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30/09/2010

Europe : conflit d'intérêts dans la sécurité alimentaire Extraits LEMONDE | 29.09.10

La présidente du conseil d'administration de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) est également membre du conseil d'administration (board of directors) d'une association regroupant les plus grandes entreprises de l'industrie agroalimentaire : c'est la révélation faite par José Bové, député européen (Europe Ecologie), à l'occasion d'une conférence de presse.

Les documents présentés font apparaître que Diana Banati, la présidente du conseil d'administration de l'EFSA, a caché qu'elle appartenait aux instances dirigeantes de la branche européenne de l'International Life Science Institute (ILSI), où elle côtoie des représentants de dix grandes entreprises comme Kraft Foods, Nestlé ou Danone.

Diana Banati, scientifique hongroise spécialiste des questions d'alimentation, est membre du conseil d'administration de l'EFSA depuis 2006, et sa présidente depuis 2008. Elle a été reconduite à ce poste en juin. L'Autorité assure une mission d'expertise scientifique auprès de la Commission européenne en matière de produits alimentaires, et notamment d'organismes génétiquement modifiés (OGM).

L'ILSI est une organisation internationale regroupant plus de 400 entreprises. Créée en 1978 aux Etats-Unis, elle vise, selon son site Internet, à "améliorer la santé et le bien-être du public en rassemblant des scientifiques de l'université, du gouvernement et de l'industrie dans un forum neutre". Elle "est financée par l'industrie, les gouvernements et des fondations". La liste de ses membres comprend les plus grandes entreprises de l'agroalimentaire, notamment, pour ce qui concerne les OGM, Monsanto, BASF, Bayer ou Syngenta.

L'ILSI joue un rôle de lobby cherchant à influencer les décisions politiques. Dans les années 1980 et 1990, elle a ainsi relayé les efforts des fabricants de tabac pour affaiblir les initiatives de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). A la suite à plusieurs enquêtes, l'OMS a d'ailleurs exclu l'ILSI, en 2006, de la liste des organisations pouvant participer à ses activités.....

 

24/09/2010

OGM: Paris et Bruxelles actent leurs désaccords

La France s’opposera à la proposition de la Commission sur les OGM au Conseil. A l’occasion d’une rencontre avec le commissaire européen chargé de la santé et de la protection des consommateurs, le Maltais John Dalli, jeudi 16 septembre, le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire a rappelé son opposition aux dernières idées de la Commission en la matière.

1/Présenté en juillet, le texte de John Dalli vise à donner davantage de souplesse aux Etats membres dans la gestion des autorisations des OGM. Ainsi, si ce texte est adopté, les 27 pourront décider individuellement d’autoriser la culture d’organismes transgéniques. Cela n’enlève aucune prérogative à la Commission européenne, qui devra toujours valider l’autorisation au niveau européen. Mais les Etats seront libres d’appliquer la décision, ou non. Pour cela, ils pourront invoquer des motifs éthiques ou socio-économiques.

2/ En revanche, les Etats devront obligatoirement se conformer aux décisions de la Commission concernant l’autorisation de la commercialisation des OGM..extrait euractiv 17.09.2010

 

Commentaire : nous sommes okpour le point 1 mais nous souhaitons également que les Etats soient libres d’appliquer la décision, ou non autorisation de la commercialisation des OGM.

20/08/2010

L'Espagne a mal aux côtes extraits LEMONDE | 16.08.10 |

osé Luis Rodriguez Zapatero a blêmi sous l'outrage. Dans l'enceinte du Parlement européen, ce 6 juillet, une eurodéputée britannique venait de le comparer à Robert Mugabe. Selon Marta Andreasen, représentante du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP, eurosceptique), le chef du gouvernement espagnol ferait preuve à l'égard de ses compatriotes résidant en Espagne de la même brutalité que le dictateur africain quand celui-ci entreprit d'expulser les fermiers blancs du Zimbabwe
.l est vrai que des milliers de citoyens britanniques vivant en Espagne, mais aussi beaucoup d'Allemands et pas mal d'Espagnols, risquent de perdre leur maison depuis que, en 2009, le ministère de l'environnement s'est mis en tête d'appliquer à la lettre une loi de protection du littoral, adoptée en 1988 sous le gouvernement de Felipe Gonzalez, mais oubliée depuis dans un tiroir.

Plus de 300 000 maisons seraient ainsi menacées de destruction, dont 100 000 construites dans une bande de 100 mètres à partir du rivage. Les propriétaires des bâtiments datant d'avant 1988 seront expropriés mais autorisés à y résider encore pendant trente ans moyennant le paiement d'une location à l'Etat. Les maisons construites après 1988 seront purement et simplement détruites, aux frais de leurs propriétaires et sans la moindre indemnisation.

En Andalousie, où est concentrée la majorité des constructions abusives, les maires ont reçu, ce printemps, les premières injonctions de l'administration régionale. A Mijas, par exemple, un de ces villages de l'arrière-pays andalou devenu une ville de 60 000 habitants sous l'effet de l'urbanisation sauvage, plus de 8 000 maisons, abritant le tiers de la population, sont frappées d'un arrêté de démolition. Que dire de Fuengirola, à quelques kilomètres de là, et des autres stations balnéaires de la Costa del Sol, où l'on se baigne en rangs serrés au pied des barres d'immeubles ?

....

Après en avoir profité, ces petits propriétaires dénoncent le "chaos urbanistique" d'une Espagne confrontée aux dérives de ses années de prospérité. L'urbanisation à outrance des décennies 1990-2000 a surtout fait des dégâts en bordure de mer, sur ces 7 % du territoire national où vit 44 % de la population espagnole et où s'entassent 80 % des 60 millions de touristes.

Entre 1987 et 2006, plus de 50 000 hectares de sol naturel ont été détruits sur une bande de deux kilomètres tout au long des 10 000 kilomètres de côte. Ce qui, converti dans l'unité de mesure du pays, "représente la disparition chaque jour d'une superficie équivalente à huit terrains de football", selon le calcul de Greenpeace Espagne, qui a présenté récemment son dixième rapport annuel sur l'état des côtes.

Faute de règlements d'urbanisme et de contrôles suffisants, les maires ont eu tout loisir de reclasser des zones agricoles ou protégées en terrains constructibles. Ediles locaux, promoteurs et entrepreneurs du bâtiment sont, par centaines, dans le collimateur de la justice, car béton a rimé avec corruption. En 2006, année paroxystique de la bulle immobilière, c'est en Espagne que circulaient plus du quart des billets de 500 euros émis par la Banque centrale européenne.

L'Andalousie aurait déjà bétonné 59 % de son littoral......

Juan Lopez de Uralde, le directeur de Greenpeace, est pessimiste : "Le plus grave est que la tendance se poursuit et que les hommes politiques travaillent dur pour en finir avec l'unique norme qui protège le littoral", lance-t-il. Selon l'ONG, le ballet des grues et des engins de terrassement reprendra dès que la conjoncture le permettra : les terrains déjà "requalifiés" constructibles par les communes permettraient d'accueillir vingt millions de logements supplémentaires.

sarah P.

L'occasion d'avoir une pensée pour notre conservatoire du littoral et son rôle .

Stupidité

Un jour il faut bien que cela s'arrête. Personne n'est obligé de construire sur la plage, pour voir la mer et empêcher le voisin de derrière de voir les vagues ! personne n'est obligé de construire dans les couloirs d'avalanches, le lit des rivières, sur de vieilles galeries de mines ! Faut il être bête ! Ca suffit !

Alain.W.

Corruption est le maitre mot de l'Espagne, depuis plus de 40ans.Comment faire aujourd'hui pour arreter cette ''folie''. L'Espagne du Sud en plus, manque d'eau et on fait venir des millions de touristes. Zappatero a raison mais il est trop tard, il aura du mal a revenir en arriere.

20/07/2010

Encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST)

Maladie de la vache folle (ESB), l’Europe en passe de gagner la bataille


En raison des « succès » remportés par l’Union européenne dans sa lutte contre les EST, dont la maldie de la vache folle, une modification de sa réglementation est désormais envisageable.

Ce document souligne que les modifications des règles en vigueur doivent maintenir les « normes élevées » de l’Union européenne dans les domaines de la sécurité alimentaire et de la protection de la santé humaine et animale, et être « fondée sur de solides données scientifiques ».

John Dalli, commissaire à la santé et à la politique des consommateurs, a déclaré que « L’Union européenne a obtenu des avancées considérables dans son combat contre l’ESB et est enfin sur le point d’éradiquer cette maladie sur son territoire ».

La réglementation pourrait par exemple être modifiée ainsi :

- La liste des MRS (organes pouvant abriter l’agent de l’ESB) de l’Union européenne pourrait être alignée sur les normes internationales de l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE).

 

- L’interdiction de nourrir les porcs, les volailles ou les poissons (des animaux non ruminants) avec certaines farines animales pourraient être supprimées, sans toutefois levée l’interdiction de réutilisation au sein de l’espèce.

- Alors que le nombre de cas positifs de maladie de la vache folle était de zéro en 2009, « l’abattage systématique des cohortes de bovins pourrait prendre fin et les animaux pourraient être vendus aux consommateurs pour autant qu’avant leur entrée dans la chaîne alimentaire, ils soient soumis à un test de dépistage dont le résultat est négatif ».

source actualites-news-environnement

Pour en savoir plus.

18/07/2010

Climat : "Nous avons besoin que les règles du jeu soient fixées équitablement" extraits LEMONDE | 17.07.10

Jeudi 15 juillet, les ministres de l'environnement français, britannique et allemand ont plaidé dans une tribune publiée dans trois quotidiens européens en faveur de l'objectif de 30 % des réductions de CO2.

Quel cap l'Union européenne (UE) va-t-elle se fixer, d'ici à 2020, pour lutter contre le changement climatique ? Une réduction de 20 % de ses émissions de CO2, comme le prévoit le paquet climat-énergie adopté fin 2008 ? Ou poussera-t-elle l'effort jusqu'à 30 % ? Depuis un an, les messages les plus contradictoires sont envoyés. La crise a redonné la main aux ministres de l'économie hostiles à tout effort supplémentaire. Mais jeudi 15 juillet, la publication dans trois quotidiens européens, dont Le Monde, d'une tribune commune des ministres de l'environnement français, britannique et allemand en faveur de l'objectif de 30 %, a relancé le débat.......

 

réactions

MARTIN-DUPONT

Mais pourquoi donc nous parle-t-on dans le Monde, de règles à respecter, alors que la mentalité générale est surtout de s'affranchir des règles, de faire "comme on le sens", de mépriser toute autorité, même légitiment élue, au motif que personne n'est parfait, il faut tout excuser...alors des règles...??? Qui les respectera ?

courte vue

Le Medef n'est pas hostile "par principe" mais uniquement dans la pratique ! Il n'est jamais prêt quand il s'agit de faire un effort (la concurrence est trop terrible, voyez-vous) mais toujours à l'offensive quand il s'agit de tirer avantage d'une décision qui lui est favorable (la "réforme" des retraites, par exemple). Engranger le maximum d'avantages immédiats et ne rien céder à l'avenir de la planète, telle est sa politique.

François F.

Il suffit de voir où Rhodia a fait toutes ses dernières implantations pour comprendre tout l'intérêt et les enjeux des "bons à polluer" Commentaire :des règles oui mais aussi des sanctions financières et politiques en cas de non-respect sinon à quoi cela servira?

Commentaire : des régles oui mais associées à des sanctions financiéres et politiques en cas de non-respect...

01/07/2010

Compte rendu Des députés veulent faciliter l'installation d'élevages de porcs en Bretagne LEMONDE | 29.06.10

Peut-on lutter contre les algues vertes en Bretagne d'un côté et y faciliter de l'autre l'implantation d'élevages de porcs et de volailles, dont la concentration est l'une des causes de l'excès de nitrates dans l'eau... donc des proliférations d'algues ? Le débat promet d'être vif à l'Assemblée nationale, où le projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche est examiné en première lecture à partir de mardi 29 juin.Un amendement du député Marc Le Fur (UMP, Côtes-d'Armor), adopté en commission des affaires économiques, propose en effet d'alléger la réglementation applicable aux installations ou extensions d'élevages. Les écologistes parlent de "déclaration de guerre à la politique environnementale"...

Selon Marc Le Fur, il s'agit "d'harmoniser les seuils nationaux avec les seuils européens, cinq fois moins stricts". Le député pour qui l'élevage français est pénalisé face aux autres pays européens veut ainsi corriger une "distorsion de concurrence" dans le monde agricole, et "simplifier la vie aux élevages de taille moyenne ". Ses propositions sont soutenues par la FNSEA, premier syndicat agricole français, et la chambre d'agriculture de Bretagne, qui parle "d'amendements essentiels", susceptibles de constituer "une réponse concrète aux attentes des agriculteurs" en matière d'allégement administratif.....

Selon les écologistes, les amendements Le Fur sont incompatibles avec le droit communautaire. En effet, une directive de 1985 exige une étude d'impact préalable pour les élevages intensifs dans les zones de "sensibilité environnementale". Or, le régime de déclaration qui prévaudrait jusqu'au seuil de 2 000 places ne prévoit aucune enquête préalable et le préfet ne peut rejeter l'implantation.EXTRAITS LE MONDE

Commentaire d'un lecteur utile : Jean-Michel Lemétayer président de la FNSEA, grand céréalier et défenseur des droits des cochons qui habite dans la banlieue de Rennes. Marc Le fur député de la 3ème circonscription des cotes d’Armor et qui habite à moins de 30mn en voiture du premier. Il n’y a pas que à la tête de l’état que l’entre soi existe. Je mange mon chapeau que dans ce cas la demande est juste bien relayée. Aux journalistes de faire leur travail d’investigation.

12/06/2010

Bruxelles veut assouplir les conditions de cultures d'OGM

La Commission européenne cherche à débloquer les autorisations de cultures d'OGM dans l'Union européenne et, à cette fin, propose de laisser les gouvernements libres de les interdire sur leur territoire. Le commissaire à la santé, John Dalli, chargé de ce dossier sensible, a annoncé cette solution pour sortir de l'impasse et souhaite finaliser rapidement sa proposition pour lui donner une sécurité juridique, a indiqué vendredi 4 juin une source proche du dossier.

Il compte la présenter le 13 juillet, mais n'exclut pas de le faire dès la réunion de la Commission prévue le 7 juillet. Il a entrepris de consulter toutes les parties pour obtenir le plus large consensus. L'organisation Greenpeace, très critique contre "l'indigeste menu OGM concocté par l'apprenti marmiton José Manuel Barroso [président de la Commission européenne]", a salué "le droit pour les Etats et les régions de se déclarer libres d'OGM".

"Mais nous refusons que la Commission utilise cette proposition pour accélerer les autorisations de culture", a déclaré un de ses responsables, Marco Contiero. Trois demandes sont sur la table du commissaire pour les maïs BT 11, du groupe suisse Syngenta, BT 1507, du groupe américain Pionner, et MON 810, de l'américain Monsanto, pour la reconduction de leur autorisation....

extraits le monde

15/05/2010

Kaysersguet : le « lieu d'Europe » ?

Klaus Schumann, ancien directeur général des affaires politiques au Conseil de l'Europe, entre à son tour dans le débat sur le devenir de la villa Kaysersguet et de l'implantation d'un « lieu d'Europe ».

Les Robertsauviens s'inquiètent du devenir du Kaysersguet, belle maison de maître du début du XIXe siècle, propriété municipale à l'angle de la rue Boecklin et de l'allée Kastner.
En mai 2009, lors d'une visite dans le quartier, le maire promet une large concertation en vue d'un projet permettant une utilisation régulière de la villa par les habitants de la Robertsau. Le collectif « Kartier Nord » avait en effet souhaité un projet alliant culture et convivialité pour les quelque 26 000 habitants du quartier qui - selon leurs dires - ne disposeraient pas d'équipement culturel digne de la Robertsau. On a alors évoqué un café avec un théâtre, ou des locaux pour l'école de musique qui doit quitter le collège.
Parallèlement, et depuis de nombreuses années, des associations, des élus, des citoyens souhaitent la création d'une véritable vitrine de l'Europe à Strasbourg, ouverte aux millions de visiteurs annuels de la capitale alsacienne. Strasbourg est devenue capitale européenne grâce à la présence et l'action des multiples institutions européennes.
En référence au projet « Eurodom » porté, il y a une dizaine d'années déjà, par « Strasbourg- Promotion-Evénements », un comité de soutien « Pour un lieu d'Europe à Strasbourg » s'est engagé en faveur de la création d'un lieu d'accueil, de mémoire, de connaissance et d'émergence d'une identité européenne. Ce serait en effet un point d'attraction pour Strasbourg et la région créant ainsi une nouvelle dynamique économique et touristique.

L'Europe « de » et « à » Strasbourg

Le comité de soutien a fait des nombreuses enquêtes auprès des citoyens quant au contenu, au nom et à la localisation du futur lieu d'Europe.
Au conseil municipal du 26 avril 2010 le maire a présenté une communication écrite sur les orientations stratégiques européennes et internationales de Strasbourg. Cette communication souligne la forte dimension européenne de la ville qui mérite d'être plus solidement inscrite dans son paysage urbain. Ceci nécessite un lieu de découverte de l'Europe qui présentera son histoire et qui fera connaître l'action européenne en associant les citoyens et les institutions européennes, le Pôle universitaire et le Pôle européen d'administration publique. La communication parle d'une « Maison de l'Europe » qui a pour mission de doter Strasbourg d'un espace permettant aux citoyens strasbourgeois, touristes et visiteurs de découvrir l'Europe « de » et « à » Strasbourg.
La veille de la réunion du conseil municipal, les DNA annoncent que le maire a décidé que le Kaysersguet deviendra la Maison de l'Europe et que cette décision sur sa localisation est ferme et définitive.
Le lundi suivant, au conseil municipal, l'ensemble des élus accueille très favorablement le principe et la nécessité de créer à Strasbourg un lieu fédérateur qui donnerait visibilité et crédibilité à son statut de capitale européenne. Mais il n'y a pas unanimité sur la localisation et de la dimension nécessaire d'un tel site qui doit être un véritable pôle d'attraction pour des centaines de milliers de visiteurs annuels de la ville.

Le danger d'une « maisonnette de l'Europe »

Il est évident que le Kaysersguet ne répond pas aux exigences symboliques et spatiales d'un lieu d'Europe pour Strasbourg. Il est aussi évident que les Robertsauviens souhaitent que cette villa trouve une affectation au service des citoyens et des visiteurs du quartier européen. Des propositions dans ce sens ont été faites lors du débat au conseil municipal notamment par Robert Grossmann (reprise dans les DNA du 4 mai). Un tel centre pourrait s'ouvrir régulièrement à des manifestations littéraires pour l'ensemble des pays membres du Conseil de l'Europe. Au lieu de vouloir opposer Kaysersguet - lieu d'Europe, il faut prendre en considération leur complémentarité.
Le danger est de faire du Kaysersguet une « Maisonnette de l'Europe », qui ne répondrait pas aux exigences d'une véritable stratégie européenne et internationale pour Strasbourg
, surtout si on tient compte de la remarque du maire : « Ce que l'on dépense ici, on ne pourra pas le dépenser ailleurs », disait-il en 2009.
Mais les budgets à mobiliser sont aussi une fonction des ambitions et des buts qu'on souhaite d'atteindre. Et la création d'un lieu d'attraction dédié à l'Europe n'a rien de budgétairement irréaliste. Avec la création du « Vaisseau », le conseil général a prouvé qu'un lieu de découverte des sciences et des techniques pouvait connaître un véritable succès populaire attirant des centaines de milliers de visiteurs, bien au-delà de la région et des frontières. Strasbourg mérite un « Vaisseau européen », et c'est un projet dont les études sont financées par le contrat triennal 2009-2012 « Strasbourg Capitale Européenne » dont les partenaires sont la Ville, la CUS, le conseil général, la Région et l'État.
La question n'est pas de trouver « à tout prix » une solution pour le Kaysersguet, mais de rendre le rayonnement européen de Strasbourg plus lisible, attirant et accessible au plus grand nombre possible de citoyens européens.

source dna du 15.05.10

13/03/2010

Hedge funds - La CE répond aux critiques de Washington

Geithner se plaint auprès de BarnierCE - le projet n'est pas protectionniste et est cohérent.La GB pourrait faire des concessions.avec les orientations du G20

BRUXELLES, 11 mars (Reuters) - L'Union européenne a défendu son projet de régulation des fonds spéculatifs face aux critiques venues de Washington, en déclarant jeudi que son projet n'était pas protectionniste et était cohérent avec les orientations définies par le G20 pour accroître la transparence des marchés.

Le secrétaire d'Etat au Trésor américain Tim Geithner s'est en effet plaint auprès du commissaire européen au Marché intérieur Michel Barnier au sujet des initiatives d'encadrement des fonds spéculatifs, a indiqué la Commission européenne.

Le porte-parole de Michel Barnier a rejeté ces critiques, affirmant que les dispositions avancées par l'UE n'étaient pas protectionnistes.

"La décision de l'UE d'agir sur les hedges funds est dans le droit fil de la décision du G20 de renforcer la transparence", a indiqué le porte-parole. "Les nouvelles règles concernant les hedge funds ne sont pas discriminatoires envers les acteurs étrangers et ne sont pas protectionnistes", a-t-il ajouté.

Bruxelles souhaite que les investisseurs étrangers, par exemple les hedge funds new-yorkais basés à Londres, soient soumis à une surveillance plus stricte et fassent preuve d'une transparence plus grande.

Mais Washington s'inquiète du fait que de telles exigences risquent d'entraver les efforts des fonds spéculatifs pour attirer l'argent des investisseurs européens.

Cette divergence de vue se manifeste à un moment crucial pour le secteur financier. Des sources proches du dossier ont indiqué à Reuters mercredi que la Grande-Bretagne serait sur le point de faire des concessions à l'Allemagne et à la France, ce qui permettrait aux ministres des Finances de présenter d'un projet de réglementation des hedge funds la semaine prochaine.

Obsevation : sans un contôle RENFORCE DU G20 sur les paradis fiscaux et...les hedge funds...ainsi que sur les instruments financiers dérivés, la crise et la bulle va de nouveau EXPLOSER

04/03/2010

6 milliards d’Euros de subventions de préadhésion versées à la Turquie et silence des médias !

on ne nous dit pas tout

Encore un scandale !!
Le double langage politique
Les paroles d'un côté et la réalité de l'autre

La Cour des comptes européenne au Luxembourg a validé le 22 octobre 2009 un rapport indiquant comment la Commission devra verser plus de 6 milliards d’Euros à la Turquie dans le cadre de sa « pré-adhésion » ! Ce rapport de la Cour des comptes européenne intitulé « La gestion, par la communauté européenne, de l’aide de préadhésion en faveur de la Turquie » a été rendu public le 15 janvier 2010 … Il est pour le moins étrange qu’aucun média « officiel » n’en ait parlé, sans doute parce que la communication de ce rapport au grand public risquait d’être embarrassante à plusieurs niveaux et pas que pour les instances européennes !
lire le détail en cliquant ci-dessous

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/6...

02/03/2010

BRUXELLES Bruxelles impose la culture de la pomme de terre OGM en Europe

BRUXELLES - Pour la première fois depuis douze ans, la Commission européenne a donné mardi son feu vert à la culture dans l'UE d'un produit génétiquement modifié, une pomme de terre de BASF, provoquant la colère des défenseurs de l'environnement et de l'Italie.

Des pommes de terre génétiquement modifiées Amflora de BASF

AFP/Basf

Des pommes de terre génétiquement modifiées Amflora de BASF

"Chaque Etat est libre d'autoriser ou non la culture de cet OGM", a toutefois précisé le commissaire européen chargé de la Santé, le Maltais John Dalli, pour tenter d'atténuer la portée de cette décision controversée dans une Europe où les aliments transgéniques suscitent des craintes pour la santé humaine et l'environnement.

L'Italie, où aucun OGM n'est cultivé, a immédiatement protesté....LIRE LA SUITE  en cliquant sur express

Commentaire  : un scandale de plus qui démontre la collusion sur fond de corruption par les lobbyistes GR...GR. Cela doit cesser..

14/02/2010

12/02/2010 Algues vertes: Europe Ecologie annonce une requête à Bruxelles

ENVIRONNEMENT - Europe Ecologie prépare une requête auprès de Bruxelles pour contraindre l'Etat français à respecter ses obligations en matière de lutte contre les nitrates, à l'origine de la prolifération des algues vertes en Bretagne, a annoncé jeudi Guy Hascoët, tête de liste dans la région. Lire la suite...

 

"Nous préparons une requête devant la Commission européenne pour lui demander d'obliger l'Etat français à respecter ses obligations, a-t-il indiqué. Nous espérons être en mesure d'introduire cette requête avant le 14 mars" (date du premier tour des régionales). Guy Hascoët a regretté que le plan interministériel de lutte contre les algues vertes présenté la semaine dernière ne remettait en rien en cause le système de “co-gestion” de la politique agricole entre l’Etat et les tenants d’un modèle productiviste basé sur l’élevage intensif, considéré comme la principale cause du fléau. “C’est un plan dont la plume a été tenue par le président de la FNSEA”, a t-il dénoncé. "Cela fait 40 ans que l'Etat français s'assoit sur la loi" en ne respectant pas les directives européennes sur la qualité de l’eau, a ajouté Guy Hascoët.

source et extraits libération

(avec AFP)

08/02/2010

Barroso veut imposer la culture des OGM

Le président de la Commission européenne veut relancer le processus d'autorisation de culture de deux OGM controversés au sein de tous les pays de l'UE : le maïs MON 810 et la pomme de terre Amflora.

Quand on parle d'organismes génétiquement modifiés, les opinions de nombre de pays européens se font méfiantes, voire hostiles. Les gouvernements ont dû en tenir compte, de sorte qu'aujourd'hui, les autorisations de culture d'OGM au sein de l'UE sont bloquées. Mais le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, veut relancer le processus pour deux OGM particulièrement controversés. Et ce, très vite après la prise de fonction de sa nouvelle équipe, prévue la semaine prochaine.

"L'autorisation de la culture du maïs MON 810 et de la pomme de terre Amflora est une de ses priorités", confie ainsi, sous couvert de l'anonymat, une source au sein de l'exécutif bruxellois. "Il veut aller vite pour se débarrasser de ce problème qui lui a pourri son premier mandat", confirme un responsable européen. Du côté de la Commission européenne, pour l'instant, on botte en touche : la première réunion de la nouvelle équipe est prévue le 17 février, "mais le programme de travail est encore en cours d'élaboration", a précisé la porte-parole de la Commission, Pia Ahrenkilde Hansen.

D'énormes intérêts financiers

, attend le renouvellement de l'autorisation pour la culture du MON 810, seul OGM cultivé à ce jour dans l'UE, et BASF bataille pour sa pomme de terre. D'énormes intérêts financiers sont en jeu. BASF estime entre 30 et 40 millions d'euros par an les revenus dégagés par Amflora, si sa culture est autorisée. Or, souligne un responsable européen, "Barroso ne raisonne qu'en termes de marchés et de relations commerciales. Il se fonde sur les avis scientifiques qui disent que ces OGM ne présentent pas de risques pour la santé, mais ne se préoccupe pas des possibles conséquences à long terme sur l'environnement".

Le départ de Stavros Dimas, commissaire à l'Environnement opposé à la culture des OGM, facilite la tâche à José Manuel Barroso. Mais il doit tenir compte des réticences des Etats. A ce jour, six pays, dont la France et l'Allemagne, ont interdit la culture du MON 810 et onze Etats ont demandé à pouvoir interdire toutes les cultures d'OGM. Le président de la Commission européenne a subi un revers politique l'an dernier lorsque 22 pays ont voté contre sa demande de faire lever les interdictions, et les gouvernements européens sont aujourd'hui très réticents à autoriser les produits OGM en raison de l'opposition de leur opinion, inquiète de leur possible toxicité. D'où ce commentaire d'un diplomate : "Nous attendons de voir comment il compte s'y prendre".

source le post

Par TF1 News (Avec agence) le 08 février 2010 à 11:10

commentaire : soyons très...très vigilants avec tous ces lobbyistes qui gqngtènent avec notre argent les autorités eiropéennes de Bruxelles

05/02/2010

Environnement : la Commission européenne favorable à la création d'une agence des déchets

La Commission européenne a jugé nécessaire, lundi 1er février, de créer une agence européenne des déchets, chargée de veiller à une meilleure mise en oeuvre de la législation et d'améliorer la gestion des déchets dans de nombreux pays où les infrastructures sont inadéquates ou inexistantes. Chaque année, l'Union produit 2,6 milliards de tonnes de déchets, dont 90 millions sont classées comme dangereuses. Or, selon la Commission, le déversement illégal reste une pratique répandue. Une série de 10 000 inspections sur des transports et plusieurs centaines de contrôles auprès d'entreprises ont mis en évidence que les transferts de déchets étaient illégaux dans 19 % des cas. Cette agence serait également chargée d'examiner la conformité des systèmes d'inspection mis en place par les Etats membres.

source Lemonde Jean-Pierre Stroobants

Commentaire : une très bonne nouvelle pour structurer cette filière

21/01/2010

Compte rendu Un mois après Copenhague, les Vingt-Sept restent divisés sur le climat

En ce qui concerne le climat, l'Union européenne (UE) est dans le bourbier : la réunion des ministres de l'environnement à Séville, vendredi 15 et samedi 16 janvier, a montré que, pour leur première réunion après la conférence sur le climat de Copenhague en décembre 2009, les responsables étaient incertains et hésitants.....

A Séville, les ministres ont surtout discuté de l'offre de réduction des émissions de gaz à effet de serre que pourrait faire l'Europe. Faut-il rester à l'objectif de réduction de 20 % en 2020, ou pousser à 30 %, pour tenter de débloquer les négociations dans la perspective de la réunion au Mexique, en décembre ?...

Les pays européens devront cependant, pour se conformer à "l'accord de Copenhague", présenter, le 31 janvier, le chiffre de leurs engagements de réduction des émissions.....l'accord de Copenhague, qui n'a été signé que par 26 pays, n'a pas de valeur juridique. Il ne précise pas la façon dont ces plans doivent être présentés.

....l'ONU reste le seul cadre formel dans lequel se poursuit la discussion internationale.

Hervé Kempf Extraits LE MONDE | 18.01.10 |

Commentaire : le point de vue d'Hervé KEMPF est pertinent. Il reste en effet beaucoup de points obscurs sachant que seulement 26 pays ont signé un accord flou à minima sur les 186 pays présents... Si les Européens signent pour une réduction de 30%, quelles mesures  seront prises pour éviter que nos entreprises situées dans l'Union Européenne ne soieent pas plus pénalisées par rapport aux pays peu regardants en la matière ?

 

 

03/01/2010

En Suède, la taxe carbone est passée à 109 euros la tonne

Stockholm Correspondance (en rouge et gras l'essentiel et lire le commentaire en vert)

Souvent citée en exemple lors des débats sur la taxe carbone, la taxe suédoise prévoit aussi de généreuses dérogations pour les entreprises. .....le patronat suédois ne s'oppose plus à cette taxe carbone. "La taxe carbone n'est pas trop un obstacle à la croissance, mais il faut rappeler que c'est parce que l'industrie bénéficie d'une réduction de 79 % de la taxe carbone par rapport à ce que paient les foyers, dit Torbjörn Spector, expert de la fiscalité de l'énergie à Svenskt Näringsliv, l'organisation patronale. Il faut que les industries exposées à la concurrence internationale conservent cet avantage sous peine d'être pénalisées." Cet argument est particulièrement important pour la Suède, qui compte de très nombreuses multinationales par rapport à la taille de sa population et est donc très dépendante de ses exportations.

La satisfaction est la même du côté du gouvernement de centre-droit où l'on répète que cette taxe ne gêne en rien la croissance : en vingt ans, les rejets de gaz à effet de serre ont été réduits de 9 % quand, dans le même temps, la croissance a augmenté de 48 %. D'après les estimations du ministère des finances, les émissions suédoises de CO2 auraient été 20 % plus élevées en 2010 sans la taxe carbone.

....FIDÈLES À LEUR PRINCIPE

Outre son coût bien plus élevé et sa générosité pour les entreprises, la taxe suédoise n'introduit pas de différence tarifaire en fonction de critères sociaux et géographiques. A cet égard, les Suédois sont fidèles à leur principe général très peu favorable aux dérogations fiscales.

........ La taxe carbone a provoqué la quasi-disparition des chauffages urbains au fioul. Le gouvernement suédois met en avant que la Suède compte parmi les pays de l'UE avec les plus faibles rejets de CO2 (6,7 tonnes par habitant et par an contre 9,3 tonnes pour la moyenne de l'UE à 27).

Durant sa présidence qui s'est achevée le 31 décembre, la Suède avait tenté de plaider en faveur d'une taxe carbone à l'échelle européenne. C'était pour Stockholm une façon parmi d'autres de tenter d'arriver au sommet de Copenhague avec une proposition forte et crédible. Les Suédois avaient pris soin de préciser qu'il ne s'agirait pas d'une taxe harmonisée et que chaque pays, sur le principe de la TVA, en resterait maître. La proposition est restée lettre morte pour l'instant.

Olivier Truc

24/10/2009

Bientôt une Irlande officiellement sans OGM ?

par Christophe Noisette, Le gouvernement irlandais vient de déclarer publiquement qu’il allait proclamer son pays en entier « Zone sans OGM » et qu’il souhaitait « optimiser l’avantage compétitif de l’Irlande comme pays sans OGM en introduisant un logo volontaire »sans OGM« , à l’instar de ce que le gouvernement allemand a mis en place ».
Il ne s’agit pour l’instant que d’une déclaration politique, car le gouvernement n’a pas évoqué le dépôt de la clause de sauvegarde auprès de la Commission européenne, clause qui interdirait précisément la culture du maïs Mon810, la seule plante transgénique autorisée à la culture dans l’UE

source octobre 2009 infogm

15/10/2009

Energie nucléaire ...Cadarache: "scandaleux" (Jouanno)

cadarache.jpgL'incident sur le site nucléaire de Cadarache (Bouches-du-Rhône) est "scandaleux" et il est "inadmissible" que le gouvernement ait été informé si tardivement, a jugé aujourd'hui la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Chantal Jouanno.

"Il est totalement anormal que sur cette filière que l'on dit extrêmement contrôlée, on découvre que la comptabilité est mal tenue, qu'on ne sait pas exactement combien il y a (de plutonium) et surtout qu'on en soit informé si tardivement", a déclaré sur RTL Mme Jouanno, qui se dit "stupéfaite et même scandalisée".

"Il est inadmissible que Jean-Louis Borloo (le ministre du Développement durable, ndlr) n'ai pas été informé depuis juin", date à laquelle 22 kilos de plutonium ont été découverts dans un atelier en cours de démantèlement, au lieu des 8 kg estimés....

source extrait et consulter tout l'article en cliquant sur figaro 15/10/09

Commentaire : ce n'est des têtes qui doivent tomber mais bien comprendre que le plutonium est la matière la + dangereuse au monde pour l'homme et donc sortie du nucléaire par le haut en maintenant provisoirement ces centrales tout en accélérant très vite les énergie alternatives avec des financements euopéens conséquents (Plan Marshall Terre) [il en va de notre survie] car :

Le plutonium est un émetteur de rayonnement alpha, type de rayonnement facilement arrêté par les parois fines, y compris par la peau. Cependant, s'il est inhalé ou ingéré, il irradie directement les cellules des organes qui sont en contact avec lui (ou qu'il a pénétré). Il peut alors affecter leur noyau et l'ADN et provoquer des cancers. Son activité interne est d'autant plus dangereuse qu'une part importante du plutonium absorbé par l'organisme s’y fixe durablement.

source wikipedia

02/10/2009

Autoroutes : limitation de vitesse à 110 km/h participez au sondage

Trés bonne mesure A ETENDRE A LA FRANCE ENTIERE, voire A promouvoir au niveau EUROPEEN.

Sans compter la réduction des émissions à effet de serre de 6%, signalons une diminution notable des accidents de la route de ...20% alors que le gain en temps est minime. Toute mesure est bonne à prendre surtout si elle ne coûte rien. Nous ne sommes donc en désaccord sur ce point avec la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Chantal Jouanno.

Participez   en cliquant sur sondage

Plusieurs membres du gouvernement, dont la secrétaire d’Etat à l’Ecologie Chantel Jouanno, ont écarté hier la possibilité de généraliser, à court terme, la limitation de vitesse à 110 km/h aujourd’hui appliquée sur certains tronçons d’autoroutes, telle l’A31. « Ce n’est pas une mauvaise idée mais ce n’est pas LA mesure majeure qui nous permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ce n’est pas la plus importante», a notamment expliqué Jouanno.
source lerépublicainlorrain

Depuis 7 heures ce matin, les automobilistes lorrains doivent lever le pied. Dans la moitié des autoroutes de cette région, la vitesse maximale autorisée est ramenée à 110 km/h à titre d'expérimentation. La mesure «n’est pas une mauvaise idée» pour la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Chantal Jouanno, «mais ce n’est pas la priorité. Ce qu'il faut c'est réduire globalement la vitesse», a-t-elle déclaré sur RMC.

Selon elle, passer de 130 à 110 km/heure permet cependant de limiter les émissions de gaz à effet de serre (responsables du réchauffement climatique) de 6%

source 20minutes

06/07/2009

Bisphénol A : le grand bazar des biberons en plastique

extraits slate lundi 6 juillet 2009

La présence de bisphénol dans les biberons français n'a pas encore conduit la France à les interdire.

Rebondissement symptomatique dans l'affaire du bisphénol, cette substance présente dans les matières plastiques utilisées comme récipients alimentaires: le Canada a, vendredi 27 juin, décidé d'interdire la commercialisation des biberons en plastique rigide contenant du bisphénol A (BPA). «Nous sommes le premier pays au monde à proposer un règlement qui interdit les biberons en polycarbonate contenant du BPA, a déclaré Leona Aglukkaq, ministre canadienne de la Santé. Nous voulons donner l'assurance aux parents qu'ils peuvent nourrir sans  crainte leurs nouveau-nés et nourrissons au biberon.» Le ministère canadien de la santé reconnaît que les taux d'exposition des nouveau-nés et des nourrissons au BPA ne sont pas assez élevés pour être dangereux. Toutefois, par mesure de précaution, il a décidé d'interdire les biberons en plastique car «certaines études ont soulevé des doutes quant aux effets possibles de faibles doses».

Pourquoi la France, elle qui a inclus le principe de précaution dans sa Constitution, n'a-t-elle pas encore fait de même? Cela pourrait ne pas tarder. Il y a quelques jours à l'Assemblée nationale le député (PS)  Gérard Bapt, président du groupe d'études parlementaires «Santé environnementale», interrogeait sur ce sujet Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie. «Nous devons être extrêmement vigilants sur les effets de cette substance sur les nourrissons, a-t-elle répondu. Au dernier G8 Environnement, le Japon et les Etats-Unis ont présenté des études qui rejoignent celles effectuées au Canada et en Norvège sur l'impact du BPA sur les enfants.»

Certes, mais encore? Chantal Jouanno a indiqué qu'elle souhaitait voir l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) «rendre un nouvel avis intégrant bien les dernières études sur le BPA». Une annonce aussitôt saluée par le «Réseau environnement santé» comme dans les milieux écologistes.

La science et «les faibles doses»

Pour Gérard Bapt, «les données scientifiques s'accumulent et on dispose aujourd'hui de plusieurs centaines d'études qui, à près de 90%, concluent à un effet». Médecin et spécialiste de cardiologie, Bapt est un militant convaincu et particulièrement actif. Il vient de prendre un arrêté interdisant la vente et l'utilisation de biberons contenant du BPA dans la commune de Saint-Jean  (Haute-Garonne) dont il est le maire. Interdire la vente, certes, mais comment interdire l'utilisation des biberons déjà vendus? Pour partie en remplaçant «l'ensemble des biberons des crèches associatives». Pour entre en vigueur l'arrêté du maire doit recevoir l'aval préfectoral.

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