Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/10/2011

Contre les concours de labour !

Voici un Témoignage recueilli dans la presse suite à celui monstrueux réalisé aux portes de Strasbourg et inauguré par notre Président Sarkozy en septembre 2011,  :

Terres à l’envers :

« On marche sur la tête »

De Philippe Muller :

« Curieux slogan que celui choisi par les organisateurs de cet événement aux portes de Strasbourg, « Terres à l’envers ». Pour un concours de labour, on comprend. Si on va un peu plus loin, « à l’envers » peut aussi être interprété comme « sur la tête ». Et si on conjugue, cela donne : l’agriculture marche sur la tête. Et c’est exactement ce qui se produit. Cette fête de labour puissant et profond, de la productivité et de l’industrialisation de l’agriculture n’est pas vraiment en phase avec les attentes du public ou du consommateur. La planète est de plus en plus polluée, les Monsanto sont les rois de l’agriculture qui perd son âme, perd sa tête. Le productivisme industriel a pris le dessus sur une agriculture qui nourrit les hommes dans le respect de la terre. Le monde agricole marche sur la tête et par conséquent va droit dans le mur. » extrait dna

COMMENTAIRE : il existe aujourd'hui la possibilité de cultiver sans labour qui à terme va supprimer la couche fertile de la terre.

07/10/2011

CRUISER 350 : le Conseil d’État dénonce les incohérences ministérielles

La Confédération paysanne se réjouit de la décision du Conseil d'Etat d'annuler l'autorisation (AMM) du Cruiser 350 pour l'année 2010. Mais cette décision aussi importante soit-elle n'a aujourd'hui qu'une portée symbolique, le Cruiser 350 bénéficie encore d'une AMM pour 2011.

La Confédération paysanne demande au ministre de ne plus autoriser le Cruiser 350 et de retirer l'autorisation des Cruiser FS et Cruiser OSR.

Depuis de nombreuses années, la Confédération paysanne dénonce la législation sur les autorisations de mise en marché (AMM) qui aboutissent à ces incohérences et ces abus de pouvoir des industries phytopharmaceutiques : plusieurs années de suite, l’autorisation annuelle est donnée par le ministère et l’autorisation est invalidée l’année suivante par les tribunaux ! Entre temps, les produits sont épandus…

Les insecticides systémiques tels Cruiser, Gaucho ou Régent, utilisés en traitement de semences, sont une aberration agronomique.

Les alternatives existent et doivent être promues dans l’intérêt de tous.

La Confédération paysanne réclame la réorientation de l’agriculture vers des pratiques respectueuses de la santé et de l'environnement, telles que l'agriculture paysanne, biologique ou agro-écologique, seules capables de faire face aux besoins de la population mondiale croissante.extraits Confédération paysanne

02/10/2011

ils mangeront moins gras.. et se porteront mieux grâce à la taxe sur le gras au Danemark Manger gras engraissera vos dépenses au Danemark

Incroyable mais vrai. Il fallait s'y attendre, cela devait bien se produire un jour ou l'autre, mais voilà, c'est fait! Le Danemark est le premier pays du monde à avoir sa taxe sur le gras. Cela s'est concrétisé ce samedi.

Au courant de la dernière semaine, les citoyens sont devenus littéralement fous, se ruant dans les supermarchés pour faire des provisions de desserts, viande, beurre, sauces, tout cela afin d'économiser un peu d'argent sur leur facture d'épicerie avant que la nouvelle taxe entre en vigueur.

Mais pourquoi taxer le gras? En fait, il s'agit d'une mesure afin de lutter contre la surconsommation de produits riches en gras. La taxe imposera donc 16 couronnes (un peu plus de 2 euros) par kilogramme de gras et elle concernera tous les produits qui contiennent des gras saturés.

...extraits nouvel obs

Commentaire : ils mangeront moins gras.. et se porteront mieux

01/10/2011

Migration des emballages dans les aliments De quoi se faire un sang d’encre !

 

A la suite des résultats accablants d’un test sur la migration des encres alimentaires, l’UFC-Que Choisir exige la mise en place sans délai d’une réglementation pour protéger la santé des consommateurs.

Alertée par les analyses de nos confrères allemands et suisses, l’UFC-Que Choisir a réalisé un test sur 20 produits alimentaires*(1) vendus en France (pâtes alimentaires, riz, couscous, chapelure, sucre en poudre) afin de vérifier si les substances chimiques présentes dans les encres et emballages en carton étaient susceptibles de se retrouver dans les aliments qu’ils contiennent. Les résultats sont tristement sans appel : les dérivés pétroliers, présents dans les encres d’emballage et le carton, se retrouvent dans les aliments !

  • Sur les 20 produits testés, 14 contiennent, à des niveaux préoccupants, des huiles minérales provenant des encres des emballages en carton ;
  • Pour deux produits, les doses relevées en huiles minérales saturées*(2)  dépassent considérablement la dose limite internationale : ainsi le couscous graine « Tipiak » et la chapelure « Leader Price » contiennent respectivement 50 fois et 10 fois la dose maximale recommandée !

Loin d’être bénins, ces composés peuvent s’avérer dangereux pour la santé. Si aucune étude n’existe sur la toxicité des huiles minérales saturées sur l’homme, les données sur les animaux sont particulièrement préoccupantes. Ainsi les huiles minérales saturées retrouvées dans 75% des produits testés peuvent provoquer sur l’animal des dommages au foie, au cœur et aux ganglions lymphatiques. Quant aux huiles aromatiques, elles appartiennent à la famille des hydrocarbures aromatiques polycycliques dont certains sont classés cancérogènes.

Malgré les forts doutes que ces composés soulèvent vis-à-vis de la santé humaine, la réglementation ne définit pour le moment aucune valeur limite contraignante pour ces composés. Face aux problèmes constatés en Europe, la Commission a saisi l’agence européenne pour la sécurité des aliments, l’EFSA, mais sans qu’une volonté politique claire de mettre en place une réglementation ne soit annoncée....extraits UFC-Que Choisir

27/09/2011

Bisphénol A : l'Anses lance un appel à contributions sur les produits de substitution pour réduire les expositions des populations les plus sensibles

Dans le cadre des travaux d'évaluation des risques liés au bisphénol A, l'Anses publie aujourd'hui deux rapports : l'un relatif aux effets sanitaires du bisphénol A, l'autre à ses usages. Ce travail met en évidence des effets sanitaires, avérés chez l'animal et suspectés chez l'homme, même à de faibles niveaux d'exposition. Ces effets pourraient par ailleurs dépendre fortement des périodes d'exposition au regard des différentes phases de développement de l'individu, conduisant à identifier des populations particulièrement sensibles.
Ce travail constitue une étape dans le processus d'évaluation de risques qui va se poursuivre. L'Agence considère néanmoins disposer de suffisamment d'éléments scientifiques pour identifier d'ores et déjà comme objectif prioritaire la prévention des expositions des populations les plus sensibles que sont les nourrissons, les jeunes enfants, ainsi que les femmes enceintes et allaitantes.
Cet objectif passe par la réduction des expositions au bisphénol A, notamment par sa substitution dans les matériaux au contact des denrées alimentaires qui constituent la source principale d'exposition de ces populations.
Dans ce cadre, l'Agence soumet à consultation le résultat de ses travaux et lance un appel à contributions afin de recueillir d'ici fin novembre 2011 toute donnée scientifique concernant, notamment, les produits de substitution disponibles et les données relatives à leur innocuité et leur efficacité.


Le travail de l'Anses s'inscrit dans le cadre de saisines des pouvoirs publics datant de 2009 et 2010 sur les perturbateurs endocriniens, dont le bisphénol A. La première étape de l'expertise a consisté à identifier les différents usages du bisphénol A et, en parallèle, à caractériser l'ensemble de ses effets sanitaires. Cette première phase se concrétise par Les rapports publiés aujourd'hui.
Sur la base de l'analyse de l'ensemble de la littérature scientifique disponible, le groupe d'experts de l'Anses a conclu à l'existence d'effets avérés chez l'animal (effets sur la reproduction, effets sur la glande mammaire, effets sur le métabolisme, le cerveau et le comportement) et d'autres, suspectés chez l'homme (effets sur la reproduction et sur le métabolisme des sucres et des graisses, pathologies cardiovasculaires). Ces effets sont mis en évidence à des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires et plus particulièrement lors de certaines périodes de la vie correspondant à des périodes de susceptibilité aux effets du bisphénol A (grossesse, périodes pré et postnatale).

Concernant les usages, l'Anses constate une très grande diversité de secteurs industriels déclarant une utilisation du bisphénol A. La production de plastique de type polycarbonate constitue une part majoritaire de son utilisation, sachant qu'une autre part importante sert à la synthèse de résines époxydes, notamment utilisées dans des matériaux au contact des denrées alimentaires.

Les travaux de l'Agence se poursuivent pour évaluer les expositions humaines alimentaires et environnementales et caractériser les risques sanitaires du bisphénol A, ainsi que les risques liés aux autres substances potentiellement perturbatrices endocriniennes. La complexité et l'ampleur des questions posées conduisent à inscrire ces travaux d'expertise dans la durée. Néanmoins, l'Anses considère disposer de suffisamment d'éléments scientifiques pour identifier, dès à présent, que l'objectif prioritaire consiste à réduire les expositions au bisphénol A des populations les plus sensibles. Cet objectif passe par la substitution des usages du bisphénol A dans les articles qui leur sont destinés (matériaux au contact des denrées alimentaires, jouets, articles de puériculture, etc.) en recourant à des substances ou technologies alternatives dont l'innocuité est démontrée.

Dans ce cadre et en parallèle à la poursuite de ses travaux, l'Agence lance un appel à contributions, afin de recueillir, d'une part, des commentaires sur le contenu et les suites de ses travaux et d'autre part, toute donnée scientifique concernant, notamment, les produits de substitution disponibles ainsi que les données relatives à leur innocuité et leur efficacité. Cet appel à contribution est ouvert jusqu'au 30 novembre 2011, les informations qu'il permettra d'obtenir seront rendues publiques et feront l'objet d'une analyse détaillée par l'Agence dans le cadre de l'élaboration de ses recommandations qui seront publiées début 2012.

En parallèle, l'Agence rappelle sa recommandation datant de 2010 et visant, à titre de prévention, à mettre à disposition du public une information claire sous forme d'un étiquetage systématique des ustensiles ménagers en contact avec les aliments, contenant du BPA et pouvant conduire à une exposition.

Enfin, l'Agence transmettra également le résultat de ces premiers travaux relatifs aux effets sanitaires du bisphénol A aux instances européennes concernées (EFSA, ECHA…), en vue d'examiner la pertinence d'une révision des doses de référence utilisées à des fins réglementaires. source anese


Pour en savoir plus

> Les rapports "Effets sanitaires du bisphénol A" et "Connaissances relatives aux usages du bisphénol A"

> Le dossier de presse "Effets sanitaires et usages du bisphénol A" :
- Anses et bisphénol A
- Bisphénol A, quels usages ?
- Les perturbateurs endocriniens
- L'Anses nouvel acteur de la sécurité sanitaire

> Appel à contributions :
- Informations et modalités
- Note d'appel à contributions (pdf)

24/09/2011

Après les ormes, les marronniers meurent à petit feu

.....Remèdes

Les marronniers trop atteints peuvent être remplacés par des espèces plus résistantes comme le marronnier rouge ou par des espèces hybrides moins sujettes à la maladie. Pour Jean Mahaud, l'urgence est de diversifier les espèces plantées. Les espèces les plus souvent plantées sont les plus touchées.

Pour l'heure, les scientifiques de l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) recherchent des ennemis naturels à la mineuse. Ils ont inventé un piège sexuel, qui vise à attirer les mâles [quels ballots ! note du rédacteur en chef] pour les tuer, afin que les femelles ne puissent plus être fécondées. Mais les expériences menées à Lille et à Bordeaux n'ont pas été tout à fait concluantes. extraits rue 89

commentaires : poursuivons les recherches pour avoir une solution durable et efficace.

19/09/2011

BAYER retire du marché des pesticides mortels

Un succès pour les organisations environnementalistes / Des campagnes menées depuis les années 80 / « Avec 12 ans de retard! »

La firme Bayer a annoncé http://www.marketwatch.com/story/bayer-outlines-new-strat... qu’elle retirait du marché les pesticides les plus toxiques (classe 1). Toutes les molécules actives appartenant à cette classe seront retirées de la vente d’ici à la fin de 2012.

Selon Philipp Mimkes de la Coordination contre les méfaits de Bayer (CGB) , c’est « un grand succès pour les organisations de protection de l’environnement et les travailleurs agricoles qui se battent depuis des décennies contre l’emploi de pesticides présentant un danger mortel. Mais n’oublions surtout pas que la firme avait promis de retirer les molécules de classe 1 (classification OMS) avant l’année 2000 et qu’elle n’a pas tenu parole. De nombreuses vies auraient pu être sauvées depuis cette date! »

La CBG a envoyé au Conseil d’administration de Bayer une lettre ouverte approuvée par 200 organisations issues de 40 pays différents. Elle a exigé à plusieurs reprises lors de l’Assemblée générale annuelle de Bayer l’arrêt de la vente de pesticides classés 1.

Selon ses propres chiffres, Bayer contrôle 20 % du marché mondial des pesticides. Bayer écrivait déjà en 1995 dans son rapport d’activité: « Nous avons établi pour les 5 années à venir un programme en trois points fixant clairement nos objectifs en matière de recherche, mise au point et vente de produits phytosanitaires. Nous réduirons encore la quantité nécessaire pour un traitement et remplacerons progressivement les produits de classe toxicologique I par des préparations moins toxiques. »

Cette promesse n’a pas été tenue. Certes Bayer a retiré du marché quelques produits, le Parathion, le Monocrotophos et l’Oxydéméton-méthyle. Suite à de longues campagnes menées par des écologistes la firme a annoncé qu’elle cesserait de vendre de l’Endosulfan à la fin de 2010. Mais dans de nombreuses régions du monde, Bayer vend encore des pesticides de la classe Ia (extrêmement dangereux) et Ib (très dangereux) que ce soit du Thiodicarb, Disulfoton, Triazophos, Fenamiphos et Methamidophos.

L’Organisation mondiale de la Santé estime que le nombre de personnes intoxiquées chaque année par des pesticides se situe entre 3 et 25 millions. Tous les ans, 40 000 personnes meurent accidentellement à cause de pesticides. Mais les vrais chiffres sont en réalité bien plus élevés. La pauvreté, l'analphabétisme et le climat tropical qui fait obstacle au port de vêtements de protection, explique en partie que 99 % des empoisonnements par les pesticides aient lieu dans des pays en développement.

En outre la Coordination contre les méfaits de Bayer demande une interdiction immédiate du glufosinate et le retrait de l’autorisation des semences résistantes à cet herbicide. La molécule commercialisée par la firme chimique BAYER fait partie du groupe des pesticides qui doivent être retirés du marché aux termes de la nouvelle législation européenne sur les pesticides. Les autorisations de quelque 22 substances cancérigènes, ou avec des effets perturbateurs sur les fonctions de reproduction et/ou le système endocrinien ne seront pas renouvelées.

En savoir plus: www.cbgnetwork.org/162.html

Coordination contre les méfaits de Bayer sérieusement en danger : Aidez-nous à continuer notre travail

Coordination contre les méfaits de BAYER
Postfach 15 04 18
40081 Duesseldorf, Allemagne

www.CBGnetwork.org (aussi en francais)
e-mail: CBGnetwork@aol.com
tél: 00 49 - 211 - 33 39 11
fax: 00 49 - 211 - 33 39 40
Merci de prendre contact avec nous si vous souhaitez recevoir régulièrement notre newsletter en français ou en anglais.

Notre travail sur le plan international coûte cher. Vous pouvez nous apporter votre soutien financier et nous faire un don en effectuant un virement. Il vous suffit pour cela d'indiquer le BIC (ou SWIFT) et l'IBAN.

Bénéficiaire: CBG
N° de compte: 8016 533 000
Banque: GLS Gemeinschaftsbank
Code banque: 430 609 67

BIC/SWIFT: GENODEM1GLS (Bank Identifier Code)
IBAN: DE88 4306 0967 8016 5330 00 (International Bank Account Number)

CONSEIL CONSULTATIF
Prof. Dr. Jürgen Rochlitz, chimiste, ancien député au Bundestag, Berlin
Eva Bulling-Schröter, députée au Bundestag, Berlin
Dr. Sigrid Müller, pharmacologue, Brême
Prof. Rainer Roth, Francfort
Prof. Dr. Anton Schneider, biologiste, Neubeuern
Prof. Jürgen Junginger, designer, Krefeld
Dr. Erika Abczynski, pédiatre, Dormagen
Dr. Janis Schmelzer, historien, Berlin
Wolfram Esche, avocat, Cologne
Dorothee Sölle, théologienne, Hambourg (décédée en 2003)

source cyberacteurs

 

16/09/2011

Première étude globale sur le rôle des forêts comme puits de carbone

Une étude internationale a compilé l'ensemble des mesures réalisées sur toute la planète des quantités de carbone absorbées par les forêts, entre 1990 et 2007. Il s'agit d'une première référence globale chiffrée pour cette composante majeure du cycle du carbone. Cette étude, à laquelle des chercheurs du Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE, CNRS/CEA/UVSQ) ont participé, a été publiée en ligne le 14 juillet 2011 sur le site internet Science Express.

Les forêts jouent un rôle important dans le cycle du carbone. Elles absorbent en effet, par photosynthèse, une part du CO2 atmosphérique pour le stocker sous forme de biomasse. Ce rôle de "puits de carbone" est important car il contribue à l'équilibre climatique et à limiter les conséquences du réchauffement de la planète.

Pour la première fois, un énorme travail de compilation des inventaires de biomasse de tous les pays a été réalisé....

Pour la période 1990-2007, ils ont estimé le puits de carbone forestier à 2,4 milliards de tonnes de carbone à l'échelle du globe, soit environ le tiers des rejets de CO2 fossile. Cette étude a confirmé que les forêts boréales et tempérées absorbent du carbone, ce qui était déjà connu.
Concernant les régions tropicales (Amérique centrale et Amérique du Sud, centre et sud de l'Afrique, nord de l'Australie et une partie de l'Indonésie), les résultats compilés sont plus surprenants : les forêts primaires intactes constituent un puits de carbone annuel de 1,2 milliard de tonnes de carbone, mais celui-ci est contrebalancé par l'émission de 1,33 milliard de tonnes du fait de la déforestation, ce qui conduit à un bilan carbone presque nul sur l'ensemble des régions tropicales. Les pertes de CO2 dues à la déforestation sont donc en partie récupérées par la repousse de forêts secondaires dans les zones où l'agriculture est abandonnée......extraits

Source

A Large and Persistent Carbon Sink in the World's Forests, Pan et all. Science Express, July 14th, 20111

Auteur

Institut national des sciences de l'univers

13/09/2011

DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ MENSONGÈRE APRÈS 15 ANS DE MATRAQUAGE ET DE DÉGÂTS !

 

Danone avait oublié de nous dire que ses yaourts étaient destinés aux sujets anorexiques.

APRÈS 15 ANS DE MATRAQUAGE ET DE DÉGÂTS AVEC LES YAOURTS "ACTIVIA "ET "ACTIMEL" DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ.
Le « pavé dans le pot de yaourt » qu'a lancé Didier Raoult, chercheur français, dans la prestigieuse revue scientifique « Nature » de septembre 2009 a fini par être payant.
Pour le patron du labo de virologie de la Timone à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux pro biotiques que l'on nous fait avaler depuis près de 20 ans auraient une grosse part de responsabilité dans l'épidémie d'obésité qui frappe les enfants. Les pro biotiques que Danone ajoute à tout va dans divers yaourts sont selon les allégations de la marque assénées à la télévision, censées « booster » les défenses immunitaires. On en trouve plus de 1milliard par pot d'Activia ou d'Actimel.
Le hic est que ces bonnes bactéries « actives et vivantes », dixit Danone, sont les mêmes que celles utilisées depuis longtemps dans les élevages industriels comme activateurs de croissance pour faire grossir  plus rapidement cochons et poulets. Un porc ainsi gavé de pro biotiques, c'est plus de 10 % de gagné sur la balance. Danone pousse donc à « élever » nos enfants comme des cochons ou des poulets !
En fait, en début d'année, des chercheurs ont eu l'idée de comparer la flore intestinale des obèses et des non obèses. Et là, surprise, les premiers étaient bourrés de pro biotiques, ceux qu'on trouve justement dans les yaourts « santé plus ».
Didier Raoult commente : «On a autorisé pour l'alimentation humaine des activateurs de croissance utilisés dans les élevages, sans chercher à savoir quel serait l'effet sur les enfants». Du coup, celui-ci a réclamé des études pour connaître le rôle précis de TOUS les produits lactés dans l'épidémie d'obésité infantile. En outre, il n y a pas que les enfants qui sont victimes de cette supercherie : « J'ai rencontré de nombreuses femmes potelées bien que sous alimentées, et qui cherchaient désespérément à maigrir en se limitant à quelques yaourts par jour plus quelques babioles ». Et désespérante désillusion, elles continuaient à grossir, étaient de plus en plus fatiguées et fragiles...
Finalement, les semeurs d'alerte indépendants ont fini par émouvoir les services officiels avant que le scandale n'éclate trop au grand jour. C'est ainsi qu'ils viennent de mettre la pression sur le groupe Danone, l'obligeant, selon les termes délicats des grands journaux «à revoir sa copie» (Un monstre comme Danone, ça se ménage). Il faut tout de même réaliser que cela pourrait être un coup dur pour le lobby puisque les groupes Actimel Europe et Activia Europe pèsent ensemble > 1,5 milliards d'Euros sur un chiffre total Danone de 15 milliards, soit 10 %.
Mais ne nous faisons guère de soucis pour cette entreprise de tricheurs, car entre ses discrètes et adroites manoeuvres de retrait publicitaires et les addictions de beaucoup de consommateurs, il n'y a pas vraiment le « feu au lac », en attendant qu'on nous invente une autre « Salade à la mode ».

Faites passer...

Didier Raoult est professeur de microbiologie et spécialiste des maladies infectieuses. Il dirige l'Unité de Recherche en Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes (URMITE) de Marseille.

Le Grand Prix Inserm 2010 lui a été décerné à 58 ans pour l'ensemble de ses travaux sur les agents pathogènes et sa découverte des virus géants.

10/09/2011

Ce 11 septembre 2011, six mois se seront écoulés depuis le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima

11 septembre 2011 - 6 mois de Fukushima

Fukushima, six mois de mensonges et de désinformation

Six mois que Tepco, l’ensemble du lobby nucléaire, le gouvernement japonais, mentent et désinforment les citoyens du Japon et du reste de la planète. Six mois déjà, à lutter contre l’opacité, à tenter de démêler les fils de la vérité, concernant la situation des réacteurs, la contamination de l’environnement, des habitants et des aliments. A la veille du 11 septembre 2011, nous sommes toujours confrontés à un mur de censure.. Les grandes catastrophes nucléaires de l’histoire, de Mayak à Fukushima en passant par Tchernobyl, se suivent… la désinformation reste entière, et nous, citoyens du Japon et d’ailleurs, sommes les premières victimes. Ce silence doit cesser..

Le Réseau “Sortir du nucléaire“ souhaite ici fournir un aperçu – sans prétendre être exhaustif – de la situation des populations dans la préfecture de Fukushima à ce jour. Ce dossier met en valeurs certains aspects scandaleux de la gestion de la catastrophe par les autorités japonaises qui sont passés inaperçus dans les médias en France. Alors que l’accident n’en est qu’à son commencement, le Japon en a-t-il tiré les leçons ?

source réseau sortir du nucléaire

31/08/2011

Danger surconsommation ANTIBIO Le boom des bactéries résistantes aux antibiotiques

Commentaire : MAUVAIS USAGE DES ANTIBIO AU PLAN DE LA SANTE MAIS AUSSI DE L'ELEVAGE INTENSIFLes cinq patients décédés en juillet à l'hôpital de Massy (Essonne) ne sont pas morts de la bactérie "tueuse", tel que l'avançait Le Parisien ce mardi 30 août, mais "de la pathologie dont ils souffraient", a rectifié l'INVS (Institut national de veille sanitaire). Une chose, toutefois, reste vraie : la bactérie klebsiella pneumoniae, désignée à tort comme coupable, était bien présente chez dix-huit patients de cet hôpital. Assez courante dans nos tubes digestifs, la klebsiella n'est pas forcément pathogène, et résidait d'ailleurs chez ces patients sans leur causer de maladie. Mais cette souche en question, importée de Grèce, avait une particularité qui a pu inquiéter les médecins : elle est résistante à la plupart des antibiotiques à disposition.

 

Ce phénomène de résistance préoccupe de plus en plus le monde de la santé. Car la klebsiella est loin d'être la seule à échapper aux traitements. Début août, des scientifiques de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), de l'INVS et de l'Institut Pasteur alertaient sur l'émergence "soudaine et préoccupante d'une salmonelle" – bactérie représentant "une des premières causes d'infections alimentaires chez l'homme (...) devenue résistante à presque tous les antibiotiques". Dans ce cas, le berceau de ces modifications génétiques pourrait être l'Egypte, probablement à cause de l'usage massif d'antibiotiques dans l'aquaculture puis dans l'élevage de volailles, "grandes consommatrices de fluoroquinolones". La bactérie, dont certaines souches résistent déjà à toutes les classes d'antibiotiques, semble s'implanter en Europe.

En juin dernier, c'est la fameuse E. Coli, qui a fait 76 morts en Europe. Elle avait comme particularité, outre sa virulence, d'être très résistante aux médicaments. Le phénomène touche d'autres colibacilles, des bactéries très communes qui peuplent par millions les tubes digestifs des hommes et des animaux. Certaines ont aujourd'hui la capacité de résister à quasiment tout l'arsenal thérapeutique, laissant les médecins désarmés.

UNE UTILISATION "DÉBRIDÉE"

Les professionnels de la santé ne cachent pas leur inquiétude, comme en témoigne un manifeste de l'Alliance francophone contre le développement des bactéries multi-résistantes. Le groupe évoque le chiffre, sous-estimé selon lui, de 25 000 décès par an en Europe causés par ces micro-organismes tenaces. "Après plusieurs décennies d'une utilisation souvent débridée des antibiotiques, nous entrons dans une période de risque et de pénurie, avec l'apparition de bactéries extrêmement résistantes à ces médicaments, voire à tous les antibiotiques, alors que très peu de nouveaux produits sont attendus dans les dix prochaines années", constate ce document.

Le coordinateur de l'Alliance, Jean Carlet, met en cause un mauvais usage des antibiotiques. Et en premier lieu, leur surconsommation. Chez l'homme, "peut-être la moitié des antibiotiques prescrits le sont alors qu'il ne s'agit pas de bactéries, mais de maladies virales ou autres, pour lesquelles ces traitements n'ont pas lieu d'être", déplore le médecin. Autre utilisation nuisible : un dosage trop faible qui ne tue pas toute la population bactérienne, laissant les micro-organismes les plus résistants survivre et se multiplier... extraits le Monde

27/08/2011

Bas-Rhin : concours de labour voilà encore une hérésie qui détruit nos terres encore cultivables

Brumath 10 hectares pour le concours de labour Le concours de labours des jeunes agriculteurs du canton de Brumath s’est déroulé cette année autour de la ferme Wenck à la sortie de Brumath....

Chaque jour, les paysans se prennent pour des champions de formule 1 dans toute la France...

Il faut savoir que la technique du labour réduit avec le temps et le vent l'épaisseur de la terre cultivable. Il n'est plus utile de labourer pour faire travailler la terre et mettre en oeuvre de nouvelles cultures...

Nous disons stop  maintenant à cette façon de faire totalement anachronique d'autant que cela consomme du pétrôle inutilement alors même qie ces agriculteurs se disent étrangléspar les coûts...

26/08/2011

Communiqué : Unilever a un problème: pour ses margarines Fruit d'Or et Planta Fin, le groupe se fournit en huile de palme auprès d'un des producteurs les moins scrupuleux d'Indonésie: Wilmar International

La plus grande multinationale de l'huile de palme au monde est tristement célèbre pour ses
déforestations illégales et graves violations des droits de l'homme. Récemment, une de ses
filiales sur l'île de Sumatra s'est une nouvelle fois livrée à la violence: elle a fait appel aux
forces de polices Brimob pour mettre entièrement à sac un village et tirer à balles réelles
sur sa population indigène. Le motif: un homme a voulu vendre des fruits de palmiers
à huile dont l'entreprise revendique la propriété.
Unilever connaît depuis longtemps les pratiques de ses fournisseurs. Nous voulons de
nouveau aujourd'hui placer le groupe devant ses responsabilités et l'inciter à remplacer
l'huile de palme de ses produits par des graisses produites localement.

Signez notre pétition adressée à M. Bruno Witvoët, PDG d'Unilever France:

www.sauvonslaforet.org/petitions

Encore une chose: les habitants du village saccagé sont en plein désarroi, cinq d'entre eux
croupissent encore en prison. Nous faisons une collecte de dons spéciale pour leur offrir
une aide pour la reconstruction de leurs maisons, la prise en charge des frais d'avocats,
les frais médicaux pour les blessés et organiser des manifestations à Jambi, la capitale de
la province sur l'île de Sumatra:

www.sauvonslaforet.org/dons

22/08/2011

Les plantes et animaux migrent vers les pôles plus vite que prévu

Partout dans le monde, des plantes et animaux rampent, grimpent, glissent ou volent pour atteindre des altitudes et latitudes plus hautes, au fur et à mesure de l’augmentation des températures. Et ces espèces migrent d’autant plus vite et plus loin que le changement climatique se fait ressentir fortement dans une région. Voilà les conclusions d’une large étude publiée jeudi 18 août dans la revue Science par le département de biologie de l’université de York.

Si les scientifiques connaissaient déjà la capacité des espèces à s’adapter aux changements de température, cette enquête met pour la première fois en lumière la rapidité de ces déplacements. En moyenne, les espèces déplacent leur habitat vers des terres d’une altitude supérieure à raison de 12,2 mètres par décennie et surtout vers des latitudes plus hautes et plus froides à une vitesse de 17,6 kilomètres par décennie. Soit des taux trois fois plus rapides que ceux observés par les précédentes études sur les migrations.

"Ces changements reviennent, pour les plantes et animaux, à s’éloigner de l'équateur de vingt centimètres par heure, chaque heure et chaque jour de chaque année, explique Chris Thomas, biologiste à l’université de York et responsable de l’étude. Ce phénomène s’est déroulé au cours des 40 ans dernières années et devrait se poursuivre au moins jusqu’à la fin du siècle."

"Dans les montagnes françaises, quelle que soit l'altitude étudiée, les plantes sont en train de migrer pour conserver les températures nécessaires à leur survie, confirme Jonathan Lenoir, chercheur à AgroParistech Nancy. En une vingtaine d'années, les plantes herbacées des sous-bois ont migré de près de 85 mètres en moyenne tandis que les arbres, arbustes et buissons progressaient de 20 mètres."

Si Chris Thomas et ses collègues ont constaté une grande variation dans la façon dont chaque espèce individuelle a migré au fil des décennies, le changement climatique reste le point commun de chacun de leurs déplacements : "Il n'y a aucune autre raison qui expliquerait que tant d’espèces différentes se dirigent vers les pôles ou à des altitudes plus hautes, sur tous les continents du monde."

Le risque, à terme, réside dans un danger rapide d'extinction de nombreuses espèces dans des zones où les conditions climatiques se détériorent. Mais dans le même temps, d'autres espèces vont se déplacer vers les zones où le climat sera devenu convenable..... extraits lemonde

commentaire : Lorque les Pôles et les montagnes seront aussi chauds que les déserts, toutes les espèces auront disparu, l'homme y compris.

18/08/2011

Monsanto poursuivi pour "biopiraterie" par l'Inde

L'Autorité indienne de la biodiversité a annoncé, le 11 août, qu'elle allait engager des poursuites judiciaires à l'encontre du semencier américain Monsanto pour avoir mis au point une aubergine génétiquement modifiée à partir de variétés locales sans en avoir demandé l'autorisation.

C'est la première fois, en Inde, qu'une entreprise va être poursuivie pour acte de "biopiraterie", une infraction passible de trois années d'emprisonnement.
Monsanto, son partenaire indien Mahyco et plusieurs universités indiennes s'étaient associés en 2005 pour mener les recherches, avec l'appui de l'agence américaine de développement Usaid, favorable aux organismes génétiquement modifiés (OGM).

MORATOIRE RECONDUIT EN 2011

Une dizaine de variétés existant dans les régions du Karnataka et du Tamil Nadu, parmi les 2 500 que compte le pays, avaient été utilisées pour mettre au point cette première aubergine génétiquement modifiée, destinée à être commercialisée en Inde.

Or, contrairement à ce qu'exige la loi sur la biodiversité votée en 2002, aucune autorisation n'avait été demandée pour utiliser des variétés locales. Les agriculteurs auraient dû notamment être consultés afin de négocier une éventuelle participation aux bénéfices tirés de l'exploitation commerciale de l'aubergine. "Monsanto était parfaitement au courant de la législation et l'a volontairement ignorée", estime Leo Saldanha, directeur de l'organisation de défense de l'environnement Environment Support Group, qui a saisi l'Autorité indienne de la biodiversité de ce cas de biopiraterie.

Contacté par Le Monde, Monsanto s'est refusé à tout commentaire. D'après l'hebdomadaire India Today, le semencier rejetterait toute responsabilité, tout en accusant ses partenaires indiens de ne pas avoir demandé les autorisations nécessaires. Mahyco, dont Monsanto est actionnaire à hauteur de 26 %, a indiqué qu'il s'était contenté de fournir le gène de transformation. L'accusation de biopiraterie est un nouveau coup dur pour Monsanto, et risque de freiner le développement de ses activités en Inde.

Le moratoire décrété en février 2010, par le ministre indien de l'environnement, sur la commercialisation des aubergines génétiquement modifiées a été reconduit cette année. Et sa levée ne semble pas à l'ordre du jour. A l'époque, le Comité de consultation de génie génétique avait pourtant émis un avis favorable à la commercialisation de l'aubergine.

Les opposants aux OGM espèrent que Monsanto ne sera pas autorisé à mener des recherches sur les oignons génétiquement modifiés, comme l'entreprise en a fait la demande au mois de juin.

L'Inde, qui abrite 7,8 % des espèces animales et végétales de la planète sur seulement 2,5 % des terres émergées, est très exposée aux risques de biopiraterie. Le sujet y est particulièrement sensible depuis qu'en 1997, des paysans du nord du pays avaient violemment protesté contre le brevetage, par le semencier américain RiceTec, d'une variété de riz basmati appelée "kasmati".

VICTOIRE DES OPPOSANTS AUX OGM

Afin de disposer de tous les éléments nécessaires, le gouvernement a démarré un projet pharaonique de recensement du savoir-faire en matière de médecine traditionnelle : 200 000 traitements – y compris les postures de yoga – ont déjà été répertoriés. Des centaines de scientifiques épluchent les traités anciens de médecine ayurvédique pour y recenser les vertus déjà éprouvées de fruits ou de plantes médicinales.

Cette "bibliothèque numérique du savoir traditionnel", qui compte 30 millions de pages et a été traduite en cinq langues, a déjà permis d'annuler de nombreux brevets. Celui déposé par une université américaine sur le curcuma pour ses vertus dans la lutte contre le cancer a été annulé à la suite d'une plainte du gouvernement indien. Et la demande de brevet déposée en 2007 par le laboratoire pharmaceutique chinois Livzon, auprès de l'Union européenne, sur la menthe et l'Andrographis (échinacée d'Inde), utilisées notamment comme traitement contre la grippe aviaire, a été rejetée.

Mais aucune de ces organisations n'avait été poursuivie en justice. "Il aura fallu six ans à l'Autorité nationale de biodiversité pour engager les poursuites", regrette Leo Saldanha. Après avoir enquêté sur une éventuelle infraction commise par Monsanto et ses partenaires, l'Environment Support Group avait donné l'alerte en février 2010. "Il faut que l'Autorité nationale accélère et multiplie les enquêtes pour lutter contre les cas de biopiraterie", insiste le directeur de l'organisation non gouvernementale.

Cette action en justice contre Monsanto constitue une victoire pour les opposants aux OGM. Seule la culture du coton génétiquement modifié est actuellement autorisée en Inde. Elle a propulsé le pays au rang de deuxième producteur mondial, devant les Etats-Unis. Mais ces nouvelles semences, coûteuses, sont accusées de ruiner les producteurs les plus fragiles....extaits lemonde

09/08/2011

Nouvelles charges contre le Roundup de Monsanto

Le Roundup et son principe actif, le glyphosate, sont de nouveau au centre d'une controverse. Dans un rapport édité par Earth Open Source (EOS), une petite organisation non gouvernementale (ONG) britannique, une dizaine de chercheurs mettent en cause les autorités européennes pour leur peu d'empressement à réévaluer, à la lumière de nouvelles données, l'herbicide à large spectre le plus utilisé au monde....

Les auteurs du rapport citent notamment une étude publiée, fin 2010, dans Chemical Research in Toxicology, selon laquelle l'exposition directe d'embryons de batraciens (Xenopus laevis) à de très faibles doses d'herbicide à base de glyphosate entraîne des malformations....

Un exemple cité par EOS est celui du bisphénol A (BPA). Dans une revue de la littérature scientifique publiée en 2005 dans Environmental Health Perspectives, Frederick vom Saal (université du Missouri) estimait que 94 des 115 études académiques publiées sur le sujet concluaient à un effet significatif du BPA sur les organismes, même à très faible dose....

Or, si le glyphosate se dégrade relativement rapidement, "l'AMPA peut persister plusieurs mois dans les sols". En France, selon l'Institut français de l'environnement (IFEN), cette molécule est désormais le contaminant le plus fréquemment retrouvé dans les eaux de surface.

Son succès est donc le principal problème du Roundup. D'autant que des résistances sont apparues ces dernières années. Sur le continent américain en particulier, où les cultures génétiquement modifiées associées ont permis un usage massif du Roundup, des mauvaises herbes commencent à être de moins en moins sensibles - voire complètement résistantes - à l'herbicide phare de Monsanto. "Or, lorsque ces résistances commencent à survenir, on est parfois tenté d'augmenter les quantités épandues", dit LaureMamy.

Le POEA, un adjuvant plus toxique que le glyphosate

Dans certains pays, le Roundup contient un adjuvant chimique, le polyoxyéthylène amine (POEA), qui accroît l'efficacité du glyphosate. En Europe, l'évaluation de la toxicité des tels additifs est de la responsabilité des Etats membres. "Dans la formulation Roundup, la toxicité avérée est plus induite par le POEA que par le glyphosate lui-même, estime un toxicologue de l'industrie. C'est de notoriété publique." Dans la version préliminaire de son dernier rapport d'évaluation, l'Allemagne - rapporteur pour l'UE sur le glyphosate - précisait que le POEA "devrait être précautionneusement évalué au niveau des Etats membres car des substances du même groupe peuvent, selon leur concentration, montrer des propriétés irritantes ou cytotoxiques" (nocives pour les cellules).

extraits lemonde 08/08/11

07/08/2011

Sensibilisation des motards aux dangers de la vitesse

Opération de contrôle et de sensibilisation, hier, dans le Ballon d’Alsace. Principaux concernés : les motards.

Chaque week-end estival, ils sont plusieurs centaines à emprunter la route du Ballon d’Alsace. Le 3 juin dernier, un motard était grièvement blessé dans un choc frontal avec une voiture. Le même jour, un autre chutait dans un virage, avec des dégâts matériels uniquement. Le 8 mai, une moto seule était également en cause. « À chaque fois, ces accidents sont imputables à une vitesse élevée, déclare le capitaine Jean-Loup Gondron. Nous avons donc décidé de monter cette opération de sensibilisation. Elle s’imposait d’autant plus que des riverains s’étaient plaint des vitesses élevées des motards. » La route du Ballon est particulièrement dangereuse en raison du grand nombre de virages.

Lors d’un contrôle routier mis en place fin juin, les gendarmes avaient relevé sept infractions à la vitesse limitée à 90 km/h et, pour certains tronçons, à 70 km/h. Parmi ces infractions, des dépassements importants avaient été constatés, ainsi que deux conduites à gauche.

Hier, il s’agissait d’une opération à la fois de répression et de sensibilisation, les petits excès de vitesse, inférieurs à 20 km/h, ne donnant lieu qu’à une réprimande et un avertissement de la part des forces de l’ordre.

Huit gendarmes de l’EDSR (escadron départemental de sécurité routière) et trois gendarmes de la brigade de Giromagny ont installé plusieurs postes de contrôle, dont un pour la vitesse et un autre pour mesurer les décibels à l’aide d’un sonomètre.

Des chiffres

Les chiffres de la sécurité routière en France font état de 941 motards tués en 2010 (3994 tous usagers) ; des chiffres en baisse par rapport à 2009. Les motards ont représenté 21 % des tués en 2010 en zone gendarmerie. ..........

« Il faut que tous prennent conscience qu’un motard est extrêmement vulnérable en raison de l’absence de carrosserie, d’airbag, en raison de l’extrême instabilité de la machine, explique un motard de la gendarmerie. Cela permettrait de faire diminuer le nombre de victimes sur les routes. »

le 07/08/2011 extraits journal alsace

05/08/2011

Petit manuel des écogestes pour vacances durables

Qui n'a jamais enfoui son mégot dans le sable, oublié un ou deux emballages après un apéro champêtre ou mis la climatisation au maximum ? Autant de gestes auxquels on fait souvent moins attention en congés. C'est pourquoi des organismes, dont l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), prodiguent sur leur site des écoconseils pour vacances durables.

Avant le départ
Train ou voiture ? Privilégier le train, à faible émission de CO2. 72 % des impacts du tourisme sur le climat sont liés au transport. Si la voiture est indispensable, lever le pied : 10 km/h en moins sur l'autoroute, c'est environ 5 litres d'économie de carburant sur 500 km. Autre conseil : alléger sa valise. Ainsi, en voiture, 100 kg de charge, c'est 5 % de consommation en plus. Surtout, avant de partir, ne pas oublier de débrancher les appareils électriques dont le fonctionnement est inutile, réfrigérateur et cumulus compris.

Sur place
Mer ou montagne ? Eternel débat mais mêmes enjeux environnementaux. Sur la plage ou en randonnée, opter pour une vaisselle réutilisable. Pour les déchets, ne compter ni sur le sable ni sur la neige pour les faire disparaître : ils ne manqueront pas de remonter à la surface, portés par une vague ou délivrés de la glace aux premiers rayons de soleil. Pour se protéger des UV à la plage, préférer une crème solaire à une huile, qui forme un écran à la surface de l'eau, ralentissant la photosynthèse des végétaux sous-marins. Privilégier enfin les produits labellisés ou certifiés. A l'étranger, n'emporter que des produits sans emballages, pour ne pas générer de déchets sur place.

Hôtel ou camping ? Gîte ou maison d'hôte ? Quels que soient les goûts de chacun, il existe une multitude d'hébergements écolabellisés, souvent situés dans des endroits insolites. Pas de confort spartiate pour autant.

Le résident est simplement invité à moins consommer d'eau, d'électricité ou de savon. Cela signifie notamment une douche rapide (5 minutes au maximum) ou moins de lessive, en conservant, par exemple, les serviettes de toilette plus d'un jour. Les repas, souvent locaux ou bio, y sont aussi écologiques.

A domicile
C'est l'occasion de prendre des initiatives, tel le compostage des déchets, doublement avantageux : des poubelles moins lourdes et de l'engrais gratuit pour le jardin. Pour l'arrosage, recycler l'eau de lavage ou de cuisson des aliments ou récupérer l'eau de pluie. A éviter : le tuyau d'arrosage qui peut générer jusqu'à 18 litres d'eau à la minute. Enfin, pour garder la maison au frais sans utiliser la climatisation, fermer portes et fenêtres la journée pour empêcher la chaleur d'entrer. Et aérer le soir. source le monde

03/08/2011

Pourquoi les algues vertes sont-elles toujours là ?

Chaque année, ce sont les mêmes images effrayantes de vagues vertes s’échouant sur les plages bretonnes. L’été dernier, un cheval était mort tandis qu’en 2009 deux chiens avaient succombé, forçant les populations locales et les élus, avec l’aide de chercheurs, à organiser d’immenses opérations de ramassage de ces algues vertes qui envahissent nos côtes. Malgré tout, un an après la mise en place par le gouvernement d’un plan national de lutte, leur prolifération se poursuit toujours davantage.

D’où viennent les algues vertes ?

Ces algues existent depuis toujours dans la flore sous-marine. Mais elles prennent une ampleur particulière lorsque trois facteurs sont réunis : des fonds faibles et une eau claire, ce qui est le cas des plages bretonnes, un confinement naturel de la biomasse et surtout, une source d’azote minéral sous forme de nitrates ou d’ammonium.

Or, depuis 40 ans, l’apport d’azote dans la mer est très important en Bretagne en raison des nitrates dont sont gorgés les cours d’eau. En 2009, 9 % des stations de suivi des cours d'eau dépassaient le taux autorisé de 50 mg de nitrates par litre et 75 % avaient une qualité d’eau "médiocre", avec un taux situé entre 25 et 50 mg par litre, selon l’Observatoire de l’eau en Bretagne. Pourquoi ces nitrates ? En raison des engrais utilisés pour l’agriculture (100 000 tonnes d'azote produites chaque année dans la région) et des déjections du bétail et des cultures fourragères pour l’élevage (250 000 tonnes), soit un apport à la terre annuel de 350 000 tonnes d'azote, bien plus qu’elle ne peut en supporter. Résultat : plus d’un quart (80 000 tonnes) de cet azote est en trop et part à la mer, drainé par les rivières.

"Cette année, toutes les conditions ont été réunies pour voir un accroissement des algues vertes, explique Alain Ménesguen, ingénieur à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Le soleil et la chaleur de mai leur ont permis de réaliser leur photosynthèse, puis les pluies de juin leur ont apporté tout l’azote qu’elles nécessitaient pour se développer."

Quelle est leur importance ?

Au 15 juin 2011, 20 000 m³ d’algues vertes avaient déjà été ramassées selon la préfecture de Bretagne, contre 12 000 m³ à la même date en 2010. Si les volumes ont peu évolué dans les Côtes d'Armor – 12 544 m³ en 2011 contre 11 947 en 2010 – ils ont par contre été multiplié par six dans le Finistère – 7 577 m³ en 2011 contre 1 098 en 2010. Alors que sur l’ensemble de l’année dernière, 61 000 m³ avaient été ramassés par quelque 80 collectivités, les associations s’attendent à des volumes encore plus importants d’ici l’automne.

Les algues vertes en Bretagne (source : Les Echos)

"Les filets d’algues vertes sont partout et en quantité, se désole André Ollivro, porte-parole du collectif Urgence marées vertes et co-auteur du livre Les marées vertes tuent aussi. C’est la première fois que l’on en voit en Normandie, à la Baule ou en même en Vendée, avec l’île de Noirmoutier ou d’Oléron." En Bretagne, 110 sites seraient concernés par leur échouage, selon un récent rapport du Conseil économique et social de Bretagne (Ceser).

Que faire pour lutter contre leur prolifération ?

Jusqu'à présent, la priorité a été donnée à l'action curative plus qu’à la prévention, via le plan national de lutte contre les algues vertes - pour l’instant seulement adopté par la baie de Lannion, début juillet. Ainsi, entre 2007 et 2010, les volumes ramassés d’algues vertes ont cru de 27 000 à 61 000 m³ et les coûts de ramassage et de traitement sont passés de 345 000 à 850 000 euros, calcule le Ceser.

"Le ramassage intensif est un pis-aller au problème des marées vertes. Il coûte très cher, il transforme les plages en chantier permanent ce qui pénalise le tourisme et il pose la question du stockage et du séchage de ces algues, qui s’avèrent dangereuses en cas de décomposition anaérobie", explique Alain Ménesguen. Un problème majeur qui a même conduit un maire, dans la petite ville de Trez-Bellec, à stocker à l’abri des regards, dans un bois, 160 m³ d’algues, dont il ne savait que faire, raconte Rue89.

"Comme on ne peut pas utiliser d’herbicide en mer, qui tuerait la faune et la flore sous-marine, la seule solution pour lutter contre les algues reste donc de réduire l’excédent de fertilisation azotée des terres en diminuant soit la taille des cheptels, soit l’apport de nitrates dans l’agriculture", poursuit le scientifique. Mais ce retour à des pratiques agricoles moins intensives est délicat, car les autorités, qui n'ont jamais cessé de délivrer des permis d'élevage, se préparent à publier, selon l'association UFC-Que Choisir, des décrets et arrêtés permettant d’augmenter de 20 % les taux d'épandage du lisier, la limite étant pour l’instant fixée à 170 kg d’azote par hectare. "Tant que l’on ne touchera pas à l’économie de l’élevage, si sacrée en Bretagne, la mer continuera de vomir les excédents de nitrates", conclut André Ollivro.....extraits lemonde

Commentaire : Le autorités font tout augmenter encore la quantité d'algues verte.... Quelle horreur pour les touristes qui devraient maintenant se détourner de la Bretagne pour les vacances...

01/08/2011

Emissions polluantes des bateaux de plaisance : des normes durcies

Les études scientifiques le prouvent ; la concentration d'émissions d'oxydes d'azote (NOx), émises par les six millions de motos marines (jet-ski) et de bateaux à moteurs et à voile dans l'Union européenne, polluent les lacs et les littoraux. Partant de ce constat, la Commission européenne a proposé une révision de la directive sur les bateaux de plaisance. Cette nouvelle réglementation fixe des limites plus strictes concernant le NOx, les hydrocarbures (HC) et les matières particulaires pour les nouveaux bateaux de plaisance. Ainsi, en vertu du texte révisé, les moteurs de propulsion devront être conçus et construits pour émettre 20 % de moins d'émissions HC + NOx et 34 % de moins de matières particulaires.

D’autre part, afin d’améliorer la surveillance du marché, la proposition renforce les obligations incombant aux fabricants, aux importateurs et aux distributeurs. Celles-ci incluent notamment une mise à jour des règles relatives au marquage CE. En outre, les bateaux de plaisance étant souvent importés en UE par des ressortissants de pays tiers pour leur propre usage, la proposition prévoit également des obligations plus strictes pour les importateurs privés. Au regard de cette nouvelle réglementation, les Etats membres devront réaliser des contrôles adéquats au sein et aux frontières extérieures de l'UE. Les bateaux de plaisance jugés non conformes lors de visites dans les locaux des opérateurs économiques seront confisqués. extraits  universnature