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24/01/2011

L'Union européenne devrait durcir ses règles sur les OGM

Les institutions européennes accélèrent le pas sur le dossier des organismes génétiquement modifiés (OGM) : lundi 24 janvier, la centriste Corinne Lepage, vice-présidente de la commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire du Parlement européen, remet le rapport d'examen d'une importante proposition de la Commission européenne.

Celle-ci, en juillet 2010, a proposé de permettre aux États d'interdire la culture des plantes transgéniques sur leur territoire. Par ailleurs, la révision des procédures d'évaluation des risques liés aux OGM avance rapidement : en mars, des débats publics discuteront des lignes directrices que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publiées en novembre 2010. Enfin, la Commission doit diffuser en février un rapport attendu de longue date sur les conséquences socio-économiques des OGM....

Dans son rapport, Mme Lepage soutient la proposition de M. Dalli, à condition de renforcer les droits des États : "Il faut introduire explicitement la possibilité d'interdire les OGM pour des raisons environnementales autres que celles étudiées par l'EFSA", dit-elle, "notamment en ce qui concerne la biodiversité". De même, "les États doivent pouvoir invoquer les impacts socio-économiques des OGM sur l'agriculture biologique ou conventionnelle".

La Commission ira dans ce sens et va publier une liste des raisons que pourront invoquer les Etats....

Enfin, les règles relatives au conflit d'intérêts seront renforcées : l'EFSA a été vivement critiquée sur ce point, notamment en septembre 2010 lorsqu'il est apparu que la présidente de son conseil d'administration, Diana Banati, participait à un lobby agroindustriel, l'International Life Sciences Institute (ILSI) (Le Monde du 30 septembre 2010). extraits lemonde

Commentaire : espérons enfin que le bon sens va l'emporter sur les appétits croissants des agro-industriels plus motivés par des profits immédiats que la santé future de nos concitoyens et la pression accrue par voie diplomatique des USAmalgré les résultats désastreux dans leurs prpores pays (voir article publié il y a quelques mois sur ce site)

18/01/2011

Enquête Questions sur l'innocuité des amalgames dentaires

Faut-il avoir peur des amalgames dentaires ? Destinés à soigner les caries, ils sont composés à 50 % de mercure, une substance toxique. La majorité des Français vit donc avec du mercure dans la bouche, appelé à tort "plombage", sans forcément le savoir. Aujourd'hui, les amalgames dentaires sont pointés du doigt par des médecins et des patients qui les accusent d'être à l'origine de certaines maladies neurologiques (Alzheimer) ou auto-immunes (sclérose en plaques). Le docteur Michèle Panetier, dentiste à Paris, n'en utilise plus depuis au moins quinze ans. "Par principe de précaution, je préfère ne pas en poser à mes patients", dit-elle.

Certains pays comme la Suède en 2010, ou la Norvège, le Danemark et l'Allemagne ont interdit ou restreint leur utilisation. Pas la France. La Commission européenne devrait rendre un avis fin mars sur la question. Mandatée par la Commission, la société Bio Intelligence Service (Biois) a préconisé, dans un rapport mis en ligne en juillet 2010 (Mercury.biois.com), l'abandon de l'utilisation du mercure dans les soins dentaires pour les pays de l'Union européenne.

"Le fait d'avoir des métaux lourds en bouche est source de toxicité, ce qui, chez certains patients prédisposés génétiquement, peut accroître le risque de maladies comme la sclérose en plaques", alerte le neurologue Bernard Aranda, qui se déclare "plutôt favorable à leur retrait" et demande toujours à ses patients atteints de sclérose en plaques s'ils ont des amalgames.

"La première mesure à prendre est d'interdire les amalgames , tranche Marie Grosman, professeure agrégée en sciences de la vie et conseillère scientifique de l'association Non au mercure dentaire et membre du Réseau environnement Santé (RES). Il faut se préoccuper des matériaux que les dentistes nous mettent en bouche : la mise en place de tests de toxicité devrait garantir leur innocuité et leur bio-compatibilité. Cela exclurait aussitôt le mercure, qui cumule les effets toxiques avérés et qui est pourtant remboursé par la Sécurité sociale !" Selon Marie Grosman, "le mercure traverse le placenta puisque l'on retrouve du mercure d'origine dentaire dans le cordon et dans les organes du foetus".

"Comme pour toutes les maladies d'origine environnementale où l'exposition à des cocktails de substances toxiques se fait à faible dose, la question du lien de causalité entre une exposition au mercure dentaire et la survenue de pathologies est délicate à établir", rappellent plusieurs associations, dont RES, WWF France et Générations Futures.

Pour autant, pour les personnes qui ont un amalgame dentaire dans la bouche, pas la peine de se précipiter pour aller se le faire enlever. "Une dépose non précautionneuse peut s'avérer dangereuse en raison de la quantité de mercure qu'elle peut libérer en peu de temps", prévient Marie Grosman.

"Les 40 000 dentistes français en utilisent de moins en moins pour deux raisons : les remous autour du mercure les ont incités à adopter le principe de précaution, et pour des raisons esthétiques", nuance le professeur Michel Goldberg, porte-parole de l'Association dentaire française (ADF) et chercheur à l'Inserm. Le recours aux amalgames dentaires diminue aussi car le nombre moyen de caries par personne a été pratiquement divisé par quatre ces vingt dernières années.

En 2005, un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) avait conclu à l'innocuité des amalgames. Trois ans plus tard, la ministre de la santé Roselyne Bachelot assurait devant les sénateurs que "les doses de mercure libérées dans l'organisme par l'amalgame dentaire sont infimes et très en deçà des seuils auxquels des effets toxiques pourraient être observés". La ministre avait ajouté : "On ne connaît pas un seul cas avéré d'intoxication mercurielle d'un patient par les amalgames dentaires."

Dans un rapport publié en 2009, la Caisse nationale de l'assurance-maladie des travailleurs salariés (Cnamts) se veut tout aussi catégorique : "L'amalgame dentaire, malgré la présence de mercure, ne présente pas de risques majeurs pour la santé des patients."

Malgré tous ces rapports rassurants, des mesures de précaution ont été prises ces dernières années. Le mercure en vrac a été interdit au profit du mercure en capsules prédosées. Depuis 1998, les professionnels doivent s'équiper de séparateurs d'amalgames pour éviter le rejet des déchets d'amalgame, qui représentent un risque toxique élevé. Enfin, l'Afssaps les déconseille aux femmes enceintes ou qui allaitent et aux personnes souffrant de troubles rénaux.

"Il n'y a pas de risques pour la santé", assure le docteur David Siarri, dentiste à Paris, qui concède dans le même temps utiliser "très peu d'amalgames dentaires, seulement dans certains cas. Et j'explique toujours aux patients les différentes méthodes".

Quelles sont, justement, les alternatives aux amalgames dentaires ? De l'avis des spécialistes, les inlays, en céramique et chimiquement neutres, représentent la meilleure solution. Problème : contrairement aux amalgames, ils sont très mal remboursés par la Sécurité sociale.

Les autres solutions comportent également leurs risques pour la santé. "Plus de 40 substances peuvent entrer dans la composition des matériaux alternatifs, ce qui augmente les risques potentiels de composés allergéniques, mutagènes, cancérigènes ou autres", indique la revue de l'ADF. "Les résines libèrent des monomères libres qui peuvent attaquer la gencive et la pulpe dentaire", précise le docteur Goldberg.

"La technologie dentaire évolue très vite. On parle beaucoup des amalgames, mais il faut être vigilant avec tous les matériaux utilisés en dentisterie", souligne son collègue David Siarri. Alors, que faire ? "Il n'y a pas de panacée, estime le docteur Goldberg. Le vrai travail de fond à faire est la prévention de la carie." source lemonde

17/01/2011

Essais OGM « Un intérêt public certain » selon la cour d’appel

Un policier effectuant des relevés après le fauchage de 70 plants de vignes OGM, en août dernier à Colmar. Archives Jean François Frey

zoom

 

La cour administrative d’appel de Nancy a annulé le jugement du tribunal administratif de Strasbourg saisi par Alsace Nature et France Nature Environnement. En 2009, il avait considéré que l’autorisation accordée à l’Institut national de la recherche agronomique de Colmar pour cultiver des vignes génétiquement modifiées n’était pas légale.

Pour Jean Masson, président de l’Inra de Colmar, « ce n’est pas une victoire ; cette décision replace la vérité où elle mérite de l’être ». Dès 2005, le tribunal administratif avait été saisi par Alsace Nature et France Nature Environnement qui estimaient illégale l’autorisation du ministère de l’Agriculture donnée à l’Inra pour mener à bien un programme de recherche portant sur une maladie virale touchant les vignobles, le court-noué, en utilisant des porte-greffes génétiquement modifiés.

France Nature Environnement considérait, notamment, que le ministre de l’Agriculture n’était pas compétent pour délivrer une telle autorisation, que le principe de précaution n’avait pas été respecté et que l’avis de la commission biomoléculaire n’était pas régulier. La cour d’appel de Nancy en a jugé autrement ; le ministre de l’Agriculture « était bien compétent pour signer seule la décision litigieuse ». Elle juge que « l ’absence de consultation du comité de biovigilance est inopérant », compte tenu de l’absence de réglementation en la matière, qu’aucune étude d’impact préalable n’était nécessaire et que l’information du public a bien été respectée. La Cour conclut ainsi que « l’expérimentation qui a pour objectif la préservation d’une ressource naturelle et l’amélioration de la compétitivité de la filière agricole présente un intérêt public certain » et que « l’expérimentation ne présente pas de risque pour l’environnement ». France Nature Environnement devra verser 2000€ à l’Inra.....extraits l'alsace

article de l'Agence France presse sur le même sujet :


La culture expérimentale de vignes OGM en Alsace, menée de 2005 jusqu'à leur destruction par des militants en 2009-2010, était légale, vient d'estimer la Cour administrative d'appel de Nancy, infirmant ainsi un jugement préalable, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
L'Institut national de recherche agronomique (Inra) avait planté en 2005, en plein air sur un terrain jouxtant son centre de recherche de Colmar, des porte-greffes de vigne génétiquement modifiés pour résister à la maladie du court-noué.
Des associations écologistes, France Nature Environnement et Alsace Nature, avaient saisi la justice pour faire interdire cette expérimentation.
Le tribunal administratif de Strasbourg leur avait donné raison en septembre 2009: il avait estimé que l'expérience méconnaissait les règles européennes, notamment en ce qu'elle ne prévoyait pas la transmission des résultats aux autorités compétentes.

Mais la Cour d'appel de Nancy a intégralement rejeté cette analyse, considérant que l'Inra avait respecté l'ensemble des obligations nationales et européennes ainsi que le principe de précaution.
Lors de l'audience, le 29 novembre dernier, Jean Masson, le directeur de l'Inra de Colmar, avait précisé que ses recherches étaient menées «sans but commercial» et qu'elles étaient destinées à fournir des informations à la science.
Ces péripéties judiciaires surviennent alors que les plants de vignes controversés n'existent plus: ils ont été détruits, d'abord partiellement en septembre 2009 par un militant anti-OGM, Pierre Azelvandre, puis totalement en août 2010 par 62 faucheurs volontaires.

La Cour d'appel de Colmar doit rendre lundi sa décision dans la première affaire d'arrachage: une peine de prison avec sursis a été requise contre M. Azelvandre, qui n'avait écopé que d'une simple amende de 2.000 euros en première instance.

Commentaire : légale ou pas, on ne veut pas de ces éssais EN PLEIN CHAMPS

16/01/2011

Tétine avec ou sans bisphénol A : même danger

Estelle Vereeck, Docteur en chirurgie-dentaire, auteur d'ouvrages sur les dents parus aux éditions Luigi Castell

 

Tétine avec ou sans bisphénol A : même danger Composé chimique entrant dans la composition des plastiques, le bisphénol A est, d'après de récentes études scientifiques, un perturbateur endocrinien, c'est à dire qu'il peut perturber la production hormonale, ce qui peut conduire à la survenue de certains cancers, comme le cancer de la prostate ou du sein, et aussi à une puberté précoce, au surpoids, au diabète, à l’hyperactivité, à des difficultés de procréation et à un affaiblissement du système immunitaire.

Pour cette raison, il est recommandé de choisir des biberons sans bisphénol A. Cependant, le bisphénol A est présent dans de nombreux produits d'usage courant (revêtement intérieur des canettes en aluminium pour sodas, par exemple). En puériculture, le bisphénol A entre également dans la composition des sucettes ou tétines.

Tétine avec ou sans bisphénol A = même danger

Une contamination par le bisphénol A n'est pas le seul danger que fait courir l'emploi des tétines.

Quelle que soit sa forme et le matériau dans lequel elle est fabriquée, autrement dit qu'elle soit "bio" ou pas, toute tétine ou sucette perturbe la posture de la langue et l'évolution de la déglutition en forçant la langue à prendre une position basse dans la bouche. La sanction d'un usage prolongé sera donc toujours et inévitablement le même : palais étroit et malocclusion qui en découle*. La tétine, avec ou sans bisphénol A, représente le même danger pour le développement des mâchoires : une voie royale pour la genèse des malocclusions qui nécessiteront par la suite de longs et coûteux traitements d'orthodontie.

Précisons que, contrairement aux allégations des fabricants soucieux de rassurer les parents et de faire la promotion de leurs produits, il n'existe aucune tétine physiologique permettant d'éviter l'apparition de troubles orthodontiques suite à l'usage prolongé d'un tel dispositif.

La vraie solution intelligente et écologique respectant le développement de l'enfant, consiste donc à se passer de tétine qu'elle contienne du bisphénol A ou pas.

* Le mécanisme d'apparition d'une malocclusion générée par une position basse de la langue est expliqué dans Orthodontie, halte au massacre, ainsi que les solutions curatives et préventives. source holodent


15/01/2011

Dans la Somme, la ville de Montdidier développe le premier parc éolien communal

Vendredi 14 janvier devait être inauguré le parc éolien de la ville de Montdidier, située à 35 kilomètres d'Amiens (Somme). L'événement serait banal s'il ne s'agissait du premier parc public développé par une collectivité locale. "Aujourd'hui, l'éolien n'est financé que par des opérateurs privés, qui ne voient là qu'une occasion de recettes, explique Catherine Quignon-Le Tyrant, maire (PS) depuis 2001 de la commune de 6 500 habitants. Si les collectivités locales prennent la main, les recettes permettront d'aider nos administrés et nos communes à économiser l'énergie. Il s'agit d'éviter la précarité énergétique, qui est le problème de demain."

Le courant produit par les quatre éoliennes installées dans la commune est racheté 86 euros le mégawattheure (MWh) par EDF quand le prix moyen du courant d'EDF est de 52 euros. Pour bénéficier de cette marge, Montdidier a décidé de développer son propre parc. La commune picarde a pu réaliser son projet parce qu'elle est une des rares en France à posséder encore une régie d'électricité, qui produit (un peu) le courant, en achète à EDF, et le distribue aux ménages et entreprises de la commune. "On vend l'électricité au même prix qu'EDF ailleurs, précise Laurent Morelle, directeur de la régie communale de Montdidier. La différence est que nous avons neuf emplois sur place, et que le profit de notre activité revient à la commune."

Grâce à cette structure juridique particulière - la France ne compte plus que 160 régies locales d'énergie -, Montdidier a pu monter le projet, lancer un appel d'offres aux fournisseurs, se préparer à gérer le courant fourni par les quatre éoliennes, auxquelles on a donné le prénom d'enfants de la ville : Elisa, Helena, Mathieu, et Leo.

L'investissement de 11,2 millions d'euros est financé par emprunt et avec deux apports d'un million chacun du conseil régional et de l'Union européenne. Le parc produira 19 000 MWh par an, pour une consommation actuelle de Montdidier de 39 000 MWh.

Le projet, lancé en 2003, s'inscrit dans une politique résolue d'économies d'énergie et d'énergies renouvelables : l'isolation thermique de plusieurs collèges et écoles a été réalisée, l'éclairage public a été modifié pour en réduire la consommation, des panneaux photovoltaïques ont été posés sur divers bâtiments publics, une chaufferie au bois et un réseau de chaleur ont été construits, des diagnostics thermiques ont été lancés pour préparer des travaux d'isolation chez les habitants. Montdidier se veut "ville pilote en maîtrise de l'énergie".

"Réduire la facture"

Le parc éolien permettra d'amplifier cette politique. "Les gens ici gagnent en moyenne 1 200 euros et avec l'évolution du niveau des retraites, beaucoup risquent de se trouver en précarité énergétique, prévient Mme Quignon-Le Tyrant. C'est pourquoi nous voulons maintenir le prix de l'électricité le plus bas possible, et aider à isoler les habitats pour réduire la facture." Il s'agit aussi de créer des emplois sur place : c'est une entreprise de Montdidier qui assure le premier niveau de maintenance du parc, les artisans locaux sont formés au solaire et à l'isolation thermique.

Cette politique découle aussi d'une vision de l'avenir : "Dans quelques années, le courant sera vendu sur le marché plus de 100 euros le MWh, prédit Laurent Morelle. Notre politique nous permettra d'avoir des prix plus bas pour nos clients."

La démarche de Montdidier illustre une volonté nouvelle de maîtrise énergétique par les collectivités locales.extraits le monde

Commentaire : excellente initiative

14/01/2011

Naufrage sur le Rhin d'un chimiquier transportant 2 000 tonnes d'acide

Un bateau-citerne transportant 2 000 tonnes d'acide sulfurique a chaviré, jeudi 13 janvier, sur le Rhin, entre Coblence et Mayence, à hauteur de Sankt Goar. "Deux membres d'équipage ont été sauvés mais deux autres sont portés disparus", a précisé un porte-parole de la police fluviale, Paul-Heinz Meurisch.

"Il n'y a apparemment pas eu de fuite d'acide dans l'eau, selon les premières constatations, provisoires", a indiqué de son côté un porte-parole de la police de Coblence, Ralf Schomisch. Le bateau, d'une centaine de mètres de long, a entièrement chaviré et se trouve quille en l'air, selon la police fluviale. D'après son nom, "il semblerait qu'il s'agisse d'un bateau allemand", mais rien n'est sûr, selon M. Meurisch. "Il s'appelle Waldhof. Il navigait vers le nord, vers la mer", a précisé M. Schomisch.

L'accident, dont la cause est encore inconnue, a été signalé vers 5 heures du matin. Il a eu lieu au niveau du rocher de la "Lorelei", nom d'une nymphe de la mythologie germanique qui attirait les marins et les navigateurs par ses chants enchanteurs. Dans les faits, ce rocher surplombe un endroit particulièrement étroit du Rhin, où le courant est très fort, à l'origine de nombreux naufrages. Le trafic fluvial dans la région a été suspendu. source lemonde

Commentaire : Tous ces transports dangereux peuvent être évités si on change notre approche du monde tant qu'il est encore

L’aspartame exposé : une bactérie génétiquement modifiée est utilisée pour fabriquer un édulcorant mortel

Par Natural News, traduit par la-matrice pour Conspipedia

Les fabricants de l’édulcorant le plus répandu dans le monde ont un secret, et il est écœurant. L’aspartame, un édulcorant artificiel présent dans des milliers de produits à l’échelle mondiale, se trouve être créé à partir d’une bactérie génétiquement modifiée. Ce qui est encore plus choquant est le fait que cette information est connue depuis longtemps. Un article datant de 1999 par The Independent était le premier à exposer l’abominable procédé par lequel l’aspartame est créé. Ironiquement, la découverte a été faite à peu près à la période durant laquelle les riches dirigeants du monde se rencontraient au sommet du G8 afin de débattre de la sécurité de la nourriture OGM.

L’enquête de 1999 avait montré que Monsanto, la plus importante entreprise de biotechnologie au monde, utilisait souvent des bactéries génétiquement modifiées afin de produire de l’aspartame dans leurs usines de production aux Etats-Unis. Le résultat final est une fusion entre deux des principaux risques sanitaires majeurs ayant un impact sur l’industrie alimentaire – les édulcorants artificiels et une panoplie d’organismes génétiquement modifiés. Tous deux ont mené à des débats de grande envergure, l’aspartame étant sujet à la critique scientifique ainsi qu’à de multiples auditions au Congrès. Les scientifiques et les militants pour la défense de la santé ne sont cependant pas les seuls à se prononcer contre l’aspartame. La FDA a reçu une tonne de plaintes de consommateurs utilisant NutraSweet, un produit contenant de l’aspartame. Depuis 1992, la FDA a arrêté de documenter les rapports sur le sujet.

Le procédé par lequel l’aspartame est créé consiste en la combinaison d’un acide aminé appelé phénylalanine avec de l’acide aspartique. Synthétisé pour la première fois en 1965, l’aspartame nécessite une bactérie dans le seul but de produire la phénylalanine. Monsanto a découvert qu’en modifiant génétiquement cette bactérie, la phénylalanine était créée bien plus rapidement. Dans le rapport publié par The Independent, Monsanto admettait ouvertement que le fait de modifier génétiquement la bactérie est une étape clée dans le processus de création de l’aspartame.

« Nous avons deux variétés de bactérie – l’une est modifiée de façon classique et l’autre est génétiquement modifié », a déclaré la source de chez Monsanto. « Elle possède un enzyme modifié. Elle a un acide aminé différent ».

De nombreuses études ont été menées concernant la manipulation génétique, entraînant beaucoup de conclusions sinistres. Une étude a montré que plus les souris étaient nourries avec du maïs OGM, moins elles avaient de bébés. Une autre étude, publiée dans le Journal International des Sciences Biologiques (International Journal of Biological Sciences), a montré que les organes qui répondent naturellement à un empoisonnement alimentaire par des produits chimiques étaient les premiers à rencontrer des problèmes après que les sujets aient consommé des aliments OGM. La même étude déclarait également que la nourriture OGM ne devrait pas être commercialisée.

« Pour la première fois dans le monde, nous avons prouvé que les OGM ne sont pas suffisamment sains ni bons pour être commercialisés. [...] A chaque fois, pour les trois OGM, les reins et le foie, qui sont les principaux organes qui réagissent à un empoisonnement alimentaire par des produits chimique, avaient des problèmes », indiquait Gilles-Eric Seralini, un membre expert de la Commission pour la Réévaluation des Biotechnologies.

Les groupes de consommateurs se demandent maintenant si d’autres produits peuvent secrètement contenir des composants génétiquement modifiés. A cause du fait que l’ADN du produit fini ne change pas quand on utilise une bactérie génétiquement modifiée, il est difficile de le savoir. Avec la FDA qui s’est positionnée contre l’étiquetage du saumon OGM, il devient de plus en plus difficile de déterminer si un produit contient des composants génétiquement modifiés ou pas. Les consommateurs durcissent leur opposition contre les éléments OGM qui restent incognito, les produits sans OGM représentant le secteur ayant la plus forte croissance.

« Le public veut savoir et a le droit de savoir », dit Marion Nestle, professeur à l’Université de New York pour le Département de la Santé Publique et des Études sur l’Alimentation et la Nutrition (Nutrition, Food Studies and Public Health Department).

Dévoiler le procédé secret par lequel l’aspartame est créée constitue un autre rappel afin de rester à l’écart des édulcorants artificiels, et tout le monde peut choisir des alternatives naturelles comme le sucre de palme, le xylitol, ou la stévia. source conspipedia

12/01/2011

L'avenir de l'énergie solaire pourrait être une encre

La Terre reçoit plus d'énergie solaire en une heure que la planète entière n'en consomme en un an. Pour l'instant, les piles photovoltaïques en silicium ne produisent qu'environ un millionième de l'électricité employée, laquelle coûte cinq à six fois plus cher que celle provenant des centrales hydroélectriques, nucléaires ou thermiques. D'autres pistes sont prometteuses : il s'agit d'abord des "couches minces", puis du photovoltaïque organique et enfin, une technique qui s'avère révolutionnaire, celle de l'encre solaire.

Le crépuscule du photovoltaïque de première génération

À plus ou moins brève échéance, le panneau du type module photovoltaïque et destiné à récupérer le rayonnement solaire pour le convertir en énergie électrique aura vécu. Même chose pour les capteurs solaires thermiques traditionnels. Coûteux, inesthétiques, encombrants et lourds à transporter, leur fabrication énergivore et leur future et problématique élimination présentent des risques environnementaux estimés trop élevés, comme c'est le cas de tout processus industriel. Minimiser le coût correspondrait à minimiser le matériau (tranches de silicium cristallin ultra purifié) et à réduire d'autant plus le cycle de vie du module. L'émission de CO2 par kWh produit par un module sur un cycle de vingt ans est de l'ordre de 10 à 40% de celle d'une centrale thermique, ce qui révèle un bilan carbone très lourd. Sortir au plus vite de ce modèle qui fut pionnier en son temps est donc souhaitable.

La piste des « couches minces »

Dans un domaine plus innovant, on travaille depuis des années sur les couches minces, un nouveau matériau semi-conducteur sophistiqué du nom de GIGS (Cuivre Indium Gallium Sélénium). Le procédé de fabrication, léger et continu, consiste à étendre quatre fines couches polycristallines successives sur une bande métallique souple. Cette technologie à couches minces permet de diviser par deux le coût du watt solaire et d'obtenir une énergie renouvelable donnée comme non polluante (?). Il suffirait d'équiper un toit sur deux pour assurer, par exemple, la totalité de la consommation française. Dans l'alliage CIGS, la concentration d'indium et de gallium peut varier du séléniure de cuivre et d'indium pur à du séléniure de cuivre et de gallium pur. Comme dans les cellules de première génération issues du silicium, cette technique utilise le principe de la jonction dite PN en physique des semi-conducteurs. L'application sur le marché ne saurait tarder.

Le photovoltaïque organique

De nature toute autre, plus compétitive du point de vue environnemental et surtout beaucoup plus économique à résistance et usage égaux, la technique des cellules photovoltaïques organiques se présentent avec au moins une couche active composée de molécules semi-conductrices organiques. Il en existe trois versions : les organiques moléculaires, celles en polymères et les hybrides. Utilisant du plastique comme substrat, ces cellules offrent la perspective d'une production en continu qui permettrait enfin l'accès à des panneaux solaires à un prix très raisonnable. À l'étude depuis déjà presque vingt ans, cette technique reste encore expérimentale, des avancées concernant l'efficacité et l'encapsulation restant à réaliser.

Naissance d'une encre solaire

Au pouvoir si infini qu'elle apparaît philosophale, comme la pierre alchimique du même non…

Écouter de la musique grâce à son tee-shirt ou à son pull, faire fonctionner un réfrigérateur portatif en le reliant à une tente, éclairer un magasin au moyen d'un banal auvent, recharger son téléphone ou son appareil photo par simple branchement sur une feuille de plastique dépliée telle une carte routière, il s'agit de scénarios à court terme vraisemblables grâce à une nouvelle génération de piles photovoltaïques organiques souples.

Telles sont les objectifs des recherches présentement finalisées par l'Institut des sciences des microstructures du CNRC de l'Université de Laval (Canada), en vue de mettre sur le marché des piles photovoltaïques d'un tout nouveau genre, puissantes et bon marché. Une société Nord-américaine (Konarka dans le Massachusetts) teste cette encre solaire en vue de sa commercialisation. Une imprimante à jet de cette encre pour cellules solaires est déjà opérationnelle.

L'encre en question est un semi-conducteur polymérique dénommé polycarbazole, une encre de plastique disponible en plusieurs couleurs, qui absorbe les rayons solaires pour les convertir en électricité. Sa production n'exige pas d'installations spéciales et on peut adapter toute presse rotative d'une imprimerie afin d'appliquer une mince couche de cette substance sur un quelconque substrat souple, exactement comme on imprime un journal. On fera ensuite des tentes, des auvents, des vêtements, des sacs, des emballages....source planeteinfo

11/01/2011

L'envers du décor des vacances paradisiaques aux maldives sur France 5 voir la vidéo

 Cliquez ICI ppour voir cette vidéo sur la dégradation de notre environnement mêmes aux Maldives..Nous sommes tous touchés

 

10/01/2011

Bilan des émissions de carbone et gaz à effet de serre des cultures

Pour la première fois, des bilans exhaustifs et précis de carbone et de gaz à effet de serre ont été réalisés en Europe durant plusieurs années sur des parcelles cultivées très diverses quant aux localisations géographiques, aux types de culture et aux modes de gestion. Initiée et coordonnée par le Centre d'études spatiales de la biosphère (CESBIO, UPS / CNRS / IRD / CNES), cette étude a mobilisé des chercheurs issus de nombreux pays européens(1) qui ont ainsi pu mettre en évidence des voies possibles d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre par les cultures....

Les travaux ont débuté en 2003 et depuis lors l'équivalent de 42 années de mesure ont été acquises en cumulé sur les 14 sites expérimentaux. Distribués de l'Espagne au Danemark, ces sites ont hébergé au total 17 cultures différentes, lesquelles ont été traitées selon des modes de gestion variés (fertilisations minérales ou organiques, exportations du grain seul ou du grain et de la paille...). Les dispositifs de mesure utilisés par les chercheurs sur les différentes parcelles étaient en revanche très similaires et leur méthodologie de calcul identique.

Ces travaux ont permis de rendre caduques les hypothèses classiques d'équilibre entre la parcelle et l'atmosphère ou de perte systématique et progressive du C dans le sol, mais aussi de quantifier quelques résultats importants et de donner des pistes de gestion pour re-stocker du C dans les sols agricoles...

Ces résultats montrent que, si une agriculture raisonnée rationnalisant l'utilisation des intrants (engrais, pesticides) peut permettre de réduire les émissions de GES associées à leur emploi, l'impact restera faible. Une autre piste plus prometteuse serait la mise en place de cultures intermédiaires permettant de limiter les pertes de C qui se produisent quand le sol est à nu, voire de stoker de manière significative du C atmosphérique. Enfin, nous disposons d'une importante marge de manoeuvre pour améliorer les bilans de C et GES des parcelles cultivées car la quantité de C exporté au moment de la récolte résultant de son utilisation (ex : production de céréales pour le grain ou d'ensilage pour alimenter le bétail), elle dépend de fait de nos choix alimentaires.

Notes

  1. France, Belgique, Allemagne, Suisse, Espagne, Italie, Pays-Bas, Irlande, Royaume-Uni et Danemark
  2. Il s'agit ici du dioxyde de carbone (CO2), du méthane (CH4) et du protoxyde d'azote (N2O) qui est un puissant GES dont l'impact d'une molécule équivaut à celui de 220 molécules de CO2.

Source

E. Ceschia, P. Béziat, J.F. Dejoux, M. Aubinet, Ch. Bernhofer, B. Bodson, N. Buchmann, A. Carrara, P. Cellier, P. Di Tommasi, J.A. Elbers, W. Eugster, T. Grünwald, C.M.J. Jacobs, W.W.P. Jans, M. Jones, W. Kutsch, G. Lanigan, E. Magliulo, O. Marloie et al, Management effects on net ecosystem carbon and GHG budgets at European crop sites, Agriculture, Ecosystems & Environment, Volume 139, Issue 3, 15 November 2010, Pages 363-383

Auteur

Centre National de la Recherche Scientifique

08/01/2011

La revue Prescrire demande le retrait plusieurs médicaments

Dangereux, cher ou inutile : la revue médicale Prescrire, cauchemar des laboratoires, s'en prend à trois médicaments, dont elle demande expressement le retrait du marché dans son numéro de janvier.

Le premier d'entre eux est le buflomédil (Fonzylane*, Buflomédil EG*...), un vasodilatateur commercialisé depuis plus de 20 ans en France, «sans intérêt thérapeutique démontré», et surtout responsable, selon la revue, d'effets indésirables neurologiques et cardiaques, parfois mortels, en particulier en cas de doses élevées ou inadaptées à l'insuffisance rénale».

 
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Médiator: Xavier Bertrand dénonce de graves défaillances
 

«Il faut le retirer du marché», juge Prescrire, qui a joué un rôle d'alerte sur les dangers du Mediator, finalement retiré du marché en novembre 2009.

Selon la revue, un «compte rendu de la Commission nationale de pharmacovigilance de l'Agence française du médicament (Afssaps) a révélé que plusieurs dizaines de cas d'effets indésirables graves avec ce médicament, dont plusieurs mortels, ont été notifiés entre 2007 et 2009». Les problèmes liés au buflomédil étaient connus depuis 2006, raconte Prescrire, qui dénonce l'irresponsabilité de l'Etat: «Plutôt que de retirer ce médicament du marché, les autorités ont décidé de retirer uniquement le dosage fort. La consommation de ce médicament a baissé de moitié entre 2006 et 2009, mais manifestement cela n'a pas suffi à mettre les patients à l'abri».

Prescrire revient aussi sur un anti-inflammatoire «pas plus efficace que de nombreux autres» le nimésulide (Nexen* et autres noms de marque) «encore commercialisé malgré des hépatites graves», plus de 500 selon un rapport de la Commission d'autorisation de mise sur le marché européenne. Ce médicament a été retiré du marché en Finlande et en Espagne en 2002, et aussi notamment en Argentine, en Belgique, en Irlande, à Singapour.

Egalement dans le collimateur, la vinflunine (Javlor*), un anticancéreux utilisé dans le traitement de certains cancers avancés de la vessie qui présente «une balance bénéfices-risques défavorable» (fréquents troubles sanguins, parfois mortels, troubles intestinaux, neurologiques, ou cardiaques). Prescrire dénonce le «prix très élevé» accepté par les pouvoirs publics pour ce médicament «à éviter». source Le parisien

Commentaire : L'omerta des médecins parés danun code d'éthique et de déontologie sont de la poudre aux yeux... des patients ainsi gravements intoxiqués, voire condamnés à une mort certaine. Une association du coté de Calais vient de se créer pour rassembler toutes les victimes du Médiator..

07/01/2011

Tim Jackson, économiste britannique "Notre modèle actuel de croissance crée des dommages irréversibles sur l'environnement"

Professeur et chercheur à l'université du Surrey (Grande-Bretagne), Tim Jackson est un économiste atypique. En 2000, il devient le titulaire de la première chaire de développement durable créée au Royaume-Uni, à l'université de Surrey. Il y fonde aussi une unité de recherche croisant l'économie, la psychologie et la sociologie.

En 2004, nommé à la commission du développement durable créée par le gouvernement de Tony Blair, le chercheur dirige le travail du groupe "Redefining Prosperity" qui le conduit à écrire Prospérité sans croissance, livre publié en 2007 au Royaume-Uni, et deux ans plus tard en France (De Boeck). C'est l'un des ouvrages d'économie environnementale les plus marquants de ces dernières années. Alors que 2011 débute, M. Jackson livre son pronostic sur la croissance et sur les moyens de faire évoluer le modèle économique actuel, qu'il critique largement.

La croissance peut-elle reprendre en 2011 ?

En ce qui concerne les économies occidentales, la réponse est probablement non. Les mécanismes destinés à maintenir la croissance ont fragilisé le système économique en développant un endettement toxique qui a conduit à l'effondrement des marchés financiers. Or les éléments de cette dynamique de crise restent à l'oeuvre aujourd'hui, car l'expansion monétaire illimitée est par nature instable. De surcroît, le prix du pétrole repart à la hausse.

L'autre aspect de la question est de savoir si l'on peut poursuivre la croissance sans dommages environnementaux irréversibles, sachant que nous vivons dans un monde fini. Pour y parvenir, il faudrait découpler la croissance de la production matérielle, créer de la valeur économique non dans les biens, mais dans les services : loisir, santé, éducation...

Est-ce la tendance suivie jusqu'à présent ?

Non. Les progrès d'efficacité énergétique restent inférieurs à l'expansion de l'économie. De même, les tendances en ce qui concerne la forêt, l'eau ou l'érosion des sols vont dans le mauvais sens. Depuis vingt ans, le discours officiel proclame que la technologie, en dématérialisant l'économie, va résoudre l'impact environnemental négatif de la croissance. Mais ce découplage ne se produit pas. Le niveau de technologie nécessaire pour y parvenir est irréaliste. Ce n'est pas très populaire de le dire, mais la technologie ne peut plus être considérée comme la solution à nos difficultés.

La croissance verte est-elle une piste crédible ?

Il est bien sûr utile d'investir dans une meilleure productivité des ressources et dans les technologies faiblement carbonées. Mais il n'empêche, on retombe toujours sur le même problème : -quelle croissance pouvons-nous atteindre grâce à ces technologies ? Si vous n'analysez pas en profondeur la dynamique du système, vous faites des hypothèses irréalistes sur l'efficacité de la technologie

Quelle solution proposez-vous ?

Notre culture repose sur un appétit continu pour la nouveauté, qui est le langage symbolique des objets. Nous avons encouragé systématiquement le comportement individualiste et matérialiste. Cette psychologie collective est indispensable au modèle actuel, car si les dépenses baissent, il s'écroule. Mais en récession, par exemple, il est à noter que les gens épargnent davantage spontanément, ce qui pénalise le système. Cette épargne supplémentaire - qui se traduit par une moindre consommation - prouve que le modèle économique actuel peut être en contradiction avec le comportement des gens. En fait, l'altruisme est aussi présent chez l'homme que l'individualisme. De même, la course à la nouveauté est en conflit avec le souhait de beaucoup de se satisfaire de l'existant. Dans ces conditions, pourquoi privilégier ce côté individualiste du consommateur, qui n'est qu'une part de la psyché humaine, et l'encourager systématiquement ?

Comment remodeler le système économique ?

Il faut suivre trois démarches. La première est d'admettre que l'expansion économique a ses limites. Nous savons que nos ressources ne sont pas infinies, nous connaissons et mesurons l'impact écologique de nos modes de vie, nous devons donc définir les règles d'une économie fonctionnant dans ce cadre.

La deuxième est de réguler le marché financier, et plus largement la façon dont nous envisageons l'investissement et le profit. Les capitalistes distribuent le profit comme ils le souhaitent. Mais il faudrait mesurer ce dernier autrement - pas seulement en termes financiers, mais aussi en prenant en compte le social et l'environnemental - et le ramener au bénéfice de la communauté.

Le troisième point vise à changer la logique sociale. Le gouvernement peut agir en modifiant la structure des incitations, en fournissant aux gens les moyens de s'épanouir autrement, d'une façon moins matérialiste.

Mais cela peut-il permettre de combattre le chômage ?

Le capitalisme actuel poursuit l'augmentation continue de la productivité du travail, si bien qu'on produit la même chose avec toujours moins de gens. Si vous acceptez cette idée que la hausse de la productivité est la clé du progrès économique, vous n'avez que deux options : l'une c'est d'avoir moins d'emplois dans l'économie, l'autre est d'en avoir autant, ce qui signifie toujours plus de croissance - qui se heurte aux limites des ressources et de l'environnement. Le choix est donc soit de conserver la croissance de la productivité et d'admettre par conséquent qu'il y aura moins de travail dans l'économie, ce qui signifie la mise en place de politiques de réduction du temps de travail ; soit opter pour la fin de la hausse de la productivité, et développer les services sociaux - éducation, aide sociale, maintien des espaces publics, rénovation des bâtiments, etc...... extraits lemonde

Dioxine/Allemagne Des œufs suspects livrés aux Pays-Bas en décembre

Des œufs qui pourraient avoir été contaminés à la dioxine ont été livrés aux Pays-Bas en décembre, a reconnu mercredi le ministère allemand de l'Agriculture.

A l'origine probable de cette contamination, quelque 3.000 tonnes de matières grasses contaminées à la dioxine ont été livrées à 25 fabricants d'alimentation pour animaux dans cinq des Etats régionaux d'Allemagne, a indiqué un porte-parole du ministère de l'Agriculture.

Ces matières grasses n'ont pas été vendues à l'étranger mais 136.000 œufs en provenance d'un élevage contaminé ont été livrés au début de décembre à Barneveld, aux Pays-Bas, a ajouté le porte-parole, en soulignant que la firme cliente avait été informée.

« La Commission européenne a été informée. A notre connaissance, il n'y a pas eu de livraisons vers d'autres pays », a déclaré le porte-parole, Holger Eichele, lors d'un point de presse.

Un millier d'élevages de poules, de dindes et de porcs, situés pour la plupart en Basse-Saxe, dans le nord de l'Allemagne, ont stoppé leurs livraisons après détection de dioxine, au départ dans des œufs.

La ministre allemande de l'Agriculture et de la Protection des consommateurs, Ilse Aigner, a appelé mercredi les Etats régionaux à rapidement identifier toutes les entreprises de la chaîne alimentaire touchées par la contamination.

Les consommateurs « doivent savoir si leurs magasins d'alimentation vendent des œufs contaminés par la dioxine », a déclaré la ministre au quotidien Ruhr Nachrichten.

La plupart des élevages touchés se trouvent en Basse-Saxe, dans le nord de l'Allemagne, et cet Etat a commencé à rendre publics mardi soir les codes des œufs contaminés pour qu'ils puissent être retirés des magasins. source la france agricole

Commentaire : "Il est trop tard docteur Schweitzer", car ldes consommateurs ont déjà été intoxiqués.

06/01/2011

Des élevages contaminés à la dioxine en Allemagne

Plus de 3.000 tonnes de graisses contaminées par de la dioxine ont été livrées à des producteurs de nourriture pour animaux en Allemagne, mais aucune livraison n’a été faite à l’étranger, a indiqué mercredi le ministère allemand de l’Agriculture dans un courrier à des parlementaires.

Plus de 1.000 élevages de poules, dindes et cochons, situés pour la plupart dans le nord de l’Allemagne, ont dû suspendre leurs livraisons après détection de dioxine, au départ dans des oeufs.

A l’origine probable de cette contamination, quelque 3.000 tonnes de graisses contaminées, en provenance de l’entreprise Harles & Jentzsch, installée à Uetersen, dans le nord du pays, qui ont été livrées en novembre et décembre à 25 producteurs de nourriture pour animaux dans quatre Etats régionaux, a indiqué le ministère de l’Agriculture dans une lettre adressée à la commission parlementaire chargée de ces dossiers.

«Il n’y a pas eu de livraison de graisses alimentaires à d’autres pays de l’Union» européenne, a ajouté le ministère dans la lettre obtenue par l’AFP.

(Source AFP et libération)

05/01/2011

États-Unis: Inexorable déclin des bourdons?

Photo de l´article
Les scientifiques sont toujours impuissants face au déclin des pollinisateurs.
Photo : Keystone

Les populations de quatre grandes espèces de pollinisateurs, de fruits et de tomates notamment, ont diminué de plus de 90% ces vingt dernières années.

Ce terrible constat est consigné dans une étude publiée ce lundi dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS).

Après trois ans de recherche, les scientifiques américains ont identifié deux des causes plausibles de cette dépopulation spectaculaire: un pathogène microscopique appelé Nosema bombi et une faible diversité génétique.

Leurs petites cousines, les abeilles domestiques, connaissent aussi depuis 2006 un phénomène de dépopulation appelé 'Colony Collapse Disorder' ou CCD qui vide soudainement les ruches sans que les causes en aient été encore déterminées avec certitude.

Aux Etats-Unis, les bourdons sont moins importants que les abeilles domestiques, celles-ci pollinisant à elles seules plus de 90 variétés de fruits et légumes (pommes, avocats...). Et si leur production est estimée à 15 milliards de dollars par an et compte pour un tiers de la production alimentaire, elle pèse néanmoins beaucoup moins qu'en Europe, comme en France et en Allemagne, où la dépopulation des bourdons est également constatée.

En Amérique du Nord enfin, les pollinisateurs sont essentiellement élevés pour certaines récoltes, surtout de baies comme les myrtilles, alors qu'en Europe, ils le sont surtout pour polliniser tomates et autres légumes.

Ce déclin continue des pollinisateurs, constaté également dans de grands pays comme l'Inde, menace dangereusement la chaîne alimentaire, avec le risque croissant de famine pour de nombreuses populations.

(Papa Noumou Ndiaye) source bluewin
commentaire : le bourdon est l'avenir de l'homme

03/01/2011

Bonne année à tous par tous temps à vélo

bonne année vélo.jpg

01/01/2011

2011: Les antioxydants pourraient prendre un coup de vieux

L'industrie des antioxydants s'est développée à la faveur de la théorie, généralement admise par la communauté scientifique, selon laquelle ils nous protégeraient des radicaux libres, molécules toxiques produites par l'organisme lorsqu'il transforme l'oxygène nécessaire au fonctionnement des cellules. On estimait jusqu'à présent que le vieillissement était causé par un cycle "vicieux", la production accélérée de radicaux libres causant aux cellules des dommages qui entraînaient une nouvelle hausse de la production des molécules toxiques.

Chercheurs au département de biologie de l'université McGill de Montréal, le professeur Siegfried Hekimi et l'un de ses étudiants, Wen Yang, ont testé cette théorie en créant des vers mutants produisant plus de radicaux libres que la normale. Ils s'attendaient à les voir mourir rapidement, mais les nématodes, de l'espèce Caenorhabditis elegans, ont vécu plus longtemps que des vers normaux ! Mieux : l'administration d'antioxydants, censés contrecarrer l'action négative des radicaux libres, a réduit leur longévité au lieu de l'augmenter.

BIEN-ÊTRE ET TOXICITÉ

Poursuivant leur expérience, les chercheurs ont traité des vers ordinaires avec un pro-oxydant : le Paraquat, un herbicide très toxique qui augmente la production de radicaux libres. L'objectif était de reproduire la même concentration en radicaux libres que chez les vers mutants. Résultat inattendu : ceux exposés au Paraquat avaient une durée de vie supérieure de 60 % à celle des vers non exposés.

"Ces découvertes remettent en question notre compréhension du rôle des radicaux libres dans le processus de vieillissement", souligne le professeur Hekimi, qui travaille depuis plusieurs années à démontrer l'absence de cause à effet entre les deux. Les vers génétiquement modifiés prouvent que la production de radicaux libres peut participer au déclenchement des mécanismes de protection et de réparation généraux des cellules. A certaines étapes de la vie, les radicaux libres pourraient ainsi contribuer à notre bien-être, malgré leur toxicité.

Les observations à la base de la théorie du vieillissement par les radicaux libres (voulant que leur production augmente à mesure que l'on vieillit) sont bonnes mais la théorie elle-même est "fausse", affirme-t-il. Ce serait le fait de vieillir qui "entraînerait un accroissement des radicaux libres pour tenter de lutter contre les effets du vieillissement".... extriat lemonde

31/12/2010

CHAMPAGNE ce 31 décembre : Ne jetez plus les bouchons en liège !

Écologie pratique

Il n’a l’air de rien, ce petit bout de liège que l’on jette après la fête. Et pourtant, cette matière noble peut être récupérée pour lui donner une seconde vie.

Des entreprises concassent les bouchons usagés pour en faire des tableaux de liège et des matériaux isolants pour la construction. Car le liège est un matériau idéal pour isoler les murs et les sols : il est naturel, léger, souple, résistant, bon isolant phonique et thermique, décoratif de surcroît.

Cette ressource renouvelable est précieuse. Elle provient de l’écorce du chêne-liège, qui pousse surtout au Portugal, mais aussi dans la plupart des pays du pourtour méditerranéen.

Il faut attendre plus de 25 ans pour procéder à une première récolte sur un chêne-liège. Puis un minimum de neuf ans entre chaque récolte ultérieure. Un processus au long cours.

D’où l’intérêt de recycler le liège. Depuis quelques années, des associations humanitaires collectent les bouchons dans certaines régions. Certaines déchetteries, comme celles de Sierentz et de Rixheim, participent aussi à la collecte des bouchons destinés à un atelier de recyclage à Kehl (Allemagne). Cet atelier fournit à la déchetterie des sacs de 200 litres, qui se remplissent tous les deux ou trois mois à Sierentz. Ouvert il y a 20 ans par le centre thérapeutique Diakonie de Kehl-Kork, cet atelier de recyclage du liège emploie une douzaine de personnes handicapées.

CONTACTER Pour créer de nouveaux points de ramassage des bouchons : Mme Schaeffer, tél. 00.49.78.51.84.15.05 ; courriel : eschaeffer@diakonie-kork.de ; site internet : www.diakonie-kork.de

source l"alsace

28/12/2010

ix collectivités veulent interdire les véhicules polluants dans le centre des villes

La chasse aux 4×4 et aux vieux moteurs Diesel est ouverte. D'ici quelques années, les véhicules émettant trop de CO2 et de particules fines capables de pénétrer les voies respiratoires pourraient se voir refuser l'accès au centre de certaines villes. Six collectivités vont en effet expérimenter, à partir de 2012, des "zones d'action prioritaires pour l'air" (ZAPA) dont l'accès sera limité voire interdit aux véhicules les plus polluants. Les six collectivités volontaires pour participer à cette expérimentation ont été sélectionnées le 8 décembre. Il s'agit de Grand Lyon, Grenoble-Alpes Métropole, Clermont Communauté, Pays d'Aix, Plaine Commune (Saint-Denis) et Paris.

Cette expérimentation est ciblée sur les communes ou groupements de communes de plus de 100 000 habitants qui souhaitent lutter contre la pollution générée par le trafic routier et ses conséquences sur la santé humaine.

extraits LEMONDE.FR avec AFP

Commentaire : Cette interdiction devrait être mis en oeuvre dans toutes les villes d'Europe

27/12/2010

Industrie chimique et cancers, le cercle infernal

Dow Chemical, BASF, Bayer, Monsanto, Dupont … Ces géants de l'industrie chimique, à l'origine de nombreux cancers, fabriquent aussi les traitements pour ces mêmes maladies. Le documentaire « The Idiot Cycle » décortique ces liens. Rencontre avec la réalisatrice franco-hispano-canadienne Emmanuelle Schick-Garcia.

Le pire est à venir, craint la réalisatrice, alors que ces compagnies partent désormais à l'assaut des biotechnologies, nous rejouant le mythe du progrès déjà vendu avec le plastique… (Voir la bande-annonce)


Projeté dans de nombreux festivals, ce film autoproduit -et le site dédié- propose des actions en vue de limiter l'exposition aux produits cancérigènes. Rencontre avec une femme qui sait que chacun d'entre nous peut refuser de prendre part à ce cercle absurde.

Christelle Destombes : Qu'est-ce qui a déclenché ce travail ?

Emmanuelle Schick-Garcia : C'est le cancer de ma mère. Elle avait 49 ans, ne buvait pas, ne fumait pas, faisait du sport… A l'époque, j'étais à l'école de cinéma et ma sœur en médecine, elle est devenue docteure et j'ai fait ce film.

La moitié de mes amis ont perdu leurs parents d'un cancer et j'avais aussi dans mon entourage des amis atteints très jeunes : l'un est mort d'un cancer de la langue à 22 ans, l'autre d'un cancer à l'estomac… C'est ce qui a déclenché le film.

Pendant combien de temps avez-vous fait des recherches ?

Près de dix ans. Il y a sept ans, j'ai commencé à lire des études scientifiques, à vérifier qui les faisait et avec quel argent, qui finançait les associations et les universités… Les trois dernières années, j'ai vraiment plongé dans la préparation du film.

Au départ, je me suis préoccupée des causes du cancer, je n'ai pas commencé l'enquête en me disant : « Les gens qui produisent des cancérigènes sont les mêmes que ceux qui font les traitements, et c'est la raison pour laquelle on ne nous parle pas des causes du cancer. »

On dit toujours qu'il y a d'énormes doutes sur les causes des cancers, alors que 15% seulement sont héréditaires. Et il y a une grande confusion chez les gens : « mutation génétique » ne signifie pas « héréditaire », elle peut être induite par le fait de respirer du benzène et transmise à un enfant sans que ce soit héréditaire. Idem pour les dioxines, qui passent la barrière du fœtus. Mais les docteurs sont là pour traiter la maladie, ils n'abordent pas les causes du cancer.

Vous pensez qu'il n'y a pas assez de recherches scientifiques ?

En 1998, on répertoriait 18 millions de produits chimiques, pas forcément commercialisés. Aujourd'hui, il y en a 50 millions dont 100 000 utilisés quotidiennement. Ne pas faire de tests sur ces produits carcinogènes n'a aucun sens. source rue89