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28/07/2011

Commission européenne - Communiqué de presse Alimentation: La commission présentera d’ici à la fin de l’année une liste des allégations de santé autorisées, à l’issue des évaluations de l’EFSA

Bruxelles, le 28 juillet 2011 – Les consommateurs européens sont en droit de savoir si certaines denrées alimentaires réputées bénéfiques pour leur santé produisent réellement les effets allégués. La Commission européenne présentera d’ici à la fin de l’année une liste des allégations de santé autorisées concernant les denrées alimentaires pour toutes les substances autres que les substances dites «botaniques», à la suite de la publication aujourd’hui par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) d’une sixième et dernière série d’avis en la matière.

La Commission salue la publication de cette sixième série portant sur 35 allégations de santé concernant les denrées alimentaires («allégations de santé visées à l’article 13»), qui vient clôturer la série d’évaluations de l’EFSA entamées en octobre 2009 (IP/10/1176).

«Il est primordial de veiller à l’exactitude et à la fiabilité des informations figurant sur les étiquettes des denrées alimentaires si l’on veut aider les consommateurs à choisir des produits plus sains et renforcer leur autonomisation», a déclaré le commissaire à la santé et aux consommateurs, M. John Dalli.«Le processus d’évaluation poursuivi par l’EFSA jusqu’ici représente une étape essentielle dans la mise en œuvre du règlement relatif aux allégations de santé, et je remercie l’Autorité pour sa précieuse contribution à cette mission difficile et passionnante sans précédent et unique au monde», a-t-il ajouté. Et de conclure: «Désormais, notre priorité est d’adopter le plus rapidement possible la liste des allégations de santé autorisées visées à l’article 13.»

La Commission a déjà entamé les travaux préparatoires en collaboration avec les États membres et prévoit de présenter les dispositions finales avant la fin de l’année.

Lorsque la liste des allégations de santé autorisées sera adoptée et pleinement exploitable, les consommateurs européens auront l’assurance que toutes les allégations de santé présentes sur le marché européen sont étayées par des preuves scientifiques et ne sont pas trompeuses. Ils seront alors à même d’opter pour un régime alimentaire plus sain.L’adoption de la liste facilitera également le travail des autorités chargées de veiller au respect du règlement et garantira une concurrence loyale entre les différents opérateurs du secteur alimentaire.

Contexte

Le règlement sur les allégations de santé vise à garantir un niveau élevé de protection des consommateurs, en facilitant le choix de produits adaptés à un régime alimentaire varié et équilibré qui constitue un gage de bonne santé. Dans cette optique, les allégations ne peuvent induire les consommateurs en erreur: elles doivent être précises, exactes, étayées par des preuves scientifiques et être inscrites sur une liste d’allégations de santé autorisées. L’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) est l’organisme chargé d’évaluer les preuves scientifiques utilisées pour étayer les allégations de santé.

Lors du démarrage du processus d’évaluation, les États membres ont soumis au total plus de 44 000 allégations de santé à la Commission. La Commission a rassemblé celles-ci sur une liste comportant approximativement 4 600 allégations. Les six séries d’avis publiés par l’EFSA concernent environ 2 760 allégations de santé, sur un total de quelque 4 600 allégations en attente d’un avis scientifique (la Commission tient en suspens 1 550 allégations concernant des substances dites «botaniques»).

En raison de la multitude d’allégations de santé reçues et du retard avec lequel les parties intéressées soumettent leurs demandes aux États membres, le délai du 31 janvier 2010 fixé dans le règlement sur les allégations de santé pour l’adoption d’une liste des allégations de santé autorisées n’a pas pu être respecté. Compte tenu de la révision précitée du processus d’adoption, le délai de clôture des évaluations de l’EFSA pour toutes les substances, autres que les substances dites «botaniques», a été prorogé jusqu’à fin juin 2011.

De plus amples informations sont disponibles à l’adresse suivante:

http://ec.europa.eu/food/food/labellingnutrition/claims/health_claims_en.htm

25/07/2011

Pathogènes et insecticides : un cocktail mortel pour les abeilles

L'infection par Nosema ceranae, un parasite responsable de la nosémose(1), entraîne une plus forte mortalité des abeilles lorsque celles-ci sont exposées à de faibles doses d'insecticides. C'est ce que viennent de mettre en évidence des chercheurs du Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement (LMGE, CNRS/Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand 2) et du Laboratoire de Toxicologie Environnementale (LTE, INRA Avignon). Ces résultats sont publiés dans la revue PLoS ONE.

En France, les abeilles domestiques de l'espèce Apis mellifera représentent l'outil de travail d'environ 70 000 apiculteurs professionnels et amateurs. Leur influence directe sur la qualité et la quantité des récoltes, ainsi que sur le maintien de la biodiversité florale, est aujourd'hui largement reconnue et souligne le rôle prépondérant des abeilles, domestiques et sauvages, dans le fonctionnement des écosystèmes.

Cependant, depuis plus de 15 ans, les colonies d'abeilles sont en proie à un mal étrange et peu compris des apiculteurs et des scientifiques, avec chaque année, des milliers de colonies qui disparaissent. Pour expliquer ce phénomène, observé principalement par les apiculteurs européens et américains, de nombreuses pistes sont avancées :

  • l'appauvrissement de la diversité et de la qualité des ressources alimentaires (en lien avec les changements climatiques),
  • l'intensification des monocultures et la modification des paysages,
  • l'action d'agents pathogènes responsables de maladies comme la varroase(2), les loques(3) et la nosémose,
  • le stress chimique provoqué par l'exposition des abeilles aux produits phytosanitaires et vétérinaires
  • ou encore certains prédateurs tels que le frelon asiatique.

Bien que de nombreuses données soient disponibles sur l'influence des stress nutritionnel, parasitaire et chimique sur la santé des abeilles, aucun d'entre eux n'a pu être isolé comme unique responsable du déclin des populations d'abeilles. Aujourd'hui, les spécialistes du domaine s'accordent pour orienter les recherches sur les effets combinés de plusieurs de ces facteurs......extraits planeteinfo

17/07/2011

Comment l'Allemagne prépare sa mue énergétique

Alors que le Parlement achève de valider la sortie de l'atome, la question primordiale, pour l'Allemagne,
est celle de l'acceptation des nouvelles infrastructures dans la population. Sa conversion énergétique
peut lui assurer avance technologique et succès à l'export.
Il faut déjà naviguer une vingtaine de milles marins à partir de Norddeich, petit port au charme batave, à un
jet de pierre des Pays-Bas, avant d'apercevoir, à l'horizon, les douze éoliennes du parc offshore Alpha
Ventus. On soupçonne alors leur gigantisme. Mais ce n'est qu'au moment où le « Wind Force I » se
positionne précisément sous l'une d'elles qu'on en prend la pleine mesure. Les pales de 60 mètres de long,
qui tournent autour de leur axe, à 90 mètres au-dessus de l'eau, « nanifient » le bateau et ses passagers.
« Et ce n'est que la partie visible, insiste Claus Burkhardt, le patron du projet pilote, dans lequel sont
associés les géants E.ON, Vattenfall et le producteur régional EWE. Il faut encore ajouter les 30 mètres d'eau
sous le bateau et les fondations, fixées à 40 mètres sous le plancher sous-marin. Au total, chaque
construction mesure 220 mètres. » Le ballet synchrone et étonnamment silencieux des douze géants
Revue de presse du 11 juillet 2011 7
évoque un film de science-fiction. Et, de fait, Alpha Ventus, c'est l'avenir. Celui du bouquet énergétique
allemand. Dans le plan de sortie de l'atome, que le Parlement doit finir, cette semaine, de valider, l'éolien
offshore joue un rôle primordial. Il bénéficie d'aides au financement de la banque publique KfW. Et d'une
augmentation des tarifs garantis par la nouvelle loi sur les renouvelables, qui fixe un objectif de 35 %
d'énergie verte dans la production d'électricité en 2020 (17 % en 2010). On comprend facilement cette
préférence : en pleine mer, le vent souffle plus fort, plus souvent. Les turbines peuvent y fonctionner à
pleine capacité quelque 4.000 heures par an, contre 2.000 à terre. Fort de ses 60 mégawatts de capacité
installée, Alpha Ventus produit chaque année de quoi approvisionner 50.000 ménages de trois personnes.
L'offshore évite en outre, sur le continent, l'extension du phénomène de « Verspargelung », un terme utilisé
outre-Rhin pour dénoncer l'invasion des éoliennes, ces « asperges » géantes...
Des techniciens au pied marin
Mais ce n'est pas la voie de la facilité, loin de là. Claus Burkhardt expose un long catalogue des difficultés
propres à la technologie : « Plus vous allez loin, plus la mer est profonde, plus l'installation est complexe et
coûte cher. On est à 60 kilomètres des côtes, car il a fallu tenir compte du parc naturel et des lignes de
transit des navires commerciaux. Pour rentabiliser des investissements aussi importants, 250 millions
d'euros ici, les éoliennes doivent tourner le plus souvent possible, donc vous devez prévoir des systèmes
redondants, pour qu'une panne à un endroit n'entraîne pas automatiquement un arrêt. Les personnels
doivent non seulement avoir des compétences en électrotechnique, mais aussi être des marins . » Sans
compter que le parc n'est pas toujours accessible, à cause de la météo, et que l'exploitation en haute mer
implique une forte corrosion par le sel et de fortes contraintes mécaniques sur les structures.
Le gouvernement aimerait voir essaimer 5.000 éoliennes en mer du Nord et en mer Baltique d'ici à 2025-
2030, ce qui assurerait une capacité d'au moins 25.000 mégawatts. Mais, même si cet objectif est atteint, la
conversion énergétique du pays n'en sera pas pour autant acquise, loin de là. Une fois le courant produit au
nord, encore faut-il le transporter jusqu'au sud industrieux du pays, là où il est consommé. Or, dans les
régions de transit, ça bloque. Petra Enders est une des opposantes les plus résolues aux nouvelles
autoroutes de l'électricité prévues par Berlin - on parle de 4.500 kilomètres d'ici à 2020. Maire (gauche
radicale) de Grossbreitenbach (2.800 habitants), elle conteste par tous les moyens juridiques la ligne à
haute tension que planifie l'opérateur 50Hertz à travers la forêt de Thuringe, « coeur vert de l'Allemagne ».
Pas vraiment une « eco-warrior » postcommuniste : elle reçoit à la mairie en petite robe noire, le visage
souriant encadré d'anglaises. Mais, l'étude d'un universitaire sous le bras, elle assène un argumentaire
visiblement rodé : « Cette nouvelle ligne n'est pas nécessaire. Il y a de nouvelles techniques qui
permettraient de faire passer plus de courant dans les câbles existants. » Elle insiste sur les dangers pour la
santé des riverains et le tourisme local. Après avoir passé des vêtements plus sportifs, elle invite à une
balade jusqu'au sommet de la colline de la Haube (811 mètres) pour constater les déjà nombreux outrages
que la nature a dû subir dans la région. « La ligne à haute tension existante, la carrière de pierre, le tunnel
que la Deutsche Bahn creuse pour ses trains rapides et les deux décharges où les roches seront entreposées.
Cette nouvelle ligne haute tension, c'est la goutte qui fait déborder le vase. Ce ne sont pas les
indemnisations de 40.000 euros par kilomètre du gouvernement qui nous rendront nos arbres. » Petra
Enders remet en question la globalité du nouveau concept énergétique : « Il reste dans l'ancienne logique
d'une production centralisée, qu'il faut ensuite transporter vers les lieux de consommation. Alors qu'il nous
faut un grand nombre d'unités de production décentralisées. » Sur le modèle de Feldheim : un petit village
du Brandebourg qui, après quinze ans d'expérimentation, est désormais autosuffisant et qui s'est
débranché du réseau. Un parc d'éoliennes sur ce plateau venteux et une unité de biogaz alimentée par la
coopérative agricole permettent l'autarcie et des factures allégées.
On comprend bien, toutefois, que le concept ne peut être généralisé à toute l'Allemagne, première
puissance industrielle d'Europe. Matthias Kurth, président de l'agence fédérale chargée des réseaux, se
montre tout aussi combatif que Petra Enders : « Je vous l'assure, ces nouvelles lignes haute tension sont
absolument nécessaires, compte tenu des quantités de courant dont nous avons maintenant besoin. La
nouvelle loi va simplifier et unifier les procédures d'autorisation des tracés. Ce qui réduira les possibilités de
recours. Ce qu'il nous faut faire, bien sûr, c'est augmenter l'acceptation de la population à ces nouveaux
projets d'infrastructures. Donc associer les citoyens dès le début des projets. »
Revue de presse du 11 juillet 2011 8
Centrale au charbon et réservoir géant
Ce n'est pas E.ON qui prétendra le contraire. Parce que les renouvelables ne pourront pas compenser
immédiatement les capacités du nucléaire et que de vieilles centrales conventionnelles sont
progressivement arrêtées, il faudra bien de nouvelles centrales au gaz et au charbon. E.ON a commencé en
2007 la construction d'une centrale au charbon, à Datteln, au coeur de la Ruhr, région industrielle très
densément peuplée, hérissée de cheminées. Datteln 4 est une centrale de 1.050 mégawatts, au rendement
de 45 %, plus « propre » que les trois anciennes unités voisines qu'elle doit remplacer. Elle devait démarrer
cette année, mais la justice, saisie par des riverains et l'ONG BUND, a gelé une partie du chantier en 2009.
Aujourd'hui, sur le site, Andreas Willeke, le patron du projet, est visiblement fier de faire visiter le coeur de
l'usine et la tour de refroidissement (180 mètres). « En fait, tout est prêt à 90 %. Les turbines Alstom sont là.
Pour éviter qu'elles ne s'oxydent, on a dû acheter des machines pour assécher l'air à l'intérieur. » Les affaires
d'E.ON, qui a déjà investi 1 milliard d'euros, semblent s'arranger. Un nouveau plan d'aménagement
- juridiquement béton -est en cours de préparation par les autorités locales. Mais Dirk Jansen, qui suit le
dossier pour BUND, n'abandonnera pas si facilement : « La Rhénanie-du-Nord-Westphalie, qui affiche des
objectifs très ambitieux en matière d'émissions de CO2, est pour l'instant lanterne rouge en Allemagne pour
les renouvelables. Et que fait-on ? On investit dans des monstres comme Datteln 4. Désolé, ce n'est pas
cohérent. »
Le syndrome Nimby (« not in my backyard ») touche aussi les infrastructures de stockage de l'énergie. Parce
que l'électricité éolienne et solaire est par définition volatile, moins prévisible, il faut pouvoir la stocker
quand on en produit trop, faute de quoi on déstabilise les réseaux. Les chercheurs travaillent à la mise au
point d'un stockage sous forme gazeuse, mais, d'ici là, le procédé le plus éprouvé consiste à pomper de l'eau
avec le courant excédentaire vers des réservoirs en altitude. En période de forte consommation, on relâche
l'eau pour obtenir de l'électricité hydraulique. Las, le projet de réservoir géant d'Atdorf, dans la Forêt-Noire,
se heurte, lui aussi, à de vives résistances, notamment, encore une fois, de la part de la puissante BUND, qui
craint pour les espèces animales, végétales et les eaux souterraines. Du coup, l'Allemagne envisage
désormais de stocker de l'énergie en Norvège, via de nouveaux câbles sous-marins. Les Norvégiens ont plus
de place et savent qu'ils ne pourront vivre éternellement de leur rente dans les hydrocarbures.
Un défi citoyen
Le tournant énergétique allemand représente donc non seulement un immense défi technologique,
logistique, organisationnel, mais, presque surtout, citoyen. Angela Merkel appelle d'ailleurs régulièrement à
un engagement de chacun. Le fait que l'opposition (Verts et SPD) ait soutenu le paquet énergie, au
Bundestag, va dans le sens d'un consensus national. Mais les Allemands vont-ils suivre ? Vont-ils surmonter
leurs contradictions ? Une étude de la fondation Bertelsmann, début juin, concluait à une grande méfiance
des citoyens à l'égard de leurs représentants. Près de 80 % des sondés souhaitent être plus impliqués, via
des référendums locaux ou des initiatives populaires, particulièrement sur les projets d'infrastructures. Il
faudra donc, aussi, beaucoup de pédagogie pour réussir la sortie de l'atome en dix ans. On peut penser que
le pays, qui a mené à bien sa réunification en moins de vingt ans, saura se mobiliser. L'institut DIW, en mai, a
publié une étude optimiste sur le formidable potentiel qu'offre la conversion du modèle énergétique, en
termes de recherche, d'emplois et d'exportations futures. On entend d'ailleurs peu d'industriels se lamenter
sur les nouveaux plans du gouvernement. En juin, Siemens a annoncé qu'il avait remporté son premier
contrat en Chine : 21 éoliennes pour un parc offshore au large du Jiangsu. Et Nordex va, lui, équiper deux
champs dans la région du Ningxia. La Chine est, de loin, le premier marché mondial pour l'éolien.
source les echos

16/07/2011

L’Allemagne veut financer de nouvelles centrales au charbon avec son fonds climat

De nombreux experts doutent que l'Allemagne puisse en même temps sortir du nucléaire et réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020.

Le gouvernement allemand veut aider à financer la construction de nouvelles centrales électriques au charbon et au gaz naturel grâce à des centaines de millions d'euros destinés à promouvoir les énergies propres et la lutte contre le changement climatique.

Le projet fait face à de vives critiques à Berlin, mais il continue à être défendu par le ministre de l'économie, rapporte le Berliner Zeitung. Une porte-parole du ministère a indiqué que ce financement était nécessaire, afin d'aider l'Allemagne à sortir du nucléaire et à développer les énergies renouvelables. Elle a précisé que cette initiative n'empêcherait en aucun cas l'Allemagne d'atteindre son objectif de réduction de 40 % de ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 (objectif bien plus ambitieux que les 20 % fixés à l'échelle de l'Union européenne).

Les subventions en faveur de nouvelles centrales thermiques seraient limitées à 5 % des dépenses annuelles du fonds de l'Allemagne pour l'énergie et le changement climatique. Cela représente 160 millions d'euros par an, de 2013 à 2016.

Le parti vert allemand reconnaît la nécessité d'utiliser des centrales au gaz pour aider à prendre le relais des centrales nucléaires, lesquelles doivent toutes être arrêtées d'ici à 2022. Mais le mouvement écologiste réclame qu'aucune subvention ne bénéficie aux centrales au charbon, jugées plus polluantes.

Qu'elles fonctionnent au gaz ou au charbon, les centrales thermiques émettent du CO2. Mais elles sont considérées comme indispensables pour accompagner le développement de l'énergie éolienne et solaire : ces centrales, dites « d'appoint », peuvent être démarrées rapidement, lorsque le vent ne souffle pas ou quand le soleil est caché.

Cet épisode confirme que le chemin de sortie du nucléaire tracé par l'Allemagne sera difficile, tortueux peut-être.

L'Allemagne produit plus de la moitié de son électricité à partir de sources d'énergie fossiles : le charbon (44 %) et le gaz naturel (13 %). Les renouvelables fournissent déjà 18 % de l'électricité.

La part du nucléaire, beaucoup plus faible qu'en France, est limitée à 22 %. L'accident de la centrale japonaise de Fukushima a conduit le gouvernement allemand à accélérer son programme de sortie du nucléaire.

On pourrait logiquement s'attendre à ce que le développement des énergies renouvelables soit accéléré, lui aussi, puisque l'Allemagne n'est pas revenue sur son très ambitieux objectif de diminution des émissions de gaz à effet de serre.

Seulement voilà, depuis Fukushima, Berlin n'a pas annoncé de hausse des crédits alloués aux renouvelables. Au contraire, le gouvernement allemand a récemment diminué fortement ses subventions en faveur de l'électricité solaire. Il a envisagé de faire de même pour les éoliennes implantées sur la terre ferme, avant de se raviser fin juin.

Climat, sortie du nucléaire : beaucoup d'experts jugent que l'Allemagne sera incapable de mener les deux stratégies de front. L'agence Reuters cite par exemple Didier Laurens, analyste à la Société générale (« Il semble que l'Allemagne va remplacer son énergie nucléaire par du charbon, du gaz, et une hausse de ses importations, plutôt que par un développement des renouvelables ») et Hans-Werner Sinn, président de l'institut Ifo de recherche économique de Munich (« Les objectifs climatiques annoncés par Angela Merkel (...) ne seront pas atteints »).

La seule grande puissance industrielle à avoir renoncé au nucléaire a-t-elle les moyens de sortir en même temps des énergies carbonées ? Quelle que soit la réponse, des conséquences essentielles seront à tirer de l'expérience sans précédent entreprise par l'Allemagne. source lemonde

SOS Océans : Greenpeace dénonce le pillage des profondeurs marines par Intermarché

Samedi 25 juin, dans plus de 40 villes de France et d’Espagne, les deux principaux pays européens qui pêchent dans les grandes profondeurs, les militants bénévoles de Greenpeace se sont mobilisés pour dénoncer les dégâts de la pêche de grands fonds, emblématique de la mauvaise gestion des pêches européenne. En France, les militants de Greenpeace se sont rendus dans 22 Intermarché, enseigne qui possède la plus grande flotte de chalutage profond en France.

 

Les militants de Greenpeace, dans 22 Intermarché, ont signalé, grâce à des autocollants, les principales espèces de grands fonds (flétan, grenadier, et bien d’autres) comme étant des « espèces en danger ». Des lettres ont également été remises aux directeurs et gérants des magasins.

Intermarché, principal responsable du crime des grands fonds

Les océans sont en train de mourir, tout particulièrement en Europe. 7 espèces sur 10 sur les étals des poissonneries sont surexploitées ou au bord de la surexploitation. Si on ne veut pas d’un océan vide d’ici 35 ans, l’Union européenne doit radicalement changer la Politique commune des pêches qui régit les flottilles européennes. Le chalutage profond est emblématique de ces mauvaises pratiques : trop industrielles, elles menacent des espèces qui se reproduisent très tardivement, et sont donc particulièrement vulnérables à la pêche. De plus, le chalutage profond entraîne des rejets en mer d’animaux morts et détruisent le fond des océans. Intermarché possède la plus importante flotte de chalutage profond en France.Focus de Greenpeace sur l’activité chalutage profond d’Intermarché ici : http://bit.ly/l26ndZ

Intermarché capture 60% des prises françaises en termes de pêche profonde. Si cela ne représente que 8 bateaux, la technique de pêche est particulièrement destructrice. Les chaluts sont des filets coniques, dont l’ouverture peut être aussi large qu’un terrain de football, tirés par des bateaux au dessus du plancher océanique, raflant tout sur leur passage. C’est un scandale qui doit stopper.

Greenpeace demande à Intermarché d’arrêter la pêche par chalutage profond et d’orienter son activité vers des pratiques qui n’engendrent ni la surpêche ni la destruction des fonds marins.

Une activité qui survit sous perfusion des fonds de l’Union européenne

L’Union européenne a entamé un processus de réforme de la Politique commune des pêches européenne, qui régule les pratiques de nos flottes dans et hors des eaux communautaires. Dans le cadre de cette réforme, Greenpeace demande que l’UE cesse de subventionner les techniques destructrices comme le chalutage profond. La flotte d’Intermarché a notamment survécu malgré sa mauvaise santé économique grâce à 9,7 millions d’Euros de fonds publics, payés par le contribuable français et européen, entre 1996 et 2008. Intermarché a par la suite, en 2008, injecté 20,4 millions d’Euros dans sa flotte pour la maintenir à flot.source greenpeace

voir le reportage de France3 Provence- Alpes sur la journée

Toute la campagne SOS Océans et le guide des espèces profondes menacées

10/07/2011

Combien de CO2 pèsent un mail, une requête Web et une clé USB ?

Surfer sur le Net, envoyer un email, télécharger des documents, les partager : toutes ces actions ont un poids pour la planète, d’autant plus important que nous sommes actuellement 1,5 milliard d’internautes à naviguer sur le Web quasi quotidiennement, tant pour notre vie professionnelle que personnelle.

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) contribuent ainsi à hauteur de 2 % aux émissions européennes de gaz à effet de serre, selon un rapport de septembre 2008 réalisé par l'agence d'évaluation environnementale BIO Intelligence service pour la Commission européenne. Ce chiffre devrait doubler d’ici 2020, si nous ne changeons pas nos modes de vie. Afin de mieux connaître, comprendre et maîtriser l’impact environnemental des TIC, l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) publie, jeudi 7 juillet, une analyse du cycle de vie (ACV) de trois de leurs usages emblématiques : les courriers électroniques, les requêtes effectuées sur Internet et les supports de transmission de documents tels que les clés USB.

 

Les emails. Chaque jour, c'est une inflation de messages qui se bousculent dans nos boîtes : des courriels professionnels, des messages personnels mais aussi d'innombrables newsletters, chaînes de mails ou publicités. Au final, 247 milliards de courriers électroniques ont été envoyés chaque jour dans le monde en 2009, en incluant les spams, et ce chiffre devrait grimper à 507 milliards d'ici trois ans, selon le site Arobase.

En France, chaque salarié, dans une entreprise de 100 personnes, reçoit en moyenne 58 courriels par jour et en envoie 33. A raison d'une taille moyenne d'1 Mo — chiffre de base des calculs, probablement excessif — l'Ademe a calculé que ces envois d'emails dans le cadre professionnel génèrent chaque année des émissions de gaz à effet de serre effarantes : pas moins de 13,6 tonnes équivalent CO2 à l'échelle de l'entreprise de 100 personnes — soit environ 13 allers-retours Paris-New York — ou encore 136 kg équivalent CO2 par salarié.

En cause, l'utilisation d'énergie engendrée par le fonctionnement des ordinateurs de l'émetteur et du destinataire du mail, la production de cet ordinateur et notamment de ses composants électroniques — puisque l'ACV, contrairement au bilan carbone, étudie l'impact environnemental intégral d'un élément — ainsi que le fonctionnement des data centers, qui stockent et traitent les données.

Le but de l'Ademe n'est bien sûr pas d'inciter à préférer les courriers traditionnels aux mails mais d'expliquer comment en faire usage d'une manière plus respectueuse de l'environnement. Pour réduire cette pollution, l'ACV pointe en premier lieu l'importance du nombre de destinataires. Ainsi, décupler leur nombre multiplie par 4 les émissions de gaz à effet de serre tandis que soustraire un destinataire permet de gagner 6 g équivalent CO2, soit 44 kg par an et par employé. Au final, "réduire de 10 % l’envoi de courriels incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues au sein d’une entreprise de 100 personnes permet un gain d’environ 1 tonne équivalent CO2 sur l’année", note l'Ademe. Ce gain augmente évidemment avec la taille des courriels : pour des mails de 10 Mo et non plus 1 Mo, ce sont 8 tonnes d'équivalent CO2 qui sont économisées.

Le stockage des mails et des pièces jointes sur un serveur est aussi un enjeu important : plus le courriel est conservé longtemps, plus son impact sur le changement climatique sera fort, assure l'Ademe. Enfin, plus attendu, l'un des postes majeurs d'émissions de gaz à effet de serre liés aux emails réside dans leur impression. Réduire de 10 % le taux d’impression permet d’économiser 5 tonnes équivalent CO2 sur un an dans une entreprise.

Les requêtes Web. C'est le propre d'Internet : se balader de page en page et de lien en lien sans fin. Un internaute français effectue ainsi en moyenne 2,66 recherches sur Internet par jour, soit 949 recherches par an, selon l'institut Médiamétrie.

Mais surfer sur le Net s'avère polluant pour l'environnement dans le sens où les serveurs consomment de l'électricité et dégagent de la chaleur. Selon l'Ademe, la recherche d’information via un moteur de recherche représente au final 9,9 kg équivalent CO2 par an et par internaute. Comment réduire cet impact ? Utiliser des mots clés précis lors des recherches, saisir directement l'URL lorsqu'on la connaît, enregistrer les sites que l'on utilise souvent dans ses "favoris" : autant d'actions qui permettent de gagner 5 kg éq CO2 par an et par personne.

La clé USB. Ce dernier usage, jusqu'à présent moins étudié, concerne à la fois l'impact de la production d'une clé USB et la lecture des fichiers qu'elle permet de stocker. Au total, transmettre un document de 10 Mo à une personne via une clé USB de 512 Mo émet 11 g d’équivalent CO2. Dans le cas d'un fichier transmis à 1000 personnes, lors d’un colloque par exemple, les émissions grimpent et équivalent celles engendrées par un trajet de 80 kilomètres en voiture.

Comment expliquer cet impact ? La production de la clé USB, qui nécessite beaucoup d'énergie, d'eau et de métaux rares, est le poste le plus polluant du cycle de vie. Vient ensuite la consommation énergétique de l’ordinateur sur lequel est utilisée la clé. Selon l'Ademe, si le temps de lecture du document n’excède pas 2 à 3 minutes par page, la lecture à l’écran est celle qui a le moins d’impact sur le changement climatique. Au-delà, l’impression du document en noir et blanc, recto-verso et 2 pages par feuille devient préférable pour réduire les émissions.source lemonde

 

30/06/2011

Amis de la route : pour le grand départ pensez à l'environnement ne jetez rien à l'extérieur de votre voiture ! Merci pour la faune et la fore

Que chaque voiture ou camion aient un petit sac poubelle non loin du conducteur

Pensez y en partant en vacances, mais ceux que je connais le font
Pensez à la faune, dites le autour de vous.
Merci!

26/06/2011

Biodiversité : fini la pelouse, vive la jachère fleurie !

La bourrache officinale, plante mellifère, dans un jardin (Yamada/Flickr/CC).

Le gazon ? Quelle horreur ! C'est terriblement contraignant à entretenir. Et souvent très moche, à la différence de la jachère fleurie. De quoi s'agit-il ? Cela consiste à semer des graines dont les plantes fleurissent votre terrain et boostent la biodiversité environnante.

Nous traversons la sixième grande vague d'extinction des espèces de l'histoire. Même si votre influence personnelle sur ce phénomène est mesurée, vous pouvez faire quelque chose directement dans vos jardins et vos communes grâce à la jachère fleurie.

C'est lors d'un séjour dans un gîte rural joliment retapé dans un village du Pays basque que j'ai découvert ce concept. Géraldine, qui tient la maison, m'a expliqué comment lui est venue cette idée :

« Ce sont les associations de chasseurs qui distribuent ces semences de jachère fleurie pour les agriculteurs. Cela permet de booster la chaîne alimentaire par la base tout en fertilisant les sols. »

Planter certaines essences comme les cosmos, ammi et autres lavatères favorise la venue d'insectes, de vers, de limaces qui, à leur tour, nourrissent d'autres animaux, dont le gibier comme les grives ou les faisans. Cela permettra aussi à vos sols de se reposer et de se refertiliser (c'est le principe initial de la jachère).

Les chasseurs en ont besoin

J'ai été étonné de découvrir que c'étaient les chasseurs, ennemis de beaucoup d'écolos, qui fournissaient gratuitement ces semences. Mais tout cela est logique : nos écosystèmes sont dégradés, les chasseurs sont bien obligés de les revivifier pour pouvoir continuer de tuer du gibier.

Si les chasseurs ne les fournissent pas, vous pouvez aussi acheter des paquets de graines et faire pousser ainsi des jachères de différentes couleurs, de différentes tailles. Géraldine, elle, mélange les semis :

« Cette année, nous avons mélangé trois types de jachères : une jachère mellifère, pour les abeilles, mélangée à une jachère un peu plus haute d'environ un mètre vingt. J'ai ajouté des tournesols géants qui surplomberont le tout. »

En quatre ans, elle a remarqué que les insectes et les animaux sont nettement plus nombreux. Une petite famille de faisans a même profité des hautes herbes l'an passé pour y nicher.

Papillons, scarabées et sauterelles en prime

Outre la taille ou la couleur, les jachères fleuries peuvent aussi se choisir selon leur utilité biologique. Vous pouvez acheter des mélanges destinés à nourrir plus particulièrement les oiseaux ou les papillons. Vous pouvez aussi planter des mélanges qui favorisent la venue d'insectes dits auxiliaires – comme la coccinelle par exemple, qui raffole de pucerons et permet d'éviter l'utilisation de produits phytosanitaires.

Le prix des graines varie en fonction de la variété que vous achetez, ou de la lourdeur de votre main dans l'application du semis. Comptez grosso modo une bonne quinzaine d'euros pour 50 ou 60 m2. Certains mélanges sont pluriannuels, ce qui réduit votre investissement.

Si vraiment vous êtes un(e) jardinier(ère) pingre ou fainéant(e), la jachère fleurie peut également se pratiquer en amateur. J'ai cassé les pieds à mes parents pendant longtemps pour qu'ils cessent de tondre. J'ai eu partiellement gain de cause : ils épargnent la tondeuse à une partie de leur terrain.

Trèfles, luzernes ou centaurées noires embellissent gratuitement leur jardin tandis que les papillons, les sauterelles ou autres scarabées y pullulent. Et un magnifique pic vert y a récemment élu domicile. extraits rue89

23/06/2011

La mort intensive des sols .....


18/06/2011

AGRICULTURE - Le Cruiser OSR pourrait être nocif aux abeilles...

Les apiculteurs sont en colère: le ministère de l'Agriculture a confirmé avoir autorisé la mise sur le marché du pesticide Cruiser OSR, destiné au traitement du colza, controversé pour ses effets potentiels sur la santé des abeilles. Sa décision avait été dévoilée jeudi par l'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) qui avait dénoncé un «nouveau coup porté» aux abeilles. extraits 2à minutes

un commentaire puisé dans le monde

"Combien de temps faudra-t-il aux responsables politiques pour comprendre que la course aux pesticides est une manière archaïque d'envisager l'agriculture et que l'écoagriculture permet déjà dans les pays en voie de développement de supprimer les labours qui détruisent le sol (no tillage), de diminuer considérablement la consommation d'eau, d'engrais (plantes associées fixant le N2 atmosphérique) et les pesticides (plantes associées en équilibre acologique) AVEC des abeilles pollinisatrices !!. "

17/06/2011

Journées Nationales APIdays, les abeilles lancent leur « Appel » Vendredi 17 et Samedi 18 Juin 2011, Presse


Chaque année, les partenaires du programme « Abeille, sentinelle de l’environnement® » et les apiculteurs organisent gratuitement une grande Fête ludique et pédagogique autour de leurs ruchers dans plus de 50 villes réparties sur tout le territoire.

Pour tout savoir sur le programme de ces Journées Nationales APIdays

Voir la rubrique "APIdays 2011, presse"



11/06/2011

Réchauffement climatique : les émissions de CO2 battent tous les records

Mauvaise nouvelle pour le climat : Les émissions de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2010 selon l'Agence internationale de l'énergie. Un "sérieux revers" pour la lutte contre le réchauffement climatique qui fait craindre une élévation très dangereuse du niveau de la température mondiale.

L'AIE a annoncé ce lundi 30 mai que les émissions de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2010, dépassant de 5% leur précédent record enregistré en 2008.

"Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) du secteur de l'énergie ont été en 2010 les plus élevées dans l'histoire, selon les dernières estimations de l'AIE. Après une chute en 2009 provoquée par la crise financière mondiale, les émissions ont grimpé jusqu'au niveau record de 30,6 gigatonnes, un bond de 5% par rapport à la précédente année record, 2008, quand les niveaux avaient atteint 29,3 gigatonnes", peut-on ainsi lire sur le site de l'agence.

80% des émissions du secteur de l'énergie prévues pour 2020 sont d'ores et déjà acquises!

Alors que l'objectif d'un réchauffement climatique qui ne dépasse pas 2°C a été fixé par les dirigeants du monde lors du Sommet de Cancun en 2010, ces nouvelles données "constituent un revers sérieux pour nos espoirs de limiter la hausse de la température dans le monde à 2°C au maximum", a estimé le chef économiste de l'AIE, Fatih Birol.

Selon les estimations de l'AIE, pour respecter cet objectif, les émissions de CO2 du secteur de l'énergie ne doivent pas dépasser 32 gigatonnes en 2020.

"Cela signifie que, sur les dix prochaines années, les émissions doivent augmenter moins, au total, qu'elles ne l'ont fait entre 2009 et 2010", prévient l'agence. "Ces dernières estimations sont un nouveau signal d'alarme", estime ainsi Fatih Birol, car le monde s'est déjà approché dangeureusement "du niveau d'émissions qui ne doit pas être atteint avant 2020". "Etant donné l'étroitesse des marges de manoeuvre d'ici 2020, à moins que des décisions courageuses et décisives ne soient prises très rapidement, cela deviendra extrêmement difficile de respecter l'objectif de Cancun."

Fatih Birol évoque des "perspectives lugubres", les projections du rapport supposant même qu'il y a 50% de possibilité que l'augmentation de la température dépasse 4 degrés C° vers 2100.

Nicholas Stern, auteur très connu d'un rapport sur le changement climatique prévoit ainsi le pire : "Une telle chaleur perturberait les vies et les moyens d'existence de centaines de millions de personnes à travers la planète, menant à un large mouvement de migration et au conflit".

Ces chiffres représentent ainsi un "sévère avertissement" lancé aux plus de 190 pays qui reprennent le 6 juin à Bonn les négociations sur le changement climatique afin de préparer le grand rendez-vous de Durban (Afrique du Sud) en fin d'année, a estimé la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres, dans un communiqué."Il est clair qu'ils doivent aller plus loin pour mettre le monde sur la voie qui évitera un changement climatique dangereux".

"Je n'accepterai pas d'entendre que c'est impossible. Les Etats doivent rendre ceci possible", a-t-elle ajouté, alors que les négociations onusiennes sur le climat, censées fournir une réponse coordonnée et ambitieuse au défi du réchauffement de la planète, progressent péniblement.

L'AIE a ainsi tiré la sonnette d'alarme ! Espérons maintenant que les Etats l'entendent et agissent avant qu'il ne soit trop tard...

Pour lire le rapport de l'AIE, cliquez ICI

source bioaddict

A lire aussi : Réchauffement climatique : Nous sommes entrés dans le monde d'après

Réchauffement climatique : vers la fin du monde ?

07/06/2011

Face au réchauffement, l'INRA appelle l'agriculture à évoluer

Exceptionnelle, la sécheresse 2011 ? Pas sûr. La météo actuelle correspond au climat qui guette la France vers la moitié du siècle sous l'effet du réchauffement, prévient l'Institut national de la recherche agronomique (INRA). Alors que les agriculteurs en appellent à la solidarité nationale et que la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) réclame un "plan national de stockage de l'eau", les chercheurs de l'INRA ont suggéré, vendredi 3 juin, une réforme en profondeur des pratiques agricoles.

 

"Ajouter quelques retenues d'eau ici ou là, pourquoi pas. Mais étant donné la raréfaction attendue des pluies, il faut surtout modifier notre système de culture, même si les syndicats agricoles n'aiment pas entendre ce discours", estime Nadine Brisson, directrice de recherche à l'unité Agroclim de l'INRA, à Avignon.

L'agriculture absorbe déjà la moitié de l'eau consommée en France. On peut sans doute limiter le gaspillage en arrosant uniquement pendant les phases les plus sensibles de la croissance des plantes, et non en permanence, souligne l'INRA. Mais "le goutte-à-goutte ne sera jamais rentable pour les grandes cultures comme le maïs", insiste Mme Brisson.

Que faire alors ? Les chercheurs listent plusieurs pistes : déplacer les aires de culture vers le Nord, décaler les cycles de cultures pour éviter que les moments où les plantes ont de grands besoins en eau coïncident avec les périodes de pénurie - cas typique du maïs -, remplacer une partie des surfaces semées en maïs par des cultures d'hiver moins gourmandes en eau, comme le blé ou le colza.

Pour l'INRA, les agriculteurs doivent réévaluer leurs choix stratégiques : faut-il semer du maïs ou du sorgho ? Accroître les stocks de fourrage ? Choisir les vaches laitières les plus productives, qui sont aussi les plus difficiles à nourrir ? "Il faut arbitrer entre la productivité et la sécurité, trouver un nouvel équilibre entre la performance du système en année normale et sa résistance en année extrême", analyse Jean-François Soussana, le directeur scientifique environnement de l'INRA.

Une partie de ces petites révolutions est applicable dès à présent pour faire face à la crise. Alors que la production de fourrage a chuté au moins de moitié, plongeant les éleveurs dans une situation catastrophique, l'INRA recommande d'intercaler dans le cycle de cultures une récolte improvisée. "Les moissons précoces libèrent des surfaces sur lesquelles on peut semer des cultures fourragères comme le millet ou le ray gras d'Italie, qui poussent très vite à la moindre pluie", suggère Christian Huyghe, directeur scientifique adjoint chargé de l'agriculture....extrait lemonde

04/06/2011

L’utilisation du bisphénol A dans la fabrication des biberons interdite par l’Union européen à compter du 1er juin

Commission europeenne – Communique de presse

Bruxelles, 31 mai 2011 – C’est le 1er juin qu’entre en vigueur l’interdiction frappant la commercialisation et l’importation dans l’Union européenne des biberons fabriqués à partir de bisphénol A (BPA) ; ces articles devront donc être retirés de la vente dans l’ensemble de l’Union dès cette date. L’interdiction en question figure dans la directive 2011/8/UE, adoptée vers la fin du mois de janvier. Le 1er mars, l’Union avait déjà interdit la fabrication de tels biberons sur son territoire ; depuis lors, les industriels du secteur s’emploient de leur propre initiative à les retirer du marché.

Le commissaire à la santé et à la politique des consommateurs, M. John Dalli, a déclaré : « Le 1er juin sera un jalon dans nos efforts pour mieux protéger la santé des citoyens de l’Union et, singulièrement, celle des enfants. L’incertitude persiste quant aux effets d’une exposition au BPA pour les nourrissons, de sorte que la Commission a jugé nécessaire et pertinent d’intervenir. Il s’agit de réduire encore l’exposition des membres les plus vulnérables de la population : les nourrissons, précisément. »

Qu’est-ce que le BPA ?

Le BPA est une molécule organique entrant dans la composition des polycarbonates utilisés pour la fabrication d’articles en plastique, tels que les biberons.

De faibles quantités de BPA peuvent passer d’un récipient en plastique porté à haute température dans les aliments qu’il contient (une préparation lactée, par exemple).

C’est au cours des six premiers mois de sa vie que le nourrisson est le plus exposé au BPA, surtout si les préparations lactées sont sa seule source d’alimentation. Comme, durant la même période, le système d’élimination du nourrisson est en cours de formation, il ne peut évacuer le BPA.

Rappel des faits

En 2010, la France et le Danemark ont pris des mesures pour restreindre l’utilisation du BPA : la première s’est limitée aux biberons, tandis que le second a étendu son action aux autres objets susceptibles d’entrer en contact avec des denrées alimentaires et destinés aux enfants.

La Commission a demandé à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) d’évaluer les nouvelles preuves scientifiques ; l’Agence a remis son avis en septembre 2010. Elle concluait que le BPA ne présentait aucun danger si la dose journalière absorbée ne dépassait pas 0,05 milligramme par kilo de poids corporel. L’exposition de n’importe lequel des groupes de population est inférieure à cette limite. Toutefois, l’EFSA a émis quelques réserves quant aux effets possibles de la substance sur les nourrissons et a estimé que des informations plus concrètes sur les zones d’incertitude étaient nécessaires.

En janvier 2011, la Commission a adopté la directive 2011/8/UE, qui interdit la fabrication sur le territoire de l’Union de biberons dont la matière première contient du BPA (à compter du1er mars), d’une part, et la commercialisation et l’importation de tels articles dans l’Union (à compter du1er juin), d’autre part.

Les dispositions relatives au BPA sont désormais incluses dans le règlement (UE) n° 10/201 sur les matériaux et objets en matière plastique destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires, tel qu’il est modifié par le règlement (UE) n° 321/2011.

Pour de plus amples informations :

Directive 2011/8/EU

IP/11/229

Règlement (UE) n° 10/2011

source europa

Commentaire : il en fallu du temps..

03/06/2011

Champs électromagnétiques et santé publique: téléphones portables un danger potentiel de cancer du cerveau

 

Principaux faits

  • L’usage du téléphone portable est généralisé et l’on estime à 4,6 milliards le nombre des abonnés à l’échelle mondiale.

  • À ce jour, aucun lien n’a été établi entre l’utilisation du téléphone portable et d’éventuels effets néfastes sur la santé.

  • Des études visant à évaluer les effets potentiels à long terme de l’utilisation des téléphones portables sont actuellement en cours.

  • Il existe un risque accru d’accidents de la circulation routière lorsque les conducteurs utilisent leurs téléphones portables au volant, que ce soit en tenant l’appareil ou en mode «mains libres».

Les téléphones portables ou mobiles font désormais partie intégrante des télécommunications modernes. Dans de nombreux pays, plus de la moitié de la population utilise un téléphone portable et le marché s’accroît rapidement. À la fin de 2009, on estimait à 4,6 milliards le nombre d’abonnés dans le monde. Dans certaines régions du monde, ils constituent le moyen de communication le plus fiable, et parfois l’unique moyen de communication.

Compte tenu du nombre considérable d’utilisateurs de téléphones mobiles, il est important de rechercher, de comprendre et de surveiller tout effet potentiel sur la santé publique.

La communication par téléphone mobile se fait par transmission d’ondes radio grâce à un réseau d’antennes fixes appelées stations de base. Les ondes de radiofréquence sont des champs électromagnétiques et, contrairement aux radiations ionisantes telles que les rayons X ou les rayons gamma, elles ne peuvent pas rompre les liaisons chimiques des molécules ni causer d’ionisation dans le corps humain.

Niveaux d'exposition

Les téléphones portables sont des transmetteurs de radiofréquences de faible énergie, opérant à des fréquences situées entre 450 et 2700 MHz, l’émission maximale se situant entre 0,1 et 2 watts. L’appareil ne transmet de l’énergie que lorsqu’il est allumé. Cette énergie (et par conséquent l’exposition aux radiofréquences de l’utilisateur) décroît rapidement avec la distance. Une personne utilisant un téléphone mobile qui se trouve à 30-40 cm de son corps – par exemple, pour envoyer des SMS, se connecter à Internet, ou avec un kit «mains libres» – aura un niveau d’exposition aux champs électromagnétiques beaucoup plus faible que quelqu’un tenant son téléphone portable à proximité de son oreille.

Outre l’utilisation de kits «mains libres», qui permettent de garder une certaine distance entre l’appareil et la tête ou le corps pendant les appels, l’exposition peut également être réduite en limitant le nombre et la durée des appels. Utiliser le téléphone dans des conditions de bonne réception permet aussi de limiter l’exposition puisque le téléphone peut transmettre en utilisant moins d’énergie. L’efficacité des dispositifs commerciaux qui prétendent réduire l’exposition aux radiofréquences n’a pas été démontrée.

Les téléphones portables sont souvent interdits dans les hôpitaux et à bord des avions, car les signaux de radiofréquence peuvent interférer avec certains appareils électro-médicaux et les systèmes de navigation.

Y a-t-il des effets sur la santé?

Un grand nombre d’études ont été menées au cours des deux dernières décennies pour déterminer si les téléphones portables représentent un risque potentiel pour la santé. À ce jour, aucun effet nocif pour la santé n’a pu être attribué à l’utilisation du téléphone portable.

Effets à court terme

Le principal mécanisme d’interaction entre l’énergie des radiofréquences et le corps humain est l’échauffement des tissus. Aux fréquences utilisées par les téléphones mobiles, la majeure partie de l’énergie est absorbée par la peau et les autres tissus superficiels, ce qui se traduit par une augmentation négligeable de la température dans le cerveau ou tout autre organe du corps.

Un certain nombre d’études ont recherché les effets des champs de radiofréquences sur l’activité électrique du cerveau, les fonctions cognitives, le sommeil, le rythme cardiaque et la pression artérielle des volontaires examinés. À ce jour, la recherche n’a apporté aucun élément de preuve significatif d’effets néfastes pour la santé provoqués par l’exposition aux champs de radiofréquences à des niveaux inférieurs à ceux qui induisent un échauffement des tissus. En outre, la recherche n’a pu fournir de données étayant une relation de cause à effet entre l’exposition aux champs électromagnétiques et des symptômes rapportés par l’utilisateur, ou une «hypersensibilité électromagnétique».

En revanche, la recherche a clairement établi une augmentation du risque d’accident lorsqu’on utilise un téléphone portables en conduisant un véhicule soit en tenant l’appareil, soit en mode «mains libres». Dans plusieurs pays, l’utilisation d’un téléphone portable au volant est vivement déconseillée, voire interdite.

Effets à long terme

La recherche épidémiologique qui examine les risques potentiels à long terme de l’exposition aux radiofréquences a essentiellement recherché un lien entre les tumeurs cérébrales et l’utilisation du téléphone portable. Toutefois, du fait que de nombreux cancers ne peuvent être décelés que de nombreuses années après les interactions qui ont conduit à la tumeur, et que les téléphones mobiles étaient peu utilisés avant le début des années 1990, à l’heure actuelle, les études épidémiologiques ne sont en mesure d’évaluer que les cancers qui apparaissent dans un laps de temps plus court. Cependant, les résultats des études portant sur des animaux montrent invariablement qu’il n’y a aucune augmentation du risque de cancer du fait d’une exposition prolongée aux champs de radiofréquences.

Plusieurs études épidémiologiques multinationales de grande envergure ont été menées à bien ou se poursuivent, y compris des études cas-témoins et des études de cohorte prospectives examinant un certain nombre de paramètres sanitaires chez les adultes. À ce jour, les résultats des études épidémiologiques n’apportent aucun élément de preuve persistant d’une relation de cause à effet entre l’exposition aux radiofréquences et un éventuel effet néfaste pour la santé. Cependant, ces études comportent certaines limites qui empêchent d’écarter complètement tout lien.

INTERPHONE, une étude cas-témoins rétrospective menée sur des adultes et coordonnée par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), a été conçue pour déterminer s'il existe des liens entre l'utilisation des téléphones mobiles et les cancers de la tête et du cou chez les adultes. Cette méta-analyse internationale, regroupant les données recueillies dans treize pays participants, n'a constaté aucune augmentation du risque de gliomes ou de méningiomes associée à une utilisation du téléphone portable sur une période supérieure à 10 ans. Il existe quelques signes d'un risque accru de gliomes pour les 10 % d'utilisateurs dont le nombre d'heures cumulées d'utilisation était le plus élevé, bien qu'aucune tendance systématique de risque accru n'ait été établie pour une plus longue durée d'utilisation. Les chercheurs ont conclu que les biais et les erreurs limitent la validité de ces conclusions et ne permettent pas une interprétation de causalité.

Tandis que les données tirées de l'étude INTERPHONE ne permettent pas d'établir qu'il existe un risque accru de tumeurs cérébrales, l'augmentation de l'utilisation des téléphones mobiles et l'absence de données concernant cette utilisation sur des périodes dépassant 15 ans justifient que de nouvelles recherches soient menées sur l'utilisation des téléphones mobiles et les risques de cancer du cerveau. En particulier, compte tenu de la popularité récente du téléphone mobile chez les jeunes, et par conséquent d'une durée potentielle d'exposition plus longue au cours de la vie, l'OMS a encouragé de nouvelles recherches pour ce groupe d'âge. Plusieurs études portant sur les effets potentiels sur la santé des enfants et des adolescents sont en cours.

Lignes directrices concernant les limites d'exposition

Les limites d’exposition aux radiofréquences pour les utilisateurs de téléphones portables sont quantifiées en utilisant une grandeur physique dénommée DAS ou Débit d’Absorption Spécifique, qui correspond à l’énergie absorbée par le corps par unité de temps et de masse. À l’heure actuelle, deux organismes internationaux [1,2] ont élaboré des lignes directrices à l’intention des professionnels et du grand public, à l’exception des patients faisant l’objet d’un diagnostic médical ou suivant un traitement. Ces lignes directrices reposent sur une évaluation approfondie des données scientifiques disponibles.

Action de l'OMS

En réponse aux préoccupations du public et des gouvernements, l'OMS a établi en 1996 le Projet international pour l'étude des champs électromagnétiques, qui se propose d'évaluer les données scientifiques relatives aux éventuels effets sanitaires néfastes provoqués par les champs électromagnétiques. L'OMS mènera une évaluation formelle des risques sanitaires de l'exposition aux radiofréquences d'ici à 2012. Dans l'intervalle, il est prévu qu'en 2011, le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), organisation spécialisée de l'OMS, examine le potentiel carcinogène des téléphones mobiles.

L'OMS recense aussi périodiquement les priorités en matière de recherche sur les champs électromagnétiques et la santé et encourage les travaux visant à combler les lacunes dans les connaissances par l'intermédiaire de ses programmes de recherche.


[1] Commission internationale de protection contre les rayonnements non –ionisants – ICNIRP, 2009 [http://www.icnirp.org/documents/StatementEMF.pdf]

[2] Institute of Electrical and Electronics Engineer IEEE Std C95.1 – 2005. IEEE standard for safety levels with respect to human exposure to radio frequency electromagnetic fields, 3 kHz to 300 GHz.

source OMS

Commentaire : respectez les recommandations en rouge dans ce texte pour en limiter les effets

02/06/2011

liste des dix mobiles émettant le plus d'ondes et des dix en émettant le moins parmi les appareils les plus vendus en France

...Le site Internet spécialisé en nouvelles technologies cnetfrance.fr a établi une liste des dix mobiles émettant le plus d'ondes et des dix en émettant le moins parmi les appareils les plus vendus en France. Il propose également une liste plus complète des principaux mobiles disponibles sur le marché.

Les ondes émises par un portable sont mesurées par l'indice de débit d'absorption spécifique, ou DAS. Cet indice représente le niveau maximal de radiofréquences émis par le téléphone vers la personne qui l'utilise, c'est-à-dire lorsque l'appareil fonctionne à pleine puissance et dans les plus mauvaises conditions d'utilisation. Cette valeur, qui s'exprime en watts par kilogramme (W/kg) de tissu organique.

Les 10 mobiles au DAS le plus faible :

1. Samsung Galaxy S 0,23 W/kg

2. Samsung Galaxy S 2 0,33 W/kg

3. HTC Desire S 0,35 W/kg

4. Sony Ericsson Xperia Play 0,36 W/kg

5. Samsung Nexus S 0,50 W/kg

6. HTC 7 Mozart 0,53 W/kg

7. LG Optimus 2X P990 0,54 W/kg

8. Apple iPhone 4 0,59 W/kg

9. Samsung Wave 2 0,62 W/kg

10. Samsung Player 5 0,63 W/kg

10 bis. HTC HD2 0,63 W/kg

 

Les 10 mobiles au DAS le plus élevé :

1. Sony Ericsson X10 Mini Pro 1,61 W/kg

2. Sony Ericsson Satio 1,58 W/kg

3. BlackBerry Curve 9300 1,45 W/kg

4. BlackBerry Bold 9780 1,11 W/kg

5. Sony Ericsson Yendo 1,07 W/kg

6. Nokia C6 1,05 W/kg

7. Sony-Ericsson Vivaz 1,04 W/kg

8. Nokia N8 1,02 W/kg

9. BlackBerry Curve 8520 1,02 W/kg

extraits lemonde

Vers une évaluation européenne complète des risques liés à l'aspartame

La Commission européenne a demandé à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) de réaliser une évaluation complète des risqués liés à l'aspartame, anticipant l'échéance prévue pour l'examen de l'édulcorant mis en cause dans plusieurs études. La finalisation de cette réévaluation est désormais fixée à 2012, au lieu de 2020. Cette décision fait notamment suite à la publication d'études sur les risques liés à l'aspartame.

L'EFSA avait pourtant assuré en février dernier que l'édulcorant ne présentait aucun danger pour la santé.

L'EFSA précise que cette évaluation entre dans le cadre du programme de réévaluation systématique de tous les additifs alimentaires autorisés dans l'Union européenne.extraits leparisien

En attendant lisez les étiquêtes et si vous voyez sans sucre...n'achetez plus le produit car il contient justement de l'Aspartane...

31/05/2011

Chaud...Chaud le printemps 2011 est le plus chaud depuis 1900...

Ne doutons pas que ce record sera battu à nouveau dans les prochaines années...

A voir comment chacun se comporte comme "autosoliste" en bagnole tout seul et fier de polluer un max, nous avons montré l'exemple aux Chinois qui sont 1 300 000 à vouloir faire comme nous...

Bref, bientôt les oeuvres d'art telles les peintures seront prêts à fondre comme les 2 pôles dont l'espérance de vie se raccourcit à moins de 30 ans, comme d'ailleurs tous les sommets de montagne encore blanc.

24/05/2011

Des parabènes présents dans 400 médicaments

Environ 400 spécialités pharmaceutiques – certaines utilisées de façon très courante– contiennent des parabènes, ces conservateurs dont la toxicité et les effets cancérigènes font l'objet de débats scientifiques et dont l'Assemblée nationale a voté l'interdiction le 3 mai. La liste, établie par Le Monde, comprend aussi bien des dentifrices que des médicaments utilisés en chimiothérapie anticancéreuse.

Parmi les produits les plus courants listés : de nombreux cosmétiques pour bébé ; des crèmes comme la Biafine ; de nombreux sirops contre la toux (Clarix, Codotussyl, Drill, Hexapneumine, Humex, Pectosan, Rhinathiol) ; des pansements gastriques (Maalox, Gaviscon) ; des traitements des troubles du transit intestinal (Motilium) ou des nausées et vomissements (Primpéran) ; les formes en suspension buvable de médicaments cardiovasculaires (Cozaar, Vastarel) ou antibiotiques (Josacine, Zinnat) ; des médicaments contre la douleur et la fièvre (formes génériques d'ibuprofène et de paracétamol) ; les traitements de l'asthénie (Sargenor) ; sans oublier les formes génériques de ces médicaments.

Les parabènes sont présents dans des milliers de produits cosmétiques, alimentaires et dans des médicaments afin d'éviter le développement de champignons et de micro-organismes qui pourraient être nocifs pour l'homme. Les conservateurs ont également pour objectif d'empêcher la dégradation du médicament et la baisse de son efficacité, voire d'éviter sa nocivité.

liste des 400 produits ci-dessous :

ACTI 5 sol buv
ACTISOUFRE sol p pulv bucc/nasal
E ACTIVOX LIERRE sirop
E ADAPALENE TEVA 0,1 % creme
E ADAPALENE TEVA 0,1 % gel
E ADAPALENE WINTHROP 0,1 % creme
E ADAPALENE WINTHROP 0,1 % gel
E ALFA-AMYLASE BIOGARAN 200U.CEIP/ml sirop
E ALFATIL 250 mg gel
E ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM BIOGARAN 250mg/133,5mgp5ml susp
buv
E ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM EG 250mg/133,5mg p 5ml susp buv
E ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM SANDOZ 250mg/133,5mg p 5ml susp buv
E ALGINATE DE SODIUM/BICARBONATE DE SODIUM TEVA 250mg/133,5mg pour 5ml susp buv
E ALLOPURINOL RATIOPHARM 300 mg caps
E ALLOPURINOL TEVA 100mg caps molle
E ALLOPURINOL TEVA 200mg caps molle
E ALLOPURINOL TEVA 300mg caps molle
E AMBROXOL BIOGARAN 0,6 % sol buv sans sucre
E AMBROXOL EG 0,6 % sol buv
E AMBROXOL MYLAN 0,6 % sol buv
E AMBROXOL RATIOPHARM 0,6 % sol buv
E AMBROXOL TEVA 0,3 % sol buv
E AMBROXOL TEVA 0,6 % sol buv
E ANTARENE 20 mg/ml susp buv enfant nourrisson
E APHILAN DEMANGEAISONS 0,5 % creme
E ARGININE VEYRON sol buv
E ARGININE VEYRON sol buv en ampoule
E ARNICAN 4 % creme
E AROMASINE 25mg cp enr
E ARPHOS sol buv
E ARTANE 0,4% sol buv
E ARTHRODONT 1% pate gingiv
E ARTISIAL sol p pulv endobucc
E BACTRIM susp buv pediatrique
E BETESIL 2,25mg emplatre medicamenteux
E BETNESOL 5 mg/100 ml sol rect
E BETNEVAL LOTION 0,1 % emuls p appl cut
E BIAFINE emuls p appl cut
E BIAFINEACT emuls p appl cut
E BIOCALYPTOL 6,55 mg/5 ml sirop sans sucre
E BIOTINE BAYER 0,5% sol inj IM
E BRONCALENE SANS SUCRE sirop ad
E BRONCALENE sirop ad
E BRONCALENE sirop enf
E BRONCATHIOL ENFANT sol buv
E BRONCATHIOL EXPECTORANT sol buv ad
E BRONCHOKOD 2 % sirop enfant
E BRONCHOKOD 2 % sol buv sans sucre enfant
E BRONCHOKOD 5 % sol buv sans sucre adulte
E BRONCHOKOD sirop adulte
E BRONCOCLAR sirop adulte
E BRONKIREX 2 % sirop sans sucre enfant
E BRONKIREX 5 % sirop sans sucre adulte
E CALMIXENE sirop
E CARBOCISTEINE ARROW 5 % sol buv sans sucre adulte
E CARBOCISTEINE BIOGARAN 2 % sol buv sans sucre enfant
E CARBOCISTEINE BIOGARAN 5 % sol buv sans sucre
E CARBOCISTEINE EG 2 % sirop Enf
E CARBOCISTEINE EG 5 % sol buv sans sucre adulte
E CARBOCISTEINE MYLAN 2 % sirop Enf
E CARBOCISTEINE MYLAN 2 % sol buv sans sucre enfant
E CARBOCISTEINE MYLAN 5 % sirop Ad
E CARBOCISTEINE MYLAN 5 % sol buv sans sucre adulte
E CARBOCISTEINE RATIOPHARM CONSEIL 2 % sirop enfant
E CARBOCISTEINE RATIOPHARM CONSEIL 5 % sol buv sans sucre adulte
E CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL 2 % sirop enfant
E CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL 5 % sol buv sans sucre adulte
E CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL 5% sirop Ad
E CARBOCISTEINE SANDOZ CONSEIL sans sucre 2 % sol buv enfant
E CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 2 % sirop enfant
E CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 2 % sol buv sans sucre enfant
E CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 5 % sirop adulte
E CARBOCISTEINE TEVA CONSEIL 5 % sol buv sans sucre adulte
E CARBOCISTEINE WINTHROP 5 % sirop sans sucre adulte
E CEFUROXIME BIOGARAN 125mg cp pellic
E CEFUROXIME BIOGARAN 250mg cp pellic
E CEFUROXIME BIOGARAN 500 mg cp pellic
E CELLCEPT 1g/5ml pdre p susp buv
E CELLTOP 100 mg caps
E CELLTOP 25 mg caps
E CELLTOP 50 mg caps
E CETAVLON 0,5 % creme
E CETIRIZINE ARROW 10mg/ml sol buv en gte
E CETIRIZINE BIOGARAN 10mg/ml sol buv en gte
E CETIRIZINE TEVA 10mg/ml sol buv en gte
E CHOPHYTOL 20 % sol buv
E CHOPHYTOL cp enr
E CHROMARGON sol p appl loc
E CICATRYL pom
E CITRARGININE sol buv
E CITRATE DE BETAINE CRISTERS 2g/5ml sol buv
E CITROCHOLINE sol buv
E CLAIRODERMYL 10% pom
E CLAIRODERMYL 5% pom
E CLARIX EXPECTORANT CARBOCISTEINE 2 % ENFANTS sirop
E CLARIX EXPECTORANT CARBOCISTEINE 5 % ADULTES SANS SUCRE sol buv
E CLARIX EXPECTORANT CARBOCISTEINE ADULTES SANS SUCRE 750 mg/10 ml sol buv
E CLARIX sirop
E CLARIX TOUX SECHE PENTOXYVERINE 0,15 % ENFANTS sirop
E CLARIX TOUX SECHE PHOLCODINE ERYSIMUM ADULTES SANS SUCRE sirop
E CODEDRILL SANS SUCRE 0,1 % sol buv
E CODENFAN 1mg/ml sirop
E CODOTUSSYL TOUX SECHE ADULTES, sirop
E CODOTUSSYL TOUX SECHE sirop Enf
E COLOFOAM mousse rect
E COLPOTROPHINE 1 % creme
E COLPOTROPHINE 10mg caps vagin
E CORTAPAISYL 0,5 % creme
E CORTISAL creme
E COZAAR 2,5 mg/ml pdre/solv susp buv
E CREME 3 FLEURS D' ORIENT 10% pom
E CYCLO 3 creme
E DEBRUMYL sol buv
E DEFILTRAN creme
E DEPAKINE 57,64 mg/ml sirop
E DEPO-PRODASONE 250 mg/5 ml susp inj
E DEPO-PRODASONE 500 mg/3,3 ml susp inj
E DEPOPROVERA susp inj
E DEPURATIF PARNEL sirop
E DEROXAT 20mg/10ml susp buv
E DESINTEX CHOLINE sol buv
E DESINTEX sol buv
E DEXERYL creme
E DEXIR sirop adulte
E DEXIR sirop enfant
E DEXTRARINE PHENYLBUTAZONE pom
E DEXTROCIDINE 0,3% sirop
E DIFFERINE 0,1 % creme
E DIFFERINE 0,1 % gel p appl cutanee
E DIGOXINE NATIVELLE 5ƒÊg/0,1ml sol buv
E DIMEGAN 0,04% sirop
E DIMETANE SANS SUCRE 133mg/100ml sirop
E DIPIPERON 40mg/ml sol buv
E DIPROSTENE susp inj en seringue preremplie
E DISTILBENE 1mg cp enr
E DOGMATIL 0,5 g/100 ml sol buv sans sucre edulcoree au cyclamate de sodium
E DOLGIT 5 % creme
E DOLIRHUME THIOPHENECARBOXYLATE 2 % sol p pulv nasal
E DOLKO 60mg/2ml sol buv
E DOMPERIDONE ARROW 1mg/ml susp buv
E DOXORUBICINE ACTAVIS 2mg/ml pdre p sol p perf
E DRAGEES FUCA cp enr
E DRAINACTIL sol buv
E DRILL EXPECTORANT 5 % sirop ad
E DRILL EXPECTORANT SANS SUCRE 5 % sol buv ad
E DRILL TOUX SECHE SANS SUCRE 15 mg/5 ml sirop ad
E DRILL TOUX SECHE SANS SUCRE 5 mg/5 ml sirop enf
E DROSETUX sirop
E DULCIPHAK collyre
E DYNAMISAN 3g/10ml sol buv
E EFFORTIL sol buv
E EFUDIX 5 % creme
E ELGYDIUM pate dentifr
E ELIXIR SPARK sol buv
E EMTRIVA 10mg/ml sol buv
E ENERGITUM 2,5 g/10 ml sol buv
E EPIRUBICINE ACTAVIS 2 mg/ml pdre p sol p perf
E EPIVIR 10 mg/ml sol buv
E ERGIX EXPECTORANT SANS SUCRE 5 % sol buv
E ERGIX MAL DE GORGE collut
E ERGIX TOUX SECHE sirop ad
E ERGIX TOUX SECHE sirop enf
E ESBERIVEN creme
E ESOMEPRAZOLE BIOGARAN 20 mg, gelule gastro-resistante
E ESOMEPRAZOLE EG 20 mg, gelule gastro-resistante
E ESOMEPRAZOLE MYLAN 20 mg, gelule gastro-resistante
E ESOMEPRAZOLE MYLAN 40 mg, gelule gastro-resistante
E ESOMEPRAZOLE SANDOZ 20 mg, gelule gastro-resistante
E ESOMEPRAZOLE SANDOZ 40 mg, gelule gastro-resistante
E ESOMEPRAZOLE WINTHROP 20 mg, gelule gastro-resistante
E ESOMEPRAZOLE WINTHROP 40 mg, gelule gastro-resistante
E ETIZOL 20 mg, gelule gastro-resistante
E ETIZOL 40 mg, gelule gastro-resistante
E EUCALYPTINE LE BRUN sirop
E EUPHON sirop
E EUPHYTOSE cp enr
E EXOTOUX sol buv
E EXPANFEN 200 mg cp enr
E FARLUTAL 500mg/2,5ml susp inj LP
E FARMORUBICINE 10mg pdre p sol p perf
E FARMORUBICINE 150 mg pdre p sol inj
E FARMORUBICINE 50mg pdre p sol p perf
E FASTENYL sol buv
E FERROSTRANE 0,68% sirop
E FLAGYL 4% susp buv
E FLECTOR TISSUGEL HEPARINE 1 g/40 000 UI pour 100 g emplatre medicamenteux
E FLECTORTISSUGELEP 1% emplatre
E FLOGENCYL gel gingiv
E FLUDITEC 2 % sirop enfant
E FLUDITEC EXPECTORANT 5% sirop
E FLUIMUCIL 2 % sol buv adulte
E FLUIMUCIL 2 % sol buv enfant
E FLUOCARIL BI-FLUORE ANIS 250mg pate dentifr
E FLUOCARIL BI-FLUORE MENTHE 250mg pate dentifr
E FLUOCARIL BI-FLUORE MENTHE ADULTE 250mg gel dentifr
E FLUOCARIL BI-FLUORE MENTHE FORTE 250 mg pate dentifr
E FLUODONTYL 1350 pate dentifr
E FLUOREX 1 mg/ml sol buv
E FLUOSTEROL 0,25mg/800UI/dose sol buv
E FLUVERMAL 2% susp buv
E FUNGIZONE 10 % susp buv enf/nour
E FUNGIZONE 10% susp buv
E GALIRENE sol buv
E GAVISCON susp buv en flacon
E GAVISCON susp buv en sachet
E GAVISCON susp buv nourrisson
E GAVISCONELL SANS SUCRE MENTHE susp buv sachet-dose
E GELDOLOR gel
E GELOX susp buv en sach
E GENTALLINE 10mg sol inj
E GENTALLINE 160mg sol inj
E GENTALLINE 40mg sol inj
E GENTALLINE 80mg sol inj
E GENTAMICINE CHAUVIN 0,3% pom ophtalm
E GENTAMICINE DAKOTA PHARM 40mg/2ml sol inj
E GENTAMICINE DAKOTA PHARM 80mg/2ml sol inj
E GENTAMICINE PANPHARMA 10mg sol inj
E GENTAMICINE PANPHARMA 160mg sol inj
E GENTAMICINE PANPHARMA 40mg sol inj
E GENTAMICINE PANPHARMA 80mg sol inj
E GRINAZOLE pate p us dent
E GYNO DAKTARIN 400 mg caps molle vagin
E HALDOL 2 mg/ml sol buv
E HALOPERIDOL RENAUDIN 0,05 % sol buv en goutte
E HELICIDINE 10 % sirop
E HEMEDONINE 5 mg/ml sol buv
E HEMOCLAR 0,5 % creme
E HEPANEPHROL sol buv
E HEPARINE SODIQUE PANPHARMA 25 000 UI/5 ml sol inj IV
E HEPATO-SOLUTINES sol buv
E HEPATOUM sol buv
E HEPT A MYL 30,5% sol buv
E HEPT A MYL 30,5% sol buv
E HEXAPNEUMINE sirop adulte
E HEXAPNEUMINE sirop enfant
E HEXAPNEUMINE sirop nourrisson
E HEXASPRAY collut
E HEXTRIL pate dentifr
E HIRUCREME creme
E HUMEX 5 % EXPECTORANT SANS SUCRE sol buv Ad
E HUMEX EXPECTORANT CARBOCISTEINE 750 mg/10 ml ADULTES SANS SUCRE sol buv
E HUMEX EXPECTORANT sirop ad
E HUMEX TOUX SECHE PHOLCODINE sirop ad
E HUMEX TOUX SECHE PHOLCODINE sirop enf
E HYDROSOL POLYVITAMINE PHARMADEVELOPPEMENT sol buv en gte
E IBIS creme
E IBUPROFENE ARROW 200mg cp enr
E IBUPROFENE CRISTERS 200 mg cp enr
E IBUPROFENE ISOMED 200 mg cp enr
E IBUPROFENE MYLAN 200 mg cp enr
E IBUPROFENE QUALIMED 200mg cp enr
E IBUPROFENE RATIOPHARM 200mg cp enr
E IBUPROFENE RATIOPHARM CONSEIL 200 mg cp enr
E IBUPROFENE SANDOZ 200mg cp enr
E IBUPROFENE SANDOZ CONSEIL 200mg cp enr
E IBUPROFENE TEVA 200mg cp enr
E IBUPROFENE TEVA CONSEIL 200 mg cp enr
E IMIZINE 10% pate p us dent
E IMODIUM 0,2 mg/ml sol buv enfant
E INSTILLAGEL gel uretral
E INTRAIT DE MARRON D'INDE "P" sol buv
E ITAX shampooing antipoux
E ITEM ANTI POUX lotion
E ITEM ANTI POUX shampooing
E JOSACINE 125mg/5ml gle p susp buv
E JOSACINE 250mg/5ml gle p susp buv
E JOSACINE 500mg/5ml gle p susp buv
E JOUVENCE DE L'ABBE SOURY sol buv
E KEAL 1g susp buv
E KEAL 2g susp buv
E KEPPRA 100mg/ml sol buv
E KETREL 0,05 % creme
E LAMIDERM 0,67 % emuls p appl cut
E LAMPRENE 100 mg caps
E LAMPRENE 50 mg caps
E LAROSCORBINE 1g/5ml sol inj IV
E LASILIX 10mg/ml sol buv
E LEVOCARNIL 100mg/ml sol buv
E LIDOCAINE 10 mg/ml ADRENALINE AGUETTANT sol inj
E LIDOCAINE AGUETTANT 5 % sol p pulv bucc
E LITHIAGEL susp buv
E LITHIODERM 8 % gel
E LOCACID 0,05 % creme
E LOCAPRED 0,1 % creme
E LOCOID 0,1 % creme
E LOCOID 0,1% emuls p appl loc fluide
E LOCOID creme epaisse
E LOMEXIN 600 mg caps vagin
E LUMIREM 175 mg/l susp buv/rectal
E MAALOX MAUX D'ESTOMAC susp buv en fl
E MAG 2 SANS SUCRE 122mg sol buv
E MAXIDROL pom ophtalm
E MAXILASE MAUX DE GORGE ALPHA-AMYLASE 200 UCEIP/ml sirop
E MEDIBRONC sirop enf
E MEDIBRONC sol buv adulte
E MEGAMYLASE 200 U/ml sirop
E METOPIRONE 250mg caps
E METVIXIA 168mg/g creme
E MICROPAQUE SCANNER susp buv
E MICROPAQUE susp buv/rect
E MICROTRAST pate oral
E MONAZOL 2 % creme
E MOTILIUM 1 mg/ml susp buv
E MOXYDAR susp buv en sach
E MUCINUM A L'EXTRAIT DE CASCARA cp enr
E MUCOMYST 200mg/5ml pdre p susp buv
E MUXOL 0,3% sol buv
E MYCODECYL creme
E MYCOSTATINE 100 000 UI/ml susp buv
E NAUSICALM sirop
E NEO-CODION sirop adulte
E NEO-CODION sirop enfant
E NEO-CODION sirop nourrisson
E NERISONE 0,1 % creme
E NIFUROXAZIDE ARROW 4 % susp buv
E NIFUROXAZIDE EG 4 % susp buv
E NIFUROXAZIDE TEVA 4 % susp buv
E NOCTIUM sirop
E NODEX sirop ad en unidose
E NOOTROPYL 1 200 mg sol buv
E NOOTROPYL 20 % sol buv
E NOPRON 15 mg/5 ml sirop enf
E NORMACOL LAVEMENT sol rect adulte
E NORMACOL LAVEMENT sol rect enfant
E ONCOVIN 1mg sol inj
E OPTREX sol p lav ocul
E ORACILLINE 1 M UI/10 ml susp buv
E ORACILLINE 250 000 UI/5 ml susp buv
E ORACILLINE 500 000 UI/5 ml susp buv
E OSMOGEL gel p appl loc
E PADERYL 0,1 % sirop
E PANFUREX 4% susp buv
E PAPAINE TROUETTE PERRET sirop
E PAPAINE TROUETTE PERRET sol buv
E PARA SPECIAL POUX shampooing
E PARACETAMOL SMITHKLINE BEECHAM 2,4 % susp buv
E PARGINE 5 g/10 ml sol buv
E PASSEDYL sirop enf/nour
E PASSIFLORINE sol buv
E PAXELADINE 10 mg/5 ml sirop
E PECTOSAN EXPECTORANT 5 % sirop ad
E PECTOSAN TOUX SECHE ETHYLMORPHINE sirop
E PEPSANE gel buvable sachet-dose
E PERIDYS 1 mg/ml susp buv
E PHENERGAN 2 % creme
E PHOLCODYL sirop
E PHOSPHATE SODIQUE DE DEXAMETHASONE MYLAN 20 mg/5 ml sol inj
E PHOSPHATE SODIQUE DE DEXAMETHASONE MYLAN 4 mg/ml sol inj
E PHYTAT DB sirop
E PHYTOTUX sirop
E PIRACETAM ARROW 20 % sol buv
E PIRACETAM MYLAN 20 % sol buv
E PIRACETAM QUALIMED 20 % sol buv
E PIRACETAM SANDOZ 20% sol buv
E PIRACETAM TEVA 20% sol buv
E PNEUMOREL 0,2 % sirop
E PO 12 2 % creme
E POLARAMINE 0,01% sirop
E POLARAMINE 5mg/1ml sol inj
E POLERY sirop ad
E POLERY sirop enf
E POLERY sirop sans sucre adulte
E POLYSILANE UPSA gel oral en tube
E POLYSILANE UPSA gel oral sachet-dose
E POTASSIUM RICHARD 3% sirop
E POTASSIUM RICHARD 440 mg/15 ml sirop
E POVANYL 50 mg cp enr
E PREPULSID 1mg/ml susp buv enfant nourrisson
E PRIMADRILL sol p pulv bucc
E PRIMALAN sirop
E PRIMPERAN 0,1 % sol buv edulcore adulte
E PRIMPERAN ENFANTS 2,6 mg/ml sol buv
E PRIMPERAN NOURRISSONS ET ENFANTS 2,6 mg/ml sol buv
E PROCTOLOG creme rect
E PYOREX pate dentifr/gingiv
E QUINTONINE sirop
E QUITAXON 10mg/ml sol buv
E QUITAXON 10mg/ml sol buv
E QUOTANE 0,5 % creme
E REGRANEX 0,01% gel
E REMINYL 4mg/ml sol buv
E RESPILENE 3mg/5ml sirop enfant
E RETACNYL 0,025 % creme
E RETACNYL 0,05 % creme
E REVITALOSE sol buv
E RHINADVIL cp enr
E RHINATHIOL CARBOCISTEINE 2 % sirop expectorant enfant
E RHINATHIOL CARBOCISTEINE 2 % sirop sans sucre expectorant enfant
E RHINATHIOL CARBOCISTEINE 5 % sirop expectorant adulte
E RHINATHIOL CARBOCISTEINE 5 % sirop sans sucre expectorant adulte
E RHINATHIOL Pholcodine 0,06 % sirop toux seche enfant
E RHINATHIOL PROMETHAZINE sirop
E RHINO SULFURYL sol p pulv nasal
E RHINOTROPHYL sol p pulv nasal
E RIFADINE 2 % susp buv
E ROCALTROL 0,25ƒÊg caps molle
E ROCGEL susp buv
E ROSICED 0,75 % gel p appl loc
E ROZAGEL 0,75 % gel p appl loc
E ROZEX 0,75% gel
E SANOGYL BLANC pate dentifr
E SARGENOR 0,5g/5ml sol buv enfant
E SARGENOR 1g/5ml sol buv
E SARGENOR A LA VITAMINE C sol buv
E SCHOUM sol buv
E SEDATIF TIBER sirop
E SENSIVISION AU PLANTAIN 2 % collyre en unidose
E SEROPRAM 40 mg/ml sol buv
E SOLIAN 100 mg/ml sol buv
E SOLUTION STAGO DILUEE sol buv
E SOLUVIT pdre p sol inj
E SURELEN sol buv ad
E SURFORTAN sol buv
E SYMPAVAGOL cp enr
E SYNEDIL 0,5g/100ml sol buv
E TALOXA 600mg/5ml susp buv
E TEGRETOL 20mg/ml susp buv
E TELZIR 50mg/ml susp buv
E TERCIAN 40 mg/ml sol buv
E TERLOMEXIN 200 mg caps vagin
E THERALENE 0,05 % sirop
E THERALENE 4 % sol buv en gte
E TIAPRIDAL 5mg/gte sol buv
E TITANOREINE creme
E TITANOREINE lidocaine 2% creme
E TOCLASE TOUX SECHE SANS SUCRE 0,213 % sol buv
E TOCO 500mg caps molle
E TONICALCIUM sol buv ad
E TONICALCIUM sol buv enf
E TONIQUE VEGETAL sol buv
E TOPAAL susp buv
E TRIDESONIT 0,05 % creme
E TRILEPTAL 60mg/ml susp buv
E TRIMETAZIDINE ARROW 20 mg/ml sol buv
E TRIMETAZIDINE BIOGARAN 20 mg/ml sol buv
E TRIMETAZIDINE EG 20 mg/ml sol buv
E TRIMETAZIDINE MYLAN 20 mg/ml sol buv
E TRIMETAZIDINE QUALIMED 20 mg/ml sol buv
E TRIMETAZIDINE RATIOPHARM 20 mg/ml sol buv
E TRIMETAZIDINE SANDOZ 20 mg/ml sol buv
E TRIMETAZIDINE TEVA 20 mg/ml sol buv
E TRIMETAZIDINE WINTHROP 20 mg/ml sol buv
E TRIMETAZIDINE ZYDUS 20 mg/ml sol buv
E TROLAMINE BIOGARAN 0,67 % emuls p appl cut
E TROSYD 1 % creme
E TRUE TEST disp transderm
E TUSSILENE 5 % sol buv sans sucre adulte
E TUSSILENE sirop Ad
E TUSSILENE sirop Enf
E TUSSISEDAL sirop
E ULCAR 1 g susp buv
E UN ALFA 0,1 ƒÊg/gte sol buv
E UROSIPHON 2g sol buv
E UVIMAG B6 sol buv
E VANIQA 11,5 % creme
E VASTAREL 20 mg/ml sol buv
E VEDROP 50 mg/ml sol buv
E VEPESIDE 50mg caps
E VERASKIN gel p appl cut
E VERMIFUGE SORIN 10 % sirop
E VERSATIS 5% emplatre medicamenteux
E VIMPAT 15 mg/ml sirop
E VINCRISTINE TEVA 0,1 % (1 mg/1 ml) sol inj IV
E VIRAMUNE 50mg/5ml susp buv pediatrique
E VIRLIX 10mg/ml sol buv
E VITA-DERMACIDE creme
E VOGALENE 0,1 % sol buv
E XOLAAM susp buv en fl
E XYLOCAINE NAPHAZOLINE 5% sol p appl loc
E XYLOCAINE NEBULISEUR 5 % sol p pulv bucc
E XYLOCAINE VISQUEUSE 2% gel oral
E ZADITEN 1mg/5ml sol buv
E ZEFFIX 5 mg/ml sol buv
E ZIAGEN 20mg/ml sol buv
E ZINNAT 125mg cp pellic
E ZINNAT 250mg cp pellic
E ZINNAT 500mg cp pellic
E ZOPHREN 4 mg lyoph oral
E ZOPHREN 8 mg lyoph oral
E ZOVIRAX 200 mg/5 ml susp buv
E ZOVIRAX 800 mg/10 ml susp buv
E ZYMADUO 150 UI sol buv
E ZYMADUO 300 UI sol buv
E ZYPREXA VELOTAB 10mg cp orodispers
E ZYPREXA VELOTAB 15mg cp orodispers
E ZYPREXA VELOTAB 20mg cp orodispers
E ZYPREXA VELOTAB 5mg cp orodispers
E ZYRTEC 10 mg/ml sol buv extraits lemonde

22/05/2011

Les tours du quartier d'affaires parisien pourraient bientôt être chauffées grâce au sous-sol …

La tour First dans le quartier de La Défense est désormais la plus haute de France

La tour First dans le quartier de La Défense est désormais la plus haute de France A.GELEBART/20MINUTES

ENERGIE - Les tours du quartier d'affaires parisien pourraient bientôt être chauffées grâce au sous-sol...

Sous les tours, la chaleur. Le quartier de La Défense va peut-être bientôt pouvoir se chauffer grâce aux ressources de son sous-sol: une étude pour évaluer son "potentiel" de géothermie a été lancée lundi. Menée par le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), elle vise à «encourager les investisseurs qui souhaitent rénover ou construire, à utiliser cette ressource». Il est d’ores et déjà prévu qu’une chaufferie au bois soit installée à Nanterre fin 2011 pour alimenter l’éco-quartier Hoche.

L’étude, financée par l’Epadesa (établissement public d’aménagement de La Défense Seine Arche), l’Ademe et le BRGM, devrait permettre d’atteindre l’objectif de 4 à 7% de bâtiments chauffés grâce à la géothermie en Ile de France d’ici à 2020. A ce jour, seulement 1% des constructions franciliennes utilisent cette ressource. source 20mibutes