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13/03/2010

Hedge funds - La CE répond aux critiques de Washington

Geithner se plaint auprès de BarnierCE - le projet n'est pas protectionniste et est cohérent.La GB pourrait faire des concessions.avec les orientations du G20

BRUXELLES, 11 mars (Reuters) - L'Union européenne a défendu son projet de régulation des fonds spéculatifs face aux critiques venues de Washington, en déclarant jeudi que son projet n'était pas protectionniste et était cohérent avec les orientations définies par le G20 pour accroître la transparence des marchés.

Le secrétaire d'Etat au Trésor américain Tim Geithner s'est en effet plaint auprès du commissaire européen au Marché intérieur Michel Barnier au sujet des initiatives d'encadrement des fonds spéculatifs, a indiqué la Commission européenne.

Le porte-parole de Michel Barnier a rejeté ces critiques, affirmant que les dispositions avancées par l'UE n'étaient pas protectionnistes.

"La décision de l'UE d'agir sur les hedges funds est dans le droit fil de la décision du G20 de renforcer la transparence", a indiqué le porte-parole. "Les nouvelles règles concernant les hedge funds ne sont pas discriminatoires envers les acteurs étrangers et ne sont pas protectionnistes", a-t-il ajouté.

Bruxelles souhaite que les investisseurs étrangers, par exemple les hedge funds new-yorkais basés à Londres, soient soumis à une surveillance plus stricte et fassent preuve d'une transparence plus grande.

Mais Washington s'inquiète du fait que de telles exigences risquent d'entraver les efforts des fonds spéculatifs pour attirer l'argent des investisseurs européens.

Cette divergence de vue se manifeste à un moment crucial pour le secteur financier. Des sources proches du dossier ont indiqué à Reuters mercredi que la Grande-Bretagne serait sur le point de faire des concessions à l'Allemagne et à la France, ce qui permettrait aux ministres des Finances de présenter d'un projet de réglementation des hedge funds la semaine prochaine.

Obsevation : sans un contôle RENFORCE DU G20 sur les paradis fiscaux et...les hedge funds...ainsi que sur les instruments financiers dérivés, la crise et la bulle va de nouveau EXPLOSER

16/04/2009

Le G20 a tué le Grenelle Sous la pression de la Chine, la cause écologiste a été remisée à plus tard... à la reprise.

Rnvironnement économique

par Eric Le Boucher 09.04/09

Le grand vainqueur du sommet de Londres a été Hu Jintao, le président chinois. Les caméras se sont arrêtées sur Barak Obama qui était attendu sur tous les fronts pour sa première sortie internationale : l'économie à Londres, l'ordre mondial à Strasbourg, les armes nucléaire à Prague et, enfin, l'islam et la Turquie.

G20.jpg

A Londres, le président américain n'a pourtant rien obtenu, comme l'a souligné la presse américaine. Il réclamait une relance plus forte des Européens mais Mme Merkel a refusé, suivie aveuglément par M. Sarkozy. Barak Obama a du, en revanche, accepter de signer des engagements, certes encore vagues, sur la régulation du système financier mondial. Ce sujet voulu par les Européens, n'était pas considéré comme prioritaire par Washington et il ne figurait d'ailleurs pas à l'ordre du jour la veille de la rencontre, le mercredi 1er avril, comme l'a révélé Christine Lagarde, la ministre française de l'économie sur RTL dimanche 5 avril.

Hu Jintao, lui, n'est pas du genre à céder. La liste de ses victoires obtenues à Londres est grande.
D'abord le Tibet. Nicolas Sarkozy a du manger son chapeau, à nouveau, devant le président Chinois et s'engager à ne jamais soutenir l'indépendance de cette région chinoise. On peut papier qu'il n'en a pas fini avec cet indigeste dossier... Mais il n'est pas le seul. Pour la première fois, la Grande-Bretagne a dû reconnaître que le Tibet faisait partie de la Chine et qu'il était «contrôlé» par Pékin. Ce n'est pas encore admettre la «souveraineté» chinoise, mais M.Hu peut être content.

Ensuite, la liste des paradis fiscaux. Il a suffit que la Chine énonce de très vagues promesses de donner des informations à l'OCDE pour que les places off-shore de Macao et HongKong soient retirées de la fameuse liste «grise», celle des pays qui disent coopérer mais dont on attend des preuves. Et dès le lendemain, pour que l'on mesure bien la faible portée de cet engagement, Pékin faisait savoir qu'elle s'interrogeait sur la légitimité d'une organisation, l'OCDE, dont elle ne fait pas partie. C'est dire que nous sommes dans l'hypocrisie diplomatico-économique la plus complète. M.Hu peut être content.

Ensuite le protectionnisme.....................................................

Lire la suite sur : http://www.slate.fr/story/3387/le-g20-tu%C3%A9-le-grenelle

Commentaires : les illusions perdues sont là maintenant. Tout le reste n'est que rideau de fumée pour attraper les bobos, les gogos, et les bien-pensants

15/04/2009

G 20 : les paradis fiscaux restent bien protégés


Le Sommet de Londres ne résoud pas le problème que posent les paradis fiscaux aux pays pauvres.

CCFD-Terre solidaire - 3 avril 2009

 

Pour le CCFD-Terre Solidaire, qui demande de longue date une liste exhaustive des paradis fiscaux, les listes de l’OCDE publiées à l’issue du G20 relèvent plus du compromis diplomatique que de l’évaluation objective. Pour Antoine Malafosse, délégué général du CCFD-Terre Solidaire, « cet exercice ne résout en rien le fléau que représentent les paradis fiscaux pour les pays pauvres, qui sont les grands oubliés de ce G20 ».

L’OCDE a publié hier soir, à l’issue du G20, 4 listes de territoires : noire, gris foncé, gris clair et blanche[1]. Pour le CCFD-Terre Solidaire, le principe même de dresser plusieurs listes est bienvenu, car les paradis fiscaux n’ont pas tous la même dangerosité. Ces différentes listes peuvent encourager chaque territoire à améliorer ses pratiques pourvu qu’elles s’accompagnent de mesures graduelles de sanction. Mais les listes publiées hier présentent plusieurs problèmes :

· Les pays pauvres laissés pour compte

Pour figurer sur la liste blanche de l’OCDE, qui regroupe 30 pays riches, il suffit de signer des conventions fiscales d’échange d’information avec 12 pays. Autrement dit, une fois que la France, l’Allemagne et les principaux pays riches auront obtenu les informations qu’ils veulent, les paradis fiscaux seront considérés comme fréquentables ! Les pays en développement, qui voient chaque année 900 milliards de dollars s’envoler illicitement vers les paradis fiscaux, peuvent toujours attendre.

· Une liste blanche trop remplie

Les tractations ont duré toute la journée hier. Pour Jean Merckaert, spécialiste des paradis fiscaux au CCFD-Terre Solidaire, « Cette liste est le fruit d’un compromis diplomatique, car chaque pays du G20 a veillé à protéger ses dépendances. C’est toujours mieux que les 3 noms qui restaient sur l’ancienne liste de l’OCDE, mais le fait de mettre Jersey, la Barbade ou l’île Maurice sur la liste blanche et d’épargner Hong-Kong, la City de Londres ou l’Etat du Delaware aux Etats-Unis enlève toute crédibilité à l’exercice ».

· Une approche tronquée des paradis fiscaux

Il existe des paradis fiscaux, des paradis judiciaires et des paradis règlementaires. Chaque catégorie a fait l’objet d’une liste, par le passé, par des institutions distinctes (respectivement, l’OCDE, le GAFI et le Forum de stabilité financière). Or, ces différents cercles se regroupent largement et les ministres des Finances du G20 avaient ouvert la porte à une approche globale du problème. Pour Jean Merckaert, « en confiant la liste à l’OCDE, le G20 reconduit une approche tronquée des paradis fiscaux. On leur demande de coopérer avec le fisc étranger, mais pas avec la justice ! »

· Les critères de l’OCDE sont incomplets

Les critères de coopération fiscale de l’OCDE sont incomplets. Ils focalisent sur le secret bancaire, qui est un vrai problème, mais oublient que l’opacité peut prendre d’autres formes (trusts, fondations…). Ils exigent l’échange d’information « à la demande », et non de façon automatique (comme le prévoit la directive européenne sur l’épargne). Ce modèle est peu efficace : liée aux Etats-Unis par ce type de convention depuis 2005, Jersey n’a accepté de renseigner l’administration fiscale américaine que dans 4 cas, qui étaient déjà de notoriété publique.


[1] Cf. http://www.oecd.org/dataoecd/38/14/.... Dans les nuances de gris, l’OCDE différencie les « paradis fiscaux » des « autres places financières ».

Source : http://www.ccfd.asso.fr/ewb_pages/d...

00:52 Publié dans éthique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : g20, parais fiscaux |  Facebook |