Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/12/2011

Pratique - En hiver, aidez les oiseaux à se nourrir ! "Noêl doit être aussi pour eux"

Le froid n’épargne pas la faune sauvage, à l’instar des oiseaux qui ont du mal à trouver leur nourriture. Aidée d’un expert de la LPO, la Fondation 30 Millions d’Amis dispense quelques conseils pour secourir ces animaux pour lesquels l’hiver peut aussi être fatal.

 

En hiver, aidez les oiseaux à se nourrir !La chute des températures provoque une raréfaction des aliments naturels dont se nourrissent les oiseaux. Ces derniers, pour affronter le froid, brûlent davantage de calories que durant le reste de l’année. Ils peuvent perdre en une seule nuit jusqu'à 10 à 12 % de leur poids ! Dès l’apparition des premières gelées et ce jusqu’à l’arrivée du printemps, il est possible de leur permettre de trouver plus facilement les nutriments dont ils ont besoin et de leur venir en aide.extraits 30 millionsd'amis

La faim, plus dangereuse que le froid.....


21/12/2011

Les avions desservant l’Europe devront bien acheter des quotas de CO2

La Cour Européenne de Justice a rendu sa décision mercredi 21 décembre. Le recours américain contre l’obligation d’acheter des quotas de CO2 est rejeté. Cette mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2012.

Les pressions américaines n’y auront rien fait. Les compagnies desservant les pays de l’Union européenne devront bien acheter l’équivalent de 15% de leurs émissions de CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique.

Même la lettre de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton n’aura pas fait plier Bruxelles. Elle y demandait à la commissaire chargée du Climat, Connie Hedegaard, de "renoncer" à cette mesure ou de la différer. Les cas échant, les Etats-Unis prendraient des "mesures appropriées", menaçait-elle.

Interdiction de vol pour les compagnies récalcitrantes

Mais pour la Cour Européenne de Justice, rien ne justifie l’abandon de cette mesure. "L'application du système d'échange de quotas d'émission à l'aviation ne viole ni les principes de droit international coutumier en cause ni l'accord 'ciel ouvert'", affirme la Cour dans son arrêt. extrait usine nouvelle

14/12/2011

Le frelon asiatique donne le bourdon aux apiculteurs

 Les apiculteurs sont désemparés. Le ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, cherche donc à les rassurer. "La préservation des populations d'abeilles en France fait partie des sujets importants," a-t-il déclaré, mercredi 16 novembre, à des professionnels qui s'inquiètent des dégâts provoqués par les frelons asiatiques sur leurs ruches.

Le frelon asiatique (Vespa velutina) est un tueur d'abeilles entré en France, dans le Lot-et-Garonne, en 2004, dans des poteries importées de Chine. Il sévit désormais dans plus de la moitié des départements de l'Hexagone, ceux situés à l'ouest d'une ligne Marseille-Saint-Malo (hormis deux département bretons encore épargnés). Et Vespa velutina pourrait "envahir toute la France si les pouvoirs publics ne font rien", déclarent les apiculteurs en colère.

"SCÈNES DE MASSACRE"

"Les frelons se postent en vol stationnaire devant la ruche, attaquent les abeilles qui en sortent, leur coupent la tête, puis se nourrissent de leur thorax. En quelques jours, la colonie de butineuses décline et les frelons pénètrent alors dans le rucher pour tuer les survivantes," explique Olivier Belval, président de l'Union nationale de l'apiculture française, dans le Parisien. Des "scènes de massacre" qui se produisent chaque été, précise le quotidien.

"Plus de la moitié des départements sont plus ou moins envahis et le frelon, présent dans tous les départements du sud de la Loire, a désormais franchi le fleuve pour se retrouver en Bretagne et en Normandie," poursuit Olivier Belval. Un nid a même été découvert et détruit en 2009 au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) près de Paris, et des frelons ont été observés en Côte-d'Or, dans les Alpes-Maritimes et dans le Nord.

Autre problème soulevé par les apiculteurs, l'utilisation du pesticide Cruiser. source lemonde

11/12/2011

Climat : un accord à Durban pour un nouveau pacte mondial en 2015

....La 17e conférence des Nations unies sur le climat s’est finalement achevée, à l'issue de deux nuits blanches consécutives de discussions, par un accord prévoyant d’établir d’ici à 2015 un pacte global de réduction des émissions de gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement climatique.

Cet accord devra entrer en vigueur en 2020. Il concernera pour la première fois tous les grands pays émetteurs, devra avoir une force légale mais ne sera pas "juridiquement contraignant", contrairement à ce que demandaient les Européens à Durban.

......

Les deux pays les plus réticents à se soumettre à des engagements internationaux, l'Inde et les États-Unis, se sont également déclarés satisfaits. "Nous avons eu d'intenses discussions. Compte tenu de la souplesse et de la bonne volonté affichée par tous, nous avons fait preuve de souplesse", a déclaré Jayanthi Natarajan, la ministre indienne de l'environnement.

"L'affaire s'est finalement bien terminée", a estimé le représentant américain pour le climat Todd Stern : "C'est la première fois que l'on va voir des pays en développement accepter d'être tenus par un accord légal sur le climat".

UN MANQUE DE PROMESSES

Reste maintenant à savoir quelle sera l'ambition de ce nouveau pacte. Les 194 pays membres de la convention climat des Nations unies se retrouveront pour en discuter au Qatar, le pays qui produit le plus d'émissions de CO2 par habitant au monde, d'ici fin 2012.

Pour l'heure, le texte adopté à Durban se contente d'acter la création d'un groupe de travail qui devra identifier " les solutions pour éliminer le fossé qui existe entre les promesses d'engagements de réduction d'émissions faites d'ici à 2020 et les efforts qu'il faudrait réaliser pour maintenir la hausse moyenne des températures en dessous de 2°C".

Un récent rapport du Programme des nations unies pour l'environnement estime que seulement 60 % de ces efforts sont aujourd'hui acquis. "Le monde reste sur une trajectoire d'un réchauffement supérieur à 3°C avec les conséquences très graves qui en découlent" a rappelé Climate Action Tracker, une organisation qui rassemble des scientifiques, à l'issue de la conférence de Durban.

....

UNE PROLONGATION DE L'ACCORD DE KYOTO

L'adoption de cette feuille permet également de prolonger le protocole de Kyoto, après son expiration prévue fin 2012. Cette décision lève les incertitudes sur la survie des "outils" de Kyoto, au premier rang desquels les "Mécanismes de développement propres" qui permettent de développer des projets fondés sur des technologies peu émettrices de CO2 dans les pays du Sud.

La prolongation de Kyoto était une revendication forte des pays en développement. Alors que les Etats-Unis n'ont jamais ratifié ce protocole, les pays émergents restent attachés au seul texte légalement contraignant sur la réduction d'émission de substances responsables du réchauffement, au premier rang desquels le CO2.

Le sommet de Durban a de nouveau été l'occasion pour ces pays de rappeller que le Nord a une responsabilité "historique" dans l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère. Les petits Etats insulaires et les pays vulnérables au changement climatique ont également dénoncé avec violence "l'irresponsabilité" de route signée dimanche 11 décembre, l'Union européenne a ainsi accepté de s'engager dans une seconde période d'engagement du protocole, alors que la première phase d'engagement de Kyoto doit prendre fin après 2012.

LA QUESTION JURIDIQUE EN SUSPENS

A aussi été officiellement créé, dimanche, un Fonds vert pour le climat destiné à aider les pays pauvres à faire face au réchauffement climatique. Cependant, la question centrale de l'alimentation de ce fonds reste largement sans réponse, alors que l'engagement, pris à Copenhague il y a deux ans, était d'aboutir à 100 milliards de dollars par an à partir de 2020......Extraits lemonde

Commentaire : une nouvelle étape même si cela n'est pas parfait

 

 

 

 

 

 

Réduction du bruit des véhicules Commission européenne

Bruxelles, le 9 décembre 2011. La Commission européenne a proposé aujourd'hui de réduire le bruit produit par les voitures, les fourgonnettes, les autobus, les autocars, les camionnettes et les poids lourds.Les valeurs limites de bruit seraient abaissées en deux étapes de 2 dB(A) chacune pour les voitures particulières, les fourgonnettes, les autobus et les autocars.Pour les camions, la réduction serait de 1 dB(A) à la première étape et de 2 dB(A) à la seconde.La première étape devrait être mise en œuvre deux ans après la publication du texte, une fois qu'il aura été approuvé par le PE et les États membres, et la seconde trois ans plus tard.Globalement, ces mesures réduiront d'environ 25 % la gêne occasionnée par le bruit des véhicules.La Commission a également l'intention d'introduire une nouvelle méthode d'essai plus fiable pour mesurer les émissions sonores.En outre, il est proposé que les véhicules électriques et électriques hybrides puissent être équipés, en option, de dispositifs de production de son qui  rendraient ces véhicules plus sûrs.Les limites des émissions de bruit n'ont pas changé depuis 1996 en dépit de l'augmentation du trafic.

L’Organisation mondiale de la santé a conclu qu’en Europe occidentale, le bruit lié au trafic pourrait coûter chaque année 1 million d’années de vie en bonne santé. La réduction du bruit du trafic est donc essentielle pour améliorer la santé et la qualité de vie des citoyens de l’Europe.

La proposition d'aujourd'hui réduira de manière significative les niveaux du bruit ambiant et, par conséquent, le nombre de personnes qu'il affecte.

Le vice-président Antonio Tajani, en charge des entreprises et de l'entrepreneuriat, a déclaré: «Les émissions de bruit dues au trafic routier, dont souffrent nos citoyens, seront grandement réduites. Notre proposition conduira à des véhicules à moteur plus silencieux sur nos routes et à un environnement plus sain. Notre proposition rendra également les règles internationales plus claires pour l'industrie, ce qui permettra aux constructeurs européens de vendre plus facilement leurs voitures en dehors de l'UE».

Contexte

De nouvelles limites de bruit mesurées au moyen d'une nouvelle méthode

La proposition concernant la réduction du bruit des véhicules concerne les voitures particulières, les fourgonnettes (véhicules utilitaires légers),  les autobus, les camionnettes, les autocars et les poids lourds. Elle assurera que les niveaux de bruit des véhicules neufs soient mesurés au moyen d'une nouvelle méthode d'essai plus fiable.

À cette fin, des dispositions supplémentaires concernant l'émission de bruit (ASEP) seront incluses. Il s'agit de prescriptions préventives qui assureront que les émissions sonores d'un véhicule dans les conditions de la circulation en rue ne diffèrent pas de manière significative de celles qui peuvent être attendues du résultat de l'essai de réception par type pour ce véhicule spécifique.

Véhicules électriques et véhicules hybrides électriques

Des prescriptions relatives à des «systèmes audibles signalant l'approche d'un véhicule» assureront que seuls des dispositifs produisant un son adéquat soient utilisés, ce qui conduira également à une harmonisation de la technologie appliquée.Le montage en tant que tel resterait facultatif pour le constructeur automobile.Cela renforcera la sécurité routière et, sans aucun doute, contribuera à éviter des dommages dus à des accidents de circulation.

Un avantage global

Le fait d'avoir les mêmes règles de base partout dans l'UE permet d'acheter, de vendre et d'utiliser plus facilement des véhicules dans n'importe quel État membre  et assure que les normes en matière de santé, de sécurité et de protection de l'environnement soient les mêmes partout dans l'UE.

Avec cette proposition, les règles de l'UE actuellement applicables aux émissions de bruit des véhicules seront mises à jour et alignées sur les normes internationalement reconnues des Nations unies.Cela devrait permettre d'améliorer l'accès des constructeurs automobiles européens aux marchés de pays tiers qui sont parties contractantes à l'accord de 1958 de la CEE-ONU et donc de renforcer la compétitivité de l'industrie européenne.

La proposition de la Commission européenne doit à présent être soumise aux co-législateurs européens, le Parlement européen et le Conseil.

Pour plus de renseignements:

-       sur les émissions de bruit des véhicules à moteur:

http://ec.europa.eu/enterprise/sectors/automotive/environ...

-       sur la politique de la Commission européenne concernant l'automobile:

http://ec.europa.eu/enterprise/sectors/automotive/index_fr.htm

 

10/12/2011

Belle action pour un meilleur environnement : "Abeilles en ville ? Abeilles à Lampertheim !"

« Si les abeilles venaient à disparaître de la planète, les hommes n’auraient plus que quatre années à vivre » Cette affirmation attribuée à tort à Einstein n’est probablement pas exacte. Il n’en est pas moins vrai que les abeilles assurent la pollinisation de 200 000 espèces de plantes à fleurs et là où les colonies d’abeilles disparaissent, la biodiversité se réduit et un tiers des réserves alimentaires en fruits et légumes dépendent directement des abeilles.

La raréfaction des abeilles encore appelée syndrome de l’effondrement des colonies est une réalité qui touche 20% et jusqu’à  40% des ruches aux Etats-Unis. Les causes de ce phénomène ne sont pas exactement connues et elles sont probablement multiples. On peut citer les maladies habituelles (varroase, nosémose ou loque) ou la prolifération de certains frelons asiatiques, mais elles n’expliquent pas tout. Les pesticides systémiques sont également mis en cause. Ces molécules circulent dans la sève de la plante et se retrouvent dans le pollen et les fines gouttelettes dues à la transpiration de la plante. Les études les plus récentes montrent que la mortalité des abeilles est due à la synergie entre un insecticide, l’imidaclopride agissant en quantité infinitésimale et du champignon parasite Nosema. La Nosema seule peut exister dans une ruche sans la tuer, mais la combinaison avec l’insecticide est fatale parce qu’elle bloque une enzyme et rend la ruche incapable de se protéger.

Que pouvons-nous faire ? En réalité, l’abeille domestique souffre également de la diminution du nombre d’apiculteurs. L’apiculture demande disponibilité, sérénité et compétence mais elle apporte beaucoup de plaisir, une vraie passion. Paradoxalement, c’est en ville que les abeilles rencontrent le moins de pesticides et elles y vivent très bien. C’est dans ce but qu’a été lancée l’opération Abeill’en ville. Il s’agit d’un partenariat entre les communes et une association d’apiculteurs Asapista. Les communes proposent des emplacements pour les ruches et Asapista assure l’installation, l’entretien et les opérations de communication et de pédagogie.

Le conseil municipal des jeunes ne s’y est pas trompé. Nos jeunes conseillers ont saisi l’occasion pour mettre l’installation des abeilles dans leurs objectifs. Un peu de crainte au début -les abeilles, ça pique- a été vite dissipée au cours d’une excellente conférence donnée par Jean-Claude Moes, président d’Asapistra. Très attentifs, ils ont appris que les abeilles étaient sur terre bien avant nous et bien avant les dinosaures et le monde des plantes à fleurs s’est développé grâce à eux. Et elles travaillent beaucoup, nos abeilles : pour faire un kilo de miel, les trajets cumulés font en moyenne 40 000Km, c'est-à-dire le tour de la terre! Nous avons également fait la différence entre abeilles, guêpes et frelons. Les abeilles piquent beaucoup moins que les guêpes, uniquement si vous avez le malheur de les toucher ou les écraser ou si vous vous agitez devant un rucher.

Une fois la décision prise, il a fallu construire les ruchers et les installer. Nous n’avions pas la compétence ni le matériel pour construire deux ruchers. Heureusement que Bernard Eschrich a accepté ce travail. Il y a mis tout son savoir faire et a construit deux magnifiques ruchers pouvant contenir chacun trois ruches. Ces ruchers ont été installés par notre équipe d’employés municipaux que je tiens à remercier, d’une part près du rond point route de Plulgriesheim et près de la départementale un peu au-delà du village sur un terrain que Mr WENZ a bien voulu mettre à notre disposition. Je tiens à le remercier très chaleureusement. Vous les apercevrez facilement lorsque vous entrez à Lampertheim. Les ruches seront la propriété de la commune et le miel pourra être donné aux personnes âgées ou nécessiteuses.

Les abeilles ont été installées .... en présence des enfants de CMDJ. Il s’agit de très jeunes ruches qui ne donneront pas beaucoup de miel cette année. Les colonies devront se développer pour atteindre une taille de 50 000 ouvrières et nous donneront satisfaction l’an prochain.

Mais qui sont ces enfants en tenue de cosmonaute ? C’est Florian et Nicolas, bien protégés par leur tenue d’apiculteur qui nous aident à installer les ruches et à libérer les abeilles.

Cette opération sera un geste positif pour l’environnement. Des Journées pédagogiques pourront être organisées avec les enfants de l’école primaire sur le thème des abeilles et des fleurs. Souhaitons un bon développement à nos petites protégées.

Souces : INRA magazine juin 2009, Sciences et Avenir, N° 771, mai 2011

Pierre Jost 

L’association ASAPISTRA

Asapistra est une association créée en 2008 sous l’égide de Jean-Claude Moes. Elle est  partenaire de l’opération Abeill’en ville.

Elle s’occupe de la formation de nouveaux apiculteurs, d’actions éducatives et d’animations.

Vous pouvez parrainer des ruches. Celles-ci sont déposées et entretenues par un membre de l’association. Ainsi Mr et Mme Waksman ont confié leurs ruches à Mme Calillère, apicultrice membre d’Asapistra.

Cycle de formation des apiculteurs : http://www.u-populaire-europeenne/.com

Site d’Asapistra : asapistra@free.fr

Président J-C Moes : JCmoes@free.fr

Apicultrice référente pour LampertheimMichèle Caillère :  mcaillere@yahoo.fr

 

 

source mairie de Lampertheim

 

08/12/2011

Vers un désastre climatique ? Emmanuel Le Roy Ladurie

Du XVIIe au XXIe siècle, l'histoire du climat montre
que les soubresauts sociopolitiques sont liés à la
courbe thermique
 

 
La réunion du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) à Durban (Afrique du Sud) soulève un intérêt considérable. Je me borne à parler ici au nom de l'homme de la rue, dès lors qu'il dispose d'un minimum de culture écologique ; l'homme en question connaît bien les éléments essentiels du problème du « réchauffement » qui figurent dans la plupart des revues de vulgarisation scientifique et tout simplement dans la presse. Les médias en sont pleins. Je citerai en toute simplicité les analyses de l'excellente journaliste qu'est Lise Barnéoud dans un article récent de La Recherche:

1. Quantifié, le réchauffement général dont il est si souvent question, sur la base de mesures locales et régionales, océaniques et continentales de plus en plus précises, atteint pour le moins un degré centigrade pour le XXe et le début du XXIe siècle. On peut discuter ce chiffre, mais la tendance est incontestable et de toute manière la notion de réchauffement global est admise pratiquement par ce qu'on peut appeler l'opinion publique éclairée dans son ensemble, y compris et même par la plupart des climatosceptiques, à l'exception de quelques « durs à cuire », c'est le cas de le dire.

Ce réchauffement concerne essentiellement la basse atmosphère terrestre. Un certain accroissement du rayonnement solaire, non négligeable certes a priori, n'est pourtant pas en cause pour l'essentiel ; sinon il affecterait l'ensemble de l'atmosphère et non pas seulement les basses couches de celle-ci.

2. Les océans se réchauffent, en particulier depuis une cinquantaine d'années.

3. Les glaciers reculent dans le monde entier pour la presque totalité d'entre eux. Les glaciers alpins régressent, bien sûr... et se « désépaississent » continuellement depuis les années 1930. Les glaces de l'Arctique et du Groenland rétrécissent de façon considérable.

4. L'élévation du niveau des mers était de l'ordre de 1 à 2 millimètres par an au cours du XXe siècle et le rythme de cette « surrection » tend à s'accroître. La liaison de ce phénomène avec la fusion des glaces polaires, alpines et autres semble être établie raisonnablement.

5. La migration vers le nord dans notre hémisphère d'un grand nombre d'espèces animales, y compris les oiseaux migrateurs et les papillons, semble justiciable d'interprétations réchauffantes analogues à ce qui précède.

6. Les sols se réchauffent en profondeur, en particulier aux dépens du permafrost, autrement dit des sols gelés en permanence sur une certaine épaisseur, en Sibérie et ailleurs.

Ces phénomènes dépendent pour une grande part, en dernière analyse, de l'accroissement des volumes de gaz à effet de serre, CO2 en particulier, projetés dans l'atmosphère par les combustions de toutes sortes telles qu'elles fonctionnent massivement dans l'industrie, l'agriculture, les modes de transport les plus variés...........

Et d'abord une impression que je partage avec l'historien américain Geoffrey Parker : le réchauffement va s'accompagner, en diverses régions de la planète, de guerres, de troubles sociaux éventuellement graves, voire révolutionnaires. extraits lemonde

06/12/2011

L’impossible coexistence « OGM / apiculture » établie par la justice

29 novembre, par Les organisations apicoles et environnementales

Je signe la pétition | Je télécharge la pétition

L’impossible coexistence « OGM / apiculture » établie par la justice

Depuis l’apparition des premières cultures d’OGM en Europe il y a quelques années, les apiculteurs ne cessent d’alerter les pouvoirs publics sur l’impossible coexistence entre ces cultures et l’apiculture. Sous l’influence du lobby OGM et semencier, la Commission Européenne et les autorités nationales sont jusqu’à présent restées sourdes à cet appel.

Or, un apiculteur allemand qui a constaté la présence de pollen de maïs OGM MON 810 dans son miel a intenté une action en justice. Le 5 septembre 2011, la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) a décidé qu’un tel miel ne pouvait pas être commercialisé [1].

Nos gouvernants ne peuvent donc plus feindre d’ignorer cette réalité : l’autorisation de cultures d’OGM en plein champ serait fatale à l’apiculture (miel, pollen, propolis) et à l’abeille.

Gare aux manigances

Les consommateurs européens ne veulent pas d’OGM dans le miel. La prise de conscience environnementale est devenue telle que la Commission Européenne ne peut prendre le risque de sacrifier délibérément l’abeille au profit de multinationales. Depuis la décision de la CJUE, les tractations vont pourtant bon train.

L’arrêt de la Cour de Justice s’appuie sur le fait que le pollen de maïs MON 810 n’est pas autorisé à la consommation humaine. Des manipulations juridiques qui permettraient de contourner cette interdiction dans le cas du miel sont à l’étude, au mépris de la transparence exigée par les consommateurs.

Seule solution : le moratoire

La coexistence des cultures OGM en plein champ et de l’apiculture est impossible. Personne ne peut plus ignorer cette réalité.

L’abeille est un élément indispensable de l’environnement, de la biodiversité, et un atout incontournable pour la pollinisation de nombreuses cultures. Déjà mise à mal par la pression des pesticides, elle pourrait tout bonnement disparaître de nos campagnes par décision politique, ou être accusée de disséminer les pollens OGM !

Face à ce risque inadmissible, nous demandons instamment à John Dalli, Commissaire européen à la Santé et à la Consommation, et à nos décideurs européens et nationaux de protéger l’abeille, l’apiculture et les professionnels de l’apiculture et de :
- suspendre immédiatement et ne pas renouveler l’autorisation de culture en plein champ du maïs MON 810,
- bloquer l’avancée de tous les dossiers de plantes génétiquement modifiées nectarifères ou pollinifères,
- faire évaluer rigoureusement l’impact des plantes transgéniques sur les ruchers, notamment les couvains et les abeilles hivernales, et de rendre publics tous les protocoles et résultats
- respecter le droit à la transparence pour les consommateurs.

Le miel et les produits de la ruche doivent rester des aliments sains et naturels. source http://www.ogm-abeille.org/

29/11/2011

OGM monsanto maïs 810 à nouveau autorisé en France ! On se moque des citoyens ici !

"la position française vis-à-vis des OGM est quelque peu ambiguë. S'ils ne sont pas autorisés à la culture, une trentaine d'OGM, cultivés à l'étranger, sont malgré tout importés sur notre sol, essentiellement pour l'alimentation animale et l'industrie, grâce à des autorisations de mise sur le marché européennes. Près de 5 millions de tonnes de soja, dont les trois quarts génétiquement modifiées, sont ainsi importées chaque année dans l'Hexagone." extraits lemonde

Commentaire de qui se moque-t-on ? Les électeurs trancheront en 2012

28/11/2011

Action "Un verger dans ma ville" : C'est la saison de planter un arbre fruitier dans votre jardin en lieu et place de votre arbre d'agrément inutile en temps de crise...

Nous vous invitons à  planter un arbre fruitier si vous avez la place suffisante.

C'est unene façon originale et innovante de développer et de conserver le patrimoine fruitier en milieu urbain. C'est aussi une source d 'économie pour toute la famille et de plaisir....renouvelé.

C'est une initiative qui devrait porter ses fruits surtout en temps de crise !!!

27/11/2011

CLIMAT - Le sommet de Durban, du 28 novembre au 9 décembre, devrait être décisif pour l'avenir du protocole de Kyoto...

Le 28 novembre s’ouvrira la conférence de Durban (Afrique du Sud), étape annuelle dans les négociations climatiques internationales. Après la déception de Copenhague en 2009, les sommets de la convention des Nations unies sur le climat ne suscitent plus autant d’espoir chez les militants écologistes et dans la population inquiète du réchauffement climatique. Pourtant, ils restent très utiles, selon Emmanuel Guérin, directeur du programme énergie climat à l’IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales), qui décrypte pour 20 Minutes les enjeux du sommet de Durban.

Qu’est-ce qui sera en jeu lors du sommet de Durban?

Le principal enjeu est la nature juridique de l’accord final sur le climat, contraignant ou pas, et la seconde période d’engagement du protocole de Kyoto. Le protocole peut survivre ou disparaitre, mais une solution intermédiaire serait de le vider de sa substance, c’est-à-dire de ne pas mettre d’engagement chiffré dans cette seconde période en faisant subsister l’ensemble de ses règles et mécanismes. Ce serait une solution temporaire pour construire à terme un accord juridiquement contraignant et global.

Quels blocs de pays sont en désaccord?

Les négociations vont surtout se jouer autour de trois catégories de pays: d’une part les pays développés et d’autre part les pays émergents et les pays les moins avancés, qui ont des divergences croissantes. Le sommet étant en Afrique du Sud, ce sera intéressant de voir comment le groupe africain se situe et s’il fait pression exclusivement sur l’Europe ou aussi sur les pays émergents pour qu’ils acceptent de faire certains compromis. La France défendra les positions européennes même si elle a fait entendre une petite musique légèrement différente: elle a montré plus d’allant que certains pays pour une seconde période d’engagement dans le protocole de Kyoto.

Quelle issue peut-on attendre de ce sommet? Sert-il vraiment à quelque chose?

Ce sera un double jeu de décisions, certaines sur le protocole de Kyoto et d’autres sur la convention climat qui devront aller suffisamment loin pour aboutir à un futur accord global. En dépit de la déception qu’on peut avoir en lisant les communiqués finaux, nous avons vraiment besoin de ces sommets, car il faut un lieu où on se rassure sur le fait que les politiques climatiques et la réduction des émissions de gaz à effet de serre est un pari dans lequel on est engagé collectivement.extraits 20 minutes

24/11/2011

Réservez du temps et regardez l'émission naturbis très utile et concrète pour le bon geste écolo !

en cliquant ICI

22/11/2011

Le jouet d'occasion n'est plus un tabou, même à Noël

Les spécialistes, King Jouet et autres Toys'R'Us, étudient, eux aussi, la question. Quelque 69,6 % des Français ne sont pas choqués à l'idée de recevoir des jouets d'occasion s'ils sont en bon état. Même pour Noël, le tabou est tombé. Et 35,9 % déclarent en acheter autant, voire plus souvent que des neufs. Tels sont les résultats d'un sondage réalisé par Priceminister.com auprès des internautes, qui a été publié jeudi 17 novembre. Le e-commerçant, initialement spécialisé dans les biens culturels d'occasion, a étendu son offre aux jouets de seconde main en 2004, constatant le succès croissant de ces articles dans les brocantes et les vide-greniers.extraits lemonde

18/11/2011

Les autorités sanitaires européennes en accusation

L'Agence du médicament et l'Autorité de sécurité alimentaire soupçonnées de conflits d'intérêts. Après la France, l'Europe. L'onde de choc du scandale du Mediator, le coupe-faim du laboratoire Servier qui aurait provoqué jusqu'à 2 000 morts, a atteint l'Agence européenne du médicament (AEM), déjà mise en cause pour son manque de transparence, ses carences en matière de pharmacovigilance et ses insuffisances dans la lutte contre les conflits d'intérêts. Aiguillonnée par sa tutelle, la Commission européenne, l'AEM tente désormais de redresser la barre...extraits le monde

16/11/2011

Stop à la consommation de l'huile de palme dans notre alimentation: vérifiez les étiquNON àl'huile de palme : laissez les produits qui contiennent de l'huile de palme en rayon...

La culture du palmier à huile est la principale cause de déforestation en Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie, Papouasie Nouvelle Guinée). Les conséquences sont dramatiques autant pour les communautés locales qui dépendent de la forêt qu'en termes de pertes pour la biodiversité. Aujourd'hui, le modèle d'immenses monocultures de palmiers à huile est en train de se propager dans de nombreux autres pays d'Amérique du Sud (Colombie) ou d'Afrique (Cameroun, Liberia).extraits cyberacteurs

L'huile de palme fait grossir..... et est dangereuse pour votre santé (voir dans biscuits, produits petit déjeuner notamment...sans oublier les plats cuisinés....en France, il y a obligation de mentionner en détail la composition des produits vendus.

07/11/2011

Le leader français du photovoltaïque dépose le bilan

Le pionnier français du photovoltaïque, le groupe Photowatt, devrait demain être placé en redressement judiciaire. L’actionnaire canadien ATS cherchait à céder sa filiale depuis 3 ans. 441 emplois sont concernés.

ATS explique qu’il n’avait plus le choix et que cette mise en redressement judiciaire lui permettra de geler les dettes de sa filiale française afin de poursuivre la recherche d’un repreneur.

« ATS s’est engagé à financer les salaires à hauteur de 6 millions d’euros pendant les six mois d’observation qu’il espère obtenir. » explique une syndicaliste au quotidien Les Echos. Des mesures de chômage partiel ont été négociées jusqu’à fin décembre sur la base de 78% du salaire brut.

Après un plan social en début d’année, les effectifs avaient été ramenés de 800 à 441 personnes. La direction avait délocalisé l’assemblage des panneaux auprès de sous-traitants chinois entraînant la fermeture d’une usine à Bourgoin-Jallieu (Isère).

Les dirigeants passés et présents mettent en cause la surcapacité mondiale une à deux fois supérieure à la demande et des prix ayant chuté de moitié entre 2008 et 2010 à cause de la concurrence, notamment chinoise. Le moratoire décrété par le gouvernement français a ensuite annulé 40% du plan de charge 2011.

Photowatt est un des rares groupes français du secteur à être totalement intégré, du traitement du silicium jusqu’à la vente de systèmes clés en main. source EnerGeek

06/11/2011

Antibiotiques et pesticides : un cocktail mortel pour les abeilles américaines extraits LEMONDE

Souvent qualifiée de "mystère", la surmortalité des abeilles domestiques, qui peut atteindre 90 % dans certaines colonies, mobilise un grand nombre de scientifiques. Les conclusions de leurs recherches excluent, dans une majorité de cas, une cause unique et évoquent une multiplicité de facteurs : monocultures, OGM, virus, champignons, invasion de frelons, réchauffement climatique et pesticides, bien sûr....

.l'étude que vient de publier la revue scientifique en ligne Plos One allonge d'un nom la liste des périls qui menacent les abeilles domestiques : l'oxytétracycline. Cet antibiotique ne sauve pas les butineuses, mais semble au contraire les rendre plus sensibles à l'effet nocif des pesticides. D'où le titre paradoxal de cette étude : "Les tuer avec gentillesse ?"....

MÊME À FAIBLE DOSE

Les chercheurs se sont penchés plus précisément sur l'action de l'oxytétracycline sur certaines protéines des abeilles, appelées Mulit-drug Resistance Transporters (MDR). Ces vecteurs de résistance à de multiples substances avaient été peu étudiés chez les insectes et négligés dans la toxicologie des abeilles domestiques jusqu'à présent, note David J. Hawthorne. Il avance que l'inhibition de ces MDR qu'entraîne l'antibiotique amplifierait l'effet néfaste chronique des insecticides, même lorsque la contamination a lieu à faible dose.....

03/11/2011

Fuites de documents : l’industrie OGM à la recherche d’égéries …

EuropaBio, association qui représente les intérêts de Monsanto, de BASF et des autres grands groupes du secteur tente de redorer le blason des OGM en Europe… grâce à des “stars”…

Fuite de documents : les relations publiques comme stratégie

L’affaire a été révélée par le Guardian jeudi dernier. Le quotidien britannique (ainsi que Rue89 et l’AFP) a eu accès à des documents provenant d’une agence de Relations Publiques, révélant que les géants de l’agroalimentaire, contrariés par la perception négative des cultures d’OGM en Europe, cherchent à recruter des personnalités pour changer l’image des organismes génétiquement modifiés et peser sur le processus de décision afin d’obtenir des autorisations de mise en culture.

Dans les documents qui ont fuité, EuropaBio insinue que les consommateurs européens s’opposent à l’ingénierie génétique qui fournit pourtant “des solutions pour atténuer le changement climatique, aider à l’amélioration de l’approvisionnement alimentaire et la mise en place d’une agriculture durable“. Pour Europabio, les citoyens européens qui se sont prononcés à plusieurs reprises contre les cultures OGM sont donc responsables de gêner l’expansion du marché !

 

Et de fait, EuropaBio a raison au sujet de l’opposition des Européens aux produits transgéniques : une majorité d’entre eux, 60%, est contre le développement des aliments GM en Europe. (Selon l’Eurobaromètre sur les biotechnologies 2010).

L’industrie compte sur le soutien de célébrités pour redorer son image

Les mails et courriers publiés sur le site du Guardian indique que pour changer la vision négative des OGM, Europabio a tenté de recruter des “ambassadeurs”, des personnalités au “haut profil” qui bénéficient d’une certaine crédibilité auprès des citoyens européens. L’ancien ministre socialiste français Claude Allègre (qui a assuré ensuite le contraire) , l’ancien commissaire européen britannique Chris Patten, le chanteur irlandais Bob Geldof auraient “manifesté leur intérêt” à devenir “ambassadeurs” de la cause des OGM, précise ce document, un mail daté du 5 octobre. Le mail vante également les possibles adhésions de l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et du journaliste écologiste britannique Mark Lynas à cette initiative.

De plus, dans les documents qui ont fuités, il est spécifié qu’il faut que les liens entre “ambassadeurs” et industrie restent invisibles… Contrairement aux associations et aux collectifs opposés aux OGM qui eux, avancent à visage découvert, le lobby OGM craint la transparence, voulant faire passer cette opération de Relations Publiques comme quelque chose de totalement spontané.

Cette démarche de publicité pure est une insulte aux démocraties européennes : la France, l’Allemagne, la Hongrie, la Grèce, le Luxembourg, l’Autriche et la Bulgarie ont suspendu la culture du maïs MON810 sur leurs territoires pour multiples raisons. C’est une insulte aux citoyens européens, qui sont plus d’un million à avoir signé la pétition demandant à la Commission européenne un moratoire sur toutes les autorisations d’OGM.

Les OGM ne représentent pas une solution d’avenir !

Contrairement aux arguments d’EuropaBio, les cultures génétiquement modifiées ne résoudront pas la faim en Afrique, ni dans le reste du monde. La faim est avant tout une question politique : plus d’un milliard de personnes sur la planète souffrent de la faim en ce moment même : mais selon la Food and Agriculture Organisation (FAO), nous produisons déjà une fois et demie la quantité de nourriture nécessaire pour donner à chacun dans le monde une alimentation nutritive et suffisante. Le monde doit être capable de produire les aliments dont il a besoin pour se nourrir sans dépendre des multinationales leur fournissant au prix fort semences et produits chimiques …

Les agriculteurs peuvent nourrir le monde sans les fuites en avant technologiques… Développer une agriculture durable en Europe et dans le reste du monde est tout à fait possible sans recours au génie génétique...extraits planete info

15/10/2011

Inauguration de la plus grande ferme solaire de France aux Mées : (Alpes-de-Haute-Provence), le 13 octobre 2011

Raymond Philippe, Maire des Mées, Ronald Knoche, Président du directoire d'Eco Delta, et Hiroaki Mizobuchi, Directeur exécutif de Sumitomo Corporation, ont inauguré la mise en service de la plus grande ferme solaire construite en France.
D'une puissance de 30,9 MWc, la ferme solaire des Mées, dans les Alpes-de-Haute-Provence, a été conçue et développée par Eco Delta, développeur et exploitant indépendant de sites de production d'électricité à base d'énergies éolienne et solaire, avec l'appui de son partenaire, le géant japonais Sumitomo Corporation.
  centrale photovoltaïque de France à aujourd'hui, est un évènement majeur pour Eco Delta et pour l'avenir de la filière photovoltaïque française. Elle confirme qu'il faut laisser leur chance aux PME indépe"La mise en service officielle de la ferme solaire des Mées, la plus grandendan rendu possible cette belle réalisation", déclare Ronald Knoche, Président du directoire d'Eco Delta.
.....

La ferme solaire des Mées est constituée de 6 parcs, dont 5 sont déjà en service et dont l'ensemble le sera d'ici quelques jours. Elle est déployée sur 70 hectares du plateau de la colle des Mées, un site exceptionnel caractérisé par :
- la combinaison d'un ensoleillement record toute l'année (1 550 kWh d'irradiation solaire horizontale par an) et de températures relativement basses,
- ainsi que par un air pur grâce à son altitude élevée (800 mètres) et à l’absence d’industrie lourde dans la région.
Avec plus de 1 455 kWh/KWc par an, l'installation offre ainsi un des plus hauts rendements possibles en France. Elle produit 50 GW/an et permet d'alimenter en électricité 83 000 habitants de la région.
 Une réalisation durable pour l'environnement et l'agriculture
A la base de l'éthique d'entreprise d'Eco Delta, la durabilité environnementale et agricole a présidé à la conception et à la réalisation de la ferme solaire des Mées, comme de l'ensemble de ses projets. Les 70 hectares d'anciennes friches agricoles occupés par l'installation ont été préparés selon la méthode du mulching (broyage du couvert végétal) pour les transformer en terres cultivables. De même, pour préserver le terrain, Eco Delta a décidé de limiter l'utilisation du béton en choisissant d'implanter les structures porteuses des panneaux photovoltaïques à l'aide de vis. Les terrains vont être ensemencés de plantes mellifères pour produire miel et huiles essentielles, tout en favorisant la préservation des abeilles. Enfin, la reconversion de la ferme solaire des Mées en terres agricoles, en fin de vie, et le recyclage de ses panneaux photovoltaïques ont été prévus dès la conception. ....
L'investissement réalisé par Lavansol 1, la société d'exploitation de la ferme solaire des Mées détenue conjointement par Eco Delta et Sumitomo Corporation, s'élève à 110 M€ financés sur fonds propres et par un prêt bancaire. En année pleine, Lavansol 1 devrait réaliser un chiffre d'affaires de 14,5 M€.
... extraits ecodd

12/10/2011

Mediator : un brevet comme coupe-faim dès 1966

Le Canard Enchaîné a fouillé dans les archives de la demande de brevet américain, et trouvé une description sans ambiguïté de la molécule du Mediator : « anorexigenic » (anorexigène ou coupe-faim).

En 1967, la société Science Union et Cie, une société créée par Servier, dépose une demande de brevet aux Etats-Unis pour la molécule benfluorex, le nom savant du Mediator. Demande qui sera acceptée quatre ans plus tard. Quelles sont les propriétés affichées par le labo ? Dans l'ordre :

  • anorexigène
  • analgésique
  • anticonvulsivante
  • favorisant la régulation du métabolisme des lipides.

Or c'est la dernière propriété qui a été retenue lors de la demande d'autorisation de mise. Servier a, au stade du médicament, fait passer son Mediator comme un antidiabétique, alors que l'effet sur le métabolisme des lipides était très secondaire par rapport à l'effet coupe-faim.

« Une étape de recherche »

Contactée par Rue89, Lucy Vincent, la porte-parole du laboratoire Servier, a réagi très tranquillement à cette nouvelle, qui n'était pas mise en avant dans le le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas).

« Quel est le problème ? Le brevet est une étape qui concerne la recherche chez l'animal. Nous n'avons jamais nié l'effet anorexigène chez le rat, ce que nous nions c'est l'effet anorexigène chez l'homme, aux doses thérapeutiques. »

Cette apparente tranquillité de Servier face aux incessantes révélations sur ses mensonges, la pneumologue de Brest Irène Frachon, celle par qui le scandale est arrivé, y est habituée. Elle n'avait jamais vu un résumé de la demande de brevet, ni en France ni aux Etats-Unis et trouve ce résumé éloquent :

« Il est écrit noir sur blanc que le brevet repose sur l'effet anorexigène, c'est la première propriété revendiquée de cette invention. Après, Servier a maquillé le Mediator pour élargir ses indications, et le vendre comme un antidiabétique, du coup remboursé par la Sécurité sociale. » extraits rue 89