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12/08/2012

Alerte à l'ambroisie, plante allergisante toujours plus enracinée en France

photos source ambroisie.info

 

Allergiques à l'ambroisie, si vous voulez éviter asthme, rhinite ou eczéma, calfeutrez-vous ! C'est ce week-end que cette plante fortement allergisante atteindra son premier pic annuel de pollinisation. Chaque pied de la mauvaise herbe va produire jusqu'à 2,5 milliards de grains de pollen par jour, que le vent pourra disperser jusqu'à 100 kilomètres de distance.

 

"Dans la région lyonnaise, la Drôme, l'Ardèche, la libération des pollens va être très forte à partir du 10 août et risque d'empirer jusqu'à la fin du mois ; dans les zones périphériques, ce sera un peu plus tardif", détaille Gilles Oliver, du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA).

 

Nul n'a été capable, jusqu'à présent, d'enrayer la progression de cette plante invasive, importée des Etats-Unis au milieu du XIXe siècle et disséminée sur le territoire hexagonal à la faveur des grands travaux des années 1950. ....

Seuls l'arrachage systématique des buissons d'ambroisie le long des routes et leur destruction dans les champs cultivés, en retournant la terre après la récolte, permettraient de limiter à la fois les réactions allergiques et la prolifération de la mauvaise herbe - à condition d'agir avant la période de pollinisation, à partir de la mi-juillet, puis de grenaison, à l'automne....

En attendant que les sécateurs de la loi s'attaquent enfin à l'ambroisie, ses victimes devront, cet été encore, se contenter de quelques conseils de prudence : ne pas faire sécher son linge dehors ; ne pas rouler fenêtres ouvertes ; se laver les cheveux tous les soirs... et éviter de sortir en début de matinée, quand la libération des pollens est la plus forte. extrait le monde

31/07/2012

300 millions d’oiseaux disparus en 30 ans, quelle PAC pour demain ?

 Le 13 juillet, la Commission européenne et la nouvelle Présidence chypriote de l'Union européenne (UE) organise une conférence pour traiter de la Politique Agricole Commune (PAC).

Face aux craintes croissantes à l'égard de cette « réforme verte de la PAC » qui pourrait ne pas tenir ses promesses, une étude scientifique récente montre que 300 millions d'oiseaux communs des milieux agricoles ont disparu depuis 1980. Des résultats qui devraient nous interpeller et nous rappeler ce qui est en jeu.

Le 13 juillet, un important débat de la société civile, organisé par la Commission européenne, devrait permettre de faire le point sur ce qu'attendent les ONG de la nouvelle Politique Agricole Commune, dont la proposition de la Commission est actuellement en discussion au sein du Conseil et du Parlement européen.

L'actuelle PAC encourage des pratiques agricoles qui nuisent à l'environnement, telles que l'intensification des cultures, qui s'accompagne d'une sur-utilisation de produits chimiques et la perte de la diversité des paysages.

Cette politique est donc une des principales causes de destruction de nombreux écosystèmes de milieux agricoles dans toute l'Europe, impactant directement les populations d'oiseaux des espaces agricoles. Selon les données récoltées par BirdLife international et la Conseil européen pour le recensement des oiseaux, le déclin de ces populations se poursuit : 300 millions d'oiseaux ont disparu des milieux agricoles depuis 1980...

Or, les oiseaux sont l'un des meilleurs indicateurs disponibles pour mesurer la santé des écosystèmes, et ces nouvelles données montrent que les populations de nombreuses espèces sont à leur plus bas niveau depuis que ce suivi existe [2]. Au-delà des oiseaux, il est également désormais reconnu que la perte de biodiversité affecte directement et indirectement nos vies et nos économies via la perte d'une série de services écosystémiques dont nous dépendons tous.

Aujourd'hui, le verdissement annoncé de la PAC est en train de tourner au greenwashing. Ces nouvelles données devraient nous aider à recentrer le débat sur les priorités : les décideurs doivent avoir la volonté politique d'inverser la tendance pour la biodiversité des milieux agricoles.

La LPO (représentant de BirdLife en France) maintient que ces orientations ne peuvent être modifiées que si le verdissement est appliqué à l'ensemble de la PAC. Cela implique donc de fixer des critères d'éco-conditionnalité au versement de l'ensemble des subventions :

  • les paiements directs devraient être liés à de bonnes pratiques agronomiques
  • les agriculteurs qui vont au-delà des bonnes pratiques de base et mettent en œuvre une gestion spécifique pour améliorer l'environnement devraient être récompensés

De telles réformes devraient permettre de garantir une PAC qui offre une meilleure rentabilité économique, un attrait non négligeable en période de crise financière à l'heure où les citoyens européens attendent que chaque euro soit dépensé à bon escient.

La LPO/BirdLife France espère que cette information va permettre d'aider les décideurs et les parties prenantes à s'engager pour une meilleure PAC. Le débat qui va avoir lieu le 13 juillet devrait favoriser de vrais échanges entre les décideurs et les citoyens européens, pour avancer vers une Politique agricole commune plus durable et garante d'une sécurité alimentaire sur le long-terme, tout en respectant l'environnement. source LPO

01/07/2012

La France est enfin décidée à tourner la page du mercure dentaire

  Le 28 juin 2012,

C’est un revirement total de position : « compte tenu des préoccupations environnementales et des questions émergentes relatives aux conséquences de la multi-exposition et aux effets des faibles doses, […] les autorités françaises ne s’opposent pas à une suppression des amalgames au mercure dans le traitement de la maladie carieuse. »[i]

 

Nous félicitons vivement les ministères de l’Environnement et de la Santé qui, rompant enfin avec l’argumentaire d’une Afssaps totalement compromise dans ce dossier, arrachent la France, consommatrice du tiers des amalgames de toute l’Europe[ii], à la place honteuse où elle campait jusqu’à présent[iii]. Nous croyons que cette annonce pèsera très favorablement dans le cadre de la révision de la stratégie communautaire et des négociations internationales sur le mercure où elle s’inscrit.

 

La victoire est considérable pour Non Au Mercure Dentaire, qui se bat sur ce dossier depuis quinze ans, ainsi que pour les associations qui l’ont rejointe ces dernières années en dénonçant la toxicité de ces « plombages » dont on a rempli les bouches de tous les Français… alors qu’ils sont composés pour moitié de mercure, une substance si dangereuse qu’elle est interdite de poubelle !

 

C’est aussi une belle récompense posthume pour le médecin lanceur d’alerte Jean-Jacques Melet qui, du fait même de son alerte, s’était trouvé en butte à l’hostilité du Conseil de l’Ordre des médecins et de celui des dentistes jusqu’à son suicide, en 2005.

 

Cette avancée majeure ne doit pas cependant inviter au relâchement. Il va falloir veiller à ce que la transition vers une dentisterie sans mercure se fasse dans les délais les plus brefs, et s’assurer que les praticiens soient accompagnés dans cette étape délicate. Les dentistes français n’ont pas été suffisamment formés à utiliser des matériaux d’obturation alternatifs, dont la résistance et la longévité dépendent de la qualité de la pose.

 

Il va falloir surtout s’assurer que tout travail sur l’amalgame se déroule désormais dans les conditions les plus précautionneuses possible : en effet, c’est quand on fraise l’amalgame qu’il libère le plus de vapeurs de mercure, si bien que, sans protocole rigoureux, ces interventions présentent des risques majeurs d’empoisonnement.

 

Il faudra aussi que les patients intoxiqués bénéficient d’une reconnaissance et d’une prise en charge adéquate : à ce jour, ils sont condamnés soit à une errance médicale, soit à s’exiler pour obtenir des soins dans les pays voisins, car les médecins français n’ont appris ni à diagnostiquer ni à traiter l’intoxication chronique au mercure.

 

Nous devrons obtenir enfin la prise en charge financière par la Sécurité Sociale de la désintoxication, qui est à ce jour entièrement supportée par les patients, ce qui est inacceptable.

 

Faillite de l’Afssaps

 

Depuis le commencement de notre action, nous avons pu mesurer combien l’agence sanitaire a fait entrave à l’émergence de la vérité.....extrraits RES

25/06/2012

Le foot français à l'EURO 2012 : un match de trop

Pour un environnement ou le sport se pratique sans les salaires de traders...
Voir  et écoutez la chronique en cliquant ICI

16/06/2012

Les particules issues des moteurs Diesel sont enfin reconnues comme cancérogènes pour l'Homme

A la suite d'une réunion d'experts internationaux, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), qui dépend de l'organisation Mondiale de la Santé a finalement classé les émissions des motorisations Diesel comme cancérogènes pour l'Homme (groupe 1). Un grand pas en avant pour que cette technologie polluante et coûteuse soit définitivement abandonnée.

Chouchoutées par les pouvoirs publics français depuis des décennies, plébiscitées par les automobilistes qui pensent faire des économies et moins polluer, près des trois quarts des voitures particulières neuves sont de type Diesel (CCFA). Résultat : le parc automobile s'est « dieselisé » comme nulle part ailleurs dans le monde passant de 14,2% de voitures particulières Diesel en 1990 à 58 % en 2011 (CCFA) !

Malheureusement, ce n'est pas une bonne nouvelle. En effet, si le secteur des transports routiers ne contribue qu'à 19 % des émissions nationales de particules très fines (PM 2,5[1]) (CITEPA), il demeure une source principale d'émission de particules (40 % à 85 % des émissions) en ville. Or, ce sont les véhicules diesel qui émettent le plus, et de loin, de particules carbonées dans l'air.

Ces particules microscopiques ne sont pas anodines : manifestations inflammatoires des voies respiratoires, allergies, crises d'asthme, bronchites chroniques à long terme, réduction de la capacité respiratoire chez les enfants, manifestations cardio-vasculaires et augmentation de la mortalité cardio-pulmonaire et du cancer chez l'adulte...

De nombreuses études suspectaient déjà le caractère cancérogène des particules diesel et dès 1988, le Centre International de Recherche sur le Cancer classait les émissions Diesel comme « probablement cancérogènes » (groupe 2A).
Depuis, de nouvelles évaluations ont été menées, notamment chez les travailleurs au contact de ces rejets (garagistes, routiers, mineurs…). Leurs résultats préoccupants ont été confirmés et soulignés par une vaste étude américaine sur l'exposition professionnelle aux émissions Diesel dans des mines souterraines. Celle-ci a montré un risque accru de décès par cancer du poumon chez les travailleurs exposés[2].

Par conséquent, le groupe de travail du CIRC a conclu qu'il existait suffisamment de preuves quant au caractère cancérogène des émissions de Diesel. Celles-ci ont donc été classées au niveau 1 : « cancérogène pour l'Homme », le plus haut niveau des groupes d'évaluation du caractère cancérogène d'un agent pour l'Homme ! Cette catégorie est utilisée lorsque l'on dispose d'indications suffisantes de cancérogénicité pour l'homme. extraits planete info

07/06/2012

Vol longue distance grâce au solaire réussi ce mardi 5 juin 2012

Après plus de 18 heures de vol, l'avion solaire suisse Solar Impulse a atterri la nuit dernière, à Rabat, au Maroc. Sa première tentative de vol intercontinental est un succès !

Le premier avion a volé jour et nuit uniquement grâce à l’énergie solaire s’est posé sur le tarmac de l’aéroport Rabat-Salé, mardi à 23h27 après avoir quitté Madrid à 3h22 GMT.

Commentaire : c'est comme la 1ère voiture. Les vols commerciaux ne sont pas encore à l'ordre du jour mais des progrès rapides sont attendus.


05/06/2012

Le Grand Contournement ouest de Strasbourg ne se fera pas

L'un des premiers événements de la présidence de François Hollande en matière d'environnement ne découle pas d'une décision politique, mais d'une raison économique : le groupe Vinci paraissant impuissant à boucler le financement du Grand Contournement ouest (GCO) de Strasbourg, celui-ci ne se fera pas.

Le GCO est un projet discuté depuis plus de vingt ans dans l'agglomération de Strasbourg, longée par une autoroute, l'A35, quotidiennement engorgée aux heures de pointe. Le GCO, bretelle de 24 km à l'ouest de la ville, devait détourner le trafic de transit Nord-Sud empruntant l'A35, allégeant donc la congestion routière.

Mais ce projet a provoqué une vive opposition des associations environnementales : il aurait traversé une zone de 300 hectares de terres agricoles, aurait menacé une espèce en voie de disparition, le grand hamster, sans répondre pour autant, selon les opposants, au problème routier. Les écologistes ont gagné le soutien politique d'EELV et du PS, qui dirige la mairie de Strasbourg, alors que les conseils généraux et le conseil régional d'Alsace sont dominés par l'UMP, favorable au projet.

"Ce qui m'a ouvert les yeux, dit le maire de Strasbourg, Roland Ries, est l'étude du cabinet TTK de Karlsruhe en 2006 : elle montrait que le transit ne représentait que moins de 10 % du trafic. Le GCO était donc une mauvaise réponse à une bonne question."

Cependant, l'utilité publique du projet a été déclarée le 24 janvier 2008 par le gouvernement de François Fillon, et le groupe Vinci a été désigné en janvier 2012 comme "attributaire pressenti". Mais le dossier économique s'est révélé plus délicat que prévu.

DÉBAT SUR LES ALTERNATIVES POSSIBLES

L'investissement de 750 millions d'euros comprenait moins de 40 millions de financement public. Le reste devait provenir de financements bancaires, remboursables par des péages prélevés sur la durée de la concession, soit cinquante-cinq ans. Pour trouver l'équilibre, le projet supposait un trafic quotidien de 30 000 véhicules - une prévision jugée optimiste par beaucoup. Les partenaires financiers n'ont manifestement pas été convaincus........

De son côté, Stéphane Giraud, d'Alsace Nature, estime que "l'abandon du GCO permettra de ne pas débourser de grosses sommes, mais aussi d'ouvrir le débat sur le désengorgement de Strasbourg". Car le débat sur le GCO a occulté les alternatives possibles.

Trois projets sont sur la table : d'une part, un tramway ou un bus "à haut niveau de service" en site propre, d'autre part, un tram-train desservant l'aéroport, et enfin un tram sur pneus au nord de l'agglomération, qui desservirait la gare. Ils permettraient aux automobilistes qui viennent travailler à Strasbourg de laisser leur véhicule sur des parkings relais et d'emprunter ces transports collectifs. "Ce sont des logiques d'avenir, et celui-ci n'est pas routier, dit M. Ries. Sur ce point, je partage le raisonnement des écologistes."

Les projets sont coûteux - de l'ordre de 150 millions d'euros chacun -, mais moins que le GCO. Ils pourraient trouver des financements dans la continuité des "appels à projet" lancés par le Grenelle de l'environnement.extrait le monde

04/06/2012

Près d'un tiers de la nourriture est gaspillée dans les pays industrialisés

Alors que près d'un milliard de personnes souffrent de faim chronique dans le monde, le gaspillage et les pertes alimentaires sont considérables, notamment dans les pays industrialisés où le gâchis alimentaire représente plus de 30% de la production alimentaire.

C'est le sujet traité à l'occasion du dernier webinar organisé par le Barilla Center for Food and Nutrition et intitulé "Gaspillage alimentaire : comment le réduire du champ à la table", diffusé le 23 mai dernier. Parmi les rapporteurs, Andrea Segrè, président de Last Minute Market ; Tristram Stuart, écrivain et activiste engagé contre le gaspillage alimentaire ; Jean Schwab, responsable de la National Food Recovery Initiative de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA) des États-Unis....extraits notreplanetinfo

Commentaire : chacun peut adapter ses achats à sa consommation pour limiter le gaspillage

01/06/2012

Commission européenne – Communiqué de presse Environnement: une nouvelle approche de l’évaluation des mélanges chimiques

 

 

Bruxelles, le 31 mai 2012 – La Commission s’engage à faire en sorte que les risques associés aux mélanges chimiques soient dûment pris en compte et évalués. Nous sommes exposés chaque jour à des mélanges de substances chimiques; or, ces associations de substances peuvent avoir sur nous des effets que n’ont pas les substances prises séparément. La législation de l’Union européenne limite de façon stricte la quantité de certaines substances chimiques autorisée dans les aliments, dans l’eau, dans l'air et dans les produits manufacturés, mais les effets toxiques potentiels de ces substances associées entre elles sont rarement étudiés. Dans le cadre de la nouvelle approche, la Commission recensera les mélanges chimiques à évaluer en priorité; elle s’assurera que les différents volets de la législation de l’UE prévoient des évaluations des risques cohérentes pour ce type de mélanges prioritaires, et comblera les lacunes dans les connaissances scientifiques requises pour l’évaluation des mélanges.

 

M. Janez Potočnik, membre de la Commission européenne chargé de l’environnement, a déclaré à ce propos: «La législation de l’Union européenne assure un niveau de protection élevé à l’égard des substances chimiques individuelles, mais nous devons approfondir nos connaissances sur les effets conjugués de ces substances. Il s’agit d’un domaine d’une grande complexité scientifique, mais cette complexité ne doit pas être un prétexte à l’inaction. Lorsque nous avons de bonnes raisons de penser qu’un mélange chimique est potentiellement préoccupant sur les plans de la santé humaine ou de l’environnement, celui-ci devrait faire l’objet d’une évaluation des risques plus détaillée et nous devrions prendre les mesures qui s'imposent».

 

Vu le très grand nombre d'associations chimiques possibles, le premier défi à relever dans le cadre de la nouvelle approche sera de recenser les mélanges prioritaires, afin de concentrer les ressources sur les associations les plus susceptibles d'être néfastes.

 

Il existe des méthodes pour évaluer les risques présentés par les mélanges prioritaires, mais il subsiste de nombreuses lacunes dans les données et les connaissances. La tâche est compliquée par le fait que de nombreuses dispositions de la législation européenne ciblent des groupes spécifiques, notamment les produits phytosanitaires, les produits biocides, les produits cosmétiques, les produits pharmaceutiques, les médicaments vétérinaires, etc. Cette spécialisation peut être un obstacle à une évaluation coordonnée et intégrée des mélanges qui contiennent des substances relevant de différentes dispositions législatives. La Commission veillera à ce que, dès lors qu’un mélange prioritaire aura été recensé, il fasse l’objet d’une évaluation coordonnée et intégrée. Par ailleurs, elle élaborera, d’ici à 2014, des lignes directrices techniques en vue de codifier les meilleures pratiques pour l'évaluation des mélanges prioritaires.


La Commission remédiera également à certaines des lacunes dans les données et les connaissances concernant les mélanges auxquels les personnes et l’environnement sont exposés. Elle coordonnera la collecte des données et examinera les données de surveillances collectées au titre de la législation de l’UE et des projets de recherche financés par celle-ci. Elle créera en outre une plateforme de surveillance des données chimiques. En 2015, la Commission établira un rapport pour rendre compte des progrès accomplis.

 

Contexte

 

Nous sommes chaque jour en présence de petites quantités de produits chimiques, dans les aliments et les boissons que nous consommons, dans les médicaments que nous prenons, dans l’air que nous respirons, dans les cosmétiques et les produits de soin que nous utilisons, dans les vêtements que nous portons, ainsi que dans les meubles, les jouets et tout ce qui nous entoure. Notre exposition à ce cocktail de substances chimiques commence dans l’utérus maternel, et les animaux et les plantes sont également exposés à une multitude de substances différentes.

 

Une étude de 2009 réalisée au Danemark a porté sur l’exposition des enfants en bas âge (enfants âgés de deux ans) aux mélanges chimiques sous la forme de perturbateurs endocriniens multiples. L’étude s’est intéressée à l’exposition par les aliments et les boissons, par l'air et les poussières à l'intérieur des locaux, par l’intermédiaire des vêtements et des chaussures ou par contact avec les jouets, par application de produits d’hygiène et de soins et par contact avec des articles tels que les matelas à changer et les tapis de bain. Sur la base des concentrations prévues des diverses substances, les auteurs de l’étude ont conclu qu’il était nécessaire de réduire l’exposition des jeunes enfants à un certain nombre des substances étudiées.

 

La nouvelle approche de la Commission est largement inspirée du récent avis formulé par les trois comités scientifiques non alimentaires: «Toxicity and Assessment of Chemical Mixtures» (Toxicité et évaluation des mélanges chimiques) et du rapport «State of the Art Report on Mixture Toxicity» (Rapport de synthèse sur la toxicité des mélanges).

 

Pour de plus amples informations et pour consulter la communication, voir la page suivante:

 

http://ec.europa.eu/environment/chemicals/effects.htm

 

Voir aussi le MEMO/12/392

source commission européenne

 

L'exposition aux pesticides réduirait les capacités cognitives

Une exposition prolongée aux pesticides pourrait réduire les capacités cognitives. Telle est la conclusion qui ressort de l'étude Phytoner dont les résultats les plus récents ont été présentés à Paris, mercredi 30 mai, par Isabelle Baldi (médecin épidémiologiste et maître de conférences à l'université Bordeaux Segalen) lors des rencontres scientifiques de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail). Le suivi, pendant au moins douze ans, de personnes travaillant dans le secteur viticole en Gironde a en effet mis en évidence "une détérioration notable" de leurs résultats aux tests neurocomportementaux pour 50 % des sujets interrogés.

Destinée à évaluer les effets d'une exposition professionnelle aux pesticides - en l'occurrence majoritairement des fongicides - chez les ouvriers viticoles girondins, l'étude Phytoner a été lancée en 1997. Soutenue financièrement par l'Anses, elle a porté sur un millier de participants âgés de 42 à 57 ans. Parmi eux, 784 ouvriers étaient directement ou indirectement exposés aux pesticides, les autres - non exposés professionnellement - formant le groupe témoin.

Isabelle Baldi et ses collègues ont utilisé des outils de mesure de l'exposition aux pesticides qu'ils avaient spécifiquement développés et des tests neuropsychologiques. Les personnes exposées présentaient des performances altérées aux tests neurocomportementaux par rapport aux sujets modèles. Les altérations touchaient "les fonctions les plus fines de la cognition, qui permettent au cerveau de gérer les liens entre les informations entrantes et sortantes : attention, conceptualisation et attention contrôlée... ", précisent Mme Baldi et ses collègues. Les principaux facteurs susceptibles de biaiser les résultats (âge, sexe, niveau d'études, consommation d'alcool, dépression...) avaient été soigneusement pris en compte.

AGGRAVATION DES TROUBLES

Quatre ans plus tard, un nouveau bilan réalisé de manière identique a été dressé avec 630 des participants encore disponibles. Les résultats concordaient avec les conclusions initiales, mais laissaient apparaître que les troubles s'étaient aggravés. "Les personnes exposées aux pesticides présentaient des performances moindres à l'ensemble des tests, et le risque de présenter une dégradation importante - de faire partie des 25 % de sujets ayant montré la plus forte baisse des performances - était, là encore, plus marqué pour les participants exposés", remarquent les chercheurs.....extraits lemonde

28/05/2012

Du 3 au 7 juin 2012, France 5 dédie une semaine spéciale à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

Pourquoi jetons-nous tant ? Pour quelles raisons ne consommons-nous pas des produits cultivés tout près de chez nous ? Quelles solutions peuvent être envisagées pour éviter tout ce gâchis ? Autant de questions à l’occasion de cette semaine spéciale. Des documentaires inédits, une série documentaire et un magazine proposent états des lieux, enquêtes, analyses et alternatives face au paradoxe de la surconsommation chez les uns et du sous-développement chez les autres.

voir ICI

20/05/2012

Les champignons pires que les virus et les bactéries

On en parle peu, on les voit moins encore, mais ils ont le pouvoir de modifier le monde. Plus que les virus ou les bactéries, ce sont désormais les champignons qui remportent la palme en matière de menace pour la sécurité alimentaire et la biodiversité. Selon un récent article de la revue Nature, les maladies fongiques détruisent chaque année au moins 125 millions de tonnes des cinq principales cultures : riz, blé, maïs, pommes de terre et soja.....

Comment lutter contre cette menace invisible ? Comment identifier, parmi les milliers d'espèces fongiques qui voyagent quotidiennement d'une région à une autre, celle qui va poser problème ? Si les experts appellent à des contrôles renforcés des produits animaux et végétaux circulant dans le monde, ils savent que leur efficacité restera limitée. D'où la nécessité de développer des outils permettant de mieux prévoir l'apparition des maladies fongiques, afin de tenter de les isoler avant qu'elles ne se propagent. Depuis quelques années, une équipe de l'INRA de Nancy se consacre ainsi à l'étude de la maladie du frêne, due au champignon Chalara fraxinea. Partie des rives de la Baltique en 2005, l'infection se propage actuellement dans toute l'Europe. Ses premiers foyers en France ont été repérés en 2008. extraits lemonde

18/05/2012

TAXE CARBONE : les compagnies aériennes étrangères sommées de s'y plier sinon plus d'accès au marché européen....

La législation européenne, qui est entrée en vigueur sur le papier le 1er janvier 2012, oblige les compagnies aériennes qui désservent  l'Union européenne, indépendamment de leur nationalité, à acquérir l'équivalent de 15 % de leurs émissions de CO2, soit 32 millions de tonnes afin de lutter contre les effets réchauffement climatique.

Mais 26 des 36 membres de l'Organisation de l'aviation civile internationale  dont la Chine, les Etats-Unis, l'Inde et la Russie sont opposés à cette règle.

Des mesures de rétorsion et des sanctions financières seront prises début juillet 2012 pour ces pays...Un bon point.....

17/05/2012

Une étude sur les primates confirme le lien entre bisphénol A et cancer du sein

Chez les rongeurs, le fait est connu de longue date : l'exposition au bisphénol A (BPA) augmente l'incidence de cancers mammaires. Mais la preuve expérimentale formelle manquait chez les primates. Ce n'est plus le cas avec la publication, lundi 7 mai dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), de la première expérience menée sur des singes exposés à ce perturbateur hormonal, présent dans nombre de plastiques, dans les résines gainant l'intérieur des boîtes de conserve ou des canettes de soda, dans les lentilles de contact, etc. extraits lemonde

05/05/2012

Les composés chimiques à éviter dans les cosmétiques : que de noms techniques (mais qu'il faut savoir décrypter)

Alkylphénols

nonylphénol ; nonoxynol ; octylphénol ; propylphénol ; amylphénol ; heptylphénol, dodécylphénol ; méthylphénol (ou crésol) ; éthylpénol (ou xylénol)

Les alkylphénols sont présents dans les détergents, les cosmétiques, les produits de nettoyage et une large gamme de produits industriels.

Outre leurs effets très graves sur les milieux aquatiques, l'Union Européenne reconnait un risque potentiel pour la fertilité et pour le foetus. D'ailleurs, le nonylphénol est un ingrédient actif de certains spermicides. De surcroît, les alkylphénols sont des perturbateurs endocriniens[1] qui altèrent les hormones, les organes reproducteurs et stimulent les cellules cancéreuses du sein.

Source

BHA

E320

Antioxydant et conservateur couramment utilisé dans les aliments (ex : chewing-gums), les emballages alimentaires et les cosmétiques. Le BHA affecte les hormones et les organes reproducteurs chez les rats.

Source

 

Filtres UV

benzophénone

Ces filtres courants dans les cosmétiques sont des perturbateurs endocriniens et affectent la reproduction chez des animaux.

source

Formaldéhyde

Formol ; Formalin ; Formic aldehyde ; Paraform ; Methanal ; Methyl aldehyde ; Methylene oxide ; Oxymethylene ; Oxomethane ; DMDM hydantoin ; Diazolidinyl urea ; Imidazolidinyl urea, Methenamine ; quarternium-15

Connu sous le nom de formol lorsqu'il est dissout dans l'eau, le formaldéhyde est un Composé Organique Volatil (COV). Il est utilisé comme conservateur antimicrobien.

Le formaldéhyde est cancérogène par inhalation (selon CIRC), allergisant et irritant (pour les yeux qu'il peut brûler et les bronches en cas d'inhalation). Or, le formaldéhyde contenu dans les cosmétiques pourrait s'en dégager en petites quantités sous forme de gaz résiduel et ensuite être inhalé.
Les formaldéhydes sont maintenant remplacés en partie par les parabènes, également nocifs pour la santé, on ne les retrouve plus que dans les vernis à ongles.

Sources

 

Huiles et cires de silicone

Dimethicone ; Cetyl dimethicone copolyol ; Phenyl trimethicone ; Stearyl dimethicone

Ces substances entièrement synthétiques, dérivées du silicium et contenant des atomes d'oxygène, sont employées dans une multitude de produits.
La Dimethicone est l'une des matières premières les plus utilisées pour les formules de protection de la peau, de soins capillaires et de rouges à lèvres.

Si elles sont préférables aux huiles minérales, elles restent nocives pour l'environnement et donc indirectement pour notre santé. Par ailleurs, dans les shampooings, elles auraient tendance à étouffer le cuir chevelu.

Ingrédient interdit dans les produits certifiés Cosmébio.

Lyral

Hydroxyisohexyl 3-cyclohexene carboxaldehyde

Utilisé dans certains savons (Le Petit Marseillais notamment), il s'agit d'un parfum à l'origine de réactions allergiques.

Source

Parabène

E214 à E219 ; butylparaben ; methylparaben ; ethylparaben ; propylparaben ; isopropylparaben ; parahydroxybenzoate de propyle (E216) ; parahydroxybenzoate de méthyle (E218)

Le parabène est employé dans de très nombreux cosmétiques, produits alimentaires et médicaments pour ses propriétés antibactérienne et antifongique. A l'origine, les parabènes sont apparus pour remplacer d'autres conservateurs comme les formaldéhydes, jugés dangereux.

Les parabènes peuvent provoquer des allergies (urticaire, dermatite), un veillissement accéléré de la peau avec le soleil. Mais ce qui est plus inquiétant c'est leur capacité à être assimilés par l'organisme.
Ainsi, plusieurs études ont montré que les parabènes interféraient avec les récepteurs hormonaux et perturbaient l'équilibre endocrinien. De plus, les parabènes pourraient s'accumuler dans le tissu mammaire et favoriser le cancer du sein.

Une proposition de loi a été adoptée le 3 mai 2011 à l'Assemblée Nationale afin d'interdire les produits contenant certains parabènes. Parmi eux, plus de 400 médicaments.

Ingrédient interdit dans les produits certifiés Cosmébio.

PolyEthylene Glycol (PEG)

PEG-6 ; PEG-8 ; PEG-40 ; PEG-100 ; PEG-150 ...

Le nombre qui suit la forme abrégée indique le poids moléculaire. Un nombre inférieur à 500 signale une consistance liquide, un chiffre supérieur à 500 une graisse ou une cire.

Cette famille de composés chimiques de synthèse se retrouvent dans de nombreux cosmétiques (y compris dans les dentifrices comme Sensodyn) en tant qu'agents tensioactifs, détergents, émulsifiants, revitalisants ou humectants pour la peau.

Outre le fait qu'ils sont extrêmement polluants à produire et contaminent durablement l'environnement, ils contiennent de nombreuses impuretés toxiques (oxyde d'éthylène, 1,4-dioxane, composés aromatiques polycycliques, métaux lourds...). A ce titre, ils sont déconseillés pour des personnes ayant une peau abimée.
Enfin, ces impuretés sont reconnues cancérigènes dans de nombreux cancers dont, une nouvelle fois, celui du sein.

Ingrédient interdit dans les produits certifiés Cosmébio.

Source

 

Perfluorés (PFOA, PFOS)

Il s'agit d'une famille de polymères halogénés utilisés comme revêtement anti-adhérent dans les ustensiles de cuisson (poêle traitée au téflon), les textiles et les produits traités anti-tâches, les emballages et les cosmétiques. Une étude danoise publiée en 2009 les rend responsables de la baisse du nombre de spermatozoïdes chez l'homme.

Source

 

Phtalates

Parfum ; fragrance ; diéthyl phtalate (DEP)

Les phtalates sont utilisés comme parfum en cosmétique et leur présence est dissimulée par le terme générique de "parfum" ou "fragrance" : un cocktail de dizaines produits chimiques non identifiés. Ils n'apparaissent donc pas clairement dans la liste des ingrédients.

Les phtalates s'accumulent dans l'organisme et exercent via leurs métabolites un pouvoir de perturbation endocrine provoquant des atteintes à la reproduction, des malformations des organes, l'obésité, des pubertés précoces ou des cancers du sein et des testicules

Attention ! Des produits estampillés Cosmébio peuvent contenir des phtalates (ex : gel douche bio Ushuaïa). Ainsi que des grandes marques comme Nivéa.

Source

 

Sodium Laureth Sulfate

 

Sodium Laureth Sulfate ; Sodium Lauryl Sulfate ; Laurylsulfate de Sodium

Le Sodium Laureth Sulfate et le Sodium Lauryl Sulfate sont massivement employés dans de nombreux produits de toilette et d'entretien : savons, shampoings, détergents, dentifrices... Ce sont des agents moussants chimiquement connus en tant que tensioactifs (principe actif qui disperse les corps gras dans l'eau).

Or, le Sodium Laureth Sulfate est un composé puissant, qui a longtemps été utilisé dans les produits de nettoyage industriel et qui l'est encore chez les mécaniciens pour nettoyer les moteurs de voiture. En effet, c'est un détergent efficace et très peu coûteux pour nettoyer les taches les plus difficiles à traiter. Ainsi, il a pris la place du savon alors que même dans les laboratoires la manipulation de cet élément est très délicate et nécessite une grande protection de la peau. Un composant qui envahit pourtant les produits cosmétiques, ainsi que les shampoings.

Son utilisation fréquente élimine la protection de la peau et l'expose aux maladies. Utilisé dans les shampoings, il fragilise le cuir chevelu, favorise la formation des pellicules, provoque des irritations, des démangeaisons, emmêle les cheveux, les rend fourchus et peut même entrainer une perte de cheveux (le comble !).
Malheureusement, le sodium laureth sulfate est également absorbé par l'organisme et agit alors comme un perturbateur hormonal dont les conséquences peuvent être lourdes : syndrome prémenstruel et symptômes de la ménopause, baisse de la fertilité masculine, cancers féminins, dont le cancer du sein.

L'utilisation de laureth sulfate de sodium est particulièrement déconseillé chez les enfants. En effet, son application cutanée peut affecter le développement des yeux avec des dommages irréversibles.

Enfin il convient d'être très vigilant : des produits dits naturels et même des produits certifiés Cosmébio contiennent du Sodium Laureth Sulfate (comme les produits L'Arbre Vert). Le mieux c'est encore de vérifier les étiquettes...

Sources

 

Triclosan

Cloxifenolum, Irgasan, Lexol 300, Aquasept, Gamophen, TCL, DP300, éther de diphényle d'hydroxyle 2.4.4 ; Trichlorine-2

Le triclosan est un produit de synthèse utilisé depuis plus de 30 ans comme anti-bactérien, antifongique, antiviral, antitartre et agent de conservation. Il est présent dans de nombreux produits notamment désignés comme "antibactériens" ou "anti-microbiens" : produits contre l'acné, produits de premiers soins, savon, dentifrice, rince-bouche, lotion hydratante, crème à raser, déodorant, éponges et serviettes de nettoyage démaquillantes...

Outre le fait qu'il contamine l'environnement et qu'il contribue à l'augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques, le triclosan peut perturber le fonctionnement de la thyroïde chez l'humain. De plus, il se dégrade en composés toxiques, cancérigènes, bioaccumulables et persistants. Chez l'Homme, on retrouve du triclosan dans le sang, l'urine ou même le lait maternel.

Sources

Notes

  1. Les perturbateurs endocriniens ont la capacité d'interférer, seul ou en cocktail, avec le fonctionnement normal des hormones des êtres vivants. Cette interférence a des conséquences variées sur la santé et le développement du sujet exposé qui peuvent n'apparaître que longtemps après l'exposition ou chez sa descendance. La période d'exposition joue un rôle prépondérant : elle est plus critique au stade embryonnaire. Les impacts potentiels que les chercheurs recensent en premier lieu chez l'animal sont multiples : mauvais fonctionnement de la thyroïde, baisse de fertilité, diminution des éclosions, malformations grossières à la naissance, anomalies du métabolisme, féminisation des mâles, masculinisation des femelles, anomalies de comportement, déficits immunitaires (Réseau Santé Environnement).

 

Quelques marques de cosmétiques que nous recommandons

Quelques rares marques de cosmétiques font l'effort de respecter l'environnement et la santé des consommateurs. En effet, de trop nombreuses marques de cosmétiques utilisent des arguments marketings trompeurs et profitent de leur image rassurante et écologique pour continuer de fabriquer des produits dangereux pour notre santé : elles doivent être évitées, tout comme de nombreuses marques de cosmétiques vendues en pharmacies.
Enfin, rappelons qu'il faut toujours bien vérifier les ingrédients qui entrent dans la composition d'un produit avant de l'acheter.
Par défaut, nous déconseillons donc les marques qui ne sont pas listées ci-dessous.

 

  • Weleda. Créé en 1921, le laboratoire Weleda fabrique des médicaments (homéopathiques) et des cosmétiques naturels et bio (majoritairement issus d'une agriculture bio-dynamique) sous le label NATRUE. En matière de cosmétiques, il propose une large gamme de soins : huiles de massage et de beauté, soins du visage, laits pour le corps, crèmes de douche, déodorants, savons, dentifrices, soins pour hommes, etc.
  • Douce Nature
  • H2bio et H2O

 

En savoir plus & sources

extraits notre planete

02/05/2012

Allergies : les nouveaux aliments à risque

Le Réseau d'allergo-vigilance (RAV) recense en France et dans les pays limitrophes les cas d'anaphylaxie alimentaire sévère rapportés par les allergologues, réaction grave d'hypersensibilité immédiate allergique qui, lorsqu'elle s'accompagne d'une chute de la tension artérielle ou d'une perte de connaissance, définit le choc anaphylactique. Il est ainsi en mesure de dépister les "allergènes alimentaires émergents".... Le 7e Congrès francophone d'allergologie, qui s'est tenu à Paris du 24 au 27 avril, a consacré une session à ce thème. L'allergie au sarrasin, traditionnellement retrouvé dans les crêpes bretonnes, apparaît comme une allergie émergente en raison de l'utilisation croissante de cette graine (encore appelée blé noir) dans l'industrie agroalimentaire pour son rendement économique avantageux.....Tout en faisant partie des 14 allergènes à déclaration obligatoire, le soja n'en est pas moins un allergène émergent....Les hydrolysats de blé (ou gluten déamidé) représentent de nouveaux allergènes alimentaires issus de procédés de fabrication utilisés dans l'industrie agroalimentaire pour obtenir la solubilisation du gluten. Employés comme agents liants et émulsifiants, ils sont principalement présents dans les viandes reconstituées, charcuteries industrielles, soupes et sauces. extraits lemonde science

28/04/2012

Au printemps les verrues plantaires apparaissent : comment s'en débarasser GRATUITEMENT

Fausse solution qui coûte cher "Vous voulez agir vite et franchement, la cryothérapie, autrement dit, "brûler" la verrue par le froid est ce qu'il vous convient de mieux.

La solution GRATUITE et écologique : Cueillir au bord du chemein la plante à verrue ou dite en terme technique chélidoine

"Différentes plantes ou arbres sont connus entre autre pour l'intérêt de leur sève dans le traitement des verrues.

verrue et chélidoineL'une des plantes la plus facile à trouver: le pissenlit. Il suffit de casser sa tige pour qu'un suc laiteux en sorte. Il faut alors en appliquer sur la verrue une fois par jour pendant 5 à 7 jours.

La chélidoine est une plante médicinale utilisée en usage local contre les verrues. La chélidoine, appelée également herbe aux verrues, est une plante très répandue au bord des chemins et dans les vieux murs. On utilise sa sève en applications répétées chaque jour sur la verrue. Le latex est de couleur jaune orangé et est très irritant pour la peau et les yeux. Attention, donc, d'appliquer la sève uniquement sur la verrue et de bien se laver les mains pour éviter les irritations ! Après plusieurs jours de traitement, la verrue se dessèche et disparait progressivement.

Le figuier qui pousse dans les régions méditerranéennes est intéressant aussi pour traiter les verrues. Quand on casse une tige de figuier, il en sort un suc laiteux qu'on applique sur la verrue 2 fois/jour. En séchant, ce suc prend l'aspect d'une pellicule qui recouvre la verrue comme un vernis. Dans le langage courant, on appelle ce suc du lait de figue. Comme pour la chélidoine, faites attention à la peau saine car ce latex est très irritant pour la peau." extrait sos-verrue

13/04/2012

Les phtalates, ennemis de la virilité

C'est une première. Une étude parue en mars sur le site de la revue britannique Human Reproduction met en évidence que l'exposition des testicules de l'homme adulte aux phtalates - un plastifiant - entraîne une inhibition de la production de l'hormone masculine, la testostérone. Jusqu'ici, un tel effet n'avait été constaté que sur les testicules de fœtus humain ou chez le rongeur.

 

Cette preuve inédite de l'action de ce perturbateur endocrinien a été documentée par trois équipes françaises : celles de Bernard Jégou (Institut de recherche sur la santé, l'environnement et le travail, Inserm U1085, Rennes), de Daniel Zalko (Institut national de la recherche agronomique, Toulouse) et de Bruno Le Bizec (Laboratoire d'étude des résidus de contaminants dans les aliments, Ecole nationale vétérinaire, Nantes).

 

IMPRÉGNATION DE LA POPULATION

 

Les phtalates sont des plastifiants que l'on retrouve dans pratiquement tous les articles en PVC mais aussi dans l'alimentation. Des enquêtes menées dans différents pays ont détecté une imprégnation de la population, dépassant la dose journalière admissible recommandée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). De nombreuses études chez le rat ont montré que cette substance chimique provoque une atrophie du testicule, une diminution de la fertilité et des malformations chez le rongeur au stade fœtal.

 

Lorsque le concept de perturbateur endocrinien a émergé il y a une vingtaine d'années, il s'appliquait aux composés mimant - sur les hommes - l'action des œstrogènes, une hormone féminine. Puis il est apparu que ce dysfonctionnement pouvait être produit par des substances contrariant les hormones masculines, les androgènes. Les chercheurs se sont alors intéressés aux phtalates reconnus comme des anti-androgènes susceptibles de perturber le développement de l'appareil génital masculin.

 

Les nombreuses études menées chez le rat, au stade fœtal ou avant la puberté, ont en effet démontré, dès la fin des années 1990, que l'exposition aux phtalates pouvait inhiber la synthèse de testostérone par les testicules et entraîner des anomalies de l'appareil génital. Chez les rats déjà pubères, les phtalates provoquent une diminution de la production de spermatozoïdes.....

 

 

 

extraits lemonde

Les phtalates, un usage multiple

Utilisation: Les phtalates sont des plastifiants que l'on trouve dans nombre d'articles en PVC, qu'ils soient rigides, semi-rigides ou souples: ballons, bottes en plastique, rideaux de douche, tuyaux, textiles imperméables, matériel de perfusion, etc. Ils sont aussi utilisés dans les peintures, les encres ou les cosmétiques. Les phtalates peuvent être également présents dans des produits laitiers.

 

Contamination: Les expositions se font par voie d'inhalation, d'ingestion et par le contact cutané. Le fœtus peut être exposé inutero.

 

Réglementation: Une directive européenne, révisée à plusieurs reprises, a interdit les phtalates dans les jouets et objets de puériculture (anneaux de dentition par exemple) destinés aux enfants de moins de 3 ans. L'Europe les a également bannis des films alimentaires, mais ce n'est pas le cas dans beaucoup d'autres pays.

02/04/2012

La nocivité des pesticides sur les abeilles devient incontestable

Plus la recherche scientifique avance, moins il devient possible de contester la nocivité des pesticides sur l'environnement. Pour son rôle d'éclaireuse en territoire de plus en plus miné, l'abeille a déjà fait l'objet de nombreux travaux.

 

Elle a droit cette fois à deux études publiées dans la revue Science du jeudi 29 mars, inédites par la technologie retenue et parce qu'elles ont l'une et l'autre opté pour des conditions réalistes plutôt que pour des expériences de laboratoire. Et toutes deux soulignent l'impact de la famille d'insecticides la plus répandue dans le monde : les néonicotinoïdes, qui agissent sur le système nerveux central des insectes.

 

L'équipe française - codirigée par Mickaël Henry, de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), et Axel Decourtye, écologue pour le réseau des instituts des filières agricoles et végétales (ACTA) - a placé avec de la colle à dent une minuscule puce de radio-identification (RFID) sur le thorax de 653 abeilles mellifères.....extraits lemonde

 

26/03/2012

Tarte aux cerises de supermarché Recette

Avant propos : ce texte, consacré à "la tarte aux cerises de supermarché", a été rédigé par Claude Bourguignon, un ingénieur agronome qui travailla à l'Inra, avant de quitter l'honorable maison pour cause de désaccord. Spécialiste de la microbiologie des sols, c'est lui qui démontra, pour la première fois, que les sols cultivés à grand renfort d'engrais chimiques et de pesticides, étaient biologiquement ... morts. Tout ce qui fait la vie, et donc la qualité des terres, à savoir les populations microbiennes et fongiques, est détruit par les produits chimiques, conduisant à une perte des nutriments et à l'érosion des sols. Membre de la Société américaine de microbiologie - en France, il n' y a plus aucune chaire de microbiologie des sols, y compris à l'Inra ! - Claude Bourguignon a créé avec sa femme Lydia le Laboratoire d'Analyse Microbiologique des Sols (Lams), qui intervient dans de nombreux pays, pour aider les agriculteurs à retrouver la fertilité de leurs sols.

Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine agroalimentaire.

La Pâte
Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu :
- De 2 à 6 traitements de pesticides selon les années.
- Un traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse.
- Et une dose importante d'engrais : 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même !
- Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl.
- Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l'amylase.
- Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium.
- Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.

La Crème
La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des œufs, du lait, et même de l'huile. Les œufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries avec des granulés contenant des :
- Antioxydants (E300 à E311).
- Arômes.
- Émulsifiant : alginate de calcium.
- Conservateur : acide formique.
- Colorant : capsanthéine.
- Agent liant : lignosulfate.
- Et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça.
- Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens.
- Les œufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer le sucre du blanc. 
Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :
- Antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714).
- Antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse (F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324).
- Émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol (F496).
- Conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique (F280) et ses dérivés (F281 à E284).
- Composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803).
- Agents liants : stéarate de sodium.
- Colorants : (F131 ou F142).
- Et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.
Les huiles, quant à elles, ont été :
- Extraites par des solvants comme l'acétone.
- Puis raffinées par action de l'acide sulfurique.
- Puis lavage à chaud.
- Neutralisées à la lessive de soude.
- Décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium.
- Et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.
- Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.
- La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400).

Les Cerises
Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années. Les cerises sont :
- Décolorées à l'anhydride sulfureux.
- Et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.
- Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium.
- Et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium (E202).
Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par :
- Défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux.
- Puis décoloré au sulfoxylate de sodium.
- Puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique.
- Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.
Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est necessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthétique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles - par économie d'echelle - en comparaison du parfum naturel de fruit. L'exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet, etc...
Le parfum artificel de cerise se compose des molécules synthetiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes :
- Acétate d'ethyle.
- Acéthyl méthylcarbinol.
- Butyrate d'isoamyle.
- Caproate d'ethyle.
- Caprylate d'isoamyle.
- Caprate d'ethyle.
- Butyrate de terpenyle.
- Geraniol.
- Butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle.
- Heptanoate d'ethyle.
- Aldéhyde benzoique.
- Aldéhyde p-toluique.
- Vanilline.
- Essence artificielle d'amande amère sap.
- Essence artificielle de girofle bourbon.
- Essence artificielle de cannelle ceylan.
- Essence de lie de vin.

photo Claude Bourguignon

Bon appétit !
  source Claude Bourguignon