutiques, les médicaments vétérinaires, etc. Cette spécialisation peut être un obstacle à une évaluation coordonnée et intégrée des mélanges qui contiennent des substances relevant de différentes dispositions législatives. La Commission veillera à ce que, dès lors qu’un mélange prioritaire aura été recensé, il fasse l’objet d’une évaluation coordonnée et intégrée. Par ailleurs, elle élaborera, d’ici à 2014, des lignes directrices techniques en vue de codifier les meilleures pratiques pour l'évaluation des mélanges prioritaires.


La Commission remédiera également à certaines des lacunes dans les données et les connaissances concernant les mélanges auxquels les personnes et l’environnement sont exposés. Elle coordonnera la collecte des données et examinera les données de surveillances collectées au titre de la législation de l’UE et des projets de recherche financés par celle-ci. Elle créera en outre une plateforme de surveillance des données chimiques. En 2015, la Commission établira un rapport pour rendre compte des progrès accomplis.

 

Contexte

 

Nous sommes chaque jour en présence de petites quantités de produits chimiques, dans les aliments et les boissons que nous consommons, dans les médicaments que nous prenons, dans l’air que nous respirons, dans les cosmétiques et les produits de soin que nous utilisons, dans les vêtements que nous portons, ainsi que dans les meubles, les jouets et tout ce qui nous entoure. Notre exposition à ce cocktail de substances chimiques commence dans l’utérus maternel, et les animaux et les plantes sont également exposés à une multitude de substances différentes.

 

Une étude de 2009 réalisée au Danemark a porté sur l’exposition des enfants en bas âge (enfants âgés de deux ans) aux mélanges chimiques sous la forme de perturbateurs endocriniens multiples. L’étude s’est intéressée à l’exposition par les aliments et les boissons, par l'air et les poussières à l'intérieur des locaux, par l’intermédiaire des vêtements et des chaussures ou par contact avec les jouets, par application de produits d’hygiène et de soins et par contact avec des articles tels que les matelas à changer et les tapis de bain. Sur la base des concentrations prévues des diverses substances, les auteurs de l’étude ont conclu qu’il était nécessaire de réduire l’exposition des jeunes enfants à un certain nombre des substances étudiées.

 

La nouvelle approche de la Commission est largement inspirée du récent avis formulé par les trois comités scientifiques non alimentaires: «Toxicity and Assessment of Chemical Mixtures» (Toxicité et évaluation des mélanges chimiques) et du rapport «State of the Art Report on Mixture Toxicity» (Rapport de synthèse sur la toxicité des mélanges).

 

Pour de plus amples informations et pour consulter la communication, voir la page suivante:

 

http://ec.europa.eu/environment/chemicals/effects.htm

 

Voir aussi le MEMO/12/392

source commission européenne

 

L'exposition aux pesticides réduirait les capacités cognitives

Une exposition prolongée aux pesticides pourrait réduire les capacités cognitives. Telle est la conclusion qui ressort de l'étude Phytoner dont les résultats les plus récents ont été présentés à Paris, mercredi 30 mai, par Isabelle Baldi (médecin épidémiologiste et maître de conférences à l'université Bordeaux Segalen) lors des rencontres scientifiques de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). Le suivi, pendant au moins douze ans, de personnes travaillant dans le secteur viticole en Gironde a en effet mis en évidence "une détérioration notable" de leurs résultats aux tests neurocomportementaux pour 50 % des sujets interrogés.

Destinée à évaluer les effets d'une exposition professionnelle aux pesticides - en l'occurrence majoritairement des fongicides - chez les ouvriers viticoles girondins, l'étude Phytoner a été lancée en 1997. Soutenue financièrement par l'Anses, elle a porté sur un millier de participants âgés de 42 à 57 ans. Parmi eux, 784 ouvriers étaient directement ou indirectement exposés aux pesticides, les autres - non exposés professionnellement - formant le groupe témoin.

Isabelle Baldi et ses collègues ont utilisé des outils de mesure de l'exposition aux pesticides qu'ils avaient spécifiquement développés et des tests neuropsychologiques. Les personnes exposées présentaient des performances altérées aux tests neurocomportementaux par rapport aux sujets modèles. Les altérations touchaient "les fonctions les plus fines de la cognition, qui permettent au cerveau de gérer les liens entre les informations entrantes et sortantes : attention, conceptualisation et attention contrôlée... ", précisent Mme Baldi et ses collègues. Les principaux facteurs susceptibles de biaiser les résultats (âge, sexe, niveau d'études, consommation d'alcool, dépression...) avaient été soigneusement pris en compte.

AGGRAVATION DES TROUBLES

Quatre ans plus tard, un nouveau bilan réalisé de manière identique a été dressé avec 630 des participants encore disponibles. Les résultats concordaient avec les conclusions initiales, mais laissaient apparaître que les troubles s'étaient aggravés. "Les personnes exposées aux pesticides présentaient des performances moindres à l'ensemble des tests, et le risque de présenter une dégradation importante - de faire partie des 25 % de sujets ayant montré la plus forte baisse des performances - était, là encore, plus marqué pour les participants exposés", remarquent les chercheurs.....extraits lemonde

20/05/2012

Les champignons pires que les virus et les bactéries

On en parle peu, on les voit moins encore, mais ils ont le pouvoir de modifier le monde. Plus que les virus ou les bactéries, ce sont désormais les champignons qui remportent la palme en matière de menace pour la sécurité alimentaire et la biodiversité. Selon un récent article de la revue Nature, les maladies fongiques détruisent chaque année au moins 125 millions de tonnes des cinq principales cultures : riz, blé, maïs, pommes de terre et soja.....

Comment lutter contre cette menace invisible ? Comment identifier, parmi les milliers d'espèces fongiques qui voyagent quotidiennement d'une région à une autre, celle qui va poser problème ? Si les experts appellent à des contrôles renforcés des produits animaux et végétaux circulant dans le monde, ils savent que leur efficacité restera limitée. D'où la nécessité de développer des outils permettant de mieux prévoir l'apparition des maladies fongiques, afin de tenter de les isoler avant qu'elles ne se propagent. Depuis quelques années, une équipe de l'INRA de Nancy se consacre ainsi à l'étude de la maladie du frêne, due au champignon Chalara fraxinea. Partie des rives de la Baltique en 2005, l'infection se propage actuellement dans toute l'Europe. Ses premiers foyers en France ont été repérés en 2008. extraits lemonde

17/05/2012

Une étude sur les primates confirme le lien entre bisphénol A et cancer du sein

Chez les rongeurs, le fait est connu de longue date : l'exposition au bisphénol A (BPA) augmente l'incidence de cancers mammaires. Mais la preuve expérimentale formelle manquait chez les primates. Ce n'est plus le cas avec la publication, lundi 7 mai dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), de la première expérience menée sur des singes exposés à ce perturbateur hormonal, présent dans nombre de plastiques, dans les résines gainant l'intérieur des boîtes de conserve ou des canettes de soda, dans les lentilles de contact, etc. extraits lemonde

05/05/2012

Les composés chimiques à éviter dans les cosmétiques : que de noms techniques (mais qu'il faut savoir décrypter)

Alkylphénols

nonylphénol ; nonoxynol ; octylphénol ; propylphénol ; amylphénol ; heptylphénol, dodécylphénol ; méthylphénol (ou crésol) ; éthylpénol (ou xylénol)

Les alkylphénols sont présents dans les détergents, les cosmétiques, les produits de nettoyage et une large gamme de produits industriels.

Outre leurs effets très graves sur les milieux aquatiques, l'Union Européenne reconnait un risque potentiel pour la fertilité et pour le foetus. D'ailleurs, le nonylphénol est un ingrédient actif de certains spermicides. De surcroît, les alkylphénols sont des perturbateurs endocriniens[1] qui altèrent les hormones, les organes reproducteurs et stimulent les cellules cancéreuses du sein.

Source

BHA

E320

Antioxydant et conservateur couramment utilisé dans les aliments (ex : chewing-gums), les emballages alimentaires et les cosmétiques. Le BHA affecte les hormones et les organes reproducteurs chez les rats.

Source

 

Filtres UV

benzophénone

Ces filtres courants dans les cosmétiques sont des perturbateurs endocriniens et affectent la reproduction chez des animaux.

source

Formaldéhyde

Formol ; Formalin ; Formic aldehyde ; Paraform ; Methanal ; Methyl aldehyde ; Methylene oxide ; Oxymethylene ; Oxomethane ; DMDM hydantoin ; Diazolidinyl urea ; Imidazolidinyl urea, Methenamine ; quarternium-15

Connu sous le nom de formol lorsqu'il est dissout dans l'eau, le formaldéhyde est un Composé Organique Volatil (COV). Il est utilisé comme conservateur antimicrobien.

Le formaldéhyde est cancérogène par inhalation (selon CIRC), allergisant et irritant (pour les yeux qu'il peut brûler et les bronches en cas d'inhalation). Or, le formaldéhyde contenu dans les cosmétiques pourrait s'en dégager en petites quantités sous forme de gaz résiduel et ensuite être inhalé.
Les formaldéhydes sont maintenant remplacés en partie par les parabènes, également nocifs pour la santé, on ne les retrouve plus que dans les vernis à ongles.

Sources

 

Huiles et cires de silicone

Dimethicone ; Cetyl dimethicone copolyol ; Phenyl trimethicone ; Stearyl dimethicone

Ces substances entièrement synthétiques, dérivées du silicium et contenant des atomes d'oxygène, sont employées dans une multitude de produits.
La Dimethicone est l'une des matières premières les plus utilisées pour les formules de protection de la peau, de soins capillaires et de rouges à lèvres.

Si elles sont préférables aux huiles minérales, elles restent nocives pour l'environnement et donc indirectement pour notre santé. Par ailleurs, dans les shampooings, elles auraient tendance à étouffer le cuir chevelu.

Ingrédient interdit dans les produits certifiés Cosmébio.

Lyral

Hydroxyisohexyl 3-cyclohexene carboxaldehyde

Utilisé dans certains savons (Le Petit Marseillais notamment), il s'agit d'un parfum à l'origine de réactions allergiques.

Source

Parabène

E214 à E219 ; butylparaben ; methylparaben ; ethylparaben ; propylparaben ; isopropylparaben ; parahydroxybenzoate de propyle (E216) ; parahydroxybenzoate de méthyle (E218)

Le parabène est employé dans de très nombreux cosmétiques, produits alimentaires et médicaments pour ses propriétés antibactérienne et antifongique. A l'origine, les parabènes sont apparus pour remplacer d'autres conservateurs comme les formaldéhydes, jugés dangereux.

Les parabènes peuvent provoquer des allergies (urticaire, dermatite), un veillissement accéléré de la peau avec le soleil. Mais ce qui est plus inquiétant c'est leur capacité à être assimilés par l'organisme.
Ainsi, plusieurs études ont montré que les parabènes interféraient avec les récepteurs hormonaux et perturbaient l'équilibre endocrinien. De plus, les parabènes pourraient s'accumuler dans le tissu mammaire et favoriser le cancer du sein.

Une proposition de loi a été adoptée le 3 mai 2011 à l'Assemblée Nationale afin d'interdire les produits contenant certains parabènes. Parmi eux, plus de 400 médicaments.

Ingrédient interdit dans les produits certifiés Cosmébio.

PolyEthylene Glycol (PEG)

PEG-6 ; PEG-8 ; PEG-40 ; PEG-100 ; PEG-150 ...

Le nombre qui suit la forme abrégée indique le poids moléculaire. Un nombre inférieur à 500 signale une consistance liquide, un chiffre supérieur à 500 une graisse ou une cire.

Cette famille de composés chimiques de synthèse se retrouvent dans de nombreux cosmétiques (y compris dans les dentifrices comme Sensodyn) en tant qu'agents tensioactifs, détergents, émulsifiants, revitalisants ou humectants pour la peau.

Outre le fait qu'ils sont extrêmement polluants à produire et contaminent durablement l'environnement, ils contiennent de nombreuses impuretés toxiques (oxyde d'éthylène, 1,4-dioxane, composés aromatiques polycycliques, métaux lourds...). A ce titre, ils sont déconseillés pour des personnes ayant une peau abimée.
Enfin, ces impuretés sont reconnues cancérigènes dans de nombreux cancers dont, une nouvelle fois, celui du sein.

Ingrédient interdit dans les produits certifiés Cosmébio.

Source

 

Perfluorés (PFOA, PFOS)

Il s'agit d'une famille de polymères halogénés utilisés comme revêtement anti-adhérent dans les ustensiles de cuisson (poêle traitée au téflon), les textiles et les produits traités anti-tâches, les emballages et les cosmétiques. Une étude danoise publiée en 2009 les rend responsables de la baisse du nombre de spermatozoïdes chez l'homme.

Source

 

Phtalates

Parfum ; fragrance ; diéthyl phtalate (DEP)

Les phtalates sont utilisés comme parfum en cosmétique et leur présence est dissimulée par le terme générique de "parfum" ou "fragrance" : un cocktail de dizaines produits chimiques non identifiés. Ils n'apparaissent donc pas clairement dans la liste des ingrédients.

Les phtalates s'accumulent dans l'organisme et exercent via leurs métabolites un pouvoir de perturbation endocrine provoquant des atteintes à la reproduction, des malformations des organes, l'obésité, des pubertés précoces ou des cancers du sein et des testicules

Attention ! Des produits estampillés Cosmébio peuvent contenir des phtalates (ex : gel douche bio Ushuaïa). Ainsi que des grandes marques comme Nivéa.

Source

 

Sodium Laureth Sulfate

 

Sodium Laureth Sulfate ; Sodium Lauryl Sulfate ; Laurylsulfate de Sodium

Le Sodium Laureth Sulfate et le Sodium Lauryl Sulfate sont massivement employés dans de nombreux produits de toilette et d'entretien : savons, shampoings, détergents, dentifrices... Ce sont des agents moussants chimiquement connus en tant que tensioactifs (principe actif qui disperse les corps gras dans l'eau).

Or, le Sodium Laureth Sulfate est un composé puissant, qui a longtemps été utilisé dans les produits de nettoyage industriel et qui l'est encore chez les mécaniciens pour nettoyer les moteurs de voiture. En effet, c'est un détergent efficace et très peu coûteux pour nettoyer les taches les plus difficiles à traiter. Ainsi, il a pris la place du savon alors que même dans les laboratoires la manipulation de cet élément est très délicate et nécessite une grande protection de la peau. Un composant qui envahit pourtant les produits cosmétiques, ainsi que les shampoings.

Son utilisation fréquente élimine la protection de la peau et l'expose aux maladies. Utilisé dans les shampoings, il fragilise le cuir chevelu, favorise la formation des pellicules, provoque des irritations, des démangeaisons, emmêle les cheveux, les rend fourchus et peut même entrainer une perte de cheveux (le comble !).
Malheureusement, le sodium laureth sulfate est également absorbé par l'organisme et agit alors comme un perturbateur hormonal dont les conséquences peuvent être lourdes : syndrome prémenstruel et symptômes de la ménopause, baisse de la fertilité masculine, cancers féminins, dont le cancer du sein.

L'utilisation de laureth sulfate de sodium est particulièrement déconseillé chez les enfants. En effet, son application cutanée peut affecter le développement des yeux avec des dommages irréversibles.

Enfin il convient d'être très vigilant : des produits dits naturels et même des produits certifiés Cosmébio contiennent du Sodium Laureth Sulfate (comme les produits L'Arbre Vert). Le mieux c'est encore de vérifier les étiquettes...

Sources

 

Triclosan

Cloxifenolum, Irgasan, Lexol 300, Aquasept, Gamophen, TCL, DP300, éther de diphényle d'hydroxyle 2.4.4 ; Trichlorine-2

Le triclosan est un produit de synthèse utilisé depuis plus de 30 ans comme anti-bactérien, antifongique, antiviral, antitartre et agent de conservation. Il est présent dans de nombreux produits notamment désignés comme "antibactériens" ou "anti-microbiens" : produits contre l'acné, produits de premiers soins, savon, dentifrice, rince-bouche, lotion hydratante, crème à raser, déodorant, éponges et serviettes de nettoyage démaquillantes...

Outre le fait qu'il contamine l'environnement et qu'il contribue à l'augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques, le triclosan peut perturber le fonctionnement de la thyroïde chez l'humain. De plus, il se dégrade en composés toxiques, cancérigènes, bioaccumulables et persistants. Chez l'Homme, on retrouve du triclosan dans le sang, l'urine ou même le lait maternel.

Sources

Notes

  1. Les perturbateurs endocriniens ont la capacité d'interférer, seul ou en cocktail, avec le fonctionnement normal des hormones des êtres vivants. Cette interférence a des conséquences variées sur la santé et le développement du sujet exposé qui peuvent n'apparaître que longtemps après l'exposition ou chez sa descendance. La période d'exposition joue un rôle prépondérant : elle est plus critique au stade embryonnaire. Les impacts potentiels que les chercheurs recensent en premier lieu chez l'animal sont multiples : mauvais fonctionnement de la thyroïde, baisse de fertilité, diminution des éclosions, malformations grossières à la naissance, anomalies du métabolisme, féminisation des mâles, masculinisation des femelles, anomalies de comportement, déficits immunitaires (Réseau Santé Environnement).

 

Quelques marques de cosmétiques que nous recommandons

Quelques rares marques de cosmétiques font l'effort de respecter l'environnement et la santé des consommateurs. En effet, de trop nombreuses marques de cosmétiques utilisent des arguments marketings trompeurs et profitent de leur image rassurante et écologique pour continuer de fabriquer des produits dangereux pour notre santé : elles doivent être évitées, tout comme de nombreuses marques de cosmétiques vendues en pharmacies.
Enfin, rappelons qu'il faut toujours bien vérifier les ingrédients qui entrent dans la composition d'un produit avant de l'acheter.
Par défaut, nous déconseillons donc les marques qui ne sont pas listées ci-dessous.

 

  • Weleda. Créé en 1921, le laboratoire Weleda fabrique des médicaments (homéopathiques) et des cosmétiques naturels et bio (majoritairement issus d'une agriculture bio-dynamique) sous le label NATRUE. En matière de cosmétiques, il propose une large gamme de soins : huiles de massage et de beauté, soins du visage, laits pour le corps, crèmes de douche, déodorants, savons, dentifrices, soins pour hommes, etc.
  • Douce Nature
  • H2bio et H2O

 

En savoir plus & sources

extraits notre planete

02/05/2012

Allergies : les nouveaux aliments à risque

Le Réseau d'allergo-vigilance (RAV) recense en France et dans les pays limitrophes les cas d'anaphylaxie alimentaire sévère rapportés par les allergologues, réaction grave d'hypersensibilité immédiate allergique qui, lorsqu'elle s'accompagne d'une chute de la tension artérielle ou d'une perte de connaissance, définit le choc anaphylactique. Il est ainsi en mesure de dépister les "allergènes alimentaires émergents".... Le 7e Congrès francophone d'allergologie, qui s'est tenu à Paris du 24 au 27 avril, a consacré une session à ce thème. L'allergie au sarrasin, traditionnellement retrouvé dans les crêpes bretonnes, apparaît comme une allergie émergente en raison de l'utilisation croissante de cette graine (encore appelée blé noir) dans l'industrie agroalimentaire pour son rendement économique avantageux.....Tout en faisant partie des 14 allergènes à déclaration obligatoire, le soja n'en est pas moins un allergène émergent....Les hydrolysats de blé (ou gluten déamidé) représentent de nouveaux allergènes alimentaires issus de procédés de fabrication utilisés dans l'industrie agroalimentaire pour obtenir la solubilisation du gluten. Employés comme agents liants et émulsifiants, ils sont principalement présents dans les viandes reconstituées, charcuteries industrielles, soupes et sauces. extraits lemonde science

28/04/2012

Au printemps les verrues plantaires apparaissent : comment s'en débarasser GRATUITEMENT

Fausse solution qui coûte cher "Vous voulez agir vite et franchement, la cryothérapie, autrement dit, "brûler" la verrue par le froid est ce qu'il vous convient de mieux.

La solution GRATUITE et écologique : Cueillir au bord du chemein la plante à verrue ou dite en terme technique chélidoine

"Différentes plantes ou arbres sont connus entre autre pour l'intérêt de leur sève dans le traitement des verrues.

verrue et chélidoineL'une des plantes la plus facile à trouver: le pissenlit. Il suffit de casser sa tige pour qu'un suc laiteux en sorte. Il faut alors en appliquer sur la verrue une fois par jour pendant 5 à 7 jours.

La chélidoine est une plante médicinale utilisée en usage local contre les verrues. La chélidoine, appelée également herbe aux verrues, est une plante très répandue au bord des chemins et dans les vieux murs. On utilise sa sève en applications répétées chaque jour sur la verrue. Le latex est de couleur jaune orangé et est très irritant pour la peau et les yeux. Attention, donc, d'appliquer la sève uniquement sur la verrue et de bien se laver les mains pour éviter les irritations ! Après plusieurs jours de traitement, la verrue se dessèche et disparait progressivement.

Le figuier qui pousse dans les régions méditerranéennes est intéressant aussi pour traiter les verrues. Quand on casse une tige de figuier, il en sort un suc laiteux qu'on applique sur la verrue 2 fois/jour. En séchant, ce suc prend l'aspect d'une pellicule qui recouvre la verrue comme un vernis. Dans le langage courant, on appelle ce suc du lait de figue. Comme pour la chélidoine, faites attention à la peau saine car ce latex est très irritant pour la peau." extrait sos-verrue

23/04/2012

Le perchloréthylène sera progressivement interdit dans les pressings

Le perchloréthylène est un solvant largement répandu dans les pressings et les laveries automatiques disposant de machines à nettoyage à sec. Suite à des intoxications et aux alertes lancées par les associations, le gouvernement s'engage à interdire progressivement son utilisation.

 

Le perchloroéthylène est un solvant toxique encore utilisé dans plus de 90% des pressings (cancérogène, mais aussi neurotoxique, hépatotoxique et néphrotoxique). Or, il est à l'origine d'intoxications chez les travailleurs et les riverains. comme en témoigne celui de Mme Bernard à Nice en 2010 pour lequel le gérant du pressing a été mis en examen début 2012.

 

En effet, en cas d'exposition fréquente et intense, le perchloréthylène[1] peut se révéler toxique pour les reins et le système nerveux, et provoquer des irritations des yeux et des voies respiratoires, ainsi que des vertiges et des nausées.

 

Des campagnes de contrôles des pressings sont diligentées depuis 2008 par l'inspection des installations classées, sous l'autorité du ministère de l'Ecologie. Les contrôles sont systématiques en cas de plaintes des riverains et débouchent, en cas de non conformité grave, sur des mesures pouvant aller jusqu'à la suspension des installations.

 

Le ministère de l'Ecologie a mis en consultation, fin 2011, un projet d'arrêté ministériel encadrant les installations de nettoyage à sec utilisant du perchloroéthylène. Ce document prévoit notamment dans sa version actuelle :

  • l'interdiction de toute nouvelle installation fonctionnant au perchloroéthylène située dans des locaux contigus à des habitations.
  • La suspension de l'activité des pressings si la valeur d'action rapide de 1250 μg/m3 recommandée par le Haut Conseil de santé publique est dépassée dans les appartements et locaux contigus aux pressings.
  • L'arrêt progressif des installations existantes fonctionnant au perchloroéthylène : au plus tard au 1er janvier 2018 pour les installations n'étant pas de marque NF, au plus tard au 1er janvier 2022 pour les installations de marque NF, sauf à respecter certaines distances de rejet par rapport aux bâtiments voisins, en tout état de cause, interdiction d'exploiter une machine au perchloréthylène âgée de plus de 15 ans à partir de 2014.

Ces mesures répondent en partie aux demandes du Réseau Environnement Santé (RES) et de l'Association des Victimes des Émanations de Perchloroéthylène des Pressings (ADVEPP) extraits planeteinfo